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Introduction

L'eau ne peut être réduite à une simple marchandise ; elle doit être reconnue comme un bien
universel, nécessitant ainsi protection, préservation et traitement adéquats. Elle représente une
ressource cruciale pour l'humanité, revêtant également une importance capitale pour les secteurs
agricoles et économiques, tout en étant étroitement liée à la qualité de notre environnement.
Néanmoins, elle demeure vulnérable en tant que réceptacle générique de diverses formes de
pollution. https://www.theses.fr/2011STRA6135

Même si elle semble inépuisable en apparence, la répartition de l'eau sur Terre est marquée par
d'importantes inégalités, et à court ou à long terme, tous les pays seront confrontés à des problèmes
de pénurie d'eau. La gestion des ressources en eau de surface a été une priorité majeure des
autorités publiques. https://www.u-picardie.fr/beauchamp/duee/ecosse/ecosse.htm

https://www.grafiati.com/en/literature-selections/eaux-usees-epuration-ile-de-france-france/
dissertation/

Pour faire face à l'épuisement des ressources naturelles et pour protéger l'environnement,
l'utilisation du traitement des eaux usées municipales représente une source renouvelable et fiable
d'eau pour l'agriculture et d'engrais. Ces eaux usées contiennent souvent des nutriments tels que
l'azote et le phosphore. D'une part, cette approche contribue à réduire la pression sur l'agriculture.
D'autre part, il est plus approprié d'utiliser des sources régulières pour fournir de l'eau potable aux
résidents. https://www.ummto.dz/dspace/handle/ummto/1515

L'introduction de micropolluants, qu'ils soient organiques ou inorganiques, constitue un défi majeur


en ce qui concerne l'impact des eaux usées sur les écosystèmes aquatiques. Cela revêt une
importance cruciale pour la préservation des ressources en eau potable et pour la protection des
habitats aquatiques. https://dokumen.tips/documents/the-toxicological-impact-of-wastewaters-on-
drinking-acknowlegements-this-work-was.html?page=1Certains de ces polluants de petite taille, tels
que les métaux lourds et les composés organiques, présentent un caractère mutagène et ont la
capacité d'être absorbés par les espèces aquatiques, pouvant ainsi être transmis à l'homme par le
biais de la chaîne alimentaire. Ces agents mutagènes d'origine environnementale représentent des
facteurs de risque significatifs pour la santé humaine, susceptibles de contribuer au développement
de diverses affections, notamment le cancer, l'athérosclérose, les maladies cardiovasculaires et le
vieillissement prématuré. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18178309/ Bien que les eaux usées
soient traitées dans des stations d'épuration, les procédés utilisés ne sont pas toujours
suffisamment efficaces pour éliminer tous les composés génotoxiques. Des études ont montré
que l'activité génotoxique peut être détectée dans les effluents des stations d'épuration à l'aide
du test d'Ameshttps://dokumen.tips/documents/the-toxicological-impact-of-wastewaters-on-
drinking-acknowlegements-this-work-was.html?page=1 ou d'autres tests de génotoxicité tels que
le test umuC https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0011916496001166
En effet, la détermination de la composition chimique et du potentiel génotoxique des eaux
usées est essentielle pour la protection de l'environnement et de la santé humaine. À ce stade,
des tests biologiques rapides et peu coûteux permettent de détecter une variété de substances
qui causent des dommages génétiques, qui sont généralement considérées comme la
principale cause de mutagénicité cellulaire https://dokumen.tips/documents/the-toxicological-
impact-of-wastewaters-on-drinking-acknowlegements-this-work-was.html?page=1

I.Généralités sur les eaux usées.


Les eaux usées constituent un environnement d'une grande complexité, en constante évolution
en raison des activités humaines, qu'elles soient domestiques, industrielles, artisanales,
agricoles ou autres. Elles sont généralement considérées comme contaminées, ce qui les rend
inappropriées pour une réutilisation directe ou leur injection dans le milieu naturel récepteur.
https://www.ummto.dz/dspace/bitstream/handle/ummto/1515/Th%C3%A8se%20de
%20DOCTORAT%20METAHRI%20MS%20en%20PDF.pdf?sequence=1
Les accroissements démographiques, économiques et urbains sont à l’origine de différentes
sources de pollution environnementale, surtout dans les pays en voie développement moins
préoccupés et moins sensibilisés par les risques sanitaires. Parmi ces sources de pollution, la
production des eaux usées qui sont souvent rejetées dans le milieu naturel sans traitement
préalable. Cette pollution génère de nombreuses maladies hydriques qui peuvent être à
l’origine de certaines épidémies. https://www.proquest.com/docview/1687999439
La décontamination des eaux usées municipales nécessite une série d'étapes, y compris
traitement physique, physico-chimique et biologique. Sauf le plus gros gâchis présente dans
les eaux usées, l'épuration doit permettre, au minimum, l'élimination des principaux partie de
la pollution par le carbone.

