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2 5 4. 2 CAHIERS fondation
8 9 CH 10 TECHNIQUES de l'eau
LA
CHLORATION
DES EAUX
PRINCIPE, EXPLOITATION ET
MAINTENANCE DES INSTALLATIONS
MINISTERE DE L'ENVIRONNEME
•NIQUES P£ W DIRECTION BE L'EAU H DE LA PREVENTION DES POLLUTION
Ce cahier technique a été réalisé
avec le concours de la Société
DIVISION
TRAITEMENT
DES EAUX
Prix : 75 FF/TTC
Franco de port France métropolitaine
L'Organisation Mondiale de la Santé accorde une La prédominance du chlore dans l'arsenal de la
importance primordiale à l'innocuité microbiologique désinfection provient essentiellement du fait qu'il est
des approvisionnements en eau de boisson. Plus de facilement disponible, bon marché, aisé à manipuler
la moitié de la population du monde reste exposée a et à mesurer. Tous ces avantages ont une importance
des eaux qui ne sont pas exemptes d'organismes décisive pour les pays en développement, dont les
pathogènes, causant des maladies infectieuses qui, ressources financières et en personnel sont en géné-
en définitive, contribuent à augmenter les taux de ral limitées.
mortalité de la population. Les personnes courant le
plus de risques face aux maladies à transmission Il est donc d'une importance primordiale que l'utilisa-
hydrique sont les nourrissons et les jeunes enfants, tion de désinfectants à base de chlore se fasse selon
qui n'ont pas encore acquis d'immunité naturelle, les les règles pour garantir l'efficacité bactéricide de ces
personnes affaiblies et les personnes âgées. Pour produits et leur utilisation au moindre coût.
celles-ci, les doses infectantes sont souvent beau-
coup plus faibles que pour la majeure partie de la Une forte turbidité peut protéger les micro-organismes
population adulte. contre les effets de la désinfection et stimuler la
croissance des bactéries. Dans tous les cas où l'eau
Pour assurer l'absence de bactéries et de virus patho- est soumise à désinfection, la turbidité doit donc être
gènes, l'OMS recommande que les organismes indi- faible pour que cette désinfection soit efficace. En vue
cateurs de coliformes fécaux soient absents de tous d'obtenir un niveau faible de turbidité, on retiendra
les types d'approvisionnement en eau, canalisée ou qu'il est nécessaire de procéder à une filtration avant
non, traitée ou non, ou embouteillée. En ce qui con- l'utilisation du désinfectant.
cerne les nombres totaux de coliformes, une cer-
taine marge est autorisée, allant de l'absence de L'acceptation du changement de goût qui résulte de
coliformes totaux dans les eaux traitées entrant dans la présence obligatoire de résidu de chlore dans l'eau
le système de distribution sous canalisations, à un distribuée peut poser certains problèmes dans les
maximum occasionnel dans les approvisionnements endroits dont les habitants n'ont pas été habitués au
non canalisés. goût du chlore. Il ne faut cependant pas risquer de
compromettre la sécurité microbiologique de l'eau en
La première mesure à prendre en vue de s'assurer de
la salubrité de l'eau consiste à protéger la source de abaissant la teneur en chlore pour des questions de
toute contamination. Quand cela n'est pas possible goût.
ou ne peut donner de résultat fiable de façon continue, Ce cahier technique de la Fondation de l'Eau est
la prochaine étape de la prévention de la transmission destiné à permettre aux exploitants de mieux maîtriser
des organismes pathogènes est la désinfection. Les l'utilisation et l'entretien des postes de chloration.
bactéries et les virus sont efficacement éliminés par
ce procédé. Le chlore a toujours été, et reste, le L'Organisation Mondiale de la Santé se félicite de
désinfectant le plus utilisé dans la plupart des pays, et cette publication et encourage tous les futurs lecteurs
notamment dans les pays en développement. à mettre en application ses recommandations.
DrR. HELMER,
Prévention de la pollution de l'Environnement,
2 JEU-TEST
Des pages rosés pour Pour sonder vos connaissances sur la chloration.
tester vos connaisances A faire avant et/ou après la lecture du guide.
3 LE SAVEZ-VOUS?
Des pages bleues pour
les informations
théoriques
9 DECHLORATION 36
1 0 J O : CIRCULAIRE DU 24 JUILLET 1972 37
11 JEU-TEST 38
12 LEXIQUE 39
•
• 13 INDEX 39
POUR QUI
POURQUOI?
10
Le goût de chlore Préciser l'ordre des coûts Les principaux problèmes L'hydro-éjecteur sert à :
est sensible à partir de : d'exploitation : rencontrés lors du dosage
de l'eau de Javel sont : a - donner de la pression
a - 0,5 mg/l D a - chlore gazeux •
• a - corrosion
• b - créer une dépression
•
b - 1 mg/l b - hypochlorite
• de calcium b - entartrage c - mesurer le chlore
c - 1,5 mg/l • • • distribué a
c - hypochlorite c - viscosité D
de sodium
•
11
Le point critique
8 A quoi sert la solution
d'ammoniaque qui doit être
correspond à : présente en cas de stockage
Le poids à vide
La teneur en chlore d'un tube à chlore de chlore gazeux?
a - l'apparition de l'eau de Javel
de chlore libre • ne dépasse pas :
de 50 kg est :
a - mesurer le point
b - la teneur maximale a - 15% a -18 kg • critique •
en chlore combiné • b - 26 kg • b - entretenir
b- 3 0 % les installations •
c - la dose maximale
c - 35 kg D
de chlore à injecter • c - 45% c - détecter les fuites •
6 9 12
L'eau de Javel est : La perte de chlore La pression qui règne Quel débit de chlore
de l'eau de Javel dans un tube à chlore plein peut-on soutirer d'un tube
a - de l'hypochlorite est de l'ordre de : à 20°C est : de 50 kg à 20 °C?
