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Dr T. RAMDE
Exercice 1
3+ -
On considère les espèces suivantes pour l’aluminium : Al, Al , Al2O3, Al(OH) et la
4
a) pour les réactions (2) et (3) indiquer les pH de solubilisation de l’alumine : (pH2)
et (pH3).
- -
b) pour pH > pH3 on prendra l’équilibre entre (Al(OH) /Al) et E°(Al(OH) /Al) = -
4 4
Exercice 2
1
5) indiquer ce qui se passe quand une électrode de zinc plongée dans l’eau est portée
à:
a : E=-2V pH = 10
b : E=0V pH =6
c : E=0V pH = 10
d : E = 1,5 V pH = 13
Exercice 3
2) Une tôle en acier électrozingué est plongée dans une solution aqueuse de pH = 6,
désaérée par un barbotage de gaz argon afin de chasser le dioxygène de l'air dissous.
a) Écrire les équations des deux demi-réactions électroniques que l'on peut prévoir
à la surface de la tôle en s'appuyant sur le diagramme potentiel-pH, puis indiquer la
réaction chimique globale.
b) Donner les valeurs des potentiels d'oxydoréduction pour chacune de ces deux
demi-réactions électroniques à pH = 6.
c) En fait, aucun dégagement gazeux n'est observé. Expliquer ce constat en
calculant le potentiel de début de dégagement gazeux à partir de la valeur de la
surtension. Tracer alors l'allure des courbes I = f(E).
Dans quel domaine de potentiel se situe le potentiel de la tôle mesuré par rapport à une
électrode standard à hydrogène (potentiel de corrosion de la tôle) ?
3) La tôle d'acier électrozingué ayant été accidentellement rayée, l'acier est mis à nu au
fond de la rayure. La tôle est plongée dans la solution aqueuse désaérée, de pH = 6.
a) Déterminer la valeur du potentiel rédox du couple (Fe2+/Fe) (on prendra les
concentrations des espèces solubles contenant du fer égales à 10-6 mol.L-1).
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Diagramme E- pH du zinc ; Ctr = 10-6 mol.L-1
4) La tôle électrozinguée non rayée est plongée dans une solution aqueuse de pH = 6, non
désaérée.
a) Indiquer les demi-réactions électroniques qui pourraient se dérouler à la surface
de la tôle et la réaction chimique globale.
b) En déterminant par le calcul la valeur du potentiel de début de dégagement de
dioxygène, préciser s'il y a corrosion du zinc.
c) Dans le cas de la tôle rayée accidentellement, expliquer pourquoi un précipité de
Zn(OH)2 peut apparaître localement au voisinage de la rayure ; écrire les équations des
réactions correspondantes.
Exercice 4
Le document ci-après fournit les courbes I = f(V) pour une électrode d’argent au contact
de différentes solutions :
− courbe (a) : solution de nitrate d’argent AgNO3 à 2,5 mmol.L–1 et d’acide
perchlorique à 0,1 mol.L–1 ;
3
− courbe (b) : solution de bromure de potassium à 2,5 mmol.L–1 et d’acide
perchlorique à 0,1 mol.L–1.
Une agitation assure l’uniformité de la composition.
1. Préciser, dans chaque cas, la (ou les) réaction(s) électrochimique(s) mise(s) en jeu.
Justifier l’existence des paliers.
2. Vérifier par le calcul les coordonnées des points remarquables des deux courbes.
Données :
En solution aqueuse, les ions NO3- et ClO4- ne sont pas électroactifs pour la réduction.
Potentiels standard d’oxydoréduction :
E°(H3O+/H2) = 0,00 V ; E°(O2/H2O) = 1,23 V ;
E°(Ag+/Ag) = 0,80 V ; E°(Br2/Br–) = 1,07 V .
Potentiel de l’électrode au calomel saturé en KCl :
EECS = + 0,245 V.
α = RT/F. ln 10. = 0,06 V.
Produit de solubilité de AgBr : Ks = 5,0.10–13.
L’acide perchlorique est un acide fort.
Exercice 5:
4
1. Soit les couples rédox Ox1/Red1 et Ox2/Red2 (voir figure page suivante).
2. On considère un mélange des espèces Red1 et Ox2 contenu dans une cellule
d’électrolyse. Que se passe-t-il lorsqu’on applique entre les électrodes une
différence de potentiel e E1e – E2e ? Même question si e E1e – E2e.
3. Pour qu’il y ait réaction à l’électrode, il est nécessaire que les espèces
électroactives s’approchent des électrodes. Quels sont les trois phénomènes qui
assurent ce transport de matière ?
4. On observe souvent, lorsque e augmente, l’apparition d’un palier sur l’une ou les
deux branches du diagramme I(E). Quelle est l’origine de ce palier ? De quoi dépend
son ordonnée ? Pour quels types de réactions électrochimiques ce palier n’est-il pas
observé ?
