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N.B. : Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu’il a été amené à prendre.
Les parties I, II et III sont indépendantes et dans chacune d’elles, un certain nombre de
questions peuvent être traitées séparément.
Le fer est le quatrième élément le plus important de la croûte terrestre (5,6% en masse). Des
oxydes, hydroxydes ou oxy-hydroxydes de fer apparaissent lors de l’altération des roches pour se
retrouver ensuite au niveau des sols. Ils peuvent subir alors des cycles d’oxydoréduction suivant les
conditions du milieu ou la présence de microorganismes. Ils « oscillent » entre la forme Fe(II)
phase mobile dans le milieu géologique et Fe(III) phase peu mobile avec une faible solubilité. Ces
oxydes de fer ont la capacité de limiter la migration des polluants dans de nombreux écosystèmes et
de réguler la distribution des nutriments apportés aux plantes (phosphore, nitrates, sélénium…).
Ce problème aborde différents aspects de la chimie du fer ainsi que quelques aspects des propriétés
complexantes des oxy-hydroxydes de fer.
Données
• Rayons atomiques et masse molaire :
- Rayons atomiques du fer et du carbone : rFe = 0,124 nm ; rC = 0,077 nm
- Masse molaire du fer : M Fe = 56 g ⋅ mol-1
1/1
- Enthalpies molaires standard de formation ΔfH° (en kJ ⋅ mol-1) et entropies molaires standard Sm°
(en J ⋅ mol-1 ⋅ K-1) :
2/13
c- Tracer sur la copie l’allure des droites ΔrG° en fonction de la température T pour
300 K < T < 1500 K.
d- En déduire le domaine de stabilité thermodynamique du fer Fe(s) et des oxydes de fer
FeO(s) et Fe3O4(s). Montrer que pour un domaine de température à préciser la wüstite
FeO(s) n’est pas stable thermodynamiquement. Ecrire l’équation de la réaction traduisant
cette instabilité thermodynamique.
e- Déterminer l’expression de ΔrG° en fonction de T pour le couple à considérer dans le
domaine de température où la wüstite FeO(s) n’est pas stable thermodynamiquement.
Tracer, sur le diagramme précédent, le segment de droite correspondant et en déduire le
domaine de stabilité thermodynamique du fer Fe(s) et de ses oxydes FeO(s) et Fe3O4(s) pour
300 K < T < 1500 K.
f- La synthèse industrielle de l’ammoniac NH3 a lieu à une température de 400 K. Sous
quelle forme se trouve alors le catalyseur, en l’absence des réactifs ?
a- Préciser le nombre d’oxydation de l’élément fer dans les trois espèces citées ci-dessus.
b- Ecrire les équations des réactions de transformation, à 298 K et en présence de vapeur
d’eau, de Fe(OH)3(s) d’une part et de l’hématite Fe2O3(s) d’autre part en gœthite
FeO(OH)(s). Calculer, à 298 K, la valeur numérique des enthalpies libres molaires
standard associées à ces réactions.
c- En déduire quel est l’oxyde de fer solide le plus stable thermodynamiquement à 298 K et
en présence de vapeur d’eau.
d- Déterminer, à 298 K, la pression limite en vapeur d’eau pour l’hydroxylation de
l’hématite Fe2O3(s) en gœthite FeO(OH)(s).
e- Sachant qu’une humidité relative de 100 % pour de l’air correspond, à 298 K, à une
pression de 3×103 Pa, en déduire le taux d’humidité de l’air (en %) nécessaire à
l’hydroxylation de l’hématite Fe2O3(s) en gœthite FeO(OH)(s) à cette température.
Conclure.
