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Accumulateurs Combustion
Piles Fermentation
Energie chimique
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LES PILES ET ACCUMULATAIRS
ELECTROCHIMIQUES
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CHAPITRE 1
Equilibre d’oxydo-
réduction
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Chapitre I
Equilibre d’oxydo-réduction
Introduction
Les réactions d’oxydoréduction sont à la base de la conversion de l’énergie chimique en
énergie électrique. Elles sont exploitées dans les diverses batteries (Nickel-Cadmium, Nickel-
Métal Hybride, piles à hydrogène) que l’on utilise quotidiennement pour les téléphones
I – Réactions d’oxydo-réduction
1-1 Introduction
Les réactions d’oxydoréduction sont des réactions dans lesquelles des électrons sont
transférés entre réactifs. Par exemple, la rouille du fer, le blanchiment des cheveux, la
production d’électricité dans les batteries résultent de réactions d’oxydoréduction.
Beaucoup de ces réactions mettent en jeu le dioxygène
4Fe(s)+ 3O2(g)= 2Fe2O3(s) rouille du fer
2H2(g)+O2(g )= 2H2O(g) combustion du dihydrogène
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On peut retenir cette définition en écrivant de façon symbolique une demi-équation
d’oxydoréduction (ou rédox) de la façon suivante :
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Réduction=gain d’électrons
Ox+ n é = Red
Oxydation=perte d’électrons
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C’est un nombre entier, algébrique ou nul. Il est représenté à côté du symbole chimique par un
chiffre romain et un signe (+ ou -).
Il est possible de calculer le n.o. moyen d’un atome sans connaitre la structure de la molécule
en utilisant la troisième règle ci-dessous :
Troisième règle : La conservation de la charge impose que la somme algébrique des nombres
d’oxydation multiplie par le nombre des atomes de l’élément présent dans la formule d’un
édifice soit égale à la charge globale de cet édifice.
Exemples :
❖ ion hydrogénosulfate HSO4-
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no (S)+no(H)+4no(O)=-1 soit no (S)+1-8=-1 d’où no(S)=+VI
❖ ClO4-
❖ NH3
❖ H2CO
Cas à retenir :
• Pour l’oxygène : mis a part le fluor, c’est le deuxième élément le plus électronégatif, son
nombre d’oxydation sera très généralement (- II) sauf :
- pour le dioxygène O2 (n.o. = 0)
- pour les peroxydes : --O—O— (n.o = -I)
- quand il est lie au fluor qui est plus électronégatif que lui.
Exemple :
• Pour l’hydrogène : dans la plupart des compose hydrogènes, l’hydrogène est lie a des
éléments plus électronégatifs que lui, son n.o = (+ I) sauf :
- pour le dihydrogène H2 (n.o= (0 ))
- pour les hydrures métalliques NaH, LiH : n.o = (- I)
• Suivant le composé dans lequel il est considéré, un élément peut prendre de très
nombreuses valeurs de no
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no de l’azote dans H2N-NH2 ?
2no(N)+4no(H)=02no(N)=-4
no(N)=-II
Na2O(s) est un solide ionique (2Na+ +O2-). Le sodium a cédé un électron à l’oxygène, il s’est
oxydé (oxydation) et on constate que son n.o a augmenté c’est le réducteur. L’oxygène a
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gagné des électrons, il s’est réduit (réduction) et on constate que son n.o a diminué, c’est
l’oxydant.
→Dans une demi-équation redox, la valeur absolue de la variation du nombre d’oxydation
global d’un élément (c’est-a-dire la somme des n.o. de cet élément s’il a plus d’un atome dans
l’édifice) est égal au nombre d’électron(s) transfère(s) dans ce couple redox.
Exemple :
La réaction d’oxydoréduction étudiée met en jeu les deux demi-équations suivantes :
Na+(aq)+e- = Na(s)(n.o) =+I et n(e-) = (n.o)= +I il y a 1électronéchangé.
½ O2(g) + 2 e- = O2-(aq)(n.o) =-II et n(e-) =(n.o)= +II il y a 2 électrons échangés.
