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Les exobiologiste pensent qu’un des ingrédients essentiels à la vie est l’eau liquide.
Les deux autre sont une source d’énergie et de la matière organique. Une des
questions essentielles est de savoir si la vie a pu apparaître sur cette planète. On va
donc y chercher des traces d’eau liquide et de la matière organique. Ainsi après les
premières missions Viking dans les années 70 sur lesquelles embarquées des
expériences pour détecter des traces de vie sur Mars et qui ont été infructueuses, les
agences spatiales ont relancer leurs programmes vers Mars avec comme slogan
« Follow the water ».
Réseau fluviatile datant de 3.5 milliards d’années Réservoirs d’eau aux pôles
De l’eau sur mars
A partir de ces nouvelles observations, on peut tenter de proposer une histoire du passé
martien et le comparer à la Terre. Au cours de l’Hadéen sur Terre, de l’eau liquide coule
sur Mars et va conduire à la formation des argiles, puis une phase d’activité volcanique
intense suivi d’un changement brutal (refroidissement de l’intérieur) qui va former les
sulfate. Pendant cette période la vie apparaît sur Terre. Est-elle aussi apparu sur Mars ?
A la recherche de la matière
organique
Les années 2010 marquent un tournant dans la recherche spatiale martienne. Après
avoir étudié en détail, la physico-chimie martienne et suivi l’eau sur Mars, les
scientifiques souhaitent traquer la matière organique. Ils lancent la mission MSL.
De la taille d’une twingo, le rover Curiosity emporte à son bord un laboratoire chimique.
A la recherche de la matière
organique
Plusieurs appareils dont un chromatographe en phase gazeuse couplé à un
spectromètre de masse (SAM) et un laser à désorption couplé à un télescope
(ChemCam) analyse de manière journalière la surface.
Le rover est en route pour son but final le cratère Gale où on été détecté des minéraux
hydratés depuis l’orbite. Les premières analyses chimiques montrent la présence de
perchlorates un puissant oxydant.
A la recherche de la matière
organique
Distance moyenne
0.72 1 1.52 5.20 9.54 19.19 30.07
au Soleil (UA)
Nb de satellites 0 1 2 67 62 27 13
Planètes Géantes :
• loin du Soleil, grosses, gazeuses
• Nombreux satellites
Les planètes géantes - composition -
Produits C 2 H 6 , C2 H 2 , C 2 H 6 , C2 H 2 , C 2 H2 C 2 H 6 , C2 H 2 ,
photochimiques C2H4, CH3C2H, C2H4, CH3C2H, C2H4, CH3,
C 6 H6 C4H2, C6H6, CH3 HCN
Flux H2O, CO H2 O H2 O H2 O
météoritique CO2 (produit à
partir de H2O)
Résidus SL9 CO, CO2, CS,
HCN
* He/H protosolaire conduirait à He/H2 = 16/84
* enrichis d’un facteur ~ 3 par rapport aux abondances solaires
Profils de pression/température des planètes géantes
Stratosphere
Troposphere
Les planètes géantes - profil thermique, nuages -
Saturne Neptune
Jupiter
Uranus
NH3
NH4SH CH4
H2O H2S
H2O
NH4SH
Les planètes géantes
Planètes fluides, sans surface
Satellites galliléens, observés depuis Gallilé (1610) : Io avec un volcanisme très actif dû
aux effet de marée, Europe avec une croute glacée et un océan interne, Ganymède et
Callisto qui auraient aussi un océan interne.
Satellites de Saturne
Titan
Planète Vénus Terre
L’imagerie dans des fenêtres infrarouges et par radar permet de sonder la surface :
surface peu cratérisée, lacs, volcans, plaines, montagnes,…
1 Juillet 2004 : Cassini Saturn Orbit Insertion => fin de mission 2017
Profil de température mesuré
-8 1400
10
Profil de température mesuré
Altitude [km]
par l’instrument HASI de la
-6
10 1000 sonde Huygens (2005).
