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Vers les années 1936, il a été remarqué la présence du gaz dissout dans les
profondeurs du lac Kivu par le professeur H. DAMAS (biologiste) chargé à cette
époque de la recherche hydro biologique du lac Kivu. Le professeur H. DAMAS
avait constaté que les eaux profondes du lac sont non seulement putrides mais aussi
gazeuses.
Ces eaux une fois qu’elles étaient ramenées à la surface, elles pétillaient comme du
soda en libérant à la pression atmosphérique, des quantités assez importantes d’un
gaz nauséabond qui, jadis, était indéterminé comme il ne possédait pas un
appareillage nécessaire pour l’analyse de ce gaz. Ce dernier était déduit à des
hypothèses pour en déterminer la nature. Il affirmait que le dégagement gazeux de
l’hydrogène sulfure (H2S) et d’anhydre carbonique (CO2) en 1947, A. CAPART
(Zoologiste et spécialiste en océanographie) et J KUFFEKATH (chimiste)
conclurent après une mission hydro biologique au lac Kivu suite à un essai de
combustible fait sommairement sur place certifia la présence du méthane. En 1953,
toujours pendant leur mission, EDURD et ALBERT vérifiaient leur hypothèse et
effectuaient des analyses de ce gaz.
Vers 1953, deux scientifiques belges, Sean KUFFERATH et Ivan ELEKERS ont
mesuré les concentrations de méthane à diverse profondeurs et ont estimé la valeur
de ce gisement. La provenance de l’exploitation du gisement du lac Kivu est
souvent évoquée dans le forum du développement des provinces du sud et du nord
Kivu.
Localisation
Le lac Kivu se situe en Afrique central, entre les parallèles 1° 84’ 30° et 2°30’ de
latitude sud les méridiens 28° 50’ et 29° 50’ et 29° 23’ de longitude Est du lac
Edouard (lac Ide Amène) au nord, et le Tanganyika au sud. Il se retrouve à 1463 m
à l’Ouest et la dorsale Rwandaise à l’Est, il est entre deux pays : le Rwanda et la
République Démocratie du Congo.
Dimension
Comme les eaux de tous les lacs, celles du lac Kivu se présentent comme un
emplument des couches horizontales présentant à un même niveau, les
caractéristiques chimiques et physiques semblables. En se basant sur les différentes
analyses effectuées suivant les différentes profondeurs du lac il en ressort que :
STRUCTURE MOLECULAIRE
Structure Géométrie de la
Représentation spatiale
moléculaire molécule
Le dioxyde de carbone est utilisé par l'anabolisme des végétaux pour produire de la
biomasse à travers la photosynthèse, processus qui consiste à le réduire par l'eau,
grâce à l'énergie lumineuse reçue du soleil et captée par la chlorophylle, en libérant
de l'oxygène pour produire des oses, et en premier lieu du glucose par le cycle de
Calvin. Le dioxyde de carbone est libéré, à travers le cycle de Krebs, par le
catabolisme des plantes, des animaux, des fungi (mycètes ou champignons) et des
micro-organismes. Ce catabolisme consiste notamment à oxyder les lipides et les
glucides en eau et en dioxyde de carbone grâce à l'oxygène de l'air pour produire de
l'énergie et du pouvoir réducteur, sous forme respectivement d'ATP et de NADH +
H+. Le dioxyde de carbone est, par conséquent, un élément fondamental du cycle du
carbone sur notre planète. Il est également produit par la combustion des énergies
fossiles telles que le charbon, le gaz naturel et le pétrole, ainsi que par celle de
toutes les matières organiques.2
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http://wikipedia.com
2
www.eiga.eu-European Industrial Gases Association
Figure : Proportions des gaz associés au CO2 dans l’air
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
Propriété physique3
Le CO2 existe sous forme liquide au-dessus du point triple (5,18 bars ; -56,6°C) et
en dessous de la température critique de 31°C.
Le CO2 liquide, en se dépressurisant en dessous du point triple (5,2 bar = 4,18 bar)
à la pression atmosphérique se transforme en glace sèche et en gaz. L’expansion du
CO2 liquide est utilisée pour produire de la neige carbonique à la température de -
78,5 °C. La neige est pressée pour former des blocs de glace sèche ou des pellets4.
Propriétés chimiques5
Le CO2 réagit peu avec d’autres substances, mais réagit quand même à haute
pression ou à haute température, avec des corps ayant un important pouvoir
réducteur comme le sodium ou le magnésium. En outre, il se dissout dans l’eau
pour former l’acide carbonique.
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Figure : Solubilité du CO2 dans l’eau en fonction de la température
STOCKAGE DU CO2
PROCEDE D’OBTENTION6
Pour des besoins énergétiques, divers procédés sont développés. Ainsi a-t-on des
sources d’énergie fossiles et des sources d’énergie renouvelables. À une période de
l’évolution humaine, c’étaient les combustibles ligneux qui étaient plus utilisés pour
produire de l’énergie. Aujourd’hui, on emploie plus les combustibles fossiles.
Parmi les types d’énergie que l’on connaît, il y a le gaz naturel.
Le CO2 issu de grandes unités industrielles peut être utilisé dans divers processus
physiques et chimiques. Plusieurs méthodes de valorisation (récupération assistée
des hydrocarbures, synthèse de produits chimiques, culture de microalgues, etc.)
ont déjà atteint un niveau industriel. Mais la quantité de CO 2 utilisée est encore très
faible : environ 0,5 % des émissions mondiales, soit moins de 200 mégatonnes par
an (Mt/an) sur un total des émissions mondiales de plus de 36 000 Mt CO 2 par an
en 2015.
Les unités industrielles qui utilisent le CO 2 doivent être proches des sources qui
l’émettent, sinon les coûts du transport deviendraient insupportables. La
valorisation du CO2 entre donc dans une logique d’économie circulaire et de
parcs éco-industries où les émissions de CO 2 d’une usine deviennent la matière
première d’une autre.
Environ 50 mégatonnes de CO2 par an sont réinjectées dans les puits de pétrole
pour mieux récupérer celui-ci.
Le CO2 est connu comme l’un des principaux gaz à effet de serre d’origine
anthropique, responsable du changement climatique. Aujourd’hui, beaucoup
d’acteurs réfléchissent aux solutions permettant de diminuer l’impact de ce
gaz sur le climat; l’une d’elles est de le valoriser en le transformant
chimiquement. À l’échelle mondiale, les volumes pratiquement utilisables
pour être valorisés chimiquement sont toutefois limités à 12% du total émis.
La valorisation du CO2 peut donc contribuer à la baisse des émissions, mais
n’apparaît pas comme la solution universelle à la lutte contre l’effet de serre.
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https://www.energie-environnement.ch/maison/transports-et-mobilite/rechauffement...
Figure : Schéma de la photosynthèse