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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS
ET BIEN PLUS ENCORE
CHAP 01: LES BASES DE LA CHIMIE
I-Définitions
- La matière est tout ce qui occupe de l’espace et a une masse.
- Une substance est une forme de matière qui possède une composition définie et des propriétés
distinctes. (ex: eau, sucrose, or, oxygène)
- Un mélange est une combinaison de 2 substances ou plus dans laquelle les substances gardent
leurs identités distinctes.
Mélange homogène: mélange dont on ne peut percevoir les fractions qui le composent.
Mélange hétérogène: mélange dont on peut distinguer les parties par la simple observation,
sans lui faire subir aucune transformation.
Masse atomique:
Masse de l’électron = 9.1 10-31 kg
Masse du proton = 1.7 10-27 kg
Masse du neutron = 1.7 10-27 kg
Exemple:
La masse atomique du 12C est fixée à 12 uma.
La masse de 1H (1proton+0neutron,A=1) est =1uma.
La masse de 56Fe (26 protons + 30 neutrons) est = 56 uma.
- 1 mole = la quantité de matière qui contient autant d’objets que le nombre d’atomes dans 12g de
12C.
- Nombre = 6,022.1023 = nombre d’Avogadro = NA
Exemple:
1 mole de 12C = 6.022.1023 atomes.
1 mole de H2O = 6.022.1023 molécules.
1 mole de HS- = 6.022.1023 ions (anions).
Exercices:
Combien d’atomes d’oxygène sont présents dans:
a) 0.25 mol de Ca(NO3)2
b) 1.50 mol de carbonate de sodium.
R: a) 9,0.1023 b) 2,71.1024
Masse molaire
Masse d’une mole de 1H = 6,022.1023 x 1p x 1,7.10-27kg = 0.0010kg = 1g (rappel: 1H = 1uma)
Masse d’une mole de 12C = 6,022.1023 x (6p + 6n) x 1.7 10-27kg = 0.0123kg = 12g
(rappel: 12C = 12uma)
La masse d’un atome d’un élément (en uma) est égale à la masse (en g) d’une mole de cet élément.
Exercices:
– Calculer la masse molaire de Ca(NO3)2. (R : 164.1 g)
– Calculer la masse molaire de C6H12O6 (glucose). (R : 180.0 g)
– Calculer le nombre de moles de glucose dans 5.380g. (R : 0.02989 mole)
– Combien de molécules de glucose sont contenues dans ces 5.380g? (R : 1,78.1022 molécules)
II-Mesures
Force: Newton (N) → kg.m.s-2
Pression: Pascal (Pa) → kg m-1.s-2
Énergie: Joule (J) → Kg m2.s-2
Longueur: Angstrom (Å) → 10-8 cm (10-10 m)
Volume: Litre (L) → 10-3 m3
Énergie: Calorie (cal) → 4.184 J
Pression: Atmosphère (atm) → 101325 Pa 760 mm Hg
Exercice:
– Quelle est la masse (g) d’un lingot d’or (ρ=19.31 g/cm3) de taille 20cm x 5cm x 3cm ?
(R : 5793 g)
– Quelle serait la masse (g) de ce lingot s’il était fait de 80% d’or et de 20% de cuivre (ρ=8.91
g/cm3)?
(R : 5169 g)
- Température: C’est la mesure du ‘comment’ un objet est chaud ou froid par rapport à une autre
substance.
- Chaleur: C’est l’énergie qui s’échange entre deux objets qui sont à des températures différentes.
III-Exactitude et précision
L’exactitude (justesse) nous dit à quel point une mesure est proche de la valeur vraie de la
quantité mesurée.
La précision (fidélité, reproductibilité) est une estimation du degré avec lequel des mesures
répétées sont similaires.
Test Q
CHAP 02: LA RÉACTION CHIMIQUE
Acides et bases
- Les acides et les bases sont aussi des électrolytes, et certains sont des électrolytes forts (HCl,
HNO3) complètement ionisés dans l’eau.
Hcl (g)→H+ (aq)+Cl- (aq)
Exemple: nitrate d’argent + chromate de sodium qui forment le chromate d’argent (Ag2CrO4)
Équation moléculaire: (pas représentatif des espèces réelles)
- Les ions spectateurs sont nécessaires pour l’équilibre des charges (on ne peut pas ajouter du Ag+
sans ajouter du NO3- dans le cas présent).
- La formation de chromate d’argent à partir d’ions argent et d’ions chromates est le seul
changement, on aurait pu avoir d’autres ions spectateurs.
- Cette approche est celle suivie pour décrire les trois grands types de réactions : précipitation,
acide-base, et oxydation-réduction.
Règles de solubilité des sels dans l’eau: (à appliquer dans l’ordre où elles sont énoncées)
1. Les sels de sodium (Na+), de potassium, et d’ammonium (NH4+) sont solubles.
2. Les nitrates (...NO3), les acétates (CH3COO...), et les perchlorates (...ClO4)sont solubles.
3. Les sels d’argent, de plomb, et de mercure (Hg+) sont insolubles.
4. Les chlorures (...Cl), les bromures, et les iodures sont solubles.
5. Les carbonates (...2CO3), les sulfures (...S2), les oxydes (...2O), et les hydroxydes (...OH)
sont insolubles.
6. Les sulfates (...SO4) sont solubles sauf les sulfates de calcium, de baryum, de plomb et de
strontium
Exemple: Prédire s’il y a précipitation et écrire les équations ioniques totales et nettes.
1) sulfate de sodium + nitrate de strontium
Na2 SO4 (aq) + Sr(NO3 )2 (aq) →
2) perchlorate d’ammonium + bromure de sodium
NH4ClO4 (aq) + NaBr(aq) →
- Les solutions d’acides et de bases fortes conduisent mieux l’électricité que les solutions d’acides
et de bases faibles.
- Titrages acide-base: une solution de concentration connue est utilisée pour mesurer la
concentration d’une autre solution.
C1.V1 = C2.V2 C1,V1, et V2 sont connus, on trouve C2
V-Terminologie
OXYDATION = perte d’e-
REDUCTION = gain d’e-
Résumé de terminologie:
X perd électron(s) X est oxydé; X est l’agent réducteur X augmente son NO.
Y gagne électron(s) Y est réduit; Y est l’agent oxydant Y diminue son NO.
I-États d'agrégation
- Gaz: ni volume fixe, ni forme déterminée (il occupe tout le volume disponible).
- Liquide: volume déterminé mais adopte la forme du récipient dans lequel on l’a versé.
- Solide : volume et forme bien déterminés.
