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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS 

ET BIEN PLUS ENCORE
CHAP 01: LES BASES DE LA CHIMIE

I-Définitions
- La matière est tout ce qui occupe de l’espace et a une masse.
- Une substance est une forme de matière qui possède une composition définie et des propriétés
distinctes. (ex: eau, sucrose, or, oxygène)
- Un mélange est une combinaison de 2 substances ou plus dans laquelle les substances gardent
leurs identités distinctes.
 Mélange homogène: mélange dont on ne peut percevoir les fractions qui le composent.
 Mélange hétérogène: mélange dont on peut distinguer les parties par la simple observation,
sans lui faire subir aucune transformation.

 Modification Physique: changement de l’apparence physique d’une substance, sans


changer sa composition ou son identité. (Téb., Tf., couleur, densité)
 Modification (réaction) Chimique: transformation d’une substance en une autre.
2H2 + O2 → 2H2O (combustion)
- Un composé chimique (molécule, alliage) est une substance faite d’atomes de deux éléments ou
plus, liés chimiquement dans des proportions définies.

Masse atomique:
 Masse de l’électron = 9.1 10-31 kg
 Masse du proton = 1.7 10-27 kg
 Masse du neutron = 1.7 10-27 kg

- Masse atomique: masse d’un atome en unité de masse atomique (uma).


- Une unité de masse atomique: masse exactement égale à 1/12 de la masse d’un atome de 12C (6
protons + 6 neutrons, nombre de masse A = 12).

Exemple:
 La masse atomique du 12C est fixée à 12 uma.
 La masse de 1H (1proton+0neutron,A=1) est =1uma.
 La masse de 56Fe (26 protons + 30 neutrons) est = 56 uma.

- 1 mole = la quantité de matière qui contient autant d’objets que le nombre d’atomes dans 12g de
12C.
- Nombre = 6,022.1023 = nombre d’Avogadro = NA

Exemple:
 1 mole de 12C = 6.022.1023 atomes.
 1 mole de H2O = 6.022.1023 molécules.
 1 mole de HS- = 6.022.1023 ions (anions).

Exercices:
Combien d’atomes d’oxygène sont présents dans:
a) 0.25 mol de Ca(NO3)2
b) 1.50 mol de carbonate de sodium.
R: a) 9,0.1023 b) 2,71.1024

Masse molaire
Masse d’une mole de 1H = 6,022.1023 x 1p x 1,7.10-27kg = 0.0010kg = 1g (rappel: 1H = 1uma)
Masse d’une mole de 12C = 6,022.1023 x (6p + 6n) x 1.7 10-27kg = 0.0123kg = 12g
(rappel: 12C = 12uma)
La masse d’un atome d’un élément (en uma) est égale à la masse (en g) d’une mole de cet élément.

Exercices:
– Calculer la masse molaire de Ca(NO3)2. (R : 164.1 g)
– Calculer la masse molaire de C6H12O6 (glucose). (R : 180.0 g)
– Calculer le nombre de moles de glucose dans 5.380g. (R : 0.02989 mole)
– Combien de molécules de glucose sont contenues dans ces 5.380g? (R : 1,78.1022 molécules)

II-Mesures

Force: Newton (N) → kg.m.s-2

Pression: Pascal (Pa) → kg m-1.s-2

Énergie: Joule (J) → Kg m2.s-2
 Longueur: Angstrom (Å) → 10-8 cm (10-10 m)
 Volume: Litre (L) → 10-3 m3
 Énergie: Calorie (cal) → 4.184 J
 Pression: Atmosphère (atm) → 101325 Pa 760 mm Hg

 1dm3 = 1L = 1000mL = 1000cm3


 1m3 = 1000dm3 = 1000L

Propriétés Extensives: Dépendent de la quantité de matière considérée (ex: Masse, longueur,


volume).
Propriétés Intensives: Ne dépendent pas de la quantité de matière considérée (ex: Densité,
température, couleur)

Exercice:
– Quelle est la masse (g) d’un lingot d’or (ρ=19.31 g/cm3) de taille 20cm x 5cm x 3cm ?
(R : 5793 g)
– Quelle serait la masse (g) de ce lingot s’il était fait de 80% d’or et de 20% de cuivre (ρ=8.91
g/cm3)?
(R : 5169 g)

Fusion de l’eau à 32°F => 0°C = 32°F


Vaporisation de l’eau à 212°F => 100°C = 212°F

T°C → T°F: 1,8T°C + 32


T°F → T°C: (T°F – 32)/1,8
T°C → T°K: 273,15K + °C

- Température: C’est la mesure du ‘comment’ un objet est chaud ou froid par rapport à une autre
substance.
- Chaleur: C’est l’énergie qui s’échange entre deux objets qui sont à des températures différentes.

III-Exactitude et précision
 L’exactitude (justesse) nous dit à quel point une mesure est proche de la valeur vraie de la
quantité mesurée.
 La précision (fidélité, reproductibilité) est une estimation du degré avec lequel des mesures
répétées sont similaires.

- Le calcul de la moyenne donne une idée de l’exactitude.


- Le calcul de la déviation standard donne une idée de la précision.
- Le calcul du coefficient de variation exprime la SD en % de la moyenne.

IV-Le type d'erreur


 Erreur systématique: Erreur qui a toujours lieu dans le même sens.
Elle donne lieu à des valeurs qui sont toutes plus hautes ou plus basses que la valeur vrai.
Elle est souvent le résultat d’une instrumentation défectueuse. (calibration des instruments)
 Erreur fortuite: Erreur dont on ne peut prévoir le sens.
Ce type d’erreur est inévitable, son importance dépend surtout de l’opérateur.
 L’erreur systématique agit sur l’exactitude.
 L’erreur fortuite agit sur la précision

Test Q
CHAP 02: LA RÉACTION CHIMIQUE

I-Le rôle de l'eau comme solvant


 Composés ioniques:
La dissociation des composés ioniques dans l’eau a lieu car l’eau sépare les ions du composé en
créant des interactions eau-ion (solvatation). (ELECTROLYTE).
 Composés covalents:
Covalents polaires se dissolvent dans l’eau MAIS ne se dissocient pas en ions, ils restent intacts,
ce sont des NON-ELECTROLYTES.
Covalents non polaires ne se dissolvent pas dans l’eau.

Électrolyte fort → Dissociation complète


Électrolyte faible → Dissociation partielle
Non-électrolyte → Pas de dissociation

Acides et bases
- Les acides et les bases sont aussi des électrolytes, et certains sont des électrolytes forts (HCl,
HNO3) complètement ionisés dans l’eau.
Hcl (g)→H+ (aq)+Cl- (aq)

II-Écrire une équation ionique


-Il y a 3 types d’équations pour représenter les réactions ioniques en solution:
 Équation moléculaire.
 Équation ionique totale.
 Équation ionique nette.

Exemple: nitrate d’argent + chromate de sodium qui forment le chromate d’argent (Ag2CrO4)
 Équation moléculaire: (pas représentatif des espèces réelles)

 Équation ionique totale: (info réelle, équilibre des charges)

 Équation ionique nette: (élimination des ions ‘spectateurs’)

- Les ions spectateurs sont nécessaires pour l’équilibre des charges (on ne peut pas ajouter du Ag+
sans ajouter du NO3- dans le cas présent).
- La formation de chromate d’argent à partir d’ions argent et d’ions chromates est le seul
changement, on aurait pu avoir d’autres ions spectateurs.
- Cette approche est celle suivie pour décrire les trois grands types de réactions : précipitation,
acide-base, et oxydation-réduction.

II-Les réactions de précipitation


- 2 composés ioniques solubles réagissent pour former un produit insoluble, un précipité.

Règles de solubilité des sels dans l’eau: (à appliquer dans l’ordre où elles sont énoncées)
1. Les sels de sodium (Na+), de potassium, et d’ammonium (NH4+) sont solubles.
2. Les nitrates (...NO3), les acétates (CH3COO...), et les perchlorates (...ClO4)sont solubles.
3. Les sels d’argent, de plomb, et de mercure (Hg+) sont insolubles.
4. Les chlorures (...Cl), les bromures, et les iodures sont solubles.
5. Les carbonates (...2CO3), les sulfures (...S2), les oxydes (...2O), et les hydroxydes (...OH)
sont insolubles.
6. Les sulfates (...SO4) sont solubles sauf les sulfates de calcium, de baryum, de plomb et de
strontium

Exemple: Prédire s’il y a précipitation et écrire les équations ioniques totales et nettes.
1) sulfate de sodium + nitrate de strontium
Na2 SO4 (aq) + Sr(NO3 )2 (aq) →
2) perchlorate d’ammonium + bromure de sodium
NH4ClO4 (aq) + NaBr(aq) →

III-Les réactions acide-base (Arrhénius)


 Un ACIDE est un électrolyte libérant en SOLUTION AQUEUSE des H+.
 Une BASE est un électrolyte produisant en SOLUTION AQUEUSE des OH.

- Les solutions d’acides et de bases fortes conduisent mieux l’électricité que les solutions d’acides
et de bases faibles.

Réaction de neutralisation: réaction entre un acide et une base.


acide + base → sel + eau
- Sel = composé ionique fait d’un cation autre que H+ et d’un anion autre que OH- ou O2-.
- Tous les sels sont des électrolytes forts.

- Titrages acide-base: une solution de concentration connue est utilisée pour mesurer la
concentration d’une autre solution.
C1.V1 = C2.V2 C1,V1, et V2 sont connus, on trouve C2

IV-Les réactions d'oxydo-réduction


- Réactions via un transfert d’électron entre réactifs (réaction rédox).
- Le transfert d’électron se fait du réactif avec la plus faible attraction pour l’électron vers les réactif
avec une plus forte attraction pour l’électron.
- Le transfert d’électron peut ne pas être complet, on parle de redox dés qu’il y a mouvement
d’électrons.
- Dans H2 et dans Cl2, les paires d’e- sont partagées de manière uniforme. Dans le produit covalent
HCl, Cl attire plus les e- que H. La densité électronique est plus importante autour du Cl.

V-Terminologie
 OXYDATION = perte d’e-
 REDUCTION = gain d’e-

VI-Les nombres d'oxydation


Nombre d’oxydation NO (état d’oxydation) = la charge que l’atome aurait si les e- n’étaient pas
partagés mais étaient transférés complètement.
- Le NO permet de voir si un atome est riche, neutre, ou pauvre en e-.
Pour les ions monoatomiques, le NO est égal à la charge de l’ion (Ca2+, Na+, O2-).
Les NOs des atomes d’une entité polyatomique sont déterminés par une série de règles.

Règles d’attribution des NOs:


1. On attribue aux atomes à l’état élémentaire un NO égal à zéro.
2. La somme des NOs de chacun des atomes présents dans une espèce doit être égale à la
charge portée par ladite espèce.
3. Le NO des métaux alcalins (Li, Na, K, Rb, Cs) inclus dans des composés est toujours égal à
+1.
4. Le fluor, présent dans des composés, a toujours un NO égal à -1.
5. Le NO des métaux alcalino-terreux (Be, Mg, Ca, Sr, Ba, Ra), ainsi que Zn et Cd, inclus dans
des composés est toujours égal à +2.
6. L’hydrogène, présent dans des composés, a généralement un NO égal à +1, sauf s’il s’agit
d’hydrures, où son NO est égal à -1.
7. L’oxygène, présent dans des composés, a généralement un NO égal à -2, sauf s’il s’agit de
peroxydes, où son NO est égal à -1.

- Utilisation des NOs pour reconnaître les agents réducteurs et oxydants:


 Réduction: gain d'e- => NO ↓.
 Oxydation: perte d'e- => NO ↑.

Exemple: PbO(s) + CO(g) → Pb(s) + CO2(g)


 PbO : O = -2 et Pb = +2
 CO : O = -2 et C = +2
 Pb : Pb = 0
 CO2: O = -2 et C = +4
Pb diminue son NO, Pb est réduit (PbO est l’agent oxydant)
C augmente son NO, C est oxydé (CO est l’agent réducteur)

Résumé de terminologie:
X perd électron(s) X est oxydé; X est l’agent réducteur X augmente son NO.
Y gagne électron(s) Y est réduit; Y est l’agent oxydant Y diminue son NO.

VII-Équilibrer une équation rédox


- La réaction globale peut être scindée en deux demi-réactions (une d’oxydation et une de
réduction):

1. Écrire les 2 demi-réactions.


2. Équilibrer les demi-réactions en commençant par les atomes autres que H et O.
3. Équilibrer les demi-réactions en O et H avec H2O et H+.
4. Équilibrer les demi-réactions pour les charges en ajoutant des e-.
5. Multiplier une des demi-réactions par un coefficient pour avoir égalité du nombre d’e-
échangés.
6. Recombiner les demi-réactions, éliminer les doublons et vérifier les atomes et les charges.
Rem: si en milieu basique, on doit neutraliser les H+ par des OH-.
CHAP 03: ÉTATS D'AGRÉGATION DE LA MATIÈRE (GAZ,
LIQUIDES, SOLIDES)

I-États d'agrégation
- Gaz: ni volume fixe, ni forme déterminée (il occupe tout le volume disponible).
- Liquide: volume déterminé mais adopte la forme du récipient dans lequel on l’a versé.
- Solide : volume et forme bien déterminés.

II-Les gaz
760 mm Hg = 760 torr = 1,00 atm = 101325 Pa
1bar = 100 000Pa

 Les lois des gaz


- Relation Pression-Volume (la loi de Boyle): V α 1/P (avec n et T cste)

- Relation Volume-Température (la loi de Charles): V α T

- Relation Volume-Quantité (la loi d’Avogadro): V α n (avec T et P cste)

 L’équation des gaz parfaits


Elle résulte de la combinaison des lois de Boyle, Charles, et Avogadro => PV = nRT
V α 1/P
V α T => V (n.T)/P => V = (n.R.T)/P
Vαn

avec R = (PV)/(nT) = ((1atm)(22.414 L))/((1mole)(273.15K)) = 0.082058 L.atm.mole−1.K−1 =


8.3145 J mole-1.K-1

Exemples:
Une ampoule contient Ar à 1.20 atm et à 18°C. L’ampoule est chauffée à 85°C lors de son
utilisation à volume cst). Quelle est la pression d’Ar dans l’ampoule?
T1 = 18°C = 291,15K P1 = 1,20atm
T2 = 85°C = 358,15K P2 = ?

