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Chapitre 2 la complexité du système climatique

Comprendre l’évolution de notre climat nécessite de le caractériser

L’étude des données mesurables à un instant T précis ne permettent que de déterminer la météo du lieu

I) La variabilité du climat de la terre


A) Climatologie et météorologie

La météorologie étudie les phénomènes atmosphériques à court termes

De nombreuses grandeurs sont mesurées plusieurs fois par jour sur des régions données : température pluviométrie
pression hygrométrique, direction et vitesse du vent, nébulosité .

La météorologie permet des prévisions à courts termes de l’ordre du jour ou de la semaine et sont données avec un
indice de confiance

Les données sont collectées par des stations météorologiques et des satellites dédiés

L’accumulation des données fournies par la météorologie permet d’étudier ces grandeurs atmosphériques sur des
périodes de temps plus longues (au minimum 30 ans) sur des zones plus ou moins étendues, des moyennes des
grandeurs atmosphériques permettent de définir le climat de ces zones.

La climatologie étudie les variations du climat local ou global à moyen ou à long terme (mois année siècle millénaire).

Les indicateurs du climat global

La moyenne de la température de la terre correspond à une moyenne spatiale et temporelle de millions de données
collectées dans le monde. D’autres indicateurs précisent l’étude du climat : le volume des océans, l’étendue des
glaces et des glaciers.

Les variations de climat ont des conséquences importantes sur de nombreux phénomènes à l a surface du globe
(fréquence des cyclones, incendies , inondation sécheresse..)
B) Les indicateurs de climat passés

Pour les époques historiques, certains indices peuvent se trouver, par exemple, dans les dates des travaux
agricoles (c’est ainsi que, grâce aux dates des vendanges, on a pu déterminer que la canicule de 2003 était
sans précédent depuis au moins six siècles).

Le climatologue trouve dans les archives naturelles ce qui s’y est déposé

 dans les sédiments des lacs ;


 dans les squelettes des coraux ;
 dans les concrétions (stalagmites) lentement déposées dans les cavernes;
 dans les plus hauts massifs montagneux (Andes), là où la glace ne font pas l’été.

 dans les sédiments, ce seront les coquilles, squelettes… des animaux aquatiques, les grains de pollen,

correction tp Pollen
Chart Title
60

50

40

30

20

10

0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000

Alnus (Aulne) Artemisia (Armoise) Betula (Bouleau) Fagus (Hêtre)


Fraxinus (Frêne) Poaceae (Graminées) Quercus (Chêne) Rumex (Oseille)

-5800 -5100mm graminées prépondérantes très grand froid

-5300 apparition du chène aime la lumière et chaleur sans sécheresse redoux progressif

-4100 -3000 apparition du frène qui aime l’ensoleillement et résiste bien a la sécheresse

redoux continue mais diminution de l’humidité

-3000 hetre prédomine plus exigeant en humidité redoux se confirme mais avec plus d’humidité et moins de soleil

Le redoux se situe aux alentour de -5000 mm cela devrait correspondre au recul du glacier et l’implantation plus
élevée des lieux de vie humaines -14000ans

Les variations des climats passés peuvent être reconstituées par les archives climatiques que constituent les carottes
de glace ou de sédiments, les traces d’anciens glaciers la palynologie ou l’étude des cernes des arbres.

 dans les glaciers continentaux (polaires ou alpins), outre la glace, il trouvera les particules qui ont pu
se déposer ou l’air qui a été emprisonné ; dans la glace empilée année après année sur les continents
des hautes latitudes (Groenland, Antarctique) ;
il a été possible de remonter aux conditions climatiques de la quasi-intégralité du dernier million d’années.

Le paléo thermomètre isotopique nous montre que le climat a oscillé avec une périodicité d’environ 100 000 ans
entre deux états : un état froid, celui des grandes glaciations dont la dernière a eu son paroxysme il y a 21 000 ans,
– et un état chaud comme celui qui prévaut actuellement, généralement de courte durée.

beaucoup d’indices doivent être récoltés sur le terrain, là où la nature a bien voulu les préserver. dans les
sédiments marins, pour les très grandes échelles de temps ;

https://www.cea.fr/comprendre/Pages/climat-environnement/climat.aspx?Type=Chapitre&numero=6

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II) Le réchauffement climatique global

En 150 ans la température globale de la terre a augmenté de 1.07° C, les preuves sont la fonte des glaces et glaciers,
l’évolution de la date des récoltes, l’augmentation du niveau des océans.

A) Origine du réchauffement climatique global

Ce réchauffement est la réponse climatique à un forçage radiatif due à La hausse brutale des émissions de gaz à effet
de serre (les principaux GES : CO2 N2O CH4 H2O) liés aux activités humaines.

La teneur en H2O de l’atm est relativement stable, se sont principalement CO2 CH4 et NO2 qui sont responsable de
l’augmentation du forçage radiatif.

La perturbation de cet équilibre radiatif a débuté à partir de l’ère industrielle. Le CO2 a atteint en 2019 415 ppm
alors qu’il n’avait pas dépassé les 300 ppm depuis 1 million d’année.

