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Université de Thiès – UFR SET

POTABILISATION DES EAUX DE SURFACE :


Introduction au Traitement des Eaux

Par Ibra Fall WADJI Contact : ifwadji@gmail.com

Thiès , Novembre 2014


INTRODUCTION AU TRAITEMENT DES EAUX

Présentation

Normes de Qualité

Les critères de Choix

Le Traitement
INTRODUCTION AU
TRAITEMENT
EAUX
DES
Introduction
L’Organisation des Nations Unies a déclare les années 1981/1990,
"Décennie internationale de l'eau potable et de l’assainissement "
Objectifs:
Approvisionnement en eau potable des populations
Assainissement généralisé
En effet l’OMS et les organismes financiers ont jugé opportun d’investir dans ce
secteur pour éradiquer un certain nombres de maladies qui trouvent leur
origine dans l’eau, et à ce sujet nous fournirons les précisions
suivantes:
-400 millions de personnes sont atteintes de gastro entérites
-200 millions le sont de bilharziose
-160 millions souffrent du paludisme
-300 millions de l’onchocercose
-la moitié de la mortalité infantile est due aux eaux polluées.

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT
EAUX
DES
Introduction
Il serait erroné de croire que seuls les pays en voie de développement sont
affectés par les maladies d’origine hydrique, en
effet on a dénombré que chaque année en Amérique du nord:
35000 personnes étaient atteintes de salmonellose
75000 d’hépatite A.

De tout temps, l’homme a établi certains rapports entre les


maladies et l’eau. Rappelons à ce titre quelques faits historiques
-Dans un texte médical indien datant de 2000 ans avant JC, on conseillait
déjà de faire chauffer l’eau avant de la consommer.
-A l’époque d’ALEXANDRE , lors de la conquête de l’Asie Mineure, la
consigne fut donnée de faire bouillir toute eau devant être ingérée.
-A ROME, compte tenu de “l’apparence” des eaux, certaines étaient destinées
à la consommation, d’autres aux jeux du cirque!

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT
EAUX
DES
Introduction
Toutes ces recommandations allaient dans le bon sens mais il fallut
attendre les découvertes de PASTEUR en microbiologie et les
progrès de la chimie, pour lutter efficacement contre les dangers lies
à la consommation de l’eau.

Progressivement les procédés de traitement des eaux se mirent en


place :
- Au début du XXème siècle, les villes de NICE et de SAINT
PETERSBOURS utilisaient déjà l’ozonation.
- A la même époque la chloration faisait son apparition,

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT
EAUX
DES
Introduction
Si l’on est parvenu à mettre au point diverses techniques permettant
de rendre les eaux consommables, le problème de la salubrité et de
la potabilité des eaux n’en a pas été réglé pour autant. En effet:

Nombre de communautés humaines ne disposent toujours pas des


installations de traitement indispensables.
Aux maladies infectieuses transmises par les eaux sont venues
s’ajouter d’autres affections liées à l’industrialisation.
La démographie galopante de certaines régions du monde n’a fait
qu’amplifier les problèmes
Dans certains pays d’Afrique, l’adaptation des procédés aux réalités
sociaux économiques pose toujours un problème.

4/4 NORME DE QUALITE


INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES NORMES DE QUALITE
EAUX

L’Analyse des Eaux:


Au début du XXème siècle, les critères de potabilité d’une eau n’étaient guère basés que sur
les sens du “testeur”. L’eau se devait d’être:
- d’un goût agréable,
- dépourvue d’odeur
- incolore et limpide
Ces examens plus que sommaires, ont bien évidemment conduit à des conclusions erronées,
certaines à l’origine de catastrophes sanitaires.
Aussi, bien que ces moyens de contrôle soient toujours utilisés, ils ont été complétés par
toute une gamme de tests fondés sur des critères moins subjectifs, et qui font appel aussi
bien :
- à la physico chimie, qu’à la chimie,
- à la biologie qu’à la microbiologie.
Les laboratoires disposent maintenant d’un arsenal analytique puissant qui leur permet
d’émettre un avis sur la qualité des eaux qui leur sont soumises.
Les caractéristiques des eaux analysées sont Comparées à des normes, et l’on peut ainsi
juger de l’utilisation qui pourra être faite d’une eau quelconque.

