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Contes et Légendes
Dernier ajout le dimanche 15 août 2004.
Djéha
Aubépin
lundi 1er avril 2002 par HMM
Conte du Chat
vendredi 1er novembre 2002 par HMM
Histoire du Coffre
samedi 1er mai 2004 par HMM
La chatte
dimanche 1er février 2004 par HMM
La tombe oubliée
vendredi 1er août 2003 par HMM
Le Chêne de l'Ogre
dimanche 1er juin 2003 par HMM
Le Conte Berbère
mardi 1er janvier 2002 par HMM
Le père cruel
mercredi 1er janvier 2003 par HMM
Le roi Baghai
jeudi 1er avril 2004 par HMM
Le Sultan
samedi 1er novembre 2003 par HMM
Ouarda
jeudi 1er mai 2003 par HMM
Sidi Aïssa
mardi 1er juillet 2003 par HMM
Djéha
Dernier ajout le dimanche 15
août 2004.
A l'aide ! Djéha
jeudi 15 juillet 2004 par HMM
Au jardin potager
lundi 1er décembre 2003 par HMM
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lundi 15 mars 2004 par HMM
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jeudi 15 avril 2004 par HMM
Djeha et la viande
samedi 1er mai 2004 par HMM
Djeha et le palmier
lundi 15 septembre 2003 par HMM
Djeha marchand
mardi 15 avril 2003 par HMM
Djéha pauvre
dimanche 1er août 2004 par HMM
Grave question !
jeudi 1er avril 2004 par HMM
Je me le demande aussi !
vendredi 1er août 2003 par HMM
La Corde à Linge
lundi 15 septembre 2003 par HMM
La menace de Djéha
jeudi 15 mai 2003 par HMM
La Vieille Lune
dimanche 15 juin 2003 par HMM
Le Manteau de Ch'ha
jeudi 1er mai 2003 par HMM
Sur l'âne
jeudi 1er janvier 2004 par HMM
Trop de monde !
samedi 15 novembre 2003 par HMM
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Un homme qui allait à son travail, la trouva assise sur son chemin.
Le soir, il rentra chez lui, plus résolu que jamais à épouser cette
jeune fille. Et il persuada sa mère d'aller demander sa main.
Elle alla dons frapper à la porte de la maison de la jeune fille ?
« qui est là ? demanda celle-ci de l'intérieur.
Ouvrez
Pose le pied dur le ciment, soulève le fer et pousse le bois »
A suivre ...
Episode 2
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Episode 1
adapté de l'arabe dialectal par Kamel ABDOU
Contes Algériens. Christiane Achour et Zineb Ali-Benali
Media-Plus Algérie (1993) L'harmattan, 1989.
A suivre ...
Episode 3
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Episode 1
Episode 2
adapté de l'arabe dialectal par Kamel ABDOU
Contes Algériens. Christiane Achour et Zineb Ali-Benali
Media-Plus Algérie (1993) L'harmattan, 1989.
A suivre ...
Episode 4
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Quelques temps plus tard, toute la famille fut invitée à une fête.
Aïcha refusa d'y aller, affirmant qu'elle n'était pas femme à parader
dans les fêtes, mais au contraire, une femme "de foyer", "d'intérieur"...
Mais ils insistèrent tellement qu'elle accepta des les accompagner à
condition toutefois, qu'elle revienne avant eux pour s'occuper de la
préparation du repas.
Ils partirent donc pour la fête, ne laissant à la maison que leur vieille
mère.
Aïcha revint bientôt et mit une grande marmite de tripes sur le feu.
La vieille femme entra aux toilettes.
Aïcha la suivit avec les tripes bouillantes et les lui fourra de force
dans la gorge.
La vieille femme hurla, hurla et mourut.
"Je ne sais pas où elle est, dit Aïcha, je l'ai vu par là tout à l'heure,
maisj'étais trop occupé par le ménage, le repas... "
Episode 1
Episode 2
Episode 3
adapté de l'arabe dialectal par Kamel ABDOU
Contes Algériens. Christiane Achour et Zineb Ali-Benali
Media-Plus Algérie (1993) L'harmattan, 1989.
A suivre ...
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Aubépin
Conte Kabyle
Le lundi 1er avril 2002.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Le lion le lui laissa et elle l'étendit dans un coin, sur un lit d'herbes,
avec ce qui restait des os de la mère.
Je le mangerai cette nuit, dit-elle, quand vous serez partis. Le soir
venu, les fauves commencèrent à se lever de leur sommeil et, les
uns après les autres, à sortir de nouveau à la recherche de gibier
dans la forêt. Avant de partir, il leur fallait établir le tour de garde de
ce jour-là.
Aujourd'hui, dit la hase, je suis fatiguée, je veux bien vous garder
la maison aujourd'hui encore : de toute façon, j'ai de quoi manger
pour toute la journée.
La petite fille prit le bébé, les roseaux et, aussi vite que ses jambes
pouvaient courir, s'enfuit. Quand son frère pleurait, elle trempait
son doigt dans la moelle et le lui faisait téter. Elle se demanda quel
nom elle allait lui donner et, se rappelant que l'antre des fauves où
elle l'avait recueilli était au milieu d'un dense maquis d'aubépines,
elle l'appela Aubépin.
Ils vécurent tous les trois heureux dans leur nouvelle et grande
maison. Mais la nouvelle mariée, voyant que sa belle-sœur était
beaucoup plus belle qu'elle, et que, du reste, Aubépin continuait
d'aimer tendrement sa sœur, en tomba follement jalouse. Elle
chercha dès lors un moyen de la séparer de son frère, et si possible
de la bannir à jamais.
Tout près d'ici, sur mon chemin, je n'ai rien rencontré... qu'une
chienne qui jappe à rendre l'âme.