de sodium •
b - de l'hypochlorite
a- 2 à 4 % par jour D a - 1 bar • a- 500 g/h D
de calcium • b - 2 à 4 % par mois • b- 6 bar • b - 1 500 g/h •
c - 2 à 4 % par an D c - 12 bar • c - 3 000 g/h D
13 17
if
Une fuite ponctuelle Le PVC résiste au :
de chlore liquide
aura un débit de : a - chlore sec gazeux n
a - 5 kg/mn D b- chlore sec liquide n
b - 45 kg/mn
c - 85 kg/mn
n
n
c - chlore humide gazeux n
F Réponses
14
18
Un dosage iodométrique
d'eau de Javel
M1 au test
Le chlore est : donne un volume de 14 ml;
cela correspond à : 9E B 02
a - plus lourd que l'air D
a- 14 g/l de chlore • PZ 0 61
b - moins lourd que l'air •
b- 140 g/l de chlore • q
Z£ 8L
c - 1 400 g/l de chlore • l£ O-E LY
15
le q-e 9L
Quel degré de protection
incendie doit présenter
19 ze q-e 91.
un local à chlore ?
Quelles méthodes LE B n
a - matériaux coupe-feu colorimétriques permettent
de degré 2 heures • de doser séparément os 0 EL
chlore libre et chlore combiné ?
b - ouverture
sur l'extérieur • a - orthotolidine • 83 B ZV
b - syringaldazine n 9Z 0 YY
16
c-DPD n vz q 0L
ss q 6
L'acier ordinaire
résiste au : 20 22 q 8
a - chlore sec gazeux D 6Y q-e L
La réduction du chlore
b - chlore sec liquide n par le SO2 nécessite :
81- q 9
c - chlore humide gazeux n a -1 mg/l de SO2 par mg/l
de chlore n 81. B S
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QUESTIONS
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REPONSES
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L CHLo/te est
alors in traduit
tête, cic.
DE CHLORE
• • > • :
A APPLIQUER
Désinfectant utilisé Temps de contact Dose correspondante Demande immédiate Dose de chlore
minimum (h) (mgdedésinfectant/l) Type d'effluent en chlore (mg/l) injecté (mg/l)
Chlore 24 10 Primaire
(ou hypochlorites) 12 50 non septique 5,0 10,5
0,5 150
instantané 10.000 Physico-chimique 5,0
Ces opérations
., de ....,„„
rinçage et désinfection sont facilitées par l'utilisa- Les valeurs indiquées sont à affiner par réglage sur l'installation en
tion de camionnettes équipées du nécessaire pour la préparation et fonction des résultats obtenus.
l'injection
ction des réactifs.
réactif
La présence de chloramines dans le rejet peut porter atteinte au
milieu récepteur selon la teneur résiduelle (0,02 à 0,2 mg/l); suivant la
sensibilité du milieu, une déchloration avant rejet peut être alors
nécessaire pour préserver l'équilibre écologique.
PRECHLORATION
Le chlore est alors introduit en tête de traitement; la dose injectée
dépend de la valeur du point critique; elle est ajustée sur site de telle
sorte qu'une teneur de chlore résiduel libre soit détectée avant ou CHLORATION DES EAUX DE PISCINES
après les filtres selon le cas.
Dans le bassin, le pH doit être compris entre 7,2 et 7,7 et la teneur en
Dans certains cas, une injection étagée du chlore le long de la filière chlore libre comprise entre 1 et 1,8 mg/l; la teneur en chlore total ne
de traitement permet de limiter la formation des THM. En effet, les doit pas excéder de 0,6 mg/l celle en chlore libre.
THM ne semblent apparaître qu'en présence de chlore libre :
retarder l'apparition de chlore libre peut permettre de mieux maîtriser
leur formation.
17
PRODUITS CHLORES
Les produits disponibles pour COMPARAISON DES DIFFERENTES FORMES Lorsque les trois produits sont
réaliser la désinfection au chlore facilement disponibles sur le site,
sont : DE CHLORE le choix se fera entre le chlore
— le chlore gazeux (Cl2); gazeux (le plus économique) et
Forme physique Teneur Stabilité : perte Sécurité l'eau de Javel (le plus simple à
— l'hypochlorite de sodium ou utiliser lorsque le personnel est
eau de Javel (NaOCI); du produit en chlore de chlore et
commercial (%) dans le temps manutention peu qualifié, ou pour les petties
— l'hypochlorite de calcium installations).
(CaOcl)2, plus souvent dési-
gné par une appellation com- Chlore Dans ce cas, l'hypochlorite de
merciale gazeux .,, Gaz liquéfié 99 Excellente Gaz toxique en cas calcium n'est pas utilisé sauf pour
(HTH, HYDROCOLOR...). sous pression de fuite réaliser la désinfection de ré-
seaux (stockage du produit pos-
Le choix de l'un ou l'autre de ces Hypochlorite sible pour des interventions a fai-
produits sera fonction de divers de calcium Solide blanc 60 à 70 Perte de 2 • Inflammation ble fréquence) ou pour la désin-
paramètres : (poudre, granulés à 2,5 % par an possible en cas fection des eaux de piscine.
— approvisionnement en réac- ou galets) de contact avec
Lorsqu'on doit importer le produit,
tifs; certains matériaux
le choix est limité au chlore
— facilité d'exploitation du sys- • Corrosif
gazeux et à l'hypochlorite de cal-
tème et sécurité; cium. Les critères sont alors les
coût de revient du traitement. Hypochlorite conditions économiques d'appro-
de sodium Liquide jaune 15 Perte de 2 à 4 % Corrosif visionnement (attention au renvoi
au maximum par mois du contenant vide au fournisseur,
dans le cas du chlore gazeux) et
la compétence du personnel d'ex-
ploitation (risques liés à l'utilisa-
tion du chlore gazeux).
