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Semaine de Géologie

Réalisé par
Joe Abdallah
Samir Saad

Date
2 Février 2018
Table of Contents
Chapitre 0 – Introduction à la géologie ................................................................................................... 2
Chapter 1 – Les stockages souterrains d’hydrocarbures ......................................................................... 5
1) Géologie structurale et descriptive............................................................................................. 5
2) Introduction aux différents types de stockages souterrains ...................................................... 5
3) Historique.................................................................................................................................. 10
4) Principes de conception ............................................................................................................ 11
5) Les étapes nécessaires à la création d’une cavité minée ......................................................... 17
6) Campagne de reconnaissance .................................................................................................. 18
Chapter 3 – Stockage géologique des déchets radioactifs .................................................................... 31
1) L’origine des déchets ................................................................................................................ 31
2) Classification des déchets ......................................................................................................... 33
3) Concept de stockage ................................................................................................................. 34
4) Etat initial de la roche ............................................................................................................... 36
5) Rappel sur le comportement mécanique des roches ............................................................... 37
Chapter 4 – Géologie et géomécanique des réservoirs ......................................................................... 44
1) Généralités ................................................................................................................................ 44
2) Origine de la formation ............................................................................................................. 46
Chapter 5 – Usage d’explosifs .............................................................................................................. 63
1) Utilisation .................................................................................................................................. 63
2) Mode de décomposition ........................................................................................................... 65
3) Le système d’amorçage ............................................................................................................ 67
4) La technologie au service du minage ........................................................................................ 71
Chapter 6 – Géothermie et propriétés thermo-mécanique des géomatériaux ....................................... 74

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Chapitre 0 – Introduction à la géologie
• Tunnel sous la manche

Une couche de roche mince mais continue et idéale pour le creusement d’un tunnel.

La « craie bleue » (veille de 100 Ma) est :


- Résistante mais pas trop dure.
- Peu fracturée donc peu perméable.
- Juste assez épaisse (25 à 35m).
- Et est située à une profondeur raisonnable (30 à 60m sous le fond de mer).

• Vocabulaire en géologie

Terme Définition
Géologie Sous-sol subtratum, socle
Morpholgie Relief, Topographie
Structure Plis, faille, pendage
Texture Grenue, Foliée, cimentée
Temps Eres, périodes, étages
Phases orogéniques
Cycles
Glaciations

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• Roche métamorphique

- La texture résulte des conditions de formation de la roche et de son histoire.

Roche refroidie rapidement Roche refroidie lentement


Basalte et Gabros Roche Grenue

• Ouvrages spécifiques de stockage  échelle de 1000 à 10000 ans.

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4
Chapter 1 – Les stockages souterrains
d’hydrocarbures
1) Géologie structurale et descriptive
• Géologie structurale = Géologie descriptive, elle décrit les massifs rocheux, essentiellement
en termes de géométrie.

• À savoir, on prend un massif sédimentaire calcaire, il est parcouru par des plans
horizontaux de stratification, il est parcouru par des accidents, des fractures, des failles. La
géologie structurale sert à décrire les états d’un massif rocheux en termes
essentiellement de fracturation.

2) Introduction aux différents types de stockages souterrains


• On va voir tout d’abord quels sont les différents types de stockages souterrains et comment
ça fonctionne. Et puis on va faire un focus sur spécifiquement un type qui s’appelle la cavité
minée. Et voir quelles sont les étapes nécessaires à la création d’une cavité minée, depuis
l’amont jusqu’à sa construction et son exploitation.

• Les 3 grands types de stockage d’hydrocarbure sont :


1) Stockage en cavités salines
2) Stockage en Champs déplétés & Aquifères
3) Stockage en cavités minées

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• Fabriquer un stockage  créer du vide
Dès que le client veut Stockage  Pour stocker du Diesel, pétrole brut, GPL… On va voir si
c’est possible de pouvoir faire des cavités dans du sel (si on dispose du sel) car en termes
de cout c’est le moins cher.
Sel  Réparti d’une manière très hétérogène, on a des régions avec beaucoup de sels (Europe
de l’Ouest, Sud Est des US), des régions ou il n’y a pas de sel du tout (Corée, Japon).

$(cavités salines) < $$(Champs déplétés & Acquifères) < $$$(cavités minées)

1) Stockage en cavités salines


On fait un forage et on injecte de l’eau douce. En faisant monter le tubage métallique qui est
dans le forage, on contrôle la géométrie et on crée une caverne depuis le bas vers le haut. On
fabrique des gros stockages en faisant cela. On crée des vides entre 30 et 70m de diamètre.
Et la hauteur fait plusieurs centaines de mètres (classiquement 500-600m).

Pourquoi ce stockage est peu cher ?


Si on sait plus ou moins qu’on a du sel dans une région, on fait un forage de reconnaissance
afin d’estimer l’épaisseur de sel disponible et une fois que le forage est fait et qu’on est certain
d’avoir du sel, le forage est immédiatement converti en forage de dissolution, c.à.d. qu’on met
de l’eau et on récupère de la saumure  Cout d’investissement est extrême faible.

2) Stockage en Champs déplétés & Aquifères


Ce n’est ni plus ni moins qu’un stockage dans une structure type structure pétrolière. C’est un
petit dôme avec une roche étanche et en dessous une roche qui dispose d’une certaine
porosité. En gros classiquement c’est du calcaire fracturé. C’est typiquement un stockage
pétrolier.
On a 2 types :
1) Stockage en aquifère car la roche est poreuse, elle est pleine d’eau.
2) Champs déplété  C’est une structure dans laquelle on a déjà eu du pétrole. Donc on est
certains qu’elle est étanche, et après 30 ou 40 ans d’exploitation, quand on a plus de
pétrole, le piège pétrolier lui est toujours là avec son étanchéité. Et il n’y a pas mal de gens
qui les réutilise pour faire du stockage. Dans un stockage différent, on peut stocker par
exemple du gas naturel. C’est une forme gazeuse. Et ça c’est quelque chose qui est
relativement peu cher mais c’est un peu plus compliqué et prix plus élevé car c’est
profond, il faut etre certain de l’étachéité et pour etre certain de l’étanchéité et controller
ou est-ce qu’on va mettre la bulle de gas, il faut pas mal de forages tout autour (pour etre
certain de controller l’extension de la bulle de gaz). On a besoin et en reconnaissance et
en phase d’exploitation d’avoir des tats de forages qui sont actifs et qu’on contrôle tout
le temps  Cela augmente le prix.

Stockage en cavités salines + Stockage en Champs déplétés & Aquifères

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= Géologie profonde, Oil & Gas, c’est de la géologie pétrolière.

 Des forages d’au minimum 600 – 800m, des fois 1km, 1.5km, 2km

 C’est une technique de forage, technique de reconaissance qui est une vraie technique pétrolière.

3) Stockage en cavités minées

Ici on est dans une tranche de 0-200m de profondeur, autrement dit, on est très peu profond.

