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Transformations lentes et transformations rapides

Introduction :
Les transformations chimiques mise en œuvre dans un feu
d’artifice sont associées à des réactions d’oxydoréductions très
rapides. tandis que la formation de la rouille est une réaction
d’oxydoréduction très lente dont la durée se compte en années.
o Qu’est-ce qu’une transformation lente ? Une transformation
rapide ? (a) (b)
o Quels sont les paramètres influençant l’évolution temporelle
Doc.1 Exemples de réactions d’oxydoréductions
d’une transformation chimique ? (a) feu d’artifice (b) fer rouillé

I. Réactions d’oxydoréductions :
1. Exemple de réaction d’oxydoréduction :
Activité 1 :
o Introduire environ 𝟓 𝒎𝑳 de solution incolore de nitrate d’argent
( 𝑨𝒈+ −
(𝒂𝒒) + 𝑵𝑶𝟑(𝒂𝒒) ) dans un tube à essai, puis plonger un fil propre Cuivre
de cuivre dans cette solution. Observer.
o Prélever un peu de la solution obtenue à la fin de la réaction,
l’introduire dans un autre tube à essai et lui ajouter un peu de la
solution d’hydroxyde de sodium ( 𝑵𝒂+ − Dépôt
(𝒂𝒒) + 𝑯𝑶(𝒂𝒒) ). Observer. d’argent
Précipité
1. Qu’observe-t-on? Comment interpréter ces observations ? bleu

2. Quels couples oxydant / réducteur met en jeu cette réaction ? Solution


bleue
3. En déduire l’équation de la réaction entre le cuivre et les ions
d’argent.
Doc.2 Résultats de l’expérience réalisée.

• Apparition des filaments brillants autour du fil de cuivre. Des atomes d’argent 𝐀𝐠 (𝐬) se sont donc formés selon
la demi-équation: 𝐀𝐠 + −
(𝐚𝐪) + 𝐞 ⇄ 𝐀𝐠 (𝐬)
• Apparition d’une teinte bleue de la solution et formation d’un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre (II)
𝐂𝐮(𝐎𝐇)𝟐(𝐬) . La couleur de ce précipité montre que les ions cuivre (II) 𝐂𝐮𝟐+
(𝐚𝐪) se sont donc formés selon la demi-
𝟐+ −
équation: 𝐂𝐮(𝐬) ⇄ 𝐂𝐮(𝐚𝐪) + 𝟐𝐞
+
• L’ion argent 𝐀𝐠 (𝐚𝐪) , qui peut capter un électron, est donc un oxydant : il est réduit en son réducteur conjugué,
l’atome d’argent 𝐀𝐠 (𝐬) . Ces deux espèce forment un couple oxydant / réducteur : 𝐀𝐠 + (𝐚𝐪) /𝐀𝐠 (𝐬)
• L’atome de cuivre 𝐂𝐮(𝐬) , qui peut céder deux électrons, est donc un réducteur : il est oxydé en son oxydant
conjugué, l’ion 𝐂𝐮𝟐+ 𝟐+
(𝐚𝐪). Ces deux espèce forment un couple oxydant / réducteur : 𝐂𝐮(𝐚𝐪) /𝐂𝐮(𝐬)
• L’équation de la réaction peut être obtenue en combinant les demi-équations de façon à ce que les électrons
transférés n ’apparaissent pas dans le bilan.
𝟐 × 𝐀𝐠 +𝐚𝐪 + 𝐞− ⇄ 𝐀𝐠 𝐬
+ 𝐂𝐮(𝐬) ⇄ 𝐂𝐮𝟐+(𝐚𝐪) + 𝟐𝐞

𝟐𝐀𝐠 +𝐚𝐪 + 𝐂𝐮(𝐬) → 𝟐𝐀𝐠 𝐬 + 𝐂𝐮𝟐+


(𝐚𝐪)

