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Présentation
Cette solubilité correspond à celle du CO2 dans l'eau à pression atmosphérique, mais si cette
pression augmente, la loi de Henry entraîne une augmentation de la solubilité.
C'est ce que l'on observe pour les eaux souterraines qui se trouvent en général soumises à
des pressions supérieures à la pression atmosphérique et qui par conséquent présentent
des taux de CO2 supérieurs à ceux que l'on observe pour les eaux de surface.
CHAP3:
EAUX AGRESSIVES, EAUX
L’EQUILIBRE CALCO
CARBONIQUE INCRUSTANTES
-Eau incrustante(CO2 < CO2 eq) : C'est une eau qui présente la propriété de précipiter le
CaC03
Ce phénomène est celui que l’on observe dans les grottes où se forment les concrétions
calcaires. Les eaux souterraines qui débouchent dans ces grottes sont initialement très
chargées en CO2 du fait des fortes pressions auxquelles elles sont soumises dans les
profondeurs du sol. En traversant des terrains calcaire, les eaux se sont pratiquement
saturées en Ca( HC03)2.Lorsqu’elles arrivent à la surface du sol, la brusque diminution de
pression qu’elles subissent, entraîne un départ du CO2 dissous, conformément à la loi de
Henry.
CHAP3:
ETUDE GENERALE DE L’EQUILIBRE
L’EQUILIBRE CALCO
CARBONIQUE CALCO CARBONIQUE
A noter
noter::
-Eau carboniquement pure : C’est une eau qui ne contient que les éléments apparaissant à
l’équilibre (éléments fondamentaux) H+, OH-, Ca++, HC03-, C03--, CO2
Eau naturelle : C'est une eau qui en plus des éléments fondamentaux contient des
‘’éléments caractéristiques’’ dont les plus fréquents sont : Mg++,Na+, K+, Fe+, Cl-, SO4--,
N03-, etc...
Etude de TILMANS
TILMANS::
Elle porte sur des solutions carbonique pures et permis d’établir certaines relations dont :
CO2agressif = CO2libre – CO2équilibrant
-Dissociation du H2CO3:
Etude de TILMANS
TILMANS::
A l’équilibre :
Il est donc possible de déterminer la valeur de ( H2CO3 )éq à partir des constantes Kl, K2, KS
et des TAC et TCa.
Le pH équilibrant :
"L'indice de LANGELIER" est la différence entre le pH réel de l 'eau et celui qu'elle devrait
avoir pour être à l’équilibre, c'est à dires on pH de saturation. il = pHr - pHs
Si Il > 0 l'eau est incrustante - Si Il < 0 l'eau est agressive
Introduction :
Dans le chapitre précédent nous avons vu que l'eau pouvait provoquer des altérations aux
matériaux calcaires par dissolution de leur carbonate de calcium. L'action de l'eau sur les
matériaux ne se limite pas à cette attaque des calcaires, en effet l'eau est bien souvent à
l'origine d'une autre altération, celle des métaux.
On désigne en général sous le nom de corrosion: "les diverses formes d'attaque des métaux
par des agents présents dans le milieu où ils se trouvent".
Citons parmi ces agents: l'acidité de l'atmosphère, l'oxygène en milieu humide, l'eau de
mer, etc...
L'eau pure attaque toujours le fer, car thermodynamiquement parlant ces deux éléments
ne présentent aucun domaine commun de stabilité. Il s'agit à chaque fois d'un processus
électrochimique, mais l'attaque du fer par l'eau se passe différemment selon que l'oxygène
est absent ou non.
-Dans le premier cas on parle de corrosion en milieu désaéré
-Dans le second de corrosion en milieu aéré.
Présentation générale du phénomène :
Afin d'expliquer la DDP qui se manifeste entre un métal et le solvant ionisant dans lequel il
est plongé, HELMOTZ a proposé sa théorie relative à la double couche: Selon cette théorie,
tout métal a plus ou moins tendance, dès qu'il est au contact d'un solvant ionisant, à libérer
des ions positifs et ainsi à se charger lui même négativement.