On va excaver des cavités de toute pièce, c.à.d qu’on on va fabriquer de grosse cavernes à l’explosif
(c’est pour cela qu’on les appele cavité minées) et la géologie qui sera utilisée pour faire sera est
fondamentalement différente de la géologie du pétrole, ici c’est une géologie de type génie civil, ça
s’apparente plus des tunnels proches des tunnel en ferrovières, des tunnels autoroutiers, gros tunnels
sauf qu’on les fait un tout petit peu plus gros, autrement dit c’est une géologie très peu profonde.

En terme de reconaissance, on fait des reconnaissances qui sont beaucoup plus précises, beaucoup
plus poussées, beaucoup plus visuels, on remonte de matériaux parce qu’on est pas très profond et
qu’on peut se le permettre.

Un pétrolier qui travaille sur un forage pétrolier ne remonte pratiquement pas d’échantillons, pas de
carottes de forage et remonte ce qu’on appelle des cutines. Les forages pétroliers sont faits avec un
trépan, c’est un tri cone, on broie la roche et on ne remonte dans la boue que des cutines. Tout est
fait derrière à la loupe binoculaire pour analyser le type de roche qu’on a et refère une coupe
géologique.

Pour les Stockage en cavités minées  On va travailler complètement différement, on va faire des
forages carotés, on va voir ce qu’on remonte.

Ces stockages qui sont dans du sel, ou dans de la porosité de la roche, dans l’aquifère, c’est des
stockages qu’on travaille un petit peu en aveugle, on voit tout ce qui remonte quand on fait des
reconaissances, mais on n’y descend jamais. On peut mettre des outils, de la vidéo, des outils
acoustiques… mais on n’y va jamais. Dans les cavités minées, quand on creuse on voit exactement ce
qu’on avait anticipé lors de l’étude, et on voit surtout ce qu’on n’avait pas anticipé, si on n’avait pas
fait une étude qui correpondait pas à la rélaité.

Focalisation pendant la séance sur la partie cavités minées

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$$$  Ordre de grandeur = Centaines d’euros au 𝑚3

L’intérêt de ce type de stockage est essentiellement dans sa flexibilité (cher mais on peut
l’implanter partout). On peut creuser des cavités minées pour pratiquement tous les types de
roches (granite, gniess, roche volcanique, roches sédimentaires, calcaires, grès, marnes, etc…).

Donc ça permet de dire à un client qui veut stocker du pétrole brut, du GPL, du diésel, ou de
l’essence sans plomb, ça permet de lui dire de manière positive OUI on va pouvoir faire quelque
chose et à proximité du lieu où il le demande.

Il y a toujours de l’eau dans les sous-sols mais on pourra toujuors séparer de manière très aisée le
produit pétrolier et l’eau car non miscible.

La densité varie entre 0.5 et 0.8 en fonction du type d’hydrocarbures, s’ils sont plus ou moins
raffinés, mais ils sont tous moins dense que l’eau. Ce qui leur permet de flotter.

On n’arrive pas à rendre le méthane liquide en augmentant sa pression, il est toujours gazaux. Pour
ce fait, on abaisse sa température, là on le rend liquide.

En cavitée minée on commence à stocker a partir de C3  C3 et C4 et on va vers les chaines


carbonées. Donc en cavitée minée on stocke propane, butane et ensuite tous les produits fluides qui
sont distillés, raffinés ou du pétrolier.

Dans du pétrole brut, il y a du propone et du butane mais très très peu, de manière générale.

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On a commencé tout au début à fabriquer des cavités minées pour y stocker du propane et du
butane uniquement dans des Shales parce qu’on a cherché à créer des trous dans du rocher
étanche : c’est ce qu’on appelle étanchéité intrinsèque.

Actuellement on travaille sur des rochers qui sont beaucoup plus fracturés comme le granite.

Technologie de l’époque extrement rudimentaire avec une technique d’excavation qui dérivait de la
mine (chambre et pilier).

Mine  On cherche à faire un trou pour sortir un matériau.

Cavité minée  On cherche à faire un trou pour y stocker quelque chose, donc on cherche à ce que
la stabilité soit pérenne, qu’elle soit stable 10, 20, 50 ans après  Taille des piliers est importante
(contrairement à dans les mines) pour bien soutenir l’ensemble de la structure. (Room & Pillar
mining).

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3) Historique

BUT : Faire des vides plus gros, des travées plus larges, et à réduire la taille des pilliers.

En 70, les ingénieurs de l’époque ont réalisé qu’on était au bout de cette technique en chambre et
pilliers et qu’on n’arriverait pas à faire plus.

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Taux défruitement = (ratio volume vide/volume pilier)

Actuellement, on n’a plus aucune excavation faite en technique chambre et pillier, tout est fait avec
des techniques uniquement de tunnel.

4) Principes de conception

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Globalement, les meilleures machines au monde atteindent les 11-12m. Donc on est coincé et on ne
peut pas faire des tranches supérieures à la dizaine de mètres. C’est un frein technologique.

On excave donc d’abord la partie supérieure, puis ensuite on fait une petite rampe et on excave la
suite, la partie inférieure.

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GPL vs pétrole brut

On nous demande toujours de stocker du pétrole brut dans des volumes énormes. On calcule plus
en centaines de 𝑚3 mais en millions de 𝑚3 .

GPL  C’est du gaz qui est sous sa forme liquifiée et a un rapport énérgétique bien supérieur à celui
du péetole.

Perreine : 50 ans

Principe de conception : - Confinement : produit doit rester à l’intérieur

Les concurrents du stockage en cavité miné sont ceux en surface : l’étanchéité est un voile d’acier
tout autour.

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P < Pression nappe hydrostastique

Butane 60-80 mètres


Propane 120-160 mètres

Butane : 2 bars  20 m sous le toit de la nappe ; Tenir compte de la fluctuation de la nappe.

La phase la plus critique est celle du creusement du fait de l’effet drainant de la caverne.

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Pour contrer cette situation, on ajoute un rideau d’eau qui va jouer 2 rôles :

- Phase creusement : Renforce artificiellement la pression hydraulique. Nappe maintenu à 70


mètres au dessus du rideau.
- Phase d’exploitation : le système reprend ses droits, le fluc est plus faible (∆𝑃 est plus faible)
récupère moins d’eau.

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5) Les étapes nécessaires à la création d’une cavité minée

Selection site : eviter faille

Surface recouvrement Creuser puit


Sable Dure
Roche altéré Normal
Roche Mieux

Calcaire poreux : facile à excaver mais stabilité mauvaise

Basalte Gabbros : roche volcanique, beaucoup plus dure, plus raide facile à excaver

Puit Excave 1 m par jour


Tunnel Excave 3.5 m par jour

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6) Campagne de reconnaissance

Toute stabilité, écoulement  discontinuité

Reconnaissance : Forage carroté, diagraphie diférré, essai ydrogéologique, mesure contrainte


actuelle, échantillonage, modélisation

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? = Géophysique : Imagerie sous sol à partir de dispositif de surace (ondes réfractés et réflécis,
anomalie faille).