Définitions
o Un oxydant est une espèce chimique susceptible de capter un ou plusieurs électrons.
o Un réducteur est une espèce chimique susceptible de céder un ou plusieurs électrons.
o Un couple oxydant / réducteur (Ox / Red) est constitué par un oxydant et un réducteur conjugués.
o La demi-équation relative au couple Ox / Red s’écrit sous la forme :
𝐎𝐱 + 𝐧 𝐞− ⇄ 𝐑𝐞𝐝 réaction de réduction ou 𝐑𝐞𝐝 ⇄ 𝐎𝐱 + 𝐧 𝐞− réaction de d’oxydation
o Une réaction d’oxydoréduction est une réaction met en jeu un transfert d’électrons du réducteur d’un
couple 𝐎𝐱 𝟏 /𝐑𝐞𝐝𝟏 vers un oxydant d’un autre couple 𝐎𝐱 𝟐 /𝐑𝐞𝐝𝟐 son équation s’écrit sous forme :
𝐚 𝐑𝐞𝐝𝟏 + 𝐛 𝐎𝐱 𝟐 → 𝐜 𝐎𝐱 𝟏 + 𝐝 𝐑𝐞𝐝𝟐

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2. Équation de la réaction d’oxydoréduction :
a. Établissement d’une demi-équation :
La demi-équation de la réaction d’oxydoréduction doit respecter la conservation des éléments chimiques et des
charges électriques, elle est plus complexe à établir dans certain cas. Dans ce cas il faut suivre ces étapes:
o Écrire la demi-équation sous la forme: 𝐎𝐱 + 𝐧 𝐞− ⇄ 𝐑𝐞𝐝
o Assurer ou vérifier la conservation de tous les éléments sauf l’oxygène et l’hydrogène.
o Assurer la conservation de l’élément oxygène à l’aide des molécules d’eau 𝐇𝟐 𝐎(𝐥) qui constituent le solvant.
+
o Assurer la conservation de l’élément hydrogène à l’aide des ions d’hydrogène hydratés 𝐇(𝐚𝐪) .
o Assurer la conservation de la charge à l’aide d’électrons.

b. Établissement d’une équation bilan :


Pour écrire l’équation d’une réaction d’oxydoréduction il faut :
o Repérer l’oxydant et le réducteur, dans les demi-équations, qui vont réagir.
o Réécrire les demi-équations de façon à ce que les réactifs apparaissent au premier membre (à gauche) de
demi-équation.
o Ajuster les nombres stœchiométriques de ces demi-équations de façon à ce que le nombre d’électrons gagnés
par l’oxydant soit égale au nombre d’électrons cédés par le réducteur.
o Faire la somme des demi-équations.

Exemple :
Etablir l’équation de la réaction entre les ions permanganate MnO−
4(aq) et l’acide oxalique H2 C2 O4(aq) .
Les couples oxydant / réducteur met en jeu cette réaction sont :
MnO− 2+
4(aq) /Mn(aq) et CO2(aq) /H2 C2 O4(aq)

La demi-équation du couple 𝐌𝐧𝐎− 𝟐+


𝟒(𝐚𝐪) /𝐌𝐧(𝐚𝐪) : La demi-équation du couple 𝐂𝐎𝟐(𝐚𝐪) /𝐇𝟐 𝐂𝟐 𝐎𝟒(𝐚𝐪) :

 La forme de demi-équation:  La forme de demi-équation:


MnO−
4(aq) + n e− ⇄ Mn2+
(aq) CO2(aq) + n e− ⇄ H2 C2 O4(aq)
 Conservation de l’élément manganèse assurée.  Conservation de l’élément carbone :
 Conservation de l’élément oxygène : 2CO2(aq) + n e− ⇄ H2 C2 O4(aq)

MnO4(aq) + n e− ⇄ Mn2+
(aq) + 4H2 O(l)  Conservation de l’élément oxygène assurée.
 Conservation de l’élément hydrogène :  Conservation de l’élément hydrogène :
+
MnO−
4(aq) + +
8H(aq) +n e− ⇄ Mn2+
(aq) + 4H2 O(l) 2CO2(aq) + 2H(aq) + n e− ⇄ H2 C2 O4(aq)
 Conservation de la charge :  Conservation de la charge :
+
MnO−
4(aq) + +
8H(aq) + 5 e− ⇄ Mn2+
(aq) + 4H2 O(l) 2CO2(aq) + 2H(aq) + 2 e− ⇄ H2 C2 O4(aq)

