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Addi AZZA
LA GEOLOGIE ?
On distingue:
• la géologie générale (ou fondamentale)
• la géologie appliquée
GEOLOGIE GENERALE
12 000 Km
1 400 000 Km
143 000 Km
11
Et cela s’est formé comment?
12
DES RELIQUES DE CETTE HISTOIRE:
Les comètes et les étoiles filantes
Météorites
3-μ 20.000t
Maroc
14
Comète Holmès Comète de Halley (février 1994)
(novembre 2007) (périodicité: 76 ans)
15
Origine des comètes: Le fin fond du système solaire
(nuage d’Oort et ceinture de Kuiper)
16
UNE HARMONIE DANS LES MOUVEMENTS:
Les lois de Kepler
LOIS DE KEPLER
➢Des images
• La Galaxie,
• Le « Groupe Local »,
• Les superamas,
• Le ciel profond…
➢Et des théories
24
LA VOIE LACTÉE
25
Les superamas voisins (1G.a.l)
26
Origine (?) de l’Univers
• Côté mythologie (Selon les cultures);
• Côté religion (la genèse);
• Côté science (plusieurs modèles):
• L’Univers statique (Einstein - lumière fatiguée);
• L’Univers stationnaire (Hoyle - apport de matière);
• L’Univers plasma (Alfven: G et EM);
• L’Univers «inflationnaire éternel autoreproducteur»
(Linde – Champ d’énergie quantique fluctuant; landscapes);
• La théorie du Big Bang: (Friedman 1922, Lemaitre 1927,
Hubble 1929, …)
27
THÉORIE DU BIG BANG
DES FAITS ET DES IDÉES
Terme (expression) de dérision et ironie, dû à Fred Hoyle en mars 1948 !
1922: Friedman: L’Univers est en expansion;
1927: Georges Lemaître : Expansion de l’Univers et « l’œuf primordial »;
1929: Edwin Hubble décrit d’autres galaxies et constate que « plus une galaxie est loin,
plus elle s’éloigne »; (Décalage vers le rouge et effet Doppler);
1948: Georges Gamow : l’Univers doit être empli d'un rayonnement qui perd de l’énergie
du fait de l’expansion ( (2,73°K) + Abondance des éléments légers (H, He et Li);
1965: Arno Penzias et Robert Wilson: (Fond cosmique).
Limite des investigations: ère de Planck: T=10-43 s; L=10-35 m. (Utilisation des unités avec
les constantes C, h et G)
(C=299792458 m/s; h = 6,63 . 10 -34 joules.seconde; G=6,67408 10-11m3/Kg/S2)
Fond cosmologique
L’origine?
32
Remontons le temps (1)
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DES QUESTIONS!!!
• Quelle est la forme de l’Univers? On n’en sait rien! On sait juste que la
rayon de courbure est grand (300Kparsec), et qu’à grande échelle, il ressemblerait à une
éponge; sans plus!
• Où est le centre de l’Univers? L’Univers n'a pas de centre, parce qu'il
n'a pas de bord!
• Qu'y a-t'il en dehors de l’Univers? L'espace a été créé par le Big
Bang. Notre univers n'a ni bord ni frontière - il n'y a pas de 'dehors' à notre
univers; (d’autres univers?).
• Qu'y avait-il avant le «Big Bang»? Le temps serait créé avec le Big
Bang; nous ne savons pas s'il existe un «avant le Big Bang».(Temps
complexe?)
• Sommes nous seuls? D’après la loi de Drake, ce serait non! Mais est-ce « une loi
»?
• Que deviendra l’Univers? Tout dépend de la forme de l’Univers!!!
34
Devenir de l’Univers
(platitude, Friedman)
35
RETOUR SUR TERRE
GEOLOGIE GENERALE
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GEOLOGIE: ETUDE DE LA TERRE
GEOLOGIE
1. GEOLOGIE GENERALE (Fondamentale)
• Pétrologie / Pétrographie
• Stratigraphie
• Tectonique (Géologie structurale)
• Paléontologie
• ……
2. GEOLOGIE APPLIQUEE
• Géophysique
• Géochimie
• Gîtologie / Métallogénie
• Hydrogéologie
• Géotechnique
• ……..
