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La géochronologie

Cellule E-Learning
Mourad CHIKH

Mars 2020
V 4.0
Légende

§ Entrée du glossaire

> Abréviation

¨ Référence Bibliographique

¤ Référence générale
Table des
matières
Objectifs 5

I - Introduction : 6

II - Exercice : Test Pré-requis 8

III - LE PRINCIPE D'UNIFORMITARISME 9

IV - LA GEOCHRONOLOGIE RELATIVE 10

1. - L'échelle stratigraphique ......................................................................................................................... 10

2. - Fondement de cette échelle ................................................................................................................... 11

3. Les Principes : ............................................................................................................................................ 11


3.1. - Le principe d'identité paléontologique : ........................................................................................................................... 11
3.2. - Le principe de superposition stratigraphique : ............................................................................................................... 12
3.3. - Le principe de continuité stratigraphique : ...................................................................................................................... 12

4. Les coupures : ............................................................................................................................................ 13


4.1. Coupure stratigraphique ....................................................................................................................................................... 13
4.2. Coupure tectonique : ............................................................................................................................................................ 13

5. - La magnétostratigraphie ......................................................................................................................... 15

6. Exercice ...................................................................................................................................................... 16

V - LA GÉOCHRONOLOGIE ABSOLUE 17

1. . Dénombrement de couches : .................................................................................................................. 17

2. Exercice ...................................................................................................................................................... 17

3. . La radiochronologie : ............................................................................................................................... 17
3.1. Les isotopes : ........................................................................................................................................................................ 18
3.2. Loi de désintégration nucléaire : ......................................................................................................................................... 18
3.3. -Les principales méthodes : ................................................................................................................................................ 18
3.4. Chronologie au potassium argon (K/A) : ........................................................................................................................... 19
3.5. Chronologie au plomb (Pb) .................................................................................................................................................. 19
3.6. Autres méthodes : ................................................................................................................................................................. 20
3.7. Difficultés de la méthode : .................................................................................................................................................... 20

4. Exercice ...................................................................................................................................................... 21

VI - Exercice : Test Final 22


VII - Conclusion 23

Ressources annexes 24

Solutions des exercices 25

Glossaire 27

Abréviations 29

Références 30

Bibliographie 31

Index 32

Crédits des ressources 34


Objectifs
Le cours " La géochronologie" vise à :

1. Identifier les principes de la géochronologie.


2. Expliquer les différentes méthodes de datations.
3. Appliquer les notions de base de la géochronologie relative et absolue.

A l'issu de ce cours, l'apprenant ou l'étudiant sera capable de :

1. Définir les principales subdivisions du temps de géologie a partir d'une


échelle géologique.
2. Distinguer les trois principes ainsi les coupures de la géochronologie
relative en se basant sur les événements géologiques.
3. Utiliser les différentes méthodes de géochronologie relative et absolue a
partir de l'exploitation de documents et données.
4. Mettre en relation les principes de la radioactivité et leur utilisation dans la
datation pour expliquer la notion de la chronologie absolue.
5. Argumenter la meilleure technique de datation en utilisant les deux
méthodes illustrant chacun de ces principe.

Pré-requis :

Pour bien suivre le cours "La géochronologie ", l'apprenant doit avoir acquis :

les principes de base de la formation des strates .


La notion de fossiles .

5
Mourad CHIKH
Introduction :

Introduction :
I
La géochronologie introduit la notion de temps. C'est la branche de la géologie cherchant à dater les
événements successifs qui ont affecté le globe terrestre et à déterminer l'âge des roches ce qui ne
montre cette carte conceptuelle les différentes unités d'apprentissages.

Carte conceptuelle Geochronologie

6
Introduction :

Échelle Géochronologique

7
Exercice : Test Pré-requis

Exercice : Test Pré-


requis II
[solution n°1 p.25]
[*]

Quels sont les seuls fossiles permettant de dater des strates ?

