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Thème 1 : Sciences , climat et société

Chapitre 2 : La complexité climatique

Problématique : Comment distinguer le climat de la météo ?

Activité 1 : Différencier le climat de la météo

1) Recherche personnel vidéo de climatologue et météorologue

2) Analyse des documents livre page 40 à la page 43 pour répondre aux problématiques
suivantes : Comment différencier la météo du climat ? et quels sont les indicateurs utilisés
permettant de les décrire ?

3) Rappel du bilan radiatif de la première : début d’une carte mentale

Bilan

La caractérisation du climat ou de la météo se base sur la détermination pendant une


période données des valeurs de plusieurs grandeurs atmosphériques. Le climat se
caractérise sur une période de 30 ans minimum alors que la météo sur quelques jours à une
semaine. Ces valeurs sont principalement la température, la pression, la pluviométrie,
l’hygrométrie, la vitesse et direction des vents. Ainsi c’est l’ensemble des caractères
statistiques météorologiques mesuré pendant minimum 30 ans ( ou sur des siècles et
millénaires) qui définissent le climat d’une région de la planète.

Problématique :Comment connaître les variations des systèmes climatiques passées et


actuelles ?

Activité 2 : Variation climatique passé et actuelle

1) DM sur tourbière/ et diagramme / spectre pollinique obtenu avec Paleobiome2

2) ( en classe ) Utilisation de modèle ( de simulation de climat) de Simclimat ( analyse des


observations) et animation issue du site Carbontracker

3) Carte mentale étoffée

Objectif :

 Importance de l’étude d’indices géologiques comme les pollens ou éléments dans les
glaciers pour retracer l’histoire

 Analyser des graphiques issus de modèle de simulation comme Simclimat et de


Carbontracker de la NOAA pour montrer le lien entre la teneur de CO2 et la température
climatique

 Montrer que les GES ( doc 2 page 48 ) absorbent dans l’infrarouge , possèdent des
temps de résidence et des pouvoirs réchauffant variable tout en faisant le lien avec le
bilan radiatif
 Montrer le rôle stabilisateur de la végétation ( doc 4 page 49)

Bilan

Les variations du climat passée ou actuelle dépendent de plusieurs grandeurs


atmosphériques ( température , pression , degré d’hygrométrie, pluviométrie, nébulosité ,
vitesse et direction des vents ) qui se produisent en même temps. Afin de caractériser le
système climatique , il existe plusieurs indicateur du climat global qui sont : le volume des
océans ( doc 2 page 50), l’etendue des glaces et glaciers ( doc 3 page 49), l’étude des pollens
du passé ( voir exercice résolu page 56: reconstituer le climat par l’étude des pollens fossiles
, document 2 page 44 et doc 1 page 68 ). La simulation Simclimat permet de montrer
l’interdependance des variables tel que : la concentration de CO2, albédo , le niveau de l’eau
de mer. La production du CO2 et autres GES ( doc 2 page 48), gaz à effet de serre qui
possèdent des pouvoirs de réchauffements différents ( doc 3 page 47), l’évaporation de l’eau
et teneur en vapeur d’eau ( doc 1 page 48). la simulation permet de révéler l’effet de ces
paramètres sur le forçage radiatif qui vont provoquer une variation entre la température
réelle et théorique ( 15 ̐C) , en positif ou en négatif (doc 1 et 2 page 46). Le dégel aussi du
pergélisol provoque une libération massive et cumulée de CO2 et de CH4 dans l’atmosphère.
Cette variation est donc à l’origine du déséquilibre et du réchauffement climatique.
Toutefois la végétation et les océans ont dans une certaine mesure un rôle amortisseur et
stabilisateur.

Problématique : Comment le CO2 et les GES affectent le niveau de la mer ?

Activité 3 :

1) TP sur modélisation de la dilatations thermique et fonte des glaces continentales et


océaniques

2) Exercice 12 page 59

3) Carte mentale étoffée

Bilan

Les océans accumulent dans leurs couches superficielles 95 % du surplus énergie lié au
forçage radiatif. Ceci a pour conséquence une dilatation thermique élevant le niveau de la
mer, phénomène accentué par la fonte des glaces continentales. Sur une courte échelle de
temps ( quelques décennies) , les océans exercent un rôle amortisseur sur l’augmentation de
la température moyenne globale car ils se réchauffent moins vite que l’atmosphère. Sur une
longue échelle ( plusieurs siècles ) , la chaleur océanique accumulée retournera dans
l’atmosphère rendant ainsi le réchauffement irréversible ce qui peut subitement augmenter
les GES , donc provoquer une augmentation de la température.
Problématique : Comment les observations des paramètres sociaux-économiques , les
éléments théoriques et les modélisations numériques permettent d’évaluer la part des
émissions réellement associables aux activités humaines ?

Activité 4

1) Utilisation Edu’model et carte mentale étoffée

2) Utilisation du site Global carbon Atlas pour identifier les Émissions de CO2 en
tonnes/habitant/an et Émissions de CO2 en kg de CO2/PIB pour faire un tableau de la Chine,
États-Unis, Inde , Russie, Japon , France.

3) Activité 2 du livre page 64

4) Simulation et recherche sur les différents pays pour éventuellement une simulation type
MUN

Bilan

Au cours de ces 800 000 ans dernières années, la température a connu des variations
naturelles mais jamais aussi rapides qu’au cours du réchauffement climatique global observé
depuis le début de l’ère industrielle ( environs +1 ̐C depuis le début du siècle dernier). ( doc
2 page 65) . Parallèlement , jamais la concentration atmosphérique en CO2 n’a augmenté
aussi rapidement qu’actuellement ; ainsi , le seuil des 400 ppm a été dépassé en 2014 pour
la première fois depuis 800 000 ans ( doc 2 page 65 et doc 4 page 47) . Le réchauffement
climatique global récent traduit un bilan radiatif déséquilibré et positif. Ce phénomène est
provoqué par l’augmentation de la teneur en GES dans l’atmosphère en partie d’origine
anthropique ( doc 3 page 65) . Quatre gaz principaux ( H20 , CO2 , CH4 , et N2O) , issus des
activités humaines telles que : la deforestation, production agricole, rejet d’usine ( doc 1
page 64) , piègent une plus grande fraction du rayonnement infrarouge émis par la surface
de la Terre. En retour ils émettent un rayonnement infrarouge vers le sol entraînant un
réchauffement de la température de surface. D’après le site Global Carbon Atlas, les 5
principaux pays émetteurs de GES ( et en particulier de C02) en 2018 étaient la Chine ( avec
environs 10 000 Mt de CO2) , les États -Unis ( environs 5 400 Mt de CO2), L’Inde ( environs 2
600 Mt de CO2) , la Russie ( environs 1 700 Mt de CO2) et enfin le Japon ( 1 100 Mt) . Quant à
la France , elle est responsable de l’émission d’environs 340 Mt soit 3,4% des émission
Chinoise. Le paramètre le plus pertinent à utiliser est l’émissions de CO2 en kg de CO2/PIB,
puisqu’il permet de révéler comment la production de richesse génère de CO 2 via l’activité
économique. L’augmentation des besoins et l’emergence d’une classe sociale plus aisés
dont les individus sont de plus en plus nombreux contribue a générer plus de richesse.

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