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Complément et éclairage du Cours 

Changement Climatique, Vulnérabilité, adaptation et mesures d’atténuation

Semaine 1
Diapo 1

Ce cours fait suite à celui de M. Messouli. Il s’intéresse à d’autres aspects du Changement Climatique. Il
s’agit de la Vulnérabilité au CC, les actions d’Adaptation à men face au CC et Mesures d’Atténuation pour
réduire les émissions des GES

Diapo 2

Le cours sera articulé autour des axes suivants :


Qu’est-ce que le CC
Identifier les causes des CC
Identifier les Impacts et Evaluer la Vulnérabilité: indicateurs et état
Lutte contre le réchauffement climatique: Mesures d’Adaptation et d’atténuation
Phénomènes extrêmes, coût d’adaptation

Diapo 3 & 4 : Qu’est-ce que le CC

Nous ne devrons pas mélanger le CC avec la météo, qui est l’état du climat dans une région donnée à un
temps déterminé, non plus avec la variabilité climatique, qui est une fluctuation des variables climatiques
(précipitation annuelle, température, humidité, …)sans que cette variation excède sort des moyennes
enregistrées pendant une longue période, (25 ans en général).

On parle des CC quand il y’a 1/une évolution des moyennes annuelles, 2/une évolution des fréquences des
évènements, 3/une évolution des extrêmes climatiques (inondations, sècheresse, …) ou les trois en même
temps.

Donc, Le changement climatique désigne une variation de l’état du climat qui peut être identifiée (par
exemple à l’aide de tests statistiques) par des changements affectant la moyenne et/ou la variabilité de ses
propriétés, persistant pendant de longues périodes, généralement des décennies ou plus

Diapo 5 : Effet de serre

L'effet de serre est un phénomène naturel provoquant une élévation de la température à la surface de
notre planète. Indispensable à notre survie, sans l’effet de serre la température moyenne de la terre serait
de -15°C en moyenne. Ce fragile équilibre est menacé actuellement par l’augmentation des GES, en relation
avec l’activité humaine. Ces activités affectent la composition chimique de l'atmosphère et entraînent
l'apparition d'un effet de serre additionnel, responsable en grande partie du changement climatique
actuel. 

Lorsque le rayonnement solaire arrive sur notre planète, 30% est directement réfléchi vers l’espace, par les
nuages (20%), les diverses couches de l’atmosphère (6%), et la surface de la terre (4%), qui comporte
notamment une part non négligeable de glace – les calottes polaires – qui sont particulièrement
réfléchissantes.
Le reste est absorbé par les divers composants de notre planète (sol, océans, atmosphère, cf. schéma ci-
dessous), puis finalement réémis vers l’espace sous forme de rayonnement infrarouge. En effet, tout
comme notre peau chauffe si on la met au soleil, la surface de la Terre et l’atmosphère chauffent
lorsqu’elles sont exposées à la lumière (en captant son énergie), et en retour émettent des infrarouges.

Les gaz à effet de serre, qui avaient laissé passer la lumière sans encombre, ont par contre la propriété
d’absorber une partie de ces infrarouges. Ce faisant, ils en récupèrent l’énergie et chauffent. Tout comme
la surface de la terre, ils vont dissiper cette énergie en émettant eux aussi infrarouges, dont une partie
retourne vers le sol, le chauffant donc une deuxième fois après que le soleil l’ait fait une première.

Cette interception de chaleur conduit donc ces gaz à effet de serre, puis l’atmosphère basse (on parle de
troposphère), puis la surface de la Terre, à être plus chauds que si le rayonnement infrarouge passait à
travers l’atmosphère sans être intercepté. Bien sûr, le système finit toujours par s’équilibrer, mais il
s’équilibre avec une température de surface supérieure à celle qu’il aurait si ces gaz n’étaient pas là.