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Le carottage en tige prend du temps ( démonté tige chaque 3 m).

Forage incliné : Un angle de 20-30° par rapport à la verticale qui permet de recouper toutes les
fractures.

Forage Vertical Incliné


Azimuth Angle%Nord Non Non
Pendage angle%horizontale Oui Non

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Ainsi pour caractériser les forages inclinés on utilise :

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Optique : Ne fonctionne pas boue

Acoustique : Nécessite un fluide (eau) incliné oui mais pas horizontale car plus d’eau

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Q est un indice pour la détermination de la qualité d'un massif rocheux en vue
du percement d'un tunnel (0.001 extrémement mauvaise, 400-1000 extremement
bonne).

Taille bloc

Résistance
cisaillement

Contrainte active

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Sens et
forme
différent

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Contrainte Conductivité hydraulique

Géométrie des fractures Sait comment ouvert

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Chapter 3 – Stockage géologique des
déchets radioactifs
1) L’origine des déchets

Toutes ces activités produisent des déchets de differents niveau d’activité et de différentes durées
de vie. Des solutions différentes sont alors proposées.

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Dans chaque étapes produits des déchets. MOX recyclé à partir d’une partie des combustibles usés.
Une autre partie, ne peuvent pas être recyclé. Ils sont introduits dans une matrice de verre pour les
stabilisé.

Le niveau d’activité et durée de vie sont 2 critères pour catégoriser les déchets :

Limite en fonction de césium 137 : 30.5 ans.

<31 ans : vie courte

>31 ans : vie longue

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2) Classification des déchets

HA-MAVL représente 3% deechets radioactifs et represente totalité de la radioactivité des déchets

Vie courte : exploitation 30/50 ans, 300 ans de surveillance

Vie longue : exploitation 100 ans, plusieurs siècles de surveillance

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3) Concept de stockage

Des micro-tunnels seront creusés dans lesquels on viendra placer les colis de déchets.

Déchets HA microtunnels : 80 cm de diamètre et longueur entre 80 et 150 mètre. Une partie utile
colis de stockage

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Déchets deposés soit en colis de stockage en BA soit telle quelle.

Projet basé sur la notion de réversibilité. Cependant plus le projet avance plus le cout de retrait
augmente.

Pourquoi ce site ?

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Roche argileuse et granite étudiée et choisis.

Hydrogéologie dicte comment sont les courants souterrains dans le souterains.

Faut pas que le stockage soit en concurrence avec d’autre exploitation du sous-sol

Tres faible perméabilite assure une circulation d’eau minimale

Couche 140 mètre d’épaisseur argileuse site.

4) Etat initial de la roche

3 informations sont à connaitre :

- Etat de contrainte anisotrope

Régime extensif : 𝜎ℎ < 𝜎𝑣 (pour information)

Régime compressif : au moins une contrainte horizontale > à la contrainte verticale

𝜎ℎ ~𝜎𝑣
𝜎𝐻 ~1.3𝜎𝑣
𝜎ℎ est déterminé par la méthode de fracturation hydraulique

𝜎𝐻 est déterminé d’après des abaques de correlation avec 𝜎ℎ

- Etat de pression initiale

Milieu saturé en eau, forage piezométrique permet d’avoir la pression. Une surpression naturelle
existe dans la roche.

- Régime géothermale

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Argilite comme un matériau multi-échelle

Microstructure argilite :

Matrice homogène isotrope avec Inclusion dominance horizontale. Cette mésostrcuture crée une
anisotropie.

Lien entre distribution spatiale de la porosité et minéralogie de l’arligite :

Les valeurs les plus faibles de la porosité coincident avec les inclusions. La porosité de l’argilite
est concentrée dans la matrice argileuse. Les inclusions (quartz calcite) rigide car plus raide que
l’argile.
Niveau de porosité forte : 20%, Par contre perméabilité extremement faible. Ceci est dû aux faites
que la taille des pores est très très faible (nanométrique 5-30 nm). Les pores ne sont donc pas
connectés. Ça ne constitue pas un chemin pour l’écoulement de l’eau.

5) Rappel sur le comportement mécanique des roches

En sous sol état compressif important.

Essai triaxial : pression de confinement, charge axiale : on aura un état de contrainte déviatorique.

Lorsqu’on est en compression, la rupture se dait par cisaillement.

Eargilite = 6 GPa module d’Young.

Pas de confinenement, rupture parallèle à la direction de chargement (effet poisson). La


déformation volumique est soit contractante soit dilatante.

Argilite perméabilité ~ 10−20 m2

Déformation volumique devient positive → quantité de matière ne change pas, le volume des pores
change. L’évolution de la porosité est donc liée à la déformation volumique. Si ma rupture se passe
dans un régime dilatant, je peux augmenter la perméabilité de la roche… Pas bon car recherche

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roche tres peu perméable car argilite est utilisé comme la barrière naturelle contre des migrations
radionucléides.

Plus le confinement augmente plus on passe d’un comportement dit fragile à ductile. En effet
lorsqu’il y’a rupture par cisaillement, le confinement, et l’angle de frottement crée un frottement
entre les 2 blocs. La résistance en compression d’une roche dépend de son niveau de confinement
(on parle de compression simple).

Critère de Mohr : En fonction du niveau de la contrainte de confinement, quel qerait la plus grande
contrainte axiale que je pourrais aplliquer. 4 paramètres sont à identifier :

- E, poisson pour connaitre le chemin de reponse dans le domaine élastique

- Cohésion, angle de frottement pour connaitre le niveau de la résistance

Le rayon du cercle représente le cisaillement maximal.

A minima 2 essais (mais bien plus)


𝜎3 −𝜎1
2
Contrainte déviatorique maximale
𝜎1 +𝜎3
2
Contrainte Moyenne

La faiblesse du critère de Mohr est qu’il a une vision 2D. Il oublie la contrainte intermédiaire.

Argilite cohésion : 5-6 kPa et angle de frottement 25-30°

La resistance en compression :25 Mpa

Pour avoir un critère qui présente une surface plus régulière : Critère de Drucker-Prager

J2 2 ieme invariant du tenseur de contrainte représente la partie déviatorique des contraintes

I1 1ere invariant tenseur des contraintes : contraintes moyenne

Critère basé sur le niveau de cissaillement et tiens compte de 𝜎2 . Ne donne pas le meme resultats
que le critre de Mohr. Surface dont dérivé continu donc plus commode d’utiliser de drucker.

Critère de Hoek et Brown : courbe hyperbolique s’accomode beaucoup mieux à la réalité. Plusieurs
corrélations ont été développé permettant de changer des paramètres pour prendre en compte
l’effet de fracuturation des massifs.