 Les fossiles stratigraphiques

 Les microfossiles

 Les fossiles stratosphériques

 Les fossiles ammonites

8
LE PRINCIPE D'UNIFORMITARISME

LE PRINCIPE
D'UNIFORMITARISME III

La première formulation par Lyell date de 1830 mais un russe en avait eu l'intuition dés 1757 :

“ Les agents géologiques qui agissent actuellement [...] sont les seules forces qui modifient la face de
la Terre ” Référence.p.30 ¤
*

Comme les courants marins, le climat, les volcans, la tectonique, l'érosion*. Ainsi, les causes
géologiques actuelles sont identiques aux anciennes causes :

“ Les causes invoquées aujourd'hui pour les phénomènes géologiques sont les mêmes que les causes
invoquées anciennement ”

Pruvost, 1956 C'est un principe qui est globalement vrai. Par exemple, le magnétisme de la Terre
rentre en ligne de compte pour la datation au C14p.27 §  ;or ce magnétisme a varié au cours des temps.
*

Cet outil n'est donc pas fiable à 100%.

9
LA GEOCHRONOLOGIE RELATIVE

LA
GEOCHRONOLOGIE IV
RELATIVE

- L'échelle stratigraphique 10
- Fondement de cette échelle 11
Les Principes : 11
Les coupures : 13
- La magnétostratigraphie 15
Exercice 16

1. - L'échelle stratigraphique

Elle est basée sur des événements géologiques comme l'apparition de nouvelles espèces ou même
leur disparition. p.29 > 'est un outil de datation relative.
*

NB : l'ère quaternaire n'existe pas, c'est une période.

Référencep.30 ¤ Ω Bibliographiep.31 ¨ .
* *

10
- Fondement de cette échelle

Échelle stratigraphique

2. - Fondement de cette échelle

Cette échelle repose tout d'abord sur :

- Les principes stratigraphiques.

- Des coupures.

3. Les Principes :
- Le principe d'identité paléontologique : 11
- Le principe de superposition stratigraphique : 12
- Le principe de continuité stratigraphique : 12

3.1. - Le principe d'identité paléontologique :

11
- Le principe de superposition stratigraphique :

Des terrains possédant les mêmes fossilesp.27 § sont de même âge quelle que soit la nature des
*

terrains. Cependant, il existe des limites de validité :

Il existe des fossiles de facièsp.27 § , c'est à dire liés à des conditions écologiques particulières.
*

Il faudra donc retrouver des conditions identiques.

Il existe des provinces faunistiques, ainsi les ostracodes du nord sont différents de ceux du sud,
il faut donc être vigilant. Les marsupiaux, par exemple, vivent exclusivement en Australie alors
que son climat n'est pas unique. Attention aux migrations de faunes mais c'est un cas très rare.

3.2. - Le principe de superposition stratigraphique :

Le terrain le plus au-dessous est le terrain le plus ancien. Mais il existe encore une fois une limite de
validité :

Il faudra des terrains non déformés. Pour rechercher une présence de quelconque déformation, on
recherche des critères de polarité :

Polarité paléontologique : liée aux conditions de vie d'un animal fossilisé (le crinoïde est un
animal fixé dont on sait très bien où est le haut).

Polarité sédimentologique : granoclassement* vertical.

Polarité géotropiquep.27 § : on peut distinguer un brachiopode retourné car la cristallisation à


*

l'intérieur de son organisme est toujours orientée vers le haut; c'est le remplissage géopète*.
Référence.p.30 ¤*

3.3. - Le principe de continuité stratigraphique :

Une couche est de même âge partout où elle peut être observée et ceci peu importe les natures et
épaisseurs différentes de la couche. Ainsi, grâce à certaines caractéristiques minéralogiques
particulières, on peut retrouver la même couche dans le Boulonnais et dans les Ardennes. Cependant,
nous pouvons avoir des compositions différentes pour une même couche. Attention également aux
lacunes, il peut parfois manquer une couche :

Lacune

12
4.
Un indice peut vous aider à répondre à cette question.