PETROLOGIE
Origine et nature des roches / Classification:
• Roches sédimentaires
• Roches magmatiques
• Roches métamorphiques
(Minerais)
GEOLOGIE: ETUDE DE LA TERRE
LES MINERAUX:
des éléments ou composés chimiques homogènes
bien définis
CRITERES DE DETERMINATION
Forme cristalline: Chaque minéral cristallise dans un système donné. On
distingue 7 systèmes cristallins (14 pour Bravais);
Dureté: Echelle de Mohs;
Clivage : Très importante propriété. Des plans de faiblesse;
Goût: Certains minéraux ont un goût spécifique: cas du sel;
Odeur: Certains éléments dégagent des odeurs particulières: cas du soufre et de
certains sulfures; cas de l’antimoine;
Effervescence : Certains minéraux réagissent à l’action des acides (cas de la
calcite) et d’autres sont inertes (cas de l’or sauf à l’eau régale );
Biréfringence: Certains minéraux permettent de voir au travers et en double (cas
de la calcite);
Propriétés optiques: Etude au microscope
CRISTALLOGRAPHIE
et
FORMES CRISTALLOGRAPHIQUES
CRISTALLOGRAPHIE: Etude des cristaux
• Haüy (fin du XVIIIème S) et la calcite: superposition de parallélépipèdes identiques.
• Un cristal est un corps solide caractérisé par un empilement ordonné de ses constituants
(atomes, molécules) dans un réseau périodique et symétrique; (Cristallisé ≠ amorphe)
• La maille possède des propriétés (symétrie, axes de rotation, miroirs, plans et centres de
symétrie, …) en relation avec sa forme géométrique;
LOIS DE LA CRISTALLOGRAPHIE
1. Loi de la constance des angles (Romé de l’Isle, 1772): « Dans une même espèce
minérale, l’angle dièdre de deux faces déterminées est constant quel que soit le
développement relatif des faces »;
2. Loi des caractéristiques entières (Loi d’Haüy, 1781): « Les longueurs interceptées
sur les axes de références par une face sont proportionnelles à des nombres
entiers simples, les paramètres p, q, r. ». En pratique, on utilise plutôt leurs
inverses (h=1/p; k=1/q et l=1/r appelés « indices cristallographiques de la face »
ou « indices de Miller ». la régularité des formes extérieures d’un cristal reflète exactement
l’arrangement des éléments qui le constituent.
SYSTEMES CRISTALLINS
Les corps géométriques éventuels:
Selon les côtés et les angles, on peut avoir:
• Un carré , un cube
• Un rectangle, un parallélépipède rectangle;
• Un losange, un rhomboèdre
• Un polygone , un volume
• Le plan de symétrie (P): Plan tel que tous les sommets du cristal se correspondent 2
à 2 sur des droites perpendiculaires à ce plan et à égale distance de ce plan (miroir).
Lois de la symétrie
1. Un axe binaire + un centre de symétrie C → Plan de symétrie perpendiculaire à l’axe;
4. L’existence de deux axes perpendiculaires (L2 et L’2) celle d’un troisième axe (L3)
perpendiculaire aux deux autres.
LES 7 SYSTEMES CRISTALLINS
LES 14 SYSTEMES DE BRAVAIS
On complète les 7 systèmes précédents par les polyèdres centrés et les faces centrées
LES 14 SYSTEMES DE BRAVAIS
SYSTÈME CUBIQUE
Maille élémentaire : un cube.
Les trois axes cristallographiques (a, b, c) sont de longueur égale et les angles qu'ils
forment sont tous égaux à 90 degrés
• 3 axes de symétrie d’ordre 4;
• 4 axes A3;
• 6 axes de symétrie binaire L2;
• 1 centre de symétrie C;
• 6 plans de symétrie P;
• 3 plans de symétrie principaux π
SYSTÈME HEXAGONAL
Prisme droit à base hexagonale;
• 1 axe A3;
• 1 centre de symétrie C;
• 3 plans de symétrie P;
SYSTÈME QUADRATIQUE
Maille élémentaire : prisme doit à base carrée
Deux axes cristallographiques (a, b) de longueur égale; les angles qu'ils forment sont
tous égaux à 90 degrés
• 1 centre de symétrie C;
• 4 plans de symétrie P;
Un Centre de symétrie
Pas d’axe ni de plan de symétrie
LES MACLES
Une macle est un ensemble constitué par l’association de plusieurs cristaux d’une même
espèce minérale, orientés les uns par rapport aux autres suivant une loi de symétrie
déterminée.
Cette association se fait selon un assemblage par des faces d’association laissant penser
que l’on obtiendrait une partie du cristal en faisant tourner l’autre selon un angle donné
autour d’un axe dit « axe d’hémitropie ».