(P1/T1) = (P2/T2) => P2 = (P1 .T2)/T1 = 1,48atm

Dans un air bag:


2NaN3 (s) → 2Na(s) + 3N2 (g)
Combien de litres de N2 (1.15 atm, 30°C) sont produits par décomposition de 145g de NaN3?
Masse molaire de NaN3 = 65.0 g/mole
Moles de NaN3 = 145/65.0 = 2.23 moles de NaN3
2 moles de NaN3 produisent 3 moles de N2 => (2,23 x 3)/2 = 3,35 moles de N2
PV = nRT => V = nRT/P = (3.35 x 0,082058 x 303)/1.15 = 72,4L

- La densité d’un gaz est fonction de sa P, masse molaire, et T:


PV = nRT avec n = m/M ; m = d.V et d = PM/RT
Si T augmente, d diminue

 La loi de Dalton (Ppartielles)


- La pression totale d’un mélange de gaz parfaits est égale à la somme des pressions partielles de
chacun des gaz du mélange.

PA = (nART)/V PB = (nBRT)/V

PT = PA+PB = ((nART)/(V)) + ((nBRT)/(V)) = ((RT)/(V)). (nA+nB) = (nRT)/(V)

- Fraction molaire: Xi = ni/nT = Pi/PT => Pi =Xi.PT

 Théorie cinétique des gaz:


- Les molécules de gaz sont animées de mouvements incessants et désordonnés.
- Elle se base sur 5 hypothèses:
1. Un gaz est fait de minuscules particules en mouvements aléatoires.
2. Le volume des particules est négligeable par rapport au volume total du gaz (la plupart du
volume du gaz est de l’espace vide).
3. Les particules de gaz agissent de manière indépendante (il n’y a pas de force attractive ou
répulsive entre elles).
4. Les collisions sont élastiques (Ec totale est cste à T cste).
5. Ec α T (en K).

- La température absolue d’un gaz est une mesure de l’énergie cinétique moyenne des molécules.
- La température absolue est un index du mouvement aléatoire des molécules.

 Vitesse moyenne u:

 Vitesse quadratique moyenne:

- On l’appelle ainsi car elle est la racine carrée de la moyenne des carrés des vitesses auxquelles les
molécules se déplacent.

 Effusion et diffusion:
Effusion: c'est le passage des molécules d’un gaz à travers un petit orifice pratiqué dans le récipient
qui le contient.
Diffusion: c'est le mouvement des molécules d’un gaz d’une région de l’espace à une autre.

- Pour 2 gaz A et B à même T et sous même P, les vitesses d’effusion sont directement
proportionnelles à la Uquadr des molécules.

- Veff est inversement proportionnelle à la racine de la masse molaire.


- Libre parcours moyen: C'est la distance moyenne parcourue par une molécule entre 2 collisions.
 Les gaz réels (écart à la loi):
- Aux fortes pressions et aux basses T°C, il apparaît des interactions non-négligeables entre
molécules.
- Plus la T°C du gaz est proche de son point de liquéfaction, plus la déviation par rapport au cas
idéal sera importante.
- Les déviations proviennent essentiellement de 2 facteurs:
1. Le volume propre des molécules n’est plus négligeable. Les molécules du gaz réel ne
disposent plus du volume V du récipient mais de V-volume propre des molécules.
2. Les molécules qui heurtent les parois ne transfèrent pas la totalité de leur énergie à ces
parois mais en cèdent une partie aux molécules voisines qui les attirent de telle sorte que la
pression du gaz réel P sera inférieure à celle du gaz parfait Pidéale.

Avec P et V sont les valeurs mesurées et a et b sont les cstes de Van der Waals.

II-Les liquides
- Un liquide est peu compressible car les molécules sont jointives.
- Viscosité: C'est la résistance d’un liquide à couler (eau-huile).
 Reliée au déplacement des molécules les unes par rapport aux autres.
 Dépend des forces intermoléculaires.
 Augmente avec la MM pour des composés similaires.
 Diminue avec T.

- Tension superficielle: élasticité de la surface des liquides (déséquilibre entre forces


intermoléculaires à la surface du liquide).

 Changements de phase:
- Tout changement de phase est accompagné d’une variation d’énergie du système.
 Fusion: augmentation de la mobilité des particules.
- Prix à payer = enthalpie de fusion (∆Hfus).
- Ex: ∆Hfus H2O = 6.01 KJ/mol.
 Evaporation: augmentation de la mobilité des particules.
- Prix à payer = enthalpie de vaporisation (∆Hvap) (tension de vapeur).
- Ex: ∆Hvap H2O = 40.70 KJ/mol.

∆Hvap > ∆Hfus
 Sublimation: solide vers gaz.
- Prix à payer =
- Ex: ∆Hsubl H2O = ∆Hfus + ∆Hvap = 46.71 KJ/mol.
 Si on continue à chauffer lorsque la T°C d’ébullition est atteinte, on reste à 100°C (sous 1
atm) tant qu’il persiste des molécules d’eau liquide.

 La tension de vapeur (liquide → gaz):


 Vitesse d’évaporation (vv): fraction de molécules qui quittent le liquide.
 Vitesse de condensation (vc): fraction de molécules qui quittent la vapeur pour rentrer dans
le liquide.
- vc est nulle à t=0 et augmente pour devenir égale à vv, a cet instant:
• L’équilibre dynamique est atteint ( vc = vv).
• La phase gazeuse exerce une certaine pression, la tension de vapeur, qui reste cste à T°C donnée.
- La tension de vapeur est un paramètre caractéristique d’une substance à T donnée.

 La tension de vapeur d’un liquide est la pression exercée par sa vapeur lorsque le liquide et
sa phase vapeur son à l’équilibre (dynamique).
- Le nombre de molécules qui quittent la surface du liquide est proportionnel à la superficie de
celui-ci.
- La superficie est cste, et donc la vv = cste.
 Le point d’ébullition d’un liquide: C'est la température à laquelle sa tension de vapeur
devient égale à la pression extérieure.
- Si P ↓ => le point d'ébullition ↓.
- Si P ↑ => le point d'ébullition ↑.

III-Les solides
- Fortes interactions entre les particules constitutives.
- Le solide idéal est un cristal (les autres sont vitreux ou amorphes).
- L’étude de la structure de la matière cristalline est la cristallographie.
- Les atomes sont disposés en réseau (arrangement régulier) d’unités identiques appelées mailles.
CHAP 04: PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES SOLUTIONS

I-Rappel
- Solution: Mélange homogène de deux substances ou plus.
- Soluté: Substance présente en la plus faible quantité.
- Solvant: Substance présente en la plus grande quantité.
- Solution insaturée: Contient moins de soluté que la quantité maximale qui peut être dissoute dans
un solvant donné à une température donnée.
- Solution saturée: contient la quantité maximale d’un soluté qui peut être dissous dans un solvant
donné à une température donnée.
- Les interactions soluté-soluté et solvant-solvant sont remplacées par des interactions soluté-
solvant. Les forces doivent être comparables pour avoir une solution.

 Quelques types d’interactions en solution:


 Ion dipôle
 Liaison H
 Ion-dipôle induit
 Dipôle-dipôle
 Dispersion

- Liquides apolaires → complètement miscibles l’un dans l’autre.


- Les liquides miscibles avec l’eau car ils forment des liaisons H avec les molécules d’eau.
- ↑ de la chaine Carboné => ↓ de la solubilité dans l'eau.
- Les composés ioniques comme NaCl sont plus solubles dans les solvants polaires comme l’eau car
les ions Na+ et Cl- sont solvatés par interactions ion-dipôle avec les molécules d’eau.
- Tous les sels ne sont pas solubles dans l’eau.

 Saturation et solubilité:
Solvant + soluté –(dissociation)→ Solution
←(cristallisation)–
- Solution saturé: Si on atteint l'équilibre dynamique.
- Solubilité: Quantité de solide nécessaire pour saturer une solution.

II-Unités de concentration

En mole/L

Xsolvant + Xsoluté = 1
En mole/Kg

III-Facteurs qui influencent la solubilité


 Effet des interactions soluté-solvant sur la solubilité:
 Effet de la T°C sur la solubilité:
- Solide: Difficile de prédire l’influence de la T sur la solubilité des solides.
- Gaz: la solubilité des gaz dans l’eau diminue lorsque la T°C augmente (sauf pour He).
 Effet de la pression sur la solubilité:
- La pression n’a pratiquement pas d’effet sur la solubilité des solides et des liquides mais a un effet
important sur la solubilité des gaz.
Loi de Henry: c P avec c = concentration de gaz dissous et P = pression partielle de gaz sur la
solution

IV-Propriétés colligatives
 Abaissement de la tension de vapeur:
 Solution faite d’un liquide pur et d’une substance non-volatile:
- La tension de vapeur d’un liquide pur à l’équilibre diminue toujours lorsqu’une substance non-
volatile y est dissoute.
- La présence de molécules de soluté à la surface réduit la vitesse d’évaporation du solvant, cet
''empêchement'' à l’évaporation entraîne une diminution de la tension de vapeur.
- La tension de vapeur à la fraction de particules de solvant qui se trouvent à la surface de la
solution.
Loi de Raoult: La tension de vapeur à l’équilibre d’un solvant au dessus de sa solution est égale à
la fraction molaire du solvant multipliée par la tension de vapeur du solvant pur.
Psolution = Xsolvant.Psolvant
- Solution idéale: Solution pour laquelle la loi de Raoult est applicable à toutes concentrations.

 Solution faite d’un mélange de deux liquides volatiles:


- La tension de vapeur de la solution faite de deux composants volatils est la somme des
contributions des tensions de vapeurs individuelles.
- Le mélange benzène-toluène est mélange idéal
=> Interaction benzène-benzène = Interaction toluène-toluène = Interaction toluène-benzène.
- PT > Pcalculé par Raoult => déviation positive.
- PT < Pcalculé par Raoult => déviation négative.

 Élévation du point d’ébullition:


- La tension de vapeur de la solution est < à celle du solvant pur, la courbe liquide-gaz du
diagramme de phase de la solution va se situer en dessous de celle du solvant pur.
∆Tb =Kb.m avec m = la molalité et Kb = la cste ébullioscopique
 Diminution du point de fusion:
∆Tf = fpsolvant - fpsolution
avec fpsolvant > fpsolution et ∆Tf > 0
∆Tf =Kf.m

 La pression osmotique (π):


- Osmose: passage des molécules de solvant au travers d’une membrane poreuse depuis une
solution diluée vers une solution plus concentrée.
π = M.R.T
avec M = molarité (mole L-1); R = cste des gaz parfaits (0.0821 L.atm.K-1. mole-1) et T =
température en K.
- π à la concentration de la solution.

 Le facteur de van’t Hoff:


CHAP 05: LA CINÉTIQUE CHIMIQUE

Loi de vitesse d’une réaction est déterminée expérimentalement et nous indique comment la vitesse
dépend des concentrations des réactifs.

I-Les vitesses de réactions

 L’augmentation de la concentration en produits par unité de temps:

 La diminution de la concentration en réactifs par unité de temps:

Remarque:
1. - Il est important de spécifier sur quel réactif ou produit la vitesse de réaction est basée car
elle varie en fonction des coefficients stoechiométriques.

- La vitesse de formation de O2 est 4 fois plus petite que la vitesse de formation de NO2 et la moitié
de la vitesse de décomposition deN2O5.

- On peut contourner ce problème en utilisant la vitesse générale de réaction (on divise les vitesses
par les coefficients stoechiométriques correspondants).

2. - Il est important de spécifier le temps auquel la vitesse est mesurée car elle change durant la
réaction.

- Si on réduit l’intervalle ∆t, le triangle définit par ∆[NO2] et ∆t devient un point et l’hypoténuse du
triangle devient la pente de la tangente à la courbe.
- Vitesse instantanée: Pente de la tangente à une courbe de concentration vs temps à un temps t.
- Vitesse initiale: Vitesse instantanée à t = 0.

II-Les lois de vitesses et l'ordre de réactions


 Les vitesses de réactions dépendent en général des [réactifs].
 L’équation mathématique qui traduit cette dépendance est la loi de vitesse de la réaction.
 L’expérience indique que la vitesse est proportionnelle aux [réactifs] élevées à des
puissances dont les chiffres sont petits.
Vitesse [N2O5]x
 Vitesse = k.[N2O5]x avec k = constante

De manière générale: aA + bB → cC + dD => Vitesse = k[A]x.[B]y
 ATTENTION: il n’existe pas de relation directe entre les coefficients stoechiométriques
d’une équation et la loi de vitesse de ladite équation.
 On dit que:
- L’ordre global de la réaction vaut x+y.
- La réaction est d’ordre x par rapport à A.
- La réaction est d’ordre y par rapport à B.

 - Si x = 1, la vitesse dépend linéairement de la concentration en A. Si [A] est doublée, la


vitesse double.
- Si x = 2 et si [A] est doublée, la vitesse augmente d’un facteur 4 (22 = 4).
- Si x = 0, la vitesse est indépendante de [A].

III-Détermination expérimentale des ordres de réactions

Remarque: - La vitesse est fonction des concentrations, pas k.

IV-Relation entre la [réactifs] et le temps


 Réactions d’ordre 1:

 Temps de demi-vie d’une réaction du premier ordre:


- Le temps de demi-vie (t1/2): C'est le temps requis pour que la concentration d’un réactif diminue
de moitié par rapport à la concentration initiale.
t1/2 = t lorsque [A] = [A]0/2
ln[A]=ln[A]0 −kt =>

- Le t1/2 d’une réaction d’ordre global de 1 est indépendant de la [réactifs].


- Si on montre que t1/2 est indépendant de la [réactifs], on sait que l’on a à faire à une réaction
d’ordre 1.
k ↑=> t1/2 ↓ => vitesse ↑
k ↓ => t1/2↑ => vitesse ↓

 Réactions d’ordre 2:

 Temps de demi-vie d’une réaction du second ordre:

- Si on montre que t1/2 est dépendant de la [réactifs], on sait que l’on a à faire à une réaction d’ordre
2.