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E(V)
1,0 IV
A
V
II
0,0 B
III
-0,5
C
I
-1,0 pH
0 5 10 14
On définit la sorption comme l’ensemble des processus aboutissant au transfert d’un soluté vers la
surface d’un solide immergé en solution aqueuse, nommé sorbant. On distingue deux catégories de
sorption en fonction de la nature des interactions intermoléculaires soluté-sorbant mises en jeu : la
physisorption et la chimisorption. Ces phénomènes de sorption aux interfaces sorbant-solution
aqueuse sont responsables de la migration dans les milieux géologiques de composés toxiques
cationiques ou anioniques. Les milieux géologiques « réels » étant trop complexes, des sorbants
simples tels les oxy-hydroxydes de fer, représentés par la gœthite FeO(OH)(s), seront étudiés dans la
suite du problème.
Par la suite les conventions suivantes seront adoptées :
Un sorbant solide sera noté avec le symbole « ≡ » précédant l’espèce solide, par exemple pour la
gœthite : ≡FeO(OH), notée plus simplement ≡FeOH.
On adoptera pour exprimer la concentration volumique d’un soluté en solution aqueuse la notation
usuelle « [] » et la notation {} pour exprimer la concentration de surface, exprimée en mol ⋅ kg-1,
c’est-à-dire le nombre de moles d’une espèce sorbée pour 1 kg de solide sorbant.
On admettra que l’activité d’une espèce sorbée est égale au rapport de sa concentration de surface,
exprimée en mol ⋅ kg-1, sur la concentration de surface standard de 1 mol ⋅ kg-1.
On se propose donc dans cette partie d’étudier le mécanisme de sorption d’un cation métallique sur
la gœthite ≡FeOH, ainsi que la complexation sur ce même sorbant d’un dérivé anionique du
sélénium.
5- Etude cinétique
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Une modélisation simple du mécanisme de complexation d’un cation métallique M2+ sur un sorbant
est calquée sur les mécanismes de complexation en phase homogène. Dans le cas d’une
complexation en phase hétérogène sur de la gœthite solide, ≡FeOH, d’un cation métallique M2+
hexahydraté, initialement en solution aqueuse et noté M(H 2 O)62+ , le mécanisme réactionnel est
proposé ci-dessous (l’équilibre (1) est considéré comme rapide devant l’étape (2), étape la plus
lente) :
k1
→
M(H 2 O)62+ + ≡FeOH ← ≡FeOH…. M(H 2 O)62+ (1)
k −1
k ads H
≡FeOH…. M(H 2 O)62+ → Fe O + H 2O (2)
2+
M(H2O)5
H k3
Fe O → ≡FeO- M(H 2 O)5+ + Haq+ (3)
M(H2O)52+
k '2
Fe(H 2 O)6 L(2−n)+ → Fe(H 2 O)5 L(2−n)+ + H 2 O (2’)
56 56 2+
a- Donner la configuration électronique du fer, 26 Fe et du cation ferreux 26 Fe . Déterminer
leurs nombres d’électrons de valence.
b- Justifier que le cation ferreux Fe2+ soit en solution aqueuse hexahydraté. Comparer sa
stabilité à celle du complexe Fe(H 2 O)6 L(2−n)+ .
6- Dérivés du sélénium
Le sélénium, dont l’isotope 79 34 Se (de période ≈ 65000 ans) est un des produits de fission de
l’uranium, contribue à la radioactivité de longue durée de certains déchets radioactifs. On trouve le
5/13
sélénium dans l’environnement, sous forme d’ions séléniure, Se2-, d’ions sélénite SeO32− ou d’ions
sélénate SeO 24− , soit essentiellement sous forme anionique.
c- Représenter les formes mésomères les plus probables des ions sélénite SeO32− et sélénate
SeO 24− . Préciser, pour chacun de ces anions, la géométrie autour de l’atome central de
sélénium ainsi que le nombre d’oxydation de cet élément.
7- Solution aqueuse d’ions sélénite
Les ions sélénite SeO32− présentent des propriétés acido-basiques en solution aqueuse. Le graphe
ci-dessous donne les courbes de distribution de ces ions sélénite SeO32− en fonction du pH de la
solution :
1
(2) (3)
0,8
0,6
0,4
(1)
0,2
0
2 4 6 8 10 12
pH
a- Quel est le comportement acido-basique des ions sélénite SeO32− en solution aqueuse ?
