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CHAPITRE 1 : APERCU SUR LA BIOMASSE

I.1. Définition
1.1.1. Biomasse
La biomasse se définit comme étant « la fraction biodégradable » des produits, déchets et
résidus provenant de l’agriculture, y compris les substances végétales et animales issues de la
terre et de la mer, de la sylviculture, des industries connexes et ménagers (Jarry et Thomas
2013)

Toutes ces matières organiques peuvent devenir des sources d’énergie par combustion (ex :
bois énergie), par méthanisation (biogaz) ou encore par des nouvelles transformations
chimiques (biocarburants). L’exploitation durable des biomasses contribuerait
considérablement à la réduction des émissions des gaz à effet de serre (Jarry et Thomas 2013 ;
Erraouf et al,. 2020)

La biomasse constitue la première source d’énergies renouvelables produites dans le monde.


Selon l’Agence Internationale de l’Energie, 10 % de la quantité d’énergie primaire issue de la
biomasse serait produite durant l’année 2009 au niveau mondial ; pour atteindre la réduction
des gaz à effet de serre souhaitable d’ici à 2050, l’agence prévoit que la production d’énergie
issue de la biomasse devrait tripler. (Jarry et Thomas 2013).

La biomasse est la masse de son tissu vivant de la plante et elle est généralement exprimée en
unité de tonnes métriques.

1.2. Historique de la biomasse


La biomasse peut se vanter d’être l’une des premières formes d’énergie utilisées par
l’Homme. D’après Juvenon (2019), faudrait remonter aux débuts de nos origines pour
découvrir ses premières utilisations :

 A la Préhistoire : nos ancêtres utilisaient déjà la biomasse par le feu pour se chauffer,
s’éclairer ou pour cuire leurs aliments ;
 Au 18 siècle : le bois est le principal combustible utilisé dans les maisons et les
entreprises pour le chauffage et la cuisson ;
 La première révolution industrielle : utilisé de manière intensive, notamment dans
l’alimentation des machines à vapeur et des aérostats.
 En 1876 : où Nicolaus August Otto fut le premier à imaginer un moteur à combustion
utilisant de l’éthanol. Il sera suivi de près en 1900, lorsque Rudolf Diesel conçoit le
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premier moteur à l’huile végétale avec de l’huile d’arachide. Ainsi sont nés les
premiers biocarburants ;
 Dès 1890 : le charbon commence à remplacer le bois pour la production de vapeur,
jusqu’à se faire une place dans les habitations. Toutefois, c’est réellement après 1945,
lorsque le prix du pétrole est au plus bas, que la biomasse sera vraiment délaissée au
dépend d’énergies moins coûteuses telles que le pétrole et le charbon ;
 En 1970 la tendance s’inverse, avec une prise de conscience quant à la pollution des
énergies fossiles où la biomasse fera son grand retour.
1.3. Composition de la biomasse
Selon Girard et Fallot (2004) la biomasse est composée de :
 Carbone (C),
 Oxygène (O),
 Hydrogène (H) et
 Azote (N)
1.4. Source de la biomasse
La majorité de la biomasse utilisée pour la production d'énergie vient de forêts, de
l'agriculture ou de déchets. L'agroforesterie et l'utilisation d'algues sont deux sources
émergentes de la biomasse (Williams et al., 2020a).

a. Forêts
Les forêts ont été les premières sources de biomasse et représentent la source la plus
importante de bioénergie pour la cuisson et le chauffage domestique, notamment dans les
pays en développement. Il existe cependant peu de forêts destinées à la production de
bioénergie ; le bois énergie est dans la plupart des cas un sous-produit du bois de construction
(Williams et al., 2020b).

b. Agriculture
La biomasse issue de l'agriculture utilisée à des fins énergétiques sont généralement des
résidus non-comestibles, mais elle peut également être cultivée spécialement afin d'en faire de
la bioénergie. Les cultures concernées sont celles de la canne à sucre, du maïs, des céréales,
de la betterave sucrière, des pommes de terre, du sorghum et du manioc Le biodiesel est quant
à lui produit à partir de soja, palmiers à huile et Brassica napus (Williams et al., 2020c).

c. Déchets
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Les déchets utilisés dans la biomasse sont principalement les résidus de procédés industriels,
les déchets solides et liquides issues de l'agriculture, comme le fumier, des déchets
municipaux biodégradables tels que le composte et le papier et des déchets issus de la
construction tels que du bois (Williams et al., 2020d).

