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SCIENTIFIQUE
2022/2023
L’EFFET DE SERRE
du nombre d'étudiants :
Zouad Ayoub
Oudira Bassim
Bourekab Oussama
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L'effet de serre a toujours été, depuis les origines de la vie et même avant, une
composante essentielle et naturelle du climat de notre Terre. Sans lui, la
température moyenne serait de -18°C alors qu'à l'heure actuelle elle est de 15°C.
C'est donc un processus indispensable à une quelconque vie terrestre. A
l'inverse, l'augmentation récente de cet effet pourrait conduire à un dérèglement
climatique si aucune mesure n'est prise rapidement. Ce phénomène repose sur
différents Gaz à Effet de Serre (GES) présents dans l'atmosphère, le plus connu
étant le dioxyde de carbone (CO2), qui stoppent le rayonnement infrarouge se
dégageant de la surface terrestre et renvoie cette chaleur vers la surface du
globe. L'actuel réchauffement de la planète est dû à un accroissement rapide du
taux des GES dans l'atmosphère. Ce réchauffement pourrait conduire, si les
autorités et si chaque terrien ne réagit pas maintenant, à un dérèglement
climatique, avec tout ce que cela comporte de risques pour la biosphère et pour
l'humanité.
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L'expression effet de serre s'est popularisée dans le cadre de la vulgarisation
du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre qui absorbent une
partie du rayonnement thermique1 infrarouge émis par la surface et réémettent ce
rayonnement dans toutes les directions. Une partie de ce rayonnement est ainsi
réémis vers la surface et s'ajoute au rayonnement solaire direct, ce qui augmente
la température de surface. La communauté scientifique des climatologues utilise
le terme forçage radiatif pour décrire l’influence des gaz à effet de serre sur le
bilan thermique de la Terre.
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L’effet de serre est un phénomène qui s’applique à toutes les planètes dotées
d’une atmosphère comme la Terre ou Vénus.
Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz naturellement présents dans
l’atmosphère. Ils absorbent une partie des rayons solaires et les redistribuent
ensuite sous la forme de radiations. Leur concentration croissante dans
l’atmosphère, due aux activités humaines, est à l’origine du réchauffement
climatique. Comme leur nom l’indique, ces gaz sont la cause principale de
l’effet de serre.
5. L’ozone (O3).
Les trois principaux gaz à effet de serre anthropiques qui contribuent à l'effet de
serre supplémentaire sont :
1. Le gaz carbonique (CO2) qui est responsable à lui seul de 65% de l'effet
de serre dû à l'Homme ce qui lui vaut la première place au classement,
2. Ensuite arrive le méthane (CH4) qui engendre 15% de l'effet de serre
additionnel,
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4.
La chaleur contenue dans l'atmosphère est réémise dans toutes les directions
sous forme de rayonnement infrarouge ; une partie s'échappe vers l'espace, une
autre partie retourne vers la surface de la Terre et vient en déduction de l'apport
de chaleur de la surface vers l'atmosphère, donc s'oppose au refroidissement de
la surface.
Sans effet de serre (ce qui implique notamment : sans vapeur d'eau et sans
nuages), et à albédo constant, la température moyenne sur Terre chuterait
à −18 °C. Mais à cette température la glace s'étendrait sur le globe, l'albédo
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terrestre augmenterait, et la température se stabiliserait vraisemblablement en
dessous de −50 °C (voir glaciation Varanger).
Les gaz à effet de serre sont les composants gazeux de l'atmosphère qui
contribuent à l'effet de serre (l'atmosphère terrestre contient également des
composants non gazeux qui contribuent à l'effet de serre, comme les gouttes
d'eau des nuages). Ces gaz ont pour caractéristique commune d'absorber une
partie des infrarouges émis par la surface de la planète.
Pour la planète Terre, les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d'eau,
le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) et
l'ozone (O3). Les gaz à effet de serre industriels incluent les halocarbones lourds
(fluorocarbones chlorés incluant les CFC, les molécules de HCFC-22 comme
le fréon et le perfluorométhane) et l'hexafluorure de soufre (SF6).
vapeur d'eau : 60 %
dioxyde de carbone : 26 %
ozone : 8 %
méthane et protoxyde d'azote : 6 % .
Les activités humaines génèrent des gaz à effet de serre, qui viennent s'ajouter
à ceux présents naturellement ce qui augmente leur concentration. Cela amplifie
l'effet de serre et entraîne le réchauffement climatique. L'augmentation de l'effet
de serre due aux activités anthropiques est appelé effet de serre additionnel.
