Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Consigne :
Elus en tant qu’éco-délégués, vous souhaitez informer vos camarades sur l’origine du réchauffement
climatique.
Collaborez par groupe (6 élèves) pour réaliser un poster scientifique expliquant ce phénomène climatique.
Devrons apparaître les notions suivantes : le forçage radiatif, le mécanisme responsable de l’effet de serre,
les perturbations induites par l’augmentation de la teneur en gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère.
Ressources :
- livre p 40-41 + réponses aux questions 1 à 4 du livre p 41.
- affiches, feutres, …
- vidéo : Qu’est-ce que les infra-rouges : https://www.youtube.com/watch?v=M0zK9sBB7K0 (3 min 07)
- tableau de critère de réussite.
2/ Les concentrations atmosphériques du CH 4, du CO2 et du N2O stagnes jusqu’en 1880, puis, elles croissent de
manière exponentielle.
La température globale n’a cessé d’augmenter depuis cette même date, présentant une anomalie positive
aujourd’hui de + 0,5 °C, maximum enregistré sur la période considérée (anomalie = différence entre la valeur
mesurée et la moyenne de la période de référence).
une hausse de la concentration en GES ( à partir de 1880) est responsable d’une hausse de T° :
3/ - Le CO2 atmosphérique provoque un forçage radiatif positif, car c’est un gaz à effet de serre absorbant les
infrarouges et les réémettant en partie vers le sol.
D’où un apport supplémentaire d’énergie radiative dans le système.
- Les aérosols anthropiques sont des particules en suspension dans l’atmosphère qui augmentent l’albédo*
atmosphérique. Il y a alors moins d’énergie radiative solaire atteignant le sol donc
moins d’IR le chauffant, une part plus importante étant réfléchie vers l’espace
le forçage est alors négatif.
Albédo de la glace = 1
(en fait 90/100= 0.9 ) =
albédo max
*albédo = rapport de l’énergie d’un rayonnement réfléchi ou diffusé par une surface divisé par l’énergie
totale incidente.
Albédo = 90/100= 0.9 voir 1 pour la glace
4/
-doc.3 : CO2 atmosphérique et aérosols d’origine anthropique sont en forte augmentation depuis 1850
-doc.4 : L’activité économique mondiale peut se mesurer avec des indicateurs tels que :
- le PIB* (en forte augmentation depuis 1940),
- le nombre de passagers aériens,
- le transport de marchandises par voie maritime ou encore
- la consommation d’énergie.
* PIB = Produit Intérieur brut + indicateur économique mesurant la richesse d’un pays .
Ces quatre indices ont des valeurs croissantes depuis 40 ans : ils témoignent tous d’une consommation
accrue d’énergie, en majorité tirée de la combustion de composés libérant des GES.
-doc.5 : Le niveau marin ne cesse d’augmenter également et a dépassé + 50 mm en l’an 2000, par rapport à la
référence donnée (1961-1990).
L’équilibre radiatif qui existait avant 1 850 est déséquilibré du fait des différentes activités humaines. Cela
représente alors une élévation du niveau de la mer de près de 180 mm (on passe de -130 à +50 mm) depuis 1880.
Originalité /soin /1
Commentaire :
/20
Barème élève :
Originalité /soin /1
Commentaire :
/20
Originalité /soin /1
Commentaire :
/20
Originalité /soin /1
Commentaire :
/20
Exemples d’éléments pouvant se trouver dans le poster :
Rayonnement solaire :
I (incident), R (réfléchi), A (absorbé)
Rayonnement infrarouge :
E (émis), R (renvoyé vers le sol), P(perdu dans l’espace)
Échanges de chaleur non radiatif :
Flux d’énergie exprimé en W.m-2
L’atmosphère constitue donc un piège partiel pour l’énergie solaire. La présence de nuages augmente l’efficacité de ce
phénomène : leur base réfléchit vers le sol une partie du rayonnement terrestre et les gouttelettes d’eau qui les
constituent retiennent cette énergie et freinent le refroidissement. Un air très riche en vapeur d’eau, conduit au même
résultat même en absence de nuages. Grâce aux nuages et aux gaz, l’atmosphère terrestre est donc capable de retenir
plus de 40 % du rayonnement émis par le sol. D’après l’équilibre radiatif de la planète la température de sa surface
serait de – 18 °, les constituants de l’atmosphère responsables de l’effet de serre modifient cet équilibre radiatif qui se
voit augmenté de 33 °C et porté à + 15 °C en moyenne à la surface du sol.