On distingue:
• macle par réflexion, lorsque l'élément de macle est un plan réticulaire (plan de macle) ;
• macle par rotation, lorsque l'élément de macle est une rangée (axe de macle) ;
• macle par inversion, lorsque l'élément de macle est un point.
LE CLIVAGE
Manière dont certains minéraux se fendent le long de plans liés à leur structure cristalline,
selon un plan défini
Plan de clivage: plan de faiblesse permettant une séparation et/ou un décollement plus ou
moins facile suivant des directions parallèles.
En fonction de leurs structures, on distinguera des minéraux:
• sans clivage : lorsqu'il se brise, le minéral ne présente que des surfaces irrégulières,
quelconques (cas du quartz);
• une direction de clivage dominante : clivage basal, où les cristaux se fragmentent en
feuillets parallèles à la base du cristal. Les limites dans les autres directions sont
irrégulières (cas des micas) ;
• deux directions de clivage dominantes : clivage prismatique. Les plans de clivage
verticaux fendent les prismes d'origine dans leur longueur. On obtient des cristaux de
forme très allongée, pouvant aller jusqu'à former des fibres ;
• trois directions de clivage ou plus : clivage cubique, rhomboédrique, octaédrique, etc…
Les cristaux sont de forme compacte, sans allongement marqué.
LA DURETE: Echelle de Mohs
Orthose
CLASSIFICATION MINERALOGIQUE
1. Éléments natifs
2. Sulfures et dérivés
3. Oxydes et hydroxydes
4. Halogénures
5. Carbonates, nitrates et borates
6. Sulfates et dérivés
7. Phosphates et dérivés
8. Silicates
9. Minéraux organiques
1 - Éléments natifs (et carbures, nitrures, phosphures, siliciures)
Eléments natifs: Corps chimiques qui ne peuvent se décomposer en corps
plus simples.
Les carbures, nitrures, phosphures et siliciures, rajoutés tardivement à
la 1re classe, sont des minéraux rares dans lesquels un ou plusieurs métaux
sont combinés au carbone, à l'azote, au phosphore ou au silicium.
On divise ces minéraux en sept sous-classes :
•Carbures: tungstène (WC), calcium (CaC2)
•Nitrures: composés où l'azote est au nombre d'oxydation –III: le nitrure de
titane dont la dureté est mise à profit pour renforcer certains outils.
3 - Oxydes et hydroxydes
Le groupe anionique est constitué d’oxygène ou d’hydroxyle ([OH]-). Ils représentent 14 % des
minéraux.
7 - Phosphates et dérivés
Cette classe regroupe environ 250 espèces, soit 16 % du total. Le groupe anionique est
de forme [XO4]3-.
• Phosphates : [PO4]3-.
• Arséniates: [AsO4]3-.
• Vanadates: [VO4]3-.
8 - Silicates
L'unité de base du minéral est l'ion silicate [SiO4]4-. L'atome silicium est au centre d'une pyramide à base
triangulaire. Les silicates représentent plus d'un quart des minéraux à la surface du globe
Les silicates sont divisés en 6 sous-classes :
• Nésosilicates: Les tétraèdres n'ont aucune liaison entre eux. Un atome au moins les isole et la formule le
traduit : le groupe [SiO4] y apparaît;
• Sorosilicates: Les tétraèdres SiO4 se lient par deux par un sommet, formant un groupement Si2O7. Chaque
unité de deux tétraèdres est séparée des autres par des anions intermédiaires;
• Cyclosilicates: Les tétraèdres se réunissent par groupes cycliques, contenant 3, 4 ou 6 tétraèdres donnant
des formules chimiques indiquant [Si3O9], [Si4O12] ou [Si6O18];
• Inosilicates: Les tétraèdres forment des chaînes SiO3. Les rubans peuvent aussi être la condensation de
plusieurs chaînes, la plus fréquente étant Si4O11;
• Phyllosilicates: Le groupe anionique de cette famille est [Si4O10]. Les tétraèdres s'arrangent en feuillets
épais d'une ou deux épaisseurs de tétraèdres;
• Tectosilicates: Les tétraèdres sont reliés entre eux par un oxygène commun et constituent une charpente
silicatée. La formule chimique de base est donc SiO2 comme pour le quartz. Dans certains tétraèdres, le
silicium peut être remplacé par un atome d'aluminium. La silice SiO2 devient donc (Si,Al)O2.