 Réactions d’ordre 0:
- Les vitesses de certaines sont indépendantes des [réactifs].

 Datation au 14C:
- La décroissance radioactive obéit à une cinétique du premier ordre.
t1/2 = 5,73.103 ans
t1/2 = 0.6931/k => k = 1,21.10-4 ans-1
- À la mort d'un organisme, tout échange avec le milieu extérieur cesse mais du radiocarbone reste
piégé et sa quantité se met à décroître exponentiellement selon le processus de la décroissance
radioactive : ceci permet de savoir depuis combien de temps l'organisme est mort.

V-Notion de réaction élémentaire


En réalité, la réaction se déroule en 2 étapes:

- Mécanisme réactionnel: C'est une série de processus qui s’additionnent pour donner une
réaction globale.
- NO3 n’apparaît pas dans l’équation globale, c’est une espèce intermédiaire.
Remarque:
- Pour une réaction élémentaire (qui se déroule en une seule étape) il est possible d’écrire la loi de
vitesse sur base des coefficients stoechiométriques (le nombre de collisions est fonction des
concentrations).

- On ne peut déduire la loi de vitesse d’une réaction à partir de sa stoechiométrie que s’il s’agit
d’une réaction élémentaire.

VI-Étape déterminante de vitesse


 Mécanisme dans lequel une étape lente est suivie d’une étape rapide:
- La vitesse de la réaction globale sera déterminée uniquement par la vitesse de la première étape.
 Mécanisme dans lequel une étape réversible rapide est suivie d’une étape lente:

VII-Théorie des collisions


- Théorie des collisions: 2 espèces doivent s’entrechoquer pour pouvoir réagir.
- La vitesse de réaction élémentaire doit être proportionnelle à la fréquence des collisions entre
espèces.
- Si seul le paramètre de fréquence des collisions intervenait, toutes les réactions seraient
instantanées car il se produit un nombre très élevé de collisions.
- Il existe un facteur de limitation:
 Un facteur géométrique, dit facteur stérique, lié à la configuration spatiale et aux angles
d’attaques des molécules.
 Un facteur énergétique, qui fait intervenir la notion d’énergie d’activation et celle d’un
effet prépondérant de la température.

 Facteur stérique:
- On tient compte de cet effet en multipliant la fréquence des collisions par un facteur de
probabilité ‘p’ dont la valeur se situe couramment entre 1 et 1/1000.
vitesse p ZAB avec ZAB = fréquence des collisions

 Facteur énergétique:
- Il faut une énergie minimale pour avoir réaction. Ce concept d’énergie minimale a été introduit par
Arrhenius : l’énergie d’activation.
- L’énergie d’activation (Ea): C’est l’énergie minimale requise pour initier une réaction chimique
(énergie minimale pour le réarrangement des liaisons).
- La fraction de collisions survenant avec une énergie ≥ Ea à une température donnée peut être
déterminée à partir de la théorie cinétique des gaz.

- Avec T = température absolue en K.

- Le complexe activé (ou l’état de transition) est le point d’énergie potentielle le plus élevé.
- Réaction Exothermique: Libération d'énergie vers l'extérieur.
- Réaction Endothermique: Le système capte de l'énergie de l'extérieur.

 L’équation d’Arrhenius:
- Loi de vitesse: vitesse [A][B]

- Comme les variations de p et de ZAB en fonction de la température sont <<< que celles
engendrées par le facteur de Boltzmann, on peut écrire:

- Avec A = cste; α à la fréquence de collisions et au facteur stérique = facteur de fréquence.


- La cste de vitesse k varie exponentiellement avec la température.

 Utilisation de l’équation d’Arrhenius:


- Détermination de l’Ea si on connaît k à différentes T°C.

VIII-La catalyse
- Un catalyseur est une substance qui augmente la vitesse d’une réaction chimique sans être lui-
même consommé durant la réaction.
- Dans la plupart des cas, un catalyseur agit en diminuant l’Ea.
 La catalyse homogène:
- Un catalyseur homogène: Est un catalyseur qui existe dans la même phase que les réactifs (gaz,
liquide, solide en solution).

 La catalyse hétérogène:
- Un catalyseur hétérogène: Est un catalyseur qui existe dans une phase différente de celle des
réactifs (solide).

 La catalyse enzymatique:
- A faible [S]: Ordre 1 => v = k[S]
- A [S] élevée: Ordre 0 => v=k'[S]0 =k''
CHAP 05: L'ÉQUILIBRE CHIMIQUE
- Lorsque la [produits] augmente, la vitesse de la réaction inverse peut devenir significative, elle va
croître jusqu’à devenir égale à la vitesse de la réaction directe.
- Le système a alors atteint son état d’équilibre:
 Vitesse réaction directe = vitesse réaction inverse.
 [réactifs] et [produits] sont cstes.

I-Notion de constante d'équilibre


- On peut partir d’un mélange de N2O4 et NO2 à des concentrations différentes, on atteindra toujours
un équilibre pour lequel les concentrations seront différentes mais dont le rapport corrigé par les
coefficients stoechiométriques sera une cste.

 Si K>>1, réaction en faveur des produits.


 Si K<<1, réaction en faveur des réactifs.
 Si K = 1, [réactifs] = [produits].
- Kc est fonction de la T°Cture, il faut la spécifier pour chaque valeur de Kc.
- Kc est fonction du sens de réaction envisagé, il faut le spécifier.

- Lorsque l’on a à faire à des gaz, il est plus facile de mesurer des pressions que des concentrations.
II-L'équilibre dynamique
- À l’équilibre la réaction semble s’être arrêtée car [réactifs] et [produits] = cstes, MAIS on en
permanence: réactifs → produits et réactifs ← produits
- Les vitesses de ces deux réactions étant égales, il n’y a pas de changement global dans les
concentrations.
–L’équilibre est dynamique car il y a réaction en continu (le système n’est pas à l’arrêt).

III-L'équilibre hétérogène
Équilibres hétérogènes: les réactifs et produits sont présents dans différentes phases.
- Les concentrations des solides purs et des liquides purs ne sont pas incluses dans l’expression de
la cste d’équilibre.
- Seules les concentrations en gaz et en solutés en solution sont prises en compte, car elles seules
peuvent varier.

IV-Utilisation de la constante d'équilibre


 Juger de l’étendue d’une réaction:
- Si Kc > 103, réaction en faveur des produits.
- Si Kc < 10-3, réaction en faveur des réactifs.
- Si 10-3 < Kc < 103, des concentrations appréciables en produits et réactifs sont présents.

 Prédire la direction d’une réaction:


- Quotient de réaction Qc: Si l’on insère ces concentrations dans l’expression de la cste
d’équilibre.
- Si Qc < Kc, Qc doit augmenter, conversion de réactifs en produits pour arriver à la valeur de Kc.
- Si Qc > Kc, Qc doit diminuer, conversion de produits en réactifs pour arriver à la valeur de Kc.
- Si Qc = Kc, on est à l’équilibre, ‘rien’ ne se passe.

 Calculer les concentrations à l’équilibre:


- Si on connaît Kc et toutes les concentrations à l’équilibre sauf une, celle-ci peut être calculée.
- Calculer les [ ]éq. en ne connaissant que les [ ]initiales et Kc.
 Pareil pour les Pression:

V-Facteurs qui influencent Kc (Kp)


Réactifs → Produits:
 Facile si Kc est élevée.
 Difficile si Kc est faible.

 La [réactifs] ou la [produits] peut être changée.


 La pression et le volume peuvent être changés.
 La T°C peut être changée.

- Principe de Le Châtelier: Si un stress est appliqué à un mélange réactionnel à l’équilibre, le sens


de réaction qui permet de supprimer ce stress est favorisé.
- Le stress peut être un changement de concentration, de pression, de volume, de T°C.

 Changements de concentrations:
-A+B↔C
- Si on ajoute [A], le système va réagir pour ↓ [A]; [A] va être converti en C.
- La [A] ↓ => [B] ↓ => [C] ↑ en accord avec la stoechiométrie.

 Changements de Pression et de Volume:


- Si on ↑ PA (=> V ↓), le système va réagir pour ↓ PA; la réaction va être déplacé dans le sens d'une
diminution de pression c.à.d diminution du nombre de mole de gaz.
- Si on ↑ PC, rien ne se passe.

 Changements de T°C:
- Si on ↑ la T°C, le système va réagir pour ↓ la T°C, la réaction va être déplacer va être déplacé
vers la gauche, dans le sens endothermique (qui consomme la chaleur).
- T°C ↑ => réaction exothermique ↓ => réaction endothermique ↑

- Réaction Exothermique: Ea(d) < Ea(i) et ∆H0 < 0


- Réaction Endothermique: Ea(d) > Ea(i) et ∆H0 > 0
- Si kd >> ki, Kc est grand, la réaction directe est complète, la réaction est dite irréversible.
- Si kd = ki, Kc = 1, [réactifs]éq = [produits]éq, la réaction est réversible.

VI-Cas des catalyseurs


- L’ajout d’un catalyseur augmente kd et ki de la même manière (c’est l’Ea qui diminue), ainsi Kc
reste inchangée.

VII-Équilibre des solubilité


Facteur qui affectent la solubilité:
 La présence d’ion commun:
- Effet d’ion commun: la solubilité d’un sel est réduite en présence d’un électrolyte possédant un
ion commun avec ce sel.
- Ion commun ↔ Diminution de la solubilité.

 Influence du pH:
- Influence de l’acidité (pH): si l’anion du composé peu soluble est impliqué dans un équilibre
acide-base.

 Formation de complexes solubles:


- Les métaux de transition qui possèdent des couches électroniques non remplies ‘d’ peuvent
s’associer à des molécules qui possèdent des groupes donneurs d’électrons (H2O, NH3, OH-, CN-),
des ligands, pour former des complexes de coordination.
- Ces complexes permettent de maintenir des ions en solution.
- n ligands fixés = 2, 4 ou 6.
- La formation de complexes hydrosolubles permet d’augmenter la solubilité des solides ioniques.
CHAP 07: LES ÉQUILIBRES ACIDES-BASES

I-Définitions
- Arrhénius (solutions aqueuses):
 Un ACIDE est un électrolyte libérant en SOLUTION AQUEUSE des PROTONS (H+).
 Une BASE est un électrolyte produisant en SOLUTION AQUEUSE des OH-.

- Réaction de neutralisation: réaction entre un acide et une base. acide + base → sel + eau
- Sel = composé ionique fait d’un cation autre que H+ et d’un anion autre que OH- ou O2-; (tous les
sels sont des électrolytes forts).

- Brönsted-Lowry:
 Un ACIDE est un donneur protons.
 Une BASE est un accepteur de protons.

- Lewis:
 Un ACIDE est un accepteur de paire électronique.
 Une BASE est un donneur de paire électronique.

II-Propriétés acide-base de l'eau


- Réaction d’autoprotonation H2O+H2O ↔ H3O+ +OH
- Ampholyte = joue le rôle d'un acide (donneur de proton) et base (accepteur de proton) (comme
l'eau).

[H2O] = cte ds solutions aqueuses

Keau = Ke = Produit ionique de l’eau = Kc.[H2O]2 = [H3O+].[OH−] = 1.10-14 M2 (A 25°C)

- H3O+ et OH- sont produits en quantités équimolaires (eau pure) => [H3O]=[OH-]
 [H3O+]2 =1.10-14M2
 [H3O+] = 1.10-7 M
 [OH-] = 1.10-7 M

 Une solution est dite NEUTRE si: [H3O+] = [OH-]


 Une solution est dite ACIDE si: [H3O+] > [OH-]
 Une solution est dite BASIQUE si: [H3O+] < [OH-]

III-Notion de pH

Eau pure: [H3O+]=[OH−]=1.10-7M

 Une solution est dite NEUTRE si: [H3O+] = [OH-] = 1.10-7M => pH = 7
 Une solution est dite ACIDE si: [H3O+] > 1.10-7M => pH < 7
 Une solution est dite BASIQUE si: [H3O+] < 1.10-7M => pH >7

IV-Cas des acides et bases fortes


- Les acides forts et les bases fortes sont complètement dissociés en solution aqueuse.
 Acide fort:

 Base forte:

V-Cas des acides et bases faibles


 Constante de dissociation d’un acide faible:

 Constante de dissociation d'une base faible:

 Relation entre Ka et Kb pour une paire acide-base conjugué HB/B-:


 Pourcentage de dissociation d'un acide faible:

 Variation du pourcentage de dissociation avec le pKa:


- Plus le Ka ↑ => plus l’acide est fort => plus son % de dissociation ↑.

 Calcul du pH d'un acide faible:


- Elles est applicable si: Ca >100Ka

 Calcul du pH d'une base faible:


- Elles est applicable si: Cb >100Kb

VI-Propriétés acide-base des sels


Acide fort + base forte → solution neutre
Acide fort + base faible → solution acide
Acide faible + base forte → solution basique

 Sels produisant des solutions neutres:


- Ni le cation, ni l’anion ne réagit avec l’eau pour former des H+ ou des OH-.

 Sels produisant des solutions acides:


- L’anion n’est ni un acide, ni une base.
- Le cation est un acide faible, sont hydrolyse produit des H3O+ => pH ↓.

 Sels produisant des solutions bases:


- Le cation n’est ni un acide, ni une base.
- L’anion est une base faible, sont hydrolyse produit des OH- => pH ↑.

 Sels contenant un cation acide et un anion basique:


- Le cation et l’anion peuvent participer à des réactions de transfert de protons.
- 3 cas de figure:
 Ka > Kb: excès de H3O+, pH acide (<7)
 Ka < Kb: excès de OH-, pH basique (>7)
 Ka = Kb: [H3O+] = [OH-], pH neutre (=7)

VII-Acides polyprotiques
- Acides qui contiennent plus d’un proton dissociable.
- Chaque étape de dissociation a sa propre valeur de Ka (Ka1, Ka2).
VIII-Réaction de neutralisation
 Acide fort + base forte:
- Après neutralisation de quantités équimolaires d’acide et de base, on forme un sel dont ni le cation
, ni l’anion ne possèdent de caractère acide ou basique : le pH = 7.