II-Les gaz
760 mm Hg = 760 torr = 1,00 atm = 101325 Pa
1bar = 100 000Pa
Exemples:
Une ampoule contient Ar à 1.20 atm et à 18°C. L’ampoule est chauffée à 85°C lors de son
utilisation à volume cst). Quelle est la pression d’Ar dans l’ampoule?
T1 = 18°C = 291,15K P1 = 1,20atm
T2 = 85°C = 358,15K P2 = ?
PA = (nART)/V PB = (nBRT)/V
- La température absolue d’un gaz est une mesure de l’énergie cinétique moyenne des molécules.
- La température absolue est un index du mouvement aléatoire des molécules.
Vitesse moyenne u:
- On l’appelle ainsi car elle est la racine carrée de la moyenne des carrés des vitesses auxquelles les
molécules se déplacent.
Effusion et diffusion:
Effusion: c'est le passage des molécules d’un gaz à travers un petit orifice pratiqué dans le récipient
qui le contient.
Diffusion: c'est le mouvement des molécules d’un gaz d’une région de l’espace à une autre.
- Pour 2 gaz A et B à même T et sous même P, les vitesses d’effusion sont directement
proportionnelles à la Uquadr des molécules.
Avec P et V sont les valeurs mesurées et a et b sont les cstes de Van der Waals.
II-Les liquides
- Un liquide est peu compressible car les molécules sont jointives.
- Viscosité: C'est la résistance d’un liquide à couler (eau-huile).
Reliée au déplacement des molécules les unes par rapport aux autres.
Dépend des forces intermoléculaires.
Augmente avec la MM pour des composés similaires.
Diminue avec T.
Changements de phase:
- Tout changement de phase est accompagné d’une variation d’énergie du système.
Fusion: augmentation de la mobilité des particules.
- Prix à payer = enthalpie de fusion (∆Hfus).
- Ex: ∆Hfus H2O = 6.01 KJ/mol.
Evaporation: augmentation de la mobilité des particules.
- Prix à payer = enthalpie de vaporisation (∆Hvap) (tension de vapeur).
- Ex: ∆Hvap H2O = 40.70 KJ/mol.
∆Hvap > ∆Hfus
Sublimation: solide vers gaz.
- Prix à payer =
- Ex: ∆Hsubl H2O = ∆Hfus + ∆Hvap = 46.71 KJ/mol.
Si on continue à chauffer lorsque la T°C d’ébullition est atteinte, on reste à 100°C (sous 1
atm) tant qu’il persiste des molécules d’eau liquide.
La tension de vapeur d’un liquide est la pression exercée par sa vapeur lorsque le liquide et
sa phase vapeur son à l’équilibre (dynamique).
- Le nombre de molécules qui quittent la surface du liquide est proportionnel à la superficie de
celui-ci.
- La superficie est cste, et donc la vv = cste.
Le point d’ébullition d’un liquide: C'est la température à laquelle sa tension de vapeur
devient égale à la pression extérieure.
- Si P ↓ => le point d'ébullition ↓.
- Si P ↑ => le point d'ébullition ↑.
III-Les solides
- Fortes interactions entre les particules constitutives.
- Le solide idéal est un cristal (les autres sont vitreux ou amorphes).
- L’étude de la structure de la matière cristalline est la cristallographie.
- Les atomes sont disposés en réseau (arrangement régulier) d’unités identiques appelées mailles.
CHAP 04: PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DES SOLUTIONS
I-Rappel
- Solution: Mélange homogène de deux substances ou plus.
- Soluté: Substance présente en la plus faible quantité.
- Solvant: Substance présente en la plus grande quantité.
- Solution insaturée: Contient moins de soluté que la quantité maximale qui peut être dissoute dans
un solvant donné à une température donnée.
- Solution saturée: contient la quantité maximale d’un soluté qui peut être dissous dans un solvant
donné à une température donnée.
- Les interactions soluté-soluté et solvant-solvant sont remplacées par des interactions soluté-
solvant. Les forces doivent être comparables pour avoir une solution.
Saturation et solubilité:
Solvant + soluté –(dissociation)→ Solution
←(cristallisation)–
- Solution saturé: Si on atteint l'équilibre dynamique.
- Solubilité: Quantité de solide nécessaire pour saturer une solution.
II-Unités de concentration
En mole/L
Xsolvant + Xsoluté = 1
En mole/Kg
IV-Propriétés colligatives
Abaissement de la tension de vapeur:
Solution faite d’un liquide pur et d’une substance non-volatile:
- La tension de vapeur d’un liquide pur à l’équilibre diminue toujours lorsqu’une substance non-
volatile y est dissoute.
- La présence de molécules de soluté à la surface réduit la vitesse d’évaporation du solvant, cet
''empêchement'' à l’évaporation entraîne une diminution de la tension de vapeur.
- La tension de vapeur à la fraction de particules de solvant qui se trouvent à la surface de la
solution.
Loi de Raoult: La tension de vapeur à l’équilibre d’un solvant au dessus de sa solution est égale à
la fraction molaire du solvant multipliée par la tension de vapeur du solvant pur.
Psolution = Xsolvant.Psolvant
- Solution idéale: Solution pour laquelle la loi de Raoult est applicable à toutes concentrations.
CHAP 05: LA CINÉTIQUE CHIMIQUE
Loi de vitesse d’une réaction est déterminée expérimentalement et nous indique comment la vitesse
dépend des concentrations des réactifs.
Remarque:
1. - Il est important de spécifier sur quel réactif ou produit la vitesse de réaction est basée car
elle varie en fonction des coefficients stoechiométriques.
- La vitesse de formation de O2 est 4 fois plus petite que la vitesse de formation de NO2 et la moitié
de la vitesse de décomposition deN2O5.
- On peut contourner ce problème en utilisant la vitesse générale de réaction (on divise les vitesses
par les coefficients stoechiométriques correspondants).
2. - Il est important de spécifier le temps auquel la vitesse est mesurée car elle change durant la
réaction.
- Si on réduit l’intervalle ∆t, le triangle définit par ∆[NO2] et ∆t devient un point et l’hypoténuse du
triangle devient la pente de la tangente à la courbe.
- Vitesse instantanée: Pente de la tangente à une courbe de concentration vs temps à un temps t.
- Vitesse initiale: Vitesse instantanée à t = 0.
Réactions d’ordre 2:
- Si on montre que t1/2 est dépendant de la [réactifs], on sait que l’on a à faire à une réaction d’ordre
2.
Réactions d’ordre 0:
- Les vitesses de certaines sont indépendantes des [réactifs].