COUT D'EXPLOITATION Dans ce cas, la faible concentra-
tion de l'eau de Javel et sa faible
Le tableau suivant donne un ordre de grandeur du prix de revient stabilité la rendent inutilisable.
du mètre cube d'eau traitée selon la forme de chlore utilisée.
Hypochlorite
de calcium
Hypochlorite
de sodium
Chlore gaz
0,2 0,3 0,6 Coût
relatif
Echelle de coût d'exploitation :
— en France;
— capacité de traitement : 3.000 à 300.000 m3/jour.
18
MISE EN ŒUVRE
PREPARATION INJECTION
Les hypochlorites de calcium ou de sodium Le principal dispositif d'injection utilisé est la
sont employés sous forme de solution. pompe doseuse.
HYPOCHLORITE DE SODIUM Lorsque la contre-pression est faible ou nulle
à l'injection, il est nécessaire d'ajouter une
II peut être injecté tel quel (densité à 20°C — soupape de contre-pression pour stabiliser
1,21) ou après dilution afin que le volume le débit.
pompé ne soit pas trop faible.
MAINTENANCE ET CAUSES
HYPOCHLORITE DE CALCIUM DE PANNE
II doit toujours être mis en solution avant son Lorsque le liquide n'est plus injecté, la panne
injection (limite de solubilité à 20°C : 225 g/l). peut provenir de :
La dissolution étant assez lente, il faut prévoir — encrassement des clapets : un nettoyage
un temps d'agitation suffisant.
périodique est nécessaire;
Il convient de n'utiliser, pour diluer ou mettre — prise d'air à l'aspiration;
en solution ces produits, qu'une eau à faible crépine d'aspiration bouchée;
teneur en calcium (dureté < 10-15°F); le
non-respect de cette condition entraîne en Dosage de l'eau de Javel (source : CIR).
— refoulement bouché;
effet une précipitation de carbonate de cal- — contre-pression au point d'injection trop
cium insoluble dans les bacs de préparation, élevée;
due à la forte alcalinité des réactifs. Ces Principe de montage — fuite sur refoulement.
particules, outre l'encrassement des bacs, d'une pompe doseuse (source: CIR).
risquent de perturber le fonctionnement des Selon l'usure de la pompe et les conditions
dispositifs de dosage (clapets des pompes de fonctionnement, le débit du doseur ne
doseuses, par exemple). TUBE DE REFOULEMENT.^^ ___ CLAPET A RESSORT
correspond pas toujours aux indications du
(OfMqt*) jf/m constructeur; l'exploitant doit donc vérifier
Pour éviter ce problème, lorsque l'eau dispo- RACCORD D'INJECTION-fl^-
périodiquement le débit réel et éventuelle-
nible est trop dure, il faut : VANNE 1/4 ilft tour --'•jf]
ARRIVEE D'EAU
ment retracer les courbes d'étalonnage.
soit adoucir l'eau par une permutation
calco-sodique (adoucissement sur ré- CONTROLE DU DEBIT
S
sines échangeuses d'ions); POMPE DOSËUSE _ nci
ALIMENTATION
ELECTRIQUE
— soit ajouter à l'eau de dilution un pro- A posteriori : mesure de la quantité dosée
duit dispersant qui réduira les effets in- TUBE DASPIRATtON pendant un temps donné; la durée de la
désirables de la formation de tartre (hexa- mesure doit être suffisante pour que la préci-
métaphosphate de sodium, par exemple). sion soit suffisante (quelques heures).
il 1
F
NIVEAU BAS
(option)
A priori : par une mesure instantanée du
volume dosé à l'aspiration ou au refoulement
(cf. Cahier technique n° 3). Si l'on mesure le
débit refoulé, il faut essayer de se placer
dans des conditions de pression de refoule-
ment proches de la réalité, sinon des écarts
importants peuvent apparaître.
19
Un asservissement peut être réalisé en fonc-
tion :
— soit du'débit d'eau à traiter (par l'intermé-
diaire d'un compteur à impulsions);
— soit du résiduel de chlore;
— soit des deux, pour des réponses plus
rapides aux variations.
Les pompes doseuses électromagnétiques
peuvent être pilotées directement par un
générateur d'impulsions (compteur, par
exemple), alors que les pompes à moteurs
électriques nécessitent soit un moteur à
vitesse variable, soit un servo-rnoteur pour
ajuster la course du piston.
Dans le cas d'une eau dure, l'entartrage des
points d'injection (cannes) est a craindre;
des nettoyages périodiques sont alors à pré-
voir (qui seront facilités par l'utilisation de
cannes d'injection démontables).
D'autres dispositifs de dosage existent
lorsqu'une alimentation en énergie du point
de chloration n'est pas possible :
—• apport d'énergie par batteries, éventuel-
lement complétées par panneaux so-
laires;
utilisation de doseurs gravitaires.
— utilisation de doseurs sous pression.
21
MISE EN ŒUVRE
DU CHLORE GAZEUX
Cylindres
à fonds
concaves
Cylindres
à fonds
connexes
TEMOIN
TUBE DEHTMETRE
II
BILLE INDICATRICE
DE DEBIT
DIAPHRAGME
DE REGULATION
CONDUITE DE
CHLORE EN DEPRESSION
EAU DE
SERVICE
24
LE FILTRE — coulisseau à entaille en V.
II protège le chloromètre contre d'éventuelles
impuretés contenues dans le chlore. Il doit
être en une matière ne réagissant pas avec
le chlore : coton minéral, par exemple, mais
pas de coton hydrophile.
Il doit être changé à chaque changement de
bouteille.
En plus de ce filtre en coton, certains
constructeurs prévoient un filtre d'entrée en
matière frittée ayant une finesse de filtration
supérieure; ces filtres sont périodiquement
nettoyés à l'alcool et séchés avant utilisation.