C'est celle de mon frère. Ces coups que tu entends sont ceux de
sa hache. Va, cavalier, passe ton chemin et me laisse. Mon frère
bientôt viendra me prendre et nous rentrerons au village.
La jeune fille cette fois eu peur. Elle appela encore une fois
« Aubépin ! Aubépin ! » mais seul l'écho de sa voix lui revient, mêlé
aux aboiements affolés de la chienne et aux chocs sourds de la
cognée d'Aubépin sur les souches.
La jeune fille pensa que, dans son malheur, c'était encore une
chance pour elle que le cavalier voulût bien la recueillir pour la nuit,
et elle monta en croupe derrière lui. Quand ils arrivèrent, elle
descendit et l'homme vit que la femme qu'il venait de sauver des
bois était d'une beauté merveilleuse. Il lui fit raconter son histoire.
Elle redit tout, depuis le jour lointain où, jouant avec un perdreau,
elle l'avait laissé s'envoler :
Les oeufs de serpent, dit-elle, ont éclos dans mon ventre. Mon
frère me croit enceinte et, pour cela, il m'a menée me perdre dans
les bois. C'est là que vous m'avez trouvée.
La jeune fille, heureuse d'avoir été tout à la fois sauvée des bêtes et
débarrassée des serpents qui vivaient dans son ventre, y consentit.
Elle épousa le cavalier et ils vécurent heureux plusieurs mois. Puis
elle mit au monde un garçon, qui lui ressemblait à s'y méprendre.
L'Argenté se calma d'autant plus vite qu'il vit sa mère se couvrir elle
aussi de laides guenilles les robes magnifiques qu'elle avait d'abord
revêtues. Le père les vit prendre le chemin de la forêt par où sa
femme était jadis arrivée, et bientôt ils disparurent. Ils marchèrent
longtemps. De temps en temps ils demandaient à d'autres
voyageurs leur chemin. Vers le soir ils arrivèrent enfin dans un pays
que la mère reconnaissait. Ils s'arrêtèrent.
Nous allons bientôt être chez tes oncles, dit la jeune femme à son
fils. Alors écoute-moi bien. Il y a bien longtemps que je n'ai pas vu
mon frère : je ne sais seulement pas s'il va me reconnaître. Quant à
toi, il ne te connaît même pas. Alors, voilà ce que nous allons faire :
nous allons nous présenter chez lui comme des mendiants. Si ton
oncle me reconnaît et qu'il nous accueille, nous allons enlever ces
vieilles loques et paraître avec nos beaux habits...
Et s'il t'a oubliée ?
C'est ici que tu dois faire attention. Je lui demanderai de nous
laisser passer la nuit dans sa maison, comme des mendiants. Dès
que nous serons installés, tu me demanderas de te dire un conte. Je
ferai semblant de refuser. Insiste jusqu'à ce que j'accepte.
Elle tira de son ballot une vieille sébile de bois, coupa dans un arbre
un gros bâton noueux et ils entrèrent au village. Ils allèrent ainsi de
porte en porte. La jeune femme tournait aisément dans les venelles,
comme si elle les avait quittées de la veille. Elle retrouvait presque
toutes les femmes, à peine un peu vieillies, qui venaient lui porter
du couscous, de la galette, de l'huile, mais sous ses vieilles guenilles
de mendiante, aucune d'elles ne la reconnaissait. Quand elle arriva
devant la demeure d'Aubépin, son cœur se mit à battre. L'aspect
extérieur n'avait pas changé... c'était bien la grande maison qu'ils
avaient achetée, avec l'argent qu'elle avait trouvé dans le jardin. De
l'intérieur lui parvenaient des voix d'enfants qui jouaient.
La petite fille allait partir. - Vous habitez une grande maison, dit la
mère. Demande à tes parents si nous pouvons passer la nuit mon
fils et moi. Nous ne savons pas où aller
Va ton chemin, mendiante, dit la voix de la belle-sœur. Nous
t'avons donné à manger, mais nous avons pas de place pour toi
dans la maison.
Rien qu'une nuit, dit la mère... pour l'amour die Dieu ! Il fait
sombre, mon fils est tout jeune, il a froid et nous ne connaissons
personne. Faites-nous une toute petite place, même dans le hall, s'il
vous plaît. Demain, avant même que vous soyez réveillés, nous
serons partis.
Et elle commença :
« Machaho ! »
« Tellem chaho ! »
A cet instant la mère vit que les deux têtes avaient disparu : à la
place il y avait des touffes de cheveux, les uns longs, les autres à
côté plus courts. Elle sentit son cœur tressaillir. Elle se leva, agrippa
la tête d'Aubepin par les cheveux et, de toutes ses forces, tira. Le
corps d'abord résista, mais la jeune femme, tremblant de tous ses
membres, ne lâcha pas prise. Bientôt la masse commença à céder.
Le haut du crâne d'Aubépin, puis la tête, les épaules, le buste, la
taille, les jambes, les genoux, les pieds enfin furent déterrés.
Par la suite elle fit venir son mari. Aubepin se remaria et ils vécurent
très heureux dans leur pays.
Machaho !
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Balajoudh et l'Ogresse
Tseriel
Conte Kabyle
Le samedi 1er février 2003.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
Le lendemain, dans son jardin, une belle pousse sortait de terre avec
des petites feuilles vertes. Balajoudh lui a dit.
Toi demain, il faut que tu sois devenue un figuier sinon prends
garde à toi.
Alors Balajoudh est monté sur son figuier pour goûter à ses belles
figues. Il en a mangé une, puis deux et quand il a été rassasié, il s'est
mis à crier :
Qui veut des figues, de belles figues bien mûres !