Diapo 6 : Composantes du forçage radiatif

Anthropogénique: Qui a pour source l'être humain


Forçage radiatif: Énergie du soleil qui est retenue ou repoussée de la Terre.
La composante anthropogénique du forçage radiatif est la partie de l'énergie du soleil qui est retenue sur
la Terre à cause de l'action de l'humain.

Le quatrième rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution climatique contient un résumé pour
les preneurs de décisions dont une partie détaille la composante anthropogénique du forçage radiatif
(Figure SPM2, page 4). J'en fais la traduction et la vulgarisation ici.

Le watt par mètre carré


Premièrement, une note sur l'unité utilisée. Le forçage radiatif a pour unité le watt par mètre carré (W/m²
ou Wm-2). Cette unité est en fait une quantité d'énergie par seconde, le Watt, par unité de surface, le mètre
carré.

Pour avoir une meilleure idée de la quantité d'énergie que peut représenter 1 W/m², reportons-nous à la
page soleil de ptaff.ca. Une des graphiques produits par cet outil présente le flux solaire maximal théorique
en W/m² pour chaque jour à un endroit. Autrement dit, c'est une quantification de la force du soleil tout au
long de l'année.

Regardons le graphique qui illustre le flux solaire pour Montréal:

La valeur maximale du flux solaire pour Montréal est de 1018 W/m², lorsque le soleil est à son plus fort,
c'est-à-dire autour du 20 juin. La valeur minimale est de 361 W/m², lorsque le soleil est à son plus faible,
autour du 20 décembre. Pour les Québécois, notre peau est probablement ce qu'il y a de meilleur pour
estimer ce qu'est le W/m². Imaginez une journée dehors en juin au plein soleil de midi, c'est environ 1000
W/m². Imaginez la même situation, mais pendant les vacances de Noël, c'est entre 300 et 400 W/m².

Diapo6 : Graphique des composantes anthropogéniques du forçage radiatif

https://ptaff.ca/blogue/2009/04/16/composantes_anthropogniques_du_forage_radiatif/

Nous voici avec une idée intuitive du W/m², continuons.

Ceci est le graphique intitulé Composantes du forçage radiatif du quatrième rapport du Groupe
intergouvernemental sur l'évolution climatique :

SPM2. Moyenne globale du forçage radiatif (RF) estimée selon les émissions de 2005 pour le dioxyde de
carbone anthropogénique (CO2), méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O) et d'autres facteurs et mécanismes
importants, avec l'échelle spatiale de l'influence du forçage ainsi que la confiance des scientifiques dans les
niveaux affichés (level of scientific understanding, LOSU). Le forçage anthropogénique net et son étendu
sont aussi illustrés. Ceci nécessite l'addition d'estimée d'incertitude et ne peut être obtenu par une simple
addition. D'autres facteurs de forçage sont absents à cause de la faible confiance des scientifiques dans
l'estimation de leurs valeurs. Les aérosols volcaniques contribuent un forçage naturel additionnel, mais ne
sont pas inclus ici à cause de leur caractère épisodique. La plage pour les traînées de condensation n'inclut
pas les effets possibles de l'aviation sur la couverture nuageuse.

Sur l'abscisse, l'axe des X, on retrouve les valeurs du forçage en W/m². On constate que, peu importe le
facteur de forçage considéré, les valeurs considérées sont de l'ordre de 1 W/m². Au regard des valeurs
considérées pour Montréal, entre 350 et 1000 W/m², on pourrait être tenté de se dire que ce forçage est
négligeable. Rappelons que le forçage dont il est question est une valeur pour toute la surface de la planète
et à longueur d'année. Nous y reviendrons.

La balance totale du forçage anthropogénique est positive: 1,6 ou encore 0,6 à 2,4 si on inclut la marge
d'erreur. La marge d'erreur est plus grande que la valeur (une plage de 1,8 pour une valeur de 1,6), mais la
conclusion est tout de même que la valeur est positive. C'est la somme de ces valeurs qui amène à
conclure qu'il y a un réchauffement climatique et qu'il est causé par l'action de l'homme.

