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En même temps, il oscille de part et d'autre du plan galactique avec une période de
66 millions d'années. Il traverse ce plan toutes les 33 millions d'années.
Selon la nouvelle définition de l'Union Astronomique Internationale (UAI), une
planète est un corps céleste qui est en orbite autour du Soleil, qui possède une
masse suffisante pour que sa gravité l'emporte sur les forces de cohésion du corps
solide et la maintienne en équilibre hydrostatique (forme ronde), et qui a éliminé
tout corps se déplaçant sur une orbite proche.
Notre système solaire est constitué d'une étoile, le Soleil, et de huit planètes qui
tournent autour de lui sur des orbites quasi-circulaires.
Le système solaire est un système planétaire composé de divers éléments (figure
2). Il se compose d’une étoile, le Soleil et huit planètes (depuis 24 août 2006, selon
UAI), mais aussi de nombreux autres objets célestes tels que les planètes naines,
les astéroïdes et les comètes :
Une étoile : le système solaire possède une seule étoile en son centre qui est le
Soleil. C’est une énorme boule de feu qui brûle de l'hydrogène à l'aide d'une
réaction nucléaire. Il existe des systèmes qui possèdent plusieurs étoiles comme les
systèmes binaires, et ces étoiles peuvent brûler de l'hélium, de l'oxygène ou du
carbone ;
Les planètes du système solaire se distinguent par :
des planètes telluriques (Mercure, Venus, la Terre, Mars) : ce sont les 4 planètes «
rocheuses » les plus petites et les plus denses qui sont proche du soleil
des planètes géantes ou gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) : qui sont
plus éloignées du soleil. Elles sont très massives et très volumineuses mais peu
dense
En dehors de cette classification, on distingue les planètes naines (figure 3). Cette
catégorie a été décidée lors de l'assemblée générale de l’UAI, réunie à Prague, le 24
août 2006
Dans cette catégorie se trouve : Cérès, Pluton, Éris, Makemake et Haumea
Les astéroïdes : ce sont des blocs de roche comparables, de très petite taille
pouvant rentrer en collision avec une planète ou d’autres astéroïdes. Gravitant
entre Mars et Jupiter, ce sont des milliers de débris rocheux dont certains peuvent
atteindre jusqu'à 1000 km de diamètre ;
Les comètes sont constituées d'un noyau de glace et de poussières cosmiques.
Elles seraient rassemblées dans un immense réservoir situé aux confins du système
solaire
Les Météorites sont des fragments se détachant lors de la collision entre astéroïdes
et pouvant percuter sur les planètes
Les satellites sont des « corps célestes » naturels ou artificiels, en orbite autour
d’une planète. La terre a pour satellite la lune
Figure 2 : Le système solaire et pluton
Figure 3 : Les planètes naines
Principales caractéristiques physiques des éléments du système solaire
Soleil Mercure Vénus Terre Mars Jupiter Saturne Uranus Neptune Pluton Lune
Diamètre à
l'équateur
1400000 4878 12104 12756 6787 142984 120536 51118 49528 2280 3476
(km)
Densité
moyenne 1,4 5,45 5,25 5,52 3,94 1,33 0,69 1,27 1,64 2 3,33
Température
moy. ext. (°C) 6000 300 400 15 -50 - 150 - 180 - 200 - 245 - 220 - 20
Hydrogèn
Composition e,
chimique Fer + Silicates Hélium + hydrogène Silicates
globale
hélium
CO2, CO2,
N2, O2,
N2, N2,
Atmosphère - - Ar, CO2, H2, He, CH4, NH3 H2, He, CH4 ? -
H2O, Ar Ar,
H2O
H2O
Nombre de
satellites
- 0 0 1 2 16 21 15 8 1 -
connus
1.4. Formation des planètes
Vraisemblablement, les planètes se sont formées au même moment. Elles
résultent de l'agglomération progressive du gaz et des grains de poussière
peuplant la nébuleuse. Ainsi, tous les objets de notre système solaire,
planètes rocheuses, astéroïdes, grandes planètes gazeuses, comètes...
sont issus, il y a 5 milliards d'années, du même berceau : un gros nuage
d'hydrogène
La terre est la troisième planète la plus proche du soleil formée il y a environ 4,6
milliards d’années à la suite d’un nuage de matière cosmique constitué
essentiellement d’hydrogène et de lithium.