CHAP4: L'EAU ET
PROCESSUS ELECTROCHIMIQUES DE
LES PHENOMENES
DE CORROSION LA CORROSION DU FER
Influence de la minéralisation :
La conductivité d'une eau est directement liée à sa minéralisation, et par conséquent si cette
dernière augmente, la conductivité en fait autant; plus la conductivité est élevée et plus le
passage des courants de corrosion sera facilité. Cl-, Br-, SO4--, N03- sont des stimulateurs de
la corrosion.
Influence des micro organismes :
La corrosion biologique est en général une manifestation secondaire de la corrosion
électrochimique. Elle se caractérise par la formation de "tubercules" très rapprochés les uns
des autres qui entraînent des obstructions et des piqûres perforantes. Ces tubercules, de
structure feuilletée, souvent creux, peuvent contenir des sulfures.
Les micro organismes les plus fréquents sont:
-Les ferra bactéries
-Les bactéries sulfato réductrices
CHAP4: L'EAU ET
PARAMETRES SECONDAIRES DE LA
LES PHENOMENES
DE CORROSION CORROSION
Influence de la température :
En règle générale toute augmentation de température entraîne celle des vitesses de
réactions, par conséquent la corrosion sera accélérée par une élévation de la température.
Cependant, des dépôts du type couche de TILLMANS, se formeront sur les plages chaudes et
protégeront le métal sous jacent.
D'autre part, l'existence d'un certain gradient de température entrainera celle d'un gradient
de pH puisque: pH = f(T)
Une hétérogénéité favorable à la formation de zones anodiques et cathodiques se
manifestera et la corrosion n'en sera que plus intense.
Au delà de 60°C, le dégazage de l'oxygène va faire que certaines zones seront moins
oxygénées que d'autre, il va donc en résulter des conditions propices au développement
d'une corrosion par aération différentielle.
.
CHAP4: L'EAU ET
PARAMETRES SECONDAIRES DE LA
LES PHENOMENES
DE CORROSION CORROSION
Influence du pH :
Lorsque le pH augmente la solubilité de Fe++ diminue par formation de Fe(OH)2 qui se
dépose à la surface du métal.
Le métal se trouve ainsi relativement isolé de l'oxygène dissous et ceci entraîne le
développement des plages cathodiques au détriment des plages anodiques qui se réduisent
à des zones ponctuelles.
La densité du courant de corrosion étant d'autant plus élevée que ces surfaces sont petites,
l'attaque des plages anodiques s'en trouvera accélérée.
.
CHAP4: L'EAU ET
PROTECTION CONTRE LA
LES PHENOMENES
DE CORROSION CORROSION
La corrosion peut être limitée par la formation de couches de protection. Ces couches
peuvent être:
- Naturelles lorsqu'elles résultent de l'action des composants de l'eau et de la température,
- Provoquées lorsqu'elles ont pour origine l'intervention d'agents extérieurs.
Aperçu sur la protection cathodique:
cathodique:
La corrosion du fer correspond à son passage de l'état métallique à l'état Fe++. Cette
oxydation se produit sur des plages anodiques qui se trouvent associées à des plages
cathodiques.
Si le fer subit une oxydation c'est parce que son potentiel, là où il se dissous, est inférieur à
celui qui existe sur les zones cathodiques, et cela conformément à la loi de NERNST qui fait
qu'un couple de potentiel supérieur à un autre oxyde ce dernier. Aussi, bien que les réactions
électrochimiques ne soient pas réversibles, du moins spontanément, elles peuvent le devenir
si l'on oppose une Fem de sens contraire à celui des courants de corrosion.
C'est le principe de la protection cathodique par application d'une Fem externe.
CHAP4: L'EAU ET
PROTECTION CONTRE LA
LES PHENOMENES
DE CORROSION CORROSION
La protection cathodique est la méthode de choix utilisée pour la protection des réseaux de
distribution et celle des coques de navires.
CHAP4: L'EAU ET
PROTECTION CONTRE LA
LES PHENOMENES
DE CORROSION CORROSION
Introduction:
Introduction:
L’analyse d’une eau implique: le prélèvement d’échantillons, leur conservation dans des
conditions convenables, leur acheminement vers le laboratoire, l’analyse proprement dite,
l’interprétation des résultats et leur communication à qui de droit.
