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2 ème
ANNÉE
COLLÉGIALE
ANNÉE AC
SVT
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
GUIDE
PÉDAGOGIQUE
Pour l’enseignant(e)
Auteurs
Coordinateur de l’équipe
ABDELLAH MAROUBI
Ex-Inspecteur Principal de l’enseignement secondaire
ADBELJALIL GHOUJDAM
Ex-Inspecteur Principal de l’enseignement secondaire
© Édition Sochepress 2021 - Boulevard Abou Bakr El Kadiri - Sidi Maarouf 20280 - Casablanca
ISBN : 978-9920-9440-6-9
Dépôt légal : 2021MO1522
Avant-propos
Premier semestre
Les phénomènes géologiques internes
Contenu Durée
Contrôle n° 1 .............................................................................................................. 1h
Soutien et exercices de synthèse .............................................................................
4h
Contrôle n° 2 ............................................................................................................... 1h
Soutien et exercices de synthèse .............................................................................
4h
Total 32 h
4
Deuxième semestre
La reproduction chez les êtres vivants et l’hérédité chez l’Homme
Contenu Durée
Contrôle n° 3 .............................................................................................................. 1h
Soutien et exercices de synthèse ............................................................................. 4h
L’hérédité humaine :
Transmission de quelques caractères et maladies héréditaires ................... 2h
Rôle des chromosomes dans la transmission des caractères héréditaires ... 1h
Conséquences des mariages consanguins ................................................... 2h
Le clonage ............................................................................................................. 1h
Contrôle n° 4 .............................................................................................................. 1h
Soutien et exercices de synthèse ............................................................................. 4h
Total 32 h
5
Sommaire
Problématique de l’unité.......................................................................................................................................................................... 49
Compétence visée par l’unité................................................................................................................................................................. 49
Chapitres de l’unité...................................................................................................................................................................................... 49
Extrait des orientations pédagogiques officielles...................................................................................................................... 49
Ressources liées à la compétence........................................................................................................................................................50
Prolongement du programme............................................................................................................................................................... 51
Problématique de l’unité.......................................................................................................................................................................... 76
Compétence visée par l’unité................................................................................................................................................................. 76
Chapitres de l’unité...................................................................................................................................................................................... 76
Extrait des orientations pédagogiques officielles...................................................................................................................... 76
Ressources liées à la compétence........................................................................................................................................................ 77
Prolongement du programme............................................................................................................................................................... 78
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Références pédagogiques et didactiques
Officielles Théoriques
Fiches didactiques
Autoformation
Orientations
pédagogiques officielles
9
Partie A Choix pédagogiques officiels
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3. Organisation logique des savoirs.
4. Sélection et organisation des informations en relation avec le sujet d’étude.
5. Distinguer ce qui est fondamental de ce qui ne l’est pas.
6. Développement de l’observation.
7. le passage du spécifique au général et du concret à l’abstrait.
8. Développement de l’esprit logique et de l’esprit critique.
9. Définition et formulation d’un problème scientifique.
10. Relier les informations avec les acquis pour résoudre le problème scientifique posé.
11. Mobilisation des informations dans la résolution du problème scientifique posé ou dans l’explication
des phénomènes objets d’étude.
12. Formuler une ou des hypothèses en relation avec le problème scientifique.
13. Proposer les outils adéquats pour la vérification de l’hypothèse.
14. Développement des habiletés manuelles et d’expérimentation.
15. Description et analyse des données scientifiques ; déduire des conclusions puis passer à la
généralisation.
16. Comparaison et explication des résultats.
17. Utilisation des principes, des lois, des modèles pour expliquer les phénomènes et les données
scientifiques.
18. Utilisation des diverses formes d’expression (tableau, graphique, dessin, schéma…)
19. Représenter une structure ou un phénomène scientifique par un schéma.
20. Traduction de données numériques sous formes de tableau ou graphique ou texte (commentaire
scientifique écrit).
21. Synthèse des informations et des données sous forme de texte ou de schéma.
22. Exprimer une opinion et l’argumenter.
23. Développement de la conscience sociale civile (développement et ancrage du comportement
civique).
24. Acquisition de bonnes habitudes de travail.
25. Développent des attitudes positives et responsables.
26. La créativité et l’excellence.
Ces habiletés peuvent être regroupées en trois catégories d’habiletés scientifiques principales qui sont
les centres d’intérêts des apprenants(es) durant les apprentissages, et sont les cibles de la pratique
enseignante et de l’évaluation (cadre de référence d’évaluation) en SVT à savoir :
Le raisonnement scientifique ;
La communication scientifique (Ecrite, orale, graphique, schématique, numérique…) ;
Les attitudes scientifiques.
11
2- L’organisation didactique de l’apprentissage des SVT
Les directives pédagogiques mentionnent que dans le cadre de l’approche par compétence,
l’apprenant(e) est considéré(e) un(e) acteur(actrice) actif(active) dans la structuration des
apprentissages et leur intégration à travers la résolution des situations-problèmes significatives. On
distingue trois catégories d’apprentissages :
a- C’est quoi ?
Elle consiste à faire participer les apprenants(es) à des expériences et globalement à des travaux
pratiques dans le but d’éveiller leur motivation et ainsi mieux appréhender les concepts et notions
scientifiques.
b- Pourquoi ?
- Développer la compréhension opérationnelle des concepts par les élèves.
- Assurer la motivation des apprenants(es) pour garantir leur participation à la conceptualisation.
- Pour formuler correctement les différentes étapes de cette démarche au cours des actes
didactiques.
- Développer l’esprit critique chez l’apprenant(e).
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c- Quelles sont les étapes de cette démarche ?
Opter pour cette démarche veut dire amener les apprenants(es) à réaliser une enquête s’appuyant
sur une diversité de démarches scientifiques pour résoudre une question problématique. C’est donc
une démarche hypothético-déductive qui fait appel au questionnement et à l’élaboration du savoir à
travers l’expérimentation. En adoptant cette démarche, le professeur joue le rôle de guide qui travaille
en amont et anticipe les questionnements potentiels de ses élèves et les outils à mettre en place.
On valorise ainsi l’expérience, la communication horizontale (entre élèves), la réflexion et la création
d’outils dans la mesure du possible.
On peut subdiviser les étapes d’une telle démarche en 6 étapes :
- L’observation (d’un phénomène par exemple) ;
- Formulation d’une problématique = problème scientifique ;
- Proposition d’hypothèses (l’enseignant(e) joue le rôle de facilitateur) ;
- L’investigation = recherches par expérimentation ou par documentation ;
- L’échange argumenté entre les membres de la classe sous forme de débat ;
- La conclusion = mise en commun pour construire un savoir de classe partagé, mémorisable cette
étape doit permettre la conceptualisation.
Signalons que :
La formulation de la problématique est conditionnée par les données initiales, (acquis, observations,
conception, théories…) ;
Les étapes de démarche traitée ne sont pas linéaires, mais des allers retours sont possibles à chaque
étape de la démarche.
Le modèle suivant résume le déroulement de la démarche d’investigation scientifique.
1- Situation de départ
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Modèle de démarche scientifique
Conflits socio-congnitifs
Activités de problématisation
Situation problème 1
Situation problème 2
Situation problème 3
Recherches d’informations
Activités intéractives
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4. La pratique enseignante des SVT en français (DNL)
Les orientations de la vision stratégique 2015-2030 et les exigences de la loi cadre 17-51 relative à
la réforme de l’éducation et de la formation ont permis le multilinguisme dans l’enseignement des
disciplines scientifiques dont les SVT. Dans cette situation, la pratique enseignante s’articule autour
de l’enseignement des SVT en plus de la langue arabe, la langue étrangère : Soit le français, soit
l’anglais. Il s’agit d’une situation de communication en SVT discipline non linguistique (DNL).
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5. L’enseignement à distance quel scénario pédagogique ?
La conception des ressources pédagogiques dans le contexte d’un apprentissage en ligne requiert
une attention particulière. Il s’agit de supports que les apprenants(es) utiliseront à distance,
généralement en situation d’auto-apprentissage. Or, Suivre un cours seul, hors de la classe, comme il
se fait actuellement, peut vite devenir ennuyeux (c’est le sentiment d’un grand nombre d’apprenant(e)
durant le confinement du Covid19. Il faut imaginer des activités qui aideront à maintenir l’attention,
éviter les lectures fastidieuses, les discours rigides : rendre actif. Le support d’internet prend tout son
intérêt lorsque l’on combine divers médias (texte, image, vidéo, audio...) : si la lecture d’un texte à
l’écran est fastidieuse, l’insertion d’illustrations ou de vidéos peut le rendre plus attrayant.
1. Découper son cours en unités pédagogiques homogènes (les grains pédagogiques) . Il contient
l’ensemble du contenu et des activités pédagogiques pour atteindre l’objectif.
2. Concevoir le scénario de chaque grain: les activités qui permettront d’atteindre l’objectif
d’apprentissage.
3. Créer les ressources qui permettront de réaliser ces activités d’auto-apprentissage, d’auto-
évaluation et d’auto-remédiation.
4. Implanter ces ressources sur la plate-forme pour le partage avec les apprenants(es).
6- Pédagogie de différenciation :
a- C’est quoi ?
Démarche qui consiste à mettre en oeuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures
d’apprentissages permettant à des élèves des démotivations, d’aptitudes et de compétences
hétérogènes afin d’atteindre des objectifs communs (faire acquérir les mêmes connaissances et les
mêmes compétences).
La notion de différenciation est ancienne. Elle est née grâce à Louis Legrand en 1970.
b- Pourquoi ?
- Pour rendre le système éducatif équitable, il faut prendre en compte l’hétérogénéité des élèves
dans chaque classe.
- Répondre aux valeurs du pays de permettre à chaque élève de trouver une place à l’école marocaine
en rapport avec ses potentialités.
- Différencier les activités d’enseignement au sein de la classe, car les élèves ne progressent pas à
la même vitesse.
- Offrir aux apprenants(es) une large gamme d’approches, de démarches, d’outils pour amener
chaque élève au maximum de son potentiel.
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c- Comment faire?
- Avoir des attendes scolaires élevées pour tous les apprenants(es).
- Organiser l’enseignement individualisé pour tous les élèves et non pour les élèves en difficultés.
- Formuler des objectifs précis et à court terme.
- Prévoir des feedbacks régulièrement.
- Garantir des temps importants d’enseignement collectif en classe entière.
Mal conduite, la pédagogie différenciée peut avoir des effets négatifs sur l’apprentissage surtout lors
de changement d’environnement scolaire («école/collège) ou ce traitement différencié entre élèves
risque de démotivé les élèves les plus en difficulté. Ce type de pédagogie vise donc à modifier la
manière d’enseigner pour s’adapter aux hétérogénéités entre les apprenants(es).
a- La méthode magistrale :
Les élèves sont passifs et les notions sont inculquées de façon magistrale. Cette méthode,
pertinemment utilisée peut trouver sa place :
- Lors des mises au point après les tests des préacquis ;
- Dans le cadre de synthèses ;
- Éventuellement lors des corrections des évaluations sommatives ;
- Pendant les cours et exceptionnellement en TP (apport de connaissances).
Professeur Élève
Professeur Élève
Doucement
b- La méthode dialoguée :
Cette méthode fait participer l’élève à l’argumentation souhaitée par le professeur dont les questions
guident le dialogue : dialogue professeur-élèves, dialogue élèves-élèves.
17
Professeur Élève
Élève
c- La méthode active :
L’élève doit avant tout être placé en situation de recherche : le problème est clairement formulé et les
consignes sont données.
Cette méthode sollicite une intervention des élèves sous forme d’une observation, d’une réflexion
basée sur l’étude d’un document … : c’est elle qui représente la phase d’appropriation du savoir par
l’élève.
Exemple : Phase de résolution d’un problème sur la relation entre une structure et un phénomène.
Le travail de l’élève est plus ou moins autonome selon la part prise par le professeur dans la résolution
du problème.
Professeur
Document Élève
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8- Evaluation
Les objets cibles du recueil des informations lors des activités d’évaluation sont :
L’évaluation des ressources mobilisées de la compétence à savoir les contenus (les concepts
scientifiques, les lois, les principes…) et les habiletés scientifiques (les habiletés : de raisonnement
scientifiques de la communication scientifique et des attitudes scientifiques). L’évaluation se fait des
activités de restitution des connaissances, des exercices d’application et des exercices de synthèse.
L’évaluation des compétences, comme le mentionnent les directives pédagogiques des SVT (2009)
s’articule sur la résolution de situations problèmes complexes invitant l’apprenant(e) à mobiliser
ces ressources de manière intégrées. Elle s’appuie sur des critères de réussites et chaque critère est
mesuré par indicateurs.
Dans le manuel de la collection Compétence SVT, nous avons présenté des activités d’évaluation
formative et sommative pour aider l’élève à évaluer les savoirs, les habiletés scientifiques visées dans
le programme scolaire en vue de faciliter le développement dans chaque unité d’apprentissage la
compétence définis.
19
9- Remédiation pédagogique :
20
Partie B Fiches didactiques
Cette partie comporte des fiches qui peuvent orienter l’enseignant(e) dans une démarche d’auto-
formation professionnelle. L’accent est mis sur des concepts didactiques en rapport avec la pédagogie
constructiviste qui place l’apprenant(e) au centre des activités d’enseignement-apprentissage.
Fiche 2 : Auto-apprentissage
a- C’est quoi ?
Moyen d’apprendre par soi-même, donc un processus moderne d’acquisition de savoirs, de valeurs,
d’attitudes et de savoir-faire que les apprenants(es) réalisent eux-mêmes.
Cette démarche peut se baser sur la documentation ou sur l’expérimentation. L’importance de cette
stratégie d’apprendre par soi-même est devenue beaucoup plus simple avec la montée en puissance
d’internet. Les productions d’un tel apprentissage sont meilleures, car l’apprenant est poussé par une
motivation intrinsèque.
b- Avantages de l’auto apprentissage : (clé pour apprendre toute la vie).
- Développer des compétences solides dans la résolution des problèmes scientifiques à travers la
recherche active des solutions.
- Faciliter l’adaptation aux changements de l’environnement grâce à la capacité d’apprendre
rapidement.
- Internalisation efficace des contenus sans pression du temps. En effet, l’objectif n’est pas
d’obtenir des notes élevées.
- Acquisition de compétences en rapport avec la gestion du temps, l’auto-évaluation et la
définition de ses propres objectifs.
- Acquisition de compétences fonctionnelles qu’on peut appliquer dans n’importe quelle autre
situation.
21
- Rendre l’apprenant(e) plus impliqué(e) dans la réalisation des tâches.
- Planifier les activités réalisées pour ne pas s’éloigner des objectifs tracés au départ.
- Choisir quand on veut apprendre, rythme de travail, programmes et durées des activités.
L’autonomie de l’élève suppose qu’il est capable d’être maître de son propre apprentissage
c- Bilan :
L’auto-apprentissage, lui-même, est une compétence dont le développement exige tout un
apprentissage visant l’acquisition de l’autonomie et l’appropriation d’un ensemble de stratégies
d’apprentissage.
Auto-apprentissage
Bon état d’esprit 3
1
a- C’est quoi ?
C’est un processus d’enseignement-apprentissage basé sur la résolution d’un problème scientifique.
Ce qui permet de mettre en évidence un raisonnement rigoureux assurant la vérification d’une ou
plusieurs hypothèses.
b- Comment ?