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La chaleur stockée sur Terre par l’effet de serre additionnel est absorbé à 93 %
par l'océan, ce qui atténue l'augmentation de la température de l'atmosphère18.
L'océan global joue donc un rôle de thermostat planétaire et de contrôle des
grands équilibres naturels planétaires.
La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains
d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine ou bien leur concentration
dans l'atmosphère augmente en raison de cette activité. C'est le cas en particulier
de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4). La preuve
que l'augmentation du CO2 atmosphérique est d'origine humaine se fait par
analyse isotopique.
Répartition des gaz à effet de serre anthropiques (dus aux activités humaines) 19 :
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L'ozone est fourni en grande quantité par l'activité industrielle humaine, alors
que les CFC encore largement utilisés détruisent, eux, l'ozone, ce qui fait que
l'on peut constater un double phénomène :
La seconde cause d'émission de gaz à effet de serre est la déforestation, qui est
responsable à elle seule de 20 % des émissions mondiales. Les déboisements les
plus importants concernent les trois grandes forêts tropicales que sont la forêt
amazonienne, la forêt du bassin du Congo, et la forêt indonésienne. Il s'agit
d'une des plus grandes causes, car tout le carbone absorbé par ces arbres est
rediffusé dans l'air. S'il y avait replantation, cette quantité de dioxyde de carbone
serait réabsorbée par un autre arbre, mais sans replantation, alors il n'y a qu'un
ajout de la quantité de ce gaz dans l'air.
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Les activités humaines dégagent donc une abondance de GES : les scientifiques
du GIEC qui étudient le climat estiment que l'augmentation des teneurs en gaz
d'origine anthropique est à l'origine d'un réchauffement climatique.
Dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre engendré par
la circulation automobile, une étude réalisée pour le PREDIT a montré
l'influence des politiques de stationnement sur les possibilités de limiter la
génération de gaz à effet de serre. La démarche concerne les émissions liées à la
construction de places de stationnement, à l'exploitation des parkings et surtout à
la mobilité induite par l'offre de stationnement.
L'effet de serre n'est pas en soi nocif aux écosystèmes ; sans lui, la Terre ne
serait qu'une boule de glace où la vie ne serait pas possible, car il n'y aurait pas
d'eau liquide. Le danger pour les écosystèmes réside plutôt dans la variation trop
rapide et trop importante des conditions climatiques pour que la plupart des
espèces dites évoluées puissent s'adapter aux changements de température et
de pluviométrie. Des écosystèmes marins et littoraux pourraient également être
touchés par une hausse du niveau de la mer, par la modification des courants
marins et par les caractéristiques physico-chimiques de l'eau de mer (acidité,
taux de gaz dissous…).
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Les populations humaines seraient évidemment touchées par le réchauffement
climatique, la hausse du niveau de la mer entrainant la disparition d'importantes
métropoles et de vastes portions de pays. En outre, une hausse des températures
aide à la prolifération des insectes propageant des maladies infectieuses, qui
survivent mieux dans des milieux chauds et humides.
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provoque déjà en France un allongement des périodes d’exposition aux pollens
allergisants : les périodes de pollinisation sont plus longues et plus intenses. Le
pourcentage de la population française touchée par des allergies au pollen a
triplé en 25 ans.
Ce seul exemple de l’asthme n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des
conséquences du réchauffement climatique sur la santé humaine. Bien d’autres
problématiques sanitaires sont à relever à l’échelle mondiale :
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Ces différents facteurs laissent clairement présager des conséquences colossales
sur notre système de santé. Une politique plus ambitieuse de réduction des
émissions de gaz à effet de serre permettrait donc de prévenir l’explosion de ces
maladies et des coûts que celles-ci vont engendrer (admissions à l’hôpital,
dépenses en médicaments, jours de congés maladie). Il est donc urgent de
prendre conscience des enjeux pour agir. Agir sur le réchauffement climatique,
c’est aussi sauver notre système de santé et son financement. Il s’agit d’un acte
politique nécessaire et préventif.
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Même les mesures d’atténuation les plus rigoureuses ne permettront pas d’éviter
toutes les conséquences de l’évolution du climat dans les prochaines décennies.
Nous commençons déjà à en voir certaines. L’adaptation est une nécessité,
surtout pour parer aux répercussions à court terme. En revanche, notre capacité
d’adaptation serait sans doute dépassée à longue échéance si l’évolution du
climat se poursuivait au même rythme.
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