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le système solaire
Pierre Thomas, ENS Lyon
H H
H2 (hydrogène moléculaire)
(molécule n° 1)
CH2NH2COOH
Modélisation de ce qui « doit » se passer sur les
grains interstellaires et dans les nébuleuses avant
leur collapse : les petites molécules se polymérisent
Comment se forment les systèmes stellaires ?
Regardons s’en former dans Orion
Zoomons sur
le rectangle
jaune
R
Zoomons
encore
Encore !
Disque vu
quasiment de face
1 part de fer + 3
parts de silicates
légèrement
Silicates hydratés
1 part de fer + 3
parts de silicates
Silicates + 6 parts de
Glaces, dont
hydratés glaces (H2O,
glace d’H2O et
hydrocarbures)
d’hydrocarbures
Résumons en image !
H2
(numéro 1)
H2O = eau
(numéro 2)
Fer métallique
(numéro 5)
He
Il fait froid :
H20, CHON, Il fait tiède : les
NH3, Silicates et poussières de Il fait chaud :
Fer sont sous Silicates et Fer Silicates et Fer
forme de s’hydratent sont sous forme
poussières légèrement ; H2, de poussières
solides, H2 et He He, H2O, solides, H2, He,
sont encore CHON et NH3 H2O, CHON et
gazeux sont encore NH3 sont encore
gazeux gazeux
25% de fer + 75% de cailloux « secs »
Etudions le stade 3
(pour la terre)
Planètes et
satellites « de
glaces » et Planètes et
planètes satellites
géantes « rocheux »
Planètes (et satellites) naissent pas accrétion des
poussières et blocs. Cette chute dégage de la chaleur qui
fond blocs, poussières et planètes en formation
Comme ça chauffe, la Terre Remontée du léger, dont bien
fond pendant qu’elle sûr l’eau qui va former
« grossit ». Et si ça fond, ça se hydrosphère/atmosphère
différencie (séparation par primitives. La matière
gravité) organique est détruite et le C
Descente réduit est oxydé par Fe++
du lourd
Ni Ne
Ma
Cr
Oc
Au stade 4, à l’eau dégazée au stade 3, s’ajoute
de l’eau apportée par de multiples chutes
« tardives » (avec beaucoup de corps externes,
donc riches en H2O et matière organique). Il
doit donc arriver de la matière organique, qui,
dans ce cas, ne sera pas totalement détruite
Si il fait chaud et que la
gravité est suffisante, l’eau
reste, liquide
Si il fait chaud mais que la
gravité est insuffisante,
l’eau part
Si il fait froid ( dans le
Système Solaire externe),
l’eau reste, en glace
( corps de glace)
Si la gravité est très
importante et qu’il fait
froid, la planète va attirer
l’Hydrogène et l’Hélium,
qui restent ( Planète géante)
Pour « visualiser » la différence entre un corps avec eau
et un corps sans eau dans le Système Solaire interne !
L’eau sur Terre : 3 sites principaux :
Je n’en dirais
10 21 kg pas plus !
Rappel : Terre
= 6.10 24 kg
10 21 kg
10 19 kg
Températures :
+ 120°C le jour, -150°C la nuit
Pas d’atmosphère.
Encore que … Non !
Dans une grotte, la
température est la moyenne
annuelle, à savoir
(120-150)/2 = -15 °C
Et à –15°C, de la glace se
sublime très vite
Aux pôles de la Lune, les cratères sont plongés
dans la nuit et le froid perpétuels. De la glace
pourrait y subsister. Y en a t’il ? Comment
savoir, comment voir dans ces « trous noirs » ?
La Lune reçoit des
rayons cosmiques. Ces
rayons arrivent au sol et
provoquent des
réactions nucléaires.
Ces réactions nucléaires
fabriquent des
neutrons. Si il y a du
Deutérium dans le sol,
ces neutrons sont
ralentis. Il n’y a plus
qu’à mesurer la vitesse
des neutrons émis par
les cratères polaires
pour savoir si il y a de la
« glace lourde »
La sonde Lunar Prospector en
orbite polaire autour de la Lune.