Le CO2

On voit que le CO2 est nettement le terme dominant. En faisant ainsi le premier facteur à réduire si l'on
désire atténuer les effets du réchauffement climatique. Les 2/3 de ces émissions sont dues à la combustion
des combustibles fossiles, l'autre 1/3 est dû au changement de vocation dans l'usage des terres (p. 25).

Le méthane

Le méthane, ou CH4, est relâché principalement par les activités agricoles et la fonte du pergélisol. Les
halocarbures sont des molécules artificielles crées par l'humain et ayant des applications spécifiques dans
différents domaines de l'industrie. Ces molécules ont une durée de vie dans l'atmosphère
exceptionnellement longue, ce qui leur permet de voyager jusque dans la stratosphère et y détruire la
couche d'ozone, en plus de la participation au réchauffement de l'atmosphère.

L'ozone

Il y a 2 types d'ozone: celle dans la stratosphère et celle dans la troposphère. L'ozone est un gaz à effet de
serre. Comme il y en a moins qu'avant dans la stratosphère, cette couche se refroidit. Or, dans la
troposphère, l'émission de polluants comme le monoxyde de carbone ou encore l'oxyde nitreux a pour
effet d'augmenter le taux d'ozone. C'est d'ailleurs une des composantes du smog. Plus d'ozone dans la
troposphère, dont une contribution positive à la rétention de la chaleur.

La vapeur d'eau stratosphérique

La durée de vie du CH4, environ 10 ans, lui permet d'atteindre la stratosphère. Rendu là, le méthane s'oxyde
créant ainsi des molécules d'eau (H2O). Comme le méthane est émis par l'activité des humains et que l'eau
est un gaz à effet de serre, cette contribution dans la stratosphère est considérée comme un forçage
anthropogénique. C'est bien sûr une contribution positive (source).

L'albédo
L'albédo, c'est le rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface sur l'énergie solaire incidente. Plus
l'albédo est élevé, plus la surface réfléchit l'énergie, plus il est bas et plus il l'absorbe. L'activité humaine à
un effet sur l'utilisation des terres, son albédo est ainsi changé. Il suffit de penser à une forêt qui fait place à
une ville. Le vert n'a pas le même albédo que le gris. En effet, la forêt absorbe plus les rayons du soleil
qu'une surface déboisée, ce qui est encore plus vrai lorsque la surface déboisée peut être recouverte de
neige (voir chapitre 2, page 180). Cette diminution de l'albédo est représentée par la partie du bleu du
graphique. D'autre part, les poussières émises par l'activité humaine recouvrent la neige et augmentent
ainsi son albédo, augmentant également la partie de rayon du soleil absorbée. C'est la partie rouge du
graphique.

Les aérosols

Effet direct

Les aérosols sont en fait les poussières en suspensions dans l'atmosphère. Les activités humaines créant ces
poussières sont des plus diverses: sulfate, carbone provenant du combustible fossile, combustion de
biomasse et poussière minérale. Ces poussières bloquent les rayons du soleil en les réfléchissant. Ils
absorbent aussi une partie de ce rayonnement, mais l'effet net est négatif (voir chapitre 2, page 153). C'est
pourquoi l'effet direct est représenté en bleu.

Effet sur l'albédo des nuages

Figure 2.10 (page 154). Diagramme schématique montrant les différents mécanismes radiatifs associés aux
effets sur les nuages qui ont été identifiés comme étant significatifs en relation avec les aérosols. Les petits
points noirs représentent les particules; les gros cercles représentent des gouttes dans les nuages. Les lignes
droites représentent les rayons du soleil incidents et réfléchis et les lignes onduleuses représentent la
radiation terrestre. Les cercles blancs pleins indiquent la concentration du nombre de gouttes (cloud droplet
number concentration, CDNC). Le nuage non perturbé contient des gouttes d'eau plus grosses puisque les
seuls noyaux de condensation existants proviennent des aérosols naturels, alors que le nuage perturbé
contient un plus grand nombre de petites gouttes d'eau puisque et la poussière naturelle et la poussière
anthropogénique sont disponibles comme noyaux de condensation (cloud condensation nuclei, CCN). Les
lignes grises pointillées représentent les précipitations et LWC fait référence au contenu en vapeur liquide
(liquid water content).