Les gens oui, mais pas l'ogresse TSERIEL qui rôdait dans les
parages. Lorsqu'elle a entendu Balajoudh, elle s'est approchée et lui
a dit :
Moi, mon fils, donne-moi de tes bonnes figues
Une fois rendue chez elle, elle appelle sa fille Vetelis. Il faut que je
vous dise que Vetelis est une beauté... Eh oui, elle n'a qu'un oeil et
pas n'importe quel oeil : un oeil blanc signe suprême de beauté chez
les ogres. Tsériel dit à sa fille :
Fais chauffer la marmite, le repas est dans le sac. Lorsque l'eau fût
bouillante, Tsériel a versé le contenu du sac qui l'a éclaboussée et a
cassé la marmite :
Ah maudit Balajoudh, il m'ajoué un méchant tour mais je me
vengerais.
Et à ces mots elle le plonge dans une grande jarre en terre remplie
de dattes et elle lui dit :
Mange mon fils, autant que tu voudras. Dans une semaine je
viendrais voir si tu as grossi.
L'oeil blanc de Vetelis est devenu rouge de plaisir et elle lui a dit :
Dis-moi comment tu fais ?
Eh bien, je peux te faire des tatouages avec du henné. Mais il me
faut un couteau.
Vetelis n'a pas réfléchi, elle a tendu son couteau à Balajoudh qui
s'en est emparé et... l'a tuée. Puis il a enfilé sa robe et mis son
foulard sur la tête. Et il s'est mis au travail. Il a coupé Vetelis en
petits morceaux, Il l'a mise a cuire avec des épices, de temps en
temps, il tournait bien pour que ça n'attache pas. La table était mise
et le repas servi quand Tsériel est arrivée avec la famille. Ils étaient
aussi nombreux que vous aujourd'hui.
Plus tard, une petite cousine s'est écriée :- Oh mais c'est l'oeil blanc
de la cousine Vetelis et là, silence et l'on a fait passer l'oeil blanc. Et
oui, c'était bien l'oeil de Vetelis. Mais alors, où était donc la cousine
Vetelis ?
Eh bien, elle n'était plus là, parce que Balajoudh avait pris les
jambes à son cou.
Et le conte dit que depuis ce jour Tsériel lui court après mais qu'elle
ne l'a toujours pas rattrapé.
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Conte du Chat
Conte Kabyle
Le vendredi 1er novembre 2002.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
chat :
Même si je t'écoutais, que pourrais-tu changer pour moi ?
Il ajouta :
Achète-moi des sandales de cuir, une calotte, un serroual et un
sac.
Le jeune homme les lui acheta le jour du marché. Le chat revêtit les
habits et fut content. Il jeta le sac sur son épaule et déclara :
Dans ce pays, il y avait un Roi. Le chat lui offrit les lapins vivants en
disant que c'était un présent de son maître, Sid el câïd. le Roi
accepta les bêtes et pria le chat de remercier Sid el caïd. Le chat
revint à la maison. Il ramenait avec lui des lapins égorgés. Ils les
firent cuire et les mangèrent.
Une autre fois, le chat piégea des perdrix et en offrit encore au Roi,
"de la part de Sid el caïd". Il en fut ainsi pour les étourneaux, les
grives, les palombes, les tourterelles...
Le chat répondit :
Si tu veux , je lui dirai de t'attendre sur la route près de la rivière.
Le Roi donna des ordres à sa suite pour qu'on repêchât Sid el caïd.
Le chat dit aussitôt :
Attends. Tout son linge est déchiré.
Il leur dit :
Je vous préviens ; le Roi va arriver, il vous posera la même
question. Si vous répondez que c'est la propriété de l'ogre, il vous
coupera la tête. Dites que tout appartient à Sid el caïd.
Le chat dit :
Je suis venu le voir. Menez-moi devant lui. L'ogre lui dit :
Parle vite. Qu'es-tu venu faire ? Que veux-tu ?
Seigneur l'ogre, je connais ta réputation. Et je viens voir si ce
qu'on raconte est vrai.
Qu'est-ce qu'on raconte ?
Que tu peux te changer en lion.
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Tamurth.net
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salutations
16 novembre 2002, par Monsieur le Directeur de chaine BRTV
Conte du chat
13 juillet 2003, par A. Léonard
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
Les textes sont précédés par une introduction comprenant une note
biographique de Gustave Mercier, ses motivations, une
classification linguistique du parler tachawit, des notes sur les
traditions narratives des Chaouis ainsi que des sommaires des
différents récits.
source modeberbere.com
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
J.-M. Dallet & J.-L. Degezelle (éditeurs) : Les Cahiers de Bélaïd (ou
la Kabylie d'antan), Fort National, FDB, 1964, 1. Textes, 475 p., Il.
Traductions, 446 p.
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Azul fell-awen
Bien à vous,
K. Bouamara
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
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Histoire du Coffre
Conte kabyle
Le samedi 1er mai 2004.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Il y avait un roi et ce roi avait un fils tendrement aimé qui lui dit :
Roi mon père, laisse moi aller au marché et voir tes sujets.
Fais selon ton plaisir, lui répondit le roi.
La première :
Quel est l'être qui , le matin, marche sur quatres pattes, à midi sur deux et le
soir sur trois ?
La seconde :
Quel est l'arbre qui a douze branches et dont chaque branche porte trente
feuilles ?
Au matin de sa vie, il rampe sur les pieds et les mains, plus grand il
avance sur ses deux pieds. Devenu vieux, il s'appuie sur un bâton.
Quand à l'arbre, c'est l'année :
l'année a douze mois et chaque mois porte trente jours.
Le surveillant répondit :
Bien seigneur.
La nuit trouva toute la famille réunie. L'on tua un poulet et l'on fit
un couscous de fête. Lorsque le repas fût prêt, le prince dit :
C'est moi qui partagerai le poulet.