Elle avait un détecteur
de neutrons
Et c’est à l’emplacement de
ces cratères que les neutrons
sont ralentis. Ces cratères
contiennent du Deutérium,
dans de la glace d’H2O (ou
de la M.O.)
D’ou viendrait cette
glace sur la Lune ?
Des météorites
riches en eau et des
comètes qui tombent
sur la Lune et
Mercure pendant la
nuit. Une partie
de cette eau, vaporisée par
l’impact, se condenserait en givre qui
se sublimerait dès le lever du soleil, sauf
au niveau des cratères polaires
Mars.
Rappel : la
température
moyenne est
de – 50°C, la
pression de
0,6% de celle
de la Terre (ce
qui règnerait
sur Terre à 50
km d’altitude)
1666 : Cassini
découvre des
calottes polaires
sur Mars.
Pour lui, c’est
« évidemment »
de la neige ou de
la glace d’eau.
La détermination
spectrale de la
glace d’H20 a lieu
pour la 1ère fois
Doc. Pierre Thomas
en 1964
Ou trouve-t’on de l’eau sur Mars ? Partout
Sur la calotte polaire nord,
(cette calotte à la taille de celle du Groenland).
Dans
l’atmosphère
La vapeur
d’eau
représente
0,021% de
l’atmosphère,
soit une couche
de 12 µm d’eau
précipitable
Il y en a
dans le
sous-sol
profond.
Les cratères
y font
« sploch »
% dans les deux
premiers mètres
Terre
Elle a déposé
des strates
sédimentaires
Voici 2 des grandes questions que l’on se pose
en ce début de 21ème siècle
(1) Depuis quand n’y a-t’il plus d’eau liquide
en surface ?
(2) Cette eau liquide, n’était-elle que
transitoire, ou était-ce de l’eau pérenne, avec
pluie, rivières tranquilles, mer … ?
C’est pour commencer à répondre à ces
questions que 6 sondes (dont 1 européenne)
ont été envoyées depuis 10 ans
Exemple
d’eau liquide
transitoire :
une éruption
volcanique
dans un sol
gelé ou sous
un glacier.
Vatnajokull 1996
La variation
ur
r
ate
u d’inclinaison
ate
u
éq
équ
de l’axe des
pôles peut
expliquer la
variation de
taille et de
position des
calottes
teu r glaciaires
éq u a
Allons dans la région de Cerberus
Fossae (CF) et d’Athabasca Valles (AV)
Des éruptions volcaniques récentes ont
fait fondre le sol gelé
«e
mb
ou
ch
ur
e»
L’embouchure : une paléo-banquise dérivant
sur un paléo-lac gelé
(âge : quelques millions d’années seulement)
Deux possibles
équivalents
terrestres
10 km
Image verticale
Mars Global
Surveyor
(MGS), de la
NASA)
Argile au
Microscope
électronique à
balayage
1 km
Les résultats des 2 robots Nasa
(ceux concernant l’eau)
Aux 18 et 19ème siècles, des expéditions
scientifiques et des explorateurs partaient à la
découverte du monde.
Grâce au web et à la politique de communication
de la NASA, nous sommes dans la position …
Voilà ou s’est posé le 1er
robot, Spirit, au fond du
cratère Gusev, probable
ancien lac.
Va-t-on y trouver des
sédiments « aquatiques » ?
100 km
En janvier 2004, Spirit s’est posé à 3 km de collines
100 m
5 cm
Il les regarde au
« microscope » et découvre
des formes géométriques
(cristaux ?)
Sur Terre, tous ces
affleurements stratifiés,
1 cm «granulaire», avec
cristaux automorphes, à
chimie de basalte altéré
… feraient penser à des
dépots phréatomagma-
tiques (éruption
volcanique en eau peu
profonde ou dans une
nappe phréatique)
Près du sommet, de
nouveaux affleurements
Détaillons cet
afffleurement vaguement
stratifié
Approchons nous !