Datation au 14C:
- La décroissance radioactive obéit à une cinétique du premier ordre.
t1/2 = 5,73.103 ans
t1/2 = 0.6931/k => k = 1,21.10-4 ans-1
- À la mort d'un organisme, tout échange avec le milieu extérieur cesse mais du radiocarbone reste
piégé et sa quantité se met à décroître exponentiellement selon le processus de la décroissance
radioactive : ceci permet de savoir depuis combien de temps l'organisme est mort.
- Mécanisme réactionnel: C'est une série de processus qui s’additionnent pour donner une
réaction globale.
- NO3 n’apparaît pas dans l’équation globale, c’est une espèce intermédiaire.
Remarque:
- Pour une réaction élémentaire (qui se déroule en une seule étape) il est possible d’écrire la loi de
vitesse sur base des coefficients stoechiométriques (le nombre de collisions est fonction des
concentrations).
- On ne peut déduire la loi de vitesse d’une réaction à partir de sa stoechiométrie que s’il s’agit
d’une réaction élémentaire.
Facteur stérique:
- On tient compte de cet effet en multipliant la fréquence des collisions par un facteur de
probabilité ‘p’ dont la valeur se situe couramment entre 1 et 1/1000.
vitesse p ZAB avec ZAB = fréquence des collisions
Facteur énergétique:
- Il faut une énergie minimale pour avoir réaction. Ce concept d’énergie minimale a été introduit par
Arrhenius : l’énergie d’activation.
- L’énergie d’activation (Ea): C’est l’énergie minimale requise pour initier une réaction chimique
(énergie minimale pour le réarrangement des liaisons).
- La fraction de collisions survenant avec une énergie ≥ Ea à une température donnée peut être
déterminée à partir de la théorie cinétique des gaz.
- Le complexe activé (ou l’état de transition) est le point d’énergie potentielle le plus élevé.
- Réaction Exothermique: Libération d'énergie vers l'extérieur.
- Réaction Endothermique: Le système capte de l'énergie de l'extérieur.
L’équation d’Arrhenius:
- Loi de vitesse: vitesse [A][B]
- Comme les variations de p et de ZAB en fonction de la température sont <<< que celles
engendrées par le facteur de Boltzmann, on peut écrire:
VIII-La catalyse
- Un catalyseur est une substance qui augmente la vitesse d’une réaction chimique sans être lui-
même consommé durant la réaction.
- Dans la plupart des cas, un catalyseur agit en diminuant l’Ea.
La catalyse homogène:
- Un catalyseur homogène: Est un catalyseur qui existe dans la même phase que les réactifs (gaz,
liquide, solide en solution).
La catalyse hétérogène:
- Un catalyseur hétérogène: Est un catalyseur qui existe dans une phase différente de celle des
réactifs (solide).
La catalyse enzymatique:
- A faible [S]: Ordre 1 => v = k[S]
- A [S] élevée: Ordre 0 => v=k'[S]0 =k''
CHAP 05: L'ÉQUILIBRE CHIMIQUE
- Lorsque la [produits] augmente, la vitesse de la réaction inverse peut devenir significative, elle va
croître jusqu’à devenir égale à la vitesse de la réaction directe.
- Le système a alors atteint son état d’équilibre:
Vitesse réaction directe = vitesse réaction inverse.
[réactifs] et [produits] sont cstes.
- Lorsque l’on a à faire à des gaz, il est plus facile de mesurer des pressions que des concentrations.
II-L'équilibre dynamique
- À l’équilibre la réaction semble s’être arrêtée car [réactifs] et [produits] = cstes, MAIS on en
permanence: réactifs → produits et réactifs ← produits
- Les vitesses de ces deux réactions étant égales, il n’y a pas de changement global dans les
concentrations.
–L’équilibre est dynamique car il y a réaction en continu (le système n’est pas à l’arrêt).
III-L'équilibre hétérogène
Équilibres hétérogènes: les réactifs et produits sont présents dans différentes phases.
- Les concentrations des solides purs et des liquides purs ne sont pas incluses dans l’expression de
la cste d’équilibre.
- Seules les concentrations en gaz et en solutés en solution sont prises en compte, car elles seules
peuvent varier.
Changements de concentrations:
-A+B↔C
- Si on ajoute [A], le système va réagir pour ↓ [A]; [A] va être converti en C.
- La [A] ↓ => [B] ↓ => [C] ↑ en accord avec la stoechiométrie.
Changements de T°C:
- Si on ↑ la T°C, le système va réagir pour ↓ la T°C, la réaction va être déplacer va être déplacé
vers la gauche, dans le sens endothermique (qui consomme la chaleur).
- T°C ↑ => réaction exothermique ↓ => réaction endothermique ↑
Influence du pH:
- Influence de l’acidité (pH): si l’anion du composé peu soluble est impliqué dans un équilibre
acide-base.
I-Définitions
- Arrhénius (solutions aqueuses):
Un ACIDE est un électrolyte libérant en SOLUTION AQUEUSE des PROTONS (H+).
Une BASE est un électrolyte produisant en SOLUTION AQUEUSE des OH-.
- Réaction de neutralisation: réaction entre un acide et une base. acide + base → sel + eau
- Sel = composé ionique fait d’un cation autre que H+ et d’un anion autre que OH- ou O2-; (tous les
sels sont des électrolytes forts).
- Brönsted-Lowry:
Un ACIDE est un donneur protons.
Une BASE est un accepteur de protons.
- Lewis:
Un ACIDE est un accepteur de paire électronique.
Une BASE est un donneur de paire électronique.
- H3O+ et OH- sont produits en quantités équimolaires (eau pure) => [H3O]=[OH-]
[H3O+]2 =1.10-14M2
[H3O+] = 1.10-7 M
[OH-] = 1.10-7 M
III-Notion de pH
Une solution est dite NEUTRE si: [H3O+] = [OH-] = 1.10-7M => pH = 7
Une solution est dite ACIDE si: [H3O+] > 1.10-7M => pH < 7
Une solution est dite BASIQUE si: [H3O+] < 1.10-7M => pH >7
Base forte:
VII-Acides polyprotiques
- Acides qui contiennent plus d’un proton dissociable.
- Chaque étape de dissociation a sa propre valeur de Ka (Ka1, Ka2).
VIII-Réaction de neutralisation
Acide fort + base forte:
- Après neutralisation de quantités équimolaires d’acide et de base, on forme un sel dont ni le cation
, ni l’anion ne possèdent de caractère acide ou basique : le pH = 7.
XI-Courbes de titrage
Titrage (=titrimétrie): Est une technique de dosage utilisée en chimie analytique afin de
déterminer la concentration d'une espèce chimique en solution (titre de la solution).