Il donna la tête au père ; les ailes au jeunes filles ; les cuisses aux
deux garçons ; la poitrine à la mère. Et il se réserva les pattes. Tous
mangèrent et se disposèrent à veiller.
Le fils du roi se tourna alors vers la jeune fille pleine d'esprit et lui
déclara :
Pour que tu m'aies dit : "Ma mère est allée voir un être qu'elle n'a
jamais vu il faut qu'elle soit sage-femme". Pour que tu m'aies dit
"Mes frères frappent l'eau avec l'eau" ils arrosaient des jardins. Et
quant à ta soeur, "entre un mur et un autre", elle tissait la laine avec
un mur derrière elle et un autre : le métier.
Dés le lendemain le prince alla trouver le roi son père et lui déclara :
Moi, je veux épouser la fille du surveillant du marché.......
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L'Homme, la Vipère et le
Hérisson
Conte du pays Chleuh
Le samedi 1er décembre 2001.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
solennelle.
C'est entendu, dit-il, où vais-je vous mettre ?
Jetez moi simplement sur votre épaule. Il la prit donc sur son
épaule. Et quand il l'eut fait passer, elle ne voulut plus descendre.
la vipère.
Parce que, dit-il.
Non, non, insista la vipère, prenez la décision qui vous semblera
bonne, et faites nous la nous savoir.
C'est que, dit le hérisson, les gens du ciel, ceux de la terre n'ont
pas à les juger.
C'est donc à moi que vous faites allusion ? demanda la vipère.
Parfaitement, dit le hérisson, si en effet vous voulez obtenir
justice, il vous faut descendre à terre afin que je prononce ma
sentence. Et après, vous ferez comme il vous semblera bon. Elle
descendit donc.
Ils arrivèrent à l'entrée d'un terrier dans lequel il y avait une vipère.
Je t'en prie, dit le hérisson, il faut que tu m'aides. C'est que mes
enfants sont assez désobéissants. Il suffit que je leur dise : "Allez",
pour qu'ils me fassent des difficultés pour sortir. Toi, barre-leur la
route, et le premier qui sort tu l'attraperas.
Quant à la vipère, dès qu'elle sortit elle tomba sur l'homme qui était
là à guetter. Et vlan, elle le mordit. Le hérisson, qui la suivait, eut la
surprise de constater qu'elle en avait déjà terminé avec lui.
Et voilà, s'écria-t-il , comment on joue un bon tour à quelqu'un !
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P' SAHTCOM.
Bonne continuation.
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L'Ogresse et la Princesse
Clair-de-Lune(Thiziri)
Conte Kabyle
Le mercredi 1er mai 2002.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Par une nuit plus fraîche que de coutume, le vent soufflait à grandes
rafales alors que la pauvre femme s'usait les yeux à tisser jusqu'à une
heure avancée de la nuit. Ses enfants dormaient profondément, les
uns accrochés aux autres, comme s'ils avaient peur de se séparer.
L'ogresse plongea le jeune homme dans son sac, le mis sur son dos
et quitta la veuve bouleversée et déchirée par le départ de son fils
aîné.
Vint la nuit. L'ogresse rentra, tenant dans ses bras poilus la carcasse
d'un âne et le cadavre d'un tigre. Fidèle à son habitude, elle alluma
le feu pour se réchauffer et s'installa pour dévorer goulûment sa
prise. Le jeune homme profita de l'inattention du monstre pour
exigé de chacun de mes prétendants qu'il lui ramène les têtes des
sept pieuvres qu'il aurait sectionnées de son propre sabre. Sache,
mon tendre ami, ajouta la perdrix, que jusqu'à présent personne n'a
été en mesure de réaliser le vœu de ma méchante belle-mère, car les
pieuvres sont colossales et leur ruse est invincible !
Peu importe ! s'exclama le jeune homme, j'essayerai tout de
même !
Et bien, encouragea l'oiseau, mon cœur est tout à toi et mon
bonheur serait de te voir vaincre tous les obstacles. J'attendrais dans
cette forêt et j'espérerai ton retour, priant le Ciel de guider tes pas et
de te venir en aide dans ta généreuse mission ! »
Un jour, elle surprit le sabre magique que son époux avait rangé
dans son coffre. Elle le contempla et apprécia la finesse de sa
décoration. Dès que son mari la rejoignit, elle l'interrogea : « D'où te
vient ce magnifique sabre ? » Voilà que le jeune homme se rappela
la promesse faite au vieux sage, le propriétaire du sabre magique. Il
répondit à sa femme : « Heureusement que tu m'as parlé de lui,
sinon je l'aurais complètement oublié. Ce sabre est la clé de notre
salut, ma chérie. Il faut que je le rende à celui qui me l'a prêté. »
mon cœur.
Qu'y a-t-il donc, père ?
II y a dans ce bas monde une mère qui pleure ton absence depuis
des années. Elle te croit mort et s'en veut de n'avoir pu te sauver. Je
l'entends se plaindre à tous les saints à l'approche de chaque hiver.
N'est-il pas temps d'aller la consoler ? » Le jeune homme se souvint
tout à coup du regard déchiré que lui avait lancé sa mère la nuit où
l'ogresse l'avait arraché à elle. Il regretta profondément de l'avoir
oubliée. Le vieux sage le consola : « Ce n'est rien mon brave
garçon ! L'oubli est de nature humaine, va la rejoindre ! Elle sera
certainement heureuse de te revoir. »
Extrait des " Contes magiques de haute Kabylie", de Salima Aït Mohamed,
1999. Éditions "Autre temps", collection "Temps contés".
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La chatte
Conte de Syrie
Le dimanche 1er février 2004.