Cette démarche se déroule selon plusieurs étapes résumées par le sigle OHERIC.
b1- Observation des faits scientifiques pour définir des relations entre les données et les connaissances
déjà acquises.
b2-Formuler un ou plusieurs problèmes scientifiques à la lumière de l’étape b1.
b3-Formulation d’une ou plusieurs hypothèses (propositions de réponses à un problème scientifique).
Ex : les continents actuels formaient jadis un seul continent avec un seul océan ancien.
b4- Eprouver les hypothèses par des observations provoquées (expérience), ce qui nécessite de :
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- Concevoir une hypothèse opératoire, ex : si les continents étaient regroupés en un seul, alors on
peut mettre en évidence des arguments morphologiques, paléontologiques et pétrographiques.
- Concevoir un protocole expérimental.
- Réaliser l’expérience (pour tester l’effet d’un paramètre, on le supprime ou on le fait varier). La
réalisation de l’expérience témoin et obligatoire, et on doit répéter plusieurs fois l’expérience.
- Noter les résultats expérimentaux et les organiser sous forme de tableaux ou de graphiques.
- Interpréter les résultats obtenus d’une manière convenable en utilisant les habiletés du savoir-
faire.
b5- Conclusion :
Rendre compte des liens établis par les résultats expérimentaux entre l’expérience réalisée et le
problème scientifique soulevé.
a- C’est quoi ?
La remédiation est un dispositif didactique formel qui vise à aider les élèves en difficultés. Le diagnostic
de ces difficultés se réalise lors de l’évaluation et permet d’orienter les actes de l’enseignant(e). Il
s’agit donc de remédier à une situation d’apprentissage où l’apprenant(e) n’a pas assimilé un savoir
ou un savoir-faire.
b- Pourquoi ?
- Mettre en évidence les difficultés d’apprentissage.
- Aider les élèves à dépasser leurs difficultés dans le cadre d’un travail individuel ou collectif.
- Développer l’esprit d’auto-évaluation.
- Réduire l’écart entre les objectifs d’apprentissage et les réalisations des élèves.
c- Comment ?
- Mettre en évidence les savoirs mal maitrisés à travers une évaluation formative (sans sanctions).
- Exposer les savoirs une autres fois, mais sous une forme différente à travers un moyen alternatif
ou complémentaire d’apprentissage.
- Proposer des situations convenables avec un degré de difficulté croissant et en utilisant l’arme
de redondance.
- Opter pour le soutien personnalisé et l’accompagnement éducatif dans le cadre d’une pédagogie
de différenciation.
- Apprendre à l’élève de s’auto-évaluer et à mettre ses compétences au service du collectif.
- Faire varier les méthodes d’enseignement.
- Repenser de temps à autre le coeur du pédagogique : La structure de la classe, le modèle de
transmission du savoir.
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Fiche 5 : Enseigner par projet en SVT :
(Réaliser un projet en SVT)
a- C’est quoi ?
Il s’agit d’une pédagogie active qui permet aux apprenants(es) de réaliser des productions concrètes.
Cette pédagogie trouve son origine dans les travaux de l’américain Jhon Deway (1859 – 1952). Selon
cette démarche les apprenants(es) découvrent par eux mêmes ce qu’ils ont besoin d’apprendre.
b- Pourquoi ?
- Stimuler la motivation des apprenants(es) en donnant un sens aux apprentissages.
- Créer des conditions favorables au développement de la personnalité des élèves.
- Appréhender la complexité actuelle du monde dans le quel nous vivons.
- Développer la capacité de création, d’entreprise, d’innovation et d’intégration dans un collectif.
- Développer l’esprit critique.
c- Comment présenter un projet de classe ?
Les étapes d’une telle activité peuvent être résumées comme suit :
- Définir avec précision les objectifs du projet.
- Élaboration de productions à partir de documents variés, des observations …
Les contenus de la production doivent être cohérents et suite à un travail autonome, les élèves doivent
analyser leurs échecs et leurs réussites.
Les apprenants(es) doivent, au cours de cette étape, faire des bilans de leurs avancées en fonction
des objectifs de départ. Il s’agit dans ce cas d’une auto-évaluation.
- L’étape du bilan est très importante. En effet, les élèves doivent avoir conscience de ce qu’ils ont
appris et être capables de retourner ce savoir.
- Au cours d’une telle démarche les élèves aboutissent au sens d’un travail de groupe. Signalons
que lors de l’adoption de la pédagogie de projet, l’enseignant(e) joue un rôle d’accompagnement
pédagogique :
• Aides dans l’apport des outils nécessaires.
• Discussion de la méthodologie.
•Régler les problèmes de fonctionnement des groupes.
a- C’est quoi ?
La modélisation consiste à élaborer des modèles explicatifs et heuristiques (utiles à la découverte
des faits et des théories). C’est une représentation simple du réel, car certains aspects du réel sont
sélectionnés et expliqués, alors que les autres sont ignorés.
Le modèle ne peut en aucun cas être conforme à la réalité d’où sa validité relative.
Signalons que la modélisation résulte d’une construction de l’esprit, d’une invention du scientifique.
On peut considérer le modèle comme un point de vue sur le réel. Il sert aussi comme hypothèse à la
fois organisatrice des données et réductrice de ceux-ci.
La modélisation est la démarche de construction d’un modèle ou d’appropriation d’un modèle déjà
construit
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b- Les fonctions d’un modèle ?
Le modèle explicatif joue plusieurs rôles dans l’enseignement des SVT.
- Outil scientifique reflétant quelques aspects des relations entre l’idée et le réel.
- Moyen pour réaliser une étude.
- Faire comprendre aux apprenants(es) les relations étroites entre les structures et les phénomènes
(biologiques, écologiques et géologiques)
- Rendre pensable ce qui est difficile à cerner.
- Stimuler des expérimentations.
- Vu l’aspect expérimentale des SVT, les enseignants(es) utilisent très fréquemment la modélisation
dans certaines situations d’apprentissage.
Ex :
Testicule Ovaire
Spermatozoïde Ovule
Cellule oeuf
Larve
Divisions cellulaires
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Fiche 7 : Enseigner par les TICE
a- C’est quoi ?
Les TICE, technologie de l’information et de la communication de l’enseignement sont à l’origine de
nombreuses innovations dans le domaine de la pédagogie.
Une TICE est une technologie mise au service de l’enseignement. C’est une source pour les enseignants
de nouvelles idées et de nouvelles façons d’enseigner, de former. C’est une démarche avec plusieurs
applications comme l’apprentissage en ligne. L’expression TICE est attribuée autant aux outils
physiques (ordinateur) que numériques (site web).
b- Pourquoi ?
- Améliorer l’efficacité pédagogique globale.
- Rendre l’apprenant(e) un membre actif de son environnement d’apprentissage, car il co-
construit ses connaissances en intéragissant avec les autres membres de son environnement
(élèves, enseignants(es) …) ainsi que les outils utilisés.
- Mettre l’outil informatique au service de l’enseignement.
- Réduction du temps d’enseignement et d’apprentissage.
- Développer des intéractions de structuration réciproque entre les élèves et leur environnement.
L’utilisation des TICES exige de :
- Respecter l’autonomie des apprenants(es).
- Compléter les activités par du concret.
- Simplifier les tâches.
Le modèle suivant illustre les différentes postures de l’enseignant(e) qui opte pour les TICES dans ses
activités :
Créateur
Légiste
Pédagogue
Utilisateur
Technicien Enseignant(e)
Evaluateur
Adaptatif
Décideur
Communiquant
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C- Apprendre à enseigner et à intégrer les TICE ?
Il s’agit de concilier l’apprentissage de l’enseignement avec l’intégration des TICE, ce qui nécessite
des changements dans les façons de conceptualiser en tenant compte des différentes entrées.
Changements pédagogiques
Donc, plusieurs compétences sont activées et amplifiées ce qui donne un outillage technique en phase
avec l’évolution du monde contemporain.
Exemple d’activité possible :
Réaliser un dessin d’observation assisté par tablette tactile graphique avec utilisation du calque pour
atteindre rapidement l’objectif visé.
L’objectif du dessin d’observation n’étant pas le dessin lui-même mais ce qu’il montre et met en avant.
Ou peut dans ces cas s’aider de l’application Zoom Notes Life sur iPad.
En effet, cette application permet de tirer des traits de rappel de légendes droits, terminés par une
flèche et d’encadrer les titres. Elle offre aussi la possibilité d’afficher la photographie de l’objet à
dessiner- sous forme d’un calque que l’on peut supprimer après le dessin.
A l’aide de l’onglet « calques », on peut créer un nouveau calque de l’on utilisera pour dessiner par-
dessus la photographie. On trace ensuite les contours en ayant pris soin de sélectionner le stylo que
l’on souhaite, l’épaisseur du trait et la couleur qui nous convient.
Enfin, on doit masquer le calque contenant la photographie. Il ne nous reste qu’à rajouter des traits
de rappel (à l’aide de l’onglet « traits »).
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Partie C Fiche d’accompagnement
b. Manipuation
Mettez un cristallisoir contenant de l’eau sur un bec Bunsen.
Déposez au fond du cristallisoir des grains de riz ou de lentilles.
Mettre deux fragments de bois ou polystyrène à la surface de l’eau du cristallisoir, bien
au centre, faisant en sorte qu’ils restent rapprocher l’un à l’autre .
Allumer le bec Bunsen.
Attendre l’ébullition de l’eau.
Deux morceaux
de bois
Cristallisoir
EBULLITION EBULLITION
Eau
Grains de
lentilles
Bec Bunsen
2 Résultats attendus :
Après ébullition, le mouvement de l’eau fait éloigner les deux morceaux de bois vers les
extrémités du cristallisoir.
Des remontées et des descentes des lentilles générées par les courants de convection
crées à l’ébullition de l’eau.
28
Complément d’information
Altitude terrestre (m)
DOMAINE CONTINENTAL
Sur le globe, l’altitude moyenne des terres émergées est
5 000
de 3000 mètres, alors que la profondeur moyenne sous
les océans est de -4 800 mètres. L’altitude moyenne de
tous les reliefs se situe vers -2 000 mètres, car une partie
des continents est au-dessous du niveau de la mer. 0 +3000
DOMAINE OCÉANIQUE
plateformes et talus continentaux (16 %) le plus souvent - 5 000 - 4 800
immergés.
Le domaine océanique comprend : les plaines abyssales,
les dorsales océaniques, les fosses océaniques, et les - 10 000
fosses océaniques profondes.
0 10 20
% de la surface terrestre
On peut considérer la Terre comme un système opaque qui se refroidit par le haut : une
production majoritaire d’énergie est libérée dans la masse du manteau, une minorité de chaleur
provenant du noyau externe . Les mouvements descendants sont actifs. La lithosphère refroidie
par conduction devient plus dense et plonge en subduction. Des mouvements ascendants, initiés
à faible profondeur (dorsales), compensent ces mouvements descendants actifs. Par ailleurs,
l’énergie provenant de l’interface noyau-manteau entretient des panaches mantelliques ascendants
actifs (dômes, points chauds).
L’énergie dissipée à la surface de la Terre depuis ses profondeurs constitue une ressource
considérable. A l’échelle du globe, les flux de chaleur sont très variables ; les pays producteurs
d’énergie électrique à partir de la géothermie reflètent cette variabilité.
Les pays qui produisent le plus d’électricité à partir de la géothermie moyens économiques et
technologiques pour exploiter cette ressource. Hormis l’Islande, l’Europe est relativement pauvre
en ressources géothermiques.
Les principaux pays producteurs d’électricité par géothermie sont :
Les États-Unis et le Mexique, qui bénéficient d’un fort flux de chaleur dans le prolongement de
la dorsale est pacifique ;
Les philippines, en relation avec le volcanisme de subduction qui entoure l’océan pacifique ;
L’Islande, située sur une dorsale océanique, dont les ressources géothermiques sont
gigantesques.
La France possède des sources thermales exploitables dans diverses régions où des failles ont
permis à l’eau de pénétrer profondément dans la croûte puis de remonter une fois réchauffée.
Au cœur des grands bassins sédimentaires (parisien, aquitain), des aquifères profonds ont des
températures relativement élevées, de l’ordre de 70°C. Les départements et régions d’outre-mer
ont un immense potentiel géothermique avec de nombreux sites situés dans un contexte de
subduction (Guadeloupe et Martinique) ou de point chaud (la Réunion).
29
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Conseils
Apprendre à mettre en
Repérer dans les données (énoncé ou autres types de documents) les relation des informations
éléments utiles.
Relier les informations entre elles = établir une relation.
ARGENTINE
Talcahuano
Coronel
N
Victoria
Intensités du séisme dans
quelques villes du Chili et de
l’Argentine.
Intensités
épicentre
IV V VI VII VIII IX X
4 Résultats attendus
a- A l’aide des couleurs représentant les différentes villes et l’échelle proposée en bas de la
carte, on détermine l’intensité du séisme.
b- En utilisant l’échelle MSK, on détermine les effets qui en résultent.
30
Complément d’l’information
2 Un séisme historique :
31
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Conseils
Raisonner à l’aide d’un
Déterminez les éléments qui vont figurer sur le schéma fonctionnel.
schéma fonctionnel
Déterminez l’emplacement de chaque élément sur le schéma.
Réalisez un schéma lisible et complet.
Titrez le schéma.
2 Données de la tâche :
Le document suivant représente la limite entre deux plaques : la plaque pacifique et celle
de l’Amérique du nord.
3 Questions de la tâche :
a- Recopiez la coupe représentée, puis proposez :
Nord Sud
4 Résultats attendus :
a) Légende : Fosse océanique, lithosphère continentale, lithosphère océanique, volcanisme
andésitique.
Titre : schéma fonctionnel d’une zone de subduction.
Représentation de la zone de contact par un trait.
b) Représentation de forces géologiques compressives.
Représentation de la chambre magmatique et l’écoulement de laves andésitiques.
32
Complément d’information
Les activités géologiques comme le volcanisme présentent des risques pour les habitants des
zones voisines. Le tableau suivant représente des mesures pour prévenir les risques d’un volcan.
33
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Conseils
Formulez une définition
Il s’agit d’une habileté cognitive qui permet de donner un sens à une
notion ou à un concept. Ou peut formuler la réponse de deux manières :
- Répondre à la question, c’est quoi ? et donner le rôle de la notion.
- Répondre la question, c’est quoi ? et décrire la notion concernée.
2 Données de la tâche :
a- Point chaud.
b- Andésite.
c- Lithosphère océanique.
d- Fusion partielle.
e- Magmatisme.
3 Questions de la tâche :
Définissez les notions proposées, pour les notions (a), (b), (c) et (e), rédigez une définition
descriptive, et pour la notion (d), proposez une définition fonctionnelle (avec rôle de la
notion).
4 Résultats attendus :
a- Volcan isolé, caractérisé par un volcanisme basaltique abondant alimenté par un panache
traversant le manteau.
b- Roche magmatique de structure microlitique caractéristique des zones de subduction.
c- Ensemble froid et rigide constitué d’une croûte océanique et du manteau supérieur.
d- Mécanisme géologique conduisant à la formation d’un liquide au sein d’une masse
rocheuse.
e- Ensemble des événements depuis la genèse du magma jusqu’à la formation des roches
magmatiques plutoniques ou volcaniques.
34
Complément d’information : Minéraux, roches et magma
Observation microscopique en lumière naturelle (L.N) Observation microscopique en lumière polarisée (L.P)
L.N : Section souvent quelconques, parfois à contours rectangulaires ; incolores ou ayant un aspect «
poussiéreux » si le feldspath est altéré.