DEBITMETRE
REGLAGE DU DEBIT
Clapet anti-retour à membrane.
Un rotamètre gradué en g/h de chlore permet
de contrôler le débit de chlore. Ce débit est
Un clapet anti-retour au niveau de l'arrivée ajusté en obstruant plus ou moins le passage
de chlore assure la protection contre les du gaz.
retours d'eau, en particulier lors des arrêts
de l'installation. Il est impératif de vérifier Deux dispositifs sont utilisés :
périodiquement son bon fonctionnement et — vanne à pointeau
de l'entretenir correctement. Si des traces
d'humidité apparaissent dans le rotamètre
Coulisseau à entaille en V.
du doseur, il faut vérifier l'état du clapet.
26
TANK A CHLORE CHLOROMETRE
TUBES SOUPLES M LIAISON (vars hydro-«jectours)
EVENT
CONDUITE DE CHLORE
( en dépression )
RESISTANCE CHAUFFANTE
HYDRO-EJECTEUR
27
LIMITE DE SOUTIRAGE UTILISATION DU CHLORE
Le taux de prélèvement maximum de chlore
LIQUIDE
d'un récipient donné dépend en. premier lieu II est possible de soutirer du chlore liquide
de la température ambiante, ainsi que du des tanks à chlore et d'en prélever jusqu'à
chloromètre et de la taille du conteneur. En 25 % de la capacité totale par heure. Ce
effet, un soutirage trop important, à cause de chlore liquide est ensuite évaporé, puis le
la chute de pression (due aux pertes de chlore gazeux est dosé à l'aide d'un chloro-
charge) qu'il induit au niveau de la vanne, mètre.
risque de provoquer le blocage de cette
dernière ou une obstruction du chloromètre
par givrage.
En première approximation, la limite de souti-
rage peut se déterminer de la manière sui-
vante :
— tube de 50 kg - soutirage maximum :
(34 9 + 270) g/h;
— tank de 1 000 kg - soutirage maximum :
8 x [34 G + 270] g/h
TANK
•
m y- i
'i1
i !
EVAPORATION CHLOROMETRE -*<+
© étant la température ambiante (°C). 1
i1 :
28
L'INVERSEUR MECANIQUE INVERSEUR ELECTRIQUE AJUSTEMENT AUTOMATIQUE
DU DOSAGE
II est assuré en modifiant le positionnement
de la vanne de réglage par l'intermédiaire
des dispositifs suivants :
— moteur pas à pas et pointeau sur sys-
tème vis-écrou;
— moteur pas à pas et crémaillère position-
nant un coulisseau entaillé en V.
Le réglage peut être asservi soit à une teneur
en chlore résiduel ou au débit d'eau à traiter,
soit aux deux, selon le type de régulateur
utilisé.
Il faut toujours penser à tenir compte dans
tous les cas du temps de réponse du sys-
tème aux sollicitations : il convient donc
d'attendre suffisamment longtemps entre
deux modifications pour en mesurer les effets
correctement.
Inverseur mécanique. Inverseur électrique.
Ce dispositif nécessite un chloromètre sur Il s'agit en fait d'une vanne à trois voies et à
chacun des deux conteneurs. commande électrique.
Lorsque le vide dans l'inverseur devient très La rotation de la vanne peut être comman-
important à cause de la chute de pression dée :
dans la bouteille vide, la membrane opposée — par un contact électrique de manque de
est aspirée. Son déplacement provoque, gaz équipant chacun des chloromètres;
grâce à un dispositif de bascule, la fermeture
de l'orifice du côté de la bouteille vide et — par une mesure de la pression régnant
l'ouverture de l'orifice raccordé à l'autre bou- dans les conduites d'aspiration.
teille (pleine en principe). Certains constructeurs prévoient l'emploi de
ce système plutôt que l'inverseur mécanique
VARIANTE si l'autonomie d'un conteneur dépasse deux
semaines, ceci pour éviter des problèmes
Le dispositif comprend dans ce cas 2 chloro- éventuels de grippage et de mauvais fonc-
détendeurs équipés chacun d'un dispositif tionnement du mécanisme.
de retenue mécanique du diaphragme.
En fonctionnement normal, une des bouteil-
les de chlore délivre du gaz par l'intermé-
diaire de son chloro-détendeur et le niveau
de vide est insuffisant pour vaincre la force
de retenue du chloro-détendeur de la Ajustement automatique du dosage.
seconde bouteille qui se trouve ainsi en 7. Analyseur de chlore
réserve. 2. Régulateur
3. Vanne modulante.
Lorsque la première bouteille en service est
épuisée, le vide dans les conduites et les
chloro-détendeurs augmente ainsi que la
t *>*>
force exercée sur le diaphragme du chloro-
détendeur de réserve jusqu'à ce qu'elle soit
supérieure à la force de retenue. Le dia-
phragme libéré actionne la valve d'entrée
mettant ainsi la deuxième bouteille en ser
vice.
29
SECURITE D'UTILISATION L'utilisation d'une bouteille respiratoire avec NEUTRALISATION
DU CHLORE GAZEUX masque est impérative si des interventions
longues sont nécessaires. DES FUITES
Au sujet des dépôts de chlore liquéfié, la Une fuite de gaz est facilement maîtrisable
circulaire du 24 juillet 1972 ("J.O." du 18 oc- •iiâce à un coin métallique ou un emplâtre
tobre 1972) établit des prescriptions pré- !!•» béton. Il faut toujours s'arranger pour
cises. .r Tune fuite de liquide devienne une fuite de
• i iz (en retournant le container, par exem-
Des cabines extérieures préfabriquées :-'-i l ple).
disponibles auprès des entreprises spé- i r
sées, et répondent aux normes. I • personnel doit pouvoir disposer du maté-
r•• I nécessaire à proximité du local de stoc-
-.ige.