Ecrire les équations des réactions traduisant ce comportement.
c- Déterminer, à partir des trois courbes de distribution, les valeurs numériques des
constantes d’acidité associées aux couples acido-basique Hi SeOi3−2 / Hi −1SeOi3−3 , avec i =
1 ou 2.
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8- Type de complexes formés par les ions sélénites SeO32- sur la gœthite
La cinétique de sorption ou de désorption des ions sélénites SeO32− sur la gœthite ≡FeOH est
extrêmement rapide. On souhaite établir dans cette question si les ions sélénites SeO32− se fixent sur
un ou deux sites hydroxylés de la gœthite. Il y a alors formation respectivement soit de
≡ FeOSeO −2 , soit de ( ≡ FeO )2 SeO . On définit le coefficient de distribution Kd des ions sélénites
SeO32− : Kd =
{≡ SeO } , où
2−
3
≡ SeO32− représente les ions sélénites sorbés sur la gœthite, sous
⎡SeO32− ⎤
⎣ ⎦
forme de ≡ FeOSeO 2 ou de ( ≡ FeO )2 SeO .
−
a- Donner les équations des réactions d’échange d’un ion sélénite SeO32− , initialement en
solution aqueuse de pH fixé à 5, avec un ou deux groupes hydroxylés OH de la gœthite
≡FeOH, et exprimer leurs constantes d’équilibre.
b- En déduire qu’à faible taux de sorption des ions sélénites SeO32− , le logarithme du
coefficient de distribution, log(Kd), de ces ions est une fonction affine du pH.
log(Kd)
3
-5 -1
[Se]tot = 2.10 mol.L
y = 15,4 - 1,27x
2
-5 -1
[Se]tot = 8.10 mol.L
1 y = 14,5 - 1,21x
0
9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 pH
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Partie II : Polymérisation du styrène
CN CN
Me N N Me AIBN
styrène Me Me
5- On mesure une vitesse initiale d'amorçage Va = 1,6×10-10 mol.L-1.s-1 ainsi qu'une vitesse
initiale de propagation Vp = 1,86×10-7 mol.L-1.s-1. Le rapport des constantes de vitesse de
propagation et de terminaison k p k t est égal à 2,5×10-6. En déduire kd, kp et kt en
précisant les unités de chacune des constantes de vitesse.
6- Compte tenu de la méthode de synthèse utilisée, quelle tacticité vont présenter les chaînes
de polystyrène ainsi obtenues ?
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On compare les propriétés thermomécaniques du polystyrène obtenu précédemment avec celles
d’un polystyrène syndiotactique homologue en terme de masse molaire et de polymolécularité.
7- En inscrivant les atomes de carbone de la chaîne principale dans un plan, donner une
représentation de la chaîne de polystyrène syndiotactique.
8- La figure 1 représente la variation avec la température du module d’Young pour les deux
polystyrènes précédemment décrits. Attribuer en le justifiant chacun des comportements
présentés à une tacticité particulière.
Log E
6 A B
T (°C)
100 200 300
Figure 1 : Variation avec la température du module d’Young pour deux polystyrènes de tacticités
différentes.
Données
Electronégativité (Echelle de Pauling) : C O F
2,5 3,5 4
SPECTROSCOPIE INFRAROUGE
RMN DU PROTON
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CH3-C CH3-C-Ar -C-CH2-C- CH3-Ar -CH2-Ar CH(CO2R)2
δ en ppm 0,9-1,1 1,2-1,3 1,2-2,7 2-2,5 2,7-2,9 3,1-3,2
-CH2-CO-Ar CH3-O-CO- CH3-O-Ar H-C=C C6H5-X
δ en ppm 2,6-2,8 3,65-3,8 3,8-3,9 4,5-6,8 6,8-8,5
Les sesquiterpènes phénoliques tels que le mutisianthol 1 et l’héritol 3 sont extraits de substances
naturelles. Ces composés présentent des propriétés biologiques intéressantes. Ils ont été synthétisés
à partir d’un intermédiaire commun, la tétralone 2 selon le Schéma 1
HO
MeO
MeO
11 OMe 1
MeO
HO
MeO
O
2
O
OEt
O
14 3
O
Schéma 1
A- Synthèse de la tétralone
La synthèse des composés 1 et 3 nécessite tout d’abord la mise au point de la préparation de la
tétralone 2.