Dans la mesure où le laboratoire doit analyser un échantillon qu’il n’a pas prélevé lui même
et qui lui est parvenu dans des conditions dont il n’est pas maître, sa responsabilité ne peut
être engagée pour ce qui est des résultats de l’analyse d’eau qui lui a été confiée. Il n’est
responsable que des résultats obtenus pour l’échantillon
qui lui a été remis.
Autrement dit, pour qu’une analyse d’eau soit valable, il faut impérativement que
l’échantillon soit représentatif de l’eau telle qu’elle existe dans le milieu où on l’a prélevée,
et donc qu’elle n’ait subi aucune modifications entre l’instant de son prélèvement et celui
où elle est prise en compte par le laboratoire.
Les organismes, collectivités ou particuliers qui demandent â ce que des analyses soient
pratiquées, doivent être conscients de cette nécessité , et prendre toutes les mesures
nécessaires pour que l’échantillon remis au laboratoire corresponde effectivement â l’eau
dont on désire connaître les caractéristiques.
CHAP4: L‘ANALYSE
LE PRELEVEMENT
DES EAUX
Généralité :
Un prélèvement ne peut être effectué: n'importe où, n'importe quand et nous
dirons même par n'importe qui!
Une prise d'échantillon ne peut être définie qu'en fonction des objectifs poursuivis, c'est à
dire par la nature des informations recherchées, aussi:
- le choix des emplacements de prélèvement,
- Le nombre de ces derniers,
- les conservateurs utilises,
- les conditions de transport
dépendent ils essentiellement des essais et analyses auxquels l'échantillon sera soumis.
La nature des informations recherchées ne constitue pas le seul élément à considérer
lorsqu'il s'agit d'effectuer un prélèvement.
Il convient également de prendre en compte les conditions locales qui prévalaient lors de la
prise d'échantillon.
CHAP4: L‘ANALYSE
LE PRELEVEMENT
DES EAUX
Le Processus :
Selon le type du milieu récepteur l'opérateur est appelé à effectuer les
prélèvements de diverses façons.
-Puits:
L'eau d'un puits doit être prélevée après un pompage prolongé, et si elle est sujette à des
modifications de composition saisonnières, plusieurs prélèvements doivent être pratiqués à
des périodes caractéristiques.
- Eaux de rivière:
Les eaux de rivières ont généralement des compositions et des débits variables selon la
saison: étiage, période de crues.
La date du prélèvement est donc particulièrement importante. Le lieu de prélèvement doit
être éloigné de toute cause de perturbation aux conditions de l'écoulement, obstacle
naturel, pont, tronc d'arbre, etc...
et choisi là où le courant est sensible, c'est à dire dans des zones où l'eau est régulièrement
renouvelée.
En principe le prélèvement est effectué au maximum à 50 cm du fond et à une distance
minimum de 50 cm de la surface.
CHAP4: L‘ANALYSE
LE PRELEVEMENT
DES EAUX
Le Processus :
Selon le type du milieu récepteur l'opérateur est appelé à effectuer les
prélèvements de diverses façons.
- Eaux des lacs et des retenues:
Dans le cas des lacs, étangs, réservoirs de barrage, il est indispensable de procéder à des
prélèvements multiples, tant en surface qu'en profondeur, afin d'établir un 'profil" de la
réserve d'eau.
Le Matériel:
Matériel:
Il est recommandé d'utiliser des flacons en verre bouchés à l'aide de bouchons en
polyéthylène. Ces flacons auront été, préalablement à leur utilisation: traités au
permanganate et à l'acide sulfurique, rinces abondamment à l'eau ordinaire, rincés ensuite à
l'eau distillée, hermétiquement bouchés.