L mmersion d'une bouteille dans une solu-
:
i..n de soude ou la mise en service d'une
i'.-jr de lavage de l'air vicié grâce à une
.• .-lution de soude permettent également de
•Maîtriser les fuites.
I i tour de neutralisation des fuites doit être
1
ilculée par rapport à la quantité de chlore
• .sceptible de s'échapper (en considérant
• : totalité des containers utilisés en paral-
•• e)et par rapport au temps qui s'écoulera
• ant l'arrêt de la fuite.
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Se reporter à l'ouvrage
"LE CHLORE" (R. DANDRES)
Mi ! . . Editions INRS (1979).
•lu.
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ïsif 1
31
ANALYSES
DE CHLORE
METHODE IODOMETRIQUE
PRINCIPE MODE OPERATOIRE
Elle repose sur le principe du déplacement par le chlore en solution
de l'iode présent sous forme d'iodure. Na2S?O3(N/35,5)
On opère de la manière suivante : à un échantillon d'eau (un litre), on
ajoute un excès d'iodure de potassium. Le chlore déplace l'iode de
l'iodure. La solution prend une coloration brune caractéristique de 5 ml de Kl
l'iode. On dose ensuite l'iode libéré à l'aide d'une solution de (à 100 g/l)
thiosulfate de sodium, ce qui permet de calculer la teneur en chlore. 1 litre d'eau à analyser + 2 ml d'empois d'amidon
(à ajouter dès que
Les réactions en jeu sont les suivantes : la solution devient
jaune clair).
DEPLACEMENT DE L'IODE
33
METHODES COLORIMETRIQUES
Elles font appel à l'emploi d'indicateurs qui,
en présence de chlore, développent une
coloration dont l'intensité est proportionnelle
à la concentration du chlore.
34
METHODE AMPEROMETRIQUE
Elle permet l'analyse en continu du chlore résiduel. La mesure
Eprouvette Pilule Lecture Différence Résultats Interprétation s'effectue par l'intermédiaire d'un dispositif (analyseur) comprenant
deux électrodes :
1 n°1* A mg/l Chlore libre. — une électrode de référence en cuivre qui va être le siège d'une
réaction d'oxydation (Cu -0 Cu M + 2e-);
+ n°2* B mg/l Chlore libre + — et une électrode-mesure inattaquable, faisant transiter les élec-
monochloramine. trons nécessaires à la réduction du chlore
(HCIO + H+ + e —0 CI- + H2O)
B-A mg/l Teneur en Acide hypochloreux.
monochloramine.
Lorsque l'on maintient une tension constante entre les électrodes, un
courant électrique proportionnel à la teneur en chlore va circuler
+ n° 3** C mg/l Chlore total entre les électrodes et dans l'appareil de mesure. La connaissance
(chlore libre + de la valeur du courant permet de déterminer la teneur en chlore.
chlore combiné).
MAINTENANCE DU CAPTEUR
C-B mg/l Di ettrichloramines.
Le phénomène électrochimique utilisé (ampérométrie) nécessite des
2 n°4** D mg/l Chlore total. surfaces d'électrodes propres. Il faut donc veiller à ce que les
dispositifs auto-nettoyants (sable, billes...) soient constamment pré-
sents dans le bac de réaction.
D-A mg/l Chloramines (mono,
di et tri). En cas d'arrêt de l'appareil, même de courte durée, on conseille de
maintenir l'alimentation en eau du capteur pour que les électrodes
Exemple de détermination de la teneur en chlore résiduel (méthode DPD). soient toujours immergées et nettoyées.
" Dès dissolution, faire la lecture.
" Attendre 2 minutes entre la dissolution Ê! la lecture.
Echantillon
Débit constant
Courant Electrode
démesure démesure
(platine, or, argent)
35
DECHLORAT1ON
Dans certains cas, on peut être amené à
surchlorer (temps de contact faible). Il
convient alors de ramener la teneur en
chlore à une valeur raisonnable. Il faut
par conséquent déchlorer.
La déchloration peut être réalisé de
diverses manières :
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5888 N.C. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE - 15 septembre 77 15 septembre 77 JOURNAL OFFICIEL
10. JO 2.2.2. Dans l u autres e u : Art. 10. — Tout dépôt ne comportant que des bouteilles de chlore
1.2.3. a) d - I 6 v T T * i te dépôt «st équipé d'un dispositif •Art équipé en permanence d'une Cuve de capacité suffisante,
d'vtworptlon correspondant à li capicité C, ou * dontenant un* Solution «icclifle et ptrOitU-IMt l'immersion d'un
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Art, 1", — Pur récipient fflobil«, on «tend un récipient qui est Art, 4. — Dans le fils d'Ulintt de traitement des «aux pratiquant
rempli en dehors du lieu où il est déposé ; a partir d'un te] réel- une préchlor&tion sur d* l'eau prélève* en rivière, I'eloigne.ni4nt
pient, &n n* doit procéder qu'il d*s soutirages d* ehlor* et non au cottra d'«au, ausmenUni le* liaison*, ne va pas formiment
a des transvasements. dans le gens d'une plus grande sécurité- L'inspecteur des Instal-
lation* clmée* pourra donc accepter que la distance aux cours
En conséquence, des réservoirs de type mobile (cylindre Ou contt- d'eau soit réduite à S mètres (10 mètres si C est supérieur ou éjal
neur, par exemple) qui seraient utilisés a p«t* fi**, comme tant' i 5 tonnes).
POU OU comme cap&vité intermédiaire d*n* Un processus d*
production, doivent ètrt Considères comme flx« et relèvent don* Art, 5. — L'élol«°enieiit par rapport aux feux nus tst demandé
d* l'instruction relative i de tel« stockâtes. pour tenir compte des installations de combustion qui. Autrement,
pourraient être prévues A proximité Immédiate du dépit d* chlon.