Chapitre II: ANALYSE DES PHENOMENES PE RCEPTIBLES A LA
SURFACE DE LA TERRE
II. 1 La terre : une planète complexe en évolution
La terre est une planète appartenant au système solaire. Sa forme est
comparable à celle d’un ellipsoïde de révolution aplati aux deux pôles et se
rapprochant beaucoup de la sphère. D’après les calculs,
Le rayon équatorial est de 6378,140 Km
Le rayon au niveau des pôles est de 6356,736 Km
Sa masse est estimée à 5,975.1024 Kg
Température 15°C, densité = 5,51
Figure 2.1 : Forme de la terre
Sur la terre, la vie existe sous plus d’un million de formes, soutenue par l’action de
l’eau, de l’air et du soleil.
Ainsi, l’ensemble d’un certain nombre d’observations faites sur les roches, de façon
générale, a permis d’établir un calendrier de l’histoire géologique de la terre.
Ces couches sont délimitées par les discontinuités. L’analyse des données
sismologiques s’avérèrent de plus en plus précieuses, et permettent d’établir le
modèle actuel. Ces méthodes ont permis, par exemple, de déterminer l’état de la
matière à des profondeurs que l’homme ne peut atteindre (manteau profond–
noyau)
C’est l’analyse des enregistrements obtenus grâce aux sismographes qui permettra
de renouveler totalement le modèle de la terre au cours du XX e siècle
De plus, les ondes ne se déplacent pas toutes à la même vitesse suivant le milieu
qu’elles traversent ce qui permet d’évaluer le contenu de la terre par l’examen
attentif des courbes temps/distance parcourue .
les ondes sismiques sont réfléchies ou réfractées sur les limites où il se produit un
changement brusque des propriétés physiques des roches, par le traçage des ondes,
on peut déterminer (mettre en évidence) les différentes couches de la terre. Ce qui
permet donc de dire que la terre est composée de couches aux propriétés chimiques
et physiques différentes.
L’intérieur de la Terre est constitué d’une succession de couches de propriétés
chimiques différentes : au centre, le noyau, ensuite le manteau, et l’écorce ou
croûte.
Deux discontinuités importantes séparent croûte, manteau et noyau : la discontinuité
de Mohorovicic (MOHO) qui marque un contraste de densité entre la croûte
terrestre et le manteau, et la discontinuité de Gutenberg qui marque aussi un
contraste important de densité entre le manteau et le noyau. Une autre discontinuité
sépare noyau interne et noyau externe; la discontinuité de Lehmann.
Grâce aux ondes sismiques, il a été possible de montrer la discontinuité de Conrad
(située entre 5 et 10 km) au sein de la croûte continentale, à mi-épaisseur environ,
principalement dans les régions les moins actives
Cette discontinuité, indiquerait une différence de composition entre les deux
ensembles : croûte supérieure et inférieur, plus précisément, elle sépare
granite/basalte
Croûte
continentale 0 – 35 2,7 – 3,0 Granite et gneiss Si et Al
océanique 0 – 10 2,9 – 3,2 Basalte, gabbro et péridotite Si, Al et Mg
3,4 – 4,4
Manteau supérieur
35/10 – 670
lithosphérique et
35/10 – 400 Olivine, Pyroxène et Grenat Si, Mg et Ca
asthénosphère
400 – 670
Notre globe est loin d'être une masse rocheuse inerte. La Terre bouge,
craque, "vomit"... Les témoins de cette activité sont connus comme des
catastrophes naturelles : les séismes et le volcanisme. Si ces phénomènes
sont souvent destructeurs, ils permettent de mieux comprendre le
fonctionnement de notre globe et apportent nombres de renseignements
sur sa structure profonde.
III-1 Définition
La sismologie est la science qui étudie les tremblements de terre naturels (séismes)
ou provoqués. Un séisme est un mouvement bref du sol (quelques secondes à
quelques mn), dû à l'arrivée d'ondes élastiques transmises dans le globe à partir d'un
point appelé foyer, ou source, ou hypocentre.
Le foyer d’un séisme est le lieu dans le plan de faille où se produit réellement le
séisme.
L'épicentre désigne le point à la surface terrestre à la verticale du foyer.
III-2 Causes
- Explosions et vibrations de toutes natures produites par l'homme (lacs artificiels,
explosions...) séisme artificiel.
- Formation ou rejet d'une faille : séisme tectonique.