Latéralement on est plus fragile car on est en extension

Etats des contraintes autour d’un tunnel :

Au fur et à mesure que je creuse, j’avance : sur la paroi 𝜎𝑟𝑟 = 0 surface libre. Si l’on développe la
solution élastique, on peut le qualifier comme un chemin de chargement à contrainte moyenne
constant. En effet tout ce qu’on perd en 𝜎𝑟𝑟 on le gagne en 𝜎𝑜𝑜 .

On aura : 𝜎𝑜𝑜 = 3𝜎𝑣 − 𝜎𝐻 . Elle augmente jusqu’à cette valeur seuil.

Si isotrope → 𝜎𝑜𝑜 = 2𝜎𝑖

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𝜎𝑧𝑧 ne change pas en élasticité (en réalité change peu).

On augmente le cisaillement plus je creuse. A un moment aboutit à la surface de rupture. Dès que

𝜎𝑜𝑜 = 3𝜎𝑣 − 𝜎𝐻 > Rc j’ai commencé à fracturer ma roche.

Autour des ouvrages, je vais retrouver des réseaux de fractures.

Etudier ses phénomènes :

Expérimentation in situ

Laboratoire : réseau de galerie à 490 mètres de profrondeurs.

- Observer les structures réelles en conditions naturelles


- Mettre en évidence le role de la structure en séquencant les ouvrages

Des essais y sont faits :

- Effets thermiques (sonde chauffante)


- Différents types de creusement

Essai mine by test : galerie creusé GCS (gaelrie à conception souple) un revetement souple (boulons
pour fixer les blocs de roche puis couche de béton projeté avec treillis métallique).

Le tunnel continue à se déformer, à vivre donc peut étudier la réponse de la roche. Creuser plusieur
forage à instrumenter : image réelle de ce qui va se passer au fur et à mesure que le creusement
avance.

Il faudrait suivre la convergence des galeries pour étudier la réponse du terrain : Dia mètre à
tendance à diminuer plus on avance.

Section des galeries (tunnel) orienté selon les contraintes horizontales

• Galerie orientée suivant la contrainte horizontale majeure :

Convergence horizontale 2X plus grande que celle vertical

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• Galerie parallèle à 𝜎𝐻
• Galerie parallèle à 𝜎ℎ ou perpendiculaire à 𝜎𝐻

Etat de chargement
isotrope

Etat de chargement
anisotrope

1) Etendue anisotrope horizontale (pas


logique, cependant revelateur du
comportement anisotrope de la roche)

2) Etendue anisotrope verticale (logique,


deviateur plus grand et anisotropie)

 Amplitude des convergences liés à la


direction de l’endomagement
Cas 1 : j’endomage latéralement, je
converge latéralement
Essai mine by test nous permet d’avoir des lois de comportement :
Je creuse, j’endomage, j’ai un déplacement instantané et une partie différée (concept du fluage).
Le fluage de la roche dépend de son niveau d’endomagement. + j’ai endommagé + ça flue car il
y’a + d’espace.

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Le fluage va excercer un chargement radial sur mon revetement.

La pression interstitielle :

Horizontalement : Avant l’arriver de front augmentation de pression

Apres fracturation la pression chute

Verticalement : diminution de pression à ause de fracturation

Anisotropie elastique du comportement

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Caractéristation des zones fracturées

• Cas 1 : Galerie parallèle à 𝜎𝐻

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Creuser forage dans la roche : sur chaque échantillon, ils trouvent la trace de ses fractures, étdudient
la surface de la fracture :

Orientation, ouverture, mode de fracturation (ciasaillement, traction).

L’essentiel de la déformation différé est concentré dans ses fractures : dimensionnement

Pas avoir une grande perméabilité (important de connaitre l’extension de ses réseau de fracture)

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Chapter 4 – Géologie et
géomécanique des réservoirs
1) Généralités

Augmentation de population  Augmentation d’usage d’énergie, au fur et à mesure qu’on se


modernise.

1 barrel = 159 L
1 Btu = 1055 Joule
Un bon pourcentage est super polluant. Un peu de solaire, un peu d’hydroélectrique.

Aujourd’hui, encore une bonne partie de l’énergie consommée vient des hydrocarbures.

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- Au Moyen-Orient, on utilise presque pas le charbon, car il y a du pétrole et du Gas.
- En Asie pacifique, on utilise beaucoup le charbon et moins les autres choses.

• Moyen-Orient  Pétrole facile à exploiter.


• Venezuela, Canada  Pétrole difficile à exploiter.

Le plus grand exportateur de pétrole au monde est l’Arabie Saoudite, qui vent entre 8 et 9
millions de barils par jour.
La Russie est un grand exportateur de gaz naturel.

• La plupart des puits ont une profondeur entre 2000 et 5000m.

• Premier puit de pétrole  Foré en Chine, il y a 1000 ans (1er siècle), profondeur : 1000m.

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• Les chinois ne cherchaient pas le pétrole, il voulait du sel, qui permet de garder les aliments. En
effet, le pétrole est toujours mélangé avec l’eau qui est salée. Donc il voulaient extraire cette eau
là pour sortir le sel.

2) Origine de la formation

• Quelles est l’origine de la formation du Oil & Gas ?


Il y a des êtres vivants (algues, etc…) qui meurent et qui se tassent au fond des océans. Au
fur et à mesure que la sédimentation continue, ils s’enfuissent de plus en plus
profondément.
• L’enfouissement fait que T ↗ et σ ↗ dans cette zone d’enfouissement et au fur et à mesure ils
commencent à se transformer. L’intérêt c’est qu’en bas, il n’y a pas d’oxygène  Donc pas de
dégradation.
• 3 major types of fossil fuels:

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• Si en montant, les sédiments rencontrent un obstacle
 Bloqués par couche argileuse ou couche de sel ou d’évaporite
 Ils s’arrêtent et ils forment un réservoir et c’est là qu’on va aller les trouver.

Sédiments dans l’océan


 Bloqué par couche imperméable
 Réserves de pétrole et gaz.

• Pétrole normal = Conventional Oil ne se trouve pas aujourd’hui là où il a été formé. Le


pétrole est formé dans une roche source et commence à monter.

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• Le pétrole est le fluide interstitiel de la roche réservoir.
Il y a toujours dans cette roche un mélange de pétrole, d’eau et de gaz.

Les roches réservoirs sédimentaires :


- C’est soit des calcaires (CaCO3 )  Carbonate de calcium.
- Soit des grès  Silice.

• La taille des pores pour ces roches c’est quelques dizaines de microns.

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Le pétrole c’est le
fluide interstitiel, c’est
dans les pores de ces
roches réservoirs !

• Pétrole formé entre 100° et 150°, et le gaz entre 150° et 225°.

En réalité, le gaz est formé plus bas que le pétrole.

Dans les réservoirs, le gaz se trouve plus haut que le pétrole car il est plus léger et
monte plus haut et il s’arrête.