HMM
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❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Il était une fois une femme qui était bien malheureuse car elle
n'arrivait pas à avoir un enfant. Elle était mariée depuis longtemps
et, malgré ses prières, sa maison était triste, sans joie, sans vie.
Dieu tout-puissant, toi qui peut tout, aie pitié de moi ! Je t'en
supplie, envoie-moi un enfant, même tout petit, même une chatte
me ferait plaisir ! Oui, même une chatte !
Dieu l'entendit et exauça son voeu. Neuf mois plus tard, elle mit au
monde une petite chatte d'un blanc éclatant avec un tout petit point
noir sur la joue.
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
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❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Egratignée par les épines du tawat sauveur, elle regarda les trois
fauves qui, gueule écumante, faisaient le siège de l'arbre.
Mais les tahenchit, effrayées par les cris et les bruits de chute,
s'étaient enfuies vers le désert. La femme en fit autant vers le village.
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La fille du Charbonnier, le
verbe enchanteur
Conte kabyle
Le mardi 1er avril 2003.
HMM
❍ Prénoms Garçons
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❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
sorcier ! Quand elle vous dit que sa mère est partie voir ce qu'elle
n'a jamais vu, cela signifie qu'elle est partie assister à un
accouchement. Quant au père, il est allé dévier l'eau du courant
pour activer la roue de son moulin et vous savez qu'une fois sortie
du moulin, l'eau retourne vers le courant, expliqua le monarque non
sans ridiculiser ses messagers.
Et comment expliquer le partage des poulets, sire, osa demander
l'un d'eux ?
Son partage me paraît logique et équitable : au père revient la tête
du poulet car il est le chef de famille ; à la mère revient le dos car
elle est la charpente du foyer ; aux mâles de la famille, elle a réservé
la poitrine, car ils constituent le rempart qui la protège des attaques
extérieures ; aux sœurs, elle a remis les ailes car ce sont des filles et
la coutume veut qu'un jour la fille quitte ses parents pour vivre chez
son époux. Quant à vous, imbéciles, elle vous a offert les pattes, car
c'est sur vos deux jambes que vous êtes allés la voir.
Ce n'est pas tout ! fit l'un des domestiques. Avant de nous laisser
partir, elle a ajouté ceci : « A la perdrix il manque du duvet, à la mer
il manque de l'eau et au ciel il manque des étoiles. »
« Depuis mon arrivée dans ce pays, mes ennuis n'ont pas cessé. J'ai
eu confiance en un homme, il m'a volé mon poulain. J'ai demandé
justice au roi, il s'est empressé de me traiter de voleur. L'homme a
réussi à convaincre le roi que mon poulain était l'enfant de sa mule.
J'ai même dû lui verser une amende !
Mon pauvre ami, quelle injustice ! s'apitoya l'autre homme. »
toujours pas quelle était la voix qui lui parlait, mais il la trouva si
réconfortante qu'il lui demanda : « Comment espérer justice alors
que mon procès a déjà pris fin et que le verdict a été rendu ?
Le roi s'est trompé, expliqua la reine, et tu n'as pas assez défendu
ta cause. Je sais ce qu'il faut faire pour y remédier. »
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
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La légende du Rossignol -
Pourquoi chante t il la nuit ?
Fable Berbère
Le lundi 1er décembre 2003.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Or, un soir, le rossignol, fatigué par des courses plus longues qu'à
l'ordinaire, s'endormit profondément sur le bord du nid, pour ne
s'éveiller qu'au matin. (© publié par Tamurth.net)A sa stupéfaction, il
constata alors que sa femelle et lui-même étaient devenus
prisonnier des vrilles de la vigne, dont la poussée exubérante avait
formé durant la nuit une cage inattendue.
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La tombe oubliée
Conte Algérien
Le vendredi 1er août 2003.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Mais, je lui ai envoyé des vivres pour l'Aïd. Ce doit être un coup
de la servante. Appelle-moi cette fille de chien." Vint la servante : "
Je vais me rendre dans cette maison là-bas. Si elle est habitée par
des ogres, je serai dévoré. Si ce sont des humains qui s'y trouvent,
j'aurai à manger et un abri pour la nuit.
Lorsqu'il fut près de la demeure, il croisa un corbeau qui lui
demanda où il allait. Le pauvre désigna de la main la maison.
Malheureux, c'est là habitent quarante ogres. Mais je vais t'indiquer
comment te tirer d'affaire. Pour pénétrer à l'intérieur de la maison,
tu n'auras qu'à dire : "Porte, ouvre-toi par la grâce de Dieu."
Lorsque tu sortiras, tu prononceras l'autre formule : "Porte, ferme-
toi par la grâce de Dieu."
Le pauvre arriva devant la maison et prononça la formule
d'ouverture. La porte s'ouvrit et il pénétra dans une vaste pièce. Il
vit quarante plats de couscous, accompagnés d'autant de morceaux
de viande et de cruches d'eau. Il mangea une cuillerée dans chaque
plat, prit une bouchée de viande de chaque part et but une gorgée
de chaque cruche. Il s'essuya la bouche et aperçut un énorme tas de
pièces d'or, qui occupait tout un coin de la pièce. Il mit quelques
poignées de louis dans son capuchon, redit la formule d'ouverture.
La porte s'ouvrit, il sortit, prononça la formule de fermeture et le
Comme tous les soirs l'ogresse vint ronger le tronc. Vers minuit, le
vent se leva et emporta le burnous. Elle se précipita et planta ses
dents, si fort qu'elles restèrent fichées en terre.
"Tu m'as trompé fils de chien mais je te poursuivrai, où que tu
ailles !"
Elle se rendit au village et prit l'apparence d'une jeune femme d'une
grande beauté. Elle se dirigea vers un groupe de jeunes gens parmi
lesquels se trouvait son ancien maître et déclara :
la même réponse.