1.5. Génération des biomasses


1.5.1. Première génération
D’après Mlouki (2022), le biocarburant de la première génération (ou agrocarburant repose
sur l’utilisation des organes de réserve des cultures : des graines de céréale ou des oléagineux
(colza, tournesol, jatropha), les racines de la betterave, les fruits du palmier à huile. Ces
organes de réserve stockent le sucre (betterave et canne), l’amidon (blé, maïs), ou l’huile
(colza, tournesol, palme, jatropha)

1.5.2. Deuxième génération


La production de la seconde génération du biocarburant est issue de la source
lignocellulosique, ils peuvent être réalisé à partir d’une variété importante de culture non-
alimentaire, il s’agit notamment de la biomasse (Mlouki, 2022).

1.5.2.1. Voie d’obtention de la biomasse lignocellulosique


Les voies d’obtention de la biomasse lignocellulosique peuvent être énumérées comme
suite (Passicousset, 2019) :
 Voie thermochimique indirecte
 Voie thermochimique directe
 Voie hydrothermale
 Voie biochimique
A. Voie thermochimique indirecte
La voie thermochimique permet de produire du biodiesel et du biokérosène, alternative au jet
fuel pour le secteur de l'aviation (Poncelet, 2022).

Selon Poncelet (2022) et Passicousset (2019), cette technologie de production de biodiesel de


deuxième génération est beaucoup plus complexe que les technologies de la 1ère génération.
Il faut en effet passer par 4 étapes, à savoir :

i. Préparation de la biomasse : la biomasse est d'abord préparée, pour devenir une


matière homogène grâce à des techniques de pyrolyse ou de torréfaction. Cette étape a
lieu entre 200 °C et 300 °C en milieu anaérobie ; elle a pour objectif de densifier le
contenu énergétique de la biomasse en vue de sa conversion. La matière est
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partiellement désoxygénée et devient plus friable et demande moins d’énergie pour


être broyée sous forme de poudre, facilitant ainsi l’étape suivante.
ii. La gazéification : une gazéification est ensuite menée à plus de 1 000 °C, à haute
pression, en présence de vapeur d'eau ou d'oxygène. On obtient alors un gaz de
synthèse constitué de monoxyde de carbone (CO), d'hydrogène (H 2) et des impuretés
telles que CO2, H2S, COS, HCN, etc…
iii. Purification de gaz de synthèse : cette étape consiste à l’élimination des impureté
obtenues lors de l’étape précédente ;
iv. Synthèse Fischer-Tropsch : cette étape permet, une fois les gaz nettoyés et rectifiés,
de recombiner le mélange CO + H 2 sous la forme de paraffines linéaires tel que le
gazole et kérosène de synthèse en faisant intervenir des catalyseurs.

B. Voie thermochimique directe


Cette voie consiste à liquéfier la biomasse lignocellulosique solide pour la rendre plus
exploitable (facilité de transport et de stockage, densification énergétique, etc…) en la
chauffant à des températures allant de 400 à 600 °C et sous une forte pression, dans le but
d’obtenir une fraction gazeuse (composée principalement de CO 2, CH4, CO, H2, C2H4, C2H6,
C3H6 et C3H8), mais aussi une bio-huile de pyrolyse rapide et un solide semblable à un
charbon. La bio-huile obtenue est fortement oxygénée et n’a pas les qualités requises pour être
utilisée directement comme carburant ; elle nécessite donc une mise à niveau catalytique
(upgrading) pour la rendre utilisable dans le domaine des transports comme l’essence, du
kérosène et le gazole (Rosendah, 2018 et Passicousset, 2019).

C. Voie hydrothermale
D’après Passicousset (2019), une des voies de conversion catalytique de la biomasse
lignocellulosique propose de se placer en milieu aqueux, dans un domaine envoisinant le
point critique de l’eau (374,1 °C à 22,1 MPa), qui présente un comportement particulier, on
parle alors du milieu hydrothermal qui peut être exploité pour changer la structure et la
composition chimique de la biomasse. Plus précisément, ce milieu peut être considéré comme
un milieu catalytique acide et basique par la très forte autoprotolyse de l’eau et est propice à la
solubilisation des composés organiques. Suivant les modes opératoires, la biomasse étant
traitée et partiellement solubilisée pourra être hydrolysée par voie enzymatique, hydro-
liquéfiée, ou encore gazéifiée.