9 - Minéraux organiques
Cette classe renferme environ 30 espèces à structure cristallographique bien définie.
PETROLOGIE
LES ROCHES
Une roche: tout matériau constitutif de l’écorce terrestre, quel qu’en soit l’aspect
physique et quelles qu’en soient les propriétés physiques. Il s’agit d’un assemblage de
minéraux, homogène en grand, malgré une possible hétérogénéité dans le détail.
Les éléments constitutifs peuvent être assemblés, voire agencés, selon un modèle donné.
Selon leur origine présumée, on classifie les roches en:
• Les roches d’origine externe (ou roches exogènes), formées à la surface du globe et
incluant:
✓ Les roches sédimentaires, formées de minéraux transportés puis déposés auxquels sont associés des
minéraux de néoformation;
✓ Les roches sédimentaires formées de minéraux ayant précipités dans un bassin;
✓ Les roches résiduelles, formées par l’évolution in situ de formations plus anciennes.
• Les roches d’origine interne (ou roches endogènes), formées à l’intérieur du globe, et
incluant:
✓ Les roches volcaniques, formées en surface ou proche de la surface
✓ Les roches plutoniques, formées en profondeur;
✓ Les roches métamorphiques, résultant de la transformation, sur place, de roches plus anciennes,
sous l’influence d’agents d’origine interne.
CYCLE DES ROCHES
LES ROCHES SEDIMENTAIRES
DOMAINE (P-T) DE FORMATION DES ROCHES SEDIMENTAIRES
IMPORTANCE DES ROCHES SEDIMENTAIRES
Près de 90% de la surface terrestre est couverte de sédiments ou est constituée de roches
sédimentaires (argilites/siltites: 63%; grès: 22%; calcaires: 15% ). Toutefois, les roches
sédimentaires ne représentent que le 1/20e (en volume) de la croûte superficielle (16 km
d'épaisseur).
Leur étude est néanmoins capitale pour les raisons suivantes:
➢ elles contiennent le pétrole, le gaz naturel, le charbon et une partie des minéralisations;
➢ elles représentent un des principaux aquifères;
➢ elles contiennent des fossiles qui nous permettent de connaitre l'évolution de la vie sur
Terre;
➢ elles sont en relation avec l'atmosphère et l'hydrosphère (cycle du C, etc.);
➢ elles permettent de reconstituer l'évolution de notre planète (paléogéographie,
paléoclimats), depuis l'échelle locale jusqu'à celle des bassins. L'enregistrement
sédimentaire étant continu, cette reconstitution est elle aussi continue, au contraire des
informations apportées par le magmatisme et le métamorphisme.
LES PROCESSUS DE FORMATIONS
2. le transport de ces particules par les cours d'eau, le vent ou la glace, amenant ces
particules dans le milieu de dépôt,
3. la sédimentation, conduisant au dépôt des particules dans un milieu donné pour former
un sédiment;
Contrôle de l’altération
• Le climat est probablement le facteur le plus important dans le contrôle de l'altération chimique: L'altération chimique est
prééminente en climat chaud et humide alors que, en climat froid, l'eau est à l'état de neige ou de glace, favorisant plutôt
l'altération physique.
• Le drainage pour évacuer les éléments ( Sinon, un équilibre chimique sera atteint et les réactions d'altération vont
s'arrêter).
• Le relief qui contrôle la pente des réseaux fluviatiles et la rapidité des courants, donc l'intensité de l'évacuation des
éléments.
Remarque: ces réactions d'altération des minéraux silicatés sont donc des "pompes" à CO2 atmosphérique
INFLUENCE DU CLIMAT
1 2 3
1 : Climat aride, très faible pluviosité et forte évaporation d’où la précipitation sur place des cations solubles et la
constitution d'un horizon induré (calcrete, silcrete);
2 : Climat tempéré, l'altération mécanique domine ;
3: Climat tropical humide et climat équatorial, l'altération est surtout chimique. Mise en solution de la plupart des
minéraux, avec précipitation des ions Fe, Al, Si et développement d'une cuirasse latéritique avec un horizon riche en
argile par la néoformation à partir des minéraux de la roche-mère et à partir des ions venant des horizons supérieurs.
Répartition des différents
types de sol dans le
monde (Boulvin, 2021)
Podzol: sol lessivé qui se forme sous les climats froids et humides sur substrat au pH très acide.
