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Une corrélation existe entre la température et le taux de CO2 atmosphérique : les périodes
chaudes s’accompagnent d’une augmentation nette de la teneur en CO2 et inversement pour les
périodes glaciaires.
En Bref : Au cours de ces 800 000 dernières années, la température a connu des variations
naturelles mais jamais aussi rapides qu’au cours du réchauffement climatique global observé
depuis le début de l’ère industrielle (environ +1°C depuis le début du siècle dernier). Parallèlement,
jamais la concentration atmosphérique en CO2 n’a augmenté aussi rapidement qu’actuellement ;
ainsi le seuil des 400 ppm a été dépassé en 2014 pour la première fois depuis 800 000 ans
Le bilan radiatif terrestre est la différence entre la puissance reçue par la planète et celle réfléchie
(albédo) à laquelle s’ajoute celle réémise vers l’espace sous forme d’infrarouge (IR). Si le bilan radiatif est
équilibré, la température moyenne de la Terre est stable. Or, le réchauffement climatique global récent traduit
un bilan radiatif déséquilibré et positif.
Ce phénomène est provoqué par l’augmentation de la teneur en gaz à effet de serre (GES) dans
l’atmosphère, en partie d’origine anthropique. 4 gaz principaux (H2O, CO2, CH4 et N2O) piègent la plus grande
fraction du rayonnement IR émis par la surface de la terre. En retour, ils émettent un rayonnement IR vers
le sol entraînant un réchauffement de la température de surface.
L’intensification de l’effet de serre correspond à ce qu’on appelle un forçage radiatif. Un bilan radiatif
positif est provoqué par ce forçage radiatif positif à l’origine du réchauffement climatique
Même en cas de réduction importante des émissions de GES, la température moyenne augmentera
d’au moins 1.5°C en 2050 par rapport à 1850. En effet, l’élévation initiale de la température est à l’origine de
différents mécanismes amplificateurs qui entraînent des rétroactions positives sur ce réchauffement.
Les océans accumulent dans leurs couches superficielles 95 % du surplus d’énergie liée au forçage
radiatif.
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Terminale ES THEME 1 CHAP 2 : la complexité du système radiatif Cours suite
Ceci a pour conséquence une dilatation thermique élevant le niveau de la mer, phénomène accentué par la
fonte des glaces continentales.
Sur une courte échelle de temps (quelques décennies), les océans exercent un rôle amortisseur sur
l’augmentation moyenne globale car ils se réchauffent moins vite que l’atmosphère.
Sur une longue échelle de temps (plusieurs siècles), la chaleur océanique accumulée retournera dans
l’atmosphère rendant ainsi le réchauffement irréversible.
Sans limiter le développement économique, il est donc nécessaire de mettre en œuvre des
solutions permettant de freiner ce RCG, afin de limiter ses impacts.