L.P : Divers nuances de gris allant du gri blanc (éclairement maximal) au noir (zones « éteintes »). Une
même section peut présenter une juxtaposition de deux plages de teintes différentes séparées
par un plan : c’est une macle.
2 Les roches sont des matériaux solides ou liquides constitutifs de la croûte terrestre. Elles sont
constituées de minéraux et sont étudiées par la pétrographie.
3 Un magma est une roche entièrement ou partiellement fondue. Il est constitué d’une partie liquide
généralement composée de silicates, des gaz dissous et quelques cristaux. Le magma se forme à
haute température et sous haute pression par fusion partielle d’une partie de la croûte terrestre
ou de manteau.
Cette structure est moins dense que les roches de la lithosphère ce qui facilite sa montée vers la
surface. Selon leur densité, les magmas peuvent s’arrêter à une certaine profondeur.
35
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Comment réalisez la tâche : Manipulation pour mettre
a. Matériels utilisés pour réaliser la tâche: en relation les forces
tectoniques et la formation
Aquarium rectangulaire. des plis
b. Manipulation
Placez deux lames de bois verticalement aux deux extrémités de l’aquarium.
Faites superposer à l’intérieur d’un aquarium entre les deux lames de bois quatre couches
de pâte à modeler de couleurs différentes.
Faites déplacez latéralement les deux lames de bois en exerçant la même force sur ces
deux lames.
Observez le résultat obtenu.
Recommencez la manipulation en faisant varier les forces exercées :
Exemple : force forte d’un côté, force faible de l’autre côté
Force exercée
Couche 4
Couche 4
Couche 3
Couche 3
Couche 2
Couche 2
Couche 1 Couche 1
Aquarium Aquarium
2 Résultats attendus :
Les quatre couches de pâte à modeler se déforment sous forme de plis. Le pli peut prendre
des formes différentes selon les forces exercées.
36
Complément d’information : La faille de San Andréas
37
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Comment réaliser la tâche
Les études géologiques demandent parfois de faire une approche Analyser des modèles
géologiques dans le but de
analytique. Ceci nécessite le respect des étapes suivantes : réaliser un schéma -
Lecture flottante des données pour savoir de quoi s’agit-il? explicatif
Plaque Eurasienne
Actuellement
Manteau
supérieur Croûte
Il y a 10 million
d'années
océanique
Il y a 38 million
d'années
Ligne de sture entre les deux continents
Asie
(plaque eurasiatique)
Il y a 55 million Inde
(plaque indienne)
d'années
Océan Himalaya
Indien
Il y a 71 million
d'années
0 1000 km
Croûte Manteau
continentale supérieur
3 Questions pour réaliser la tâche
Décrivez les modèles proposés.
Réalisez un schéma explicatif de la 2ème étape.
Identifiez le type de chaîne de montagnes étudiée.
4 Résultats attendus
a- Description qui montre le rapprochement de deux plaques, collision et soulèvement des reliefs
genèse d’une chaîne de montagnes.
b- Schéma avec une subduction océano-continentale.
c- Chaîne de collision.
38
Complément d’information
LA CONVERGENCE EN OBDUCTION
On appelle obduction le cas d’une lithosphère océanique qui, au lieu d’être subductée (enfoncée), che-
vauche le continent. La plus célèbre des obductions est celle d’OMAN où une portion de ride océanique
et son manteau sous-jacent ont été charriés sur la péninsule Arabique, formant ainsi une chaîne de
montagnes qui traverse le nord du Sultanat d’OMAN. Son point culminant est le djebel Shams avec 3075
Km d’altitude.
La nappe ophiolitique de Semail est la plus belle nappe de lithosphère océanique et la mieux
préservée à l’échelle mondiale. Elle est liée à la fermeture de l’océan Téthys à partir de 105 Ma à la
suite de l’ouverture de nouveaux océans. Il ne reste plus de cet océan disparu que quelques reliques :
la Mer Caspienne, la Mer noire, la Mer Méditerranée, et le Golfe Persique.
Les principales unités de la chaine d’obduction :
La chaîne d’obduction d’OMAN est formée de nappes océaniques allochtones, écaillées, et charriées au-
dessus de sédiments autochtones datés de la fin du précambrien au crétacé.
• Les sédiments autochtones sont subdivisés en deux séquences :
• Les sédiments protérozoïques antérieur à l’ouverture de la Téthys.
• Les sédiments liés à l’ouverture de la Téthys
• La nappe ophiolitique allochtone discordante qui affleure actuellement s’étend en plusieurs blocs
sur plus de 600 Km du Nord au Sud sur une largeur pouvant atteindre jusqu’à 150Km. Son épais-
seur atteint 5 à 10 km et pouvant atteindre avant érosion jusqu’à 20 Km. Il correspond à la lithos-
phère océanique arabique.
• Une semelle métamorphique produite lors de la subduction des basaltes refroidis de la marge ara-
bique sous les péridotites plus chaudes de la marge iranienne.
Marge continentale
active Zone
d’obduction Arc
Prisme volcanique
d’accrétion
Chevauchement, soulèvement
et déformation des sédiments
d’eau profond
Zone
d’obduction
Lambeaux de
croûte océanique
39
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
Un tableau est un outil qui donne plusieurs informations sur le même
document, permettant de les rendre plus lisibles. construire un tableau à une
entrée (entrée simple)
Un tableau est composé de lignes, de colonnes et de cases.
Colonnes
Lignes
Cases
Construire un tableau, c’est réunir un ensemble de données pour pouvoir les comparer. Un titre
permettra de comprendre de quelles informations il s’agit
Construire :
- Rechercher ce que l’on souhaite comparer.
- Tracer autant de lignes ou de colonnes que de groupes.
- Reporter le nom de chaque élément du groupe dans l’entête de ligne ou de colonne.
- Reporter les informations dans la bonne case.
Titrer : Mettre un titre suivant le modèle : « tableau représentant ………………….. »
Aux XVIII siècle, Spallanzani a observé la reproduction des grenouilles dans la nature. Il a constaté
qu’au moment de l’accouplement, la femelle libérait des « boules noires » et que des têtards
apparaissent quelques jours après.
Pour comprendre ce phénomène, il a réalisé des expériences en laboratoire.
40
Expérience 1 : Spallanzani prélève des boules noires (ovules) dans l’appareil reproducteur de 156
femelles. Il les met dans l’eau de mare et constate qu’elles ne donnent jamais naissance à des
têtards.
Expérience 2 : Spallanzani prélève des boules noires dans la ponte d’une grenouille accouplée avec
un mâle. Il observe alors la naissance de têtards.
Expérience 3 : Spallanzani fabrique des culottes étanches qu’il met aux grenouilles mâles. Ainsi
habillés, les mâles s’accouplent avec les femelles mais aucune des boules noires émises à l’extérieur
par les femelles ne donnent naissance à des têtards. Spallanzani observe dans les culottes un liquide
blanc(le sperme).
Expérience 4 : Spallanzani prélève des boules noires (ovules) dans l’appareil reproducteur d’une
femelle et les met en contact avec le liquide blanc recueillie dans les culottes des mâles. Apres
quelques jours passés dans l’eau de mare, les boules se développent et donnent naissance à des
têtards.
a) Construire un tableau complet dans lequel figureront les conditions de réalisation de chacune des 4
expériences ainsi que leurs résultats.
b) En exploitant le tableau ainsi construit, qu’est-ce que vous pouvez déduire des expériences :
1 et 2
2 et 3
3 et 4
4 Résultats attendus
Construction du tableau :
- Tableau construit à 2 lignes et 5 colonnes.
- La première colonne correspond aux titres (expériences et résultats).
- Chaque case de la première ligne correspond au contenu de chaque expérience.
- Chaque case de la deuxième ligne correspond au contenu des résultats de l’expérience de la même
colonne.
Exploitation :
Expériences 1 et 2 : l’accouplement est nécessaire à la reproduction.
Expériences 2 et 3 : le mâle secrète un liquide
Expériences 3 et 4 : le liquide secrète par le mâle contient des spermatozoïdes nécessaires à la repro-
duction.
41
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Conseils Observer une structure
végétale à l’aide d’un
Le microscope permet d’observer les structures fines. microscope optique
Pour apprendre à connaître le microscope, Vous allez tenter de
retrouver le nom de chacune de ses pièces.
• Vous placez la préparation microscopique sur la platine.
• Vous maintenez par les valets.
• La source de lumière est la lampe. Vous devez la régler afin d’avoir le plus de lumière
possible.
• L’endroit où vous placez votre oeil pour observer s’appelle l’oculaire, qui est prolongé
par le tube optique.
• Pour que vous puissez voir nettement votre préparation, vous rapprochez le tube
optique avec les vis macrométriques.
• Parfois votre microscope possède aussi des vis micrométriques permettant un
réglage plus précis par très petits mouvements.
• Si Vous voulez regarder à un grossissement plus gros, Vous devez changer d’objectif,
vous pouvez aussi chercher quel est le chemin que parcourt la lumière.
Pollen
Stigmate
Etamine Anthère
Filet Style Pistil
Ovule Ovaire
Sépale
Pédoncule Réceptacle
floral
4 Résultats attendus
a- Dessin annoté d’une étamine.
b- Dessin légendé d’un pistil.
42
Complément d’information
1 2 3
L’insecte représenté par le crayon Les pollinies restent adhérentes Lorsque l’insecte ira butiner une
se penche pour pénétrer dans avec la tête de l’insecte qui se autre fleur, les pollinies qu’il porte
l’éperon riche en nectar. retire. sur la tête toucheront le pistil et
Le dessus de sa tête entre en permettront ainsi une fécondation
contact avec la base des pollinies. croisée.
Cette pollinisation est très
spécifique d’une espèce d’insectes
et montre le résultat d’une
coévolution
43
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Conseils
• Je pose le problème à résoudre sous forme d’une question
Analyser des résultats
posée à partir de données. d’expérience
Résultats d’expériences :
• J’analyse : Je décris précisément les résultats en mettant la relation entre les
données de l’expérience et les résultats obtenus.
• Je déduis : Je trouve une explication biologique aux résultats observés.
• Je conclus : Je réponds au problème posé.
Expériences Résultats
Souris normale - Production des gamètes
Témoin
- Développement des organes sexuels
Ablation des testicules chez une - Stérilité
Expérience 1
souris adulte - Régression des caractères sexuels II
Injection de l’extrait des testicules - Stérilité
contenant de la testostérone à une - Retour des caractères sexuels
Expérience 2
souris adulte après enlèvement des secondaires à leur état normal.
testicules (castration)
4 Résultats attendus
a- l’ablation des testicules aboutit à une stérilité et à une régression des
caractères sexuels secondaires tandis que l’injection de l’extrait testiculaire
contenant de la testostérone permet le retour de ces caractères.
b- le testicule secrète de la testostérone responsable de l’apparition des
caractères sexuels secondaires et la production des spermatozoïdes.
44
Complément d’information
Progestérone
Hormones
Estrogénes
OVAIRES
Au cours d’un cycle, on remarque que lorsque les concentrations des œstrogènes et
de progestérone augmente la muqueuse utérine devient plus épaisse et s’enrichit en
vaisseaux sanguins
- A la fin du cycle (les 7 derniers jours) le taux des hormones ovariennes diminuent
juste avant les règles
- On peut déduire que les modifications subies par l’utérus sont dûes aux variations
du taux des œstrogènes et de la progestérone secrétés par l’ovaire. Les règles sont
déclenchées par la brusque diminution du taux de ces hormones.
45
Je réalise une tâche
Tâche à réaliser
1 Conseils
Il faut : Comment étudier un
caryotype de cellules non
- Compter le nombre de paires de chromosomes, s’il y a 23 reproductrices de l’espèce
paires de chromosomes, il s’agit bien de l’espèce humaine. humaine pour détecter une
anomalie chromosomique.
- Chercher la paire de chromosomes sexuels :
XX correspond à une femme
XY correspond à un homme
Le chromosome Y est plus petit que le chromosome X
vérifier que chaque paire est constituée de deux chromosomes et que ces deux
chromosomes ont la même taille.
Si le nombre total de chromosomes est supérieur ou inférieur à 46, il s’agit d’une
anomalie chromosomique de nombre.
Si deux chromosomes de chaque paire n’ont pas la même taille où un fragment de
chromosome est absent ou en trop, il s’agit d’une anomalie chromosomique de
structure.
46
Caryotype 2 : Syndrome de Klinefelter
4 Résultats attendus
- Caryotype 1 : Anomalie chromosomique du nombre avec précision de la paire de
chromosomes concernée.
- Caryotype 2 : Anomalie chromosomique du nombre avec précision de la paire de
chromosomes concernée.
- Caryotype 3 : Anomalie chromosomique de structure, la perte de l’extrémité du
chromosome 5 est responsable des signes observés.
47
Partie II
Cadres méthodologiques de
l’utilisation du manuel scolaire
48
Unité 1 Les phénomènes géologiques internes
Problématique de l’unité
Des phénomènes géologiques internes tels que les tremblements de terre, les volcans avec leurs
éruptions volcaniques témoignent d’une activité interne du globe terrestre.
La théorie de la tectonique des plaques nous permet d’interpréter ces phénomènes géologiques
internes et les mettre en relation.
Quelle relation existe-t-il entre la tectonique des plaques et les phénomènes géologiques
internes ?
Chapitres de l’unité
1. La théorie de la tectonique des plaques
2. Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et les séismes
3. Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et le volcanisme
4. Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et les déformations tectoniques
5. Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et la formation des roches magmatiques
6. Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et la formation des chaînes de montagnes
49
Ressources liées à la compétence
Savoirs :
La notion de la plaque tectonique.
Les arguments en faveur de la dérive des continents.
L’expansion des fonds océaniques.
La structure interne du globe terrestre.
L’origine des séismes et les caractéristiques des ondes sismiques.
Les principaux types de volcans.
La relation entre les séismes et la tectonique des plaques.
Les différents types de déformations tectoniques.
Les principales roches magmatiques.
Les caractéristiques des chaînes de subduction et de collision et les étapes de leur formation.
Habiletés scientifiques :
Raisonnement scientifique :
Formuler des problèmes scientifiques et proposer des hypothèses relatives à l’étude des
phénomènes géologiques internes.
Mobiliser le savoir et utiliser un raisonnement scientifique adéquat pour résoudre les problèmes
scientifiques posés relatifs aux phénomènes géologiques internes.
Analyser des données et des résultats scientifiques en relation avec les phénomènes
géologiques internes puis déduire et généraliser.
Élaborer une synthèse à partir des notions et des phénomènes étudiés.
Communication :
Réaliser des schémas explicatifs en relation avec les phénomènes géologiques étudiés.
Traduire les valeurs en un graphe.
Débattre et argumenter des problèmes liés aux phénomènes géologiques internes.
Élaborer des schémas fonctionnels de synthèse en relation avec les phénomènes géologiques
internes.
Utiliser les différentes formes d’expression pour traduire et expliquer les phénomènes
géologiques internes.
Attitudes :
Respecter le patrimoine géologique.
Respecter les règles de sécurité pendant les excursions géologiques.
Respecter les règles de sécurité lors de l’utilisation de produits chimiques ou autres matériels
au cours de la réalisation des manipulations en relation avec les phénomènes géologiques
internes.
Partager son savoir et son savoir-faire avec ses camarades.
50
Prolongement du programme
51
Chapitre 1 : La théorie de la tectonique des plaques
Pour élucider la méthodologie adoptée dans l’élaboration de ce manuel, on va se limiter à la
présentation d’un seul chapitre pour chaque unité, mais tous les correctifs des exercices et de
l’évaluation-bilan seront présentés à la fin de chaque unité.