- Déplacement de magma : séisme volcanique.
- Eboulement de cavité : séisme d'effondrement.- Conséquences de travaux Tels
que le remplissage des barrages : séisme induit
III-3 Sources
La source se trouve toujours dans la lithosphère.
Les séismes sont :
- superficiels (les plus fréquents) : foyer entre 0 et 60 Km de profondeur.
- intermédiaires : 60 et 300Km.
- profonds : 300 et 700 Km.
III-4 Origine des séismes
Lorsqu'un matériau rigide est soumis à des contraintes de cisaillement, il va d'abord
se déformer de manière élastique, puis, lorsqu'il aura atteint sa limite d'élasticité, il
va se rompre, en dégageant de façon instantanée toute l'énergie qu'il a accumulé
durant la déformation élastique. C'est ce qui se passe lorsque la lithosphère est
soumise à des contraintes.
Sous l'effet des contraintes causées le plus souvent par le mouvement des plaques
tectoniques, la lithosphère accumule l'énergie. Lorsqu'en certains endroits, la limite
d'élasticité est atteinte, il se produit une ou des ruptures qui se traduisent par des
failles.
L'énergie brusquement dégagée le long de ces failles cause des séismes
(tremblements de terre).
les séismes ne se produisent que dans du matériel rigide. Par conséquent, les
séismes se produiront toujours que dans la lithosphère, jamais dans l'asthénosphère
qui est plastique
III 5 Mesure d’un séisme
Face à l’énergie dévastatrice engendrée par les tremblements de terre, les
géophysiciens surveillent la planète pour détecter les secousses, afin de les prévenir.
Ils ont mis au point différent appareil, afin d’enregistrer les oscillations de la croûte
terrestre : Un sismographe
III-5-1 Fonctionnement d’un sismographe
Le sismographe est un appareil très sensible, qui enregistre en continu les moindres
mouvements de l’écorce terrestre. Ces informations ‘inscrivent sur un cylindre de
papier. on obtient ainsi un graphique ininterrompu, appelé «sismogramme». Les
faibles oscillations produisent un zigzag ouvert et plat, mais dès lors qu’elles
s’intensifient, les lignes se rapprochent et leur amplitude devient de plus en plus
importante
Figure 20
III-5-2 Principe de fonctionnement
Le principe d'enregistrement des séismes est très simple : Une feuille de papier
quadrillée entoure un cylindre rotatif qui tourne à vitesse constante et connue. Un
stylet, rattaché à un gros pendule, inscrit les vibrations amplifiées qui affectent le
pendule lors de secousses.
Le graphique obtenu est appelé sismogramme
Toutes les régions océaniques du monde peuvent être touchées par un tsunami,
mais les côtes de l’océan Pacifique sont plus exposées, car elles connaissent une
importante activité sismique
Chapitre IV: GEODYNAMIQUE EXTERNE
Introduction
L’étude du modelé du paysage actuel de la terre constitue l’objet de la
géomorphologie. Ce modelé est dû:
d’une part, à des phénomènes géologiques d’origine interne (magmatisme, orogénèse, séisme
etc.) qui intéressent la géodynamique interne,
- d’autre part, à des phénomènes géologiques qui ont lieu à la surface de la terre ou à proximité
immédiate
C’est l’étude de ces phénomènes géologiques qui ont lieu à la surface du globe, qui est désignée
sous le terme de «géodynamique externe». En d’autres termes plus explicites, la géodynamique
externe regroupe les processus tels que l’altération, l’érosion, le transport des éléments, le dépôt
des sédiments, les transformations de sédiments ou diagénèse après dépôt
Tous ces processus ci-dessus mentionnés sont conditionnés par l’orographie, la climatologie,
l’océanographie, la végétation, l’hydrologie et l’influence de l’homme ou de tout autre organisme
vivant. Dans tout programme d’aménagement du territoire, l’ingénieur doit prendre en compte
l’ensemble de ces phénomènes.
IV -1 Altération des roches
IV-1-1 Définition
C’est l’ensemble des processus physique, chimique et biologique qui
conduisent les roches saines à leurs produits de décomposition. Au sens
strict, l’altération désigne uniquement les transformations chimiques des
roches
Toutefois, il existe d’autres types d’altérations : les altérations de
fin de cristallisation magmatique et les altérations hydrothermales
qui ont lieu dans des conditions endogènes, c’est-à-dire des
conditions de température et de pression élevées (T° supérieure à
500°C) ayant lieu à l’intérieur de la croûte terrestre.