Enfin une jument lui dit :
"Laisse-moi boire et je te sauverai."
Il la laissa boire. Elle ajouta :
"Monte sur mon dos et ne crains rien."
Tous les autres animaux purent se désaltérer. L'ogresse se mit à la
poursuite du jeune homme. Elle était sur le point de le rejoindre
lorsque la jument lui donna une ruade qui l'envoya rouler loin. Elle
se releva et se remit à courir. La jument lui décocha une seconde
ruade, si bien ajustée qu'elle la tua net. Les habitants du village
revinrent chez eux. Le fils se remettait lentement de la grande peur
de l'ogresse.
Un jour, il voulut revoir l'endroit où elle reposait. Il avait oublié
qu'elle lui avait dit avant d'expirer : "Tu ne m'échapperas pas. Je te
briserai un bras ou t'éborgnerai."
Il mit le pied sur un de ses os qui vola en l'air et lui creva un oeil.
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
C'est l'histoire d'un lion qui s'en vint trouver un chacal et lui dit :
« Je voudrais que vous me procuriez de quoi manger : voilà huit
jours que je reste sur ma faim »
« Il y a ici, répondit le chacal, un mulet qui broute dans un
pâturage : mais il faut que nous lui trouvions un motif ».
« Entendu, dit le lion, quoi que vous décidiez, je vous
soutiendrai »
« Venez, reprit le chacal, rendons-nous ensemble chez lui. Dès
que j'arriverai, je lui dirai que le roi nous a prescrit de produire
chacun son arbre généalogique, à savoir ses racines, bref l'identité
de son père. Voilà, continua-t-il, le langage que je lui tiendrai, c'est
ça le meilleur prétexte. Le mulet, c'est connu, n'a pas d'origine
avouable : ses parents sont la jument et le baudet, sauf votre
respect. Alors, conclut le chacal, quand nous nous présenterons à
vous, il faut que vous m'interrogiez en premier »
Quand il fut près d'eux, il leur dit : « Désignez l'un de vous pour
qu'il vienne la lire » Le lion dit au chacal :
« Allez la lire ».
« Monseigneur, prétexta le chacal, je n'y vois pas clair du tout ».
Le lion s'avança pour la lire. Alors, le visant bien entre les deux
yeux, le mulet lui décocha une ruade qui lui fit voler le crâne en
éclat.
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Le Chêne de l'Ogre
Conte Kabyle
Le dimanche 1er juin 2003.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
Le sorcier repondit :
Va, enduis-toi la gorge de miel et allonge-toi par terre au soleil, la
bouche grande ouverte. (© publié par Tamurth.net)Des fourmis y
entreront et racleront ta gorge. Mais ce n'est pas en un jour que ta
voix s'eclaircira et s'affinera !
Elle vint, mais elle remarqua, des qu'elle fut devant la masure, que
du sang coulait sous la porte. Elle se dit : "Qu'est-il arrive a mon
grand-pere ?".
Elle verrouilla la porte de l'exterieur et chantonna
Ouvre moi la porte, o mon pere Inoubba, o mon pere Inoubba !
La fillette qui reconnut pas dans cette voix celle de son grand-pere,
posa sur le chemin la galette et le plat de couscous qu'elle tenait, et
courut au village alerter ses parents.
L'Ogre a mangermon grand-pere, leur annonca-t-ell en pleurant.
J'ai ferme sur lui la porte. Et maintenant qu'allons-nous faire ?
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Le Conte Berbère
Le mardi 1er janvier 2002.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
pas compétent.
Il est d'ailleurs assez facile de montrer que les contes arabes ont
largement emprunté aux contes imazighen. Ainsi, quand Ali Baba
découvre un trésor et demande à son frère riche une mesure pour
mesurer les pièces d'or, sa belle sœur fait enduire le récipient de
poix et récupère une pièce d'or. (© publié par Tamurth.net)On
retrouve exactement la même scène dans un conte kabyle et dans
un conte amazigh marocain. La seule différence, c'est que les
opposants ne sont pas des voleurs mais des ogres, êtres surnaturels
très présents dans les contes des Imazighen... On pourrait
multiplier les exemples de ces emprunts qui montrent qu'en fait les
Arabes se sont largement inspirés des Imazighen.
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Confiture de figues
Quand il n'en resta plus une seule bouchée, juste à ce moment, qui
arriva ? Le corbeau, bien sûr, qui n'attendait que ça !
reprendre… Alors, comme je marie mon fils, je l'ai prise pour faire
le repas de noces… Je l'ai offerte aux invités, aux amis de la mariée,
à la famille de la mariée, à la mariée…
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Le Hérisson, le Chacal et le
Lion
Conte du pays Chleuh
Le jeudi 1er août 2002.
HMM
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❍ Confiture de figues
et le Chacal
Le lion lui envoya un coup de patte qui lui arracha la peau du crâne.
Alors le hérisson lui enleva le boisseau :
Mais tu ne sais pas mesurer, s'exclama-t-il, et il ajouta, le partage,
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HMM
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❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Fort bien, dit le lion, quand elle eut terminé son ouvrage, mais
que signifient ces tas ?
celui-ci, dit l'hyène, est pour toi, cet autre pour moi, et le dernier
pour le chacal
Ce n'est pas une façon de partager, les gens ont bien raison de
dire que ton esprit est obtus.
Le lion s'extasia :
qui t'a appris à partager ainsi ?
c'est, dit le chacal, la gifle que tu donnas à l'hyène.
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HMM
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❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Le maître d'école vint donc chercher son repas. Dès qu'il fut arrivé,
voilà qu'elle s'agrippa à lui et poussa des cris.
Mais qu'est-ce que vous faites ? s'exclama le clerc.
Je vais vous faire mourir... dit-elle.