5. On observe en général que la tension à appliquer, entre les deux électrodes pour
obtenir une intensité I, est supérieure à (E1(I) – E2(I)). Interpréter cette
observation.
A. Raffinage du cuivre
C’est un procédé classique à anode soluble. Il se produit dans une cuve à électrolyse
remplie d’une solution concentrée de sulfate de cuivre (II) en milieu sulfurique. L’anode
est en cuivre impur (contenant des traces de fer et d’argent) et la cathode est une feuille
de cuivre très pur sur laquelle le cuivre formé par électrolyse vient se déposer.
1). Sur le schéma ci-dessous indiquer les réactions qui ont lieu à l’anode et à la
cathode. Quelle est la tension minimale à appliquer aux bornes de la cellule pour que celle-
ci fonctionne ? Justifier le fait que cette tension doit rester faible aux bornes de la cuve
(< 0,3V).
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2). Expliquer pourquoi les traces d’argent contenues à l’anode ne sont pas oxydées
et pourquoi les traces de fer sont oxydées à l’anode mais ne sont pas réduites à la cathode.
Faire un schéma des courbes intensité-potentiel à l’anode et à la cathode.
Exercice 6
6
2. La courbe intensité-potentiel du couple H+(aq)/H2 dépend-elle du métal de
l’électrode utilisée ? Expliquer succinctement pourquoi.
3. On envisage l’oxydation du zinc par les ions H+ (aq). Écrire l’équation de la réaction.
Que peut-on dire de cette oxydation d’un point de vue thermodynamique ? Pour
des valeurs suffisamment importantes de la valeur absolue de la densité de courant
anodique |ja| (respectivement de la valeur absolue de la densité de courant
cathodique |jc|), on peut écrire : ja = Aa . exp(ba . E) et jc = – Ac . exp(–bc . E)
La constante ba (respectivement bc) est positive et caractéristique de l’oxydant
(respectivement du réducteur). Les constantes Aa et Ac sont positives et
dépendent en outre des activités de l’oxydant ou du réducteur.
4. On envisage un phénomène de corrosion uniforme, observé quand une lame de zinc
trempe dans une solution acide. On admet alors que les surfaces d’électrodes sont
égales pour l’oxydation et la réduction.
a) Quelle est la relation entre les intensités anodiques et cathodiques ? Que peut-
on en déduire pour les densités de courant anodiques et cathodiques ?
b) Une étude expérimentale a permis d’obtenir les lois suivantes, reliant la densité
de courant (en A . cm–2) et le potentiel d’électrode (en V) mesuré par rapport
à l’E.S.H. (log symbolise le logarithme à base 10) :
– oxydation du zinc : E = 0,0774 . log ja – 0,1956.
– réduction de H+ (aq) sur zinc : E = – 0,0780 . log |jc| – 0,778
Calculer la densité de courant de corrosion uniforme jcorr et le potentiel de
corrosion Ecorr.
c) La vitesse de corrosion vcorr est mesurée en μm par année. Exprimer
littéralement vcorr en fonction de jcorr, de la constante de Faraday F, de la masse
molaire atomique
M(Zn) du zinc et de sa masse volumique ρ (Zn).
d) Calculer numériquement vcorr.
Données :
• M(Zn) = 65,4 g.mol−1 , ρ (Zn) = 7 140 kg.m−3
• F = 96 490 C.mol−1, a(T) = 0,06 V.
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C. Corrosion du fer en contact électrique avec un autre métal
1. Représenter grossièrement les graphes E(log |j |) pour l’oxydation du zinc, la
réduction de H+ sur zinc, l’oxydation du fer, la réduction de H+ sur fer. On se
limitera aux valeurs de E comprises entre 0 et – 1 V et de log j comprises entre 0
et – 5.
2. Deux blocs, l’un de fer et l’autre de zinc, de même surface et reliés électriquement,
sont plongés dans la solution acide précédente. Décrire les phénomènes observés,
indiquer quel métal sera corrodé et calculer la densité de courant de corrosion.
Conclure.
3. Une canalisation en fer (même état de surface que précédemment) doit être
parcourue par une solution aqueuse acide. On doit préserver l’intégrité de cette
canalisation pendant une durée assez longue, ce qui nécessite que la corrosion soit
réduite au minimum. On choisit d’investir dans une canalisation revêtue d’une
couche d’un métal noble, non attaqué par la solution acide. Que se passera-t-il si
un millième de la surface de fer est non recouverte par le métal ? Calculer la
densité de courant de corrosion et conclure. On admettra que la relation E(|jc|)
pour la réduction de H+ (aq) sur le métal noble est la même que sur le fer et on
envisagera que la densité de courant anodique se limite à celle de l’oxydation du
fer.