- Lors d’un titrage, une solution de concentration connue est ajoutée graduellement à une autre
solution de concentration inconnue jusqu’à ce que la réaction chimique entre les deux solutions soit
complète.
- Courbe de titrage: Courbe du pH (pH-mètre) en fonction du volume (burette graduée).
- Titrant: Solution connue ajoutée à la solution de concentration inconnue.
- Point équivalent: point auquel une réaction est complète.
- Indicateur coloré: Substance qui change de couleur au point.
CHAP 08: THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE
I-Énergie
- Énergie: Capacité à fournir de la chaleur ou à effectuer un travail.
- Énergie = chaleur + travail
- Énergie cinétique (Ec):
II-Conservation de l'énergie
- Loi de conservation de l’énergie (1er principe): L’énergie ne peut pas être crée ni détruite; elle
peut uniquement être convertie d’une forme à une autre.
III-Enthalpie
- Pour un système isolé (aucun échange): l’énergie interne est une cste.
- La variation d’enthalpie (∆H) d’une réaction est égale à la chaleur transférée à P cst.
- Comme la plupart des réactions se déroulent à P cste, ∆H est souvent appelé chaleur de réaction.
VII-Chaleur de combustion
- Chaleur de combustion (= enthalpie de combustion) (∆H°c): La quantité de chaleur libérée.
VIII-Notion d'entropie S
- L’entropie = La mesure de la quantité de désordre moléculaire d’un système (J/K).
ΔS = Sfinale – Sinitiale
ΔS > 0 si le désordre ↑ (Sfinale > Sinitiale)
ΔS < 0 si le désordre ↓ (Sfinale < Sinitiale)
IX-Entropie et température
T°C ↑ => mouvement moléculaire => Ec ↑
Troisième loi de la thermodynamique: L’entropie d’un cristal parfaitement ordonné à 0K est
égale à 0.
Deuxième loi de la thermodynamique: Tout système isolé (l’univers) évolue spontanément vers
un plus grand désordre, c’est-à-dire dans le sens d’une augmentation de son entropie totale.
Si ∆Sunivers > 0 : réaction spontanée.
Si ∆Sunivers < 0 : réaction non-spontanée.
Si ∆Sunivers = 0 : réaction à l’équilibre.
∆Gsyst traduit la variation de l’entropie de l’univers du point de vue du système à pression et T°C
constantes (∆Gsyst et ∆Sunivers ont des signes opposés).
Exergonique si ∆G < 0
Endergonique si ∆G > 0
I-Définitions
- Réaction rédox = réaction via un transfert d’électron du réactif avec la plus faible attraction pour
l’électron vers le réactif avec une plus forte attraction pour l’électron.
- OXYDATION = perte d’e-.
- REDUCTION = gain d’e-.
- Nombre d’oxydation NO (état d’oxydation) = la charge que l’atome aurait si les e- n’étaient pas
partagés mais étaient transférés complètement.
- Le NO permet de voir si un atome est riche, neutre, ou pauvre en e-.
- Pour les ions monoatomiques, le NO est égal à la charge de l’ion (Ca2+, Na+, O2-).
- Les NOs des atomes d’une entité polyatomique sont déterminés par une série de règles.
Résumé de terminologie:
X perd électron(s) X est oxydé X est l’agent réducteur X augmente son NO.
Y gagne électron(s) Y est réduit Y est l’agent oxydant Y diminue son NO.
- Si la réaction a lieu dans une cellule électrochimique, une partie de l’énergie libérée est convertie
en énergie électrique qui permet d’allumer une ampoule ou de faire tourner un moteur électrique.
- Le pont salin permet:
de garder un équilibre de charge, sinon la réaction s’arrête.
un mouvement des ions : des anions (SO42-) partent du compartiment cathode vers le
compartiment anode, et des cations (Na+) vont dans l’autre sens. Des Zn2+ migrent vers le
pont salin.
- La différence d’énergie potentielle électrique mesurée entre les deux électrodes suite au passage
d’un courant d’électrons est mesurée par un voltmètre et la valeur lue (en volts) est appelée le
voltage ou la force électromotrice (fem).
- Cette fem dépend de la nature des électrodes mais aussi des concentrations et de la T°C.
Électrode à hydrogène:
- Du H2(g) (1 atm) est bullé dans une solution de HCl (1M) à 25°C.
- L’électrode de Pt a 2 fonctions:
Servir de support pour la dissociation de H2.
Servir de conducteur électrique.
- Par convention: le potentiel de REDUCTION de H+ à 25°C (1 atm, 1 M) est exactement égal à 0:
=> E°2H+/H2 = 0V.
E° = le potentiel standard de réduction.
E°cellule = E°cathode – E°anode =E°+ - E°
- On construit des tables de potentiels, en respectant 3 règles:
On écrit les demi-réactions de réduction.
Les valeurs sont les potentiels standards de réduction.
La liste est faite par ordre décroissant de valeurs.
- Remarque: on a doublé les coefficients dans la demi- réaction de Ag (pour satisfaire à l’équilibre
électronique de la réaction globale), MAIS on a pas doublé la valeur de E°.
IV-L'équation de Nernst
- Si [Cu2+] ↑ => fem ↑.
- Si [Zn2+] ↑ => fem ↓.
- L’équation de Nernst est la relation quantitative entre la fem de la pile et le rapport Q/K.
Cette équation se déduit de la relation entre le ∆G de la réaction d’oxydo-réduction et le
potentiel de la pile qui y correspond.
Si ∆G < 0 => réaction est spontanée.
Si E > 0 => réaction rédox est spontanée.
∆Gréaction = -n.F.Eréaction
Avec F = cste de Faraday (charge en C d’une mole d’électron = 9,65.104 C.mole-1)
Equation de Nernst
Électrodéposition (Galvanoplastie):
- C’est le recouvrement d’un métal réactionnel par un métal relativement inerte tel que Ag, Au par
réaction d’électrolyse pour assurer sa protection.
- Les objets à protéger son utilisés comme cathode dans la cellule d’électrolyse qui contient une
solution d’ions du métal à déposer.
Électrolyse de l'eau:
- Utilisées pour décomposer un composé en ses éléments.
- On peut induire cette décomposition par électrolyse: On construit une cellule avec 2 électrodes
non-réactives (Pt) immergées dans de l’eau.
CHAP 10: LA STRUCTURE ATOMIQUE ET LA RADIOACTIVITÉ
Loi des proportions multiples: Si 2 éléments peuvent se combiner pour donner plusieurs molécules
(CO, CO2), un nombre entier d'atomes d'un de ces éléments doit se combiner avec un nombre entier
d'atomes de l'autre élément.