L'arrêté préfectoral autorisant un dépôt devrt imposer la SUP.
velllince continue de rétablissement d'il est tenu compte de c*tt* Art. 9. — i. La mis* en service automatique du dispositif d'aspi-
surveillance pour le calcul de la distftnoe d'isolement. ration et d'absorption peut ne pas être rendue obligatoire si le
d*p&t tfcit l'objet d'une surveillance continue, permettant d'assurer,
Art, 2. — si le dépôt d* cMott pour lequel 1* demande d'auto- de manière certaine, sa mise en service manuelle. Dans ce cas,
risation • été déposée doit faire l'objet d'une nirvcMlMiee continué La commande de ml** en service devra pouvoir être actionnée de
pendant des périodes prolongées 'par exemple, dans le cas d'mines l'extérieur du dépit
tournant à feu continu du lundi au samedi) et i l les consigne*
d'exploitation prévalent formellement que- les V«nn*s d'isolement
2, L* dimensionnement du dispositif de traitement des émissions DESCRIPTION
des réservoirs de chlore doivent être fermée* a la fin de chacun*
de ces périodes où la surveillance e*t continue, l'inspecteur dM
accidentelles de chlore est fonction de deux paramétra» principaux :
D'une part, te débit Instantané maximum de fuite, qui Conditionne DE L'USINE
le dimetulonnetaent de la totlr de neutralisation et du dispositif
installations classées exigera, pour ce qui concerne la dt*t*nC*
d'Isolement et le dispositif de lavage,.les plus contraignante* des d'aspiration ;
D'autre part, la quantité maximum de chlore à absorber d'où
• Débit horaire : 100 m3/h
règles qui doivenL être appliquas au dépôt de chlore tel qu'il est
en période de surveillance continue (vannes ouvertes) ou tel qu'il découle ls quantité de réactif dont i) faut disposer. • Temps de fonctionnement journalier
est en période d'arrêt (vannes d'isolement fermées, surveillance non Pour un dépôt donné, ces paramètres dépendent du mode de pré- moyen : 20 h
continuer. Si un seul récipietu non muni d'un dispositif d'absorp- lèvement du chlore, en phase liquide ou en phase gazeuse.
tion est en Service pendant de telles périodes prolongées on appli- Dans le cas de* cylindres d'une tonne de chlore, soit 0,8 mètre
quera la formule du 2.2.1 t> ftOurvu que les consignes d'exploitation cube, les plus couriflLs, 1* groupe de travail chargé de préparer • Chloration au chlore gazeux
prévoient formellement 4de »en robinets soient fermés lorsque la la présente instruction a retenu pour les paramètres d-de&us
surveillance cesse. les valeurs suivantes fnndées sur un accident au niveau du robinet • Préchloration au point critique /Teneur
Pour ce (jut est au t-itlcul du la distance d'Isolement, le pro- du Cylindre «diamètre de l'orifice : 8 mm) : en ammoniaque : 0,3 mg/l
blème des dépAls distincts ne se pose pas dans ta mesura où,
suivant les définition* dOnnrês à l'article l' r , les capacités à prendre • Teneur en chlore nécessaire avant .
en cause sont celles de • récipients reliés entre eux. fÛUÈ UN CVtlNPftf
Cependant, une JiffUulu: peut intervenir dans le cas OÙ plusieurs départ dans le réseau : 0,5 mg/l
récipients de capacité comprise untre 0,5 et 1,3 tonne seraient en
service dans un établissement, chacun d'entre «LI\ étant isolé de*
autres par une distance importante. U y aurait lieu de considérer Quantité global-e de chlore 300 kg si surveillant* EXPLOITATION
Un Ici récipient comme formant tin dépôt distinct pour le calcul « absorber. continue.
de la dUtancr. d'issle-metît, nui se ferait donc comme indiqué au 1 (MX) V.g si pa_. 1. Vous voulez réaliser un essai de point
paragraphe 2 2 . 1 , dés lors qu'une distance Supérieure à 30 mètres de surveillance continue.
sépare ce récipient des autres réservoirs de chlore et qu'aucune critique pour déterminer le taux de
Débit i n s t a n t a n é maxi' 85 kg/minute. 7 kg/minute.
i^naliriatinn de chlore ne le relie à eux. L'inspecteur des iilstat- préchloration.
in Lions C1 *\&sut1 s pou i~rii cepen tt s ni ne pas ACCep t Ci* la cous til u t ion mv»m à absorber.
dr tels dépôts distincts #1 i:ellt-ti apparaît plus être destinée a Vous disposez pour cela d'eau de
éviter l'installation d'un dispusilif d'absorption qu'e-tre imposée par Dans t* cas de plusieurs récipient» reliés entre eux, on tiendra Javel (dosage iodométrique : 11 ml
des raisons techniques compte des quantités cl-dessus et de» possibilités d'Isolément des
Par ailleurs, si un seul rcripienl de capaciLé comprise entre 0.S cylindres par vanne automatique, ou liées à la surveillance continue. de Na?S2O3).
et 1,5 tonne est On service dans l'établissement, le récipient de Pour plusieurs cylindres isolés ou isola blés dans ces conditions, Décrivez le mode opératoire choisi.
réserve non en service ne sera* pas pris en considération pouf le le dimensionnemenf du dispositif d'absorption sera ainsi basé sur
calcul d« U distance d'isolement ; la tour de lavage ne sera donc un seul cylindre.
P»s exigée dan.t ce 0*-$ "i les conditions de l'article 2.2.1 b «ont
respectées, alors que l'application de l'Article 2.2.2 Is rendrait
3. Dans le cas de dépôts situés à l'extérieur, l'Inspecteur des
installations classées pourra, si l'environnement du Aipttt l'exige, 2. Le point critique est de 2,5 g/m3.
normalement nécessaire demander qu'un système de détection de chlore soit Installé à
proximité du dépôt à Un emplacement Judicieusement choisi, en Estimez la consommation
Dans tous les :cipienls non e vice seront
considérés au m «un.1 récipients en ïrvict particulier en fonction des obstacles présents et de la direction
privilégiée des vents. Dans Ce cas, le détecteur devra actionner
prévisionnelle de chlore.