Problématique du chapitre
D’après Alfred Wegener, un scientifique allemand, les continents actuels étaient regroupés, il
y’a des millions d’années, en un seul bloc continental appelé « la Pangée » qui s’est fragmenté
donnant plusieurs continents mobiles, qui se sont éloignés entre eux.
C’était à l’époque la naissance de la théorie de la dérive des continents, qui a été renforcée par un
ensemble d’arguments scientifiques qui ont contribué à la naissance de la théorie de la tectonique
des plaques.
Quelle relation existe-t-il entre la théorie de la dérive des continents et la théorie de la
tectonique des plaques ?
Les prérequis
Les fossiles et leur importance.
L’échelle stratigraphique et ses subdivisions.
La carte géologique.
Les principes de la datation relative.
Les continents et les océans.
Questions
1. Quels sont les arguments qui ont permis de proposer la théorie de la dérive des continents ?
2. Quelle relation existe-t-il entre les plaques tectoniques et la dérive des continents ?
3. Quel est le facteur responsable du mouvement des plaques tectoniques ?
52
Ces mouvements des plaques lithosphériques sur l’asthénosphère assurent le déplacement des
continents, l’ouverture, l’expansion et la fermeture des océans ;
L’augmentation de la température du globe terrestre avec la profondeur. C’est le gradient
géothermique.
Cette augmentation de la température est due à la diffusion de la chaleur produite par la
désintégration des éléments radioactifs présents dans les minéraux constituants les roches de
la terre. Cette chaleur crée des courants de conviction dans le manteau qui sont à l’origine des
mouvements de plaques tectoniques.
A. Les activités
b. Objectifs d’apprentissage.
• Dégager les arguments en faveur de la dérive des continents.
• Apprendre à comparer des données scientifiques.
d. Piste de travail
1. Que constatez-vous si on rapproche les côtes des continents : (Doc.1 et 2)
• Africain et américain ?
• Africain et arabique ?
2. Localisez la zone de répartition des fossiles de paléozoïque dans les deux continents africain et
américain. Que pouvez-vous en déduire ? (Doc.3)
3. Localisez l’agencement des structures géologiques anciennes dans les deux continents africain et
américain. Qu’en déduisez-vous ? (Doc.4)
4. Rédigez un résumé en citant les arguments qui sont en faveur de la théorie de la dérive des
continents.
53
Activité 2 : La notion de plaque tectonique
a. Contexte, questions.
Pour expliquer le mouvement des continents, une étude de la répartition mondiale des séismes
et des volcans a permis aux géologues de constater que ces deux manifestations de l’activité
interne de la terre délimitent de grandes zones mobiles appelées plaques tectoniques ou plaques
lithosphériques
• Qu’est ce qu’une plaque lithosphérique ?
• Comment les plaques lithosphériques sont-elles organisées à la surface de la terre ?
b. Objectifs d’apprentissages.
• Définir la notion de plaque lithosphérique.
• Identifier les principales plaques lithosphériques.
d. Piste de travail
1. Comparez la répartition mondiale des séismes et celle des volcans. Qu’en déduisez-vous ? (Doc.1)
2. Déterminez les plaques de nature océaniques et les plaques mixtes océano- continentales. (Doc.2)
3. Rédigez un texte sur la notion de la plaque tectonique en indiquant les caractéristiques des zones
des limites des plaques.
a. Contexte, questions.
Des techniques modernes ont permis de confirmer les mouvements des plaques lithosphériques et
de mesurer leurs déplacements relatifs au millimètre prés.
• Comment mettre en évidence le mouvement des plaques ?
• Quels sont les types de mouvements des plaques tectoniques ?
b. Objectifs d’apprentissages.
• Mettre en évidence le mouvement des plaques lithosphériques.
• Dégager les phénomènes géologiques en relation avec le mouvement des plaques.
d. Piste de travail
1. Déterminez le type de mouvement entre : (Doc.2)
a- La plaque africaine et la plaque sud-américaine.
b- La plaque sud américaine et la plaque de NAZCA.
2. Établissez la relation entre les dorsales océaniques et les fosses océaniques. (Doc.3 et 4)
3. Résumez les phénomènes géologiques en relation avec la mobilté des plaques lithosphèriques.
54
b. Objectifs d’apprentissage.
• Mettre en évidence l’existence d’une énergie interne du globe terrestre qui est à l’origine de la
mobilité des plaques lithosphériques.
• Déterminer l’énergie interne du globe terrestre
d. Piste de travail
1. Déterminez la température de la terre correspondante aux profondeurs : 1000 Km, 3000 Km,
5000 Km. Qu’en déduisez-vous ? Quelle est l’origine de la chaleur interne du globe terrestre ? (Doc.1)
2. Menez des recherches pour s’informer davantage sur les courants de
conviction ascendants et les courants descendants, et établissez la relation entre ces courants et la
mobilité des plaques tectoniques. (Doc.3)
3. Rédigez un texte sur l’origine du mouvement des plaques tectoniques.
55
Évaluation et remédiation
L’argument cartographique se base sur la continuité des aires de répartition des fossiles de part et
d’autre de l’océan atlantique.
Les plaques lithosphériques sont des fragments stables de la lithosphère.
Les plaques lithosphériques comportent toujours une partie océanique et une partie continentale.
Le gradient géométrique a pour origine l’énergie solaire,
Les dorsales océaniques sont des chaînes de montagnes au fond des océans.
La répartition mondiale des séismes et des volcans permet de délimiter les paques lithosphériques.
Les courants de convection sont à l’origine de la mobilité des plaques lithosphériques
1. Courants de convection a. Zone mobile du globe terrestre, délimitée par une forte activité
volcanique et sismique
4 Expliquez :
a. Comment les plaques lithosphériques bougent-elles ?
b. Quelle est l’origine de l’énergie permettant la mobilité des plaques ?
c. Comment les dorsales océaniques permettent -elles l’expansion des fonds océaniques ?
1 Les arguments proposés par Alfred Wegener pour appuyer sa théorie sur la dérive des continents sont :
a. Les arguments cartographiques
b. Les arguments tectoniques
c. Les arguments paléontologiques.
d. Les arguments géologiques.
2 Une plaque lithosphérique :
a. Peut être exclusivement continentale.
b. Peut être exclusivement océanique.
c. Peut être mixte, continentale et océanique
d. Est une zone de la surface de la terre en mouvement permanent.
3 Les courants de convection :
a. Sont le moteur de mouvement des plaques lithosphériques.
b. Ont pour origine l’énergie solaire.
c. Ont pour origine la chaleur produite par la désintégration des éléments
radioactifs présents dans les roches.
d. Sont en relation avec l’activité des volcans.
4 Les limites des plaques lithosphériques :
a. Sont des zones stables.
b. Sont caractérisées par une activité volcanique et sismique.
c. Sont des zones de convergence.
d. Sont des zones de divergence.
56
Raisonnement et communication scientifiques
Afrique
Amérique
du sud
1. Dégagez à partir du document ci-dessus les arguments qui expliquent que les continents africain et sud américain
formaient jadis un seul continent.
2. Citez un autre argument non représenté sur le document.
Démarche à suivre
Je dois repérer :
• L’agencement et la complémentarité du littoral du sud de l’Amérique et le littoral
d’Afrique pour mettre en évidence le premier argument en faveur de la dérive des
Question 1
continents (Argument morphologique)
• La présence de fossiles de part et d’autre de l’atlantique sur les deux continents
actuels (Amérique du sud et l’Afrique) laisse supposer qu’autrefois les continents
étaient regroupés (Argument paléontologique)
57
Évaluation et remédiation
2 Plusieurs forages ont été réalisés de part et d’autres 3 Il y a 85 millions d’années, l’Inde appartenait encore
de la dorsale océanique atlantique dont le but de à un grand continent; le Gondwana qui comprenait
déterminer l’âge des anciens sédiments du fond l’Afrique, l’Antarctique et l’Australie. Après être
océanique. détachée de l’Afrique, l’Inde s’est déplacée vers l’Asie
avec une vitesse variable.
Les scientifiques ont pu retracer le déplacement de
Afrique l’Inde depuis -71 Ma jusqu’à aujourd’hui (Doc.1) ainsi
que sa vitesse de déplacement (Doc.2)
Atlantique
Amérique
du Sud Océan
Plaque Eurasienne
20
16 18 17 Actuellement
21 1915
Le Cap
Montevideo
Il y a 10 million
d'années
Dorsale Il y a 38 million
médio-océanique d'années
18 500 23,5
17 625 31 Vitesse (en cm/an)
16
19 1010 47 14
12
20 1400 66 10
8
21 1750 72 6
4
2
0
1. Représentez graphiquement la variation de l’âge Temps (en Ma)
-80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0
des sédiments qui couvrent les fonds océaniques par Aujourd’hui
rapport à la distance de la dorsale.
Doc.2
2. Comment varient l’âge des anciens sédiments par
rapport à la dorsale océanique. 1. Précisez à partir du document 1 le sens de
3. Comment pouvez-vous expliquer ces résultats déplacement de l’inde
58
Fiche de remédiation
Consignes :
au Extern
• Établir la relation entre le mouvement des
oy
plaques lithosphériques et les courants de N Noyau e
convection. interne
4 Éléments d’auto-évaluation
• Discuter autour des résultats de la • J’ai réussi si j’arrive à donner une définition correcte de
manipulation pour faire émerger la notion courants de conviction:
de courants de conviction. Transfert d’une quantité d’énergie d’une zone chaude vers
une zone moins chaude avec déplacement de matière.
• Mettre en relation l’éloignement des deux J’ai réussi si j’ai compris que l’éloignement des deux
morceaux de polystyrène et les courants de morceaux de polystyrène vers les extrémités du cristallisoir
conviction crées à l’ébullition. est dû aux courants de conviction créés à l’ébullition de l’eau.
• Expliquer l’origine des courants de • J’ai réussi si :
conviction dans le manteau en se basant - J’ai montré que la désintégration de certains éléments
sur le document 1 et le document 3 de radioactifs présents dans les roches qui constituent
l’activité 4. l’intérieur de la terre dégagent une chaleur.
- J’ai expliqué que la chaleur dégagée provoque un
déplacement de la matière solide à vitesse très lente
dans le manteau : Courants de conviction.
• Expliquer la mobilité des plaques. • J’ai réussi si :
- J’ai compris que les courants de conviction créés au niveau
du manteau sont à l’origine de la mobilité des plaques.
59
Aides à l’exploitation des pistes de travail
Activité 1
1. Dans les deux cas, on note une complémentarité des formes des lignes côtières des continents
considérés.
2. On constate une continuité des aires de réparation des fossiles de paléozoïque de part à d’autre de
l’océan atlantique, on déduit l’hypothèse que ces deux continents étaient autrefois réunis et collés.
3. On observe une ressemblance des roches anciennes et des structures géologiques de part et d’autre
de l’océan atlantique, ce qui confirme l’hypothèse formulée.
4. On dénombre 3 arguments en faveur de la théorie de la dérive des continents :
- Argument cartographique ;
- Argument pétrographique ;
- Argument paléontologique.
Activité 2
1. Ces deux types de phénomènes géologiques internes ont la même répartition à la limite des plaques
lithosphériques, on déduit que les frontières des plaques sont des zones actives.
• Plaques océano-continentales :
- Plaque Sud-américaine - Plaque Australienne - Plaque Africaine - Plaque Antarctique
- Plaque Eurasienne - Plaque Nord-américaine - Plaque Indienne - Plaque Arabique…
• Plaque Océanique :
- Plaque NAZCA - Plaque scotia - Plaque Juan de Fuca…
2. La surface du globe terrestre est subdivisée en plusieurs zones rigides et relativement stables, les
plaques lithosphériques délimitées par des frontières caractérisées par une activité sismique et volcanique.
Il existe deux types de plaques :
- Plaques océaniques : (exemple la plaque de NAZCA)
- Plaques océano-continentale : (exemple : la plaque africaine)
Activité 3
1. a- Ces deux plaques s’écartent
b- Ces deux plaques se rapprochent
2. Au niveau des dorsales, les plaques divergent, alors qu’ au niveau des fosses océaniques, les plaques
convergent.
3.Les plaques lithosphériques sont mobiles, certaines d’entre elles s’écartent les unes par rapport aux
autres (plaques divergentes), d’autres se rapprochent (plaques convergentes).
Les phénomènes sismiques et volcaniques sont liées aux mouvements des plaques tectoniques.
Activité 4
1. - 1000 Km ≈ 1800°C
- 3000 Km ≈ 3600°C
- 5000 Km ≈ 4600°C
La température du globe terrestre augmente avec la profondeur.
L’origine de cette température est la désintégration des éléments radioactifs présents dans les roches.
2. L’enseignant(e) doit orienter les apprenants(es) vers des sites internets convenables pour
réaliser la tâche demandée afin de montrer la relation entre ces courants et la mobilité des plaques
lithosphériques.
3. La température du globe terrestre augmente avec la profondeur. C’est le gradient géothermique.
Cette augmentation de la température est dûe à la diffusion de la chaleur produite par la désintégration
des éléments radioactifs présents dans les minéraux constituants les roches de la terre. Cette chaleur crée
des courants de conviction dans le manteau qui sont à l’origine des mouvements de plaques tectoniques.
60
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 1 La théorie de la tectonique des plaques
Age (Ma)
40
Courants de convection : Constituent le moteur de 30
déplacement des plaques lithosphériques. 200Km
20
10
Vrai ou faux : 0
2 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Distance (Km)
Les réponses correctes selon l’ordre proposé sont :
61
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Bilan
Les séismes résultent d’une rupture brutale des roches en profondeur au niveau des failles = foyer
sismique, point de départ de la propagation des ondes sismiques, ce qui en traine des secousses
brusques ressenties au niveau de la surface de la terre. Ces secousses sont enregistrées par des
sismographes sous forme de sismogrammes.
Activité 2
1. a- Ajdir , Im Zourene, tigart et Ait Hicham. On peut expliquer ceci par le fait que ces régions se
trouvent à la verticlae de l’épicentre.
b-
2. a- Les séismes sont liés à l’écartement de deux plaques au niveau des dorsales.
b- Les foyers sismiques ont une répartition oblique au niveau de la zone de subduction.
c- Les séismes sont liés au rapprochement de deux plaques et l’enfoncement de la plaque la plus
dense (plaque océanique)sous la plaque la moins dense.
Bilan
Les séismes résultent de la libération d’une énergie accumulée par les mouvements des plaques
lithosphériques au niveau des dorsales et des zones de subduction.
62
Activité 3
1. a – de o à environ 20 km, la vitesse des ondes P est d’environ 6,4 Km/s
- A 20 km , la vitesse passe brusquement de 6,4 Km/s à environ 7,8 Km/s
- De 20 à environ 100 Km, la vitesse se stabilise à 7,8 Km/s.
- De 100 à 140 Km, la vitesse diminue légèrement.
- A partir de 140 Km, la vitesse des ondes P augmentent progressivent pour atteindre la vitesse
de 8,5 Km/s à une profondeur de 320Km.
On déduit que la discontinuité de Mohorovicic correspond à une profondeur voisine de 20Km.
b- Il s’agit d’une zone caractérisé par l’absence de réception d’ondes P et S directes.
2.
De o à à 2900Km, la vitesse de ces ondes augmentent progressivement pour atteindre une vitesse
de 7,8 Km/s.