0n emmena le clerc.
Je vous en supplie, demanda la femme, descendez-le dans le silo,
et que surtout il ne rompe pas ses liens et en vienne à me tuer.
0n fit descendre le clerc dans le silo. La femme, elle, s'en alla placer
le moulin à main à l'ouverture du silo. Alors chaque fois qu'elle
tournait la meule, vlan, elle envoyait un seau d'eau au maître d'école.
Et celui-ci de gémir : « Aïe aïe aïe, c'est la fin du monde ce déluge ! »
Chaque fois que des gens venaient jeter un coup d'œil sur le clerc,
ils l'appelaient :
Maître
Oui, disait-il.
Comment allez-vous, Monsieur ? lui demandait-on.
Mais vous-mêmes répondait-il comment allez-vous ? Est-ce que
vous n'avez pas failli être emporter par une trombe, avec cet orage
d'hier soir ?
On le ligota.
Eh bien, dit la femme, demandez-lui maintenant qu'est-ce qui lui
a pris et pourquoi il s'est mis à me frapper.
On l'interrogea :
Monsieur Mohammed, qu'est-ce qui vous a pris de frapper cette
femme ?
Tout à l'heure, dit-il, j'étais allé labourer. Lorsqu'elle m'a eu
apporté le déjeuner, elle s'est mise à ramasser des poissons dans le
sillon. Je lui ai dit d'aller nous les faire cuire pour le dîner. Or elle les
a tous mangés au lieu de les mettre à cuire.
Pour ce qui est de ce clerc, constatèrent les gens ,sa folie ne s'est
pas encore dissipée. Faites-le descendre encore dans le silo.
Et le clerc de répéter :
Mais je vous dis qu'il y avait des poissons, aussi vrai que si vous
les aviez vus de vos yeux.
Allez, mon pauvre monsieur, dirent-ils, attendez d'être guéri. Et
ils le firent redescendre dans le silo.
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●
HMM
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❍ Confiture de figues
C'est l'histoire d'un homme qui avait épousé une femme très jolie
mais de mœurs légères. A quiconque lui faisait des propositions, elle
disait :
« d'accord ».
Voilà donc que notre homme vit ces bons villageois affluer chaque
jour chez lui et l'assaillir de prévenances :
« Vous habituez-vous ? Si des fois vous aviez besoin de quoi que
ce soit ! ! »
Il en fut perplexe :
« Ma parole, se dit-il, toute cette générosité que me témoignent
ces gens-là, savoir si ce n'est pas à ma femme qu'ils en ont ? ! »
Or quand le jour se fut levé, voilà que l'autre lui fit signe, elle alla
chez lui :
« Peut-on te voir ou non ? »
« On peut », dit-elle.
« Bon, dit-il, je me tiens à l'intérieur du potager. Quand tu
estimeras le moment favorable, tu viens »
« Entendu. » dit-elle. Puis elle rentra chez elle préparer le petit
déjeuner pour son mari. L'autre était retourné chez ses camarades, il
les avait installés à l'intérieur d'un autre potager. Lui, attacha la
corde à son pied et eux saisirent à trois l'autre extrémité.
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Le père cruel
Conte Kabyle
Le mercredi 1er janvier 2003.
HMM
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Un conte merveilleux
Dieu le rende plaisant
Il était une fois une femme mariée à un homme cruel. Dès qu'un
bébé voyait le jour il l'égorgeait au grand désespoir de sa femme. Un
jour, il partit pour un long voyage. Durant son absence son épouse
mit au monde un garçon. Elle l'éleva deux années durant avec
amour.
Quand elle apprit le retour de son mari, elle confia son fils à la
voisine en lui faisant promettre de garder le secret. Cette dernière
accepta avec joie.
parler ?
Après mûre réflexion, il se tourna vers les paysans et leur dit :
« Demain, quand mon fils vous appellera, vous lui répondrez ceci :
puisque ta mère a abandonné son domicile, et qu'elle t'a construit
un château au bord de l'eau, puisque Dieu a veillé sur vous, il te
faudra pour le château des portes en bois d'ébène que tu iras
chercher dans la montagne lointaine. Fais-le et prouve-moi que tu
es un homme ! »
Le lendemain, quand le jeune homme apprit par les paysans que son
père le soumettait à une seconde épreuve, il se mit à pleurer. Sa
mère essaya de le consoler :
« Je te l'avais bien dit, ton père veut ta mort, il use de stratagèmes
pour se débarrasser de toi.
Où pourrais-je trouver du lait de lionne ?
Il te sera difficile d'en avoir mon fils : les fauves te dévoreront. »
« Mère, dit le jeune homme, mon père t'a fait du mal, il faudrait qu'il
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Le roi Baghai
Légende Chaoui
Le jeudi 1er avril 2004.
HMM
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❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Or, il arrive que le mulet arrive un jour sans raisin. Baghai fit faire
des recherches et ses serviteurs découvrirent dans le djebel Mahmel
(sud-est de Khenchela) les traces des pas d'un chameau. Cet animal
ne pouvait être la monture que d'un envahisseur arabe. Aussitôt
Baghai écrivit à ses filles de fuir en emportant leurs richesses. Lui-
même fit enlever tous les trésors de son palais et n'y laissa que 02
colombes dont l'une était complètement déplumée.
C'est ainsi qu'on en trouve des traces en peu partout dans l'Aurès
mais principalement dans le djebel Cherchar et les monts des Ouled
Rechaich.