U convient enfin de remarquer que le* cas pour lesquels !• une alarme sonore sur place et en salle de contrôle.
calcul de la distance n'eat pas précisé doivent être considérés
comme interdits. Le mode de définition retenu lais» «pendant Art, II. — II convient d'observer que le matériel antidéflagrant, 3. Une rechloration est effectuée
toujours la possibilité, lorsque la distance aux immeubles occupés qui n'a pas de raison d'être imposé Ici, ne répond pas en général
au critère de résistance a la corrosion par le chlore gazeux.
sur le réseau à l'aide d'eau de Javel
par des tiers l'exige, d'arriver 1 un cas susceptible d'être autorisé,
la sécurité étant alors ÏIOIK.- par les équipement (tOUr de llivajfe, Art. 12. — 11 va de sol que les récipients reçus doivent être
pour augmenter la teneur en chlore
vanne* d'i*<ilem4nt). conformes aux autre* règlement ali on s qui peuvent les concerner de 0,1 à 0,5 mg/l.
(transports, étiquetage, etc.). Le volume traité est de l'ordre
Arl. 3. — Lura(jUe le dépôt est installé dans un bâtiment équipé
d'un dispositif d'aspiration et d'absorption, du chlore, l'ëtanchéité
Art. 13- — L'installation d'utilisation doit être considérée comme
commençant an détendeur ou chloromèti'c. de 200 m3/jour.
des ouvertures peut être assurée par exemple p*r un joint souple,
I) peut arriver que la conception du stockage impose le passage
d'Un rail de transport dans la partie supérieure du bâtiment
Art. 17. — La température de M "C /ixêe comme limite corres-
pond a la température de calcul des récipients de chlore. Il faut
Estimez la consommation
L'étanchéité obtenue à cet endroit ne peut être parfaite, mais la signaler que, outre- le risque de surpression, des problèmes de corro- prévisionnelle d'eau de Javel.
densité élevée du chlore sa/eux doit permettre d'accepter des sion du métal par le chlore peuvent intervenir à une température
systèmes d'occlusion du type panneaux souples. De plits, il faut supérieure, ce qui explique l'exigence de ne pas dépasser la limite
préciser que l'étanchéitë obtenue doit être simplement suffisante de 50 "C, même sur une zone restreinte.
pour permettre la mine «n dépression du local par la ventilation On préférera au chauffage direct le chauffas* du local lui-même
forcée. ou l'utilisation de la convention d'air enatm en provenance de tubes
à ailettes disposés à distance.
LorsqUe le dépôt n'tsl pas équipé d'Un dispo&Uif d'absorption,
l'étatichéité du local ne s'impose plus et une bonne ventilation Art. 18. — Les masques à cartouche, en général suffisants pour
naturelle est même souhaitable. s'ûtih-ipper d'une zone touchée par un dégagement i\<s chlore, no
permettent pas une intervention sur la fuite, I-C responsable du
L'existence de locaux au-dessus d'un dépôt ne peut être auto- dépôt disposera donc au moins d'un masque autonome et de vête-
risée que si lu présence de personnes n'y doit être qu'Intermittente ; ments protecteurs (bottes, tabliers et gants),
il peut s'agir ainsi d'un dépôt de pièces détachées, d'un local de
préparation de réactifs chimiques ou d'un laboratoire utilisé seul*' (i) Indiquer l'alinéa concerné (2.1, 2.2,1 a), etc.).
ment par moments
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REPONSES AU TEST
jnohBd | g'oap ouop
)se |9Aer ep nea,p UÛIJBLULUOSUOO B"|
•siuawauuoisiAOjdde sap uo|iS86 euuoq 13
t LEXIQUE
aun ia shoots sep aiUBSjBjsues UOHEJOJ
eun japsdsaj ap uorjipuoa e 'i/ajoiup
ep 6 n g i luajiuoo aasiyin |3AEp ap nee(T
II
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ue eewudxa) jno(/6 08 = 00E x t'O
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•( c w/6fr'o)I/Buifr'ojanodde jnej n e
»]=•
sjnol g ep BJPJO | ap aiwou QUALITE DES EAUX EAU POTABLE
-o\oe eun ouop Bjne ajoiuo e aqn] un La qualité de l'eau potable est définie à partir de la méthode des
•jnol/6>i 9 = OOO'S x e germes-test de contamination fécale :
: 9JO|H3 9p 9J^||euJno[ UQUBWWOSUOO •
jnol/cUJ ooo 3 : B?WBJI nea.p aiuri|OA • Paramètres microbiologiques (décret n" 89.3 du 3 janvier 1989)
£ LU/6 £ = i/6w £ : |B»oi Chlorometre
•(sjnaua)ue siBiinsaj jns UOIIELU Organismes pathogènes
ou germes-test
Concentration maximale à dépression 24
-lise : |Buy ]3B)uoo ap jjOAjassj 8| suep
aaiiijisa UOJIEWWOSUOD) |/6W J'O + (aiieu,
-nos lanpjsaj) |/BLU g'o : u o i p a p s e o - Salmonolles 0/5 litre d'eau prélevée Tube à chlore 22
l/6w q'Z '• uo!l'ejo|L|oaJd
Staphylocoques pathogènes 0/100 ml d'eau prélevée Tank à chlore 22,23
: SJO|i|3 ep uojieujiuosuoo • c
•ejSjLuni B| ap uqe.i ç PEJUOO ap sdiue) Entérovirus 0/1 volume ramené à 101 d'eau
prélevée Hydro-éjecteur 24
ap g z s ? J de 8u)9iuopo! JBd ajnsa^i
(|/6w) |3np|S3J Conformes fécaux 0/100 ml d'eau prélevée (dans 95 % des cas) Matériaux 31
|E)0|3J0|H3
Coliformes totaux 0/100 ml d'eau prélevée
Protection 21, 30
9'E Z'î /'s 9'1 6'0 (|UJ) |3AEf
Streptocoques fécaux 0/100 ml d'eau prélevée
ep suin|0A
Hypochlorites 19
Clostridium sulfitoréducteur (spore) 1/20 ml d'eau prélevée
f s'e e SI. l (I/BUJ)
ejomo ap asoa
Bactéries revivifiables à 37 °C • 20/ml d'eau prélevée (*) Analyses 32
(après 24 h)
Z 9 9 c l
Chlore combiné 11
: ouop EJSS SjBSsa.p eues B"| Bactéries revivifiables à 22°C • 100/rnl d'eau prélevée (*)
riEa.p (après 72 h) Chlore libre 11
auisn aun jns saïqiuodsip SUSAOUJ xns * Eau conditionnée. Analyse à effectuer dans les 12 heures suivant le conditionnement.