Question
[solution n°2 p.25]
[*]

Veuillez rédiger un résumé sur le paléozoïque

Indice :

L’ère primere

5. Les coupures :
Coupure stratigraphique 13
Coupure tectonique : 13

On utilise plusieurs coupures qui sont des événements paléontologiques. On utilise la notion
d'apparition et de disparition des espèces, ainsi, la plus grande crise se situe au Primaire (99% des
êtres vivants ont disparu). Donc, les grandes divisions et subdivisions sont le résultat de grandes
crises.

5.1. Coupure stratigraphique

Le cycle sédimentaire (transgression et régression de la mer par glaciation par exemple) délimite bien
des couches sédimentaires. Le Secondaire a ainsi trois périodesp.28 § : Trias, Jurassique et Crétacé.
*

5.2. Coupure tectonique :

Il y a eu plusieurs plissements* (rencontres de plaques continentales) qui délimitent des périodes :

1. Le plissement Icartien qui affecte la partie inférieure du Protérozoïque.

2. Unepériodep.28 § dans le Précambrien avec le plissement Cadomien (Ex : en Normandie ou en


*

Bretagne).

3. Une dans la partie inférieure du Primaire (le Silurien) avec une orogenèse (ou orogénie) : le
plissement Calédonien (Ex : dans les Ardennes).

4. Dans la partie supérieure du Primaire : Le plissement Hercynien qui se déroule en plusieurs phases.

5. Le plissement Alpin dans le Tertiaire qui n'en est qu'à ses balbutiements.

Un plissement s'étale sur 100 à 200 millions d'années.

13
Coupure tectonique :

L'échelle est donc divisée en :

• Ères : Primaire, Secondaire...

• Époques (ou systèmes) : Permien, Dévonien...

• Étages :

Échelle

Ils tirent leur nom de localités géographiques où ils ont été découverts et définis.

On parle de stratotype* : référence internationale, ainsi ce que l'on peut voir en Chine est comparable à
ce que l'on voit à Etrœungt (d'où le nom de Strunien). Le stratotypep.28 § est plus une référence
*

historique puisque son nom est donné selon le premier endroit où telle caractéristique géographique a
pu être observée, il est donc complété par le parastratotype qui est une référence plus représentative.

Il y a plusieurs types d'unités de temps :

(1) Les unités définies sur le terrain :

Ce sont les unités litostratigraphiques définies à l'aide de faciès : observation des différentes couches à

l'affleurement par exemple. Le banc est la plus petite unité définie.

- regroupement de bancs = membre

- ensemble de membres = formation

- ensemble de formations = groupe

Pour qu'une formation soit cartographiable, elle doit au moins faire 250m d'épaisseur.

(2) Les unités qui correspondent à des intervalles de temps

Ce sont les unités biostratigraphiquesp.27 § définies par la présence de fossiles. On parle alors de
*

biozonep.27 § : tranche de temps caractérisée par un fossile marqueur (faible durée de vie mais
*

grande extension géographique). Il existe des correspondances entre ces différentes unités :

14
5.2.1. * Les unités chronostratigraphiques

C'est un ensemble de couches qui se déposent pendant une unité de temps. La plus petite unité est la
chronozone, l'ensemble de chronozones est l'étage, l'ensemble d'étages est le système. Nous avons
finalement l'erathème.

5.2.2. Les unités géochronologiques

Ce sont des unités de temps représentant une durée :

Unité géochronologique.

Il faut définir les références de chaque étage. Par exemple, dans le Dévonien, on a des étages, dont le
Givétien (dont la référence a été prise dans la région de Givet). Il faut définir les limites, inférieures et
supérieures, de l'étage ou stratotype c'est à dire les caractéristiques par les fossiles. Quand tel ou tel
animal apparaît ou disparaît, il existe alors une limite.

6. - La magnétostratigraphie

Dans cette chronologie relative, on peut apporter un certain nombre de précisions autres que celles
déjà vues, et en particulier par la magnétostratigraphie.