Le 2-méthylanisole, produit commercial et bon marché est transformé en tétralone en six étapes
présentées dans les schémas suivants.
La première étape met en jeu le 2-méthylanisole 4 et l’anhydride succinique, dans une réaction
catalysée par le chlorure d’aluminium.
O
MeO MeO CO2H
1- AlCl3
+ O
2- H2O/H+
O O
4 5
Schéma 2
1- Ecrire le mécanisme de la réaction du chlorure d’éthanoyle sur le benzène en présence
d’AlCl3.
2- Quel est le nom de cette réaction ? Ecrire une structure de Lewis pour AlCl3. Préciser son
rôle dans la réaction. Combien d’équivalents en AlCl3 sont nécessaires ? Pourquoi est-il
nécessaire d’hydrolyser le milieu réactionnel ?
3- Par analogie, proposer un mécanisme pour la première étape de la synthèse de la tétralone.
10/13
Le céto-acide obtenu 5 est ensuite réduit par l’amalgame de zinc. L’acide 6 formé est traité par un
mélange d’acide trifluoroéthanoïque (TFA) et d’anhydride trifluoroéthanoïque (TFAA) pour
conduire au composé bicyclique 7.
O
HCl TFA
6 7
Schéma 3
4- Ecrire la formule semi-développée de l’acide trifluoroéthanoïque. Quel est l’effet inductif
du fluor ? Représenter le déplacement des électrons dans la liaison C-F.
5- Quel rôle joue l’acide trifluoroéthanoïque vis-à-vis du groupe COOH ? Quel intermédiaire
est formé ? En déduire un mécanisme de formation de 7. A quel type de réaction pouvez-
vous rattacher cette cyclisation ?
L’action sur la cétone bicyclique 7 de l’iodure de méthylmagnésium en solution dans l’éther donne
un produit A qui par traitement à HCl 10% à température ambiante (TA) conduit au produit B.
O
7 8 2 O
Schéma 4
6- Ecrire le mécanisme de la réaction 7 B
7- Représenter les composés A et B.
L’hydrogénation catalytique du produit B conduit au composé bicyclique 8.
8- Représenter schématiquement le mécanisme de la catalyse hétérogène dans le cas de
l’hydrogénation.
L’oxydation de 8 par l’oxyde de chrome conduit à la tétralone 2 qui présente en infrarouge deux
bandes à 1680 cm-1 et 1610 cm-1. Le spectre RMN 1H (90 MHz) dans CDCl3 présente les signaux
suivants :
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10- Attribuer en RMN 1H chaque signal au proton correspondant. Justifier dans chaque cas la
multiplicité des signaux (il est demandé de faire un tableau pour plus de clarté).
B- Synthèse du (±)-mutisianthol
2 O 9 OH 10 11 OMe
MeO
Schéma 5
11- Proposer des conditions opératoires permettant de transformer 2 en 9.
12- Sachant que l’acide p-toluène sulfonique joue le même rôle qu’un acide tel que H2SO4,
représenter la formule du composé 10. A quel type de mécanisme appartient la réaction
9 10 ?
13- Nommer les fonctions présentes dans le composé 11.
Après traitement à l’acide acétique (AcOH) aqueux, l’aldéhyde 12 est transformé en deux
étapes en (±)-mutisianthol. Il est obtenu à partir de 13 par traitement avec du chlorure
d’aluminium et de l’éthanethiol (EtSH) (Schéma 6).
MeO MeO HO
AcOH ? AlCl3
H2O EtSH
O
12 H 13 1
Schéma 6
14- Ecrire le mécanisme de formation l’aldéhyde 12.