 Acide faible + base forte:


- La neutralisation d’un acide faible par une base forte sera de 100%, car OH- est un accepteur de H+
puissant.
- Après neutralisation de quantités équimolaires d’acide et de base, la solution contient des cations
Na+ qui ne possèdent pas de caractère acide ou basique et des Ac- (base faible): le pH > 7.

 Acide fort + base faible:


- La neutralisation d’une base faible par un acide fort sera de 100%, car H3O+ est un donneur de H+
puissant.
- Après neutralisation de quantités équimolaires d’acide et de base, la solution contient des anions
Cl- qui ne possèdent pas de caractère acide ou basique et des NH4+ (acide faible): le pH < 7.

 Acide faible + base faible:


- La neutralisation d’une base faible par un acide faible sera inférieure à 100%.
- Après neutralisation de quantités équimolaires d’acide et de base, la solution contient des anions
Ac- (base faible) et des NH4+ (acide faible): le pH va dépendre des valeurs de Ka et Kb.

IX-Retour à l'effet d'ion commun


- Effet d’ion commun: déplacement d’un équilibre causé par l’addition d’un composé ayant un ion
commun avec les substances dissoutes.
- Le Châtelier: le système va réagir pour compenser le ‘stress’.
- La diminution de [H3O+] suite à l’ajout de NaAc est un exemple d’effet d’ion commun.

X-Les solutions tampon


Solutions tampon: Solutions qui contiennent un acide faible et sa base conjuguée et qui résistent au
changement de pH importants suite à l’ajout d’un acide ou d’une base.
- La [H3O+] dans un tampon a une valeur proche de celle du Ka, elle diffère d’un facteur égal au
rapport des concentrations (Af/Bf).

 Addition d’OH- à un tampon:


 Addition d’H+ à un tampon:

 Capacité d'un tampon:


- Capacité d’un tampon: mesure de la quantité d’acide ou de base que la solution peut absorber
sans changement de pH significatif.
- Dépend de:
 Combien de moles d’acide faible et de sa base conjuguée sont présentes.
 Du volume de solution (V ↑ => Capacité ↑, à concentration égales)

 Préparation d'un tampon de pH donné:


- Equation de Henderson-Hasselbalch

XI-Courbes de titrage
Titrage (=titrimétrie): Est une technique de dosage utilisée en chimie analytique afin de
déterminer la concentration d'une espèce chimique en solution (titre de la solution).
- Lors d’un titrage, une solution de concentration connue est ajoutée graduellement à une autre
solution de concentration inconnue jusqu’à ce que la réaction chimique entre les deux solutions soit
complète.
- Courbe de titrage: Courbe du pH (pH-mètre) en fonction du volume (burette graduée).
- Titrant: Solution connue ajoutée à la solution de concentration inconnue.
- Point équivalent: point auquel une réaction est complète.
- Indicateur coloré: Substance qui change de couleur au point.

 Titrages acide Fort par base Forte:

 Titrages acide faible par base Forte:

 Titrages base faible par acide Fort:


 Titrages acide polyprotique par base Forte:


CHAP 08: THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE

I-Énergie
- Énergie: Capacité à fournir de la chaleur ou à effectuer un travail.
- Énergie = chaleur + travail
- Énergie cinétique (Ec):

- Énergie potentielle (Ep):

II-Conservation de l'énergie
- Loi de conservation de l’énergie (1er principe): L’énergie ne peut pas être crée ni détruite; elle
peut uniquement être convertie d’une forme à une autre.

III-Enthalpie
- Pour un système isolé (aucun échange): l’énergie interne est une cste.
- La variation d’enthalpie (∆H) d’une réaction est égale à la chaleur transférée à P cst.
- Comme la plupart des réactions se déroulent à P cste, ∆H est souvent appelé chaleur de réaction.

IV-Les réactions chimiques transfèrent de l'énergie sous forme de chaleur

 Hproduits < Hréactifs => ∆H < 0


 Hproduits > Hréactifs => ∆H > 0

Etat thermodynamique standard: P = 1 atm; T = 25°C et 1 M.


Variation d’enthalpie standard de réaction:

V-Le calorimètre, mesure de ΔHréaction


- Mesure la chaleur transférée durant la réaction.
- Capacité calorifique (C): C’est la quantité de chaleur requise par un objet pour augmenter sa T°C
d’une certaine quantité.

- Chaleur spécifique (c): la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la T°C de 1g de


substance de 1°C. (C = c.m)
VI-Calcul de ΔHréaction
 Par combinaison de réactions de ∆H connu:
- Loi de HESS: La variation d’enthalpie globale pour une réaction est égale à la somme des
variations d’enthalpie des étapes individuelles dans la réaction.

 En utilisant les ∆H de formation:


- Chaleur de formation standard: C’est la variation d’enthalpie pour la formation ∆H°f d’une
mole de substance dans son état standard à partir de ses éléments constitutifs dans leur état standard.

 En utilisant les énergies de liaison:


- L’énergie d’une liaison X—Y: La variation d’enthalpie ∆H0 accompagnant la formation d’une
mole de liens covalents X—Y au départ d’atomes individuels X et Y à l’état gazeux.

VII-Chaleur de combustion
- Chaleur de combustion (= enthalpie de combustion) (∆H°c): La quantité de chaleur libérée.

VIII-Notion d'entropie S
- L’entropie = La mesure de la quantité de désordre moléculaire d’un système (J/K).
ΔS = Sfinale – Sinitiale
 ΔS > 0 si le désordre ↑ (Sfinale > Sinitiale)
 ΔS < 0 si le désordre ↓ (Sfinale < Sinitiale)

IX-Entropie et température
T°C ↑ => mouvement moléculaire => Ec ↑
Troisième loi de la thermodynamique: L’entropie d’un cristal parfaitement ordonné à 0K est
égale à 0.

X-Entropie molaire standard, S°


Entropie molaire standard S°: Entropie d’une mole de substance pure sous une pression de 1 atm
à une T°C spécifiée, généralement 25°C.

XI-Entropie et second principe


Réaction spontanée:
 Favorisée si H diminue (∆H < 0)
 Favorisée si S ↑ (∆S > 0)
Réaction non-spontanée:
 Favorisée si H ↑ (∆H > 0)
 Favorisée si S ↓ (∆S < 0)

Deuxième loi de la thermodynamique: Tout système isolé (l’univers) évolue spontanément vers
un plus grand désordre, c’est-à-dire dans le sens d’une augmentation de son entropie totale.
 Si ∆Sunivers > 0 : réaction spontanée.
 Si ∆Sunivers < 0 : réaction non-spontanée.
 Si ∆Sunivers = 0 : réaction à l’équilibre.

XII-Energie libre de Gibbs (G)


- Energie libre de Gibbs:

- Variation d’énergie libre de Gibbs (∆G):

∆Gsyst traduit la variation de l’entropie de l’univers du point de vue du système à pression et T°C
constantes (∆Gsyst et ∆Sunivers ont des signes opposés).

 Si ∆Ssyst < 0 : réaction spontanée.


 Si ∆Ssyst > 0 : réaction non-spontanée.
 Si ∆Ssyst = 0 : réaction à l’équilibre.

Exergonique si ∆G < 0
Endergonique si ∆G > 0

XIII-Variation d'énergie libre standard (ΔG°)


- C’est la variation d’énergie libre lors d’une réaction où tous les composés sont dans leurs états
standards.

XIV-ΔG et équilibre chimique


XV-Variation de K avec la température
CHAP 09: LES RÉACTIONS D'OXYDO-RÉDUCTION ET
L'ÉLECTROCHIMIE

I-Définitions
- Réaction rédox = réaction via un transfert d’électron du réactif avec la plus faible attraction pour
l’électron vers le réactif avec une plus forte attraction pour l’électron.
- OXYDATION = perte d’e-.
- REDUCTION = gain d’e-.
- Nombre d’oxydation NO (état d’oxydation) = la charge que l’atome aurait si les e- n’étaient pas
partagés mais étaient transférés complètement.
- Le NO permet de voir si un atome est riche, neutre, ou pauvre en e-.
- Pour les ions monoatomiques, le NO est égal à la charge de l’ion (Ca2+, Na+, O2-).
- Les NOs des atomes d’une entité polyatomique sont déterminés par une série de règles.

Règles d’attribution des NOs:


1. On attribue aux atomes à l’état élémentaire un NO égal à zéro.
2. La somme des NOs de chacun des atomes présents dans une espèce doit être égale à la
charge portée par ladite espèce.
3. Le NO des métaux alcalins (Li, Na, K, Rb, Cs) inclus dans des composés est toujours égal à
+1.
4. Le fluor, présent dans des composés, a toujours un NO égal à -1.
5. Le NO des métaux alcalino-terreux (Be, Mg, Ca, Sr, Ba, Ra), ainsi que Zn et Cd, inclus dans
des composés est toujours égal à +2.
6. L’hydrogène, présent dans des composés, a généralement un NO égal à +1, sauf s’il s’agit
d’hydrures, où son NO est égal à - 1.
L’oxygène, présent dans des composés, a généralement un NO égal à -2, sauf s’il s’agit de
peroxides, où son NO est égal à -1.

- Utilisation des NOs pour reconnaître les agents réducteurs et oxydants:


 Si le NO diminue (gain d’e-), on a réduction.
 Si le NO augmente (perte d’e-), on a oxydation.

Exemple: PbO(s)+CO(g) → Pb(s)+CO2(g)


 PbO : O = -2
 Pb = +2
 CO : O = -2, C = +2
 Pb : Pb = 0 CO2 :O=-2,C=+4
Pb diminue son NO, Pb est réduit (PbO est l’agent oxydant)
C augmente son NO, C est oxydé (CO est l’agent réducteur)

Résumé de terminologie:
X perd électron(s) X est oxydé X est l’agent réducteur X augmente son NO.
Y gagne électron(s) Y est réduit Y est l’agent oxydant Y diminue son NO.

Équilibrer une équation rédox:


- La réaction globale peut être scindée en deux demi- réactions (une d’oxydation et une de
réduction):

1. Écrire les 2 demi-réactions.


2. Équilibrer les demi-réactions en commençant par les atomes autres que H et O.
3. Équilibrer les demi-réactions en O et H avec H2O et H+.
4. Équilibrer les demi-réactions pour les charges en ajoutant des e-.
5. Multiplier une des demi-réactions par un coefficient pour avoir égalité du nombre d’e-
échangés.
6. Recombiner les demi-réactions, éliminer les doublons et vérifier les atomes et les charges.

Rem: si en milieu basique, on doit neutraliser les H+ par des OH-.

II-Les cellules galvaniques


- 2 types de cellules électrochimiques:
 Cellule galvanique (‘voltaïque’): cellule dans laquelle une réaction spontanée génère un
courant électrique.
 Cellule électrolytique: cellule dans laquelle un courant électrique conduit une réaction non-
spontanée.

- Si la réaction a lieu dans une cellule électrochimique, une partie de l’énergie libérée est convertie
en énergie électrique qui permet d’allumer une ampoule ou de faire tourner un moteur électrique.
- Le pont salin permet:
 de garder un équilibre de charge, sinon la réaction s’arrête.
 un mouvement des ions : des anions (SO42-) partent du compartiment cathode vers le
compartiment anode, et des cations (Na+) vont dans l’autre sens. Des Zn2+ migrent vers le
pont salin.
- La différence d’énergie potentielle électrique mesurée entre les deux électrodes suite au passage
d’un courant d’électrons est mesurée par un voltmètre et la valeur lue (en volts) est appelée le
voltage ou la force électromotrice (fem).
- Cette fem dépend de la nature des électrodes mais aussi des concentrations et de la T°C.

II-Le potentiel standard de réduction


- Si [Cu2+] = [Zn2+] = 1M, la pile de Daniell a une fem de 1.10V à 25°C.
- La valeur de la fem est reliée à la réaction rédox.
- La fem est la somme des potentiels électriques des 2 demi-réactions (potentiels d’électrode).
- Si on connaît un des deux potentiels d’électrode, on peut déduire l’autre par soustraction à la
valeur de la fem.
- On définit le potentiel d’une électrode de référence (l’électrode à hydrogène) comme étant égal à
0, et on mesure le potentiel relatif des autres électrodes (cf niveau de la mer = 0m).

 Électrode à hydrogène:
- Du H2(g) (1 atm) est bullé dans une solution de HCl (1M) à 25°C.
- L’électrode de Pt a 2 fonctions:
 Servir de support pour la dissociation de H2.
 Servir de conducteur électrique.
- Par convention: le potentiel de REDUCTION de H+ à 25°C (1 atm, 1 M) est exactement égal à 0:
=> E°2H+/H2 = 0V.
E° = le potentiel standard de réduction.
E°cellule = E°cathode – E°anode =E°+ - E°
- On construit des tables de potentiels, en respectant 3 règles:
 On écrit les demi-réactions de réduction.
 Les valeurs sont les potentiels standards de réduction.
 La liste est faite par ordre décroissant de valeurs.

III-Force des agents réducteurs et oxydants


- Plus la valeur de E° de réduction est élevée, plus facilement se passe la réaction.
- Toute réaction rédox est la somme de deux demi-réactions, il y a donc un agent réducteur et un
agent oxydant de chaque coté.
- Une réaction spontanée (E°cellule > 0) se produira entre un agent oxydant et n’importe quel agent
réducteur qui se trouve plus bas dans la liste.

- Remarque: on a doublé les coefficients dans la demi- réaction de Ag (pour satisfaire à l’équilibre
électronique de la réaction globale), MAIS on a pas doublé la valeur de E°.