Loi de conservation des masses: Dans une réaction chimique, la matière n’est ni créée, ni détruite.
II-Structure atomique
Les atomes sont constitués de 3 types de particules primaires: Les électrons, les protons et les neutrons.
Les électrons (Thomson en 1895; expérience du tube cathodique):
- Le rapport de la charge à la masse de l’électron: e/m = 1.76.108 C g−1 (obtenu par l’expérience: annulation
de la déflexion par un champ électrique).
- Ø atome = 10-10m
- Ø noyau = 10-15m
- Masse proton = 1836 x masse e-
- Tableau périodique:
colonne 1: alcalin sauf H
colonne 2: alcalin-terreux
colonne de 3 à 12: métaux de transition
colonne 13 à 16: métaux pauvre en dessous de Bi, Si, As et Te
colonne 13 à 17: non-métaux jusqu'à Bi, Si, As, Te et At
colonne 18: gaz rare
- Isotopes = atomes d’un même élément qui diffèrent par leurs nombres de neutrons.
- Masse moyenne en fonction des isotopes et des abondances:
Masse atomique de Cl = 0.7577(34.97uma) + 0.2423(36.97uma) = 35.45uma
IV-La radioactivité
- Les atomes aussi peuvent changer, on peut convertir un élément en un autre lors d’une réaction nucléaire.
- Eréaction nucléaire >>> Eréaction chimique
- Certains isotopes sont radioactifs: ils se transforment spontanément en d’autres éléments chimiques
(transmutation) en émettant des radiations (α, β, γ, positrons).
- Les réactions nucléaires ne sont pas ou presque affecté par des modifications de température, de pression...
- On distingue les 3 types de rayonnements radioactifs en les soumettant à un champ électrique ou
magnétique:
Faisceau γ pas affecté
Rayons α déviés vers les plaques négatives
Rayons β déviés vers les plaques positives
- Les rayons α (He2+, 4 uma) sont moins déviés que les rayons β (e-, 1/1835 uma).
- Les rayons γ sont les plus dangereux, haut pouvoir de pénétration (il faut du Pb ou du béton pour les
stopper).
- Les rayons α et β sont peu pénétrants, du verre les arrêtes; (il faut du papier pour les rayons α et du bois
pour les rayons β pour les stopper)
- Pouvoir de pénétration dans l'eau: α < β < positron < γ
VI-L'énergie nucléaire
- On peut concevoir les neutrons comme de la glue qui empêche les protons de se repousser et de désintégrer
le noyau.
- L’énergie requise pour démanteler un noyau est appelée l’énergie de liaison des noyaux.
- Une certaine masse a disparut (c'est la masse des produits qui est devenu inférieur à la masse des réactifs;
or on a vu la conservation de la masse dans une réaction chimique...)
- Mais de la matière peut être convertie en énergie dans une réaction nucléaire (∆E = ∆m c2) avec
m = masse perdue
E = énergie produite
c = vitesse de la lumière
VI-Fission nucléaire
- Les neutrons ne sont pas chargés, ils sont des projectiles idéaux qui peuvent pénétrer profondément dans le
noyau.
- Le bombardement des neutrons peut provoquer la fission nucléaire: Une réaction nucléaire au cours de
laquelle un noyau se scinde en deux fragments plus petits.
- Réaction en chaine: les 3 neutrons libérés peuvent engendrer 3 autres réactions, produisant 9 neutrons qui
peuvent aussi réagir, et ainsi de suite, cela conduit à une réaction en chaîne qui peut continuer même si la
source originelle de neutrons est stoppée.
- 2 cas de figure:
Pas assez de 235U, les neutrons s’échappent sans collision.
Si on est au-delà de la masse critique en 235U, la réaction en chaîne s’entretient.
- Dans des conditions de P élevée, 235U est confiné et la réaction en chaîne a lieu très rapidement et résulte en
une explosion. Bombe A
- Centrale nucléaire:
Circuit primaire: Il y a des barres de combustible et des barres de contrôles.
Circuit secondaire: L'eau est chauffé par le circuit primaire qui transforme l'eau en vapeur qui permet
de faire tourné la turbine et crée ainsi de l'eau.
Circuit tertiaire: transforme la vapeur du circuit secondaire en eau grâce à de l'eau froide qui est
pompé de l'environnement mais cette eau ne peut pas être rejeté dans son milieu car sa température à
augmenté et ça provoquera une pollution thermique donc il faut refroidir cette eau grâce aux
cheminées.
- Il faut se débarrasser des produits de fission et des résidus de matière fissible lors du changement de barres
(1 fois/an):
Les barres de combustibles usagées sont stockées dans des caveaux sous eau.
On place les barres dans des enceintes en béton dans lesquelles on coule du verre.
VI-Fusion nucléaire
- La fusion nucléaire se définit comme: la combinaison de petits noyaux en noyaux plus gros.
- Contrairement à la fission, la fusion ne produit aucun déchet radioactif.
- La stabilité des éléments légers augmente avec le nombre de masse (nbre de nucléons).
- TOKAMAK (chambre toroïdale à confinement magnétique): Combinaison de lasers qui produisent des
champs magnétique.
- Bombe thermonucléaires : Bombe H: 2 étapes:
Réaction de fission (hautes T°C)
Réaction de fusion
- Puissance uniquement limitée par quantité (pas de masse critique).
- Bombe H est plus propre que la bombe A car ne produit que du tritium (émetteur β).
- Mais, on incorpore du 59Co (non fissible) qui capte des neutrons et forme du 60Co (émetteur γ).
- La présence de 60Co dans les retombées anéantit tout ce qui aurait survécu à l’explosion.
CHAP 11: LA STRUCTURE ÉLECTRONIQUE DES ATOMES
I-Propriétés des ondes
- Onde = perturbation vibrante par laquelle de l’énergie est transmise.
- Longueur d’onde (λ) : distance entre 2 points identiques sur 2 vagues successives (nm).
- Fréquence (ν) : nombre de vagues qui passent en un point en 1 sec (1 Hertz = 1 cycle par sec).
- Amplitude : distance verticale entre le milieu d’une vague et le sommet du pic.
- Vitesse(u): u = λ.ν
Rayon γ Rayon Ultra- Violet < Bleu < vert < Jaune < Orange < Rouge Infra- Micro- Ondes
X Violet λ = de 390 à 760nm rouge onde radio
L'équation de Planck (observation des émissions de radiation par des solides chauffés):
- Lorsque un solide est chauffé, il rougeoie (incandescence), il émet des radiations ELM de différentes
longueurs d’ondes.
- La couleur change lorsque la T°C augmente.