Les strates sont
faites de brèches !
Brèches sédimentaires,
brèches volcaniques,
brèches d’impact ?
Certains
« galets » de
la brèche
sont
arrondis. Ils
ont été
« roulés » par
de l’eau ou
dans du
matériel
« boueux »
Terre
Ici, un exemple
de brèches
volcaniques
terrestres,
genre coulées
boueuses, ce
qui semble le Mars
100 km
Opportunity
50 km
Et des sédimento-
logues patentés nous
affirment que se sont
des stratifications
faites sous un
courant d’eau
Une analogie
terrestre des
stratifications
obliques du cratère
Eagle, ici dans le
crétacé supérieur des
Corbières
Voici des
strates bien
régulières,
avec dedans
des « cavités »
(vug en
anglais)
Les « vugs » ?
Parfois ils ont
des formes
«géométriques»
rappelant
furieusement la
forme des
cristaux de
gypse (roche se
formant par
évaporation
d’une mer ou
d’un lac salé)
Les « vugs » ressemblent à des pseudomorphoses
de gypse et autres sels (ressemblance indiquée sur
Planet-Terre la veille de la publication des analyses)
Gypse, et autres sels,
ça se dépose dans des
lacs salés, des lagunes
en bord de mer …
Allons voir maintenant là où l’on voit les couches
« par dessus » !
Mars Terre
de 2ème ordre
(cela « sent » les
variations de
paramètres
orbitaux)
… avec leur discordance
Une analogie terrestre :
accumulation de sable
(coquiller) côtier, ici en
Touraine, 20 MA
Parfois, les
strates sont
« festonnées ».
Sur Terre, de
tels festons
indiquent que
du sable s’est
déposé dans de
l’eau
clapottante,
sous une
profondeur
d’eau de
3 cm quelques cm
Après avoir quitté le
cratère, Opportunity
roule dans une plaine
où les fentes de retrait
(dessiccation ?)
semblent être la règle.
Le 27 septembre 2006, Opportunity atteint le cratère Victoria
(D = 800m, P = 80). Que va-t-il trouver sur cette coupe 4 fois
plus profonde qu’Endurance ?
K °C
-20 Il fait
-30
également de la
météo.
-40
-50
A gauche, les
variations de
-
-60
température,
sur 6 mois
= jours
La nuit, le robot
se recouvre de
givre d’H20 ; le
matin, ce givre se
sublime
En général, il fait beau ; mais il arrive qu’il y
ait des nuages, qui ressemblent à des cirrus
(nuages formés de micro-cristaux de glace)
On se posait la question de l’eau liquide
superficielle pérenne sur Mars. La réponse est :
il y en a eu, longtemps … et peut-être même
plus encore !
Pourquoi n’y a-t’il plus d’H2O liquide en surface
aujourd’hui ? La faible gravité et l’absence de
champ magnétique fait que Mars perd lentement
son atmosphère. Mars « fuit ».
Pression, effet de serre et
température baissent.
* De 4,5 à 3,8-3,5 Ga, il y avait de
l’eau liquide pérenne à la surface
de Mars.
* Depuis 3 Ga, il n’y en a plus.
* Entre 3,5 et 3 Ga, période de transition. Il y en
avait plus ou moins en fonction de l’intensité du
volcanisme qui fourni du CO2.
Depuis 3 Ga, il n’y a plus
que des maxi (ou des mini)
débâcles temporaires, au
gré des éruptions
volcaniques (et des
basculements de l’axe de
rotation).
100 km
L’eau pérenne a pu être
favorable au
développement de la vie.
Les débâcles temporaires,
non.
Reste l’eau liquide
profonde …
100 m
Quand à la matière
organique, les
mesures de 1976
n’en ont pas
trouvé, et les 2
robots actuels ne
sont pas équipés
pour la trouver.