D'après la définition du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat),


le forçage radiatif est « l'équilibre entre le rayonnement solaire entrant et les émissions de
rayonnements infrarouges sortant de l'atmosphère ». Il se mesure en W/m².
Le Giec utilise ce terme afin d'évaluer l'impact de différents facteurs (les émissions de CO2, l'albédo,
les aérosols, etc.) sur le bilan énergétique de la Terre.

l’époque pré-industrielle. Tous les gaz à effet de serre (GES) augmentent le bilan énergétique de la Terre et on un forçage radiatif
positif.

Halocarbone : gaz industriels utilisés dans les vaporisateur et les réfrigérateurs. (Destruction couche d’ozone)

Le forçage radiatif négatif est du au aérosols produit par l’homme qui reflètent l’énergie lumineuse (nuage de
particules) et augmentent l’albédo
L’ATM absorbe certains des rayonnements électromagnétiques notamment les infra rouges. (de 5 à 70 µm). L’apport
supplémentaire de GES augmente la capacité de l’ATM à absorber les IR notamment une grande partie de ceux ceux
émis par le sol chauffé du globe.

en se refroidissant l’ATM réémet ces IR dans toutes les directions, une partie est libérée vers l’extérieur une autre
partie est renvoyée vers le sol qui l’absorbe et s’échauffe (effet de serre)

Une partie des IR étant ré absorbés cela entraine une diminution les rayonnement émis par la terre vers l’extérieur.

L’énergie additionnelle piégée entraine une perturbation de l’équilibre radiatif et une augmentation de la
température de l’ATM.

B) L’absorption de la puissance radiative additionnelle par le terre


la puissance radiative de l’atmosphère augmentant, davantage d’infrarouges sont renvoyés vers la terre.

L’excès d’énergie reçu à la surface de la terre est essentiellement stocké par les océans mais aussi par l’air et les sols
ce qui a pour conséquence une élévation de la température moyenne du globe.

Cette élévation de la température de la planète a notamment pour conséquence une élévation du niveau des océans
due pour moitié à la dilatation thermique et pour autre moitié la fonte des glaces (pas des banquises)

L’océan a un rôle d’amortisseur de par sa capacité thermique et absorbe la plus grande partie de l’énergie piégée.

III) Les rétroactions sur le climat 


A) Les amplificateurs

L'albédo du système Terre-atmosphère est la fraction de l'énergie solaire qui est réfléchie vers
l'espace. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus une surface est réfléchissante, plus son albédo est
élevé.
Les éléments qui contribuent le plus à l'albédo de la Terre sont
les nuages, les surfaces de neige et de glace et les aérosols.
Par exemple, l'albédo de la neige fraîche est de 0,87, ce qui signifie que 87 % de l'énergie solaire est
réfléchie par ce type de neige. La fonte des glaces diminue l’albédo de la terre et favorise l’absorption des
rayonnements qui accentuent le forçage radiatif.
Le réchauffement favorise l’évaporation de l’eau créant de la vapeur qui est un GES

La fonte des glaces comprend aussi le pergélisol ou permafrost qui libère des GES dans le sol.
Ces phénomènes constituent des rétroactions positives qui amplifient l’augmentation de la température
moyenne

B) Les stabilisateurs

Il existe des rétroactions négatives qui ralentissent ce réchauffement :

L’augmentation du CO2 atmosphérique favorise la végétalisation et l’activité photosynthétique des arbres en


croissance consomme du dioxyde de carbone qui tend à faire diminuer le GES. Le CO2 est ainsi stocké à court
terme dans ce puit de carbone.

L’océan possède une inertie thermique et se réchauffe moins vite que l’atmosphère ou le sol il absorbe à sa
surface une fraction très importante de l’énergie supplémentaire due au forçage radiatif. (pb augmentation du
niveau marin)

Cette accumulation d’énergie dans les océans rend le changement climatique irréversible à l’échelle de plusieurs
siècles
Bilan

L’augmentation de la température e l’atmosphère est liée aux activités humaine qui provoqué une augmentation
de la proportion de gaz à effet de serre dans l’ATM.

Ce changement de la composition chimique de l’ATM modifie sa capacité d’absorption des infrarouges et


entraine une augmentation du forçage radiatif qui se traduit par une accentuation de l’effet de serre.

L’énergie supplémentaire accumulée modifie l’équilibre thermique qui se traduit par un réchauffement de l’ATM
et des océans.

Cette élévation de température modifie certains paramètres de la planète comme l’albédo (fonte des glaciers) et
la concentration en gaz à effet de serre (permafrost) CO2 CH4 et (évaporation) H2O qui amplifient le forçage
radiatif : c’est une rétroaction positive

Le forçage radiatif est amorti par :

L’absorption du CO2 par la photosynthèse et le stockage du CO2 dans la matière organique vivantes et dans la
MO des sols. L’océan absorbe une part importante du CO2 de l’atmosphère : c’est une rétroaction négative.

L’augmentation de la température de l’océan et son acidification rendent le changement climatique irréversible


à l’échelle de plusieurs siècles.

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