Ce chapitre décrit définition, l’origine et les polluants des eaux usées et les
caractéristiques des eaux usées, ainsi que les méthodes conventionnelles de traitement
biologiques des eaux usées

Définition des eaux usées


Les eaux usées se réfèrent aux eaux résiduaires issues de l'industrie ou de la communauté, qui
sont prévues pour être déversées après leur utilisation. Elles sont des eaux qui ont perdu leur
pureté d'origine en raison de leur utilisation industrielle ou domestique, les rendant
inadéquates pour d'autres utilisations de haute qualité. En raison de leur pollution résultant de
leur utilisation antérieure, il est important de ne pas les déverser en grande quantité dans
l'environnement naturel. https://www.theses.fr/1988MON20231
On appelle eaux usées toutes eaux polluées. Polluées dans ce contexte veut dire souillées par
des activités humaines. Les activités humaines englobent énormément de choses: un bain, une
chasse d’eau, une production industrielle, etc…
Les eaux usées sont très souvent considérées plus comme une nuisance à éliminer plutôt
qu’une ressource. Pourtant, elles constituent une source non négligeable de substances
valorisables : eau, énergie, nutriments, matières organiques et autres sous-produits. Elles
représentent une composante importante du cycle de l’eau et doivent être gérées dans
l’ensemble du cycle de gestion de l’eau : à partir du prélèvement, du traitement, de la
distribution, de la collecte et du traitement après utilisation de l’eau douce, jusqu’à sa
réutilisation et son retour ultérieur à l’environnement où elles réapprovisionnent la source
pour des prélèvements d’eau ultérieurs (Figure 1).

Figure 1 : Les eaux usées dans le cycle de l’eau (UN WATER, 2017)

II. les contaminants des eaux usées.

I.1 Contaminants physiques


L’estimation de la qualité physique et chimique d’une eau ne peut s’effectuer pas la mesure d’un
seul, mais d’un ensemble des paramètres de nature diverses.

Des résultats anormaux dans le contrôle de paramètres permettent de déceler et d’évaluer les
niveaux de pollutions. La pollution de l’eau est fonction des substances dissoutes susceptibles d’être
nuisibles qu’elle contient et, dont la plupart, ne sont décelables qu’à l’analyse.

Les contaminants physiques dans les eaux usées sont des éléments non dissous ou non chimiques
présents dans l'eau. Ils peuvent inclure :
1. Matières en suspension : Ce sont des particules solides ou colloïdales en suspension dans
l'eau, telles que des sédiments, de la boue, du sable, des particules organiques et
inorganiques. Ces matières peuvent rendre l'eau trouble et obstruer les canalisations et les
équipements de traitement.
2. Matières flottantes : Il s'agit de débris flottants tels que des morceaux de plastique, de bois,
de papier, de feuilles mortes et d'autres matériaux qui peuvent être transportés par les eaux
usées.
3. Température : Les eaux usées peuvent contenir des températures anormalement élevées en
raison de rejets industriels ou d'autres sources, ce qui peut avoir un impact sur la vie
aquatique et l'écosystème environnant.
4. Couleur : Certains polluants, comme les colorants industriels, peuvent donner une couleur
inhabituelle à l'eau usée, ce qui peut nuire à la qualité de l'eau.
5. Odeurs : Les eaux usées peuvent dégager des odeurs désagréables en raison de la
décomposition de matières organiques ou de la présence de substances chimiques
odorantes.
6. Turbidité : La turbidité mesure le degré de trouble de l'eau causé par les particules en
suspension. Elle peut être un indicateur de la qualité de l'eau et de la capacité à soutenir la
vie aquatique.
7. PH : Le pH de l'eau peut être altéré par des déversements d'acides ou de bases, ce qui peut
avoir des effets néfastes sur l'écosystème aquatique.
8. Conductivité électrique : La conductivité électrique de l'eau peut augmenter en raison de la
présence de sels dissous, ce qui peut indiquer la pollution par des produits chimiques
inorganiques.

Il est important de surveiller et de contrôler ces contaminants physiques dans les eaux usées pour
minimiser leur impact sur l'environnement et la santé humaine, et pour assurer un traitement
approprié des eaux usées avant leur rejet dans l'environnement.