Bisialisation: altération progressive des minéraux des roches mères en argiles riches en silice et cations basiques
( climats tempérés et continentaux).
Monosialisation: altération des roches, caractéristique des sols des climats tropicaux humides, conduisant à la
formation d'argile du type kaolinite.
Allitisation: altération extrême des roches aluminosilicatées, en climat chaud, humide et drainé, aboutissant à
l'élimination des bases et de la silice par hydrolyse et à la précipitation de l'aluminite (Al2SO4(OH)4·7H2O) sous
forme de gibbsite (Al(OH)3).
INFLUENCE DU MILIEU
La sédimentation.
Tout le matériel transporté s'accumule dans un bassin de sédimentation, pour former un dépôt.
Les sédiments se déposent en couches successives dont la composition, la taille des particules, etc., varient
selon la nature des sédiments apportés. C'est ce qui fait que les dépôts sédimentaires sont stratifiés.
LE TRANSPORT
La forme des éléments peut renseigner sur le mode de transport
➢ Les grains se déposent avec leur face plane parallèle au lit sédimentaire;
➢ Les grains allongés sont stables quand leur grand axe est parallèle à la direction du courant;
➢ Les sédiments se déposent en couches successives dont la composition, la taille des
particules, etc., varient dans le temps selon la nature des sédiments apportés. C'est ce qui fait
que les dépôts sédimentaires sont stratifiés et que les roches sédimentaires issues de ces
dépôts composent les paysages stratifiés.
FIGURES ET STRUCTURES SEDIMENTAIRES
Les structures ou figures sédimentaires constituent un important indicateur des conditions de transport et de dépôt des
sédiments
Les "flute casts" sont formés par affouillement du fond par les courants (vortex). Ils sont reconnaissables par leur forme
oblongue, allongée ou triangulaire dont la "queue" indique le sens du courant.
Les figures en croissant ("crescent marks") prennent naissance lorsqu'un objet posé sur le fond provoque une déflexion des
lignes de courant. Il en résulte une érosion à l'avant de l'objet et un dépôt à l'arrière.
Les "scour marks" sont des figures d'affouillement présentes à la face supérieure des bancs ou à l'intérieur de
ceux-ci. En plan, les scour marks sont allongés suivant la direction des courants
Les fentes de retrait ("desiccation cracks » s'observent dans des sédiments fins dans les environnements
côtiers et lacustres. Elles s'organisent en réseaux polygonaux.
Les rides de courant (ripple-marks) sont des structures qui se forment lorsque les sédiments sont agités par
un courant ou par l'action des vagues ou par l’action du vent.
Les Lamines obliques (stratifications obliques): structure sédimentaire formée par l'avancée d'une ride de courant (le
courant allait de la gauche vers la droite). Ces structures s'observent sur les plates-formes (bancs de sable) et dans le lit
des fleuves.
FIGURES ET STRUCTURES SEDIMENTAIRES
Les figures de charge ("load casts") sont des figures généralement préservées à la surface inférieure des
couches sableuses, lorsqu'elles sont superposées à des matériaux argileux hydroplastiques. Leur
formation est due à une charge de recouvrement inégalement répartie et a pour finalité un
rééquilibrage des pressions dans le sédiment avec développement de déformations à l'interface
sable/boue.
Les convolutes ("convolute bedding") consistent en un plissement souple accentué des lamines
d'une couche sédimentaire, souvent des sables fins et silts.
Les glissements en masse ("slumps"). Le terme général slump désigne des masses de sédiment qui
ont glissé, sous l'action de la gravité, le long de surfaces de cisaillement, en préservant en partie leur
structure interne
LES TURBIDITES
Les courants de turbidité sont des écoulements gravitaires qui se produisent lorsqu'un choc (tremblement de
terre, vague) ébranle le dépôt sédimentaire.
Le mélange d'eau et de sédiment se déplace vers le bas sous l'effet de la gravité (et non pas par transport).
Les sédiments déposés par les courants de turbidité sont appelés turbidites .
SEQUENCE DE BOUMA (1962)
Dans le cas des turbidites de moyenne densité, une séquence idéale comprend de la base au
sommet :
• une unité massive et assez grossière, parfois granodécroissante; localement, à la base, on
peut observer des sédiments remaniés (terme A);
• une unité à laminations planes, granodécroissante (terme B) ;
• une unité à stratifications obliques (terme C) ;
• une unité faite d'alternance de sable fin, de silt et de pélite (terme D) ;
• une unité silto-pélitique laminaire et granodécroissante (terme E) ;
• enfin, un inter-turbidites, correspondant à la lente décantation des sédiments océaniques
fins, à laquelle se surimpose de la bioturbation.
