Vous êtes sur la page 1sur 1

Bienvenue sur le site SVT de Lucie Ohayon, professeur au lycée Saint Sernin de Toulouse

Accueil Connexion
Contact

Seconde Première SVT EDS

Seconde SNT Terminale SVT EDS

Aides capacités Terminale ESC

Th1-Chap 1 atmosphère terrestre et la vie

THEME I - SCIENCES, CLIMAT


ET SOCIETE.
Chapitre 1 : L’atmosphère terrestre et
la vie
Introduction : Depuis l’époque de sa formation il y a
environ 5 Ga, quasi-concomitante avec celle du Soleil
(leur étoile) et des autres planètes du système solaire,
la Terre a connu une évolution spécifique de surface et
de la composition de son atmosphère. Sa température
de surface permet l’existence d’eau liquide, une partie
de l’hydrosphère. L’apparition des êtres vivants, grâce à
cette eau liquide, a contribué à ces évolutions. Un
fragile équilibre est atteint qui permet la vie et son
maintien.

Problématique globale : Comment expliquer


l’évolution de l’atmosphère depuis la formation de
la Terre jusqu’à nos jours ?

I. Evolution de l’atmosphère et de
l’hydrosphère sur la Terre
Problèmatique : Quels sont les phénomènes qui
ont permis l’évolution de l’atmosphère et de
l’hydrosphère ?

Savoir-faire attendus : - Analyser des données, en


lien avec l’évolution de la composition de l’atmosphère
au cours des temps géologiques.
- Déterminer l’état physique de l’eau pour une
température et une pression donnée à partir de son
diagramme d’état.

Activité 1 :

Il y a environ 4,6 Giga-années (milliards d’années),


l’atmosphère primitive avait une composition très
différente de l’actuelle. Elle possédait en abondance du
N2 (diazote) du CO2 (dioxyde de carbone) et du
H2O (eau). Sa composition actuelle, bien
différente,78% de N2, 21% d’O2 et des traces
d’autres gaz (H20, CO2, CH4, N2O, O3) témoigne
d’une évolution avec apparition d’O2 et réduction
importante de CO2 et d’H2O.
Ces connaissances sur la composition de l’atmosphère
primitive reposent sur des études menées liées à la
découverte de différents indices :

Des météorites, les chondrites en particulier ont la


même composition que la Terre a son origine. Ces
roches révèlent une abondance de gaz dont CO2,
H20 et N2 et reflètent l’état de la Terre au début
de sa formation.
Des analyses de composition de bulles d’air
emprisonnées dans certaines roches ensevelies
depuis plus de 3 Ga.
Des connaissances sur les lois physico-chimiques
qui régissent les états de l’eau : la température et
la pression.
La production de forte énergie thermique suite à
l’accrétion (collision et adhésition) des particules
pour former la Terre.

Grâce à ces indices, l’histoire de l’atmosphère et de


l’hydrosphère peut être reconstituée :
Au départ, la Terre était très chaude, résultat de sa
formation par accrétion de particules. Puis avec son
refroidissement progressif, les gaz qu’elle renfermait se
sont échappés vers la surface et y ont été retenus par
la gravité pour former l’atmosphère. L’atmosphère
primitive s’est ainsi crée. Puis des bombardements
météoritiques enrichissent l’atmosphère en eau. La
Terre se refroidissant de plus en plus, les conditions
pression /température sont réunies pour liquéfier la
vapeur d’eau et la transformer en eau liquide. Celle-ci
quitte l’atmosphère par précipitations et forme
l’hydrosphère (océans, mers, rivières…). La vie pourra
alors se développer.

II. L’apparition du dioxygène grâce au


métabolisme des êtres vivants
Problématique : Comment est apparue l’oxygène
dans l’eau puis dans l’air ?

Savoir-faire attendus : - Mettre en relation la


production de O2 dans l’atmosphère avec des indices
géologiques (oxydes de fer rubanés, stromatolithes ...).
- Ajuster les équations des réactions chimiques
d’oxydation du fer par le dioxygène.

Activité 2 :

Les êtres vivants ont un métabolisme (production


d’énergie) basé sur la respiration donc sur l’usage de
l’oxygène. Mais l’atmosphère primitive en était
dépourvue. Se posent alors plusieurs problèmes :

D’où viennent les premiers êtres vivants ?


Comment ont-ils pu vivre sans oxygène ?
Comment le dioxygène est apparu ?