Document ESA
540 m
La classification des chondrites : de 25-30 % de fer
plus ou moins oxydé. De 0,1 à 10 % d’H20, de 0 à 4
% de matière organique.
Fer métallique ;
pas d’H20 ni de
matière
organique
La
Terre
Fer oxydé ;
H2O, matière
organique
L’eau dans les météorites C. Il y en a jusqu’à
10%, inclus dans des minéraux hydroxylés. Ces
météorites se sont formées (ou ont été altérées) en
présence d’H2O, à T < 300°C
Veines de phosphates
Image TEM: dans la chondrite
Smectite (argile) et d’Orgueil
serpentine
Spherules de
magnetite,
oxyde de fer
Minoritairement
sous forme de
molécules solubles
Il est
extraordinairement
difficile d’analyser des
macro-molécules
insolubles, surtout
quand on n'en dispose
que de petites quantités
Exemple de résultat obtenu par pyrolyse, CPG et SM
Exemple de résultat obtenu par oxydation
ménagée au tétroxyde de ruthénium
cela pourrait ressembler à ça
Les composés organiques solubles, donc
facilement analysables. Connus depuis longtemps,
mais on soupçonnait la contamination terrestre
……..
……..
Uranus Neptune
Les planètes géantes ont toutes des anneaux.
Regardons rapidement les plus beaux,
ceux de Saturne.
Dessin d’artiste
représentant les
anneaux vus de
l’intérieur
Glace d’eau
« pure »
Europe
(taille de la
Lune) Les 4 planètes géantes ont des satellites.
Pour les 18 satellites principaux, 1 est
constitué de roches (Io), 1 est constitué
Callisto (1,5 de roches recouvertes de glaces (Europe)
fois la Lune) et les 16 autres sont constitués
majoritairement de glaces.
Et il y a n petits satellites.
D’abord, Europe,
satellite de Jupiter
Europe.
La masse volumique
(3 g/cm3)
indique que c’est un
? corps identique à la
Terre, recouvert
d’un océan de
100 km d’épaisseur
(Terre 3 km), mais
cet océan est gelé,
car il fait – 150°C)
La surface de cet océan gelé :
une géologie et une morphologie « délirantes » !
Faisons une
série de zooms
sur Europe
Avouez que
ça ressemble !
Noyau métallique Banquise de glace
Pandore (L = 84 km)
Pourquoi cette
différence de
cratérisation ?
Phoébé
Epiméthée
(L=220 km)
(L=116 km)
Etudions en un, Phoébé
(L = 220 km)
(organic)
Des boules
de glaces Des boules
sans de glaces Japet, une
histoire avec une boule de
géologique histoire glaces Titan, une
géologique fendue et boule de
A
inte vec d complexe sale glaces avec
rmé es
dia
ires atmosphère
Terre Satellite de glaces
40
0k
m
Mimas par devant Mimas par derrière
Le prototype des
satellites actifs,
Encelade, quasiment
de la même taille que
Mimas
75 m
75 cm
ou celle de la
surface de cette
coulée de basalte
Des «chaînes de
puys» et aussi de
taches noires
(hydrocarbures ?)
Photo Pierre Thomas
On ne peut s’empêcher de
penser à ces équivalents
islandais
Le 14 juillet
2005, Cassini a
survolé
Encelade par le
sud, avec « rase
motte » (150
km)
S
500 km
Rayures de tigre
Soleil
au
zénith
-190 °C
Température
-200 °C
-210 °C
Pôle
qui diffusent la
Nor
lumière solaire.
d
S’agit-il de la
Pôle
sublimation/
Sud
condensation à
partir de glace
« chaude », ou
de volcans
Novembre 2005
(d’H2O) actifs?
Le panache de
« fumée », aussi
grand qu’Encelade
lui même
Le bourrelet de
marée est fixe
par rapport au
globe d’Encelade.