LES TURBIDITES
Modèles de turbidites
ROCHES SEDIMENTAIRES
Les roches se déposent (sédimentent) en couches ou lits (strates).
1. Les phases
➢ Erosion
➢ Transport
➢ Dépôt (± solidification, lithification)
2. Les groupes:
• Roches détritiques
• Roches chimiques (et biochimiques)
LES ROCHES DETRITIQUES
1. Roches meubles:
• Roches terrigènes: Graviers, sables, arènes, loess;
2. Roches consolidées:
➢ Solidification et lithifaction:
• Conglomérat, brèche, poudingue, grès, argiles
LES ROCHES DETRITIQUES
Rudites : Roches avec des particules dont le diamètre est supérieur à 2 mm
roches meubles : blocs (>20 cm), cailloux (>2 cm), graviers (> 2 mm).
roches consolidées : brèches (éléments anguleux) et les poudingues (éléments arrondis)
Empreintes
Ossements
Plans de stratification
EN RESUME
LES ROCHES MAGMATIQUES
Classifications minéralogique
• Trois minéraux majeurs (Quartz, Feldspath, Plagioclases).
2. Métamorphisme de contact
• Cornéennes
• Cipolin- Skarns / Métasomatose
3. Tectites (impactites)
STRATIGRAPHIE
STRATIGRAPHIE
• Quatre éons :
✓ Hadéen: de - 4,6 à - 4 Ga,
✓ Archéen: de - 4 à - 2,5 Ga,
✓ Protérozoïque: de - 2,5 Ga à - 0,541 Ma
✓ Phanérozoïque: de -541 Ma à jours.
LES TEMPS GEOLOGIQUES
LE PHANÉROZOÏQUE (1/3)
1. Le Paléozoïque:
• Prolifération des fossiles ;
• Deux cycles orogéniques : le calédonien et l'hercynien;
• Fragmentation du supercontinent de la Pangée;
• Crise biologique à la fin;
• Subdivisions (périodes):
✓ Cambrien
✓ Ordovicien
✓ Silurien
✓ Dévonien
✓ Carbonifère
✓ Permien
LE PHANÉROZOÏQUE (2/3)
2. Le Mésozoïque
• Cycle alpin
• Ouverture de l’Atlantique
• Présence des grands dinosaures
• Subdivisons (périodes):
✓ Trias
✓ Jurassique
✓ Crétacé
• Fin : Crise d’extinction biologique
LE PHANÉROZOÏQUE (3/3)
3. Le Cénozoïque
• Apparition de grands oiseaux;
• Mammifères;
• Subdivisions:
✓ Paléogène
✓ Paléocène
✓ Éocène
✓ Oligocène
✓ Néogène
✓ Miocène
✓ Pliocène
✓ Quaternaire
NOTIONS DE GEOLOGIE STRUCTURALE
Géologie structurale = étude des déformations subies par les roches.
Tectonique = étude de l’histoire des mouvements qui ont forme une région.
L’étude des structures tectoniques (on ignore ici les structures primaires telles que litage, etc.) nécessite :
➢ Description de :
▪ leur nature I(plis, failles, foliations…)
▪ leur géométrie (orientation, répartition…)
▪ leur chronologie au moins relative
➢ Recherche de:
▪ Cinématique (quels mouvements ont créé ces structures ? Evolution dans le temps ?)
▪ Mécanismes de déformation (quelles forces sont responsables de ces mouvements ? Comment les
roches se déforment-elles ?)
Domaines de déformation naturelle des roches en fonction de la pression et de la température
LES FAILLES
Miroir de faille : section du plan ayant subi par frottement un polissage mécanique ou
affecté de stries, de rayures, de cannelures orientées dans le sens du déplacement.
TYPES DE FAILLES
Faille décrochante (Décrochement):Glissement
Les stylolithes
Fentes de tension à quartz
N
Au microscope
HORSTS ET GRABENS
TECTONIQUE SOUPLE
Principales structures de la déformation ductile
Les différents types de schistosité
1) schistosité de fracture (Sfr), 2) schistosité de crénulation (Sc) ; 3) schistosité de flux (Sfl) ;4) foliation (F).