IV-L'équation de Nernst
- Si [Cu2+] ↑ => fem ↑.
- Si [Zn2+] ↑ => fem ↓.
- L’équation de Nernst est la relation quantitative entre la fem de la pile et le rapport Q/K.
 Cette équation se déduit de la relation entre le ∆G de la réaction d’oxydo-réduction et le
potentiel de la pile qui y correspond.
 Si ∆G < 0 => réaction est spontanée.
 Si E > 0 => réaction rédox est spontanée.
∆Gréaction = -n.F.Eréaction
Avec F = cste de Faraday (charge en C d’une mole d’électron = 9,65.104 C.mole-1)
Equation de Nernst

Equation de Nernst à 25°C


Il existe 3 manières de calculer une cste d’équilibre K:
1. A partir de données de concentrations:

2. A partir de données thermodynamiques:

3. A partir de données électrochimiques:

V-Evolution du potentiel durant la réaction


- on considère la pile de Daniell:
 Conditions stds [Zn2+] = [Cu2+] = 1M, Q = 1, E = E°.
 [Zn2+] augmente et [Cu2+] diminue, Q > 1, E ↓.
 Plus on avance dans la réaction, plus E ↓.
 E = 0 une fois l’équilibre atteint
- Si on démarre à [Zn2+] < [Cu2+] , Q < 1, E > E°.

VI-Influence du pH sur les E°


-Si des ions H+ ou OH- interviennent dans une demi-réaction, son E° sera fonction du pH (c’est
aussi le cas s'il y a précipitation d’hydroxydes).
- Si pH ↓ => [H+] ↑, log[H+] ↑, E°acide > E°basique.

VII-Influence des complexes


- L’ajout d’un agent complexant influence la valeur du E°.

VIII-Les piles de concentrations


− Cellule basée sur la même demi-réaction mais avec des solutions de concentrations
différentes.
IX-Détermination électrochimique du pH
- Le pH-mètre = application de l’équation de Nernst.
- C’est une pile à concentration basée sur le couple H2/H+.
 Compartiment cathode: électrode à hydrogène.
 Compartiment anode : électrode à hydrogène.
- L’anode plonge dans une solution de [H+] inconnue.

- Le pH-mètre est un voltmètre qui convertit une valeur de potentiel en pH.

X-Exemple de pile commune


- Pile = Cellule galvanique (ou plusieurs cellules connectées en série) qui peut être utilisée comme
source de courant électrique à un voltage constant.
 Les piles primaires:
- Pile primaire = Pile non-rechargeable car les produits formés ne sont pas disponibles aux
électrodes pour que la réaction non- spontanée inverse soit envisagée.
- Une fois les concentrations d’équilibre atteintes, ces piles sont ‘mortes’.
 Les piles secondaires:
- Pile secondaire = Pile rechargeable en appliquant un courant électrique pour inverser la réaction
de la cellule et ainsi re-former les réactifs.
- La cellule voltaïque est périodiquement convertie en cellule électrolytique pour restaurer les
concentrations hors équilibre des composants de la cellule.
- fem ↓ avec T°C.
- La viscosité de l’électrolyte↑ si T°C ↓ (le mouvement des ions est ralentit, la résistance du fluide
augmente, la puissance ↓).

 Les piles à combustible:


- Pile à combustible (ou à combustion) = Une cellule galvanique qui requiert un apport continu
de réactifs pour fonctionner.
- Ce type de pile fournit de l’énergie aussi longtemps qu’on l’approvisionne en réactifs.

XI-Le phénomène de corrosion


- Réaction d’oxydo-réduction ‘néfaste’.
- Le fer ne rouille pas dans l’air sec: il faut de l’humidité.
- Le fer ne rouille pas en l’absence d’oxygène : il faut de l’air.
- Le fer rouille plus vite à pH faibles (forte [H+]).
- Le fer rouille plus vite en contact avec des solutions ioniques.
- Le fer rouille plus vite en contact avec un métal moins actif (ex: Cu) et moins vite en contact avec
un métal plus actif (ex: Zn).

XII-Les cellules électrolytiques


- 2 types de cellules électrochimiques:
 Cellule galvanique (‘voltaïque’): cellule dans laquelle une réaction spontanée génère un
courant électrique.
- Une cellule galvanique convertit de l’énergie chimique en énergie électrique (Ecell > 0, ∆G < 0) en
se rapprochant de l’équilibre.
 Cellule électrolytique: cellule dans laquelle un courant électrique conduit une réaction non-
spontanée.
- Une cellule électrolytique convertit de l’énergie électrique en énergie chimique (Ecell < 0, ∆G > 0)
en s’éloignant de l’équilibre.

 Électrodéposition (Galvanoplastie):
- C’est le recouvrement d’un métal réactionnel par un métal relativement inerte tel que Ag, Au par
réaction d’électrolyse pour assurer sa protection.
- Les objets à protéger son utilisés comme cathode dans la cellule d’électrolyse qui contient une
solution d’ions du métal à déposer.

 Électrolyse de l'eau:
- Utilisées pour décomposer un composé en ses éléments.
- On peut induire cette décomposition par électrolyse: On construit une cellule avec 2 électrodes
non-réactives (Pt) immergées dans de l’eau.
CHAP 10: LA STRUCTURE ATOMIQUE ET LA RADIOACTIVITÉ

I-Théorie atomique (Dalton en 1808)


 Loi des proportions définies: Les atomes se combinent pour former des molécules, la quantité
relative de chaque élément est toujours la même dans une molécule.

 Loi des proportions multiples: Si 2 éléments peuvent se combiner pour donner plusieurs molécules
(CO, CO2), un nombre entier d'atomes d'un de ces éléments doit se combiner avec un nombre entier
d'atomes de l'autre élément.

 Loi de conservation des masses: Dans une réaction chimique, la matière n’est ni créée, ni détruite.

II-Structure atomique
Les atomes sont constitués de 3 types de particules primaires: Les électrons, les protons et les neutrons.
 Les électrons (Thomson en 1895; expérience du tube cathodique):

 Tube en verre sous vide avec 2 électrodes.


 On applique un haut voltage, le courant va de la cathode (-) vers l’anode (+).
 ‘Raie cathodique’ visible sur un écran phosphorescent.
 Si on applique un champ magnétique, la raie est déviée vers le pôle positif (et inversement).
 Les particules du faisceau sont donc chargées négativement = électrons.

- La déflexion est dépendante de 3 facteurs:


 La force du champs magnétique.
 La taille de la charge négative.
 La force du champ électrique.

- Le rapport de la charge à la masse de l’électron: e/m = 1.76.108 C g−1 (obtenu par l’expérience: annulation
de la déflexion par un champ électrique).

- Millikan 1909: expérience de la goutte d’huile:


 De fines gouttes d’huile sont introduites dans une chambre et tombent au travers d’un trou dans une
plaque.
 On mesure la vitesse des gouttes.
 On les charge négativement en irradiant avec des rayons X (1 ou 2 ou 3...e- absorbés sur les gouttes).
 On applique un voltage sur les plaques.
 La plaque du haut est (+), on arrive a stopper les gouttes.
 Le voltage pour stopper une goutte est toujours multiple d’une même valeur = charge d’un e-.

- Charge de l’électron = 1,60.10-19C


- Masse de l’électron = (1,60.10-19C / 1,76.108 C g-1) =9.09.10-31 kg

 Structure atomique: les protons (Rutherford 1911, expérience de la feuille d’or):


 Utilisation de particules α (cf radioactivité, particules chargées positivement, de masse >> masse e-).
 Faisceau de particules α envoyé sur une mince feuille d’or.
 Une partie des particules traverse la feuille (comme attendu), mais une certaine quantité est réfléchie
sous divers angles.

- Ø atome = 10-10m
- Ø noyau = 10-15m
- Masse proton = 1836 x masse e-

 Structure atomique : les neutrons (Chadwick en 1932):


- Masse neutron proche de masse proton.
- Charge neutre (car charge proton = - charge électron)
- masse proton = masse neutron = 2000 x masse e- (9.10-31 kg)
III-Le nombre atomique et la masse atomique
- Nombre atomique = nbre de protons = Z
- Z = nbre d’e- dans un atome neutre
- Nombre de masse = nbre de protons + nbre de neutrons = A = Z + nbre de neutrons = nbre de nucléons

Combien de protons, neutrons, et électrons dans 2452Cr?


e- = p = 24 et neutron = A – Z = 28

- Tableau périodique:
 colonne 1: alcalin sauf H
 colonne 2: alcalin-terreux
 colonne de 3 à 12: métaux de transition
 colonne 13 à 16: métaux pauvre en dessous de Bi, Si, As et Te
 colonne 13 à 17: non-métaux jusqu'à Bi, Si, As, Te et At
 colonne 18: gaz rare

- Isotopes = atomes d’un même élément qui diffèrent par leurs nombres de neutrons.
- Masse moyenne en fonction des isotopes et des abondances:
Masse atomique de Cl = 0.7577(34.97uma) + 0.2423(36.97uma) = 35.45uma

IV-La radioactivité
- Les atomes aussi peuvent changer, on peut convertir un élément en un autre lors d’une réaction nucléaire.
- Eréaction nucléaire >>> Eréaction chimique
- Certains isotopes sont radioactifs: ils se transforment spontanément en d’autres éléments chimiques
(transmutation) en émettant des radiations (α, β, γ, positrons).
- Les réactions nucléaires ne sont pas ou presque affecté par des modifications de température, de pression...
- On distingue les 3 types de rayonnements radioactifs en les soumettant à un champ électrique ou
magnétique:
 Faisceau γ pas affecté
 Rayons α déviés vers les plaques négatives
 Rayons β déviés vers les plaques positives
- Les rayons α (He2+, 4 uma) sont moins déviés que les rayons β (e-, 1/1835 uma).
- Les rayons γ sont les plus dangereux, haut pouvoir de pénétration (il faut du Pb ou du béton pour les
stopper).
- Les rayons α et β sont peu pénétrants, du verre les arrêtes; (il faut du papier pour les rayons α et du bois
pour les rayons β pour les stopper)
- Pouvoir de pénétration dans l'eau: α < β < positron < γ

V-Demi-vie d'un élément radioactif


- La stabilité d’un isotope radioactif est caractérisée par son temps de demi-vie (t1/2).
- ln[A] = ln[A]0 − kt
- t1/2 = ln2/k
- Datation au 14C (t1/2 = 5730 ans):
 Rapport 12C/14C = cste ds organismes en vie.
 Après la mort de l’organisme, 12C reste constant mais 14C continue de décroître.
 Mesure du rapport 12C/14C pour la datation.

VI-L'énergie nucléaire
- On peut concevoir les neutrons comme de la glue qui empêche les protons de se repousser et de désintégrer
le noyau.
- L’énergie requise pour démanteler un noyau est appelée l’énergie de liaison des noyaux.
- Une certaine masse a disparut (c'est la masse des produits qui est devenu inférieur à la masse des réactifs;
or on a vu la conservation de la masse dans une réaction chimique...)
- Mais de la matière peut être convertie en énergie dans une réaction nucléaire (∆E = ∆m c2) avec
 m = masse perdue
 E = énergie produite
 c = vitesse de la lumière

Masse Réactifs = 236.05258 uma et masse Produits = 235.86769 uma


∆E = ∆m c2 = (0,18489 g/mole) (2,9979.108 m/s)2 = 1.6617.1016g m2/(mole s2) = 1,6617.1013 kg m2/(mole s2)
= 1,6617.1013 J/mole = énergie libérée
avec 1J = 1 kg m2 s-2

- Energie nucléaire ~ 106 énergie chimique


5mg U = 50kg nitroglycérine

VI-Fission nucléaire
- Les neutrons ne sont pas chargés, ils sont des projectiles idéaux qui peuvent pénétrer profondément dans le
noyau.
- Le bombardement des neutrons peut provoquer la fission nucléaire: Une réaction nucléaire au cours de
laquelle un noyau se scinde en deux fragments plus petits.
- Réaction en chaine: les 3 neutrons libérés peuvent engendrer 3 autres réactions, produisant 9 neutrons qui
peuvent aussi réagir, et ainsi de suite, cela conduit à une réaction en chaîne qui peut continuer même si la
source originelle de neutrons est stoppée.
- 2 cas de figure:
 Pas assez de 235U, les neutrons s’échappent sans collision.
 Si on est au-delà de la masse critique en 235U, la réaction en chaîne s’entretient.
- Dans des conditions de P élevée, 235U est confiné et la réaction en chaîne a lieu très rapidement et résulte en
une explosion. Bombe A
- Centrale nucléaire:
 Circuit primaire: Il y a des barres de combustible et des barres de contrôles.
 Circuit secondaire: L'eau est chauffé par le circuit primaire qui transforme l'eau en vapeur qui permet
de faire tourné la turbine et crée ainsi de l'eau.
 Circuit tertiaire: transforme la vapeur du circuit secondaire en eau grâce à de l'eau froide qui est
pompé de l'environnement mais cette eau ne peut pas être rejeté dans son milieu car sa température à
augmenté et ça provoquera une pollution thermique donc il faut refroidir cette eau grâce aux
cheminées.
- Il faut se débarrasser des produits de fission et des résidus de matière fissible lors du changement de barres
(1 fois/an):
 Les barres de combustibles usagées sont stockées dans des caveaux sous eau.
 On place les barres dans des enceintes en béton dans lesquelles on coule du verre.