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES NORMES DE QUALITE
EAUX

La notion de norme:
On appelle normes, les recommandations qui émanent d’organismes
particulièrement compétents , et qui précisent ce que doit être la composition de
l’eau afin qu’elle puisse être consommée par les populations.

(Signalons qu’il existe également des normes relatives à la composition des


effluents devant être rejetés dans le milieu naturel).

Les normes ne constituent pas un recueil de valeurs figées, arrêtées une fois pour
toutes.
Elles évoluent avec les progrès de la science, le développement des techniques
analytiques, les observations faites dans le temps sur l’incidence que peut avoir
tel ou tel paramètre sur la santé.

Et parfois (malheureusement) avec les réalités socioéconomiques

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES NORMES DE QUALITE
EAUX

Norme relative aux eau de consommation:


Nous noterons les normes appliquées:
- Dans la CEE
- En FRANCE,
- L’OMS (1986).
Remarque:
Pour chaque paramètre on peut définir
- Un niveau guide, NG, qui représente la valeur considérée comme satisfaisante et
qu’il faut chercher à atteindre
- Une concentration maximum admissible, CMA. L’élément considéré doit avoir
dans l’eau distribuée une concentration inférieure ou égale h la CMA qui lui est
relative.
Lorsqu'une eau brute contient des éléments dont la concentration est supérieure
aux CMA, elle doit être traitée en conséquence.

3/3 CRITERES DE CHOIX


INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES CRITERES DE CHOIX
EAUX

Norme relative aux eau de consommation:


Lorsque plusieurs solutions d’approvisionnement en eau de consommation existent,
divers facteurs sont à prendre en considération pour déterminer le choix qui sera
fait.

- Les paramètres organoleptiques


- Les paramètres physico-chimiques
- Les paramètres bactériologiques
- Les impuretés qui peuvent être rencontrées

1/1 LE TRAITEMENT DES EAUX


INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES
LE TRAITEMENT DES
EAUX EAUX
Objectifs:
- Protection de la santé publique:
L’eau distribuée ne doit faire courir aucun risque aux populations, elle doit donc être
exempte de toute substance toxique et de tout organisme pathogène.
- Rendre l’eau agréable aux consommateurs
L’eau ne doit pas présenter de caractéristiques qui la rendent suspecte par la mise en éveil
des facultés organoleptiques des consommateurs.
Aussi le traitement devra t’il s’efforcer d’éliminer:
la turbidité et la couleur
les goûts et odeurs
- Eviter l’altération des matériaux au contact de l’eau :
Les eaux agressives attaquent le calcaire,
Les eaux incrustantes provoquent le tartre,
Toutes les eaux sont susceptibles de déclencher la corrosion.
Il convient donc de protéger les réseaux de distribution et les installations industrielles ou
privées à l’encontre de ces menaces.

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES
LE TRAITEMENT DES
EAUX EAUX
Moyens: Pour mieux les situer les uns par rapport aux autres au cours d’un
“cycle” de traitements.
Il convient de préciser que l’ensemble des traitements n’est pas appliqué d’une
façon systématique, en effet ce sont les caractéristiques de l’eau brute qui
déterminent quelle doit être la nature des traitements auxquels elle sera soumise.
- Le prétraitement:
Il vise a extraire de l’eau par des procédés du type:
Dégrillage,
Dessablage,
Tamisage, etc. . .
la plus grande partie des éléments grossiers qui pourraient occasionner une gêne
pour les traitements ultérieurs.

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES
LE TRAITEMENT DES
EAUX EAUX
Moyens:

-La clarification:
Elle a pour but l'élimination des matières en suspension, colloïdales ou non, et qui
donnent a l'eau couleur et turbidité. Elle utilise les phénomènes de:
Coagulation, floculation,
Décantation,
Filtration

Notons à propos de cette dernière qu'elle permet d'affiner les résultats des
opérations précédentes et peut être utilisée pour mettre en œuvre d'autres
traitements:
Biologiques (biofiltration),
Chimiques (neutralisation),
Physiques (adsorption sur charbon actif)

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INTRODUCTION AU
TRAITEMENT DES
LE TRAITEMENT DES
EAUX EAUX
Moyens:

- Désinfection:
La désinfection permet de détruire les micro-organismes susceptibles de
transmettre des maladies. Elle fait appel à des procédés divers:
Chimiques ( chloration, ozonation)
Physiques (UV, filtration lente)
Précisons tout de suite que la chloration est de loin le procédé le plus utilisé et.
Les traitements mentionnés ci dessus constituent des traitements généraux. Il peut
venir s’y adjoindre, selon nécessité, de nombreux traitements complémentaires,
dits traitements spécifiques, qui ont pour but:
D’éliminer des composés particuliers: fer, manganèse, carbonates,
micropolluants, etc. . .
De corriger, dans un sens ou dans un autre : la minéralisation de l’eau, la
valeur de certains paramètres tel le pH

4/4 LE PRETRAITEMENT
Université de Thiès – UFR SET

POTABILISATION DES EAUX DE SURFACE :


Le prétraitement

Par Ibra Fall WADJI Contact : ifwadji@gmail.com

Thiès , Novembre 2014


INTRODUCTION AU TRAITEMENT DES EAUX

Présentation

Aménagement de la prise

Opérations de dégrossissage

Le Prétraitement au chlore

Emmagasinage de l’eau brute


LE
PRETRAITEMENT INTRODUCTION

Introduction:
L’eau brute qui arrive en station ne doit pas contenir de matériaux ou d’impuretés
dont : la nature, la concentration, la taille,
risqueraient d’empêcher le fonctionnement normal des unités de traitement.
Le prétraitement des eaux, qui peut se définir comme l’ensemble des opérations que subit
l’eau en amont de la station, constitue une étape essentielle dans le processus du traitement.
En effet le prétraitement conditionne les bons résultats qui seront obtenus lors du traitement
proprement dit. Son objectif est de débarrasser l’eau brute des impuretés, en général
grossières, qu’elle peut contenir et qui sont susceptibles de causer des préjudices aux
diverses unités de la station.

Les procédés mis en œuvre, purement physiques ou mécaniques, sont relatifs aux opérations
suivantes: Dégrillage, Dessablage, Débourbage, Déshuilage, Tamisage, Prétraitement au
chlore
Il vient s’ajouter à ces diverses opérations, un certain nombre d’aménagements
relatifs: au captage de l’eau et éventuellement à la constitution de réserves.

1/1 L’AMENAGEMENT DE LA PRISE


LE AMENAGEMENT DE LA
PRETRAITEMENT
PRISE D’EAU.
Il est nécessaire d’aménager la prise d’eau de telle sorte que l’eau, là où elle est
captée, soit le moins chargée possible.
Ceci permettra de réduire au maximum l’importance des traitements à venir, d’où:
Un gain de temps
Une économie de moyens.
- Cas des eaux à niveau sensiblement constant:
Le point de prélèvement sera choisi de telle façon, que tout au long de l’année : la teneur de
l’eau soit la plus faible possible en MES, colloïdes , plancton, etc. . .
la température la plus basse.
Dans les lacs de grande profondeur on aura intérêt à prélever l’eau à 30/35 m de la surface,
mais à 6/7 m au moins du fond, pour éviter de capter les particules qui se trouvent en
mouvement sous l’action des courants de fond.
D’autre part à cette profondeur la pénétration de la lumière est atténuée et le
développement du plancton s’en trouve fortement réduit.
Signalons toutefois qu’il peut se produire des phénomènes “d’inversion des eaux” , en
période froide, lorsque l’eau de surface devient plus dense que celle du fond et a tendance a
la remplacer.