Figure : Lecoulemet urbains des eaux usees


I.2 Contaminants biologiques
Les eaux usées peuvent contenir divers contaminants biologiques, provenant principalement des
activités humaines, industrielles et agricoles. Voici quelques-uns des contaminants biologiques
courants présents dans les eaux usées :

1. Bactéries et virus : Les eaux usées peuvent contenir des bactéries pathogènes telles que
Escherichia coli (E. coli), Salmonella, et des virus tels que les norovirus et les rotavirus. Ces
microorganismes peuvent entraîner des maladies gastro-intestinales et d'autres problèmes
de santé.
2. Parasites : Certains parasites, tels que les vers intestinaux et les protozoaires, peuvent être
présents dans les eaux usées. Ils peuvent également causer des infections chez l'homme.
3. Champignons : Des champignons, y compris des moisissures, peuvent être présents dans les
eaux usées. Certains d'entre eux peuvent produire des toxines potentiellement dangereuses.
4. Matériel génétique : L'ADN et l'ARN provenant de divers organismes peuvent être présents
dans les eaux usées. Cela peut inclure des séquences génétiques de bactéries résistantes aux
antibiotiques, ce qui soulève des préoccupations en matière de santé publique.
5. Produits chimiques microbiens : Certains microorganismes dans les eaux usées peuvent
produire des composés chimiques potentiellement toxiques, tels que des toxines
bactériennes.
6. Produits pharmaceutiques et hormones : Les eaux usées peuvent contenir des résidus de
médicaments et d'hormones provenant des activités humaines. Ces substances peuvent
avoir des effets néfastes sur les organismes aquatiques et peuvent également présenter des
risques pour la santé humaine.
7. Matière organique décomposable : Les eaux usées contiennent souvent de la matière
organique provenant de déchets alimentaires, de matières fécales, etc. La décomposition de
cette matière organique par des microorganismes peut consommer de l'oxygène dans l'eau,
ce qui peut entraîner une diminution des niveaux d'oxygène dissous et des problèmes pour la
vie aquatique.
Il est important de traiter les eaux usées de manière appropriée pour éliminer ou réduire ces
contaminants biologiques afin de protéger la santé publique et l'environnement. Les stations
d'épuration sont conçues pour éliminer une grande partie de ces contaminants avant le rejet
des eaux traitées dans l'environnement.

iii. Paramètres chimiques

I.2.1 Demande chimique en oxygène (DCO)

La mesure de la demande chimique en oxygène (DCO) est une analyse purement chimique
qui reflète la quantité de matière organique présente dans l'échantillon, qu'elle soit
biodégradable ou non biodégradable. La DCO permet d'évaluer la quantité de substances
chimiquement oxydables, comprenant notamment certains sels minéraux oxydables et la
majeure partie des composés organiques. Ainsi, elle offre une estimation des composés
carbonés présents dans l'eau. Dans le cas des eaux usées domestiques, la concentration en
DCO se situe généralement entre 500 et 700 mg/L.
I.2.2 Le pH
Le potentiel d’hydrogène (pH) est un indicateur de l’acidité (pH < 7), de la basicité
(pH > 7) ou de la neutralité (pH = 7) d’un milieu. Le pH influence les conditions de
vie biologique, il varie de 0 à 14. Pour les effluents industriels, la législation en
vigueur admet un pH qui varie de 5,5 à 8,5, car à partir d’un pH < 4,5 ou > 8,
l’épuration biologique d’une station de traitement des eaux usées est compromise ; il
faut le neutraliser. Pour les effluents domestiques, il est généralement voisin de la
neutralité.

I.2.3 Azote
L’azote se présente essentiellement sous forme organique (urée, protéines, acide urique,
amines, etc.) et ammoniacal (NH4+) dans l’effluent urbain. Une grande quantité de nitrates
provient de laiteries et des équarrissages, des cokeries, des fabriques d’engrais azotés, des
industries de bois, textiles, produits chimiques, etc. (Veolia Eau, 2008).

L’élimination de l’azote se fait par épuration biologique où il apparait sous certaines


conditions, sous les formes nitrites (NO2-), nitrates (NO3-) et azote moléculaire (Norg).

l’azote dur : qui peut se trouver sous forme minéral (ammoniacal, nitrate) ou organique. Sa présence
organique ou ammoniacal se traduit par une consommation d’oxygène dans le milieu naturel et
altère les conditions de vie.

La somme de ces différentes formes, exprimée en mgN L-1, constitue l’azote total (noté NT, TN ou
NTOT) ou azote global (NGL).

I.2.4 Phosphore :
Le phosphore présent dans les eaux usées se trouve sous différentes formes, notamment sous forme
d'orthophosphates (PO43-), de polyphosphates (phosphates inorganiques condensés), et de
phosphate organique (atomes de phosphore liés à la matière organique). Les phosphates minéraux,
tels que les orthophosphates, représentent généralement de 60 à 80 % du total des phosphates
(P2O5) présents (Veolia Eau, 2008).

L'élimination du phosphore s'effectue par des méthodes de traitement chimique et biologique. Étant
donné que le phosphore ne peut pas être éliminé sous forme de gaz, il peut uniquement être capturé
dans les boues résultantes du traitement des eaux usées.