Pas de friction
interne
Mais les autres satellites entrainent une ellipticité forcée.
Premier effet : l’amplitude du bourrelet varie
Déformation et friction
Source d’énergie
Deuxième effet : la vitesse de révolution varie (cf
Kepler), pas celle de rotation, alors que le bourrelet est
(au 1er ordre) toujours pointé vers Saturne
Mouvement relatif
globe / bourrelet
Déformation
et friction
supplémentaire
Source d’énergie
supplémentaire
Pour abaisser
considérablement la
température de fusion
de la glace, c’est facile !
Mettre un peu
d’ammoniac : il y a un
eutectique dont la
température de fusion
est de –103°C (170 K).
Y a-t’il de l’ammoniac
sur Encelade ?
Théoriquement, c’est à peine
suffisant. Et pourtant !!!!
On s’éloigne de ce monde
extraordinaire !
Glace carbonique
Glace d’eau
Carte « minéralogique » de Japet.
Prochain survol : septembre 2007
Titan, vu par
Voyager
D = 5150 km
C’est le seul
satellite du
Système Solaire
avec une
atmosphère
dense.
Comment voir
sous cette
atmosphère ?
Coucher de
soleil
derrière
l’atmosphère
de Titan
(Voyager)
Modélisation Voyager (1981)
CH4 + photons UV →
2 CH3• + 2H• →
2 CH4 (majoritairement) et
aussi C2H6 + H2
C2H6+ CH4 +
photons UV →
C2H5• + CH3• + 2H•
→ C3H8 + H2 ….
= - 180°C
Ce qui « doit » se
passer dans
l’atmosphère de Titan ; il faut aller voir de plus près
Résultats Cassini
La haute atmosphère est « stratifiée »
92 pourrait-être
C6H5-CH3 (le
toluène)
93 pourrait être
C6H5-NH2
(l’aniline)
C'est ce qui a
été fait avec
succès le 14
janvier 2005
o par la sonde
européenne
Huygens.
Le cercle jaune, de 40
km de diamètre, indique
Huygens s’est posé près de la totalité de la zone que
l’équateur, et en été, là ou il Huygens a photographié
fait le plus « chaud » (-180° C). quand il est « sorti » sous
Au Pôle Nord, il fait encore la couche de nuages à 20
plus froid (-190 à –200°C) km d’altitude
Images prises de 16 km d’altitude
Surface couverte : 30 x 40 km
La zone d’atterrissage
La pression et la température
(en fonction de l’altitude)
L’analyse des gaz de l’atmosphère (au sol)
Analyse par pyrolyse des aérosols de l’atmosphère
3
r
Equateu
100 km
Les griffures de
chat semblent bien
être des structures
éoliennes (dunes). 100 km
Ce serait des mers de sables.
Mais le sable, ce serait du sable de glace d’H2O
275 km
100 km
Et les survols radar de juillet et septembre 2006,
au dessus du Pôle Nord plongé dans la nuit polaire,
montrent de très probables lacs, lacs de méthane
liquide (ou plutôt d’un mélange méthane-éthane) à
–190°C, dont les vagues déferlent sur la côte
rocheuse faite de glace d’eau
150 km
Une comparaison avec des lacs terrestres
100 km
Sortie active
Mo
uv
d’Argon et de
de l emen
a gl
ace
ts méthane
H2O, , C2H6, Ar
Rivière
et lacs de
méthane
Mo Météorologie
uve
men
t de
méthanienne
la c
roû
te
Et au delà des planètes géantes ? Pluton, un des
objets de la ceinture de Kuiper, et le nuage de Oort
Des
perturbations
orbitales font La ceinture de Kuiper, principalement
dans le plan de l’écliptique
que, parfois,
certains de ces
objets
s’approchent du
soleil et
deviennent des
comètes
Le nuage de
Oort, hors de
l’écliptique
Les comètes
•H2O, OH, H2O+, H3O+,
Les molécules et ions (gaz et •CO, CO2, CO+, HCO+,
poussières) identifiées •H2S, SO, SO2, H2CS, OCS,
depuis la Terre CS,
•CH3OH, H2CO, HCOOH,
CH3OCHO,
le il rs le
Noyau de So Ve leil
So
glaces sales
Une comète, comment ça marche ?