Avant utilisation : rincés plusieurs fois avec l'eau devant être prélevée, remplis à ras bord
de cette eau, hermétiquement bouchés
CHAP4: L‘ANALYSE
LE PRELEVEMENT
DES EAUX
Le Matériel:
Matériel:
On utilise de plus en plus fréquemment des flacons à usage unique en matières plastiques, ils
sont commodes, évitent une partie des laborieux nettoyages et rinçages, mais peuvent
provoquer certains déboires liés a l'adsorption par leur paroi non seulement
d'hydrocarbures, mais aussi de la silice et des phosphates; par ailleurs la perméabilité relative
des matières plastiques interdit leur utilisation dans le cas d'analyse des gaz dissous.
CHAP4: L‘ANALYSE
LA CONSERVATION
DES EAUX
Méthodes volumétriques:
volumétriques:
La volumétrie consiste à faire réagir sur un échantillon E, un réactif R, jusqu'à ce que la
réaction soit complète. La fin de la réaction est détectée en général par un changement
de coloration de la solution, provoqué : soit par la réaction chimique elle-même, soit par un
indicateur coloré qui change de teinte lorsque la réaction est terminée.
On montre que l'on a à ce moment: NE.VE = NR.VR
Avec: NE normalité de la solution-VE volume de la solution
NR normalité du réactif- VR volume du réactif
Méthodes spectrométriques:
spectrométriques:
Les méthodes spectrométriques reposent sur les mesures d'intensité des radiations, que
celles ci relèvent: du spectre visible, de l'ultra violet ou de l'infra rouge.
Méthodes spectrométriques:
spectrométriques:
Méthodes d’absorption:
d’absorption:
- Absorption: moléculaire: Quant une radiation monochromatique d’intensité initiale Io,
traverse une substance en solution, elle est partiellement absorbée par celle ci et l’intensité
transmise It est inférieure à l’intensité initiale Io.
La loi de BEER LAMBERT donne
ε : coefficient d’extinction molaire qui est fonction de la substance et de la longueur d’onde
utilisée
I : parcours optique de la radiation à travers la solution, constant si on utilise ma même cuve
C : concentration de la solution en mg/L
-Absorption atomique:
Lorsque les atomes d'un éléments sont excités par un apport d'énergie extérieure, certains
électrons subissent des transitions qui les font passer: d'un niveau d'énergie inférieure Ef
à un autre d'énergie supérieure Ee (Ef énergie de l'atome à l'état fondamental - Ee énergie de
l'atome à l'état excité) : On a donc Ee > Ef
CHAP4: L‘ANALYSE
ANALYSE DES ECHANTILLON
DES EAUX
Méthodes spectrométriques:
spectrométriques:
Méthodes d’absorption:
d’absorption:
-Absorption atomique:
Un élément mis à l'état atomique étant susceptible d'absorber la radiation dont la fréquence
correspond exactement à celle qu'il émettrait s'il était excité, on soumet à une DDP une
"lampe" constituée de l'élément lui même et qui va ainsi émettre la radiation voulue. Cette
radiation est dirigée vers l‘élément atomisé qui va donc partiellement l'absorber.
Il en résulte donc une diminution de l'intensité de la radiation émise par la lampe lorsque
cette radiation a traversé l'atomisat.
Méthodes spectrométriques:
spectrométriques:
Méthodes d’émission:
d’émission:
Dans ce type de méthode on mesure l'intensité des radiations émises par les éléments portés
à haute température.
- Photométrie de flamme: Elle est très utilisée pour le dosage des alcalins, Na, K, U, et
alcalino terreux, Ca, Mg, Ba. La solution est soumise à l'action d'une flamme, les atomes
émettent alors un spectre de radiations parmi lesquelles on sélectionne grâce à un filtre une
raie caractéristique de l'élément à doser.
L'intensité de la radiation étant fonction directe de la concentration de l'élément, on peut
déterminer celle ci après avoir tracé une courbe étalon.
Méthodes électriques:
électriques:
Les méthodes électriques utilisent les variations de grandeurs électriques qui se
produisent au cours des réactions chimiques.
- La potentiomètre et la polarographie reposent sur des mesures de potentiel
- La conductimètre fait intervenir la conductivité ou la résistivité des solutions..
- La coulomètrie utilise les quantités de courant mis en jeu,
- L’ampéromètrie l'intensité des courants produits.