VI-Fusion nucléaire
- La fusion nucléaire se définit comme: la combinaison de petits noyaux en noyaux plus gros.
- Contrairement à la fission, la fusion ne produit aucun déchet radioactif.
- La stabilité des éléments légers augmente avec le nombre de masse (nbre de nucléons).
- TOKAMAK (chambre toroïdale à confinement magnétique): Combinaison de lasers qui produisent des
champs magnétique.
- Bombe thermonucléaires : Bombe H: 2 étapes:
 Réaction de fission (hautes T°C)
 Réaction de fusion
- Puissance uniquement limitée par quantité (pas de masse critique).
- Bombe H est plus propre que la bombe A car ne produit que du tritium (émetteur β).
- Mais, on incorpore du 59Co (non fissible) qui capte des neutrons et forme du 60Co (émetteur γ).
- La présence de 60Co dans les retombées anéantit tout ce qui aurait survécu à l’explosion.
CHAP 11: LA STRUCTURE ÉLECTRONIQUE DES ATOMES
I-Propriétés des ondes
- Onde = perturbation vibrante par laquelle de l’énergie est transmise.
- Longueur d’onde (λ) : distance entre 2 points identiques sur 2 vagues successives (nm).
- Fréquence (ν) : nombre de vagues qui passent en un point en 1 sec (1 Hertz = 1 cycle par sec).
- Amplitude : distance verticale entre le milieu d’une vague et le sommet du pic.
- Vitesse(u): u = λ.ν

II-Lumière et ondes électromagnétique


- Théorie de Maxwell: La lumière est une onde électromagnétique faite d’une composante électrique et
d’une composante magnétique de même λ et même ν (et même vitesse) mais perpendiculaires.
- L'énergie est propagée dans l’espace sous forme de radiation électromagnétique.
- La nature ondulatoire de la lumière est démontrée par l'’expériences de diffraction de Young.
- La vitesse (c) des ondes électromagnétiques vaut : 3,00.108 ms-1 = vitesse de la lumière (cste).
- Si λ , ν
- Vitesse du son = 340 ms-1
- c = λ ν (vitesse = longueur d’onde x fréquence)
- Les micro-ondes: augmentent la fréquence de rotation de l'eau.

Rayon γ Rayon Ultra- Violet < Bleu < vert < Jaune < Orange < Rouge Infra- Micro- Ondes
X Violet λ = de 390 à 760nm rouge onde radio

III-Radiations électromagnétiques et spectre atomique


- La lumière du soleil est blanche = toutes les λ du visible.
- Les atomes émettent de la lumière s’il sont excités énergétiquement mais, la lumière émise ne consiste pas
en une distribution continue de toutes les λ.
- Si la lumière émise par un atome excité est passée dans un prisme, on obtient un spectre de raies (spectre
discontinu).
- Il apparaît que chaque élément a sa propre signature spectrale.
- Balmer en 1885: a inventé une équation qui permet de calculer les λ des raies observées pour différents
éléments.
Hydrogène: 4 raies : 656.3nm, 486.1nm, 434.1nm et 410.1nm
- (1/ λ) = ( (1/2 2 ) - (1/n 2 ))
 R=1.09710-2nm-1 constante de Rydberg
 n=entier > 2 (n = 3,4,5,6)
- Il y a aussi des raies dans des parties non-visibles du spectre de radiations électromagnétiques, on calcule
les λ à l’aide de la relation de Balmer modifiée par Rydberg: (1/ λ) = ( (1/m 2 ) – (1/n 2 ))
 m et n entiers, avec n > m
 Si m = 1, série de raies de Lyman dans l’UV
 Si m = 2, série de raies de Balmer dans le visible
 Si m = 3, série de raies de Paschen dans l’IR.

- Identification des éléments avec les test de la flamme:


 Flamme orange = Na
 Flamme violettes = K
 Flamme rouge = Li
 Flamme doré = Ba

- Si un atome est excité, on obtient un spectre de raies d’émission discontinu.


- Si de la lumière blanche est passée au travers d’une vapeur atomique, on obtient un spectre de raies
d’absorption sous forme de raies noires dans le spectre continu de lumière blanche.
- Le rayonnement émis par le Soleil est photographié par un spectrographe puis analysé. Les raies noires sont
les raies d'absorption ; elles sont dues à l'absorption des rayonnements par les éléments présents dans
l'atmosphère du Soleil. L'étude de ces raies permet aux scientifiques d'identifier les éléments constitutifs du
Soleil. Par exemple, les raies dans le jaune indiquent la présence de sodium.

IV-Propriétés corpusculaires des radiations électromagnétiques


- Propriétés corpusculaires des radiations électromagnétiques (Planck et Einstein).

 L'équation de Planck (observation des émissions de radiation par des solides chauffés):
- Lorsque un solide est chauffé, il rougeoie (incandescence), il émet des radiations ELM de différentes
longueurs d’ondes.
- La couleur change lorsque la T°C augmente.
- L’intensité du rayonnement observé ne continue pas à augmenter indéfiniment vers l’UV, elle chute
rapidement lorsque l’on dépasse une certaine λ (l’intensité atteint un maximum).
- Théorie de Planck:
 L’énergie rayonnante est émise sous forme de paquets (quanta).
 Les énergies associées à ces quanta sont proportionnelles aux ν des rayonnements émis.
- Equation de Planck: E = h.ν avec h = cste de Planck = 6.6 10-34 Js.
- La théorie de Planck explique pourquoi l’objet émet dans le rouge puis dans le blanc, lorsque la T
augmente:
 Rouge = basse ν, faible E (visible lorsque la T°C est petite).
 Blanc (somme des λ) = haute ν, haute E (visible lorsque la T°C est grande)
- On peut aussi écrire l’équation de Planck sous la forme: E = h.(c / λ) car c = λ.ν

Quelle est l’énergie d’un quantum de lumière rouge d’une fréquence ν = 4.62 1014 s-1 (λ = 649 nm)?
E = h.ν = (6,6.10-34 Js)(4,62.1014 s-1) = 3,06.10-19 J

 Théorie du photon d’Einstein


- L’effet photoélectrique = lorsqu’un métal est irradié par de la lumière, des électrons sont éjectés du métal;
de plus, la fréquence de la lumière doit être supérieure à une fréquence seuil (ν0) qui dépend de la nature du
métal pour observer cette éjection d’électrons.
 Si un faisceau de lumière bleu (haute ν) est envoyé sur le sodium, des électrons sont éjectés.
 Si un faisceau de lumière rouge (basse ν) est envoyé sur le sodium, rien ne se passe.

Ec(e - ) = E photon – E ionisation

- Un faisceau de lumière se comporte comme s’il était fait d’un flux de petites particules (les photons) dont
l’énergie est reliée à leur fréquence via la relation de Planck.

 Si la ν (ou l’E) du photon qui frappe le métal est en dessous la fréquence seuil, aucun électron n’est
éjecté.
 Si la ν (ou l’E) du photon qui frappe le métal est au dessus de la fréquence seuil, le photon transfère
assez d’E à l’électron pour dépasser les forces attractives qui le retiennent au noyau.

- L’énergie d’un photon ne dépend que de sa fréquence, pas de l’intensité du faisceau.


- L’intensité du faisceau est une mesure du nombre de photons ds le faisceau, pas de l’énergie individuelle
des photons.
- Un faisceau de faible intensité de photons de haute E peut éjecter un faible nombre d’électrons du métal.
- Un faisceau de forte intensité de photons de faible E ne permet pas d’éjecter un seul électron du métal.

V-Propriétés ondulatoires de la matière


- Équation qui relier masse et longueur d’onde: de Broglie utilise l’équation d’Einstein:

Équation d’Einstein: E = m.c2 → m = E/c2


Équation de Planck: E = h.(c / λ)
=> m = E/c2 = ((h.(c / λ)) / c2) = (h / (λ.c))
Pour un électron, on remplace c par ν (vitesse de l’e-):
m = (h / (λ.ν)) λ = (h / (m.ν))

Calculer la λ d’un e- dans un atome d’H:


 Masse e- = 9,11.10-31 kg
 Vitesse e- dans H = 2,2.106 ms- 1 (1% de c)
 h = 6,6.10-34 Js = 6,6.10-34 kg m2s-2 s
λ = (h / (m.ν)) = ((6,6.10−34 kgm2s-1 ) / (9,11.10-31 kg . 2,2.106 ms-1)) = 3,3.10-10m = 0,33nm

Calculer la λ d’une balle de golf de 45,9g de v = 193 km h-1.


λ = (h / (m.ν)) = ((6,6.10−34 kgm2s-1 )/ (45,9.10-3 kg . 53,6 ms-1)) = 32,7.10-34 m

VI-Modèle atomique de Bohr


- L’e- ne peut décrire qu’un certain nombre d’orbites bien définies autour du noyau. La condition de
quantification est 2πr=n.λ avec n=1,2,3,...
- Les photons émis ou absorbés lors du passage d’une orbite à une autre ne peuvent avoir qu’une valeur
discrète d’énergie et, dès lors, de fréquence (c’est pour cela qu’on observe des spectres de raies).

Nomenclature :
 États stationnaires = niveaux d’E permis.
 État fondamental = état stationnaire dont l’E est la plus basse (n=1).
 États excités = niveaux permis de plus haute énergie.
 Pour H : n = 1 = état fondamental, n = 2 = 1er état excité, n = 3 = 2ème état excite.

VII-Le principe d'Heisenberg


- En essayant d’effectuer des mesures sur une particule infime, on ne peut faire autrement que d’agir sur
celle-ci.
- Principe d’incertitude: il est impossible de connaître précisément la position et la trajectoire d’un électron.
(∆x)(∆mv)≥ (h/4π)

Calculer la position d’un électron:


 Masse = 9,11.10-31 kg
 Vitesse=2,2.106 m/s (∆v=10%=0,2.106 m/s)
(∆x)(∆mv)≥ (h/4π) => (∆x) ≥ (h / (4π.(∆mv)) ≥ (6,62.10-34 / (4 (3.14) (9,11.10-31 . 0,2.106) ≥ 3.10-10m

Calculer la position d’une voiture:


 Masse = 1250 kg
 Vitesse = 90 km/h (25 m/s) (∆v = 1% = 0.25m/s)
(∆x) ≥≥ (6,62.10-34 / (4 (3.14) (1250 . 0,25) ≥ 2.10-37m

VIII-L'équation de Schrödinger
- Schrödinger propose une équation qui permet de tenir compte des 2 théories (Bohr: électrons sur orbites
discrètes et bien définies et Heisenberg: principe d’incertitude) et qui fonctionne pour les molécules
polyélectroniques.
- Schrödinger définit une fonction d’onde Ψ dont le carré est proportionnel à la probabilité de trouver
l’électron dans une certaine région de l’espace.
- Probabilité de présence de l’électron = densité électronique.
- Une fonction d’onde Ψ contient 4 variables appelées nombres quantiques (n, l, m, ms) qui définissent les
niveaux d’énergies des orbitales et les régions spatiales occupées par un électron.

 Nombre quantique principal (n)


- n = 1, 2, 3,.. (nombres entiers positifs)
- Plus n est grand, plus la distance moyenne d’un électron dans une orbitale au noyau est grande (plus E est
grande).
- Définit le volume d’espace occupé par les électrons.
- Si n = 1, on a une orbitale 1s à géométrie sphérique.
 Nombre quantique azimutal (l)
- l = 0, 1, 2, 3,... (n-1) (nombres entiers positifs)
 Si n = 1, l = 0
 Si n = 2, l = 0 ou 1
 Si n = 3, l = 0 ou 1 ou 2
- Définit la forme de l’orbitale (la forme du ‘volume’ d’espace occupé par les électrons).
- Du point de vue énergétique, on peut considérer que chaque niveau d ’énergie électronique (valeur de n)
peut se subdiviser en plusieurs sous-couches (valeur de l):
 Si l = 0 : orbitale ‘s’
 Si l = 1 : orbitale ‘p’
 Si l = 2 : orbitale ‘d’
 Si l = 3 : orbitale ‘f’

 Nombre quantique magnétique (m)


- m = l, l-1, l-2,... , 0,-1, -2,..., -l (nombres entiers)
 Si l = 0, m = 0
 Si l = 1, m = 1 ou 0 ou -1
 Si l = 2, m = 2 ou 1 ou 0 ou -1 ou -2
- Définit l’orientation spatiale de l’orbitale. •
 Pour une orbitale ‘s’ (l=0), m vaut 0.
 Pour une orbitale ‘p’ (l=1), m vaut +1, 0, -1.

 Nombre quantique de spin (ms)


- On observe des raies dédoublées.
- Pauli, 2 électrons de mêmes énergies peuvent avoir 2 configurations différentes:
Spin des électrons (‘l’électron peut tourner dans un sens ou dans l’autre par rapport à son axe’) ms = +1/2 ou
-1/2.

IX-Répartition des électrons dans les couches


 Le principe d'exclusion de Pauli
- 2 électrons d’un même atome ne peuvent pas avoir les 4 mêmes nombres quantiques.
- Ainsi, une orbitale déterminée (n, l, et m donnés) ne peut contenir au maximum que 2 électrons de spin
différents.
- On représente les orbitales par des cases quantiques:

 Si 2 électrons dans une orbitales (avec ms différents):


 Électrons appariés = paire électronique.
 Représentation par ↑ (+1/2) et par ↓ (-1/2).
 On dit que l’orbitale est saturée.
 Si 1 électron dans une orbitale:
 Électron célibataire (non-apparié).
 On dit que l’orbitale est non saturée.

 Le principe de stabilité
- Occupation prioritaire des couches et sous-couches les plus basses en énergie.
- Règle de Klechkowski: (n + l).
- E sous-couche 4s (4+0=4) < E sous-couche 3d (3+2=5).
- Si (n+l) égales, la sous-couche avec la plus petite valeur de n est la plus basse en E: E3d(3+2) < 4p(4+1).

 La règle de Hund
- Des orbitales de même énergie (orbitales d’une même sous-couche) sont d’abord toutes occupées par un
seul électron avant d’apparier les électrons.
- Les spins des électrons célibataires sont alors parallèles.
↑ ↓ ↑ ↑

Couche Nombre de l m Orbital Nombre Nombre


valeurs de d'orbital sub- d'orbital sub-
l permises spatial spatial
K (n=1) 1 0 0 1s 1 1
L (n=2) 2 0 0 2s 1 4
1 -1,0,+1 2p 3

M (n=3) 3 0 0 3s 1 9
1 -1,0,+1 3p 3
2 -2,-1,1,+1,+2 3d 5
N(n=4) 4 0 0 4s 1 16
1 -1,0,+1 4p 3
2 -2,-1,1,+1,+2 4d 5
3 -3,-2,- 4f 7
1,1,+1,+2,+3

 Application des 3 règles


- Orbital s: colonne 1 et 2, et He.
- Orbital p: colonne 3 à 12.
- Orbital d: colonne 13 à 18.
- Orbital f: les 2 ligne séparé du tableau.
CHAP 12: LA LIAISON CHIMIQUE: LIAISON IONIQUE
I-Classification périodique des éléments

- Les électrons des couches externes sont appelés électrons de valence (ce sont les électrons impliqués dans
les liaisons chimiques).
Groupes Configuration électronique Nombre d'électrons de valence
1A ns1 1
2A ns2 2
3A ns2np1 3
4A ns2np2 4
5A ns2np3 5
6A ns2np4 6
7A ns2np5 7

II-Configuration électroniques des ions


- Atomes du groupe 1A: [gaz noble] ns1 →-e- Ion+ du groupe 1A: [gaz noble].
Z = 11, Na: 1s22s22p63s1 →-e- Na: 1s22s22p6
- Atomes du groupe 2A: [gaz noble] ns2 →-2e- Ion+ du groupe 2A: [gaz noble].