 Les réactifs de la réaction sont : MnO−


4(aq) et H2 C2 O4(aq)
 Les demi-équations deviennent :
MnO− + − 2+
4(aq) + 8H(aq) + 5 e ⇄ Mn(aq) + 4H2 O(l)
+
H2 C2 O4(aq) ⇄ 2CO2(aq) + 2H(aq) + 2 e−
 Ajustement des nombres stœchiométriques :
− +
2MnO4(aq) + 16H(aq) + 10 e− ⇄ 2Mn2+
(aq) + 8H2 O(l)
+
5H2 C2 O4(aq) ⇄ 10CO2(aq) + 10H(aq) + 10 e−
 L’équation bilan :
− +
2MnO4(aq) + 5H2 C2 O4(aq) + 6H(aq) → 2Mn2+
(aq) + 10CO2(aq) + 8H2 O(l)

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II. Transformations rapides et transformations lentes :
1. Transformation rapide :
Activité 2 :

o Introduire environ 𝟐𝟎 𝐦𝐋 de solution incolore de thiosulfate de


sodium ( 𝟐𝐍𝐚+ 𝟐−
(𝐚𝐪) + 𝐒𝟐 𝐎𝟑(𝐚𝐪) ) dans un bécher de 𝟓𝟎 𝐦𝐋.
Solution de
o Ajouter progressivement 𝟏𝟎 𝐦𝐋 de la solution brune de diiode, diiode
𝐈𝟐(𝐚𝐪) . Observer.
1. Qu’observe-t-on ? Comment interpréter ces observations ?

2. Etablir les demi-équations relatives aux couples 𝐼2(𝑎𝑞) /𝐼(𝑎𝑞) et Solution de
2− 2−
𝑆4 𝑂6(𝑎𝑞) /𝑆2 𝑂3(𝑎𝑞) met en jeu cette réaction? En déduire thiosulfate de sodium
l’équation de cette réaction.
3. Proposer une définition d’une transformation rapide. Doc.3 Disparition immédiate de la
coloration brune du mélange (disparition
de diiode).

• Décoloration immédiate du mélange . La coloration brune est caractéristique de molécules de diiode 𝐈𝟐(𝐚𝐪); sa
disparition montre qu’il se produit une réaction entre ces molécules et les ions thiosulfate 𝐒𝟐 𝐎𝟐−
𝟑(𝐚𝐪).
• Les demi-équations de la réaction :

𝐈𝟐(𝐚𝐪) + 𝟐𝐞− ⇄ 𝟐𝐈(𝐚𝐪)
𝟐𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝟐−
𝟑(𝐚𝐪) ⇄ 𝐒𝟒 𝐎𝟔(𝐚𝐪) + 𝟐𝐞

L’équation de la réaction est : 𝐈𝟐(𝐚𝐪) + 𝟐𝐒𝟐 𝐎𝟐− − 𝟐−


𝟑(𝐚𝐪) → 𝟐𝐈(𝐚𝐪) + 𝐒𝟒 𝐎𝟔(𝐚𝐪)

• Tous les produits de cette réaction étant incolores et le dioode étant en défaut, on assiste à la décoloration totale
du mélange. La décoloration immédiate montre que la transformation est rapide.

Définition
Une transformation chimique rapide est une transformation qui se fait en une durée trop courte pour que son
évolution puisse être suivie à l’œil nu ou avec les appareils de mesure courants. C’est-à-dire qu’il est impossible de
distinguer des états intermédiaires entre l’état initial et l’état final du système.

Autres réactions rapides :


 Les réactions de précipitation, par exemple: la précipitation d’hydroxyde de cuivre II.
 Les réactions acido-basiques, par exemple: réaction de l’acide chloridrique avec la soude.
 Quelques réactions d’oxydoréduction, par exemple: réaction des ions permanganate avec les ions fer II, en
milieu acide.