I.2.5 Demande biochimique en oxygène (DBO) et DBO5


La demande biochimique en oxygène (DBO) est une analyse strictement biochimique qui
représente la quantité de matière organique biodégradable de l’échantillon. Dans une eau
usée, la concentration en DBO est comprise entre 200 à 400 mg/L.

La DBO représente la concentration d’oxygène consommé à 20 °C, dans l’obscurité, durant


5 jours (DBO5), pour assurer par voie biologique l’oxydation des matières organiques
présentes dans l’eau : elle correspond aux phases d’assimilation et de synthèse biologique.
Elle est une représentation du phénomène d’autoépuration au laboratoire. (Veolia Eau, 2008).

I.3 Localisation de STEP


La station d'épuration des eaux usées de la ville d'Al-Hoceima (Fig.1), conçue par l'Office
National de l'Eau Potable (ONEP), est située au nord-ouest de la ville, s'étendant sur un
terrain de 4 hectares sur la rive sud de la mer Méditerranée. Opérationnelle depuis 1996, elle a
été réhabilitée et restructurée en 2011 pour augmenter son débit nominal de 4800 m³/j à 9600
m³/j, avec une capacité de 127 000 Eq/hab.

La station est équipée d'un réseau d'assainissement collectif de 100 km, principalement de
type unitaire, avec une petite partie de réseau pseudo-séparatif située dans la zone
nouvellement construite.

Le système de traitement adopté est le traitement biologique par boues activées à faible
charge. La capacité nominale de dépollution est de 3800 kgDBO5/j en tant que charge
organique pendant la période de pointe estivale, correspondant à une concentration moyenne
en DBO5 de 400 mg/l. Cette station d'épuration permet le rejet d'une eau traitée conforme aux
normes marocaines et européennes.
I.4 Description de la STEP
La station d'épuration actuelle de la ville d'Al Hoceima a été construite en deux phases distinctes. La
première phase, qui consistait en une ligne de traitement par boues activées, a été mise en service
en 1996. Par la suite, la station existante a fait l'objet d'une réhabilitation des installations existantes
et d'une extension grâce à la création d'une deuxième ligne de traitement, qui a commencé à
fonctionner en 2011.

La STEP d’Al Hoceima compose par :

1. Filière d’épuration des eaux usées : un prétraitement conventionnel constitué d’une succession
d’opération de dégrillage, dessablage et déshuilage.

2. Un traitement primaire (TP) constitué de décanteurs classiques.

3. Un traitement biologique secondaire (TS) composé de bassins d’aération et de bassins de


clarification. Le traitement biologique est de type boue activée faible charge.

4. Le traitement tertiaire de finalisation constitué d’une succession d’opérations et une désinfection


par UV.

5. Filière boue.

I.5 Filière d’eau :


La station d’épuration d’Al-Hoceima, est de type intensif à système boues activées. Dans
cette station, le traitement des eaux usées commence par l’élimination des grosses particules,
des huiles, des graisses et des sables (prétraitement) puis vient le traitement le plus
importante qui est celui des matières organique, azotées, phosphore (traitement secondaire),
ainsi que les parasites et les virus (traitement tertiaire). Le traitement de la filière eau passe
par les étapes suivantes :

Traitement
tertiaire
Traitement
scondaire

Prétraitement

1) Prétraitement :

Le prétraitement est une étape qui consiste en un certain nombre d’opérations


physiques ou mécaniques destinées et opérations à extraire le maximum d’éléments dont
la nature et la dimension constitueraient une gêne ultérieurement. Ces opérations sont : le
dégrillage, le dessablage et le déshuilage.

a. Dégrillage :

Le dégrillage est une opération à séparer les déchets volumineux (matières plastiques,
papiers…) contenus dans les eaux à traitre, et à protéger ainsi la station contre l’arrivée des
gros objets susceptibles de provoquer des bouchages dans les différentes unités de
l’installation.
Au niveau de la STEP d’Al-Hoceima, on a deux de dégrilleurs automatiques à tambours
rotatifs sont placés au travers du canal d’écoulement des eaux usées afin de retenir les déchets
flottants volumineux (0,6cm < taille).

Figure 2 : Dégrilleurs fins à tambours rotatifs (0,6cm < taille).


Les déchets récupérés par les grilles sont évacués vers la benne menue d’une vis
spirale qui permet de pousser les ordures vers les bacs de décharges.