Symétrie des structures et type de déformation
Ombres de pression
ELEMENTS DE
GEOLOGIE DU MAROC
MAROC
2. Le domaine Atlasique
et Mésetien : Plateforme
3 épi-Varisque , couverture
Mesozoique et Cenozoique
3. Le domaine Anti-
Atlasique et Saharien :
Archéen au Sud et Sud
Est, Protérozoique et
Palaéozoique au Nord
138
Domaine rifain
140
Domaine atlasique et mesetien
• Un socle paléozoïque (meseta et boutonnière dans les atlas) :
• terrains sédimentaires avec une intense activité volcanique.
• Socle structuré par l’orogenèse hercynienne avec de nombreuses intrusions de
granitoïdes.
142
Domaine Anti-Atlasique et saharien
145
LES BOUTONNIERES DE L’ANTI - ATLAS
DOMAINE ANTI-ATLASIQUE ET SAHARIEN (2/2)
Le Sahara
Dominé par l’Archéen au SE avec une couverture
paléozoïque au Nord et cénozoïque à l’Ouest.
148
CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE
NOTIONS DE TOPOGRAPHIE
ELEMENTS DE GEODYNAMIQUE INTERNE
LA TERRE: Quelques données
• des méthodes géophysiques (sismique- gravité- magnétisme- flux de chaleur) qui, par
des mesures physiques, permettent d’interpréter indirectement la structure profonde du
globe;
Dans les profondeurs, et avec la chaleur, cette activité a lieu avec des milieux plastiques.
Quelquefois, les roches sont trop rigides et trop dures pour se déformer. Elles résistent
pendant quelques temps aux poussées subies, accumulent de l’énergie élastique, puis
elles finissent par céder en des endroits de fragilité accrue pour relâcher le trop plein
d’énergie élastique emmagasinée.
Les tremblements de terre (ou séismes) sont l’expression de la rupture d’un équilibre
entre deux blocs de la Terre et la dispersion d'énergie.
Cette dispersion d’énergie se traduit par des ondes sismiques qui vont se propager dans
la Terre.
Définitions
Si la Terre possédait une composition homogène Les sismographes X et Y reçoivent les ondes P
et si la densité augmentait de manière progressive directes (P), les ondes P réfléchies (onde PP,
avec la profondeur, les ondes sismiques auraient onde PcP) et les ondes réfractées (onde PkP).
des trajectoires courbes.
ENSEIGNEMENTS DES TREMBLEMENTS DE LA TERRE
Les stations proches de l'épicentre (qlq 100 km) reçoivent des ondes directes
Les stations éloignées (X 1000 Km) enregistrent des ondes P et S qui ont traversé des
zones profondes du globe, zones d'autant plus profondes que ces ondes rejoignent la
surface loin du foyer sismique. Ceci prouve que la structure interne du globe présente une
symétrie sphérique : cela revient à dire que le globe terrestre est constitué d’enveloppes
concentriques.
Les variations les plus brutales correspondent à des discontinuités majeures qui délimitent
les grandes enveloppes de la Terre et qui peuvent être détectées par la réfraction ou la
réflexion des ondes de volume .
Le Moho
En 1909, Mohorovicic a noté que, pour les foyers de profondeurs de moins de 40 km, les
sismographes à 800 km de l'épicentre enregistraient deux groupes d'ondes P et S : un groupe
a traversé directement la croûte entre le foyer et le sismographe, tandis que l'autre groupe
est arrivé plus tôt. Ces ondes réfractées ont pénétré une zone à vitesse importante.
Cette discontinuité, appelée le Moho marque la limite entre la croûte terrestre et le manteau
supérieur .
GUTENBERG
5- Le noyau externe, liquide, surtout composé de fer, de 2900 à 5100 km et de densité 9,8
à 12.
6- Le noyau interne (graine), solide, formé de fer et de nickel, qui s’étend de 5100 km au
centre de la Terre et a une densité moyenne légèrement supérieure à 12.
STRUCTURE DE LA TERRE
TECTONIQUE DES PLAQUES
ET
DERIVE DES CONTINENTS
LA DERIVE DES CONTINENTS (1/3)
LA DERIVE DES CONTINENTS (2/3)
Pour les anciens (Grecs, Romains,…) et jusqu’au début du XX°S: conception fixiste de la
surface de la Terre: océans et continents ont toujours occupé une position fixe durant
toute l'histoire de la planète, c’est le catastrophisme.