Ce mécanisme est celui qui est le plus compliqué à comprendre pour les forçages radiatifs. La physique des
nuages est un phénomène complexe. Le résultat du changement d'albédo dans les nuages donne un
rendement négatif dans le bilan énergétique. Cette valeur est obtenue à l'aide de la modélisation: plusieurs
modèles avec des paramètres différents arrivent tous à la conclusion d'une contribution négative.

Pour en savoir plus sur l'influence des aérosols sur les nuages, reportez-vous à la section 2.4.5 du rapport
(page 171).

Traînée de condensation

Les traînées de condensation sont des traînées de vapeur créées par les moteurs d'avion dans
l'atmosphère. Après le passage des avions, les traînées se transforment en nuage artificiel.

De façon générale, les nuages jouent 2 rôles par rapport aux flux d'énergie. Dans un premier temps, ils
bloquent les rayons du soleil (contribution négative) et dans un deuxième temps ils empêchent le
rayonnement infrarouge de quitter la Terre pour aller dans l'espace (contribution positive puisqu'ils gardent
la chaleur dans l'atmosphère). C'est d'ailleurs pour cette dernière raison que les nuits les plus chaudes sont
celles avec des nuages.

Dans le cas des traînées de condensation, l'effet de conservation des rayons infrarouges est plus important
que celui du blocage du soleil. C'est pourquoi elles ont une contribution positive.

Rayonnement solaire
Figure 2.17. Reconstruction de la série temporelle du rayonnement solaire total depuis 1600. On distingue
bien le cycle de 11 ans dans la reconstruction de Y. Wang et Al. (Source, page 190)

Le rayonnement solaire suit un cycle de 11 ans, tel qu'illustré sur la figure 2.17. On constate aussi que le
rayonnement solaire à une tendance moyenne à la hausse. Ces variations seraient communes chez les
étoiles du même type que notre soleil. Nous sommes présentement dans une période où le soleil est assez
fort comparativement à la moyenne des 400 dernières années.

Conclusion

Sommes des forçages anthropogéniques

Les termes les plus significatifs du forçage radiatif imposé à la Terre par l'homme peuvent se résumer à 8
facteurs. La somme de ces 8 facteurs est comme on l'a vu positive. C'est pourquoi on parle de
réchauffement climatique. Eut-il fallu que la somme de ces facteurs eut été négative que l'on aurait assisté
à un refroidissement climatique.

Toutes les solutions dites de géo-ingénierie tente d'influencer un de ces facteurs en faisant abstraction des
autres conséquences. Il a par exemple été proposé de répandre des sulfates en haute atmosphère pour
augmenter l'effet direct des aérosols. Ou encore d'ensemencer la mer avec du sulfate de fer pour stimuler
l'absorption de CO2 par le plancton, ceci pour diminuer la concentration de ce gaz dans l'atmosphère.

Le degré de confiance dans la valeur de ces différents facteurs est illustré sur le graphique dans chacune
des barres (|—|). Bien que les marges d'erreur puissent paraître énormes pour le lecteur profane, il n'en
reste pas moins que la valeur finale est positive. Et elle l'est suffisamment pour être certain qu'un
réchauffement climatique aura des effets importants.

On ne saura le souligner avec assez d'ardeur, ce réchauffement en tant que tendance pour l'atmosphère
dans les prochains siècles est une certitude. De plus, les scientifiques s'entendent également pour dire qu'il
est causé par l'action de l'humain. La question est de savoir jusqu'à quel point le comportement humain
pourra être modifié dans les prochaines années pour diminuer l'impact qu'aura ce réchauffement.