15- Proposer des conditions expérimentales permettant de transformer l’aldéhyde 12 en
composé 13. Ecrire l’équation bilan de la réaction.
16- Proposer une méthode pour préparer un étheroxyde R-O-R’ à partir d’un alcool R-OH.
17- Combien de centres asymétriques possède le (±)-mutisianthol ? Donner la configuration
absolue de chaque centre en la justifiant.
12/13
C - Synthèse du (±)-héritol
Le (±)-héritol 3 (Tetrahedron, 1991, 47, 5759) est préparé à partir de la tétralone 2 en 5 étapes
(Schémas 7 et 8).
La première étape de la réaction est l’action sur la tétralone 2 d’un mélange de bromopropanoate
d’éthyle et de zinc. Il se forme un dérivé organozincique analogue à un organomagnésien. Le
composé 14 obtenu, après traitement, sous forme d’un mélange de diastéréoisomères est ensuite
déméthylé (étape 2) dans les mêmes conditions que dans le Schéma 6, puis la fonction hydroxyle
est protégée sous la forme d’éther tétrahydropyranyle (THP) (étape 3).
MeO HO / H+ THPO
? ? O
2
étape 1 étape 2 étape 3
Schéma 7
18- Ecrire la formule semi-développée de l’organozincique formé à partir du
2-bromopropanoate d’éthyle. Quel traitement est nécessaire pour obtenir finalement 14 ?
19- En utilisant la formule ROH pour le composé 15, écrire le mécanisme de la réaction de
protection. Justifier la régiochimie obtenue.
Le traitement par le tétroxyde d’osmium de l’éther 16 (étape 4) fournit un mélange de
diastéréoisomères 17. Ce mélange traité par l’acide p-toluène sulfonique (étape 5), conduit à un
mélange de deux isomères de formule brute C15H16O3 présentant quatre bandes infrarouge
principales à environ 3590 cm-1, 1740 cm-1, 1654 cm-1 et 1617 cm-1.
16 17 C15 H16 O3
étape 4 étape 5
Schéma 8
20- Représenter la formule semi-développée du composé 17.
21- Représenter les isomères formés dans l’étape 5. Quelles relations d’isomérie existent entre
eux ? Attribuer les bandes infrarouge aux vibrations correspondantes.
22- Ces isomères sont-ils séparables ? Justifier. Proposer une méthode de séparation.
Fin de l’énoncé
13/13
Chimie
b- La compacité est de :
2 × 4 × πR 3
C= 3 avec 3a = 4 × R
a3
π 3
soit C = = 0, 68
8
site octaédrique
site tétraédrique
Il y a 6 sites O au centre des 6 faces du cube, comptant pour ½ ainsi que 1 site O au milieu des
12 arêtes du cube, comptant pour 1/4 , soit 6 sites O par maille cubique.
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Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la
consultation individuelle et privée sont interdites.
Chimie
Il y a 4 sites tétraédriques par face, comptant pour ½, soit 12 sites T par maille cubique.
⎛1 3⎞
soit rO = a × ⎜⎜ − ⎟ = 0, 019 nm
⎝2 4 ⎟⎠
e- L’atome de carbone occupe, dans le fer α, le site interstitiel T de taille plus grande que celle du
site O. Il y a cependant déformation du réseau car le rayon atomique du carbone est supérieur à
la taille limite précédemment calculée.
ΔrG°
909 K
Fe3O4 T
FeO
FeO Fe
Fe
Fe3O4
FeO
909 K
Fe3O4 T
FeO
Fe
Fe3O4
Fe
3
⎛ ⎞
K
soit 10−42 = 10−2 × ⎜ e ⎟
⎜ ⎡H+ ⎤ ⎟
⎝⎣ ⎦⎠
soit pH = 0,65
c- Corrosion en milieu acide pour pH<6,5, passivation en milieu basique, pour pH>6,5.