Cap rock / Seal rock !

Roche mère ou
roche source !

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Roche couverture Imperméable
Roche réservoir Perméable
Roche-source Imperméable

• Roche couverture/Cap rock qui vient de 2000m de profondeur (du Canada) :

• C’est une roche argileuse, de faible perméabilité.

• Sel  Très imperméable.

• En France et au US, on l’utilise beaucoup pour le stockage souterrain. Les


réserves stratégiques en France c’est dans le sel.

Pétrole conventionnel Pétrole non conventionnel

Pétrole qui est resté dans sa roche source.

Pétrole qui est monté et est dans les • Exemple :


réservoirs / dans les pièges. - Oil sand (beaucoup au Canada et au
Venezuela).
- Shale Oil.

Dans les roches perméables. Dans les roches imperméables.

Le pétrole/gaz de schiste c’est le pétrole qui est formé mais il est resté dans sa
roche source, il n’est pas monté le pauvre !

50
• Comment extraire le pétrole ?
Tout d’abord, le pétrole est sous pression car confiné et entouré par la roche source et le
cap rock.

• On fait un trou  Fluide est sous-pression  Il va sortir.

• Pour l’exploitation industrielle, ce n’est pas très stable car quand on crée un trou, on change
les contraintes.

51
• Le gaz ou le pétrole en montant, vont peut-etre se mélanger avec la nappe phréatique, on
a aucun contrôle sur tout le système.

• Donc pour éviter cela


 On utilise le ciment (matériau très peu perméable)
 Il assure ce qu’on appelle zonal isolation : il sépare les fluides.

• Donc on met du ciment :

• Le ciment a 3 rôles :
- Zonal isolation : il sépare les fluides
- Il aide à la stabilité du trou : le trou ne s’effondre donc pas
- Il protège le casing (métallique) contre la corrosion car on a des gaz qui sont très acides.

Le ciment a 3 rôles :
QCM
1) Zonal isolation : il sépare les fluides.
2) Il aide à la stabilité du trou : le trou ne s’effondre donc pas.
3) Il protège le casing (métallique) contre la corrosion car on a des gaz qui sont très acides.

• Diamètre d’un puit de pétrole : Diminue d’une façon télescopique.


 Commence de ~1m et se termine à 20cm en bas.

52
Épaisseur de la couche de ciment = 2cm.

• Donc :
1) Trou à 10Km.
2) On met le casing en plein milieu du trou.
3) On cimente le trou (2cm).

• Coring may be replaced or complemented by running a sweat of geophysical logging tools


which are logged on electric wireline. These are instruments that can measure the physical
properties of the rock as they pass slowly through the well bore. When as much information
as possible has been gathered from the reservoir, a decision is made on whether to complete
the well for production, suspend efforts with the option to return to the well at a later date
as more information on the reservoir becomes available or to plug and abandon the well. If
the well is seen to have production potential, the reservoir interval is lined with casing. The
casing is then perforated to allow reservoir fluids to enter the well and travel up the installed
completion production string to surface.

• On a une machine qui fait un trou


 Trou est rempli de drilling mud ou slurry
 Ce mélange c’est eau + argile ou eau + polymères

Slurry = Mud = Boue  Refroidit la tête de forage.

• Ce mud est toujours en circulation.


• Les débris qu’on appellent des cuttings, ils sortent avec la circulation du slurry.
• Quand le slurry monte  On le filtre  On le réinjecte dans le puit.

53
• La pression exercée par la boue, par le slurry qui est son poids hydrostatique doit etre plus
grand que la pression de gaz dans chaque point.

𝜌𝑏𝑜𝑢𝑒 > 𝜌𝑔𝑎𝑧/𝑝é𝑡𝑟𝑜𝑙𝑒  Pour empêcher le gaz/pétrole d’entrer dans le puit.

• D’autre part, il doit être suffisamment lourd pour protéger la paroi contre l’effondrement.

Boue doit être suffisamment lourd/fort


 Pour stabiliser la paroi par sa pression hydrostatique.

• Si slurry trop lourd  Il peut casser la paroie !!!

• Ces limites définissent ce qu’on appelle la fenêtre de boue ou mud window.

• Slurry  P > 𝑃𝑟é𝑠𝑒𝑟𝑣𝑜𝑖𝑟


• Slurry  P ↗↗, suffisamment grand pour assurer la stabilité des parois de puit
• Slurry  P ↘↘, suffisamment petit pour ne pas casser la paroi.

Mud window

• Boue légère et ciment léger  Pour ne pas casser le trou.

• Ciment léger  70% de porosité (70% de pores de 2nm), mais il est IMPERMÉABLE.
• Ciment normal  40%
• Roche  15% de porosité

Ondes, stratigraphie des roches, géologues cherchent des pièges  Puits


d’exploration pour voir s’il y a du pétrole.

• Forage à travers le sel  Difficile  Donc forage à côté.


1) Sel  Si on met de la boue dans le forage, il y a de l’eau  Sel se dissout dans l’eau.
2) Il faut utiliser d’autres boues à bases de polymères au lieu de l’eau  Prix augmente.
3) Sel = matériau visqueux donc il y a un trou mais tendance à se fermer. Donc faut
maintenir une pression élevée.

54
• Vitesse de propagation des ondes  Liée aux propriétés élastiques des matériaux (E
young…).
• On obtient des modules dynamiques (mesurés dans le puits)  Relation aux modules
statiques des matériaux.

B.E. de vendredi :
Ça coute très très cher d’avoir des éprouvettes tirés du puits. On peut calculer le poids de
mud, de boue qu’on a besoin pour pouvoir stabiliser le puit. Pour cela, on a besoin du
module de Young de la roche, du coefficient de poisson de la roche. Mais avoir le module
de Young d’une roche à 3km, ce n’est pas simple. Avoir une éprouvette de bonne qualité
de cela, c’est très très cher. Et on a pas des éprouvettes partout. Donc dans les puits on fait
descendre des sondes, on envoit des ondes, donc on mesure la vitesse de traversée des ondes
dans les formations  Les vitesses des ondes c’est relié au modules des matériaux, aux
propriétés élastiques des matériaux. C’est des propriétés élastiques dynamiques, ça
correpond à des très petites déformations, par contre l’éprouvette qu’on met sous la
pression dans le laboratoire et qu’on casse, c’est un module quasi-statique qu’on mesure
parcequ’on mesure des déformations qui sont plus plus grands. ET ces 2 là c’est pas la
meme chose, quand la déformation est beaucoup plus petite, les modules sont
génerallement plus grand, donc on essaye d’établir des relations entre les modules
dynamiques qu’on mesure dans les puits indirecetment et les modules statiques des
matériaux. Dans chque puit, on obtient quelques éprouvettes, on les tests au labo, et on
essaye d’avoir des relations pour extrapoler nos mesures de puits. Mesures de log + vitesse
des ondes dans le puits + quelques essais  On va réunir tout ça.