Pression [hPa]
-4
10
500
-2
10
250
0
10
2 50
10
0
50 100 150 200 250
Comparaison des profils de température
10-7
0.0001 hn
HCN
Thermosphere
Pressure (mb)
0.001 90
hn
400
0.01 CO2
0.1
Photochemical Mesosphere
Aerosols
1 200 50
10 Stratosphere
O3+hn->O+O2
100 50 15
CH4 H2O Troposphere
1000
0 100 200 300 400 500 600
Temperature (K)
Effet de serre
Terre Titan
3
A partir des spectres d’observation infrarouges, on peut reconstruire les profils de
44.7
49.2
46
47
3.1
2.2
348
367
Fig. 1. Modeled latitude-pressure distribution of the zonally averaged temperature
after the Cassini arrival (Ls # 305!). The altitude scale on the right axis is
low.aux modèles
are identical de
4 1.401 ! 105 0.93 32 1.97 ! 102 156
These values to those used in 5 1.329 ! 105 1.98 33 1.47 ! 102 167
6 1.216 ! 105 3.74 34 1.10 ! 102 179
circulation
ational tides have recentlygénérale.
been added to ourIci,
7
8
1.080 ! 105
9.48 ! 104
6.05
8.55
35
36
82
61
191
203
and Lebonnois, 2011), the simulations presented 8.21 ! 104
lesThecalculs
impact on thesont fait here
pour
9 11.2 37 45 215
de them. results discussed 10 6.97 ! 104 14.3 38 34 228
11 5.80 ! 104 17.5 39 25 241
la date d’arrivée de 12
13
4.75 ! 104
3.83 ! 104
21.0
24.6
40
41
19
14
255
268
3.05 ! 104
Cassini (hiver nord).
14 28.4 42 10 282
metrizations
15 2.40 ! 104 32.3 43 7.8 297
16 1.87 ! 104 36.3 44 5.7 313
arametrizations have been mostly taken from the 4
Composition
Minoritaires organiques
Hydrocarbures Nitriles
Ethane C2H6 Acide cyanhydrique HCN
Acétylene C2H2 Cyanoacétylene HC3N
Propane C3H8 Cyanogène C2N2
Ethylène C2H4 Acétonitrile CH3CN
Propyne C3H4 Dicyanoacétylène C4N2
Diacétylène C4H2
Benzène C6H6
Composés oxygénés
Monoxyde de carbone CO
Dioxyde de carbone CO2
Eau H2O
Réaction des nitriles sur Titan
Photochimie de N2
– Dissociation de N2 , très stable, dans la haute atmosphère par UV extrême (< 80 nm) et
par des électrons venant de la magnétosphère de Saturne
N2 + hn ® N + N
et N2 + e ® N + N
– Réactions de CN avec les hydrocarbures recyclent HCN ou produisent des nitriles plus
complexes : HC3N, CH3CN …
Réactions des hydrocarbures sur Titan
• Photodissociation de CH4 avec un maximum vers l’homopause
» CH4 + hn ® CH3 + H ou CH2 + H2 ou CH + H + H2
1E-16
1E-17 CH4
1E-18
Section efficace d'absorption (cm )
2
1E-19
1E-20
1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 3000
1E-16
1E-17 C2H2
1E-18
1E-19
1E-20
1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 3000
1E-16
1E-17
C4H2
1E-18
1E-19
1E-20
1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800 3000
This chapter presents the composition and temperature of Titan’s upper atmosphere deriv
the stellar and solar occultation analyzed, in the form of column densities and number densities
and averaged temperatures. Synergy among the FUV and EUV channels in UVIS is under
well as comparison of CH4 and N2 profiles with measurements derived from data of other inst
Particular attention is called on the C6 H6 profile derived using the absorption cross section p
in Chapter 4. The last section presents the temperature values as a function of several geome
temporal variables, accompanied with brief discussions about variability of the atmosphere.