Protection cathodique par anode sacrificielle de zinc.
b- ⎡ Fe(H 2 O)62+ ⎤ est un complexe à 18 électrons (6 pour Fe2+ , l’eau étant un ligand à 2 électrons)
⎣ ⎦
D’après la règle des 18 électrons, ce dernier est donc moins stable que ⎡⎣ Fe(H 2 O)62+ ⎤⎦ .
c- Fe(H 2O)6 L(2−n)+ est un intermédiaire de réaction, instable. On peut donc lui appliquer le
principe de l’AEQS.
e-
{
d ≡ FeO − M + }=k 1 ⋅ k ads
⋅ {≡ FeOH} ⋅ ⎡⎣ M(H 2 O)62+ ⎤⎦
dt k2
6- Dérivés du sélénium
79
a- Les configurations électroniques du sélénium 34 Se et de l’ion séléniure Se2- sont :
Se : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p4 ;
Se2- : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6
b- Le nombre d’oxydation minimal du sélénium est de –II (Se2-) et le nombre d’oxydation maximal
est de +VI ( SeO 24− ).
c- Les structures de Lewis des ions sélénite SeO32− et sélénate SeO 24− sont :
O
Se
O O
O O O
O Se O O Se O O Se O
2
O O O
b- La courbe III correspond aux ions sélénite SeO32− , la courbe II aux ions HSeO3− , la courbe I à
l’acide H 2SeO3 car les domaines de prédominance des ions sélénites selon une échelle en pH
est :
pK1 pK2 pH
8- Type de complexes formés par les ions sélénites SeO32- sur la gœthite
K '1
a- ≡FeOH + H+ + SeO32− = ≡ FeOSeO −2 + H2O
K '2
2 ≡FeOH + 2 H+ + SeO32− = ( ≡ FeO )2 SeO + 2 H2O
K '1 =
{≡ FeOSeO } −
2
{≡ FeOH} ⋅ ⎡⎣ H + ⎤⎦ ⋅ ⎡⎣SeO32− ⎤⎦
et K '2 =
{( ≡ FeO )2 SeO}
2
{≡ FeOH}2 ⋅ ⎡⎣H + ⎤⎦ ⋅ ⎡⎣SeO32− ⎤⎦
{≡ FeOSeO2 }
d’où K d = = K '1 {≡ FeOH} ⋅ ⎡⎣ H + ⎤⎦
⎡SeO32− ⎤
⎣ ⎦
K '1
soit log K d = log + log {≡ FeOH}Tot − pH
K2
Lors de l’échange de 1 groupe hydroxyle
Fin de la correction
A- Synthèse de la tétralone
1- Le mécanisme (substitution électrophile aromatique) de la réaction du chlorure d’éthanoyle sur le
benzène en présence de catalyseur AlCl3 est le suivant :
O
C + AlCl3 C O + AlCl4
Cl
chlorure d'acyle
C O ion acylium
O
lent C
+ C O
addition
ion acylium électrophile
AlCl3
O O
C rapide C
H AlCl4 + HCl
réaromatisation
cétone complexée
Il faut également l’utiliser en milieu anhydre ou non complexant, c’est-à-dire éviter un solvant basique
au sens de Lewis tel que l’éthoxyéthane :
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Chimie
Cl Cl
Cl Al O Cl Al O
Cl
Cl
Le chlorure d’aluminium, par la lacune électronique sur l’aluminium, est un acide de Lewis qui permet
de former l’électrophile carboné, l’ion acylium (dans la réaction d’acylation de Friedel et Craft) ou un
carbocation (dans la réaction d’alkylation de Friedel et Craft).
OH O O
e e
f f
O O OH
2bis 2 2bis
La double liaison C=C de l’énol 2bis est conjuguée avec la double liaison C=O, d’où une certaine
stabilité de cette forme énolique.
Remarque : il n’y a pas de stabilité supplémentaire due à une liaison H intramoléculaire comme sur la
forme énolique suivante :
H
O O O O
1.4.1 Il suffit d’étudier l’intégration des signaux, 6H pour le spectre A et 8H pour le spectre B, pour
attribuer chacun de ces 2 spectres, respectivement au composé 1 (C4H6O) et 2 (C6H8O2).
