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Chapitre I : QUELQUES RAPPELS EN SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ESPACE

I - Les Galaxies
Une galaxie est une structure cosmique formée par le rassemblement, sous l’effet de
la gravitation, d'étoiles, de leurs planètes éventuelles, de gaz et de poussière interstellaire. Une
galaxie peut contenir souvent un trou noir supermassif en son centre. Le mot « galaxie »
provient du terme grec : ho galaxias = « laiteux », dérivé du nom to gala « lait ». On l’appelle
aussi ho tou galaktos kyklos ou « le cercle de lait » en français. L’appareil d’observation de
l’espace, des galaxies et des planètes est un télescope qui est un instrument d'optique permettant
d'augmenter la luminosité ainsi que la taille apparente des objets à observer. Dans l’espace, Il
pourrait donc contenir jusqu'à 2 000 milliards de galaxies, mais cela ne pourra être confirmé
qu'avec les observations des futures télescopes (Télescope géant européen de 30m).

(1)

Figure 1 : Les galaxies dans l’espace. (1 : La voie Lactée).

Figure 2 : Télescopes d’observation, sur la terre et dans l’espace.


1) - La voie lactée
Parmi ces galaxies, la Galaxie appelée « Voie lactée », ou la Galaxie dans laquelle se trouve
le Système solaire. Dans la Voie Lactée, on compte quelques centaines de milliards d'étoiles et
à une extension de l'ordre de 80 000 années-lumière (L’année-lumière « al » est une unité de
longueur utilisée en astronomie), égale à la distance parcourue par la lumière dans
le vide pendant une année julienne, soit environ 9 461 milliards de km, soit encore, en ordre de
grandeur, environ 1013 km). Il existe 500 systèmes solaires connus dans notre Voie Lactée.

Système solaire

Figure 3 : La voie lactée, y compris le système solaire.

2) - Le système solaire
Le Système solaire fait partie de la galaxie appelée Voie lactée. Le Système
solaire (Avec majuscule), ou système solaire (Sans majuscule), est le système
planétaire du soleil, auquel appartient la Terre. Les principaux composants du Système solaire
sont le soleil, Mercure, Vénus, la Terre et la Lune (à peine visible), Mars, Jupiter et ses lunes,
Saturne et ses lunes, Uranus et ses lunes, Neptune et Triton.

Figure 4 : Les planètes et les lunes du système solaire.


SOLEIL

Figure 5 : Les 8 planètes qui tournent autour du soleil.

Figure 6 : Les noms des 8 planètes.

Figure 7 : Les catégories des planètes.


3) – La formation de la terre
Il y a 5 Milliards d’années, la TERRE n’existait pas. Le soleil se formait et les poussières se
réunissaient par l’effet de la gravitation, les matières s’accumulaient pour former des planètes.
A 4,5 milliards d’années, il y avait la formation de la terre par accrétion et agglomération des
particules dans les nuages à l’origine de système solaire. L’atmosphère primitive était des gaz
d’hélium (He) et d’hydrogène (H), avec une température de 1500 °C.
Collision de la terre avec la planète Théia. Injection des milliards des tonnes des matières dans
l’espace. La force de gravitation allait entrainer une accumulation des débris qui vont former la
lune. A 4,4 Milliard d’années, la terre était encore chaude et l’atmosphère était composée des
gaz de Méthane et d’Ammoniaque. A 3,9 Milliards d’année, la terre se refroidissait et
l’Atmosphère était composée de 15% du gaz carbonique (CO2), de 85% de la vapeur d’eau
(H2O) et d’Azote (N2). A 3,5 Milliards d’année, l’eau se condensait à l’état liquide et formation
des Océans. Les gaz carboniques se dissoudrait dans les océans et la température se décroitrait
sur la terre. Alors, A 3,5 milliards d’années, il y avait les premières glaciations de la terre.

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Figure 8 : (1) Formation du système solaire, (2) Formation de la terre par agglomération des particules, (3) Terre à 1500
°C, (4) la Terre se refroidissait, Formation des océans, (6) Première glaciation, (7) La Terre actuelle.
II - L’atmosphère
L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse, entourant la Terre, que l'on appelle air. L'air sec
se compose à 78,087 % de diazote, à 20,95 % de dioxygène, à 0,93 % d'argon, à 0,041 %
de dioxyde de carbone, et de traces d'autres gaz. L'atmosphère protège la vie sur Terre en
filtrant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur
(Effet de serre) et en réduisant partiellement les écarts de température entre le jour et la nuit.