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LE AMENAGEMENT DE LA
PRETRAITEMENT
PRISE D’EAU.
- Cas des retenues à niveau variables:
Les eaux de barrages et es retenues irrégulièrement alimentées subissent des modifications
de niveau de grande amplitude. Afin de pallier à cette difficulté, on réalise des tours de
captage à partir desquelles on peut capter l’eau a des hauteurs variables selon la saison, de
telle sorte qu’elle soit prélevée dans les meilleures conditions.
Une précaution indispensable est à prendre lors de la mise en eau d’un barrage; il convient
préalablement à cette opération d’éliminer au mieux le couvert végétal afin d’éviter tout
risque d’eutrophisation de la retenue.
- Cas des eaux de rivières :
Les eaux de rivières charrient de nombreuses impuretés qui peuvent être d’origine naturelle,
tels: les débris végétaux ou animaux, les minéraux divers. Mais qui peuvent également
provenir des activités humaines, qu’elles soient: domestiques, Industrielles, agricoles.
Toutes ces impuretés présentent des dangers pour les pompes et installations diverses de la
station, aussi faudra t’il, autant que faire se peut, capter l’eau là où ces impuretés seront
absentes.
Chaque cas constitue en général un cas d’espèce, et seule l’observation attentive de la
rivière permet de déterminer les points de prélèvement les plus favorables .

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LE AMENAGEMENT DE LA
PRETRAITEMENT
PRISE D’EAU.
- RISE D’EAU DANS LE COURANT

3/6
LE AMENAGEMENT DE LA
PRETRAITEMENT
PRISE D’EAU.
- PRISE SUR BERGE :

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LE AMENAGEMENT DE LA
PRETRAITEMENT
PRISE D’EAU.
- PRISE DANS LE LIT PAR CREPINE :

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LE AMENAGEMENT DE LA
PRETRAITEMENT
PRISE D’EAU.
-PRISE DANS LE LIT PAR GRILLE DE FILTRATION

6/6 LE DEGROSSISSAGE
LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

Introduction:
Divers procédés, complémentaires les uns des autres, sont utilisés pour éliminer les
particules les plus grossières. En général, l’élimination commence par celle des plus gros
éléments et s’achève par celle des plus petits.
- Dégrillage:
Le dégrillage permet de protéger la station de l’arrivée intempestive de gros débris,
troncs d’arbres, branches, cadavres d’animaux, susceptibles de provoquer de graves
dégâts a la station.
Le dégrillage fait appel à des grilles métalliques dont l’écartement des barreaux est
décroissant. On distingue:
Le pré dégrillage, écartement de 50 à 100 mm
Le dégrillage moyen, écartement de 18 à 25 mm
Le dégrillage fin, écartement de 3 à 10 mm
Les grilles peuvent être à nettoyage manuel du automatique, et sont disposées dans
des chenaux par où transite l’eau brute.

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Dégrillage: Caractéristiques des grilles mécaniques usuelles

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Dégrillage: Schéma de principe

Remarque:
La vitesse de passage a travers la grille doit être suffisante pour que les matériaux retenus
soient appliques sur la grille sans toutefois provoquer des pertes de charge prohibitives.
On adopte en général des vitesses de passage entre les barreaux de 0,6 à 1,2 m/sec qui
peuvent être port&es dans certains cas jusqu’à 1,4 m/s.

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Le Tamisage:
Le dégrillage ne permet pas d’éliminer certains éléments véhiculés par les eaux, il en est
ainsi par exemple des feuilles ou des insectes. Aussi a t’on recours au tamisage qui
comprend tout comme le dégrillage plusieurs étapes:
Le macrotamisage : Il est réalisé à l’aide de tôles métalliques percées ou de treillis
métalliques. Les mailles vont de 0,2 à quelques mm.
Le microtamisage : Il fait appel a des toiles métalliques ou plastiques. Le maillage
est inférieur à 100 microns.
Les dispositifs de tamisages peuvent être:
Des tambours rotatifs, lorsque le niveau de l’eau est relativement constant
Des bandes de tamisage, lorsqu’il n’en est pas ainsi.
En eaux de consommation le tamisage est intéressant pour traiter les eaux brutes à faible
turbidité. Le microtamisage peut ainsi arrêter le plancton et certaines matières organiques
ou minérales dont la taille est supérieure à celle des mailles du tamis.
Il convient de préciser cependant que le microtamisage ne bloque: ni les argiles, ni les
éléments colloïdaux.
Il est d’autre part sans effet sur la turbidité ou la couleur.

4/10
LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Le Dessablage:
Selon les conditions, le dessablage peut être placé: soit avant, soit après le
tamisage.

Il a pour but d’extraire le sable des eaux brutes, afin qu’il n’aille pas:
Se déposer dans les conduites d’amenée d’eau à la station
Surcharger les traitements ultérieurs
Endommager les pompes par abrasion.