Les premières traces de vie sont datées d’il y a au


moins 3,5 Ga. Ces premiers êtres vivants se sont
développés grâce à la photosynthèse dans un milieu
dépourvu d’oxygène. Ils devaient alors fermenter pour
produire l’énergie nécessaire à leur métabolisme. Par
cette photosynthèse, ils ont alors prélevé le CO2 de
l’eau et ont rejeté du dioxygène, en présence de
lumière. Peu à peu, ils ont enrichi l’océan en O2 et
parallèlement appauvri en CO2 l’eau et
l’atmosphère. Cet O2 a progressivement oxydé des
éléments chimiques présents dans les roches : le fer
contenu dans des minéraux sous forme réduite (verte)
a été alors oxydé pour prendre une couleur rouge.
Cette oxydation des roches sous l’eau et dans l’air
a pris beaucoup de temps, si bien que l’oxygène n’est
présent et s’accumule dans l’atmosphère qu’à partir de
2,4 Ga. Sa concentration atmosphérique actuelle a été
atteinte il y a 500 millions d’années environ.

Arguments / preuves :
- Présence de roches nommées les fers rubanés où
des éléments fer sont oxydés. Les fers rubanés sont
datés de -4 Ga à – 2.2 Ga. La présence de fer oxydé
témoigne de la présence d’oxygène dans
l’environnement, or cette roche se forme en milieu
marin, donc apparition de l’O2 en milieu marin.
- Des fossiles de stromatolithes, roches contenant des
cyanobactéries, bactéries capables de réaliser la
photosynthèse, ont été retrouvés datées de -3,5 Ga.

III. L’ozone et la protection de la planète


Problématique : En quoi l’ozone a contribué au
développement de la vie sur Terre ?

Savoir-faire attendus : Interpréter des spectres


d’absorption de l’ozone et de l’ADN dans le domaine
utlraviolet.

L’oxygène est présent dans différentes enveloppes


aujourd’hui. On appelle puits de dioxygène, tout
réservoir (ou enveloppe) naturel qui absorbe du
dioxygène et fait donc baisser le dioxygène dans
l’atmosphère. En revanche, tout réservoir qui
augmente sa quantité dans l’atmosphère est appelé
source de dioxygène. Actuellement, les sources et
puits de dioxygène sont essentiellement liés aux êtres
vivants. Ces derniers absorbent de l’O2 lors de la
respiration et en rejettent lorsqu’ils réalisent la
photosynthèse. La combustion de matières
organiques nécessite du dioxygène.
Sous l’effet du rayonnement ultra-violet solaire, le
dioxygène présent dans la stratosphère (une couche
haute de l’atmopshère) peut se dissocier, initiant une
transformation chimique qui aboutit à la formation
d’ozone. Celui-ci constitue une couche permanente
de concentration maximale située à une altitude
d’environ 30 km. Cette couche d’ozone absorbe une
partie du rayonnement ultra-violet solaire, rayons
très mutagènes pour les cellules vivantes. Cette couche
protège donc les êtres vivants des effets dangereux des
UV en absorbant la grande majorité des UV, les
empêchant ainsi d’atteindre la surface de la Terre.

IV. Cycle du carbone et CO2


atmosphérique et combustibles fossiles.
Comment expliquer la dynamique du carbone et
son évolution encore aujourd’hui dans notre
atmosphère ?

Savoir-faire attendus : - Analyser un schéma


représentant le cycle biogéochimique du carbone pour
comparer les stocks des différents réservoirs et
identifier les flux principaux de carbone d’origine
anthropique ou non.

Ressources Genial.ly (Auteur S. Lamantia) : Activité


3

Le carbone actuel est stocké dans plusieurs réservoirs


superficiels : l’atmopshère, les sols, les océans, la
biosphère et les roches. Le carbone est échangé entre
ces réservoirs lors de réactions. Ces échanges sont
appelés des flux de carbone quantifiés en
tonne/an. L’ensemble de ces échanges entre
réservoirs constituent le cycle du carbone sur
Terre. Lorsque les flux sont équilibrés (autant de
carbone qui rentre que de carbone qui sort de
l’atmosphère) les quantités de carbone dans chaque
réservoir sont constantes et le cycle du carbone est
en équilibre.

Les combustibles fossiles se sont formés à partir


du carbone des êtres vivants, lorsque ces derniers
ont été enfouis dans le sol. Ce processus très long de
plusieurs dizaines de milliers d’années à centaines de
millions d’années a permis le stockage d’une grande
quantité de roches carbonées. Néanmoins, leur vitesse
d’utilisation par combustion est beaucoup plus rapide
que leur vitesse de formation. Ces combustibles ne se
renouvellent donc pas suffisamment vite pour que les
stocks se reconstituent : ces ressources en énergie
sont dites non renouvelables.

Catégorie : -
Page lue 18309 fois
Prévisualiser...
Imprimer...

Webmaster - Infos Preferences Rechercher

Nous contacter Recherche avancée


Devenir
Version texte membre

Se reconnecter :
Votre nom (ou
pseudo) :

Votre mot de passe

ytEWn
Recopier le code :

Envoyer
[ Mot de passe perdu
? ]

26 membres
Connectés :
( personne )

Haut
© 2004-2015

Vous aimerez peut-être aussi