A 2900Km, la vitesse atteint brusquement la valeur o Km/s
A environ 5300 km, la vitesse de ces ondes passe brusquement de o à 4 Km/s
A partir de 5300 km, la vitesse de ces ondes se stabilise au niveau de la valeur 4 km/s.
On déduit que ces ondes ne se propagent pas dans le domaine de 2900 km à 5300 km, il s’agit donc
d’un milieu liquide.
3. On détermine l’épaisseur des différentes enveloppes du globe terrestre à l’aide de la figure 4 du
document 4
Ex : croûte océanique de 5 à 15km ..
Bilan
Les 4 enveloppes du globe terrestre sont séparées par 3 discontinuités :
- Discontinuité de Mohorovicic.
- Discontinuité de Gutenberg.
- Discontinuité de Lehman.
63
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Bilan
L’édifice volcanique est constitué d’une chambre magmatique où s’accumule le magma, une cheminée
par où remonte le magma, un cratère par où s’écoule la lave à la surface et un cône. Il existe deux
types d’éruption volcaniques
Une éruption volcanique effusive : caractérisée par l’émission de grandes coulées de laves fluides,
de gaz et de projections peu violentes de fragments de lave qui s’accumulent pour former un cône.
Une éruption volcanique explosive : caractérisée par l’émission de laves visqueuses qui s’écoulent
difficilement et forment un dôme au sommet du volcan. Lors de l’éruption une violente explosion
pulvérise les roches et projette en altitude un panache de cendre, tandis qu’une nuée ardente
s’écoule sur les flancs du volcan. La montée du magma est facilitée par les gaz sous pression dans le
réservoir magmatique et les fissures de la lithosphère.
Activité 2
1. a- à la verticale des dorsales se forme un magma basaltique au niveau d’un réservoir magmatique.
La montée et l’écoulement de lave en surface donne un volcan effusif avec fumeurs noirs. Le
refroidissement de la lave donne des pillow-lavas
b- schéma montrant l’écartement de deux plaques avec un volcanisme effusif.
2. La fusion partielle du manteau supérieur à l’aide de l’eau libérée par la croûte océanique subduite
donne un magma qui monte puis s’écoule à la surface de la croûte continentale chevauchante
donnant un volcan explosif.
Le refroidissement du magma au niveau de la croûte continentale donne des roches plutoniques.
Bilan
L’activité volcanique est associée aux mouvements des plaques lithosphériques. Le mouvement
64
des plaques engendre une fusion partielle du manteau. Le magma ainsi produit s’accumule dans les
chambres magmatiques avant d’être émis en surface. On distingue deux grands types de volcanisme.
Le volcanisme des zones d’écartement de plaques (dorsales) : la lave se refroidie sous l’eau froide et
donne du basalte sous forme de coussins (Pillow lavas)
Le volcanisme des zones de subduction caractéristique de la marge active de la plaque chevauchante : le
magma visqueux monte vers la surface sous forme d’éruptions volcaniques explosives formant des
roches andésitiques.
65
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Bilan
Les roches les plus rigides répondent aux contraintes tectoniques par des failles;
Une faille est une cassure qui s’accompagne d’un déplacement des deux compartiments qui ont
glissé l’un par rapport à l’autre aboutissant à un compartiment soulevé et un compartiment abaissé.
Selon le type de déplacement des deux compartiments on peut classer les failles en plusieurs types :
- Faille normale
- Faille inverse
- Faille verticale
- Faille décrochante.
Activité 2
1. a- Réalisation du schéma explicatif demandé.
b- à gauche = pli anticlinal, à droite = pli synclinal.
2.
Bilan
Sous l’effet de forces tectoniques dues à la mobilité des plaques, la croûte terrestre se déforme.
Selon le comportement des roches et la nature des contraintes tectoniques, on peut regrouper ces
déformations en deux catégories: les failles et les plis.
66
Chapitre 5 : Relation entre la théorie de la tectonique des plaques
et la formation des roches magmatiques
Activité 1
1. Basalte : Présence de feldspath, pyroxène et olivine avec du verre. Certains cristaux ont une taille
petite .
Gabbro : Présence de pyroxène et feldspath plagioclase. Tous les cristaux ont une taille grande.
2. - Le basalte à une structure microlitique, car cette roche est composée de microlites et du verre en
plus de gros cristaux.
- Le gabbro à une structure grenue, car cette roche comporte de gros cristaux uniquement.
3. a- Réalisation de la manipulation. On explique les différences observées par les conditions de
refroidissement (rapide ou lent)
b- Le basalte résulte d’un refroidissement du magma à travers 3 étapes (lent, moyen et rapide).
Le gabbro résulte d’un refroidissement lent en profondeur.
Bilan
La fusion partielle des péridotites du manteau engendre un magma qui remonte vers la surface à
cause de sa densité faible. Au cours de la montée, une partie du magma se refroidit lentement ce qui
donne une roche constituée de gros cristaux, le gabbro avec une structure grenue. Le basalte résulte
d’un refroidissement à travers 3 étapes :
• Refroidissement lent en profondeur, ce qui aboutit à la formation de gros cristaux.
• Refroidissement à vitesse moyenne près de la surface d’où formation de microlites.
• Refroidissement rapide en surface après écoulement de la lave basaltique, on obtient une pâte
vitreuse.
Activité 2
1.
Granodiorite Andésite
Aspect Couleur pâle Couleur grise à noir
Composition minéralogique • Quartz • Plagioclase
• Feldspath • Amphibole
• Biotite • Biotite
• Microlites
• Verre
Structure Grenue Microlitique
2. a – Origine : fusion partielle du manteau chevauchant à l’aide de la vapeur d’eau libérée par le
croûte océanique subduite.
b- Devenir : Refroidissement lent en profondeur donne la Granodiorite et refroidissement à travers
trois étapes engendre l’andésite.
3. Au moment du refroidissement lent du magma andésitique en profondeur, il y a un flux thermique
vers les roches voisines, ce qui entraîne des changements au niveau de leur structure et de leur
composition minéralogique, on parle de métamorphisme de contact.
67
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Bilan
La subduction de la lithosphère océanique entraîne une libération d’eau sous forme de vapeur ce
qui facilite la fusion partielle de la péridotite de la plaque chevauchante. On obtient un magma
andésitique dont une partie se refroidie lentement en profondeur de l’écorce continentale ce qui
engendre une roche plutonique à structure grenue, granodiorite (granitoïde) . Le reste de ce magma
s’écoule en surface dans le cadre d’un volcanisme explosif pour donner après refroidissement une
roche volcanique avec une structure microlitique, l’andésite qui a la même composition chimique que
la granodiorite, car ces deux roches ont même origine.
Le basalte, l’andésite, le gabbro et la granodiorite sont des roches magmatiques. Le basalte et l’andésite
sont des roches volcaniques, alors que la granodiorite et le gabbro sont des roches plutoniques.
68
Chapitre 6 : Relation entre la théorie de la tectonique des plaques
et la formation des chaînes de montagnes
Activité 1
1. - Long de la côte ouest de l’Amérique du sud.
2. - Rapprochement de la plaque NAZCA et la plaque sud Américaine. Cette compression a entrainé
le soulèvement des roches de la plaque chevauchante d’où formation des Andes.
- Activité volcanique et activité sismique.
Bilan
Les chaînes de subduction sont formées au niveau des marges continentales actives suite à un
processus d’enfoncement de la lithosphère océanique sous une lithosphère continentale. Ces chaînes
de subduction sont caractérisées par :
- Une activités sismique intense
- Un volcanisme andésitique
- Des déformations tectoniques ( plis , failles inverses)
Activité 2
1. - Au niveau de la zone de contact entre la plaque indienne et le plateau du Tibet.
2 . - Plaque indienne et plaque Eurasiatique.
- Après détachement de l’inde de l’Afrique et son déplacement vers la plaque Eurasiatique, il y
a eu affrontement des deux plaques suivie de la collision de ces plaques donnant naissance à
la chaîne de Himalaya.
Cette collision est précédée d’une subduction
Bilan
Les chaînes de collision sont formées suite à l’affrontement et la collision de deux continents précédés
par un événement de subduction. Ces chaînes sont caractérisées par :
- Un épaississement et une importante déformation de la croûte continentale.
- Des chevauchements de grandes ampleurs.
69
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 2 Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et les séismes
lithosphère : enveloppe superficielle rigide du globe 2. La vitesse des ondes enregistrées commence à
terrestre, elle est formée par la croute terrestre et le augmenter à partir du point E.
manteau supérieur. 3. Voir le graphique entre D et E.
Les bonnes réponses sont : 4. Le rôle de cette zone : c’est à ce niveau où naissent
2 les courants de convection.
1. b
2. b
3. c 1. L’amplitude du séisme 1 est plus grande à celle du
3
séisme 2.
4. c
2. La magnitude du séisme 1 est supérieure à celle du
5. d séisme 2. la différente est de 1, 2.
Vrai ou faux : 3. Le séisme 2 était destructeur car la ville est située
3 dans une zone à la verticale du foyer sismique (ou
Les réponses correctes selon l’ordre proposé sont : proche de ce dernier)
Faux; vrai; Vrai; Vrai; Faux; Faux;
Répondez brièvement:
4
a. Les différents types d’ondes sismiques sont :
4 1. Les enveloppes qui constituent le globe terrestre sont :
- Les ondes sismiques primaires (P) La lithosphère constituée par la croûte
- Les ondes sismiques secondaires (S) terrestre(croûte océanique et croûte continentale) et
- Les ondes sismiques longues (L) de surface une partie du manteau supérieur
b. Les séismes résultat de la libération d’énergie L’asthénosphère
accumulée par les déplacements des plaques Le manteau inférieur.
lithosphériques au niveau des dorsales et au niveau des Le noyau externe.
zones de subduction.
Le noyau interne.
c. La structure interne de la terre est composée de 2. Onde S : la vitesse de la propagation augmente
trois principales enveloppes: progressivement de la surface vers la profondeur. Elle
- La croûte terrestre: croûte continentale et croûte s’annule à partir de 3000 Km.
océanique. Onde P : la vitesse de propagation augmente
- Le manteau : manteau supérieur, asthénosphère, progressivement de la surface vers la profondeur jusqu’à
et manteau inférieur. 3000 Km.
- Le noyau : noyau externe et la graine À partir de 3000 Km, la vitesse diminue brusquement et
augmente légèrement ensuite avec la profondeur.
3. Onde S : En surface ≈ 3 Km/s à 2000 Km ≈ 7,5 Km/s
Raisonnement et communication scientifiques
Onde P : En surface ≈ 5 Km/s à 2000 Km ≈ 14 Km/s
4. Les variations brusques de vitesses de propagation
1. Le temps d’arrivée des ondes pour chaque station est : des ondes s’expliquent par le changement de la nature
1
des roches qui constituent le globe terrestre.
tA = 10h 24min 32s
5. Les ondes S ne se propagent pas dans les milieux
tB = 10h 24min 28s
liquides. Puisque la vitesse de propagation des ondes
tC = 10h 24min 29,8s
S s’annule vers 3000 Km, cela laisse supposer que le
2. Le temps mis par les premières ondes sismiques pour
noyau externe est liquide.
arriver à chaque station est:
tA = 12s ; tB = 14s ; tC = 12,8s
70
Chapitre 3 Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et le volcanisme
Définitions: Volcan
1
Volcanisme : phénomène géologique interne qui se Plaque océanique
manifeste par l’arrivée d’un magma en surface. Au
cours d’une éruption volcanique, de la lave et des gaz
sont émis. Chambre Croûte
magmatique continentale
Lave : magma dégazé émis à la surface de la terre.
Volcan effusif : se caractérise par des coulées de lave
fusion
fluide. partielle du
Réservoir magmatique : appelé aussi chambre manteau
magmatique située sous le volcan rempli de magma. L’asthénosphère
Eau
71
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 4 Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et les
déformations tectoniques
Définitions:
1
• Faille : cassure qui s’accompagne d’un déplacement des deux compartiments qui ont glissé l’un par rapport à
l’autre aboutissant à un compartiment soulevé et un compartiment abaissé.
• Pli : déformation de roches caractérisée par des ondulations de couches.
• Faille normale : glissement incliné qui se traduit par un écartement de deux compartiments, un abaissé et
l‘autre soulevé.
• Charnière d’un pli : partie du pli ayant une courbure maximale.
1. La nature des déformations tectoniques sont cassantes : failles (F1, F2, F3) et déformations tectoniques souples : les plis.
2
2. Les types de déformations représentées dans la zone 1 sont :
• F1 : faille normale.
• F2 : faille verticale.
• Pli synclinal.
3. C2 : c’est le compartiment abaissé.
C3 : c’est le compartiment soulevé.
4. C1 : c’est le compartiment soulevé.
C2 : c’est le compartiment abaissé.
5. F1 : c’est une faille normale car les deux compartiments se sont écartés l’un par rapport à l‘autre.
F2 : c’est une faille verticale car le plan de la faille est vertical, caractérisée aussi par un rejet vertical de faille.
3 1. Les déformations tectoniques observées sont des déformations ductiles (souples) : plis.
2. Les plis en formes d’anticlinal et synclinal sont :
1- Pli anticlinal
2- Pli synclinal
3- Pli anticlinal
4- Pli synclinal
3. La nature des contraintes tectoniques : ce sont des contraintes compressives car la région est caractérisée par des plis.
4. Au niveau de W ; • Au niveau de E
72
Chapitre 5 Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et la formation
des roches magmatiques
73
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 6 Relation entre la théorie de la tectonique des plaques et la formation
des chaînes de montagnes
74
Restitution des connaissances
1 1- B, 2- C
a. 3 , b. 1 , c. 2 , d. 4
2
1 1. L’échelle de Richter
2. Courbes isoséistes : regroupant les villes qui ont vécu la même intensité du séisme.
3. C’est une courbe qui relie sur la carte des zones de même intensité sismique
4. Voir Document 1 – Ville d’el Asnam : lieu en surface où l’intensité est maximale de 8
5. Démonstration : temps mis par les ondes pour parvenir à Alger :
07H31min50s - 07H31min10s= 40s
vitesse= 4km/s sachant que V=D/T donc D=VxT
D= 40x4= 160km
1. 1- Lithosphère 2- Asthénosphère
2
3- Dorsale médio-océanique
2. a- 5 plaques
b- Coloriez les plaques
3. Mettre des flèches au niveau des frontières des plaques selon les consignes.
4. a- Eruption volcanique effusive
b- Lave fluide, peu de gaz (2 caractéristiques aux choix)
c- Au niveau de la zone A, les volcans émettent du basalte de chaque côté de la dorsale constituant un
nouveau plancher océanique. Il y a formation d’une nouvelle lithosphère océanique qui s’écarte de part et
d’autre de la dorsale.
75
La reproduction chez les êtres vivants
Unité 2
et l’hérédité humaine
Problématique de l’unité
La reproduction chez les êtres vivants est un processus biologique qui permet la production de
nouveaux organismes d’une espèce à partir d’individus préexistants de cette espèce.
Au cours de la reproduction, des caractères héréditaires sont transmis d’une génération à une autre.
1. Comment se reproduisent les êtres vivants ?
2. Comment se transmettent les caractères héréditaires chez l’Homme ?
À la fin de cette unité, l’apprenant(e) doit être capable de résoudre des situations problèmes
relatives à la reproduction chez les êtres vivants et à la transmission des caractères héréditaires chez
l’Homme, en mobilisant les savoirs et les habiletés scientifiques appropriées.