D. Voie biochimique
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Ce procédé permet de produire de l’'éthanol destiné aux moteurs à essence. La deuxième


génération utilise en effet une ressource dite « lignocellulosique », tirée de certains végétaux,
du bois et de la paille, qui impose des étapes de transformation supplémentaires.

La figure ci-dessous illustre la production de l’éthanol par voie biochimique :

Figure 1: Production de l’éthanol (Source : Poncelet, 2022)

1.5.3. Troisième génération


La troisième génération de biocarburant est produite a partir des microalgues. En effet,
certaines espèces d’algues sont riches naturellement en huile, l’idée est donc de les cultiver
des quantités massives d’algues pour produire le carburant. Pour y parvenir il faut juste de
l’énergie solaire, de l’eau et du CO 2. En couplant un centre de production d’algue avec une
usine émettant du CO2, il serait possible de trouver une utilité à ces gaz plutôt que de le
rejeter dans l’atmosphère (Mlouki, 2022).

A ces quatre éléments s’ajoute la matière minérale (MM), dont le pourcentage et la nature des
varient parfois dans de grandes proportions.

1.6. Composition de la biomasse lignocellulosique


La lignocellulose est constituée de trois polymères : la cellulose, l’hémicellulose et la lignine.
Ces trois composantes s’entremêlent et forment une structure tridimensionnelle rigide,
complexe et très résistante (Sagnes et Chabrelie, 2015)

La composition de la biomasse lignocellulosique pouvant être utilisée dans la production de


biocarburants 2G est présentée dans le tableau ci-après :
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Tableau 1: composition de la biomasse lignocellulosique


Biomasse Cellulose Hémicellulose Lignine
lignocellulosique (%) (%) (%)
Paille de blé 33 23 17
Rafles de maïs 45 35 15
Journaux 40-55 25-40 18-30
Bois dur 40-55 24-40 18-25
Bois tendre 45-50 25-35 25-35
Miscanthus 45 30 21
Bagasse de canne à
42 25 20
sucre
(Source : Sagnes et Chabrelie, 2015)

1.7. Structure de la biomasse lignocellulosique


La cellulose s’organise sous forme de microfibrilles constituées de plusieurs dizaines de
chaines linéaires. Les microfibrilles sont composées principalement de cellulose cristalline
(2/3) et se structurent sous la forme de macrofibrilles (Liu, 2015).

Figure 2: Structure de la biomasse lignocellulosique (Source : Liu, 2015)

Dans le complexe lignocellulosique, la cellulose constitue le squelette rigide de la structure.


Les polymères d’hémicelluloses sont positionnés entre les microfibrilles et les macrofibrilles
de cellulose. La lignine y joue un rôle structural sous la forme d’un exosquelette qui organise
les faisceaux de macrofibrilles de la cellulose et où les polymères d’hémicelluloses joueraient
le rôle de liaison entre les fibres et la lignine (Harmsen et al., 2010).
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Figure 3: Structure lignocellulosique (Source : Maarouf, 2020)

1.7.1. Cellulose
La cellulose est une structure polymérique linéaire formée par des chaînes d’unités β-D-
glucopyranos, liées entre elles par des liaisons glycosidiques du type β (1-->4) (Barnoud,
1980).
Dans le bois, la cellulose est l’élément constitutif majeur ; elle possède un degré de
polymérisation moyen DP d’environ 10 000 unités (Hill C, 2006). L’activité
photosynthétique des végétaux produit annuellement 50 milliards de tonnes de glucosane ; ce
qui fait d’elle la molécule organique la plus synthétisée et une ressource inépuisable
(Bettayeb, 2010)

Figure 4: Cellulose (Source : Maarouf, 2020)

Au niveau chimique, la cellulose est constituée de portions cristallines et de portions


amorphes. La portion cristalline provient de l’arrangement organisé des chaînes de polymères
liées par des liaisons hydrogènes intra et intermoléculaires entre les groupements hydroxyles
de ces chaînes (Nzihou, 2020), comme illustré dans la figure ci-dessus
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Quatre principales formes allomorphes ont été identifiées pour les celluloses : les celluloses I,
II, III et IV. Chacune de ces formes est identifiable par un diagramme de diffraction de fibre
particulier. La cellulose I pourrait possiblement être identique à la cellulose native retrouvée
dans la biomasse lignocellulosique, il n’y a cependant pas de preuves scientifiques permettant
de le prouver jusqu’à ce jour. Les celluloses II, III et IV sont des types de celluloses modifiées
chimiquement qui diffèrent selon la méthode d’extraction utilisée (Howsmon et Sisson, 1963 ;
Nzihou, 2020).