2. Transformation lente :
Activité 3 :
o Introduire, dans un bécher de 𝟓𝟎 𝐦𝐋 , environ 𝟐𝟎 𝐦𝐋 de solution
incolore d’iodure de potassium ( 𝐊 + −
(𝐚𝐪) + 𝐈(𝐚𝐪) ) de concentration
𝟎, 𝟐 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏 . Solution de iodure
o Ajouter 2𝟎 𝐦𝐋 de l’eau oxygénée acidifiée 𝐇𝟐 𝐎𝟐(𝐚𝐪) de de potassium
+
concentration 𝟎, 𝟎𝟏 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏 . Eau oxygénée
1. Qu’observe-t-on ? Comment interpréter ces observations ? acidifiée

2. Etablir les demi-équations relatives aux couples 𝐼2(𝑎𝑞) /𝐼(𝑎𝑞) et
Acidifiée: on lui ajoute quelques gouttes
𝐻2 𝑂2(𝑎𝑞) /𝐻2 𝑂(𝑙) met en jeu cette réaction? En déduire l’équation
d’acide sulfurique concentré
de cette réaction.
3. Proposer une définition d’une transformation lente. Doc.4 Apparition progressive de la
coloration brune du mélange (Apparition
de diiode).

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• Coloration progressive du mélange . Cette coloration est caractéristique de molécules de diiode 𝐈𝟐(𝐚𝐪); son

apparition montre qu’il se produit une réaction entre les ions iodure 𝐈(𝐚𝐪) et l’eau oxygénée 𝐇𝟐 𝐎𝟐(𝐚𝐪) en milieu
acide.
• Les demi-équations de la réaction :

𝟐𝐈(𝐚𝐪) ⇄ 𝐈𝟐(𝐚𝐪) + 𝟐𝐞−
+
𝐇𝟐 𝐎𝟐(𝐚𝐪) + 𝟐𝐇(𝐚𝐪) + 𝟐 𝐞− ⇄ 𝟐𝐇𝟐 𝐎(𝐥)
− +
L’équation de la réaction est : 𝟐𝐈(𝐚𝐪) + 𝐇𝟐 𝐎𝟐(𝐚𝐪) + 𝟐𝐇(𝐚𝐪) → 𝐈𝟐(𝐚𝐪) + 𝟐𝐇𝟐 𝐎(𝐥)
• Tous les réactifs et les produits de cette réaction étant incolores sauf le dioode qui apparait jaune en faible
concentration et brun en concentration élevée, on assiste à la coloration finale du mélange. La coloration
progressive montre que la transformation est lente.

Définition
Une transformation chimique lente est une transformation dont l’évolution peut être suivie à l’œil nu ou avec les
appareils de mesure courants pendant quelques secondes (ou plus longtemps). C’est-à-dire qu’il est possible de
distinguer des états intermédiaires entre l’état initial et l’état final du système.

Remarque :
Certaines réactions sont tellement lentes que le système dans lequel elles se produisent semble figé. On dit que ces
réactions sont infiniment lentes et que le système est cinétiquement inerte.

III. Facteurs cinétiques :


1. Influence de la concentration des réactifs :
Activité 4 :
o Introduire respectivement, dans deux bécher (1) et (2), 𝟐𝟎 𝐦𝐋 et
𝟏𝟎 𝐦𝐋 de la solution d’acide oxalique ( 𝑯𝟐 𝑪𝟐 𝑶𝟒(𝒂𝒒) ) de
concentration 𝟎, 𝟓 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏 .
o Ajouter 𝟏𝟎 𝐦𝐋 de l’eau distillé au bécher (2).
o Ajouter en même temps, aux deux béchers, le même volume 𝟐𝟎 𝐦𝐋
de la solution, acidifiée, de permanganate de potassium (𝑲+(𝒂𝒒)
+ 𝑴𝒏𝑶− 𝟒(𝒂𝒒) ) de concentration 𝟎, 𝟎𝟐 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏 . Bécher (1) Bécher (2)

1. Quel réactif dont l’influence de la concentration est étudier dans 𝑯𝟐 𝑪𝟐 𝑶𝟒 𝒊 𝟏 > 𝑯𝟐 𝑪𝟐 𝑶𝟒 𝒊 (𝟐)
cette expérience ? Justifier.
2. Qu’observe-t-on et que peut-on en conclure ? Doc.5 Disparition rapide de la coloration
violette du mélange dans le bécher (1) dont
𝐻2𝐶2𝑂4 𝑖 est grande.