Chapitres de l’unité
1. La reproduction chez les animaux
2. La reproduction chez les végétaux
3. La reproduction chez l’Homme
4. L’hérédité humaine
La fonction de la reproduction sexuée assure la continuité de l’espèce. Cette fonction est liée
principalement à la fécondation, phénomène biologique général chez les êtres vivants.
Les conditions qui mènent à la fécondation sont caractérisées par des attitudes sexuelles qui
différent d’une espèce à une autre. Le traitement de divers exemples permet la conceptualisation
de plusieurs notions (gamète, ovipare, cycle de développement …) en rapport avec la
reproduction sexuée.
Un thème a été consacré à la reproduction végétative dans le domaine agricole pour permettre
à l’apprenant(e) de prendre conscience de certaines techniques agricoles et de développer ses
connaissances écologiques.
La reproduction chez l’Homme offre à l’apprenant(e) l’occasion:
De compléter la connaissance de son organisme.
D’améliorer son éducation sexuelle et celle des populations (ex. techniques de contraception…)
De mettre en avant l’importance de l’hygiène pour préserver sa santé.
À travers l’étude de l’hérédité humaine l’apprenant(e) va découvrir l’origine de l’information
génétique et de déterminer comment se fait la transmission de certains caractères héréditaires
et découvrir par la suite les dangers du mariage consanguin sur la descendance.
Le traitement du clonage vise à sensibiliser l’apprenant(e) envers l’importance de la recherche
scientifique qui doit obéir à des normes déontologiques et juridiques.
76
Ressources liées à la compétence
Savoirs :
La reproduction sexuée chez les animaux: les organes reproducteurs et la formation des gamètes mâles et
femelles chez les animaux et chez les végétaux.
La fécondation et le cycle de développement chez les animaux et végétaux.
La reproduction asexuée chez les végétaux.
La reproduction chez l’homme:
L’appareil reproducteur de l’homme et de la femme.
La formation des gamètes chez l’homme et chez la femme.
L’activité cyclique de l’ovaire et de l’utérus.
La fécondation et la nidation.
La grossesse et l’accouchement.
Les méthodes de régulation des naissances.
L’hérédité humaine.
La notion de caractère héréditaire.
La notion de chromosomes et leur rôle dans la transmission des caractères héréditaires.
La notion du clonage reproductif.
Habiletés scientifiques :
Raisonnement scientifique :
Mobiliser son savoir et utiliser un raisonnement scientifique pour répondre aux problèmes relatifs à la
reproduction chez les êtres vivants et l’hérédité humaine.
Expliquer le rôle de la reproduction sexuée dans la continuité des espèces.
Expliquer le rôle de l’hérédité dans la transmission des caractères héréditaires.
Déterminer et formuler des problèmes scientifiques relatifs à la reproduction chez les animaux et les végétaux
et à l’hérédité humaine.
Proposer des hypothèses liées aux problèmes scientifiques soulevés.
Décrire, analyser et comparer des résultats scientifiques.
Manipuler, déduire et généraliser.
Organiser son travail d’une manière méthodique pour réaliser et présenter un recherche en relation avec la
reproduction et l’hérédité humaine.
Élaborer une synthèse.
Communication :
Exprimer une opinion en relation avec le sujet étudié et l’argumenter.
Modéliser quelques phénomènes en relation avec la reproduction et l’hérédité humaine.
Élaborer des schémas fonctionnels pour expliquer un phénomène scientifique.
Utiliser les différentes formes d’expression pour traduire et expliquer un phénomène scientifique.
Attitudes :
Utiliser convenablement et avec soin le matériel didactique de laboratoire lors de la réalisation des
manipulations et expériences liées à l’étude de la reproduction et l’hérédité humaine.
Respecter les règles de sécurité lors de l’utilisation du matériel de laboratoire.
Partager son savoir et son savoir-faire avec ses camarades.
Adopter des attitudes objectives relatives à certains sujets comme la régulation des naissances et le clonage.
Adopter une attitude critique face aux ressources documentaires en relation avec les sujets étudiés.
77
Prolongement du programme
Contenus Niveau
Problématiques du chapitre
La reproduction sexuée est la production d’un nouvel être vivant à partir d’un mâle et d’une
femelle de la même espèce.
Quelles sont les étapes de la reproduction sexuée chez les animaux ?
Les prérequis
Structure des organes reproducteurs de certains animaux,
Animal vivipare et animal ovipare.
La reproduction sexuée fait intervenir deux individus de sexes différents.
Classifications simples des animaux.
Les étapes du cycle de la vie chez certains animaux.
La croissance chez certains animaux.
La cellule est l’unité de l’être vivant.
78
Questions
1. Quelles sont les principales caractéristiques de la reproduction sexuée chez les animaux?
2. Comment se fait la fécondation interne et externe ?
3. Quels sont les caractéristiques d’un cycle de développement direct et d’un cycle de
développement indirect ?
Les animaux à fécondation externe sont généralement les animaux qui ne s’accouplent pas. Ils
libèrent les cellules sexuelles dans leur milieu de vie, milieu où se fait la rencontre des gamètes.
Fécondation externe : est un mode de reproduction sexuée où les gamètes mâles et femelles
sont déversés dans le milieu externe dans lequel se produit la fécondation et le développement de
l’embryon.
Spermatozoïde : cellule reproductrice mâle de l’homme ou l’animal.
Ovule : cellule sexuelle (ou gamète femelle ) produite par les femelles des animaux.
Chez les mammifères terrestres, la fécondation s’effectue dans les voies génitales femelles.
Fécondation interne : est un mode de reproduction sexuée où les gamètes mâles sont introduits à
l’intérieur de l’organe reproducteur femelle.
La fécondation se déroule à l’intérieur de l’organisme femelle.
Embryon : est un organisme en développement depuis la première division de l’oeuf jusqu’au stade
où les principaux organes sont formés.
Les oiseaux pondent des oeufs, ils sont ovipares. Les oeufs peuvent ne pas être fécondés.
Cloaque : est un organe en forme de canal, c’est un carrefour des voies génitales, du tube digestif
et des voies urinaires.
Cycle de développement ou cycle de vie est une succession de phases qui composent la vie complète
d’un organisme vivant.
79
III/ Les grands axes du chapitre :
A. Les activités
a. Contexte, questions.
Les animaux à fécondation externe sont généralement les animaux qui ne s’accouplent pas. Ils
libèrent les cellules sexuelles dans leur milieu de vie, milieu où se fait la rencontre des gamètes
• Comment se fait la fécondation ?
• Quels sont les différents stades de développement d’un animal à fécondation externe ?
b. Objectifs d’apprentissage.
• Identifier les organes génitaux mâle et femelle chez l’oursin.
• Déterminer le rôle du mâle et le rôle de la femelle dans la production des gamètes.
• Déterminer le rôle de la fécondation dans la vie d’un animal.
d. Piste de travail
1. Comparez les gonades et les cellules reproductrices des oursins mâles et femelles. (Doc.2 et 3)
2. a- Décrivez la fécondation chez l’oursin. (Doc.4)
b- Justifiez l’appellation de : (Doc.4)
- Fécondation externe chez l’oursin
- Développement indirect chez l’oursin
3. Comparez les deux appareils reproducteur mâle et femelle et décrivez le développement indirect.
a. Contexte, questions.
Chez un animal vivipare, la fécondation s’effectue dans les voies génitales femelles
• Quelle est l’organisation de l’appareil génital mâle et femelle ?
• Comment se fait la fécondation chez ces types d’animaux ?
b. Objectifs d’apprentissage.
• Identifier les organes génitaux mâles et femelles chez la souris.
• Déterminer le rôle du mâle et de la femelle dans la reproduction sexuée.
• Identifier la fécondation et le cycle de développement chez les souris.
d. Piste de travail
1. Documents de 1 à 4, comparez :
a- L’appareil génital mâle et femelle.
b- les cellules reproductrices des souris mâles et femelles
2. a- Décrivez la fécondation sexuée chez la souris. (Doc.5)
b- Chez la souris, justifiez l’appellation de : (Doc.5)
80
- Fécondation interne ;
- Cycle de développement direct.
3. On dit que la souris est un animal vivipare. Proposez une explication.
4. Déduisez le rôle du mâle et de la femelle dans la reproduction sexuée.
a. Contexte, questions.
Après l’accouplement ; la femelle pond des oeufs , qui après une période d’incubation, éclosent pour
donner des poussins.
• Comment se fait le développement de l’oeuf en poussin ?
b. Objectifs d’apprentissages.
• Définir un animal ovipare.
• Identifier les organes de l’appareil reproducteur de la poule et de l’appareil reproducteur du coq.
• Identifier les étapes du cycle de développement chez la poule.
d. Piste de travail
1. Décrivez l’appareil génital mâle et femelle et citez l’organe sexuel qui manque dans l’appareil
reproducteur mâle. (Doc.1 et 2)
2. Décrivez la fécondation chez la poule et expliquez pourquoi elle est dite interne. (Doc.1 et 2)
3. Schématisez le cycle de développement de la poule et expliquez pourquoi il est direct. (Doc.4)
4. Décrivez le cycle de développent des oiseaux..
81
Évaluation et remédiation
• Gamète
• Fécondation
• Développement direct de la cellule œuf
• Ovipare
• Fécondation externe.
La reproduction sexuée des animaux comporte l’attraction de deux cellules reproductrices appelées
………….............……….. le gamète mâle
(le spermatozoïde) et le gamète femelle (l’ovule). L’union des gamètes est appelée ……………qui donne une
…………………………………………………..
Chez beaucoup d’animaux aquatiques, il n’y a pas …….....…………………….. Les gamètes sont libérés dans le
milieu. On parle de fécondation …………….. La cellule œuf obtenue va donner soit un petit qui ressemble à l’adulte
(développement ………………………..) soit une …………………………………..qui va se métamorphoser en adulte
(développement ……………………………………………..)
Chez les animaux vivipares, la protection de l’embryon est assurée par la coquille
82
Raisonnement et communication scientifiques
accouplement
spermatozoïdes ovules du mâle et de
rencontre des cellules la femelle
reproductrices dans l’eau
union des
cellules
reproductrices
dans le corps
de la femelle
cellule-œuf
cellule-oeuf
Nouvel individu
Jeune oursin
1. Comparez:
a- La rencontre des gamètes chez les deux espèces animales.
b- Le type de fécondation chez les deux espèces animales.
2. L’oursin présente un développement indirect tandis que le cerf présente un développement direct expliquez.
Démarche à suivre
Je dois extraire du document les informations pour montrer le lieu de rencontre des
Question 1 gamètes mâles et femelles chez les deux espèces animales étudiées.
Oursin : eau de mer.
Cerf : appareil reproducteur femelle.
83
Évaluation et remediation
2 Chez l’oursin, les gamètes sont libérés dans l’eau de 1. La fécondation chez le renard est-elle interne ou
mer par le mâle et la femelle. externe ? Justifiez votre réponse
Pour déterminer comment se fait la rencontre entre les 2. Les renards sont-ils ovipares ou vivipares ? Justifiez
gamètes, on a réalisé les manipulations suivantes : votre réponse à partir du texte.
- On dépose sur une lame, deux gouttes d’eau de mer A 3. A votre avis, pourquoi les parents doivent-ils chercher
et B. de la nourriture en grande quantité?
La goutte A contient toujours des spermatozoïdes, mais
le contenu de la goutte B varie.
On réalise l’observation microscopique au moment où on
établit un pont d’eau de mer entre les 2 gouttes A et B. Organisez les étiquettes suivantes, puis réalisez un
4
On réalise deux manipulations, et on fait une observation schéma bilan de la reproduction sexuée en utilisant
microscopique. Les résultats sont présentés sur les des flèches entre les étiquettes :
schémas suivants :
Nouvel individu
Divisions cellulaires
(vivipare)
Gamète
Embryon
femelle
Individu
mâle
Gamète
mâle
Cellule-œuf
Nouvel
Individu individu
femelle
Fécondation
84
Fiche de remédiation
1 Identification de la difficulté à remédier observe dans les culottes un liquide blanc(le
sperme).
Difficulté à remédier Catégorie de la difficulté Expérience 4 : Spallanzani prélève des boules
noires (ovules) dans l’appareil reproducteur
Exploiter les données • Méthodologique :
d’une femelle et les met en contact avec le
d’un document pour s’informer, raisonner,
liquide blanc recueilli dans les culottes des
déterminer le type de ordonner, mettre en
mâles. Après quelques jours passés dans
reproduction et construire relation, déduire et
l’eau de mare, les boules se développent et
un tableau à une entrée construire.
donnent naissance à des têtards.
85
Aides à l’exploitation des pistes de travail
Activité 1
1. Les gonades femelles sont orangées et produisent des ovules.
- Les gonades mâles sont blanchâtres et fabriquent des spermatozoïdes.
2. a- Les oursins mâles et femelles libèrent dans l’eau de mer des gamètes mâles et femelles. Un seul
gamète pénètre dans le gamète femelle d’où formation d’une cellule-oeuf.
b- Fécondation externe, car la rencontre des gamètes se réalise dans le milieu extérieur.
-Développement indirect, car le développement qui aboutit à un jeune oursin nécessite plusieurs
étapes, entre autres. Le stade de larve où la larve ne ressemble pas aux parents.
3.• Appareil reproducteur mâle avec des gonades mâles = testicules
• Appareil reproducteur femelle avec des gonades femelles = ovaires.
- Chez le mâle, les spermatozoïdes ou gamètes mâles sont produits par les testicules, alors que
chez la femelle, les ovules sont produits par les ovaires.
- En milieu aquatique en général, les animaux en dehors des mammifères libèrent leurs gamètes
dans l’eau. La fécondation entre les gamètes a lieu en dehors du corps de la femelle : elle est
dite externe. Elle aboutit à une cellule oeuf qui se développe par des divisions pour donner un
embryon qui évolue indirectement en un nouvel individu. Il s’agit d’un développement indirect.
Activité 2
1. a- b-
Appareil génital Appareil génital Spermatozoïde Ovule
femelle mâle
Gonades Ovaires Testicules
Mobile Immobile
Organe d’accouplement Vagin Pénis
Petite taille Grande taille
Utérus + -
Contour mince Contour épais
Prostate - +
Forme allongée Forme circulaire
Voies génitales + +
2. a- Les gamètes mâles pénètrent dans l’organisme de la femelle, la fécondation se réalise à l’inté-
rieur de l’appareil reproducteur femelle.
b- Fécondation interne, car l’union des gamètes se fait à l’intérieur de l’organisme de la femelle.
- Cycle de développement direct, car à la naissance, le souriceau ressemble aux parents.
3. - Vivipare, car l’embryon acheve son développement dans l’utérus.
4. • Le mâle produit des spermatozoïdes.
• La femelle produit des ovules et abrite la fécondation, en plus du développement de l’oeuf.
Activité 3
1. L’appareil reproducteur femelle est composé d’ovaire, d’un pavillon, d’oviducte, d’un isthme, d’un
utérus et d’un vagin.
- L’appareil reproducteur mâle est constitué de testicules et de canaux déférents reliant les
testicules au cloaque.
- L’organe qui manque est l’organe d’accouplement.( Le pénis)
2. Accolement des deux cloaques mâles et femelles, ce qui facilite la pénétration des spermatozoïdes
dans l’appareil génital de la femelle. La rencontre et l’union des deux gamètes se fait dans l’oviducte,
il s’agit donc d’une fécondation interne.
3. Réalisation du schéma du cycle de développement de la poule.
Le cycle de développement est direct car les poussins ressemblent aux parents.