L'atmosphère est divisée en plusieurs couches d'importance variable : Leurs limites ont été
fixées selon les discontinuités dans les variations de la température, en fonction de l'altitude.
De bas en haut :

- La troposphère : La température décroît avec l'altitude (De la surface du globe à 8-


15 km d'altitude) ; l'épaisseur de cette couche varie entre 13 et 16 km à l'équateur, mais entre
7 et 8 km aux pôles. Elle contient 80 à 90 % de la masse totale de l'air et la quasi-totalité de la
vapeur d'eau. C'est la couche où se produisent les phénomènes météorologiques (Nuages,
pluies, etc.) et les mouvements atmosphériques horizontaux et verticaux.
- La stratosphère : La température croît avec l'altitude jusqu'à 0 °C (De 8 à 15 km d'altitude à
30 km d'altitude) ; elle abrite une bonne partie de la couche d'ozone ;
- La mésosphère : La température décroît avec l'altitude (De 30 km d'altitude à 50 km
d'altitude) jusqu'à −80 °C ;
- La thermosphère : la température croît avec l'altitude (De 50 km d'altitude à de 350 à
800 km d'altitude) ;
- L'exosphère : De 400 à 800 km d'altitude à 50 000 km d'altitude.

Figure 9 : Couches de l’Atmosphère.


1) – L’Effet de serre
L'effet de serre est un processus naturel résultant de l'influence de l'atmosphère sur les
différents flux thermiques contribuant aux températures au sol de la terre. Lorsque
le rayonnement solaire atteint la Terre, une partie (Environ 30 %) est directement réfléchie,
c'est-à-dire renvoyée vers l'espace sous forme de rayonnements infrarouge, par l'atmosphère
terrestre et la surface de la Terre (Océans et continents). Les rayons incidents qui n'ont pas été
réfléchis vers l'espace sont absorbés par l'atmosphère (20,7 %) et la surface terrestre (51 %).
Ces rayons sont bloqués par les plages d'absorption de certains gaz, en particulier la vapeur
d'eau (H2O) et le gaz carbonique (CO2). Le rayonnement solaire absorbé apporte de l'énergie,
ce qui réchauffe cette surface.

L'expression effet de serre s'est popularisée dans le cadre de la vulgarisation du réchauffement


climatique, dû aux gaz « à effet de serre » émis par les activités humaines. Cela amplifie l'effet
de serre et entraîne le réchauffement climatique. L'augmentation de l'effet de serre due aux
activités anthropiques est appelé effet de serre additionnel. La chaleur stockée sur Terre par
l’effet de serre additionnel est absorbée à 93 % par l'océan, ce qui atténue l'augmentation de la
température de l'atmosphère. L'océan global joue donc un rôle de thermostat planétaire et de
contrôle des grands équilibres naturels planétaires. La plupart des gaz à effet de serre (GES)
sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine ou
bien leur concentration dans l'atmosphère augmente en raison de cette activité. C'est le cas en
particulier de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4).

Figure 10 : L’Effet de serre.


2) – La couche d’ozone
L'ozone est un gaz constitué de trois molécules d'oxygène : O3. C'est un gaz odorant (du grec
« Ozein = sentir ») et toxique si on en respire une grande quantité. Il est utilisé pour de
nombreuses applications industrielles et notamment pour le traitement et la purification de l'eau.

Dans la stratosphère : sous l'effet des rayons ultraviolets, certaines molécules de dioxygène
(O2) sont dissociées, puis les atomes d'oxygène s'associent à des molécules de dioxygène pour
former l'ozone (O3). Cet ozone est naturel et elle a un rôle protecteur en filtrant les UV solaires.
C'est le « bon » ozone.
Dans la Troposphère : on nomme l'ozone troposphérique celle qui résulte des activités humaines
cet notamment des gaz d'échappement, objet d'un suivi rigoureux et d'alerte sur la qualité de
l'air en période de forte chaleur (pic d'ozone). C'est le « mauvais » ozone.

Le rôle protecteur de l'ozone : Une grande partie des UV-A atteint la surface de la Terre, alors
que la plupart des UV-B et les UV-C sont filtrés par l'ozone. Les UV-A sont responsables du
bronzage en pénétrant profondément dans la peau, alors que les UV-B causent des brûlures
superficielles (coups de soleil) et peuvent altérer la vue en cas d'exposition directe. Les UV-C,
les plus nocifs, ne nous atteignent pas grâce à la couche d'ozone.

Figure 11 : La couche d’Ozone.

Le trou de la couche d'ozone : Les responsables de la dégradation de la couche d'ozone sont


principalement les CFC (ChloroFluoroCarbures), surtout utilisés dans les systèmes réfrigérants
et aérosols. L'action des CFC perdure pendant plus d'un demi-siècle. Même si l'utilisation des
formes les plus nocives a été interdite, leurs effets ne cesseront pas avant la moitié du XXIe
siècle. Ex : Le trou de la couche d'ozone au-dessus du pôle Sud chaque été : 25 millions km².
Figure 12 : Réaction du CFC sur la couche d’ozone.

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