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L’oxygène est un mélange de 3 isotopes : 16O (99,76%) ; 17O (0,037%) ; 18O (0,203%).
L’électronégativité de l’oxygène est la deuxième la plus élevée (après le fluor) :
χo ≃ 3,5. C’est un non-métal. 3,5. C’est un non-métal.
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II- La molécule de dioxygène O2
Dans les CNTP, O2 est un gaz, incolore, inodore et insipide. Sa densité par rapport à
l’air est d = 1,1.
La solubilité dans l’eau est 30 cm3/l à 20°C et sous 1 atm. C’est cette solubilité qui
permet la vie aquatique. La température d’ébullition est de – 183°C sous 1 atm.
Le trioxygène O3 ou ozone peut être obtenu par une décharge électronique dans le O 2
sec. On obtient un mélange à 10% de O3 dangereux à respirer et se caractérisant par
son odeur forte. O3 est thermodynamiquement instable par rapport à O2 :
Ces éléments chimiques sont : le lithium (Li), le sodium (Na), le potassium (K).
Ils ont la particularité de n’avoir qu’un seul électron sur leur couche externe.
Les métaux alcalins ont tendance à perdre très facilement leur unique électron présent
sur leur couche externe pour donner des cations de charge électrique égale à + 1.
Lorsqu’on fait réagir, à chaud, du dioxygène, O2, en présence d’un métal alcalin, M, on
obtient la formation d’un cation alcalin, M+, et d’un anion, l’anion oxyde, O2-.
Le schéma général est le suivant: 4 M + O2 2 M2O.
C’est une réaction d’oxydoréduction.
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La demi-équation d’oxydation est la suivante : M M+ + 1e-.
La demi-équation de réduction est la suivante: O2 + 4e- 2 O2-.
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2- Formation d’autres oxydes métalliques.
2-1- Cas de l’aluminium, Al.
L’aluminium, Al, a pour numéro atomique Z égal à 13. L’atome d’aluminium peut perdre
facilement trois électrons et donner le cation aluminium, Al3+ , isoélectronique du néon,
Ne. Al Al3+ + 3 e-
Lorsqu’on fait réagir, à chaud, l’aluminium avec le dioxygène, on obtient la réaction
suivante: 4 Al + 3 O2 2 Al2O3. C’est une réaction d’oxydoréduction.
Soit: 4 Al + 3 O2 2 Al2O3.
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2-2- Cas du zinc, Zn
Le zinc est un élément chimique de numéro atomique Z égal à 30.
Le zinc donne facilement des cations qui ont une charge électrique égale à deux.
Zn Zn2+ + 2e-
Lorsqu’on fait réagir le dioxygène avec le zinc, à chaud, on obtient un oxyde appelé
« oxyde de zinc », de formule brute ZnO. C’est une réaction redox.
Comme la formule de l’oxyde de zinc comporte un cation zinc pour un anion oxyde, on
aura: 2 Zn + O2 2 (Zn2+ + O2-). Soit: 2 Zn + O2 2 ZnO. 7
IV- Formation des oxydes non-métalliques
1- Cas du carbone, C
Lorsqu’on fait brûler un morceau de carbone dans du dioxygène il se forme un gaz qui
a la particularité de troubler l’eau de chaux (CO2).
La réaction est la suivante : C + O2 CO2.
C’est une réaction redox. On peut voir cela avec l’utilisation des nombres d’oxydation.
2- Cas du soufre, S
Lorsqu’on fait brûler du soufre pulvérulent, de couleur jaune, dans du dioxygène, on
obtient une flamme de couleur violette et des fumées blanches, particulièrement âcres.
Il s’est formé du dioxyde de soufre, de formule SO 2.
La réaction a été la suivante : S + O2 SO2.
C’est également une réaction redox. 8
V- Les oxydes
Deux classifications sont possibles pour les oxydes, l’une fondée sur la réactivité acido-
basique des oxydes, l’autre sur leurs caractéristiques structurales.
Les métaux peu électronégatifs, notamment les alcalins et les alcalino-terreux donnent
des oxydes basiques.
Les non métaux fortement électronégatifs donnent des oxydes acides. Quelques
éléments essentiellement semi métalliques donnent des oxydes amphotères (tantôt
oxydes acides, tantôt oxydes basiques).
Il existe aussi des oxydes indifférents ou neutres.
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Classification chimique : réactivité acido-basique
Selon Lux et Flood une réaction acide-base est un échange d’ions O 2- ce qui permet
d’étudier des réactions acide-base en milieu non-protique ou sans solvant ; Un oxyde
acide capte l’ion oxyde O2- ; Un oxyde basique cède l’ion oxyde O2-
Exemple de réactions acide-base selon Lux-Flood
Oxydes amphotères 11
Blocs d
et f
Y2O3 ZrO2 Nb2O5 MoO3 Tc2O7 RuO4 RhO2 PdO Ag2O CdO
Ln2O3 HfO2 Ta2O5 WO3 Re2O7 OsO4 Ir2O2 PtO Au2O HgO
An2O3
1) Oxydes basiques
Les oxydes basiques dissous dans l’eau augmentent la concentration des ions
hydroxydes OH- d’où leur nom. Beaucoup d'oxydes métalliques sont basiques. Leur
solubilité dépend du caractère acide du cation métallique correspondant :
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Lorsque le cation n’est pas acide, l'oxyde est soluble. La dissolution du composé
dans l'eau donne des hydroxydes de métal, et un pH élevé.
Ex : Li2O(s) + H2O → 2Li+aq + 2OH-aq ;
Lorsque le cation est faiblement ou modérément acide, l'oxyde est insoluble (pas de
changement de pH). Ils peuvent neutraliser des acides forts.
Ex : Fe2O3(s) + 6H+(aq) → 2 Fe3+ + 3 H2O
2) Oxydes acides
Lorsque le cation métallique est fortement acide, son acidité peut prévaloir sur celle
de l'oxygène.
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Les oxydes acides solubles donnent des oxoacides fortement ou modérément
acides.
Ex : SO3(g) + H2O(l) → H2SO4(l) ou (2 H+ + SO42-)
Les oxydes acides insolubles forment la plupart des oxydes métalliques.
3) Oxydes amphotères
L'acidité d'un cation dépend fortement de sa charge, qui dépend elle-même de son
degré d'oxydation. Ainsi plus le degré d'oxydation d'un cation métallique est élevé, plus
l'oxyde est acide. Ainsi pour le chrome, CrO(+II) est basique , Cr2O3(+III) est amphotère