Diapo 7 : GIEC

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec, ou IPCC en anglais) est un
organisme intergouvernemental et scientifique ayant pour mission d'évaluer le changement climatique, ses
effets potentiels sur l'environnement et la société, ainsi que les solutions envisageables pour y remédier.

Fondé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies
pour l'environnement (PNUE), le Giec a pour rôle d'établir l'état actuel des connaissances scientifiques,
techniques et socio-économiques relatives aux modifications du climat. Depuis 1990, il produit des rapports
d'évaluation au rythme d'un rapport tous les six ans environ où sont rassemblées ces connaissances. Le
cinquième et dernier rapport à ce jour est paru en 2014.

Des rapports sur les changements climatiques pour aiguiller les décisions politiques

N'étant pas lui-même un organisme de recherche, il fait appel pour la rédaction des rapports à des experts.
Ceux-ci font la synthèse rigoureuse et objective des travaux de recherche reconnus, effectués partout dans
le monde et publiés dans les revues scientifiques. Pour cela, le Giec est organisé en trois groupes de travail :
le premier évalue les données scientifiques sur le climat et son évolution, le deuxième enquête sur la
vulnérabilité et l'adaptation des systèmes socio-économiques face aux conséquences du changement
climatique, et le troisième envisage des moyens d'atténuer le changement climatique et ses effets.

Ouvert à tous les pays membres de l'ONU et de l'OMM, le Giec rassemble actuellement 195 pays. Ils se
réunissent une à deux fois par an lors d'une assemblée plénière, au cours de laquelle sont notamment
décidés les grands axes du programme de travail du Giec. D'autre part, les rapports d'évaluation sont
acceptés et adoptés pendant ces assemblées. Comme le GIEC n'a pas pour objectif de dicter les politiques
de ses pays membres, ces rapports doivent surtout guider leurs décisions au regard des données
scientifiques, qui établissent la réalité d'un changement climatique d'origine anthropique et étudient son
évolution.

Diapo8 & 9 : Constat du passé et du présent relatif au changement climatique

Les écarts de la température moyenne des terres et des océans par rapport à la moyenne du XX siècle n’ont
cessé d’augmenter aussi bien pour la terre que pour les océans. L’augmentation est si importante ces
dernières décennies, l’écart devient très importante ces dernières années, qui sont les années les plus
chaudes depuis que les enregistrements des températures a augmenté. Les augmentations de ces écarts
corroborent avec les augmentations de la concentration du CO2 dans l’atmosphère ce qui montre les liens
directs entre ces deux facteurs et qui confirme que l’augmentation de la température est liée à l’activité
humaine en grande partie.

Diapo 10 : Augmentation de la quantité de la chaleur stockée

L’autre indicteur du rechauffement climatique c’est l’augmentation de chaleur stochée dans les oceans et
les mers, qui en 50 ans ont presque doublé et qui a entrainé une grande augmentation de la température
de l’eau

Diapo11 : Perte de la glace des calottes polaires


Autre indicateur du réchauffement climatiques est la perte des glaces des calottes polaires, enregistrée par
différentes méthodes depuis 1990 et qui s’accélère et s’amplifie actuellement. Cette fonte de la glace
entraine une élévation des niveaux des mers. A titre indicatif au niveau du Groenland, au pôle nord, plus de
215 Gt/an de glaces sont perdus entre 2002 et 2011 et presque 150Gt/an au niveau de l’Antarctique, au
pôle sud. Ces différences s’expliquent par le fait qu’au voisinage du pôle nord se localisent presque toutes
les activités industrielles, entrainant des émissions des GES importantes et entrainant ainsi une
augmentation des températures plus importantes qu’au pôle sud. Pour les deux pôles, entre 1990 et 2011
l’équivalent de 4000 Gt de glace a été perdu, cette fonte a contribué à une élévation des niveaux des mers
de presque 11 mm

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