Le premier noyau photographié :
la comète de Halley (1986,
ESA)
15 km
D’après Nature, 1986
C.H.O.N.
Analyse élémentaire
des poussières de type
2 de la comète de
Halley (sonde Giotto)
Résultats 1986
Et voilà pourquoi c’est important d’analyser ces
poussières cométaires initiales, de chimie C.H.O.N.,
qui ravissent n’importe quels hessevétistes !
Il y a donc eu d’autres missions
5 km La comète Wild 2 (2004, Nasa)
Les cratères ? Ils sont différents de ceux
d’autres corps de même raille (astéroïdes). Dus
au dégazage et non à des impacts ?
Les bords de Wild 2 sont hérissés de « pinacles »
(100 m de haut). Cela fait irrésistiblement penser
aux « pénitents »
5 km
1 km
Avant l’impact, de
la spectroscopie. En
bleu, les surface de
« glace vive »
d’H2O.
Le reste, un
mélange infâme !
1 km
Un
« boulet »
quitte la
sonde
principale.
Il s’approche
Encore !
Encore !
L’impact vu par
la sonde
principale
Le film de
l’impact : une
image toute les
40 secondes
Le spectre IR des
« gaz
d’échappement » :
H2O, CO2 et
hydrocarbures
Retour sur la mission Stardust qui a survolé la
comète Wild 2 en 2004, et qui est revenue sur Terre
en janvier 2006
Elle a sorti une « raquette » attrape poussière
Dans les loges
de la raquette,
de l’aérogel,
pour freiner et
capturer les
poussières
(sans trop les
abimer)
Vue de dessus d’une des logettes. Entourés, les
points d’impacts visibles
Gros plan (en
coupe) sur un de ces
cratères
Une des poussières analysées par notre laboratoire
(analyse non destructive au synchrotron de
Grenoble). Seule la matière non organique est
analysable par cette méthode. Quelle frustration !
Un de ces
grains, ici
une olivine
non
hydratée,
ce qui est
très
étonnant
(D = 2µm)
Seuls ont été publiés des résultats non
organiques : ça ressemble à des micro-grains
chondritiques. Attendons les premiers résultats
concernant la matière organique
223 diapos ! Il est temps de s’arrêter. Mais que
de belles et bonnes choses fait-on avec
de l’eau et de la matière organique !
Mercure : + 450°C le jour,
-150°C la nuit. Et il y a
aussi des cratères polaires
dans une nuit perpétuelle.
Mais une seule sonde à
visité Mercure (en 1975),
sans détecteur de neutrons
A cause de l’inclinaison de l’orbite de
Mercure sur l’écliptique, ses pôles sont
Equateur
« visibles » depuis la Terre. Voici une
vue radar de Mercure, avec des tâches
réfléchissantes au Pôle Sud. La tâche
principale correspond à un cratère.
Pression
de
90 atm.
Température au sol de
450°C (725 K)
CO2 : 96.5%
N2 : 3.5%
SO2 :
0.015%
Ar : 0.007%
H2O:
0.002%
CO :
La composition de l’atmosphère vénérienne :
0.0017%
He :
0,002% de vapeur d’eau (2.10-5).
0.0012%
Ne :
Si toute
0.0007%
cette eau atmosphérique recouvrait la
surface de Vénus, cela ferait une couche d’eau
liquide de quelques cm d’épaisseur
(eau précipitable).
Où est partie cette eau vénérienne ? Sans doute
photolysée par les abondants UV solaires, avec
échappement de l’H2
Mais où est l’O2 ?