Rappelons-nous que le champ magnétique a toujours eu la même direction mais pas le même sens
d'où les différentes orientations de la magnétite.

Ex : dans un étage, le Givétien, on peut avoir des calcaires avec des trilobites. On peut étudier
l'orientation des cristaux dans une biozone, ce qui définit des périodes inverses ou normales. On peut
réaliser des divisions de biozones par magnétostratigraphie.

L'autre intérêt se situe dans les corrélations ; pour corréler des séries continentales avec des séries
marines.

Cf. "Geochronologie relative"

Le champ magnétique terrestre connaît des inversions de polarité plus ou moins fréquentes à l'échelle
des temps géologiques.

Ces inversions étant enregistrées dans les sédiments, les minéraux magnétiques en deviennent des
indicateurs. Ils permettent d'affiner la chronologie des étages de fossiles et d'autres évènements
géologiques ayant laissé des traces.

La magnétostratigraphie couplée à la datation absolue d'évènements ponctuels s'est notamment


révélée très utile dans l'établissement d'une chronologie relative, car le signal magnétique est

15
Exercice

indépendant du milieu, global et précis.

Magnetostratigraphie.

7. Exercice
[solution n°3 p.25]
[*]

La datation relative permet :

 De donner l'âge d'une roche ou d'une formation géologique.

 De classer les événements géologiques les uns par rapport aux autres.

 De définir précisement le temps qui s'est écoulé depuis la formation d'un objet géologique.

 De donner l'âge approximatif d'une structure géologique.

16
LA GÉOCHRONOLOGIE ABSOLUE

LA
GÉOCHRONOLOGIE V
ABSOLUE

. Dénombrement de couches : 17
Exercice 17
. La radiochronologie : 17
Exercice 21

1. . Dénombrement de couches :

La dendrochronologie est la datation par le dénombrement de couches de croissance des arbres. On


peut remonter à plus de 20 000 ou 30 000 ans. Elle est utilisée pour le Quaternaire. On peut y détecter
la pollution et également retrouver des insectes prisonniers.

• Les varves* sont des dépôts doubles sédimentaires dus à un dépôt saisonnier, c'est assez fréquent
en domaine lacustre : en hiver, on a une couche sombre et en été une couche plus claire. On remonte à
10 000 ans.

• On peut également observer les lignes de croissance des invertébrés comme chez le zaphrentis.

• Carottage en Antarctique, comptage des couches.

2. Exercice
[solution n°4 p.25]
[*]

proposition de mots : croissance - décroissance - diminution - stabilité- Quaternaire - pollution - insectes .

La dendrochronologie est la datation par le dénombrement de couches de des arbre.On peut


remonter à plus de 20 000 ou 30 000 ans. Elle est utilisée pour le . On peut y détecter la
et également retrouver des prisonniers.

3. . La radiochronologie :

Elle est basée sur le principe de désintégration radioactive de certains corps instables qui se
transforment en corps stables (ex : uranium en plomb).

Ainsi, quand on connaît la période de désintégration de l'élément, c'est à dire quand la moitié de

17
quantité initiale de l'élément est transformée en corps stable, on fait le rapport et on trouve l'âge absolu
de ce composé.

3.1. Les isotopes :

A l'état naturel, beaucoup d'éléments existent sous forme d'isotopes différents. Certains sont
naturellement stables et d'autres instables. Au cours des temps, les éléments instables se
transformeront en éléments souvent différents et stables ou instables.

Tout élément est caractérisé par son numéro et sa masse atomique : . Le magnésium a, par exemple,
trois isotopes : . Dans la nature, le magnésium naturel se trouve sous ces 3 formes qui sont
connues et établies :

3.2. Loi de désintégration nucléaire :

Elle s'exprime ainsi :

δx est le nombre d'atomes instables qui se désintègrent pendant δt.

λ est la constante de désintégration propre à l'élément radioactifp.27 § .