- Atomes du groupe 7A: [gaz noble] ns2np5 →+e- Ion- du groupe 7A: [gaz noble] ns2np6 .
Z = 17, Cl: 1s22s22p63s23p5 →+e- Cl: 1s22s22p63s23p6
- Atomes du groupe 6A: [gaz noble] ns2np4 →+2e- Ion2- du groupe 6A: [gaz noble] ns2np6.

- Groupe de Gauche => Cations => Configuration gaz noble


- Groupe de Droite => Anions => Configuration gaz noble
III-Règle de l'octet
- Un atome autre que H tend à former des liaisons jusqu’à ce qu’il soit entouré de 8 électrons de valence (la
configuration des gaz nobles): les sous-couches s et p de la couche de valence sont pleines.
- il y a des exceptions.

VI-Rayon cationique
- Rayon atomique > rayon cationique.
- En plus, un électron de moins pour une même charge positive du noyau, l’attraction augmente, ce qui
diminue encore le rayon cationique.

Na: 1s22s22p63s1 (valence = 3éme niveau) => R(Na+) > R(Na)


Na+: 1s22s22p6 (valence = 2éme niveau)

V-Rayon anionique
- Rayon anionique > rayon atomique.
- Mais, un électron de plus pour une même charge positive du noyau, l’attraction diminue, ce qui augmente
le rayon anionique (le Zeffectif diminue).

Cl: 1s22s22p63s23p5 (valence = 3éme niveau) => pas de différence


Cl-: 1s22s22p63s23p6 (valence = 3éme niveau)

VI-Énergie d'ionisation
- Ei = Énergie requise pour arracher l’électron de plus haute énergie depuis un atome neutre à l’état gazeux
(énergie à fournir pour enlever des électrons pour former un cation).
- Il faut 1312 Kj/mol pour arracher l'électron de plus haute énergie de l'atome d'H.

 Ei augmente de la gauche vers la droite dans tableau périodique.


- On peut aussi arracher 2, 3, 4,... électrons séquentiellement d’un même atome: (l’énergie associée avec
chaque étape va en augmentant).
- M + énergie → M+ + e- Ei1
- M+ + énergie → M2+ + e- Ei2
- M2+ + énergie → M3+ + e- Ei3
 Ei augmente du haut vers le bas dans tableau périodique.

VII-Affinité électronique
- Affinité électronique (Eae) = variation d’énergie lorsque l’on ajoute des électrons pour former un anion.
- Ei sont toujours > 0 (processus endothermique).
- Eae sont généralement négatives (exothermique) car on observe souvent une libération d’énergie lorsque un
atome capte un électron.
- Plus Eae est < 0, plus l’affinité pour l’électron est grande, et plus l’anion est stable.
H (1s1) + e- → H- (1s2) + 72,8 KJ/mole Eae = -72,8 KJ/mole

- Eae est > 0 pour les atomes qui forment des anions instables.
Ne (1s12s22p6) + e- + énergie → Ne- (1s12s22p63s1) Eae > 0 KJ/mole
Classer N, C, et O par ordre croissant d’Eae . C (Z=6); N (Z=7); O (Z=8).
Eae(C) > Eae(O) > Eae(N)

VIII-Formation de liaison ionique


- Liaison ionique = la force électrostatique qui maintient des ions ensemble dans un composé ionique.
- C’est ce qui se passe si un élément qui donne facilement un e- (faible Ei) rencontre un élément qui accepte
facilement un e- (grande Eae).
Transfert de l’électron: Na (1s22s22p63s1) + Cl (1s22s22p63s23p5) → Na+(1s22s22p6 ) Cl-(1s22s22p63s23p6)

IX-Bilan énergétique
Quel est le bilan de la formation de NaCl?
Ei (Na) = +495 kJ/mole (défavorable)
Eae (Cl) = -348.6 kJ/mole (favorable)
∆E = +147.2 kJ/mole (défavorable)
La formation de la liaison ionique dans NaCl n’est pas énergétiquement favorable.

- La liaison ionique se forme si et seulement si Eret > ∆E (processus global exothermique).


- Il faut tenir compte d’un effet d’interactions électrostatiques en phase solide: La formation du solide
ionique rend la molécule stable.
- Énergie réticulaire (Eret) = énergie perdue par le système en raison de l’attraction électrostatique.

X-Représentation de Lewis
- L'électron de valence est représenté par des point:

XI-Conductivité ionique
- Il faut de la mobilité ionique pour conduire l'électricité.
CHAP 13: LA LIAISON CHIMIQUE: LIAISON COVALENTE
I-La liaison covalente
- Si on approche 2 atomes de H:
 Les 2 noyaux se repoussent.
 Les 2 électrons se repoussent.
 Chaque noyau attire les deux électrons.
- Distance optimale entre les noyaux (la longueur de liaison) où les Fattractives > Frépulsives.

II-Force de liaison covalente


- Énergie de dissociation de liaison (D) (tjrs > 0).

Énergie de liaison = - énergie de dissociation.

III-Liaison covalente polaire


- Liaison ionique: e- transféré.
- Liaison covalente: e- partagés équitablement.

Liaison covalente polaire: charge partielle négative et charge partielle positive.


Liaison covalente non polaire: l'e- est attiré de façon équivalente.

Électronégativité (EN): Capacité d’un atome dans un molécule à attirer l’électron partagé dans une
liaison covalente.
 Si ∆EN = 0 : liaison covalente.
 Si 0 < ∆EN < 2 : liaison covalente polaire.
 Si ∆EN >2 : liaison ionique.

IV-Structure de Lewis
Règles pour établir la structure de Lewis:
 Placer les atomes l’un à coté de l’autre.
 Calculer le nombre total d’électrons de valence.
 Placer des liaisons covalentes entre les atomes.
 Répartir les électrons de valence restant entre les atomes en respectant l’octet.

 Liaison multiples:

 Molécules polyatomiques:

 Charges formelle:
 Forme de résonance:
 Moment dipolaire:
- Les molécules qui contiennent des liaisons polaires peuvent être polaires ou non polaires, en
fonction de la résultante vectorielle.

V-Le modèle VSEPR: formes moléculaires


- Postulat: la configuration d’une molécule est déterminée par le souci de minimiser la répulsion
mutuelle des paires électroniques dans la couche de valence de l’atome central.
- Nuage de charge = un groupe d’électrons, dans une liaison, ou dans une paire libre.

 2 nuages de charges:

 3 nuages de charges: Angle de 120°

 4 nuages de charges:

 5 nuages de charges:
 6 nuages de charges:
 Résumé des types de géométrie étudié:

 Prédire la géométrie moléculaire:


1. Dessiner la structure de Lewis.
2. Compter le nombre de paires libres sur l’atome central et le nombre d’atomes liés à l’atome
central (# nuages de charge).
3. Utiliser VSEPR pour proposer la structure 3D.
VI-Recouvrement des orbites atomiques
- Lewis = moyen facile pour prédire la distribution des e- de valence dans une molécule.
- VSEPR = moyen facile de prédire la forme des molécules.
- Une liaison covalente se forme lorsque 2 atomes se rapprochent de façon à ce qu’une orbitale de
valence contenant un seul e- de l’atome 1 recouvre une orbitale de valence contenant un seul e- de
l’atome 2.

 Hybridation des orbitales atomiques:

- Concept d’orbitales atomiques hybrides (Pauling) = combinaison de 2 (ou plus) orbitales


atomiques non- équivalentes d’un même atome en vue de la formation d’une liaison covalente.

 Hybridation sp3:
- Si, comme dans le cas du C excité, 1 orbitale s se combine avec 3 orbitales p, on obtient 4
orbitales hybrides sp3.

 Hybridation sp2:

 Hybridation sp:

 Résumé:
VII-Théorie des orbitales moléculaires
- Les OM sont des fct d’onde dont le carré donne la probabilité de trouver un e- dans une région
donnée de l’espace dans une molécule.
CHAP 15: L'ISOMÉRIE
I-Définitions
 Isomères: Molécules qui ont les mêmes formules mais des structures différentes.
 Isomères constitutionnels: Molécules qui ont le même nombre et type d’atomes mais diffèrent dans
la façon ou les atomes sont connectés.
 Stéréo-isomères: Molécules qui ont le même nombre et type d’atomes qui sont connectés par les
mêmes séquences de liaisons mais qui ont des structures tridimensionnelles différentes.
 Stéréochimie: Branche de la chimie qui étudie les aspects tridimensionnels des molécules (la
répartition des atomes dans l’espace) .

II-Isomères constitutionnels
 Différents squelettes carbonés (alcanes):

 Différents groupes fonctionnels:


Différents groupes fonctionnels: C2H60 CH3CH2OH CH3OCH3
Éthanol Di-méthyle éther

 Différentes localisations des groupes fonctionnels:


Différente position groupes fonctionnels: C3H9N NH2
I
CH3CHCH3 CH3CH2CH2NH2
Isopropylamine Propylamine

III-Stéréo-isomères
 Conformation des alcanes
- Les liaisons σ C-C sont de symétrie cylindrique et la rotation autour de cette liaison se produit ‘librement’.
- La géométrie de la molécule change constamment; on observe différentes conformations.
 Projection de Newman:
- Il existe des conformations plus stables les unes que les autres et elles sont séparées par une petite barrière
d’énergie.
- Conformation la plus stable = forme décalée: les C-H sont le plus loin possible les unes des autres.

- Conformation la moins stable = forme éclipsée: les C-H sont les plus proches les unes des autres.
- En règle générale: la conformation la plus favorable pour les alcanes est celle dans laquelle les liaisons C-C
sont décalées, avec les gros substituants en anti.

Considérer la liaison C2-C3 dans le 2-méthylbutane.


H↔H éclipsée 4 KJ/mol
H↔CH3 éclipsée 6 KJ/mol
CH3↔CH3 éclipsée 11 KJ/mol
CH3↔CH3 gauche 3,8 KJ/mol
1) Donner la projection de Newman de la conformation la plus stable.
2) Donner la projection de Newman de la conformation la moins stable.
3) Sur base du tableau des coûts énergétiques, faire le schéma de l’énergie en fonction de la rotation autour
de a liaison C2-C3.
H↔H éclipsée 4 KJ/mol

 Isomérie cis-trans des alcènes


- Alcène: composé contenant une ou plusieurs liaison(s) double(s).
- Liaison double = 1 σ + 1 π (C sp2)

- Alcanes : liaison σ → rotation libre


- Alcènes : liaison σ et liaison π → rotation empêchée => Isomérie cis-trans.

- Pas de rotation autour de la liaison double.


- 2 isomères différents en fonction de la position des substituants.
 Cis = les 2 substituants du même côté de la C=C.
 Trans = les 2 substituants sur côtés opposés de la C=C.

- Si on a plus de 2 substituants, il faut utiliser des règles pour déterminer quels sont les substituants
prioritaires.

 Nomenclature Z: les 2 substituants prioritaires sont du même côté de la C=C.


 Nomenclature E: les 2 substituants prioritaires sont sur des côtés opposés de la C=C.

- L’attribution des priorités se fait selon les règles de Cahn-Ingold-Prelog :


 Règle 1: Comparer les nombres atomiques des premiers atomes des substituants de chacun des C
séparément.
 Règle 2: Si la règle 1 ne suffit pas, considérer les deuxièmes, troisièmes,... atomes des substituants.

 Règle 3: Les atomes liés par des liaisons multiples sont équivalentes au même nombre d’atomes
simplement liés.

Assigner la configuration Z ou E.

 Énantiomérie et chiralité
- Main droite et main gauche se ressemblent mais ne sont pas identiques. Elles sont l’image l’une de l’autre
dans un miroir.
- La structure tétraédrique du C conduit aussi à ce phénomène en chimie organique (Interactions spécifiques
en fonction de la stéréochimie).

 Énantiomérie et carbone tétraédrique


- Énantiomères: stéréo-isomères qui ne sont pas identiques à leur image dans un miroir.
- Deux énantiomères sont reliés entre eux comme la main gauche est reliée à la main droite (2 énantiomères
non superposables).
 Chiralité
- Carbone tétraédrique porteur de 4 groupes différents: CHXYZ.
- L’atome de C lié aux 4 groupes différents est appelé le centre chiral, on le note * (Carbonne aasymétrique).

 Activité optique
- Les composés chiraux ont une activité optique: ils font tourner le plan de polarisation de la lumière d’un
angle α.
- Rappel:
 Lumière = ondes électro-magnétiques qui oscillent ds des plans perpendiculaires à la direction de
propagation.
 Si un faisceau de lumière est passé ds un polariseur, un seul plan de propagation de l’onde est
sélectionné: la lumière est dite plane polarisée (cette lumière plane polarisée peut tourner sous l’effet
d’un composé chiral).

- Les molécules qui font tourner le plan de polarisation de la lumière vers la droite sont DEXTROGYRES
(+).
- Les molécules qui font tourner le plan de polarisation de la lumière vers la gauche sont LEVOGYRES (-).
Rotation Produit Nom
Sens des aiguilles Dextrogyre (+)-xxx
Sens inverses des aiguilles Levogyre (-)-xxx

- L’angle α dépend du nombre de molécules optiquement actives rencontrées par le faisceau de lumière
polarisée.
- On définit le pouvoir rotatoire spécifique [α]D ds des conditions standards: [α] D = α / (l.c) avec
 α = rotation observée (degrés).
 l = longueur du trajet lumineux (dm).
 c = concentration (g/mL).