On constate que pour chaque élément, n.o correspond au nombre d’électrons échangés dans
chaque demi-équation, ce qui est aussi très général. On remarque aussi que :
2n.o(Na) + n.o(O) = 0.
1-4-1/ Exemples :
1ère méthode
❖
❖ Cl2/ClO-
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2ère méthode
❖ Cr2O72-/Cr3+
❖ MnO4-(aq) / Mn2+(aq)
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Du point de vue de l’oxydoréduction H2O, H3O+et HO- sont des espèces identiques (ce qui
n’est évidemment pas le cas du point de vue acido-basique).
Suivant le pH considéré, on peut envisager les couples:
b/ l’eau réductrice
H2O est le réducteur de l’oxydant O2(g)
Suivant le pH considéré, on peut envisager les couples:
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Dans la figure ci-dessous, une plaque de zinc métallique est plongée dans une solution
aqueuse de sulfate de cuivre (II) CuSO4(aq) de couleur bleutée. Au bout d’un certain temps, on
observe un dépôt de cuivre solide sur la plaque de zinc et la solution se décolore. De plus si
on verse de la soude dans la solution, on observe un précipité blanc d’hydroxyde de zinc
Zn(OH)2(s).
Il s’est déroulé une réaction d’oxydoréduction en solution aqueuse. Il y a eu transfert
d’électrons entre le zinc solide et l’ion cuivre (II), on peut écrire :
Le cuivre a été réduit, son n.o a diminué. Le zinc a été oxydé, son n.o a augmenté. La réaction
est spontanée.
1-5-2/ Définition
Une réaction d’oxydoréduction est un échange d’électrons entre un réducteur et un oxydant de
deux couples différentes. Tous les électrons cédés par le réducteur du premier couple sont
captés par l’oxydant du deuxième couples. Par conséquent il n’apparaît aucun électron dans
l’équation bilan de la réaction.
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1-5-3/ Sens d’une réaction d’oxydoréduction
Lors d’une réaction naturelle d’oxydoréduction, c’est l’espèce la plus oxydante qui va réagie
avec l’espèce la plus réductrice pour donner les espèces conjuguées des couples. (Règle du
Gamma )
Le plus oxydant
Cu2+ Cu
Fe2+ Fe
Zn2+ Zn
Le plus réducteur
Avant d’additionner les demi-équations, il faut équilibrer le nombre d’électrons entre les
équations en multipliant chacune des demi-équations par n2 ou n1.
Oxydation
équation d’oxydoréduction : n1Réducteur 2+n2oxydant 1 n1Oxydant 2 + n2réducteur 1
Réduction
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Où : « ΔG°» est l’Energie de Gibbs dans les conditions standards de P et T°(J).
« R » est la constante des gaz parfaits (8,314 J.mol-1.K-1).
« T » est la température absolue (K).
« Q » est le quotient réactionnel (rapport des concentrations).
A l’état d’équilibre : « ΔG = 0 » et « Q = K » ΔG°= RT.LnK
Autrement : ΔG = RT.Ln(K/Q)
Quand Q < K Réaction spontanée dans le sens (1).
Quand Q > K Réaction spontanée dans le sens inverse.
Exemple :
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• Une électrode de seconde espèce est composée d’un métal non oxydable plongeant
dans une solution aqueuse contenant les deux espèces du couple d’oxydoréduction
[Ex.: Pt/Fe2+, Fe3+; Pt/H2, H+]
Il existe un équilibre entre les deux espèces du couple formant l’électrode :
Ex.1 : Dans le cas d’une électrode métallique de première espèce (Zn/Zn2+):
Zn ↔ Zn2++ 2e-
Ex.2 : Dans le cas d’une électrode de seconde espèce (Pt/Fe2+, Fe3+):
Fe2+ ↔ Fe3++ 1e-
De manière plus générale : βRed ⇌ 𝛼Ox + ne−
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➢ Exemples de potentiel standard et règle de Gamma
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