4.• Les oiseaux sont des animaux ovipares à fécondation interne. Lors de l’accouplement, les
spermatozoïdes circulent jusqu’à l’ovule situé dans l’oviducte. La fécondation se produit et donne
naissance à une cellule oeuf (jaune d’oeuf), qui s’entoure de réserves en blanc et d’une coquille. Après
la ponte, l’embryon achève son développement dans l’oeuf.
• A l’éclosion, le poussin ressemble à l’adulte. C’est un développement direct.
86
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 1 La reproduction chez les animaux
3 Les mots placés (dans l’ordre) dans les vides Le schéma bilan est :
4
correspondants sont :
Individu Individu
Gamètes/ fécondation/ cellule œuf/ accouplement/ mâle femelle
externe/ direct/ larve/ indirect
Gamète Gamète
mâle femelle
4 Les réponses correctes sont : (selon l’ordre proposé)
Faux; Vrai; Faux; Vrai; Vrai
Fécondation
1 1. Je compare : Embryon
a. La rencontre des gamètes chez l’oursin se passe
dans le milieu aquatique, en dehors de l’appareil
Divisions cellulaires
reproducteur femelle. Mais chez l’animal terrestre
la fécondation se passe à l’intérieur de l’organisme
femelle. Nouvel
individu
b. Le type de fécondation chez:
• L’animal marin est externe. Nouvel individu
• L’animal terrestre est interne. (vivipare)
87
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Bilan
Plantes à fleurs Plantes sans fleurs
Type de reproduction Sexuée Sexuée
Appareil reproducteur Les fleurs Sporanges
Organes reproducteurs Étamines et pistil Anthéridies et archégones
Activité 2
1. a- Réalisation de la manipulation avec les élèves.
b- C’est une structure qui facilite la fécondation.
2. Choisir une performance des élèves et la discuter avec le groupe classe.
3. a- Réalisation de la manipulation avec les élèves.
b- Chez la fougère, l’eau transporte les anthérozoïdes vers l’oosphère, leur union donne une cellule-oeuf.
- Chez les plantes à fleurs, la rencontre des gamètes est interne et se réalise dans l’organe reproducteur
femelle.
Bilan
Lé fécondation est un phénomène biologique qui consiste en une union de cellules reproductrices
pour donner un zygote à l’origine d’un nouveau être vivant.
Activité 3
1. a- A maturité, les fleurs mâles libèrent des grains de pollen qui sont transportés vers les stigmates
des fleurs femelles.
Après pollinisation, le tube pollinique facilite la fécondation ce qui engendre une graine qui donne
après germination une nouvelle plante.
b- Schématisation du cycle de développement du cerisier
2. a- A maturité, les sporanges libèrent des spores qui donnent après germination deux types de
prothalles :
- Mâles libèrent des anthérozoïdes.
- Femelles qui forment des oosphères. Les anthérozoïdes fécondent les oosphères, on obtient des
zygotes qui donnent après développement des jeunes polypodes.
b- Schématisation du cycle de développement du codium
88
Bilan
Le cycle de développement est une représentation des différentes étapes de la reproduction d’un
être vivant.
Activité 4
1. a- Le stolon, une fois ancrer dans le sol donne une nouvelle plante.
- Chez les chlamydomonas chaque cellule se divise en deux cellules, chacune représente un nouveau
être vivant. On parle de bipartition
- La germination d’un tubercule de pomme de terre par exemple donne une plante complète. On
parle de bouturage.
b- On parle de multiplication asexuée, car il n y a pas intervention des gamètes mâles ni femelles.
2.
Bouturage Greffage Marcottage
Multiplication végétative Multiplication végétative Multiplication végétative
Obtenir une nouvelle plante à par- Greffer un fragment végétal dans Le marcottage est une technique
tir d’une partie vivante prélevée les tissus d’une plante de multiplication végétative qui
sur une plante initiale. consiste à faire apparaître des
racines sur une partie aérienne de
la plante sans les détacher. Les
nouvelles plantes obtenues qui
poussent sur les racines aériennes
sont identiques à la plante mère
Bilan
Choisir une performance des élèves et la discuter avec le groupe-classe.
La multiplication végétative est un mode de reproduction asexuée qui permet de produire de
nouvelles plantes à partir d’un fragment de la plante-mère : les stolons, les tubercules…
Dans le domaine agricole, on utilise plusieurs techniques qui se basent sur le principe de la
multiplica-tion végétative, entre autres le bouturage et le greffage. Ces techniques permettent
une multiplication rapide des plantes.
89
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
b- Schéma convenable.
2. Les testicules sont des glandes constituées de plusieurs tubes séminifères où se réalise la production
des spermatozoïdes.
3. Schéma annoté d’un spermatozoïde.
Bilan
• L’appareil reproducteur de l’homme comprend différents organes : deux testicules, l’épididyme, les
canaux déférents, les vésicules séminales, l’urètre et le pénis.
• Les testicules produisent les spermatozoïdes qui constituent les cellules reproductrices ou gamètes
mâles.
Activité 2
1. L’appareil reproducteur de la femme comprend plusieurs organes. Les règles et l’ovulation sont des
phénomènes cycliques qui apparaissent à partir de la puberté jusqu’à la ménopause.
2. Les ovaires sont des organes situés de part et d’autre de l’utérus. L’ovaire est une glande génitale
formée de follicules de tailles différentes. et contenant chacun un ovule en phase de maturation.
3. Il correspond à la libération d’un gamète femelle par l’ovaire.
4.
Gamète mâle Gamète femelle
Cellule reproductrice Cellule reproductrice
Formé au niveau des testicules Formé au niveau des ovaires
Mobile Immobile
Petite taille Grande taille
Forme allongée Forme ronde
Bilan
• L’appareil génital de la femme comprend : deux ovaires, deux trompes, un utérus, le vagin et la vulve.
• Les ovaires produisent les ovules ou gamètes femelles.
90
Activité 3
1. - Dans les deux cas, on trouve les mêmes constituants.
- Après l’ovulation, l’utérus à une taille plus grande en rapport avec le développement de l’endomètre.
- On note aussi l’apparition d’une dentition de la muqueuse utérine.
2. - Au cours du cycle menstruel, on enregistre :
- Une augmentation de l’épaisseur de la muqueuse utérine.
- Développement des vaisseaux sanguins.
- Les tubes de l’endomètre deviennent plus profonds.
3. - L’ovaire est une glande qui fonctionne de façon cyclique, à chaque cycle un follicule mûrit, sa
maturation correspond à la première phase du cycle ovarien, survient par la suite l’ovulation au
14ème jour : le follicule se rompt et laisse échapper l’ovule.
- Le reste du follicule se transforme en corps jaune qui se détruira le 28ème jour en l’absence de
fécondation.
4. - Pendant la phase folliculaire, les follicules sécrètent dans le sang des hormones appelées les
œstrogènes, qui permettent le développement de la muqueuse utérine.
- Pendant la phase lutéale, le corps jaune sécrète dans le sang la progestérone qui permet le
maintien de la muqueuse utérine.
Bilan
• Le cycle ovarien comprend deux phases séparées par l’ovulation :
- Phase pré-ovulaire ou phase folliculaire au cours de laquelle se développe les follicules
- Phase post-ovulaire ou phase lutéale caractérisée par la formation du corps jaune
• Le cycle utérin, au cours duquel la muqueuse utérine subit des modifications, le premier jour du cycle
correspond au premier jour des règles, dès le 5ème jour la muqueuse s’épaissit et à la fin du cycle la
muqueuse se détruit partiellement entraînant un écoulement de sang ou règles.
Activité 4
1. Réaliser un schéma montrant le trajet demandé de puis le fond du vagin jusqu’au le 1/3 supérieur
de la trompe utérine.
2. À l’ovulation, le follicule mûr expulse un ovule dans le pavillon de la trompe. Les spermatozoïdes
déposés dans le vagin traversent l’utérus et progressent dans les deux trompes. Un seul
spermatozoïde pénètre dans l’ovule. Les deux noyaux des deux gamètes fusionnent donnant une
cellule-oeuf qui sera à l’origine d’un embryon.
3. Dès que la fécondation est réalisée, la cellule-oeuf migre lentement vers l’utérus en commençant
ses premières divisions, ceci forme les premiers stades du développement embryonnaire.
Au bout de 4 jours, l’embryon atteint l’utérus, cet embryon s’organise pour s’implanter vers le 7ème
jour dans la muqueuse interne de l’utérus : c’est la nidation.
Bilan
• À la suite d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes déposés au fond du vagin, remontent jusqu’aux
trompes à la rencontre de l’ovule.
• Un seul spermatozoïde pénètre dans l’ovule, leur noyau s’unissent : c’est la fécondation, celle-ci est à
l’origine de la cellule-oeuf.
La cellule-oeuf subit plusieurs divisions donnant naissance à un embryon, celui-ci se nidifié dans la
muqueuse utérine développée.
91
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Activité 5
1. Liquide amniotique, qui le protège des chocs et des bruits extérieurs et assure un température
ambiante convenable.
2. - Le dioxygène et les nutriments passent du sang de la mère vers le sang du Fœtus
- Le dioxyde de carbone et les autres déchets passent du sang du Fœtus vers le sang de la mère.
3. Dilatation (ouverture du col de l’utérus), naissance et délivrance.
4. Le lait maternel couvre tous les besoins du bébé, il favorise un bonne digestion, une protection
contre les allergies et diminue les risques d’infections.
Bilan
• Pendant les deux premiers mois, les organes de l’embryon se forment.
• À partir du troisième mois tous les organes sont en place et se développent : l’embryon devient fœtus.
• Des échanges entre l’organisme maternel et le fœtus sont réalisés à travers le placenta qui permettent
d’assurer les besoins du fœtus.
• L’accouchement : après neuf mois de grossesse, la naissance du fœtus s’annonce par les premières
contractions de l’utérus. L’accouchement comporte 3 étapes :
- Les premiers signes de l’accouchement : dilatation et ouverture du col de l’utérus
- La naissance
- La délivrance
• L’allaitement : l’alimentation du nouveau-né est assurée par le lait maternel, qui couvre tous les
besoins du bébé.
Activité 6
1. Cette appellation est liée au fait que ces deux moyens contractifs empêchent la rencontre des
gamètes en stoppant les spermatozoïdes.
2. Les pilules entraînement l’augmentation de la concentration de certaines hormones (substances
chimiques) au niveau du sang d’où l’appellation de méthode chimique.
3. Le dispositif intra-utérin DIU) ou stérilet : il se place dans l’utérus, il est en forme de T, en sa présence,
la muqueuse utérine est modifiée et empêche la nidation de l’embryon, il évite ainsi la grossesse.
Bilan
La contraception désigne l’ensemble des moyens pour provoquer une infécondité temporaire ou pour
empêcher la grossesse. On distingue des moyens chimiques comme la pilule ou mécaniques comme les
préservatifs et le diaphragme féminin.
92
Chapitre 4 : L’hérédité humaine
Activité 1
1. - Caractères héréditaires spécifiques = présence du nez et son emplacement, nombre des oreilles et
emplacement des yeux.
- Caractères héréditaires individuels = forme du nez, la taille et couleur des yeux.
2. Tableau comparatif regroupant les caractères héréditaires qui se transmettent d’une génération a
une autre (ex. groupe sanguin) et des caractères non héréditaires comme l’influence du soleil sur la
couleur de la peau.
3. - Le mariage d’une femme du groupe A avec un homme du groupe AB donne une descendance
hétérogène :
• Un garçon et une fille du groupe A.
• Un garçon et une fille du groupe AB.
- Le mariage d’un homme AB avec une femme A en gendre une descendance composée de deux
filles, une du groupe B et une autre du groupe o , en plus d’un garçon du groupe AB qui après
mariage donne deux garçons du groupe B et une fille du groupe A.
Ainsi la troisième comporte 3 types de groupes sanguins = AB ,B et O.
4. Le groupe sanguin est un caractère qui se transmet d’une génération à un autre.
Bilan
• Les caractères : ce sont les particularités physiques (apparence), physiologiques (fonctionnement
de l’organisme)
• L’observation des êtres humains permet de distinguer les caractères propres à l’espèce humaine : ce
sont les caractères spécifiques.
• Les individus se différencient les uns des autres par des variations individuelles : ce sont les caractères
individuels.
• Certains caractères se transmettent de génération en génération : ce sont des caractères héréditaires.
• Certains caractères varient selon l’action de l’environnement; ce sont des caractères non héréditaires.
Activité 2
1. a - Après prélèvement d’un ovule non fécondé d’une vache à pelage rouge, on élimine son noyau.
- On transfert le noyau d’une cellule embryonnaire prélevée sur une vache à pelage noir et blanc
dans l’ovule anucléé.
- On implante la cellule-oeuf obtenue dans l’utérus d’une vache porteuse.
- Le veau obtenu ressemble à la vache qui a donné le noyau.
b- Le veau obtenu ressemble à la vache tacheté chez qui on a prélevé le noyau. On déduit que
l’information génétique responsable de la couleur du pelage chez les vaches se localise dans le
noyau.
2. Le support de l’information génétique est une structure nucléaire nommée chromosome.
3. L’information génétique est un programme nucléaire qui commande les caractères héréditaires.
93
Aides à l’exploitation des pistes de travail
des autres chapitres
Bilan
• Le noyau de la cellule-oeuf et de toutes les cellules de l’organisme contient un programme
génétique responsable des caractères héréditaires de l’individu. Ce programme constitue
l’information génétique. Ce noyau contient des filaments appelés chromosomes qui sont le support
de l’information génétique.
Activité 3
1. - Les deux caryotypes sont identiques sauf une paire de chromosomes, la paire 23 est constituée de
deux chromosomes identiques chez la femme et deux chromosomes différents chez l’homme.
On déduit l’existence de deux types de chromosomes :
- Chromosomes non sexuels qui détermine le sexe.
- Chromosomes sexuels.
2. On trouve les mêmes types de chromosomes, mais le type 21 est représenté par 3 exemplaires chez
le garçon atteint du syndromes de Down. Le caryotype permet donc de déterminer les anomalies
chromosomiques.
3. - La cellule normale est composée de 23 paires de chromosomes homologues, alors que le gamète
contient 23 chromosomes.
- Dans les 2 cas, on trouve les mêmes types de chromosomes.
4. - Le garçon hérité : - 22 chromosomes non sexuels et un chromosome sexuel y de son père
-22 chromosomes non sexuels et un chromosome X de sa mère.
A travers ces chromosomes, il y a transmission des caractères héréditaires de parents à leur garçon.
5. Chez l’Homme le groupe sanguin est déterminé par la combinaison d’allèles transmet par les parents
par l’intermédiaire des gamètes.
Bilan
• La présentation ordonnée des chromosomes d’une cellule est un caryotype
• L’espèce humaine possède 23 paires de chromosomes, soit 46 chromosomes. La seule différence
entre un homme et une femme se situe sur la paire de chromosomes sexuels (c’est la 23ème paire de
chromosomes qui détermine le sexe de l’individu) :
- On trouve 2 chromosomes X chez la femme (XX)
- On trouve un chromosome X et un chromosome Y chez l’homme (XY)
• Une anomalie au niveau du nombre de chromosome entraîne des changements importants au niveau
de certains caractères.
• Après la fécondation, tous les êtres vivants existent sous la forme d’une seule cellule appelée oeuf
contenant des chromosomes paternels et des chromosomes maternels donc les chromosomes
assurent la transmission de l’information génétique et donc des caractères héréditaires.
Activité 4
1. - Les mariages consanguins augmente la probabilité de la transmission des maladies génétiques.