- L’intensité du rayonnement observé ne continue pas à augmenter indéfiniment vers l’UV, elle chute
rapidement lorsque l’on dépasse une certaine λ (l’intensité atteint un maximum).
- Théorie de Planck:
L’énergie rayonnante est émise sous forme de paquets (quanta).
Les énergies associées à ces quanta sont proportionnelles aux ν des rayonnements émis.
- Equation de Planck: E = h.ν avec h = cste de Planck = 6.6 10-34 Js.
- La théorie de Planck explique pourquoi l’objet émet dans le rouge puis dans le blanc, lorsque la T
augmente:
Rouge = basse ν, faible E (visible lorsque la T°C est petite).
Blanc (somme des λ) = haute ν, haute E (visible lorsque la T°C est grande)
- On peut aussi écrire l’équation de Planck sous la forme: E = h.(c / λ) car c = λ.ν
Quelle est l’énergie d’un quantum de lumière rouge d’une fréquence ν = 4.62 1014 s-1 (λ = 649 nm)?
E = h.ν = (6,6.10-34 Js)(4,62.1014 s-1) = 3,06.10-19 J
- Un faisceau de lumière se comporte comme s’il était fait d’un flux de petites particules (les photons) dont
l’énergie est reliée à leur fréquence via la relation de Planck.
Si la ν (ou l’E) du photon qui frappe le métal est en dessous la fréquence seuil, aucun électron n’est
éjecté.
Si la ν (ou l’E) du photon qui frappe le métal est au dessus de la fréquence seuil, le photon transfère
assez d’E à l’électron pour dépasser les forces attractives qui le retiennent au noyau.
Nomenclature :
États stationnaires = niveaux d’E permis.
État fondamental = état stationnaire dont l’E est la plus basse (n=1).
États excités = niveaux permis de plus haute énergie.
Pour H : n = 1 = état fondamental, n = 2 = 1er état excité, n = 3 = 2ème état excite.
VIII-L'équation de Schrödinger
- Schrödinger propose une équation qui permet de tenir compte des 2 théories (Bohr: électrons sur orbites
discrètes et bien définies et Heisenberg: principe d’incertitude) et qui fonctionne pour les molécules
polyélectroniques.
- Schrödinger définit une fonction d’onde Ψ dont le carré est proportionnel à la probabilité de trouver
l’électron dans une certaine région de l’espace.
- Probabilité de présence de l’électron = densité électronique.
- Une fonction d’onde Ψ contient 4 variables appelées nombres quantiques (n, l, m, ms) qui définissent les
niveaux d’énergies des orbitales et les régions spatiales occupées par un électron.
Le principe de stabilité
- Occupation prioritaire des couches et sous-couches les plus basses en énergie.
- Règle de Klechkowski: (n + l).
- E sous-couche 4s (4+0=4) < E sous-couche 3d (3+2=5).
- Si (n+l) égales, la sous-couche avec la plus petite valeur de n est la plus basse en E: E3d(3+2) < 4p(4+1).
La règle de Hund
- Des orbitales de même énergie (orbitales d’une même sous-couche) sont d’abord toutes occupées par un
seul électron avant d’apparier les électrons.
- Les spins des électrons célibataires sont alors parallèles.
↑ ↓ ↑ ↑
M (n=3) 3 0 0 3s 1 9
1 -1,0,+1 3p 3
2 -2,-1,1,+1,+2 3d 5
N(n=4) 4 0 0 4s 1 16
1 -1,0,+1 4p 3
2 -2,-1,1,+1,+2 4d 5
3 -3,-2,- 4f 7
1,1,+1,+2,+3
- Les électrons des couches externes sont appelés électrons de valence (ce sont les électrons impliqués dans
les liaisons chimiques).
Groupes Configuration électronique Nombre d'électrons de valence
1A ns1 1
2A ns2 2
3A ns2np1 3
4A ns2np2 4
5A ns2np3 5
6A ns2np4 6
7A ns2np5 7
- Atomes du groupe 7A: [gaz noble] ns2np5 →+e- Ion- du groupe 7A: [gaz noble] ns2np6 .
Z = 17, Cl: 1s22s22p63s23p5 →+e- Cl: 1s22s22p63s23p6
- Atomes du groupe 6A: [gaz noble] ns2np4 →+2e- Ion2- du groupe 6A: [gaz noble] ns2np6.
VI-Rayon cationique
- Rayon atomique > rayon cationique.
- En plus, un électron de moins pour une même charge positive du noyau, l’attraction augmente, ce qui
diminue encore le rayon cationique.
V-Rayon anionique
- Rayon anionique > rayon atomique.
- Mais, un électron de plus pour une même charge positive du noyau, l’attraction diminue, ce qui augmente
le rayon anionique (le Zeffectif diminue).
VI-Énergie d'ionisation
- Ei = Énergie requise pour arracher l’électron de plus haute énergie depuis un atome neutre à l’état gazeux
(énergie à fournir pour enlever des électrons pour former un cation).
- Il faut 1312 Kj/mol pour arracher l'électron de plus haute énergie de l'atome d'H.
VII-Affinité électronique
- Affinité électronique (Eae) = variation d’énergie lorsque l’on ajoute des électrons pour former un anion.
- Ei sont toujours > 0 (processus endothermique).
- Eae sont généralement négatives (exothermique) car on observe souvent une libération d’énergie lorsque un
atome capte un électron.
- Plus Eae est < 0, plus l’affinité pour l’électron est grande, et plus l’anion est stable.
H (1s1) + e- → H- (1s2) + 72,8 KJ/mole Eae = -72,8 KJ/mole
- Eae est > 0 pour les atomes qui forment des anions instables.
Ne (1s12s22p6) + e- + énergie → Ne- (1s12s22p63s1) Eae > 0 KJ/mole
Classer N, C, et O par ordre croissant d’Eae . C (Z=6); N (Z=7); O (Z=8).
Eae(C) > Eae(O) > Eae(N)
IX-Bilan énergétique
Quel est le bilan de la formation de NaCl?
Ei (Na) = +495 kJ/mole (défavorable)
Eae (Cl) = -348.6 kJ/mole (favorable)
∆E = +147.2 kJ/mole (défavorable)
La formation de la liaison ionique dans NaCl n’est pas énergétiquement favorable.
X-Représentation de Lewis
- L'électron de valence est représenté par des point:
XI-Conductivité ionique
- Il faut de la mobilité ionique pour conduire l'électricité.
CHAP 13: LA LIAISON CHIMIQUE: LIAISON COVALENTE
I-La liaison covalente
- Si on approche 2 atomes de H:
Les 2 noyaux se repoussent.