Le dessablage concerne des particules de diamètre: D > 200 microns.


Il est régi par les lois relatives à la sédimentation en chute libre. Pour les particules
de granulométrie inférieure on aura recours au débourbage, sinon à la décantation.

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Le Dessablage:
Dans la pratique, pour la conception des dessableurs, on se base sur les données
suivantes pour des particules de sable de densité 2,65.

vc Vitesse de sédimentation pour fluide à Vh nulle


Vc’ Vitesse de sédimentation pour fluide à Vh = Vi
Vi Vitesse horizontale critique d’entraînement de la particule déposée
Vc” Vitesse de sédimentation dans le cas d’un fluide pour lequel Vh = 30cm/sec

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Le Dessablage:
Le phénomène de sédimentation et l’utilisation du tableau précédent pour le
dimensionnement des dessableurs, seront étudiés dans le chapitre consacre à la
décantation.
Précisons cependant dès maintenant que la surface horizontale d’un dessableur
doit être telle que:

Q Débit maximum
Vc Vitesse de sédimentation des particules les plus petites donc les moins
rapides à décanter
Le sable peut être Evacue, soit manuellement, soit par des systèmes automatiques

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LE OPERATIONS DE
PRETRAITEMENT DEGROSSISSAGE

- Le Débourbage:
Le débourbage est une prédécantation située en amont de la station et dont le but est
d’éliminer les sables fins et limons.
Le débourbage s’impose si la capacité de traitement du décanteur s’avère insuffisante par
rapport à la charge véhiculée par l’eau lors de son entrée en station.
Les débourbeurs sont dimensionnés de la même façon que les décanteurs statiques et
peuvent faire appel à des floculants.
- Le Déshuilage:
Le déshuilage est une opération de séparation du type “liquide/liquide”.
Les huiles étant en général plus légères que l’eau remontent en surface où elles sont
éliminées par simple déversement. En général on dispose une cloison dans le canal d’amenée
d’eau, cette cloison fait barrage à l’huile qui se trouve à la surface libre, et une reprise par
l’intermédiaire de goulottes et de déversoirs orientables permet l’élimination de l’huile.
Il existe également pour les grands plans d’eau, des récupérateurs mobiles flottants.
Signalons encore les collecteurs a bande ou à tambour.

10/10 LE PRETRAITEMENT AU CHLORE


LE PRETRAITEMENT AU
PRETRAITEMENT CHLORE

- Principe et intérêt:
Lorsqu’une eau riche en matières organiques et en plancton doit être amenée a la
station par une conduite de grande longueur, il est indispensable d’effectuer une
oxydation au départ de la conduite.
En effet il convient d’éviter le développement de plancton sur la paroi, ce qui aboutirait à
plus ou moins longue échéance, a l’obstruction partielle de la conduite.

Pour réaliser cette oxydation on utilise en général le chlore ou ses dérivés.

Un autre intérêt de cette chloration réside dans le fait que les bactéries ferrugineuses et
sulfato-réductrices , susceptibles d’attaquer le fer, seront annihilées par cette oxydation.
De même ce prétraitement permettra d’éviter le développement des moules d’eau douce,
Dreissena polymorpha, susceptible d’obstruer les
conduites de faible diamètre.
L’étude de la coloration sera faite dans le chapitre consacre a la désinfection

1/1 L’EMMAGASINAGE D’EAU BRUTE


LE EMMAGASINAGE D’EAU
PRETRAITEMENT BRUTE

- Principe:
L’emmagasinage d’eau brute présente un intérêt dans le cas où il peut se produire
des sécheresses prolongées ou des pollutions accidentelles.
On dispose toujours ainsi de réserves qui seront utilisées tant que le retour a la
normale n’aura pas eu lieu.
Au cours du stockage, on observe en général:
Une diminution des MES
Une augmentation du plancton
Un affaiblissement de NH4+ par nitrification
Un développement des algues et des champignons
L’apparition de goûts et d’odeurs
L’élimination de ces derniers nécessite des traitements particuliers et en général
couteux. D’autre part, compte tenu de la surface immobilisée, il n’est guère
envisageable de créer de telles réserves en milieu urbain.

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