2. Les parents 5 et 6 de la troisième génération sont des cousins.
3. Les parents 5 et 6 sont des porteurs a symptomatiques.
La fille 3 et le garçon 6 ont hérité chacun un allèle responsable de la maladies de la mère et un autre
allèle responsable de la maladie du père.
94
Bilan
• On peut limiter la transmission des maladies héréditaires au sein d’une famille en évitant les
mariages consanguins.
Activité 5
1. - On prélève un ovocyte non fécondé d’une brebis B et on élimine son noyau.
- On transfert le noyau d’une cellule prélevée d’une brebis A dans l’ovocyte anucléé de la brebis B.
- Après division de la cellule obtenue, l’embryon est implanté dans l’utérus d’une brebis C.
- Après mise à bas, la brebis C donne naissance à la brebis Dolly clone de la brebis A.
2. Même étapes en considérant le caractère de la couleur de pelage des vaches pour différencier la vache
donneuse de l’ovocyte et celle qui donne le noyau.
3. Il s’agit d’une technique agricole qui permet la reproduction d’un individu a partir d’une de ces cellules.
Intérêt :
- Sauvegarder les espèces menacées ou envoie d’extinction.
- Sauvegarder le patrimoine d’un animal de grande valeur.
- Intérêt dans la recherche biologique.
Bilan
• Les étapes indiquées dans la question N° 1
95
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 2 La reproduction chez les végétaux
96
Chapitre 3 La reproduction chez l’Homme
3 Les réponses correctes sont : (selon l’ordre proposé) 3. L’ovulation c’est un phénomène qui se produit au
niveau de l’ovaire, le follicule mûr libère l’ovule.
Vrai; Faux; Faux; Vrai; Vrai ; Faux 4. La date des règles en octobre est : du 18/10 au 22/ 10
( durée de 5 jours)
4 Les intrus sont :
a. ovulation
1. Après le dépôt des spermatozoïdes lors d’un rapport
b. vésicule séminale 3
sexuel dans le vagin, ils empruntent les voies génitales
c. trompe suivantes : col de l’utérus, la cavité utérine, l’oviducte.
Pour arriver au pavillon : lieu où se trouve l’ovule.
5 1. Légendes : Les spermatozoïdes entourent l’ovule, et la tête de l’un
1. Trompe de Fallope d’eux pénètre dans l’ovule. Après les deux noyaux des
gamètes se rapprochent et enfin il y a fusion des deux
2. Ovaire
noyaux.
3. Cavité utérine
2. Après la fécondation, la cellule œuf subit des divisions
4. Muqueuse de l’utérus successives ( passant par des stades) pour devenir un
5. Col de l’utérus embryon qui va s’implanter sur la muqueuse utérine déjà
6. Vagin formée: c’est le phénomène de nidation.
2. Les endroits sont :
(a –6 ) ; (b – 2) ; (c – 1) ; (d – 4) ; (e – 3)
1. La classification des étapes selon l’ordre
4
chronologique est : 3/ 2/ 4/ 1
Raisonnement et communication scientifiques • L’étape 3 : début de la dilatation du col de l’utérus.
• L’étape 2 : fin de la dilatation du col de l’utérus ( avec
sortie du liquide amniotique)
1 1. L’ordre chronologique des événements est : • L’étape 4 : début de l’expulsion du nouveau-né.
C B A D • L’étape 1 : début de la délivrance.
2. Le titre de chaque document est :
C. Étape d’ovule entouré de spermatozoïde. 2. La figure (1) représente l’étape qui précède la
B. Étape de pénétration de la tête du spermatozoïde délivrance. Après l’expulsion du fœtus, on coupe le
dans l’ovule. cordon ombilical en prenant les précautions nécessaires.
A. Étape de rapprochement des deux noyaux des 3. Pour la figure 4 : l’élargissement du col de l’utérus,
gamètes. et l’écoulement du liquide amniotique. Tout cela va
D. Étape de formation de l’embryon, première division contribuer au début de l’expulsion du nouveau-né.
de la cellule œuf.
97
Corrigé des exercices et de l’évaluation bilan
Chapitre 4 L’hérédité humaine
98
Restitution des connaissances Raisonnement et communication scientifiques
Définissez les termes suivants : 1. C’est une fécondation interne car après l’accouplement,
1 1
• Reproduction sexuée : la reproduction sexuée est un mode le mâle dépose les gamètes à l’intérieur de l’appareil
de reproduction qui fait intervenir l’union de deux gamètes, reproducteur femelle
mâle et femelle. 2. Le nouveau-né ressemble à l’adulte donc la tortue a un
développement direct.
• Fécondation : c’est l’union d’un gamète mâle et d’un
gamète femelle en une cellule unique nommée œuf ou 3. Le cycle de développement de la tortue :
zygote.
• Nidation : c’est l’implantation de l’embryon dans la
muqueuse utérine. Femelle : ovule
Fécondation
• Caryotype : c’est l’arrangement de l’ensemble des
chromosomes d’une cellule à partir d’une prise de vue Mâle : spermatozoïdes
microscopique.
Vrai Faux
1. Regroupez les dessins, deux à deux, d’une part la vue
2
Les ovaires produisent de l’œstrogène et la de l’ensemble de l’utérus et d’autre part la représentation
x schématique de l’endométrite :
testostérone.
(A, F), (B, E), (C, D)
Les testicules produisent des gamètes mâles. x
2. (A, F) : post ovulation
L’information génétique est localisée dans le
x (B, E) : période des règles
noyau de la cellule.
(C, D) : pré-ovulation
La fécondation se déroule toujours au niveau 3. Les règles correspondent à une destruction progressive de
x
de l’appareil reproducteur femelle la muqueuse utérine qui s’accompagne d’un écoulement
sanguin.
4. La phase A convient à la nidation car l’endomètre utérin est
bien développé ce qui facilite la fixation de l’embryon.
Associez chaque notion à sa définition
4
1. Chromosome a. Ensemble des chromosomes 1. L’expérience consiste à prélever le noyau d’une cellule œuf
sexuel Y d’une cellule classés par taille et le transplanter dans le cytoplasme d’une cellule œuf sans
noyau. La nouvelle cellule œuf est implantée dans l’utérus
2. Caryotype b. Produit des gamètes mâles d’un lapin blanc qui a donné naissance à un lapin gris.
2. Le nouveau lapereau ressemble au lapin au pelage gris car
3. Ovaire c. Produit des gamètes femelles il parvient d’une cellule œuf contenant le noyau de la cellule
œuf du lapin gris.
4. Testicule d. fourni par le père 3. Le programme génétique est localisé dans le noyau des
cellules.
99
Glossaire et Index
100
Gradient géothermique : Augmentation de la Ovipare : Organisme dont la femelle pond des S
température à l’intérieur de la terre en fonction de œufs où les embryons se développent. P.106
la profondeur. P.20 Ovaire : Gonade femelle, où sont produits les Sac embryonnaire : Partie de l’ovule se trouvant
Grain de pollen : Grain microscopique libéré par ovules et qui sécrètent des hormones sexuelles dans l’ovaire d’une fleur et qui renferme le gamète
l’anthère d’une étamine et porteur de la cellule femelles. P.118 femelle (oosphère). P.118
reproductrice mâle chez les angiospermes. P.119 Ovipare : Organisme qui se reproduit par des Séisme : Tremblement de terre dû à l’arrivée en
Graine : Structure qui contient et protège l’em- œufs dont l’éclosion s’effectue hors du corps de surface d’ondes sismiques propagées depuis un
bryon végétal. Elle est souvent contenue dans un la femelle. P.100 foyer sismique. P.32
fruit qui permet sa dissémination. P.122 Ovule : Gamète femelle ou cellule reproductrice Sismogramme : Enregistrement des ondes sis-
destinée à être fécondée par le gamète mâle. P.103 miques qui se prpagent lors d’un séisme. P.38
G Sismographe : Appareil enregistreur des ondes
P sismiques. P.33
Granite : Roche magmatique plutonique à tex- Sporange : Organe qui produit des spores chez
ture grenue, riche en quartz. P.70 Pistil (ou gynécée) : Appareil reproducteur fe- les fougères. P.119
Greffon : Partie de l’organisme humain, animal melle des fleurs. Il est formé d’un ou plusieurs car- Spore : Cellule reproductrice non sexuée, capable
ou végétal prélevée afin d’être greffée. P.125 pelles. Chaque carpelle est composé d’un ovaire, de donner un nouvel organisme sans féconda-
Grossesse : Etat physiologique d’une femme d’un style et d’un stigmate. P.119 tion. P.119
enceinte qui s’étale de la fécondation à l’accou- Placenta : Organe qui connecte physiologique- Stolon : Tige particulière, s’enracine un peu plus
chement. P.144 ment l’embryon en développement à la paroi loin de la plante mère et donnent un nouveau
utérine. Durant la grossesse, le placenta apporte pied. P.124
H à l’embryon puis au fœtus l’eau, les nutriments et Subduction : Enfouissement d’une plaque lithos-
Himalaya : Chaîne de collision au nord de l’Inde. P.87 le dioxygène dont il a besoin. P.145 phérique océanique sous une lithosphère adja-
Hormone : Substance sécrétée dans le sang qu’il Plan axial : Surface qui unit les charnières des dif- cente avançant en sens opposé. P.60
transporte depuis un organe producteur (glande) férentes strates d’un pli. P.78 Surface axiale : Surface imaginaire reliant les
pour agir à distance sur un autre organe (organe Plantes à fleur : Plantes se reproduisant à l’aide charnières des couches formant le pli. P.78
cible). P.146 de fleurs. P.118
Plantes sans fleur : Plantes n’ont pas de fleurs « T
L fougères, mousses, algues, lichens ». P.118
Tectonique : Étude de la structure de l’écorce ter-
Plaque lithosphérique : Fragment rigide et rela-
Lave : Magma arrivant à la surface du globe et qui tivement stable de la surface du globe limité par restre et de ses déformations dues à la mobilité
perdu ses gaz. P.47 des zones actives caractérisées par des failles, des des plaques. P.12
Lithosphère : Partie superficielle de la terre séismes et des volcans. C’est une unité de laithos- Tectonique des plaques : Théorie, qui explique
constituée de plaques tectoniques ou lithosphé- phère. P.16 les phénomènes géologiques internes et leurs
riques. Sa structure comporte la croûte terrestre Pli : Déformation tectonique souple résultant de conséquences par une mobilité des plaques li-
et le manteau supérieur rigide. P.17 la flexion ou de la torsion de couches géologiques thosphériques. P.12
de l’écorce terrestre. P.78 Tégument : Membrane protectrice qui entoure la
M Pli Anticlinal : Pli dont le centre est occupé par graine. P.118
Magma : Roche en fusion contenant des gaz dis- la couche géologique la plus ancienne et dont la Texture (ou structure) : Disposition de l’en-
sous et des cristaux. P.49 convexité des couches est dirigée vers le haut. P.79 semble des constituants d’une roche les uns par
Maladie héréditaire : Maladie due à la mutation Pli synclinal : Pli dont le centre est occupé par la rapport aux autres. P.65
d’un gène normal et qui peut se transmettre de couche géologique la plus récente dont la conve- Tubercule : Organe souterrain où la plante stocke
génération en génération. P.162 xité des couches est dirigée vers le bas. P.79 ses réserves nutritives. P.125
Manteau : Partie du globe terrestre située entre Plutonique : Qualificatif se référant à des roches Tube séminifère : Siège de la formation des sper-
la croûte et le noyau. Il s’étend donc entre 5 à 50 magmatiques qui se sont formées à la suite d’un matozoïdes (spermatogenèse) dans les testicules.
km selon la nature de la croûte terrestre, conti- lent refroidissement du magma, donc en profon- P.137
nentale ou océanique. P.21 deur dans la croûte terrestre. P.63
Ménopause : Âge de l’arrêt l’activité cyclique Pollen : Ensembe de grains microscopiques pro- V
sexuelle chez la femme (Cessation des règles et duits par les étamines et qui représentent les élé- Vivipare : Organisme animal dont l’embryon et le
de la fonction ovarienne). P.138 ments mâles des végétaux à fleurs. P.119 fœtus se développent dans l’utérus de la femelle.
Métamorphisme : Transformation minéralo- Pollinisation : Phénomène de transport du pol- P.101
gique et structurale, à l’état solide, de roches pré- len à partir des étamines jusqu’aux stigmates. Volcan effusif : Un volcan qui résulte d’une
existantes sous l’effet de facteurs (température et Programme génétique : Informations génétiques éruption caractérisée par l’émission de laves
pression) . P.65 qui déterminent les caractères héréditaires d’un fluides. P.56
Microlitique : Structure caractéristique de individu. P.121 Volcanisme explosif : Un volcan qui résulte d’une
roches magmatiques volcaniques (présence de Prothalle : Organisme végétal de petite taille éruption se caractérisant par de fortes explo-
microlites, petits bâtonnets millimétriques, noyés résultant de la germination d’une spore. Il porte sions, par des nuées ardentes et par la production
dans une pâte vitreuse). P.65 des organes reproducteurs qui produisent des d’une lave très visqueuse. P.66
Miroir de la faille : Surface où s’est produit le gamètes. P.119
déplacement et le glissement des deux blocs de X
la faille. P.77 R XX (chromosomes) : Une paire de chromosomes
Multiplication végétative : Mode de multiplica- Rejet de faille : Mesure de la valeur du déplace- sexuels ou gonosomes indiquant un individu de
tion permettant aux organismes végétaux de se ment qui s’est produit entre les deux comparti- sexe féminin.
multiplier sans reproduction sexuée. P.124 ments séparés. P.77 XY (chromosomes) : Une paire de chromosomes
Reproduction sexuée : Mode de reproduction sexuels ou gonosomes indiquant un individu de
N qui implique deux organismes parentaux de sexe masculin.
Nidation : Implantation de l’œuf féconde « même espèce et de sexes différents. Il fait interve-
embryon » dans la muqueuse de l’utérus « endo- nir l’union de deux gamètes mâle et femelle. Z
mètre ». P.142 Rhizome : Tige souterraine à croissance horizon- Zone de convergence : Région où deux plaques
tale portant des racines adventives. P.102 tectoniques se rapprochent l’une de l’autre. P.31
O Roche métamorphique : Roche résultant de Zone de divergence : Région où deux plaques
Onde sismique : Mouvement vibratoire qui se la transformation de roche préexistante à l’état tectoniques s’éloignent l’une de l’autre (dorsale
propage à travers un milieu matériel et peuvent solide. P.70 océanique). P.31
le modifier irréversiblement si leur amplitude est Roche plutonique : Roche magmatique formée Zygote : Cellule résultant de la fusion d’un gamète
suffisante. Elles sont générées par un événement à la suite du refroidissement lent du magma en femelle et d’un gamète mâle. P.123
initial, généralement un séisme. P.32 profondeur. P.63
Oosphère : Gamète femelle, qui après sa fécon- Roche volcanique : Roche magmatique qui ré-
dation par le gamète mâle (anthérozoïde) se sultent du refroidissement d’un magma arrivant
transforme en œuf. P.121 jusqu’à la surface de la terre. P.63
101
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« ”وزارة الرتبية تطلق التطبيق الرتبوي الجوال للتعلم “عن بعدTelmidtice »
غاضبون من نقابة اإلدرييس يلتحقون بنقابة أخرى
الصندوق الوطني ملنظامت االحتياط االجتامعي والتعاضديات تتعبأ إلنجاح التغطية الصحية الشاملة
« ”وزارة الرتبية تطلق التطبيق الرتبوي الجوال للتعلم “عن بعدTelmidtice »
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