a) Dessablage –dégraissage :
Cette étape revêt une importance cruciale pour prévenir les problèmes d'usure prématurée
voire de rupture d'équipement induits par les sédiments transportés par les eaux usées. Le
dessablage constitue une opération essentielle visant à séparer, par sédimentation, les sables
et autres particules minérales plus ou moins fines des eaux usées après le dégrillage. Cette
séparation est réalisée afin d'éviter tout blocage des canalisations et des pompes en aval de
la station.
Le dégraissage, quant à lui, est une opération destinée à éliminer les matières grasses et les
huiles (de densité inférieure à celle de l'eau), difficilement biodégradables, soit par flottation
naturelle, soit par une accélération de ce processus grâce à l'injection de fines bulles d'air.
L'objectif principal du dégraissage est d'empêcher la flottation des graisses et des huiles à la
surface des bassins d'aération, tout en facilitant le transfert d'oxygène dans ces bassins. Dans
la STEP d'Al-Hoceima, deux bassins de dessableurs/dégraisseurs sont déployés.
Le dessablage s'effectue par la décantation des sables au fond du bassin, ces derniers étant
récupérés après un processus de lavage dans un classificateur, puis stockés en vue de leur
déversement ultérieur dans la décharge.
Le dessablage-dégraissage repose sur le principe de la flottation, où les graisses et les huiles
remontent à la surface des bassins grâce à l'insufflation d'air par une pompe de type air flot.
Ils sont ensuite extraits et récupérés dans un bassin dédié au traitement biologique des
graisses.

Figure 3 : Bassin de Dessablage–dégraissage


2) Traitement secondaire :

Les traitements secondaires englobent les techniques visant à éliminer les matières polluantes
solubles telles que le carbone, l'azote et le phosphore. Dans la plupart des cas, l'élimination
des polluants carbonés et azotés repose sur des procédés de nature biologique. Actuellement,
la station d'Al Hoceima utilise le traitement biologique par "culture libre". Ce terme regroupe
les procédés où l'on favorise le développement d'une culture bactérienne dispersée sous forme
de flocons dans le liquide à traiter.
Le principe général de ce procédé vise à accélérer le processus naturel d'oxydation de la
matière organique qui se produit dans les milieux récepteurs. Il est principalement mis en
œuvre par la technique des boues activées. Cette méthode implique la mise en contact des
eaux usées avec un mélange riche en bactéries par agitation, favorisant ainsi la dégradation de
la matière organique en suspension ou dissoute. Une aération importante est nécessaire pour
soutenir l'activité bactérienne et la décomposition de ces matières. Ensuite, une décantation
est effectuée, à partir de laquelle les boues riches en bactéries sont renvoyées vers le bassin
d'aération (ONA, 2011).
Figure 4 : Schéma descriptif du processus de traitement secondaire

a) Traitement biologique

→ Zone de contacte :

Dans cette zone, l'eau brute est acheminée vers les réacteurs biologiques, où elle entre en
contact avec les boues recerclées pendant quelques minutes avant de se diriger vers le bassin
d'anoxie. Cette étape vise à maintenir une concentration suffisante de bactéries épuratoires.
→ Réacteur biologique :
Les eaux de prétraitement sont acheminées et repartie dans les réacteurs biologiques
appelés également Aérateurs, dans lesquels s’effectue la transformation biochimique
de la matière organique par les micro-organismes aérobie qui constituent un élément
fondamental de la filière de boues activées.
 Bassin anoxie :

La zone anoxique est positionnée en amont du bassin d'aération et est équipée d'agitateurs
dont le rôle est d'éviter le dépôt des matières en suspension. Les boues recirculées, ainsi
que la liqueur mixte concentrée en nitrates, sont ramenées à l'entrée de la zone anoxique.
La présence de matières organiques biodégradables transportées par l'eau résiduaire et
l'absence d'oxygène dissous dans le bassin d'anoxie activent le processus de
dénitrification assuré par les bactéries hétérotrophes.
Figure 5 : Bassin anoxie
 Bassin d’aération

La zone aérobie est le réacteur dans lequel s’effectue la dégradation de la matière organique
par des bactéries aérobies, il est également le siège des réactions de nitrification et la dé
phosphatation biologique.
 Elimination de la pollution azotée

Lors du transport des effluents jusqu’à la station d’épuration, des réactions d’ammonification
ont lieu, transformant cet azote organique en ammonium, forme particulièrement nuisible les
ressources d’eau de surface, c’est pour cela qu’on doit prévoir l’élimination de la pollution
azotée.
L’élimination de l’azote ammoniacal est, le plus souvent, obtenue grâce à des traitements
biologiques de « nitrification-dénitrification ».
Le principe de la nitrification consiste en l’oxydation, par des bactéries aérobies, de l’azote
ammoniacal en nitrate. Les espèces dites « nitrifiantes » sont des bactéries autotrophes qui
tirent leur énergie de l’oxydation. Les bactéries responsables de la nitrification sont les
Nitrosomonas et les Nitrobacter. La nitrification s’effectue en 2 étapes :
 La nitritation : oxydation des ions ammonium en nitrites, selon la réaction suivante :
 La nitratation : oxydation des nitrites en nitrates, selon la réaction suivante :

Le principe de la dénitrification est une réduction des nitrites et nitrates en azote gazeux,
qui se dégage dans l’atmosphère, selon la réaction suivante :
Figure 6 :La réaction de la nitrification et dénitrification

Figure 7 : Bassin d’aération de la STEP Al Hoceima


→ Zone dégazage :

Cette est installée en aval du bassin d’aération, elle facilité l’élimination de gaz qui gêner la
décantation dans clarificateur tel que l’O2, et H2S.