Pour calculer les contraintes  On a besoin de 𝝆𝒔𝒐𝒍 .

On utilise des rayons γ  Pour voir si sol de nature argileuse ou non.

Si argile dans la roche  Ce n’est pas une roche réservoir (perméable).

• Well log = geological properties of the layers below the surface.

• On the well log, the gamma ray tool measures any radiations emitted by the rocks.

• Limestone + Sandstone  Lower amount of gamma ray = cleaner rock.


• Limestone + Sandstone  Are more likely to contain hydrocarbons than dirty rocks.

55
• Top of the log  the line is relatively flat, the reading
is constantly high  Dirty rock, likely shale.

• Near the bottom, the reading fluctuates because the


logging tool enters the sandy area  Little radiation 
Could contain oil and gas.

• Apparent water resistivity:


• Top of the rock – Formation is wet or shaly
• As we move down – Curves moves to right, high probability of
hydrocarbons (sands etc…).

• Spontaneaous potential tool:


• Some layers of rock have positive charge compared to the surface.
• While others have a negative charge.

• A shift to the right indicates a positive charge  Associated with shale.


• A shift to the right indicates a negative charge  Associated with sandstone.

• Resistivity
• Shale  Less resistance to electricty
• Sandstone (Oil and gas)  Greater resistance to electricity (they are more
conductive).

56
• The reading from the neutron porosity tool which can count how
many hydrogen atoms are in the surrounding rock can be seen in this
section of the log.

• Curves moves to the right  Plus d’hydrogènes  Possible presence


of oil.

• Curves moves to the right  Amount of H ↘  Very tight rock that


cannot hold oil or a gas may be present.

• Top of the log  Great amount of density


• Bottom of the log  The log indicates that rock is becoming less dense.

• In this section, the density porosity, and the neutron porosity cross over, this
is significant.
• Whereas the neutron curve indicates either tight rock or gas, the density
porosity curve tells us that the rock is more porous and therefore cannot be
tight rock  This area indicates high probability of natural gas.

• Soci tool: it shoots sound wave into the formation and the type it takes to return.
• Dense rock  Faster time
• Porous rock  will be slower

Forage avec bour  Puis injecter le ciment  Ciment chasse la boue  Puit cimenté.

57
• Enhanced Oil recovery = Exploitation de pétrole assistée.

• Au fur et à mesure qu’on produit, la pression baisse, débit baisse.

• Donc on fort des puits à coté, on injecte de l’eau dans les puits à coté, ce qui va
augmenter la pression dans le réservoir et pousser le pétrole.

• Eau polluée, salle  La même eau qui est produite, on la réinjecte dans le puit. On
l’utilise pour pousser le pétrole.

• Même si on filtre cette eau, elle contient toujours des particules micrométriques.

• Ça diminue la perméabilité des roches, car décantation, donc il faudra injecter cette eau
avec une plus forte pression la pression  Inconvénient de l’injection de cette eau usée
= perméabilité du milieu diminue.

• Pétrole non conventionnel :

Fracturation verticale  Connection de micro-


fractures, pas très rentable.
Fracturation verticale  Connection de micro-
fractures, beaucoup plus rentable.

58
Fracturation hydraulique
 Si on enlève la pression d’eau, la fracture va se refermer.
 Pour empêcher cela, on mélange l’eau de fracturation avec des propantes = grains
de sable.
 Ces grains de sables vont s’introduire dans les fractures crées.
 Quand on enlève la pression, ces grains vont empêcher la fermeture de fractures.
 Fractures reste ouverte et pétrole va couler.
 Consommation de quantité ÉNORME d’eau.

• Il faut faire des trous partout car roche pas très


perméable.

• Il faut en mettre partout des trous, et en offshore


on a une surface de quelque centaines de mètres
(limitée) donc ça peut pas fonctionner en
offshore l’extraction du pétrole non
conventionnel.

59
Oil Sand

• On en trouve énormément au Canada et


au Venezuela.

• Oil Sand = mélange de sable et de


bitume.

• On fait 2 puits avec une distance de 5m


entre les 2 puits (~500m de prof.)

• Sur le puit supérieur, on injecte de la


vapeur d’eau avec une température de
200°C pendant des mois.

• Petit à petit ça va fondre le pétrole, le bitume, qui descend par sa gravité dans le puit
inférieur. Et là on le sort.  Gravity drainage.

• Cout = 50$/barrel. Quand dans le marché 50$, pas rentable.

• Le puit va casser là où la contrainte radiale est minimum.

60
Faille chevauchante

• L’outil qu’on a pour maintenir la


stabilité du puit c’est le contrôle
de la pression de boue qu’il faut
garder la fenetre de boue.

• En onshore on a une fenetre


assez généreuse, quand on
descend en offshore, le faite
qu’il y a de l’eau, la fenetre c’est
de plus en plus réduite et la
marge de maneouve est plus
petite.

61
• Si notre boueue est légère, on va favoriser la rupture en cisaillement, parcequ’on ne
supporte pas les pariois.

Les breakouts se créent dans les directions de contrainte minimales, et les fracturations
QCM hydrauliques se créent dans la direction de contrainte maximale évidemment parce que ça
va fracture dans la direction perpendiculaire à la direction de contrainte minimale.

62
Chapter 5 – Usage d’explosifs
1) Utilisation

• Qu’est ce qu’un explosif civil ? On va privilégier la stabilité à la puissance. Moins de risque possible

Domaine d’application:
- Mines le plus gros consommateur
- Puis carrière
- TP (10-20%)

Mines, carrière Tir d’abbatage


TP Tir de découpage, tirs travaux urbains et micro
minage (proche habitation)

Il existe aussi des tirs ornementaux (veut pas détruire la roche).

Tirs en souterrain

Tir subaquatique : agrandir port

Tir avalanche : le plus meurtrier car pas formé en explosif.

Démolition à l’explosif

Tirs en massses chaudes : déboucher des fours à béton (cimenterie/sidérurgie)

• Qu’est ce que le minage en carrière ?

L’explosif à besoin d’un confinement (trou de


forage).

A ciel ouvert : Pas d’effet de pression, ni


augmentation de température, l’énergie va être
dissipé.

63
Tirs carrière, TP :
Diamètre trou (mm) Espacement (m)
Ratio 40 entre le diamètre du trou et l’espacement 100 4
Le diamètre du trou est compris entre 89 et 165 mm. 165 6

Sur un simple tir d’abatage : 2 à 5 tonnes

 Entre 20 et 50 trous

Combien de Kg par trou : Diamètre 100mm et profond sur 10 à 15 mètre : 100 Kg

Foreuse : elle à un barillet de 5 m. Les trous sont limités à 15 mètres en France.

1 Kg d’explosif coute entre 1-5 euros

La peur du minier est le risque de projection.

Bloc à une taille > 1m^3

Qu’est ce qu’un explosif ? C’est une énergie de choc suivi de bulles de gaz.