1596: Le cartographe flamand Abraham Ortelius remarque que l'Afrique et l'Amérique du
Sud semblent s'articuler, et suggère que les Amériques ont été « arrachées » à l'Europe et
l'Afrique par les séismes et les inondations;
1668: Placet propose qu'avant le déluge il n'y avait qu'un seul bloc continental et que
c'est par effondrement au centre de ce bloc que l'Atlantique a été créé et qu'il en est
résulté deux blocs séparés;
1879: George Darwin parle de mobilité des continents. La lune a été arrachée à la Terre, y
laissant la gigantesque cicatrice du Pacifique. Ce grand vide a alors entraîné une
fragmentation de la croûte granitique refroidie et un glissement latéral des masses
continentales.
LA DERIVE DES CONTINENTS (3/3)
1915: Alfred Wegener formule l'hypothèse que l'Atlantique a été formé par la
séparation de deux masses continentales qui ont dérivé l'une par rapport à l'autre. Il
fondait son hypothèse sur:
• la similitude du tracé des côtes de part et d'autre de l'Atlantique,
• le fait qu'on retrouve des chaînes de montagnes sur les marges continentales
opposées aux marges atlantiques,
• La présence de fossiles similaires et de même âge de part et d’autre de l’Atlantique
Pour Wegener, les continents "flottaient" sur un médium et pouvaient dériver les uns par
rapport aux autres.
Le modèle souffre du manque d’un moteur induisant cette mobilité. Pour Wegener,
la croûte continentale se déplacerait en glissant directement « dans » ou « à la surface
de » la croûte océanique.
TECTONIQUE DES PLAQUES
TECTONIQUE DES PLAQUES: une longue histoire
Expansion des fonds océaniques
1945: Holmes émet l'hypothèse des mouvements de convection dans le manteau, qui
serait un moteur plausible pour le déplacement de continents.
1958: Mise en évidence des bandes d'anomalies magnétiques symétriques par rapport à
l'axe des dorsales océaniques, corrélables avec les phénomènes d'inversion du champ
magnétique terrestre.
1962: Hess élabore le modèle de l'expansion des fonds océaniques (hypothèse du double
tapis roulant): la croûte océanique, créée au niveau des dorsales par des courants
ascendants et enfouie au niveau des fosses océaniques par des courants
descendants (phénomène de subduction), est continuellement recyclée alors que
la croûte continentale, à cause de sa légèreté, est condamnée à dériver à la surface de la
Terre.
LES RIDES MEDIOOCEANIQUES
1968: Morgan suggère en que la tectonique terrestre peut être modélisée par un nombre
réduit de plaques tectoniques (six gros blocs rigides et douze plus petits).
Fin des années 60: Oliver et Isacks parviennent à expliquer la sismicité sur tout le globe
terrestre par le modèle de la tectonique des plaques.
La tectonique des plaques est une théorie scientifique qui propose que:
• les déformations de la lithosphère sont reliées aux forces internes de la terre;
• ces déformations se traduisent par le découpage de la lithosphère en un certain
nombre de plaques rigides;
• Ces plaques bougent les unes par rapport aux autres en glissant sur l'asthénosphère.
2016: On dénombre 53 plaques tectoniques : sept grandes plaques (l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud,
l’Afrique, l’Eurasie, le Pacifique, l’Australie et l’Antarctique), couvrant 94 % de la surface du globe, entre lesquelles se
trouvent quarante-six petites plaques complémentaires.
Trois types:
1. Cas de deux croûtes océaniques : l'une plonge sous l'autre (subduction). La plaque inférieure
s'enfonce dans une fosse océanique, et sur la bordure de la plaque supérieure se forme un arc
volcanique. La plaque inférieure se raccourcit, et la plaque supérieure reste stable.
2. Collision de la croûte océanique supérieure passe au-dessus de la croûte continentale inférieure
(obduction: situation instable) : la croûte continentale, éventuellement chevauchée par des roches
d'origine océanique, prendra le dessus, et la croûte océanique plonge (subduction inversé)
conduisant à une marge continentale active;
3. Une croûte continentale supérieure et une croûte océanique plongeant sous celle-ci dans une fosse de
subduction: Volcanisme andésitique (ou explosif ou volcan gris) et de nombreux tremblements de
terre;
4. Si la convergence le long d'une marge continentale active a consommé toute la croûte océanique, elle
conduit à une zone de collision, là où deux croûtes continentales se confrontent. Les deux plaques se
soudent pour n'en former qu'une seule
Zones de décrochement