Vous êtes sur la page 1sur 2

Devoir maison : Etude de l’évolution de la température et des rétroactions

Une rétroaction correspond à l’action d’un phénomène sur le phénomène qui est la cause de ce dernier.
Ainsi, un phénomène A cause un phénomène B qui amplifie ou diminue le phénomène A. Si le phénomène
B diminue phénomène A, on parle de rétroaction négative, s’il l’amplifie, on parle de rétroaction positive.

PARTIE 1 : Le rôle des océans (exposés)

PARTIE 2 : Le rôle des surfaces gelées

Document 1 : L’état inquiétant des glaces mondiales

Document 2 : Le pergélisol, source de GES

1) A l’aide du document 1, indiquer les conséquences de la fonte


des glaces sur l’albédo terrestre moyen et donc sur le
réchauffement climatique.

2) Expliquer le risque climatique qu’entraîne la fonte du


permafrost.

3) Réaliser deux schémas fonctionnels pour illustrer les deux


rétroactions positives décrites précédemment.
PARTIE 3 : Rôle de la végétalisation

Document 1 : L’effet stabilisateur de la végétation

Document 2 : Planter des arbres, est-ce une mesure efficace et pérenne pour faire baisser le CO2 atmosphérique ?
(extrait d’un article de Pierre Thomas)
« Souvent, on dit qu'il faut planter des arbres pour faire baisser le CO2 atmosphérique (ou pour en limiter
l'augmentation) et ainsi arrêter ou limiter le réchauffement climatique. Certains gros producteurs (directs ou
indirects) de CO2 disent qu'ils plantent des arbres pour compenser “leur” CO2. Il y a des opérations de
sensibilisation du public où tout un village, tout un collège… plantent des arbres. Planter des arbres a un
intérêt évident pour la biodiversité (c'est un habitat pour plein d'espèces), pour le rafraichissement local
(ombre, humidité…). Mais est-ce une mesure efficace et pérenne pour faire baisser le CO2 atmosphérique
? Un arbre en croissance absorbe plus de CO2 qu'il n'en ré-émet directement (par sa respiration) ou
indirectement par la respiration des êtres qui le consomme partiellement. Ses feuilles et branches mortes
vont augmenter la charge en carbone du sol sous-jacent. Tout cela est bon, mais ne dure qu'un temps. Au
bout d'une à deux décennies, le sol s'est reconstitué à ses pieds, et les vieilles feuilles mortes se
décomposent au même rythme qu'il en tombe de nouvelles. Et au bout de quelques décennies (cela dépend
du type d'arbre), l'arbre arrête sa croissance et meurt. Il pourrira sur place, ou sera transformé en papier, en
meubles, en charpentes… Mais papier, meubles et même charpentes ne durent pas des millénaires, et
finissent par être brulés, pourris… et le bilan global sera nul au bout d'« un certain temps ». Planter un arbre
aura certes fait temporairement un peu baisser le CO2 atmosphérique, mais cela ne durera que le temps de
la croissance de l'arbre, puis le CO2 remontera. Si on ne veut pas que ce CO2 remonte, il faudra, pour
compenser la mort du premier arbre, en planter un deuxième à la place, ce qui stabilisera la baisse, mais
n'en provoquera pas une nouvelle. Si on veut que le CO2 continue de baisser, il faudrait que la quantité de
carbone des arbres et du sol sous-jacent augmente encore et toujours. »

4) A partir des documents ci-dessus, monter en argumentant que la végétation est un puits de CO2
à court terme.

Vous aimerez peut-être aussi