1 Kg d’explosif 1 Kg de gaz
1 Litre 1000 litre = 1 m3

Sa destruction est rapide et son augmentation de volume considérable (x1000)

64
2) Mode de décomposition

Déflagration : lent < 1000 m/s

Détonation > 1000 m/s

La poudre noire est utilisée dans le cas des tirs ornementaux. En effet, plus le mode de
décomposition est lent, moins l’explosif est brisant.

L’explosif le plus courant Nitrate de fuel Pas cher, mais n’aime pas l’eau (94%nitrate et
6% fuel)
Emulsion Composé de nitrate et de composé organique
pour résister à l’eau (melange 2 produits qui
ne veulent pas cohabiter)
Dynamite De la nitroglycérine stabilisé (très instable). Il
est en fin de vie. De plus pas facile à fabriquer.

S’il n’ya pas assez d’énergie : combustion apporte l’énergie

65
Roche saine : Granite homogène

1) Effet de choc : microfissure autour trou et


propage les ondes
2) Onde de compression se proage et atteint
la surface libre

66
Booster recyclé

3) Le système d’amorçage

Système d’amorçage : Détonateur apporte l’énergie suffisante.

Exploseur sert à initier le détonateur.

Dans le booster on met le détonateur.

67
68
Détonateur électrique Tube en aluminium, courant interne, fil mince
chauffe brule pendant 25 ms. Explosif primaire
(azoture de plomb) détonne grâce à la
température, puis explosif second pentrite
explose le tube. Exploseur 450V
Limité en nombre de detonateur
Rassure mieux que celui non électrique
Détonateur non électrique Tube extrudé avec peinture explosif
Effet domino, mais pas moyen de contrôle (sauf
raccordement)
Détonateur électronique À tout moment sécurité, et dis lequel à un
problème. Le circuit électronique prend la place
de la perle d’allumage ; 1500 détonateur sur un
volet (0-14000 ms) flexible

Dans le TP :

Détonateur électrique 60%


Détonateur non électrique 25%
Détonateur électronique 15% mais monte

Electronique : souplesse de programmation.

Lorsqu’on tir à côté d’une maison, l’électronique atténue les vibrations. Il coûte cependant 4x plus
cher soit 20€. L’électrique étant le moins cher. Lui et le non électrique coutent entre 1.5-5 €.

Tir avec retard : meilleurn fragmentation.

Celui sans retard à une seule surface libre

Charge unitaire instantané : nombre d’explosif qui partent à un instant t

69
La propagation de la vibration depend de la roche dans laquelle on tire.

La vibration dépend de la distance et de la charge unitaire maximum que l’on met en œuvre.

Vmax = 4.88 mm/s ; En France 10 mm/s niveau maximum de vibration

Contrôle foration : forreur se plante, ou présence de faille… De plus une foreuse dévie (flambage)

70
4) La technologie au service du minage

Le relevé du tir, volume on utilise le drone.

S’il y’a épaisseur je mettrais plus d’explosif. Mieux fragmenter en fonction des épaisseurs.

Banquette : distance entre 2 rangée

Espacement : distance entre 2 trou d’une même rangée.

TP maille carrée, les 2 distances sont égales.

Hauteur du front : Volume à abattre

+ le trou est petit, + le volume est perdu, bourrage 20X diamètre de foration (boucher trou pour
confiner l’explosif). Donc plus trou petit, plus resséré.

Trous diamètre 100 sur 4 mètres 2 mètre d’explosifs


Trous diamètre 100 sur 6 mètres 4 mètres d’explosifs

Surforation : plus d’explosif, forer plus.

Charge de pied : Explosif plus puissant en pied

Charge colonne : Nitrate fuel

71
Sonde pulsar, inclinométrique : mesure nouvelle postion du trou (inclinaison, azimuth).

Nouvelle position trou :

72
Tirs carrière Tirs consomment 300 g/m3
TP – de surface libre, +consomme pour pousser 800 g/m3
Tirs souterrains +confine +charge 1-1.5 kg/m3

Sac 25 kg

73
Chapter 6 – Géothermie et propriétés
thermo-mécanique des géomatériaux
Pour exploiter l’eau chaude, on fait 2 forages : le premier pour puiser le fluide à une température de
70°C environ, l’autre pour le réinjecter dans le sous-sol après en avoir extrait la chaleur  C’est le
principe du doublet géothermique auquel on associe un échangeur de chaleur.

Bassin parisien  Bassin exploitée par 35 installations géothermiques de différentes municipalités


d’iles de France, en tout ces exploitation alimentent 150000 équivalents logement (habitations,
equipements sportifs, et autres batiment publique).

Source d’énergie contrairement aux énérgies fossiles, n’a aucun impact sur l’effet de serre.

Chauffage  Plus grande application de l’énergie géothermique, énergie infinie, pas de combustion,
pas d’émission de CO2 ou autre gaz dans l’atmosphère, c’est juste un échange de chaleur sans
production chimique d’aucune sorte.

 Chauffage moderne, pratique, non polluant.


 Les installations géothermiques d’iles de France permettent d’éviter un rejet annuel de 340 000
tonnes de CO2, soi l’équivalent de la production émise par 125000 voitures.
 1ere énergie renouvelable dans la région.

Non seulement énérgie propre, mais économique aussi.

Chaleur est là, disponible en permanence, 24h/24h, 365j/an on n’a pas besoin de la fabriquer.

Géothermie disponible localement, pas besoin de construire d’énormes réseaux.

Même s’il s’agit de la première énergie renouvelable en France, La géothermie ne représente que
0.44% des énergies produites en France. Une situation qui devrait changer rapidement car la
région ile de France et l’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie ont décidé de
travailler étroitement avec les collectivités et les entreprises de la région pour développer la
géothermique dans l’intérêt des générations futurs.

Géothermie profonde
On creuse jusqu’à plusieurs km, 5km ou plus, on extrait la.

A 5000m, le gradient de température diminue de 2-3° tous les 100m de profondeur.


A 5000m de profondeur, la température est de 200°C, donc on peut profiter de cette chaleur, on
injecte l’eau et on extrait l’eau, en profitant des failles, des fractures dans la roche, n récupère
l’eau chaude, et on l’utilise pour chauffer.

Géothermie basse énergie

74
C’est ce qu’on voit en région parisienne. On descend jusqu’à autour de 2000m ici, donc pareil la
température est de l’ordre de 80°C ici, et ici on peut profiter de la nappe acquifère qui existe ici
pour pomper de l’eau d’un côté, extraire la chaleur de l’autre.

Géothermie très basse énergie


15-20-40°C.
Avec cette température, dans certains cas on doit utiliser la pompe à chaleur pour les besoins de
chauffage.

En fonction de la profondeur et donc de la température qu’on divise entre les 3 catégories.

Géothermie profonde  Bien au niveau industriel (production éléctricité etc…)

Géothemrie basse énérgie et très basse énérgie  Utilisation pour habitation.