*

Donc, à t, on a le nombre xt d'atomes instables restants, on peut donc doser xt et l'analyser :

Donc, à t, on a le nombre xt d'atomes instables restants, on peut donc doser xt et l'analyser :

x0 est le nombre initial de l'élément instable quand il s'est formé. Mais on ne connaît pas toujours x0, il
peut être déterminé grâce au 14C.

* Quand il est connu : * - p.24

* Quand il est inconnu, on sait qu'il se transformera en élément stable. On note donc :

x f = nombre d'élément fils =

On change donc de variable : T (période de l'élément radioactif). On sait donc que c'est le temps

nécessaire à la désintégration de la moitié de la quantité initiale de xf.

3.3. -Les principales méthodes :


-Chronologie au carbone 14 :

C'est une méthode où x0 est connu car la teneur dans l'atmosphère est connue puisqu'on admet le
principe d'actualisme, on suppose que la teneur n'a pas bougé. Elle ne fonctionne que sur des restes
organiques (os, dent...).

18
La teneur en carbone 14 d'un corps est radioactive, il existe naturellement dans l'atmosphère en teneur
connue (donc x0 connu) et il est assimilé par tous les êtres vivants.

Quand un organisme meurt, le 14C instable incorporé se retransforme en 14N stable. Or on connaît la
période de désintégration de ce carbone 14 : 5 568 ans (½g disparaît donc en 5 568 ans). On ne peut,
par définition, remonter à plus de 5 ou 10 fois la période de l'élément.

On peut ainsi dater jusqu'à 40 000 ans et surtout en archéologie (préhistoire).

Attention
Attention cependant au principe d'uniformitarisme car la teneur en 14C a pu varier au cours des
temps. Le principe de l'invariance est en fait faut car la teneur en 14C dépend du bombardement
solaire, de l'activité magnétique de notre étoile et de la Terre dont on sait que les paramètres sont
changeants (il existe des corrections).

3.4. Chronologie au potassium argon (K/A) :

À l'état naturel, on trouve le 39Kp.29 > (93%), 40K (0,01%) qui est le seul radioactif (40KCa + Ap.29 > )
* *

et le →41K (7%). On étudie donc uniquement 40K/A car le calcium a trop d'importance dans les êtres
vivants. Sa période est de 1,25.109 ans. On ne peut ainsi dater que les minéraux des roches éruptives
(basaltes, granites et en particulier dans les feldspaths et micas). Cette méthode, qui est la plus
employée, recouvre 1 milliard 250 millions d'années.

On ne peut donc pas dater de terrains calcaires avec cette technique.

3.5. Chronologie au plomb (Pb)

Il provient de :

238U→206Pb

235U→202Pbp.29 > *

232Th→208Pb (Thorium)

Rappel
La période de désintégration du plomb est de 14.109 ans. La meilleure méthode est celle qui utilisera
et combinera les 3 isotopes du plomb avec beaucoup de précision. Ces minéraux radioactifs sont
abondants dans les roches magmatiques et métamorphiques. Le granite est très radioactif car il
contient de la biotite noire comportant elle-même du zircon dont le noyau est radioactif.

19
3.6. Autres méthodes :

3.7. Difficultés de la méthode :

Tout d'abord, c'est une procédure qui doit être réalisée par plusieurs laboratoires : précision des
datations. Ensuite, le minéral étudié doit être représentatif de l'âge de la roche et non pas avoir été
hérité d'une roche antérieure ou formée par diagenèsep.27 § * (minéraux diagénètiques).
*

Exemple : dans le sable, on peut trouver des zircons alors que ceux-ci appartiennent au granite qui
s'est désagrégé en grès.

* Il faut savoir choisir la bonne méthode.

* La précision des mesures est également un problème car plus l'âge est grand et plus l'incertitude est
grande.

* Pour homologuer un résultat, il faut envoyer 3 échantillons à 3 laboratoires indépendants différents


utilisant des méthodologies officielles différentes

* Il faut finalement que l'élément mesuré ait été conservé intégralement dans un système clos sans
pertes ni apports au cours du temps.