- Exemple d’application:
 Détermination de la teneur en saccharose ds un échantillon.
 Betterave---découpage---lavages---cristallisation---sucre qui contient du saccharose.
 Le saccharose possède des C* et a un pouvoir rotatoire spécifique ([α]D= +66.53, λ= 589nm, 20°C,
cellule = 2dm, [saccharose] = 26g/100ml).
 Mesure de l’angle α et déduction de la concentration en saccharose.
(+)-acide lactique [α]D=+3.82 (-)-acide lactique [α]D=-3.82

 Configuration d'un C asymétrique


- Les règles de Cahn, Ingold et Prelog:
 1) Classer les 4 substituants du centre stéréogénique en fonction du nombre atomique; le groupe avec
le nombre atomique le plus élevé est classé premier (numéro 1).
 2) Si une priorité n’est pas établie avec la règle 1 (égalité de nombre atomique), comparer les
nombres atomiques des seconds atomes, et ainsi de suite.
 3) Les liaisons multiples sont considérées comme un nombre équivalent de liaisons simples.

- Détermination de la configuration:
 1) On place mentalement un observateur devant la molécule avec le substituant de plus basse priorité
(numéro 4) rentrant dans le plan.
 2) On relie ensuite mentalement les 3 autres substituants entre eux en allant de la plus haute vers la
plus basse priorité (du numéro 1 au numéro 3).

 3) Si on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, le composé est dit R (rectus, droit).
 4) Si on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le composé est dit S (sinister,
gauche).

- Remarques importantes:
 La configuration R,S caractérise un atome asymétrique donné. S’il y a plusieurs atomes
asymétriques dans une molécule, il faut préciser la configuration de chacun d’eux.
 Il n’y a aucune corrélation entre l’appellation R,S (simple procédé de nomenclature) d’un centre
chiral et le caractère dextrogyre (+) ou lévogyre (-) de la molécule à laquelle il appartient (propriété
physique).

 Diastéréo-isomères et chiralité
- Les molécules à 1 centre stéréogénique (1 atome de C chiral) donnent lieu à 2 stéréo-isomères (2
énantiomères ).
- n centres chiraux donnent 2n stéréo-isomères.
- Exemple: l’a.a. thréonine, 2 C* et donc 22 = 4 stéréo-isomères:

- Des diastéréo-isomères sont des stéréo-isomères qui ne sont pas l’image l’un de l’autre dans un miroir.
- Des énantiomères ont des configurations opposées à tous les centres chiraux.
- Des diastéréo-isomères ont des configurations opposées à certains centres chiraux et identiques à d’autres.

- Outil pratique pour assigner R et S: Projections de Fisher.


- Un atome de C tétraédrique est représenté en projection de Fisher par 2 lignes croisées.

Assignation de R,S sur le projections de Fisher:


 A) Assigner les priorités aux quatre substituants (C, I, P).
 B) Placer le groupe de priorité la plus faible (numéro 4) au sommet de la représentation de Fisher en
respectant les deux règles de Fisher.
Règles de Fisher:
1) Une projection de Fisher peut être tournée de 180° sur la page sans changer la configuration de la
molécule (90° et 270° changent la configuration).

2) Deux permutations ne changent pas la configuration.

 C) Déterminer la direction de rotation selon les priorités.

 Cas des composés meso


- La molécule possède un plan de symétrie.

- 3 stéréo-isomères : 2 énantiomères et un meso.

IV- Résumé d'isomérie


- Des isomères sont des composés qui ont la même formule chimique mais des structures différentes.
V- Importance biologique
- Pour exercer son action biologique, une molécule chirale doit avoir une structure tri-dimensionnelle bien
précise et se lier à un récepteur chiral sur le site cible.
CHAP 16: CHIMIE ORGANIQUE 1 RAPPEL DE BASE
I-Rappel des liaisons chimique

- Le nombre de liaisons dépend du nombre d’électrons de valence requis pour atteindre l’octet (gaz noble).
 H (1s1) a besoin d’un e- supplémentaire (1s2).
 N (2s22p3) a besoin de 3 e- supplémentaires (2s22p6).
 C (2s22p2) a besoin de 4 e- supplémentaires (2s22p6).

- Les paires d’e- libres ne sont pas impliquées ds les liaisons, mais elles peuvent agir en tant que
nucléophiles et réagir avec des électrophiles.

II-Dessiner des structures

III-Acides et bases selon Lewis


- Un ACIDE est un accepteur de paire électronique (orbitale vide).
- Une BASE est un donneur de paire électronique.

 Acide de Lewis
 Base de Lewis: composés avec une paire d’électrons libres.

IV-Forme de résonance
Exemple: réaction de la pentane-2,4-dione avec une base:

 Formes de résonance de l’anion produit:

V-Groupes fonctionnelles
- Groupe fonctionnel: groupe d’atomes ds une molécule qui possède une certaine réactivité.
- La réactivité de toute molécule organique est dépendante des groupes fonctionnels qu’elle contient, quelle
que soit sa taille ou sa complexité.
- Groupes fonctionnel avec:
 C-C doubles ou triples uniquement.
 Des atomes d’halogènes (F, Cl, Br, I)
 D’autres atomes (O, N, S, P,...)

 Groupes fonctionnels avec des liaisons C-C multiples:

 Groupes fonctionnels avec des C liés simplement avec des atomes électronégatifs:
 Groupes fonctionnels avec des liaisons C=O doubles:

VI-Alcanes
- La famille la plus simple CnH2n+2.
- Uniquement des C et H.
- Hydrocarbures saturés (uniquement des liaisons simples).
- Plus la chaîne est longue, plus les forces de liaisons intermoléculaires sont importantes.

VII-Les groupes Alkyles


- Chaînes de groupement hydrocarbonés.
- Leur nom dérive des alcanes.
CHAP 17: CHIMIE ORGANIQUE 2 TYPES DE RÉACTIONS
ORGANIQUES
I-Types de réactions organiques
 Réactions d'additions (fonctionnalisation): A + B → C
CH2CH2 +H2 → CH3CH3
 Réaction d'élimination (groupe partant): A → B + C
CH3CH2OH → CH2CH2 + H2O
 Réaction de substitution: AB + CD → AC + BD
CH3Br + KOH → CH3OH + KBr
 Réaction de réarrangement (augmenter la stabilité): A → B

II-Mécanismes de réactions
- Il y a 2 façons pour une liaison covalente de se former:
 Réactions radicalaires: 1 électron donné par chaque réactifs.

 Réactions polaires: les 2 électrons sont donnés par le même réactif.

III-Réactions polaires
- Attraction électrique entre charges partielles positives et négatives dans des groupes fonctionnels.
- Rappel : les molécules, même neutres, sont souvent polaires et contiennent des charges partielles positives
et négatives.
- Le C est toujours δ+ sauf lorsqu’il est lié à un atome de plus faible électronégativité (métaux).
- Plus la charge partielle positive sur un C est importante, plus il sera réactif.
- On peut augmenter la réactivité en utilisant un acide qui peut, comme illustré pour le méthanol, accentuer la
charge partielle positive sur le C.

- On utilise les termes nucléophiles et électrophiles pour décrire les espèces impliquées dans les réactions
polaires:
 Nucléophile: substance qui donne des électrons à une substance pauvre en électrons. (neutre ou
chargé négativement) (Nu-)
 Électrophile: substance qui accepte des électrons d’une substance riche en électrons (neutre ou
chargé positivement) (E+)
- Remarque: Les composés neutres sont à la fois électrophiles et nucléophiles (s’il existe un site riche, il y a
aussi un site pauvre en électrons...).
- Exemple: H2O, nucléophile par ses paires libres, électrophile par don de H+.
- Le concept nucléophile-électrophile ressemble fort à la définition acide-base de Lewis:
 Tous les acides de Lewis sont des électrophiles.
 Toutes les bases de Lewis sont des nucléophiles.

IV-Exemple de réactions polaire


- Addition d’eau sur un alcène en milieu acide:

- Réaction d’addition électrophile sur la C=C.

- En présence d’acide fort (H2SO4), H2O est protoné sous forme H3O+ = donneur de H+ = électrophile.
 Etape 1:
- e- π de C=C attaquent un H de H3O+.
- Formation d’une nouvelle liaison C-H et H2O.
- Formation d’un carbocation intermédiaire avec une orbitale p vacante.
 Etape 2:
- H2O (Nucléophile) donne paire d’e- au C positif.
- Formation d’une C-O.
- Charge + sur le produit d‘addition.
 Etape 3:
- H2O agit comme base et arrache un H+ du produit d’addition.
- Formation d’un alcool.
- Régénération de H3O+ (catalyseur).
- Les notions de cste d’équilibre et de thermodynamique sont toujours valables:

Δ G° = - R.T. ln.K eq

ΔG° = -R.T. ln.Keq = -[8.314 J/(K.mol)] (298 K) (3.2) = -7900 J/mol = -7.9 KJ/ mol

Δ G° = ΔH ° - TΔS°
CHAP 18: CHIMIE ORGANIQUE 3 ALCÈNES ET ALCYNES
I-Addition électrophile des alcènes
- Cf addition de H3O+ (électrophile) sur C=C (nucléophile) au chapitre 17.
- Addition électrophile avec H2O mais aussi avec HBr, HCl, et HI.

 Orientation de l’addition électrophile


- Réaction régiospécifique: un seul produit d’addition est observé.
- Règle de Markovnikov: Lors de l’addition de HX à un alcène, le H s’attache au C avec le moins de
groupes alkyles et le X s’attache au C avec le plus de groupes alkyles.

- Le carbocation le plus substitué est formé (Voir la règle en termes du carbocation intermédiaire forme).

 Stabilité des carbocations


- Les carbocations sont plans.
- Le C trivalent est sp2 et possède une orbitale p vacante perpendiculaire.

- La stabilité des carbocations augmente avec la substitution grâce à l’effet inductif et l’hyperconjugaison

 L’effet inductif: Les groupes alkyles sont plus polarisables que les H, les électrons peuvent ainsi se
déplacer plus facilement vers la charge positive, et la stabiliser plus efficacement.
 L’hyperconjugaison: Interaction stabilisante entre une orbitale p et une liaison C-H σ sur le C
voisin.

 Réarrangements des carbocations


- Lors de la réaction suivante, on obtient le produit attendu selon la règle de Markovnikov ET un autre
produit.
- Cela est du à un réarrangement du carbocation intermédiaire.
II-Halogénation des alcènes
Autre exemple d’addition électrophile: Réaction d’un alcène avec un dihalogène (Cl2, Br2).

On passe par un intermédiaire bromonium.

- La seconde étape est l’attaque du Br- sur un C qui libère l’autre atome de Br.
- On a proposé ce mécanisme suite à la stéréochimie particulière du produit de cette réaction.
- En effet, seul le passage par ce type d’intermédiaire pouvait expliquer l’observation suivante:

- C’est une réaction avec une stéréochimie anti.

III-Formation halohydrine
- Autre exemple d’addition électrophile: Réaction d’un alcène avec un dihalogène (Cl2, Br2) en présence
d’eau.

- Etape 1:
 e- π de C=C attaquent un Br
 Formation d’un ion Br intermédiaire.
- Etape 2:
 H2O (Nucléophile) donne paire et ouvre l’ion Br.
 Formation d’une C-O
 Charge + sur le produit d‘addition.

- Etape 3:
 H2O agit comme base et arrache un H+ du produit d’addition.
 Formation d’un alcool halogéné.

l’addition
CHAP 19: CHIMIE ORGANIQUE 4 DÉRIVÉS HALOGÉNÉS

- Les dérivés halogénés subissent des réactions de substitution nucléophiles et d’éliminations qui
sont des réactions importantes et très fréquentes en biochimie.
- Dérivés halogénés = haloalcanes = C, H, X – X = halogène (F, Cl, Br, I) lié à un C.

I-Préparation des dérivées halogénés


 Addition électrophile de HX (Markovnikov) ou X2 sur les alcènes (Chap 18).
 Addition de HX sur les alcools:

II-Formation des organomagnésiens


- Réaction entre un dérivé halogéné et du magnésium.

- Un cas rare où le C est δ-:


 Le C est une base très forte.
 Capable de réagir avec un acide faible comme H2O.

III-Substitution nucléophile (SN)


- Substitution d’un nucléophile par un autre:

- 2 types:
 SN 2
 SN 1

 Substitution nucléophile d’ordre 2 (SN2):


- Cinétique d’ordre 2: La [OH-] et [CH3-Br] interviennent.

Taux de réaction = Taux de produit = = k × [RX] × [-OH]

- Réaction en une seule étape (pas d’intermédiaire)


- Réaction bimoléculaire, les 2 molécules prennent part dans l’étape déterminante de vitesse.

 Paramètre d'influence d'un SN2:


- L’effet stérique: L’état de transition contient des liaisons partielles, il est raisonnable de penser
que plus le R-X sera encombré, plus il sera difficile au Nu- de s’approcher, rendant la formation de
la liaison Nu-C difficile.
- La nucléophilicité: Reliée à la basicité, les BF sont de meilleurs nucléophiles.

 Le groupe partant:
- Le groupe partant est chargé négativement.
- Un groupe partant est d’autant meilleur qu’il stabilise bien la charge négative, c’est le cas des
bases faibles.

 Substitution nucléophile d’ordre 1 (SN1):


- Seule la [R-X] intervient.

- Réaction en deux étapes (avec un intermédiaire) dont une étape est limitante de vitesse.
- Réaction unimoléculaire, les 2 molécules prennent part à 2 étapes différentes.
Chapitre 19

1. Dissociation spontanée du R-X ds une réaction lente et limitante de vitesse.


Formation d’un carbocation intermédiaire.
2. Le carbocation intermédiaire réagit avec l’eau (Nu-) ds un réaction rapide.
Formation de l’alcool protoné.
3. Perte d’un proton et formation de l’alcool.`

 Paramètre d'influence d'un SN1:


- L’effet stérique: La réaction SN1 est favorisée par la stabilisation du carbocation intermédiaire.
- La nucléophilicité: Pas d’effet car le Nu- n’intervient pas ds l’étape déterminante de vitesse.

 Résumé SN2 et SN1:

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