Ha
1.5 Le composé 1 possède 2 sites électrophiles (atomes de carbone portant une charge apparente
positive), mis en évidence par les 2 formés mésomères suivantes :
O O O
1.6.2 Les atomes de carbone C2, C3 et C4 ainsi que l’oxygène O5 apportent chacun 1 électron π. Le
méthyle est considéré comme un hétéroatome apportant 2 électrons p (par le recouvrement de l’une
des orbitales σ à 2 électrons avec les OA p. On a donc un totale de 4+2=6 électrons π.
1.6.3 α et β étant de signe négative, en remplissant d’abord les OM π de plus basse énergie, avec au
plus 2 électrons à spins opposés, la HO est d’énergie α+β alors que la BV est d’énergie α+0,41β. Leur
représentation est :
énergie
O
BV
α-0,41β
O
HO
α+β
On retrouve bien, en accord avec la mésomérie, que les 2 sites électrophiles sur la BV sont situés sur
les carbone C2 (-0,55) et C4 (0,67), portant les 2 plus forts coefficients en valeur absolue.
1.6.4 Sous contrôle frontalier, l’interaction entre les OF (orbitales frontières) privilégiée est celle
entre la HO du nucléophile et la BV de l’électrophile, HO-BV dont l’écart énergétique est le plus
faible. L’anion issu de 2 est nucléophile alors que 1 est électrophile. Il faut donc considérer sa BV.
1.6.5 Le site d’attaque privilégié sur le composé 1 est celui où le carbone a le plus fort coefficient, en
valeur absolue, sur la BV (meilleur sera le recouvrement…, soit en C4 (addition 1,4). La formule
topologique de l’anion obtenu est :
O O
O
+
O O O
O O
3
1.6.7 Il s’agit du mécanisme de cétolisation (addition nculéophile d’un énolate sur C=O)-
crotonisation (élimination de type E1cb) en milieu basique :
O O 4' O
1
+ OH 1 2
2' 3
Hacide 2 1' O
équilibre 3 4' 2' addition 1' O
O O acido-basique O O nucléophile
+ H2O équilibre H2O
acido-basique
élimination O O
E1Cb
4 + OH
O équilibre O
OH OH
acido-basique Hacide
+
+ H2O
OH
2.1 On peut utiliser NaBH4 dans l’éthanol. LiAlH4 dans le THF pourrait conduire à la réduction
également de l’autre C=O. On obtient une fonction alcool.
2.2 La chiralité est la propriété de 2 objets, images l’un de l’autre dans un miroir et non superposables.
Il s’agit alors de stéréoisomères de configuration dits « énantiomères ». La molécule 5 est donc
chirale, son image dans un miroir ne lui étant pas superposable. La stérochimie du composé est :
OH OH
S R
O O
5 énantiomère
de 5
O
Pour C1 : O Pour C2 : C1 C9 (1)
C10 H
C2 C3 C6
C7 C7 C6' (2)
C8 C8
C9 H
H C4
H C3 H (3)
H
H
C10 H (4)
H
2.3 La structure de 6 est :
O
O S
O
O
6
N
élimination
O
Tol S O + Cl
O
R
2.4.1 La bande observée en IR à 2240 cm-1 est caractéristique d’une fonction nitrile saturée. On en
déduit donc la structure de 7 :
C N
O
7
2.4.2 Il s’agit d’un mécanisme de type substitution nucléophile, l’ion cyanure, CN-, étant le
nucléophile, substitue le groupe OTs. La loi de vitesse est d’ordre 2 (SN2) avec un ordre partiel de 1
respectivement par rapport à l’électrophile 5 et au nucléophile (le carbocation, formé éventuellement à
partir de 5, serait de classe secondaire, non stabilisé par mésomérie ; le DMSO est un solvant polaire
mais aprotique, il favorise moins la formation d’intermédiaires de réaction ioniques qu’un solvant
polaire et protique ; on n’est donc pas dans le cas d’une SN1…).