Exemple
dater un feldspath trouvé dans une roche métamorphique, qui est une roche qui s'est transformée par
augmentation de pression et de température, et qui n'est donc plus représentatif de la roche mère.
C'est un système ouvert.

Référence.p.30 ¤
*

20
Exercice

4. Exercice
[solution n°5 p.26]
[*]

La dendrochronologie est la datation par le dénombrement de couches de croissance des arbres.

 Oui

 Non

21
Exercice : Test Final

Exercice : Test Final


VI
[solution n°6 p.26]
[*]

Si je dis ‘Cette roche a 100 Ma', il s'agit :

 d'une datation relative

 d'une datation exacte

 d'une datation précise

 'une datation absolue

22
Conclusion
VI
En conclusion, la chronologie absolue sert à compléter l'échelle stratigraphique ; les étages n'ont donc pas
tous la même durée les uns par rapport aux autres. Ils sont disproportionnels.

La radiochronologie est une méthode moins précise (précision de 20 à 50 millions d'années) que l'étude
des fossiles et de l'échelle stratigraphique (1 million d'années).

La géochronologie est donc l'ensemble des méthodes permettant d'assigner un âge aux roches ou aux
minéraux. On distingue la datationp.27 § absolue basée en particulier sur les méthodes et techniques
*

radiométriques permettant de dater des minéraux de roches magmatiques ou de roches métamorphiques ;


puis la datation relative basée sur les principes de la stratigraphie et les répartitions des fossiles.

Référencep.30 ¤ Ω Bibliographiep.31 ¨ .
* *

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Ressources annexes

Ressources annexes

>

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Mourad CHIKH
Solutions des exercices

Solutions des
exercices

> Solution n°1 Exercice p. 8

Quels sont les seuls fossiles permettant de dater des strates ?

 Les fossiles stratigraphiques

 Les microfossiles

 Les fossiles stratosphériques

 Les fossiles ammonites

> Solution n°2 Exercice p. 13

Le Paléozoïque, du grec ancien παλαιός / palaiós (« ancien ») et ζωή / zôế (« vie »), est une ère
géologique qui s'étend de -541 à -252,2 millions d'années. Anciennement appelée Ère Primaire (ou Ère
des Poissons), elle est la première ère du Phanérozoïque

> Solution n°3 Exercice p. 16

La datation relative permet :

 De donner l'âge d'une roche ou d'une formation géologique.

 De classer les événements géologiques les uns par rapport aux autres.

 De définir précisement le temps qui s'est écoulé depuis la formation d'un objet géologique.

 De donner l'âge approximatif d'une structure géologique.

> Solution n°4 Exercice p. 17

proposition de mots : croissance - décroissance - diminution - stabilité- Quaternaire - pollution - insectes .

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Mourad CHIKH
Solutions des exercices

La dendrochronologie est la datation par le dénombrement de couches de croissance des arbre.On peut
remonter à plus de 20 000 ou 30 000 ans. Elle est utilisée pour le Quaternaire. On peut y détecter la
pollution et également retrouver des insectes prisonniers.

> Solution n°5 Exercice p. 21

La dendrochronologie est la datation par le dénombrement de couches de croissance des arbres.

 Oui

 Non

> Solution n°6 Exercice p. 22

Si je dis ‘Cette roche a 100 Ma', il s'agit :

 d'une datation relative

 d'une datation exacte

 d'une datation précise

 'une datation absolue

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Glossaire

Glossaire
biostratigraphie

La biostratigraphie est l'étude de la répartition des espèces (souvent fossiles) dans les strates
sédimentaires et donc dans les temps géologiques

Biozone

Une biozone est une unité stratigraphique définie par le contenu biologique des sédiments (ou
biostratigraphie).

diagenèse.

Ensemble des phénomènes de consolidation et de durcissement d'un dépôt sédimentaire.