Figure 8 : zone de dégazage de la STEP Al Hoceima


b) Clarification

Le clarificateur constitue l'infrastructure fondamentale qui garantit une séparation efficace de la


biomasse de l'eau traitée provenant des bassins d'aération par décantation gravitaire. Les eaux
clarifiées sont récupérées dans des goulottes situées dans la partie supérieure afin de subir un
traitement tertiaire avant leur rejet dans le milieu récepteur. Parallèlement, les boues décantées
sont collectées et acheminées à la zone d'extraction/recirculation à l'aide de pompes.

Figure 9 : clarificateur et un racleur de la STEP Al Hoceima

3) Traitement tertiaire :

Il comporte deux étapes :

a) Micro-tamis :
L’eau traitée subit d’abord un micro-tamisage pour l’élimination finale de la matière en suspension
restante dans l’eau. A chaque fois les micro-tamis sont lavés par l’eau pour éviter le colmatage.

Figure 10 : Les Micro-tamis et leur


principe

a) Désinfection par les rayonnements UV :


Les rayons UV, se fait après la filtration de l’eau épurée par micro-tamis il vise à
désinfecter l’eau traitée par les rayons UV et donc à éliminer tout se s’échappe aux micro-
tamis (virus, germes, pathogènes ou parasites, etc..), la désinfection se fait par un
dispositif de lompe à ultra-violet installer au niveau d’un canal situe en aval de la station
d’épuration. Ensuite l’eau désinfectée est rejetée dans le milieu marin sans induire des
problèmes environnementaux.

Figure 11 : Les Rayons UV

I.6 Traitement des boues :


Les boues représentent les principaux déchets générés par la station d'épuration à partir des eaux usées.
Par conséquent, il est essentiel d'établir un traitement spécifique de ces boues pour préserver
l'écosystème. Les étapes de traitement des boues au sein de la STEP d'Al Hoceima sont les suivantes :

Stabilisation
chimique
des boues
Déshydratation
par
centrifugation
Epaississement
gravitaire

 Epaississement gravitaire :

L'épaississement gravitaire des boues est un processus utilisé dans le traitement des boues générées par
les stations d'épuration des eaux usées. L'objectif principal de cette étape est de réduire la teneur en
eau des boues, ce qui les épaissit et facilite leur manipulation et leur traitement ultérieur. Le processus
d'épaississement gravitaire repose sur la séparation des solides et des liquides par gravité, exploitant
les différences de densité entre les particules solides et l'eau.
Voici comment fonctionne généralement le processus d'épaississement gravitaire des boues :
• Introduction des boues : Les boues liquides provenant du traitement des eaux usées sont
introduites dans une cuve d'épaississement.
• Sédimentation : À l'intérieur de la cuve d'épaississement, les particules solides présentes dans
les boues commencent à se déposer au fond sous l'effet de la gravité. Ce processus de
sédimentation permet de séparer les solides de l'eau.
• Formation d'une couche épaissie : Au fil du temps, une couche épaissie de boues se forme au
fond de la cuve. Cette couche contient une concentration plus élevée de matières solides que la
boue initiale.
• Élimination de l'eau clarifiée : L'eau clarifiée, maintenant séparée des solides, est éliminée du
haut de la cuve.
• Récupération des boues épaissies : Les boues épaissies restantes au fond de la cuve sont
pompées ou transportées pour un traitement ultérieur, tel que la digestion anaérobie ou la
déshydratation des boues.
 Déshydratation par centrifugation

La déshydratation par centrifugation des boues est un processus couramment utilisé dans le traitement
des boues issues des stations d'épuration des eaux usées. L'objectif principal de ce processus est de
réduire davantage la teneur en eau des boues épaissies, produisant ainsi des boues déshydratées plus
solides et plus faciles à manipuler et à éliminer. Voici comment fonctionne généralement le processus
de déshydratation par centrifugation des boues :

• Introduction des boues : Les boues épaissies provenant de l'épaississement gravitaire ou


d'autres étapes du traitement des eaux usées sont introduites dans une centrifugeuse.
• Rotation rapide : La centrifugeuse tourne rapidement, créant une force centrifuge importante.
Cette force pousse les particules solides vers la paroi extérieure de la centrifugeuse.
• Séparation des solides et du liquide : Sous l'effet de la force centrifuge, l'eau contenue dans les
boues est expulsée, tandis que les particules solides forment un gâteau compact à la paroi de la
centrifugeuse.
• Récupération du liquide clarifié : L'eau clarifiée résultante est évacuée, laissant les boues
déshydratées sous forme de gâteau sec à l'intérieur de la centrifugeuse.
• Extraction des boues déshydratées : Une fois le processus terminé, le gâteau sec de boues
déshydratées est extrait de la centrifugeuse. Ce matériau présente une teneur en eau nettement
réduite par rapport aux boues initiales.
 Stabilisation chimique des boues

La stabilisation chimique des boues est un processus visant à réduire la biotivité et la menace
pathogène des boues générées dans les stations d'épuration des eaux usées. L'objectif est de rendre les
boues plus stables et moins susceptibles de causer des problèmes environnementaux ou sanitaires. Ce
processus peut impliquer l'ajout de produits chimiques spécifiques pour traiter les boues.