The column densities of the minor constituents derived from stellar occultations measured du
ure 3.3: Synthetic sourceFigure
spectrum3.4:
in count unitsCalculated
Left: calculated from values corresponding
transmission
T41 and tofunction
as aT53 altitudes
flybyabove
of 1500 km. in
arealtitude
shown forFigure
several5.1
wavelengths. Right: Calculated
and 5.2, respectively. transmissionassociate
The Q-probabilities
ctra corresponding to lower altitudes as absorbed by the simulated atmosphere. Data were binned every 2 wavelength
spectrum
nnels and averaged every 10 altitudes. for several altitudes. Transmission was calcualted form simulated data binned evrey 2 UVIS wavelength channels
and averaged every 10 altitudes. Only some uncertainty bars are shown for clarity.
transmission as a function of altitude are shown in Figure 3.4. This transmission was the input of the
retrieval routines that implement the retrieval process described in Section 3 to calculate column densities.
The technique uses an initial guess of the column density profile of each species to start the minimization
of the 2 quantity (Equation 3.3). This initial guess comes normally from a photochemical model. For
this simulations, the initial guess was derived from the simulated column densities perturbed adding to it
gaussian noise, with a mean value of zero and a standard deviation equal to 5% of the unperturbed value.
Figure 5.1: Column densities derived from a stellar occultation during flyby T41.
ure 3.4: Left: Calculated transmission as a function of altitude for several wavelengths. Right: Calculated transmission
Spectres IR aux limbes et profils d’abondance dans Titan
En couplant les
différentes observations
obtenues par différents
instruments, on peut
avoir les profils
atmosphériques depuis
100 km (au-dessus de
leur niveau de
condensation) jusqu’à
plus de 1000 km.
Comparaison modèles observations
IRAM
ISO
UVS
IRIS
Les différents profils théoriques sont déterminés en tenant compte des incertitudes
sur les constantes cinétiques
Chimie organique complexe dans Titan
Particules sub-microniques :
aérosols
gazeuse photochimie
Phases solide (aérosols) 14 microphysique
liquide thermodynamique
Des nuages sur Titan
45
Du cryovolcanisme
Exercice
I.1 En considérant que l'atmosphère est isotherme que la gravité ainsi que la masse moléculaire moyenne ne varient pas avec
l'altitude, calculer la hauteur d'échelle H pour l'atmosphère de Titan. Puis, calculer la densité à l'exobase sur Titan. Déterminer
ensuite l'altitude de l'exobase.
I.2 On rappelle que le flux d'échappement de Jeans ("échappement thermique") à l'exobase, pour un composé j, est donné par :
v0
F= nc (1+ Xc )exp(−Xc )
où, v0 est la vitesse, nc sa densité et Xc le paramètre d'échappement. 2 π
On connaît les paramètres suivants concernant Titan :
v0 (cm/s) XH fH
1,6x105 2,7 5x10-4
L'hydrogène atmosphérique est soumis à l'échappement de Jeans, mais renouvelé par dissociation de CH4, qui donne CH3 +
H. On admettra que seul ce processus intervient dans la production de H et que, compte tenu du flux d'échappement, l’état
stationnaire a été atteint rapidement. On supposera donc constants le contenu atmosphérique en hydrogène et la densité
d'hydrogène à l'exobase depuis la formation de cette planète, il y a 4,5 milliards d'années.
Calculer le flux d'échappement de H sur Titan. Calculer la colonne densité totale de molécules (nombre total de molécules dans
une colonne de surface 1 cm2) dans Titan. Déterminer le temps nécessaire pour que tout le méthane présent actuellement dans
l’atmosphère de Titan disparaisse, en l’absence de toute source à la surface. Que suggère la valeur trouvée ?
I.3 La dissociation du méthane conduit la production d'éthane dans Titan par la réaction CH3+CH3 donne C2H6. En
supposant que le méthane a toujours été présent dans l’atmosphère de Titan depuis la formation du satellite (avec les
paramètres ci-dessous constants), que l'on peut négliger toutes les autres réactions chimiques que celles données dans le texte,
et que l’éthane s’est accumulé sous forme liquide à la surface, calculer la hauteur moyenne minimum de la couche
d’hydrocarbure liquide (supposée uniforme) qui serait présente à la surface de Titan.
L’hypothèse d’un recouvrement uniforme est-elle compatible avec les observations ?