Éléments radioactifs

Eléments radioactifs. Un élément est dit radioactif lorsque son noyau est instable et qu'il relâche
spontanément de l'énergie sous la forme de rayons alpha, bêta et gamma afin de tendre vers la
stabilisation. Ce phénomène est appelé la désintégration.

faciès

Un faciès géologique est un ensemble des caractères lithologiques ou paléontologiques d'une roche
ou d'un terrain, c'est l'aspect que revêt une roche ou un ensemble de couches géologiques.

fossiles

Se dit des débris ou des empreintes des végétaux et animaux d'espèces disparues, conservés dans
les dépôts sédimentaires.

geotropique

orientation spatiale naturelle de la matière vivante sous l'influence de l'attraction terrestre.

la datation

une méthode qui repose sur la mesure de l'activité radiologique du carbone 14 présent dans la
matière organique que l'on cherche à dater.

la datation au C14

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Mourad CHIKH
Glossaire

La datation par le carbone 14, dite également datation par le radiocarbone ou datation par comptage
du carbone 14 résiduel, est une méthode de datation radiométrique fondée sur la mesure de l'activité
radiologique du carbone 14 (14C) contenu dans la matière organique dont on souhaite connaître
l'âge absolu, c'est-à-dire le temps écoulé depuis la mort de l'organisme (animal ou végétal) qui le

constitue.

Le stratotype

Le stratotype est l'affleurement qui sert de référence pour définir un étage géologique, c'est-à-dire un
étage de l'échelle stratigraphique.

periode

Une période en géologie est une subdivision d'une ère sur l'échelle des temps géologiques.

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Mourad CHIKH
Signification des abréviations

Abréviations
A : Argon

C : Carbone

K : Potassium

Pb : plomb

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Mourad CHIKH
Références

Références
1 http://geologie.free.fr

2 https://hal-mines-paristech.archives-ouvertes.fr/hal-00906717/document

3 https://www.pbs.org/wgbh/evolution/library/02/4/l_024_01.html

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Mourad CHIKH
Bibliographie

Bibliographie
VI
Les roches, mémoire du temps " de Georges MASCLE Date de parution 21/02/2008 Editeur EDP
Sciences.

Eléments de géologie - 16e édition du "Pomerol" -Cours et site compagnon Collection : Sciences
Sup, Dunod Parution : mai 2018

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Index

Index
âge arbres Biostratigraphie
p. 6, 17 p. 17 p. 13

biozones carbone 14 carbone 14.


p. 15 p. 17 p. 5

cartographiable chronologie chronostratigraphique.


p. 13 p. 17 p. 5

chronozone continuité continuité.


p. 13 p. 12 p. 5

couche couches Coupures


p. 12 p. 17 p. 11

cristallisation cycle datation


p. 12 p. 13 p. 10, 17

Datation datation. dendrochronologie


p. 9 p. 5 p. 17

désintégration échelle. époque


p. 17 p. 5, 10 p. 13

ère ères faciès.


p. 10 p. 13 p. 11

faunistique. fossiles géochronologie


p. 11 p. 11 p. 6

géochronologie. géochronologique géopète


p. 5 p. 13 p. 12

geotropique Isotopes magnétostratigraphie


p. 12 p. 17 p. 15

minéralogiques paléontologie. période


p. 12 p. 5 p. 10

phénomène plaque plissement


p. 9 p. 13 p. 13

polarité Principes radioactive


p. 12 p. 11 p. 17

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Mourad CHIKH
Index

régression relative stratigraphie.


p. 13 p. 10 p. 5

Stratigraphie. stratotype superposition


p. 10 p. 13 p. 12

superposition. terrains transgression


p. 5 p. 12 p. 13

unité unité.
p. 13 p. 5

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Mourad CHIKH
Crédits des ressources

Crédits des ressources


Carte conceptuelle Geochronologie p. 6
http://creativecommons.org/licenses/zero/4.0/fr/, CHIKH Mourad

Échelle Géochronologique p. 6
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/fr/

Lacune p. 12
http://creativecommons.org/licenses/publicdomain/4.0/fr/

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Mourad CHIKH

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