Les 2 électrons se repoussent.
Chaque noyau attire les deux électrons.
- Distance optimale entre les noyaux (la longueur de liaison) où les Fattractives > Frépulsives.
Électronégativité (EN): Capacité d’un atome dans un molécule à attirer l’électron partagé dans une
liaison covalente.
Si ∆EN = 0 : liaison covalente.
Si 0 < ∆EN < 2 : liaison covalente polaire.
Si ∆EN >2 : liaison ionique.
IV-Structure de Lewis
Règles pour établir la structure de Lewis:
Placer les atomes l’un à coté de l’autre.
Calculer le nombre total d’électrons de valence.
Placer des liaisons covalentes entre les atomes.
Répartir les électrons de valence restant entre les atomes en respectant l’octet.
Liaison multiples:
Molécules polyatomiques:
Charges formelle:
Forme de résonance:
Moment dipolaire:
- Les molécules qui contiennent des liaisons polaires peuvent être polaires ou non polaires, en
fonction de la résultante vectorielle.
2 nuages de charges:
4 nuages de charges:
5 nuages de charges:
6 nuages de charges:
Résumé des types de géométrie étudié:
Hybridation sp3:
- Si, comme dans le cas du C excité, 1 orbitale s se combine avec 3 orbitales p, on obtient 4
orbitales hybrides sp3.
Hybridation sp2:
Hybridation sp:
Résumé:
VII-Théorie des orbitales moléculaires
- Les OM sont des fct d’onde dont le carré donne la probabilité de trouver un e- dans une région
donnée de l’espace dans une molécule.
CHAP 15: L'ISOMÉRIE
I-Définitions
Isomères: Molécules qui ont les mêmes formules mais des structures différentes.
Isomères constitutionnels: Molécules qui ont le même nombre et type d’atomes mais diffèrent dans
la façon ou les atomes sont connectés.
Stéréo-isomères: Molécules qui ont le même nombre et type d’atomes qui sont connectés par les
mêmes séquences de liaisons mais qui ont des structures tridimensionnelles différentes.
Stéréochimie: Branche de la chimie qui étudie les aspects tridimensionnels des molécules (la
répartition des atomes dans l’espace) .
II-Isomères constitutionnels
Différents squelettes carbonés (alcanes):
III-Stéréo-isomères
Conformation des alcanes
- Les liaisons σ C-C sont de symétrie cylindrique et la rotation autour de cette liaison se produit ‘librement’.
- La géométrie de la molécule change constamment; on observe différentes conformations.
Projection de Newman:
- Il existe des conformations plus stables les unes que les autres et elles sont séparées par une petite barrière
d’énergie.
- Conformation la plus stable = forme décalée: les C-H sont le plus loin possible les unes des autres.
- Conformation la moins stable = forme éclipsée: les C-H sont les plus proches les unes des autres.
- En règle générale: la conformation la plus favorable pour les alcanes est celle dans laquelle les liaisons C-C
sont décalées, avec les gros substituants en anti.
- Si on a plus de 2 substituants, il faut utiliser des règles pour déterminer quels sont les substituants
prioritaires.
Règle 3: Les atomes liés par des liaisons multiples sont équivalentes au même nombre d’atomes
simplement liés.
Assigner la configuration Z ou E.
Énantiomérie et chiralité
- Main droite et main gauche se ressemblent mais ne sont pas identiques. Elles sont l’image l’une de l’autre
dans un miroir.
- La structure tétraédrique du C conduit aussi à ce phénomène en chimie organique (Interactions spécifiques
en fonction de la stéréochimie).
Activité optique
- Les composés chiraux ont une activité optique: ils font tourner le plan de polarisation de la lumière d’un
angle α.
- Rappel:
Lumière = ondes électro-magnétiques qui oscillent ds des plans perpendiculaires à la direction de
propagation.
Si un faisceau de lumière est passé ds un polariseur, un seul plan de propagation de l’onde est
sélectionné: la lumière est dite plane polarisée (cette lumière plane polarisée peut tourner sous l’effet
d’un composé chiral).
- Les molécules qui font tourner le plan de polarisation de la lumière vers la droite sont DEXTROGYRES
(+).
- Les molécules qui font tourner le plan de polarisation de la lumière vers la gauche sont LEVOGYRES (-).
Rotation Produit Nom
Sens des aiguilles Dextrogyre (+)-xxx
Sens inverses des aiguilles Levogyre (-)-xxx
- L’angle α dépend du nombre de molécules optiquement actives rencontrées par le faisceau de lumière
polarisée.
- On définit le pouvoir rotatoire spécifique [α]D ds des conditions standards: [α] D = α / (l.c) avec
α = rotation observée (degrés).
l = longueur du trajet lumineux (dm).
c = concentration (g/mL).
- Exemple d’application:
Détermination de la teneur en saccharose ds un échantillon.
Betterave---découpage---lavages---cristallisation---sucre qui contient du saccharose.
Le saccharose possède des C* et a un pouvoir rotatoire spécifique ([α]D= +66.53, λ= 589nm, 20°C,
cellule = 2dm, [saccharose] = 26g/100ml).
Mesure de l’angle α et déduction de la concentration en saccharose.
(+)-acide lactique [α]D=+3.82 (-)-acide lactique [α]D=-3.82
- Détermination de la configuration:
1) On place mentalement un observateur devant la molécule avec le substituant de plus basse priorité
(numéro 4) rentrant dans le plan.
2) On relie ensuite mentalement les 3 autres substituants entre eux en allant de la plus haute vers la
plus basse priorité (du numéro 1 au numéro 3).
3) Si on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, le composé est dit R (rectus, droit).
4) Si on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le composé est dit S (sinister,
gauche).
- Remarques importantes:
La configuration R,S caractérise un atome asymétrique donné. S’il y a plusieurs atomes
asymétriques dans une molécule, il faut préciser la configuration de chacun d’eux.
Il n’y a aucune corrélation entre l’appellation R,S (simple procédé de nomenclature) d’un centre
chiral et le caractère dextrogyre (+) ou lévogyre (-) de la molécule à laquelle il appartient (propriété
physique).
Diastéréo-isomères et chiralité
- Les molécules à 1 centre stéréogénique (1 atome de C chiral) donnent lieu à 2 stéréo-isomères (2
énantiomères ).
- n centres chiraux donnent 2n stéréo-isomères.
- Exemple: l’a.a. thréonine, 2 C* et donc 22 = 4 stéréo-isomères:
- Des diastéréo-isomères sont des stéréo-isomères qui ne sont pas l’image l’un de l’autre dans un miroir.
- Des énantiomères ont des configurations opposées à tous les centres chiraux.
