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Contrôle chapitre 1 Enseignement scientifique 1 h.


Exercice 1 (6 points) « Les galets de pyrite du Witwatersrand, Afrique du Sud ».
En Afrique du Sud, dans la région du Witwatersrand, on trouve des roches datant de 2,9 milliards
d’années contenant des morceaux de pyrite (Fe2S, avec le fer sous forme Fe2+) non altérés (document 1).
Ces échantillons doivent être récoltés en profondeur car la pyrite s’oxyde et se désagrège en poussière
très rapidement au contact du dioxygène atmosphérique.
Au moment de sa formation, la pyrite est un minéral dont l’aspect est présenté sur le document 2. La forme
en galets des morceaux échantillonnés au Witwatersrand suggère qu’ils ont été transportés et roulés dans
un flux d’eau type ‘torrent montagnard’ largement au contact des gaz atmosphériques.

Cristaux de pyrite non altérés.


C’est la forme ‘native’ de la pyrite, c’est-à-dire que
quand elle se forme, la pyrite a cet aspect cubique

La pyrite parait moins brillante car elle n’a pas de facettes (pas cubique)

Montrez que les galets que l’on récolte au Witwatersrand n’ont pas pu se former sur une planète
Terre présentant les caractéristiques actuelles, puis proposez une/des hypothèse/s relative leur
formation il y a 2,9 milliards d’années, de telle sorte que l’on puisse les retrouver encore
aujourd’hui.

On attendait les idées suivantes :

-L’atmosphère actuelle contient à peu près 79% de N2 et 21% d’O2 (plus des traces d’autres gaz).
Elle est donc oxydante.
-or la formation des galets de pyrite se fait dans l’eau, largement au contact de l’atmosphère.
-mais la pyrite doit se former dans un milieu non oxydant, sans quoi elle se désagrège en
poussière ; par ailleurs, la pyrite pour se former doit disposer de Fe2+ dont on sait qu’il s’oxyde en
Fe3+ en présence de O2.

Donc impossibilité que la pyrite se forme au contact de l’atmosphère oxydante actuelle

On peut donc envisager l’hypothèse suivante quant à la chronologie de formation des galets de
pyrite du Witwatersrand :
-formation de cristaux cubiques de pyrite : combinaison de Fe2+ (issu du volcanisme) avec
l’élément S (soufre), pas au voisinage des oasis océaniques producteurs d’O2 :milieu continental ?
-prise en charge et transport par torrent=acquisition de la forme en galets
-dépôts des galets + enfouissement : soustraction au dioxygène de l’atmosphère actuelle.

NB : on pouvait avoir 6/6 si l’essentiel des explications étaient formulé, même s’il manquait des
aspects secondaires.
Exercice 3 (8 points) : Le stockage du carbone dans les océans.
L’océan est un puits naturel de carbone :il stocke le carbone de l’atmosphère (CO 2) grâce à des
mécanismes physiques et biologiques qui permettent actuellement d’absorber 22% du CO2 émis
annuellement par les activités humaines.
A partir de l’étude des documents, montrez que les régions polaires participent au stockage du CO 2
dans les océans mais que ce stockage n’est que temporaire à cause d’action de l’Homme.
Rappel : graphique utilisé = argumentation avec des relevés de valeurs d’intérêt.

Document 1 : solubilité du CO2 dans l’eau.

Document 2 : l’océan, pompe physique du carbone

Document 3 : La circulation thermohaline


L’ensemble des océans de la planète est parcouru par une grande circulation générale appelée ‘circulation
thermohyaline’. Elle correspond à l’existence de deux courants différents :les eaux froides et salées
plongent en profondeur alors que les eaux plus chaudes remontent et circulent en surface formant un cycle
dont la durée est estimée à 1000 ans.
-On cherche à montrer l’importance des eaux polaires dans le cycle du CO2.
les eaux polaires sont des eaux froides, dont la T avoisine 0°C : dans ces conditions, la solubilité
du CO2 est maximale, vers 3-3,5 g/L (alors qu’elle est par exemple de 1 g/L à 40°C)
-or les eaux polaires sont animées de mouvements verticaux : en effet, aux pôles, l’eau se
densifie à cause de sa température + du fait que les glaciers, en soustrayant l’eau douce pour leur
formation (idée non exigée), concentrent le sel dans les océans. Donc les eaux froides gagnent
les fonds océaniques, avec le CO2 qu’elles contiennent qui est donc stocké en profondeur. Il est
donc éloigné de l’atmosphère
-mais les eaux océaniques sont aussi animées de mouvements horizontaux car au cours d’un
cycle dit thermohalin, les eaux profondes froides migrent vers les zones tropicales au niveau
desquelles elles remontent, avec le CO2 qu’elles contiennent, en à peu près 1000 ans.
Le problème est qu’avec le réchauffement climatique :
-le CO2 perd de sa solubilité : de ce fait, il reste dans l’atmosphère où il exerce l’effet de serre.
-les eaux polaires vont être moins froides, et donc le stockage du CO2 dissous vers la profondeur
se fera moins bien : le CO2 restera alors plus en surface, où sa diminution de solubilité risquera
de le faire repasser dans l’atmosphère, ce qui augmentera l’effet de serre et donc la température
et donc tout le processus précédemment décrit.

Exercice 2 (6 points) « Questions flash », réponses « flash ».

Attention à la précision !
Vous devez conserver sur votre graphique les ‘traces’ de sa lecture (relevés de points)
Travail à la règle très conseillé
A l’aide du schéma (voir feuille annexe), répondre aux questions suivantes :
1-A une température de -10°C, dans quel intervalle de pression l’eau est-elle gazeuse ?
A -10°C, l’eau est gazeuse dans le compartiment à gauche de la courbe, soit pour un intervalle de
pressions (coordonnées verticales) de 0,0001 à 0,004 bar.
2-Quel est l’état de l’eau sous une pression de 40 bar, et à une température de 200°C ?
A cette pression et à cette température, le point se situe dans le compartiment ‘eau liquide’.
3-A une pression de 15 bar, quelle est la température de fusion de l’eau ? (justifier avec la
définition de ‘fusion’)
A une pression de 15 bar, la température de fusion (solide  liquide) est de -9°C.
Quelle est la température de vaporisation ? (justifiez avec la définition de ‘vaporisation ‘)
A une pression de 15 bar, la température de vaporisation (liquide  gazeux) est de 190°C
4-Sachant que la pression atmosphérique de l’atmosphère initiale (CO 2, H2Ovap, N2) était voisine
de 220 bar, quel a dû être l’intervalle de température auquel elle a dû parvenir pour que les
océans puissent se former ? Justifiez.
Initialement, l’eau de la planète était sous forme de vapeur. Il a donc fallu qu’elle devienne liquide
pour que les océans se forment (= liquéfaction).
Pour une pression de 220 bar, cela se produit pour des températures inférieures à 360°C (et
supérieures à -9°C.

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