La loi de vitesse est donc : v = k ⋅ [ ROTs ] ⋅ ⎡⎣CN − ⎤⎦
2.4.3 Lors d’une SN2, mécanisme concerté en une seule étape bimoléculaire, il y a inversion de la
configuration du centre asymétrique, le groupe cyano –CN, étant prioritaire selon les règles de Cahn
Ingold et Prelog comme le groupe OTs.
On justifie ce résultat par un état de transition chargé (avec dilution de la charge négative de l’ion
cyanure sur 3 atomes), de géométrie de type AX5, où le carbone C1 est pentacoordinné, limite de
rupture de liaison C1…OTs et limite de formation de liaison NC…C1 :
-δ -δ' -δ''
N C C1 OTs
C2 C9
2.4.4 L’étape 5 → 6 permet de rendre le groupe hydroxyle –OH, meilleur nucléofuge. En effet, la
liaison C-OH ne se rompt sauf en milieu acide car elle est très peu polarisable. En milieu acide, il y a
possibilité de rupture de cette même liaison car l’alcool peut se protonner, le nucléofuge étant alors
l’eau. Ici, il y a impossibilité de faire réagir sur un alcool, l’ion cyanure, car celui-ci serait transformé
en acide cyanhydrique, HCN, non nucléophile et gaz extrêmement toxique…
O
8
R1 équilibre R1 R1
+
C O + H C O C O
R2 acido-basique R2 H R2 H
H
R1 addition R1 O R
C O + O R C
R2 H H nucléophile R2 O H
H
R1 O R prototopie R1 O R
C C
R2 O H R2 O H
H
R1 O R élimination R1 R1
C C O + H2O
C O
R2 O H R2 R R2 R
H
H
R1 addition R1 O R
C O + O R C
R2 R H nucléophile R2 O R
H équilibre
R1 O R R1 OR
+
C C + H
R2 O R acido-basique R2 OR
5.1 Il s’agit d’une réaction d’un aldéhyde par NaBH4 dans l’éthanol. On obtient 10 de structure :
OH
O
10
O
11
Il s’agit d’une structure en accord avec les bandes de vibration IR observées, celle à 3300 cm-1
attribuée à la liaison OH, celle à 1667 cm-1, à la double liaison C=O, conjuguée avec la liaison C=C. Il
y a eu hydrolyse acide de la fonction cétal.
Ph
O Si
Ph
O
12
La pyridine n’est pas une base suffisamment forte pour déprotonner l’alcool en alcoolate, elle sert
simplement à piéger l’acide chlorhydrique HCl formé au cours de la réaction de silylation. On propose
donc le mécanisme de type SN2 suivant :
Ph
SN2
R O + t-Bu Si Cl R O SiPh2t-Bu + Cl
H Ph H
N + R O SiPh2t-Bu N H + R O SiPh2t-Bu
H
OEt
CO2All
Il s’agit d’un ylure de phosphore, représenté sous forme ylidène.
5.5 Par protonnation de la double liaison, il y a possibilité d’obtenir 2 carbocations, dont l’un est
stabilisé par mésomérie (le groupe éthoxy, -OEt, étant à effet –I, +M, l’effet +M étant plus important
dans le cas de l’oxygène que l’effet –I) :
R1 R3 R1 R3 R1 R3
+ H +
R2 OEt R2 OEt R2 O
Et
R1 R3
R2 O
Et
On peut donc proposer le mécanisme suivant :
R1 R3 équilibre R1 R3
+ H
R2 OEt A/B R2 O
Et
R1 R3 H addition R1 R3 H
+ O O
R2 O H nucléophile R2 O H
Et
Et
R1 R3 H équilibre R1 R3 H
O O
R2 O H A/B R2 O
H
Et Et
R1 R3 H élimination R1 R3
O + EtOH
R2 R2 O H
O
H
Et
R1 R3 équilibre R1 R3
+ H
A/B
R2 O H R2 O
Fin de la correction