Il convient néanmoins de signaler que le terme «altération des roches»
est le plus souvent utilisé de façon plus restrictive, pour désigner en
particulier le processus essentiellement chimique de modification dont le
principal agent est l’eau. Elle constitue de ce fait un facteur important de
l’altération des roches. La topographie, le climat et la végétation jouent
également un rôle considérable dans l’altération des roches.
IV-1-2 Facteurs internes de l’altération des roches
IV-1-2-1-nature de la roche
a- roches
sédimentaires
L’eau dans les roches sédimentaires agit par hydratation et dissolution
aboutissant à une perte de cohésion de la roche, les roches les plus
concernées sont la gypsite et la halite
b- roches
cristallinesde ces roches est fonction de leur minéralogie et de leur
L’altération
structure. Leur degré d’altération est croissant du quartz à l’olivine.
L’olivine et les péridots s’altèrent en serpentines, les pyroxènes, les
amphiboles se transforment en amiante, le quartz est inaltérable
IV-1-2-2- structure des roches
Lorsque les roches sont soumises aux agents atmosphériques, leur
porosité, leur perméabilité et leurs diverses discontinuités (joints de
stratification, plans des schistosités, diaclases, failles) vont entraîner la
diminution de leur cohésion et favoriser leur désagrégation mécanique ou
chimique.
Chapitre V : LES MATERIAUX DE L’ECORCE TERRESTRE
Les matériaux de l’écorce terrestre sont constitués de roches tandis que les roches
sont formées de minéraux. Les minéraux sont des corps cristallisés.
V-I-Notion élémentaire de cristallographie.
V-I-1 Notion d’état cristallin
Dans la nature, la matière se présente sous 2 états physiques principaux : l’état
amorphe et l’état cristallin.
Ces états correspondent à des degrés d’organisation différents :
- état amorphe réalisé dans les gaz, les liquides et certains solides (verre) est
caractérisé par une distribution anarchique des atomes.
- état cristallin réalisé uniquement dans les solides, est caractérisé par une
association régulière de la matière dans laquelle les atomes sont ordonnés. C’est
le cas des minéraux.
Un minéral est une espèce chimique naturelle se présentant le plus souvent sous
forme d’un solide cristallin qu’on appelle cristal. Dans ce solide les divers atomes
sont arrangés de manière régulière selon une disposition fondamentale qu’on
appelle la maille élémentaire dont la répétition dans l’espace dessine un réseau
cristallin
V-1-2-Historique
Depuis longtemps on a remarqué que les minéraux dans certaines
conditions se développent en cristaux limités par les faces planes. Toutes
les formes cristallines peuvent se déduire de solides simples. C’est R. Haüy
qui en 1781 a fait le constat le premier. Ces solides simples, il les a
nommés les solides primitifs.
Dans le réseau si nous joignons par un axe Ox (un quelconque atome O à l’un de ses
voisins A1), nous trouvons ensuite le long de cet axe des atomes A2, A3 jusqu’à Ax
équivalent les uns des autres.
La distance constante ou période séparant 2 points consécutifs homologues de l’axe
Ox est un paramètre cristallin caractéristique de la succession d’atomes selon la
rangée Ox. C’est le paramètre linéaire a.
De la même manière on peut définir sur les axes Oy et Oz des périodes. Les
périodes observées sur les axes Ox, Oy et Oz sont les paramètres linéaires du cristal
V-I-3 Notion de maille
Si l’on construit par chaque nœud du réseau les plans réticulaires respectivement
parallèles au plan Oxy, Oxz et Oyz, ces plans vont fragmenter l’espace en des
solides qui vont avoir des formes de parallélépipède qui sont identiques. Ceux-ci en
se juxtaposant réalisent le cristal entier sans laisser aucune vacance. Ces solides
élémentaires sont appelées mailles conventionnelles. Celles-ci deviennent des
mailles élémentaires lorsqu’elles sont définies par les 3 vecteurs a, b, c, les plus
petits possibles et les 3 angles α, β, γ les plus proches de 90°.
A2 Rotation de 180°
A3 Rotation de 120°
Axe de rotation*
A4 Rotation de 90°
A6 Rotation de 60°
Le système Cubique
Le système Quadratique