• Les mélanges utilisés ont, initialement, les mêmes concentrations initiales en ions permanganate MnO4− i et des
concentration en acide oxalique H2 C2 O4 i différentes : donc cette expérience permet d’étudier l’influence de la
concentration initiale en acide oxalique H2 C2 O4 i .
• On observe que la teinte rose du mélange disparaît plus rapidement dans le bécher (1) dont la concentration
H2 C2 O4 i est grande. On conclue que la vitesse d’évolution croît lorsque H2 C2 O4 i croît.

o La vitesse d’évolution d’un système chimique est d’autant plus grande que les concentrations en réactifs sont
plus importantes. La concentration initiale des réactifs est un facteur cinétique.
o Un facteur cinétique est une grandeur qui agit sur la vitesse d’évolution d’un système chimique.

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2. Influence de la température :
Activité 5 :

o Introduire , dans deux tubes à essai (1) et (2) , 𝟏𝟎 𝐦𝐋 de la solution


d’acide oxalique de concentration 𝟎, 𝟓 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏 .
o Placer le tube (1) dans un bécher contenant de l’eau froide et le tube
(2) un autre contenant de l’eau chaude.
o Ajouter en même temps, aux deux tubes, le même volume 𝟓 𝐦𝐋 de
la solution acidifiée de permanganate de potassium de
concentration 𝟎, 𝟏 𝐦𝐨𝐋. 𝐋−𝟏 .
Tube (1) Tube (2)
1. Quel grandeur étudie-t-on son influence sur la vitesse d’évolution dans l’eau froide dans l’eau chaude
dans cette expérience ? Justifier.
2. Qu’observe-t-on et que peut-on en conclure ? Doc.6 Disparition rapide de la coloration
violette du mélange dans du tube (2) dont la
température est élevée.

• Dans cette expérience les deux mélanges ont la même composition initiale, mais des températures différentes.
Cette expérience permet d’étudier l’influence de la température sur la vitesse d’évolution d’un système chimique.
• On observe que la teinte rose du mélange disparaît plus rapidement dans le tube (2) placé dans l’eau chaude. On
conclue que la vitesse d’évolution augmente lorsque la température augmente.

o La vitesse d’évolution d’un système chimique est d’autant plus grande que sa température est plus élevée.
o La température est un facteur cinétique.

Remarque :
 Il existe d’autres facteurs cinétiques : l’éclairement, la nature du solvant, le catalyseur…

3. Applications des facteurs cinétiques :


En jouant sur les concentrations initiales et la température du milieu réactionnel, on peut modifier la vitesse
d’évolution d’un système chimique.
 Accélérer ou déclencher une réaction chimique.
 De nombreuses réactions chimiques utilisées sont trop lentes à température ambiante. Dans un souci
d'économie, on les réalise à haute température. C’est le cas de la synthèse d'esters, produits odorants utilisés
principalement en parfumerie.
 L'utilisation de l'autocuiseur permet d'accélérer la cuisson des aliments. Dans celui-ci, en effet, sous l'effet de la
pression, l'eau se trouve à une température de l'ordre de 110 °C.
 Dans un moteur à explosion, la transformation chimique est amorcée par une étincelle crée par la bougie à la fin
de la compression. Le mélange (gaz + air) ne réagit pas à température ambiante. C'est l'élévation brusque de la
température par l'étincelle qui provoque la combustion.
 Ralentir ou arrêter une réaction chimique.
 Certaines transformations sont trop rapides à température ambiante. Pour éviter les risques industriels liés à
des réactions qui libèreraient trop d'énergie, on contrôle sa vitesse d’évolution en diminuant la température ou
en diluant les réactifs.
 À température ambiante, les composés chimiques contenus dans les aliments s'altèrent et se dégradent. On
observe diverses transformations chimiques. Afin d'éviter ces transformations, on conserve les aliments à basse
température.
 Dans les laboratoires , pour analyser la composition d'un mélange réactionnel à une date donnée , on réalise une
trempe en diminuant brusquement la température du milieu réactionnel en le plongeant dans un bain-marie
d'eau glacée.

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