II.6 Des paramètres in-situ


I.6.1 Le pH :
Le pH est un indicateur de la pollution par excellence, il varie suite à la nature des effluents basiques
ou acides. Le pH de l’eau brute reste pratiquement stable durant toute l’année avec une valeur
moyenne de l’ordre de 8,05 indiquant une faible alcalinité de l’eau, cette moyenne se situe dans
l’intervalle des normes marocaines (Ministère de l’Environnement du Maroc, 2012). Un faible pH
favorise la croissance de champignons filamenteux et les autres organismes qui causent des boues
flottantes (Arcand et al., 1989). Le pH des eaux usées brutes à l’entrée de la station varie entre 7,13
et 8,33. Ces valeurs se situent dans la fourchette des limites des rejets directs (Ministère de
l’Environnement du Maroc, 2012).
Figure 12 :Mesure le pH-mètre dans laboratoire de la STEP Hoceima
La conductivité électrique (C.E):

La conductivité électrique est probablement l’une des plus simples et des plus importantes pour le
contrôle de la qualité des eaux usées. Elle traduit le degré de minéralisation globale, elle nous
renseigne sur le taux de salinité. Les valeurs de la conductivité enregistrées au niveau des eaux usées
brutes de la ville d’Al-Hoceima varient entre 1260µs/cm et 3500µs/cm avec une moyenne de
2463µs/cm.

Elle est mesurées l’aide d’un conductimètre.

Figure 13 : Conductimètre
I.7 Demande Biochimique en oxygène (DBO5)
- La DBO5 ou demande biologique / biochimique en oxygène en cinq jours est la quantité
de l’oxygène nécessaire aux micro-organismes aérobies de l’eau pour utiliser les
substances qu’elle contient. Il s’agit donc d’une consommation potentielle de l’oxygène
par voie biologique. Ce paramètre constitue un bon indicateur de la teneur en matières
organiques biodégradables d’une eau naturelle polluée ou d’une eau résiduaire.
La méthode utilisée pour la mesure de la demande biochimique en oxygène (DB05) est la
méthode des flacons à l'OxiTops.
La mesure avec OxiTops repose sur la pression dans un système fermé (flacons) et dans
J'obscurité (enceinte à DBO5) à 20'C. les micro-organismes présents dans l'échantillon et qui
dégradent la matière organique, consomment l'oxygène dissous et forment du CO2 ce
dernier est absorbé par NaOH (ajouté aux flacons) et en le transformant en carbonate de
sodium, ce provoque qui détecté par l'OxiTops.
 Mode opératoire :
o Rincez les flacons d'analyse avec l'échantillon.
o Homogénéiser l'échantillon.
o Prélever un prix d'essai de l'échantillon le tableau ci-dessous :

Tableau 3 : Les Volumes à choisir pour analyseur

Plage de Volume de Gouttes Facteur de


DBO5 l’échantillon d’allyltiourée dilution
(mgd’O2/L) (ml) Ajoutées
0-40 432 1 1
0-80 365 2 2
0-200 250 5 5
0-400 164 10 10
0-800 97 20 20
0-2000 43,5 50 50
0-4000 22,7 100 100
o Mettre le barreau magnétique.
o Ajouter les quelques gouttes d'allylthiourée.
o Ajouter 5ml à 10ml d'échantillons riches en micro-organismes pour l'ensemencement
(développement bactériens), si l'échantillon analyse est pauvre en bactériens.
o Mettre 2 à 3 pastilles de soude dans le godet à souder.
o Fermer les flacons hermétiquement avec l'OxiTop.
o Commencer la mesure : presser simultanément les touches M et S de la tête de
l'OxiTop pendant 2 secondes, l'afficheur indique 00.
o Déposer le flacon sur l'agitateur magnétique dans l'enceinte thermostatique de 2 °C,
et garde pendant 5 jours.
o L'OxiTop démarre automatiquement la mesure de la DBOS après 1'heure au 5heure
au maximum.
o Après 5 jours d'incubation, lire la valeur de la DBO, en réduisant la touche M pendant
une seconde jusqu'à lire la valeur de la DBO, en réduisant la touche S pour afficher les
valeurs enregistrées.