1.7.2. Hémicellulose
Les hémicelluloses constituent la seconde source la plus abondante de polysaccharides sur
terre. Par rapport à la cellulose, ce sont des hétéropolysaccharides de faible masse molaire
(Bopenga, 2020).
Les hémicelluloses sont constituées de pentoses (β-D-xylose, α-L-arabinose), d’hexoses (β-D-
mannose, β-D-glucose, α-D-galactose), et d’acides uroniques (acide β-D-glucoronique, acide
α-D-4-O-méthylglucuronique et acide α-D-galacturonique). Les sucres tels que l’α-L-
rhamnose et l’α-L-fucose peuvent également être présents dans les hémicelluloses (Pereira,
2007). Le degré de polymérisation moyen des hémicelluloses est compris entre 100 et 200
unités (Hill C, 2006).
Le poids moléculaire faible de ces polymères leur confère une grande solubilité. C’est pour
cette raison que les hémicelluloses représentent la fraction soluble de l’holocellulose (α-
cellulose et hémicelluloses) lorsqu’elles sont placées dans une solution alcaline. Enfin, le
faible poids moléculaire et la structure amorphe et ramifiée des hémicelluloses sont
responsables de leur hydrolyse facile dans l’acide comparativement à la cellulose (Rowell,
2013).

Figure 5: Hémicellulose (Source : Maarouf, 2020)


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1.7.3. Lignine
La lignine est un polymère amorphe, très complexe et composée de noyaux aromatiques.
Cette propriété implique la répétition de monomères phénylpropanes et confère la rigidité à la
biomasse lignocellulosique. La nature de la lignine dépend notamment du type d’arbre, mais
aussi de l’âge de l’arbre. Elle procure une rigidité supérieure à la paroi structurale, une
imperméabilité à l’eau et une résistance à la décomposition (Rowell, 2013 ; Passicousset,
2019).

Les monomères de la lignine sont les alcools : ρ-coumaryle, ρ-coniféryle et ρ-sinapyle. Les
liaisons qu’on retrouve entre ces monomères sont des liaisons C-C ou C-O-C. L’alcool ρ-
coumarylique est un monomère mineur autant chez les conifères que les feuillus alors que
l’alcool ρ-coniférylique est un monomère majeur chez ces mêmes végétaux. L’alcool ρ-
sinapylique est plutôt un monomère majeur chez les feuillus (Rowell, 2013).

La lignine est le deuxième constituant principal du bois selon l’ordre de 26 à 32 % de la


masse sèche chez les résineux et de 20 à 25 % chez les feuillus (Saka, 1991) ; D’après
Movassaghi (1985), il s’agit d’un polymère complexe de nature essentiellement phénolique,
qui forme la fraction non glucidique la plus importante des parois végétales.

La figure 5 présente la structure moléculaire de la lignine :

Figure 6: Lignine (Source : Maarouf, 2020)

1.8. Propriétés de la biomasse lignocellulosique


La biomasse lignocellulosique est majoritairement composée de carbone (C), d’hydrogène (H)
et d’oxygène (O) ainsi que de plus faibles teneurs en azote (N) et éléments inorganiques. La
composition de la biomasse lignocellulosique dépend énormément de la nature du substrat. La
majorité est composée généralement de :
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 35 à 55 % (en poids) de cellulose,


 20 à 40 % d’hémicelluloses, et
 10 à 35 % de lignine.

Outre ces trois familles de macromolécules, la biomasse est aussi constituée de cendres et
d’extractibles, en proportions souvent minoritaires. Les analyses globales de la paille de blé
estiment un taux d’humidité aux alentours de 6 % (McKendry, 2002), un taux de cendre
compris entre 0,8 et 2 % sur substrat sec, et un taux d’extractibles aux environs de 4 % de
matière sèche (Ghaffar et al,. 2017).
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