^idepe sn|d dnoonBeq '|UJ g'g ap aoinioA
un E Bijnpuoo (|aAEp E| ep eBBSOp EAUX DE BAIGNADE Chloramines 10, 11
nB lAjes B jnb joi)n|os) OOI. JEd uonn^ip La surveillance sanitaire du milieu repose sur la technique des germes-test
aun :uois|osjd ap luaouujBsmns OOAB de contamination fécale. Par exemple, on considère qu'une eau utilisée Doseurs 19, 24
asop aj)f Jnod aiqjE) doj) jsa aiuniOA a o pour ta baignade ne présente pas de risques sanitaires lorsqu'on y
*|LU JJO'O : |3ABp ep aujn|OA dénombre moins de 200 coliformes fécaux et 1 000 conformes totaux dans Détection des fuites 26,31
I/B o u : pAep uojiejjuaouoo 100 ml dans 95 % des cas et moins de 100 coliformes fécaux et 500 coli-
| i : uoiHiUBLioa.i'apauuniOA formes totaux dans 100 ml, dans 80 % de cas (Directives CEE - 1976). Temps de contact 16, 17
I/ËUJ VZ ' aisioyo asoa EAUX DE PISCINE
Dans l'utilisation des piscines (notamment les piscines publiques), l'eau Piscines 17,39
(|/6) |9ASp SP "B3,p UQ!in|OS G| 3p UO!1BJ(U9OUOO des bassins doit présenter les caractéristiques suivantes :
— transparence : la qualité de l'eau doit permettre de voir les lignes de Soutirage 25, 28
(l) uo||!)UBi)O8,| ap aujnioA x (|/Bui) ajsioqa asoQ nage tracées au fond du grand bain ou un repère de 0,3 m de côté au
: ouop (sa jasAieue B nsa.p suoi plus profond du bassin;
•l!)UBMoa sa| suep japalu; f a)|)uBnb B"| — turbidité : au plus égale à 0,4 NTU;
'aajiuaouoo uoiinps E| jnod |/6 o u — matières organiques : moins de 4 mg/l O2 cédé par KMnO4 en milieu
ap ajpjo.i ap jnauai eun 'luawapanoo alcalin en plus de l'oxydabilité de l'eau d'appoint;
easi|B8j aia e as^iBUEj is ')ios ' E O ; S ^ N — pH compris entre 7,2 et 7,7 en cas de traitement au chlore, et 7,2 et 8,2
ap |'w 11 ajji) aiqiuodsjp ISABP ap nee,-| • en cas de traitement au brome;
— cette eau ne doit pas être irritante ni contenir de substances toxiques ou
( S IO/ indésirables susceptibles de nuire aux usagers, ni contenir de germes
Ï H N U9ÂOLU O!)EJ) | / 6 U J (7'z - 8 x pathogènes;
Ë'O sp ejpjo | ep ajoiyo sp UOIJ — certains éléments bactériologiques sont admissibles dans les limites Ce cahier technique a bénéficié
-Biiiujosuoo sun ç ajmpuoo iiejAap ci-après : de la collaboration
'uoijeujixojcJde ajgjujajd ua 'mb • coliformes totaux : moins de 10 dans 100 ml; Cle M. I. MAKANGA.
so ;|/ BLU e'o : anbB UOUJUJB ua jnauai • • streptocoques fécaux : moins de 5 dans 100 ml;
: anb|j)jo juiod np uoijBUjiiija^a \ • staphylocoques ; 0 dans 100 ml.
39
cm
B.P. 11. 95470. FOSSES,
prés de l'Aéroport de Roissy
Tel: (1) 34.68.62.62
Télex: 605 901 CIRCHIM F
Tic: (1) 34.68.42.62
40
EAUX POTABLES EM PXE ET Chloromètres sous vide
FOST CHLORÀTIOM. Injection en surpression
DESTR1ÏCTIOW D i l f f l O l l i C . ou à la crépine.
TRÀITEHEMT TERTIAIRE S ystè mes d *i nve rsi o n
D E 4 U 1 USEES. automatiques
DESIIFECTIOV D'EMU DE électriques ou mécaniques.
PISCI1E. Connections sur bouteille
COQUILLAGES/JUS COLOSES ou Tank
Débit 0 - 2 5 à 0 - 1 0 0 0 0 g/h
Détecteur de fuite
Analyseur de chlore libre à 1 ou 2 sondes
e t / o u total.
Contrôleur de résiduel de chlore Coffret de proportion
sur réseau. nalité.
Vanne modulante pour chlore gazeux.
Régulation en fonction du débit d'eau Armoire d'extérieur
et/ou du résiduel de chlore. 3 bouteilles
Réglage du débit de chlore ou du taux
d'injection par télégestion. Panneau d'injection
Enregistrement de résiduel sur bande. pré monté