Les OxiTop enregistrent automatiquement les valeurs toutes les 24 heures.


La demande biochimique en oxygène est donnée par l'équation suivante :

DBO5= Valeur affichée sur l'OXITOP X Facteur de dilution

V : valeur lue dans le système en OxiTop.


F : facteur correspondant au volume d'échantillons utilisé '20'.

Figure 14 : Flacons à Oxitop Figure 15 : Enceinte à DBO Figure 16 : : Test en tubes à DBO5

III. Méthodes analytiques microbiologiques


III.1 Les Coliformes fécaux
Les coliformes sont des entérobactéries fermentant le lactose (avec dégagement Gazeux) à
30 °C. Les bactéries correspondantes appartiennent aux genres Escherichia, Citrobacter,
Klebsiella, Entérobactérie.
La qualité de l’eau peut etre déterminée en fonction des teneurs en coliformes fécaux,
afin d’évaluer si celle-ci on utilise la méthode du nombre le plus probable (NPP).
 Principe : La présente décrite une méthode de recherche et dénombrement des
coliformes fécaux par ensemencement en milieu (NPPT). Cette méthode est une
estimation statistique du nombre de micro-organisme supposés distribués dans l’eau
de manière parfaitement aléatoire.
 Mode opératoire :
- Tout d'abord on prépare le milieu de culture A1-Broth (31.5 mg/l) c'est un milieu de
culture à la fois présentatif et confirmatif.
- Répartir A1-Broth en tubes contenant une cloche de durham à raison de 10 ml par
tube.
- Fermer les tubes avec du coton cardé médical.
- Stériliser les tubes à Al-Broth, les tubes qui vont être Utilisé, participe passé employé
avec être, s’accorde avec son agent, le liquide de dilution (l'eau distillée et typotone)
à l'autoclave à 121°C +1°C pendant 10 minutes.
- On prélève du tube contenant là l'eau à analyser, 1ml est prélevé et placé dans l'un
des tubes contenant les 9mL de tryptone-sel (eau de dilution), on homogénéise la
solution à l'aide du vortex, puis on prélève 1mL de ce tube pour le mettre dans un
troisième tube et ainsi de suite Jusqu'au huitième tube.
- Prendre 5 tubes de milieu Al bouillon. Transférer dans chacun de ces tubes. Avec
une pipette, 1ml de la dilution 10¹ homogénéisé.
- Prendre 5 tubes de bouillon de milieu A1. Transférer dans chacun de ces tubes. Avec
une pipette, 1ml des dilutions 102 homogénéisé.
- Pour chacune des dilutions suivantes es (10-3 à 10-8) prendre 5 tubes de milieu.
Transférer dans chacun d'eux 1 ml de la dilution appropriée de l'échantillon. Changer
de pipette pour chaque dilution. Mélanger le contenu des tubes de façon à obtenir
une répartition homogène de l'inoculum et du milieu.
N.B : les milieux conservés à 15-30 °C à l'étuve.
 Incubation :
Faire incuber les tubes ensemencés à l'étuve à 44°C ± 0,5°C, pendant 24 heures.

 Lecture :
Considérer comme présentant une réaction positive les tubes pour ceux qui, après 24 heures
d'incubation, observe un trouble dû à une croissance bactérienne et un dégagement gazeux
dans la cloche de Durham (Tubes positifs).

Figure 17 : Tubes de milieu de culture

 Mode de calcul :
Le nombre de coliformes fécaux par 100 ml d'échantillon exprimé en (c.f/100 ml) est donné
par l'expression suivante :
Nbre C.F=NPP/TX
NPP : nombre le plus probable lu dans la table de Mac Craddy (Voir Annexe 2)
Tx : taux de dilution correspondant à la dilution la plus forte retenue.

CONCLUSION
Au cours de notre stage à la STEP, nous avons effectué un suivi analytique et un contrôle du
fonctionnement des différentes filières de traitement à travers plusieurs analyses périodiques
des eaux usées.
De ce travail on peut tirer les conclusions suivantes :

• Le rendement épuratoire a connu une fiabilité significative. En effet, ces rendements ont
atteint des valeurs de 96%, 95% et 85% respectivement pour la DBO5, DCO et MES ;
• Les rendements épuratoires bactériologiques de coliformes totaux et fécaux sont conformes
aux valeurs exigées par la norme marocaine, leur abattement est proche de 100%. Ces
valeurs montrent une bonne performance épuratoire de la station, due au bon
dimensionnement des bassins, des systèmes d’aération et à l’adaptation des
microorganismes biodégradeurs de la matière organique;
• Grace à l’efficacité de la technique, la qualité des eaux épurées permet leur réutilisation en
agriculture (Catégorie A selon le tableau de classement des eaux épurées destinées à
l’irrigation) (Ministère de l’Environnement du Maroc, 2002).

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