Géothemrie basse énérgie et très basse énérgie.

En été, on injecte de l’eau chaude dans le sol, et ensuite on pompe de l’eau froide (13°C).

75
En hiver, on pompe l’eau froide dans le sol et on recupère l’eau chaude.

C’est un système échangeur de chaleur.

Avec la pompe à chaleur, même si on récupère l’eau à 13°C en hiver, avec la pompe à chaleur on
peut ensuite injecter la chaleur dedans (l’augmenter quoi).

Il peut y avoir des problèmes de modifications de la température de la nappe, des propriétés


chimiques dedans, ça peut créer des précipitations, ça peut developper d’autres types de bactéries
qui n’existerient pas.  Donc c’est un des effets sur l’environnement.

Ce système est conçue pour rester jusqu’à 30-50 années, mais si on a un problème de cassification
donc dans les tuyaux, ça peut boucher tout de suite au bout de quelques années le circuit, et après
on peut plus travailler, on ne plus retirer le système pour le réparer.

Sondes géothermiques  Au lieu de récupérer l’eau, échanger l’eau avec le sol, on récupère
seuelemtnt la chaleur à l’aide de sondes géothermiques.

VGJM = resource géologique et minière gérent jusqu’à 100m de prondeur, alors que supérieur c’est
plutôt geologues qui gèrent cela.

Maisons  Sondes géthomriques verticales.

Réalisation des forages jusqu’à plusieurs km en profondeurs peut déclancher des micro-séismes.

Forage dans une faille  contrainte de cisaillement existe, empeché par la résistance au
cisaillement. Si trou, contrainte normale réduire  ça réduit la résistance au cisaillement  ça va
déclancher un glissement.

Modifier la pression de l’eau c’est dangereux.

76
En Suisse, il y a des forages géthermiques qui ont déclanchés des phénomènes de séismes qui se
sont ressentis à la surface du sol, ils ont arreté.

C’est comme le phénomène de fracturation hydraulique, on augmente les fractures dans la roche,
pour augmenter l’échange de l’eau, comme ça on récupère plus facilement l’eau profonde dans le
milieu, et plus facile de la réinjecter aussi.

On achète des produits pour réduire la viscosité du fluide qu’on va injecter.

Donc la géthormie cause des problèmes pour l’environnement. C’est une énérgie propre mais cause
des problèmes pour l’environnement, mais permise en France contraiment à la fracturation.

Test de réponse technique

Pour la conception d’un champs de sonde de géothemique vertciales, on veut savoir les propiétés
thermiques du terrain. La sonde qu’on va injecter aura une température plus faible que le sol.

Pour déterminer les propriétes, on fait forage, on fait circluation dans la sonde, eau froide et
chaude, on mesure ce qui se passe dans la sonde, pour la température et c’est avec ça qu’on va
calculer les propiétés thecniques du sol  Test de réponse thermique qu’on réalise avant la
conception des sondes géothermiques.

Ça doit etre identique aux sondes qu’on va mettre en place.

77
Bentonite  Est mis autour de la sonde, assure bien l’échange
de chaleur avec la sonde.

• Cv = capacité thermique volumique du liquide, capacité du


liquide à stocker de l’énergie pour faire augmenter de 1°C
la température.

• Si on connait la variation de température, le volume par.

• On injecte la température de l’eau entrante et sortante,


on mesure le débit. On calcule ∆T × 𝑄𝑣 × 𝑐𝑣  On cannit
la quantité d’énergie injectée dans le sol. Avec cette
formule on peut mesurer la puissance injectée dans le sol.

78
79
Cette formule dépend à la fois des propriétés thermiques du terrain et de la sonde, la résistance
thermique de la sonde.

La sonde absorbe cette énergie avant de pouvoir diffuser cette énergie sur le terrain.

Batiment coriolis :

28 sondes géothermique verticale qui descendent jusqu’à 78mètres de profondeur. On met ces
sondes pour rafrachir le batiment.

Les sondes géothermiques sont installés entre le batiment et le tarrin de foot (la fossé), on va mettre
un connecteur de tuyau. On va les conduecteur du tuyaux à l’exteiruer, les blocs de béton à
l’exterieur à coté du jardin.

Propriétés thermiques des géomatériaux :

80
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c = capacité thermique moyenne du sol à stocker la chaleur.

La conductivité
thermqieur est plus difficle à estimer que la capacité thermqiue

82
Conductivité thermqieu à cause des constituants minéraux

La transfert est tranférée par le contact entre grains solides. ET s’il y a de l’eau aussi, le
modèle est compliqué, donc il y a plusieurs modèles qui existent.

Ces formes
pour sols saturés, elles sont simplifiées.

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Sols sableux, sol argileux, en connaissant les propriétés du sol, on peut esttimer la
conductivité thermique, c’est l’utilisé du modèle.
Dans le sable, c’est plus intéerassant d’instaler les sondes, car grandes conductivité
thermique, contrairement aux argiles
Quartz a une conductivité thermique assez grande comparée aux autres minéraux.

Argile meme si saturé sa conductivité est plus faible que l’argile.


On met la sonde dans du bentonite, elle arrive à couler facielement et assure le bon contact
entre sonde et sol.
On mélange de la bentonite avec du coulis de ciment.

On intègre les sondes dans ces structures de bâtiments, technologie récentes en France.
On va intégrer le système échangeur de chaleur sur paroi et radier et alimenter les batiment
autour de la station.

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Pieux jusqu’à 30m de profondeur pour supporter Coriolis. Plus de 100 pieux, question est-ce
qu’on intègre les sondes ? Décision = NON on veut pas combiner ces 2 systèmes, sous le

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batiment on a les pieux, et ensuite à l’exterieur du batiment on ajoute les sondes
géothermques pour récuperer la chaleur.
Pqoi ? car technologie trop récente pour les entreprises et surtout les assureurs.

On intègre l’eau chaude dans les pieux dans le système intégré, variation de 0 à 30°C,
variation et dilataion thermique du du pieux, modification de contrainte, augmententation du
tassement, diminution de la résistance.
Chargement cyclique  Critique pour les assureurs, non maitrisés techniquement.
Le sol quand il est chauffé on risque de mofifier les prop mécniaue deu sol cohésion et angle
de frottement du sol, donc il y a un effet mais si c’est faible, donc pour tout ces raisons là, on
a séparé les système.
Cycliques  Elastoplastiques  Non linéaire, non elastique donc on maitrise pas très bien le
comportement.
On maitrise pas très bien l’effet du cycle sur le comportement du sol.

Retrait et gonfleement dans les sols argileux juste à cause de l’effet de l’eau. Quand on
chauffe un sol argiluex sous une contrainte, on engendre pas une dilatation thermique mais ca
peut etre une contraction thermique  Effet inverse, aussi chose qu’on ne maitrise pas  Il y
a des recherche en cours.

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