- Des diastéréo-isomères ont des configurations opposées à certains centres chiraux et identiques à d’autres.
- Le nombre de liaisons dépend du nombre d’électrons de valence requis pour atteindre l’octet (gaz noble).
H (1s1) a besoin d’un e- supplémentaire (1s2).
N (2s22p3) a besoin de 3 e- supplémentaires (2s22p6).
C (2s22p2) a besoin de 4 e- supplémentaires (2s22p6).
- Les paires d’e- libres ne sont pas impliquées ds les liaisons, mais elles peuvent agir en tant que
nucléophiles et réagir avec des électrophiles.
Acide de Lewis
Base de Lewis: composés avec une paire d’électrons libres.
IV-Forme de résonance
Exemple: réaction de la pentane-2,4-dione avec une base:
V-Groupes fonctionnelles
- Groupe fonctionnel: groupe d’atomes ds une molécule qui possède une certaine réactivité.
- La réactivité de toute molécule organique est dépendante des groupes fonctionnels qu’elle contient, quelle
que soit sa taille ou sa complexité.
- Groupes fonctionnel avec:
C-C doubles ou triples uniquement.
Des atomes d’halogènes (F, Cl, Br, I)
D’autres atomes (O, N, S, P,...)
Groupes fonctionnels avec des C liés simplement avec des atomes électronégatifs:
Groupes fonctionnels avec des liaisons C=O doubles:
VI-Alcanes
- La famille la plus simple CnH2n+2.
- Uniquement des C et H.
- Hydrocarbures saturés (uniquement des liaisons simples).
- Plus la chaîne est longue, plus les forces de liaisons intermoléculaires sont importantes.
II-Mécanismes de réactions
- Il y a 2 façons pour une liaison covalente de se former:
Réactions radicalaires: 1 électron donné par chaque réactifs.
III-Réactions polaires
- Attraction électrique entre charges partielles positives et négatives dans des groupes fonctionnels.
- Rappel : les molécules, même neutres, sont souvent polaires et contiennent des charges partielles positives
et négatives.
- Le C est toujours δ+ sauf lorsqu’il est lié à un atome de plus faible électronégativité (métaux).
- Plus la charge partielle positive sur un C est importante, plus il sera réactif.
- On peut augmenter la réactivité en utilisant un acide qui peut, comme illustré pour le méthanol, accentuer la
charge partielle positive sur le C.
- On utilise les termes nucléophiles et électrophiles pour décrire les espèces impliquées dans les réactions
polaires:
Nucléophile: substance qui donne des électrons à une substance pauvre en électrons. (neutre ou
chargé négativement) (Nu-)
Électrophile: substance qui accepte des électrons d’une substance riche en électrons (neutre ou
chargé positivement) (E+)
- Remarque: Les composés neutres sont à la fois électrophiles et nucléophiles (s’il existe un site riche, il y a
aussi un site pauvre en électrons...).
- Exemple: H2O, nucléophile par ses paires libres, électrophile par don de H+.
- Le concept nucléophile-électrophile ressemble fort à la définition acide-base de Lewis:
Tous les acides de Lewis sont des électrophiles.
Toutes les bases de Lewis sont des nucléophiles.
- En présence d’acide fort (H2SO4), H2O est protoné sous forme H3O+ = donneur de H+ = électrophile.
Etape 1:
- e- π de C=C attaquent un H de H3O+.
- Formation d’une nouvelle liaison C-H et H2O.
- Formation d’un carbocation intermédiaire avec une orbitale p vacante.
Etape 2:
- H2O (Nucléophile) donne paire d’e- au C positif.
- Formation d’une C-O.
- Charge + sur le produit d‘addition.
Etape 3:
- H2O agit comme base et arrache un H+ du produit d’addition.
- Formation d’un alcool.
- Régénération de H3O+ (catalyseur).
- Les notions de cste d’équilibre et de thermodynamique sont toujours valables:
Δ G° = - R.T. ln.K eq
ΔG° = -R.T. ln.Keq = -[8.314 J/(K.mol)] (298 K) (3.2) = -7900 J/mol = -7.9 KJ/ mol
Δ G° = ΔH ° - TΔS°
CHAP 18: CHIMIE ORGANIQUE 3 ALCÈNES ET ALCYNES
I-Addition électrophile des alcènes
- Cf addition de H3O+ (électrophile) sur C=C (nucléophile) au chapitre 17.
- Addition électrophile avec H2O mais aussi avec HBr, HCl, et HI.
- Le carbocation le plus substitué est formé (Voir la règle en termes du carbocation intermédiaire forme).
- La stabilité des carbocations augmente avec la substitution grâce à l’effet inductif et l’hyperconjugaison
L’effet inductif: Les groupes alkyles sont plus polarisables que les H, les électrons peuvent ainsi se
déplacer plus facilement vers la charge positive, et la stabiliser plus efficacement.
L’hyperconjugaison: Interaction stabilisante entre une orbitale p et une liaison C-H σ sur le C
voisin.
- La seconde étape est l’attaque du Br- sur un C qui libère l’autre atome de Br.
- On a proposé ce mécanisme suite à la stéréochimie particulière du produit de cette réaction.
- En effet, seul le passage par ce type d’intermédiaire pouvait expliquer l’observation suivante:
III-Formation halohydrine
- Autre exemple d’addition électrophile: Réaction d’un alcène avec un dihalogène (Cl2, Br2) en présence
d’eau.
- Etape 1:
e- π de C=C attaquent un Br
Formation d’un ion Br intermédiaire.
- Etape 2:
H2O (Nucléophile) donne paire et ouvre l’ion Br.
Formation d’une C-O
Charge + sur le produit d‘addition.
- Etape 3:
H2O agit comme base et arrache un H+ du produit d’addition.
Formation d’un alcool halogéné.
l’addition
CHAP 19: CHIMIE ORGANIQUE 4 DÉRIVÉS HALOGÉNÉS
- Les dérivés halogénés subissent des réactions de substitution nucléophiles et d’éliminations qui
sont des réactions importantes et très fréquentes en biochimie.
- Dérivés halogénés = haloalcanes = C, H, X – X = halogène (F, Cl, Br, I) lié à un C.
- 2 types:
SN 2
SN 1
Le groupe partant:
- Le groupe partant est chargé négativement.
- Un groupe partant est d’autant meilleur qu’il stabilise bien la charge négative, c’est le cas des
bases faibles.
- Réaction en deux étapes (avec un intermédiaire) dont une étape est limitante de vitesse.
- Réaction unimoléculaire, les 2 molécules prennent part à 2 étapes différentes.
Chapitre 19