Les légendes relatives aux Ouled Hilal, à leurs luttes contre les
berbères aux exploits de leurs chefs forment une épopée complète
qui nous transporte aux âge héroîques et qui nous donne une idée
fort exacte de l'esprit et les moeurs arabes ; amour loyauté
chevaleresque à côté de ruses voisines de la duplicité, luttes épiques,
récits de chasses, scènes de la vie nomade et pastorale, on trouve de
tout dans ces chansons de geste dont l'ensemble constitue un
véritable cycle héroîque d'un grand souffle poétique et d'une grande
originalité. Elles sont en prose vulgaire mêlée de morceaux
rythmés ; « les vers sont, disent les Arabes , à l'ensemble ce que le
sel est à la viande ». Il est peu de tolba principalement chez les
Ouled Rechaîch qui ne les connaissent pas ; elles font les frais des
longues veillées autour des feux de bivouac, elles sont assez
nombreuses pour qu'on puisse les varier presque indéfiniment.
Cette djazia joue un grand rôle dans l'épopée hilalienne ainsi que
son amant Diab Ben Ghanem ; elle a donné son nom au tombeau
romain qui se trouve un peu à l'est de Khenchela dans la plaine de
Sbikha près du lieu dit Enchir Oum-Kif. Près de ce point se trouve
aussi la Kouba de mergueb Ed Diab. Voici cette légende :
Un jour Djazia avait réuni chez elle 40 jeunes filles nobles pour une
réjouissance. Or ce jour-là un jeune homme de la même fraction du
nom de Diab Ben Ghanem qui était orphelin et avait pour fortune
40 brebis et 01 bélier, avait mené son troupeau en pâturage dans le
voisinage de la tente de la jeune fille. Remarque de loin une réunion
de femmes il laissa son troupeau et s'approcha pour les voir de près.
dans lesquels celle-ci avait planté des artichauts ; ces plantes bien
soignées portaient de beaux fruits qui donnèrent envie au jeune
homme. Il tira son couteau les coupa et les mangea. Djazia l'aperçut
et lui cria : « Za, Hif » le chassant ainsi en signe de mépris par le cri
dont on se sert pour pousser les chameaux, et lui souhaitait une
maladie habituelle de ces animaux. Diab lui répondit en vers : »
Cette maladie est pour celui qui ne soigne pas son hôte - la verdure
image du printemps doit être réservée à l'hôte ».
Piquée par ces mots, Djazia dit aux jeunes filles qui se trouvaient
avec elle : »Allons prendre chacune une de ces brebis du troupeau
de ce jeune homme ».
Diab aurait pu dès ce moment atteindre le Juif mais il pensa que s'il
le faisait les autres poursuivants arriveraient presque aussitôt sur lui
et qu'il ne pourrait rester un instant seul avec la Djazia . Il
prolongea donc la poursuite en retenant sa jument toujours pleine
d'ardeur malgré la longueur de la course fournie : A la nuit
tombante il comprit qu'il avait assez l'avance sur ses compagnons
pour n'avoir pas à craindre d'être rejoints par eux.
Ils marchèrent ainsi côte à côte pendant environ une heure. Diab
prodiguait à sa compagne les paroles les plus tendres et celle-ci le
coeur tout gonflé d'amour ne lui répondait que par des soupirs et
des mots entrecoupés. A un moment leurs chevaux s'étaient
rapprochés Diab se pencha saisit la jeune fille par la taille l'attira
vers lui et posa longuement ses lèvres sur ses lèvres. Frémissant
jusqu'au plus intime de son être et à moitié pâmée Djazia après un
moment se dégagea de son étreinte : « O Diab ! murmura-t-elle
d'une voix aussi faible que la brise du Sahara un soir d'été, Diab
doux objet de mes rêveries de vierge, toi que j'aime depuis
longtemps sans que ma mère le sache ton amour est encore plus
doux que ton bras n'est fort ; je suis ta chose et ton bien. Ne me fais
pas souffrir plus longtemps. Mets pied à terre et viens sur mon
coeur !.
Diab lui répondit : « O Djazia ta salive est plus agréable à mes lèvres
que la fraîche source de l'oasis après une longue course. Je t'aime
depuis le jour où je t'ai vue pour la 1° fois et tout mon être frémit à
la pensée que tu vas être à moi. Je te veux. Je te désire jusqu'à en
mourir. Mais il vaut mieux ne pas descendre de cheval. Demain les
cavaliers de notre tribu suivront nos traces et s'ils voient que nous
avons mis pied à terre ils ne manqueront pas de médire et de
soupçonner ta vertu. L'amour ne doit pas faire oublier la prudence
et nous pouvons être heureux à l'insu de tous » .
Il est le plus jeune des 07 garçons fils d'un même roi et demande à
son père de marier ses 06 frères et lui-même avec 07 jeunes filles
issues du même père et de la même mère. Comme le sultant ne peut
les satisfaire ils partent à la recherche d'un royaume errant tous les
07 dans le Sahara.
Ahmed rencontra des ogres, des voleurs, des dragons, des rivières
qui se combattent, des montagnes qui s'entrechoquent. Il triomphe
de toutes les difficultés et parvient au chateau d'un roi qui a 07 filles
de la même femme. Après une série de combats il se marie. Sa
femme lui donne un anneau magique qui lui asservit les génies. Ses
frères, jaloux de ses services le trahissent et l'abandonnent dans un
Une autre fois il est fiancé à une jeune fille du Souf et habite la
plaine de Sbikha près de Khenchela. Son cheval gris nourri par lui-
même de lait et de dattes le porte au coeur du Sahara. Il a décidé le
père de sa fiancé à passer l'été dans la Sbikha ; mais le père retira sa
parole et pendant qu'Ahmed accompagne un de ses troupeaux du
côté de Constantine il retourne au Souf emmenant la jeune fille.
Des traîtres ont enfermé le cheval d'Ahmed dans un chateau voisin.
Il revient, se livre au désespoir et appelle son cheval. L'animal brise
de ses 04 pieds les murs du chateau, renverse ses gardiens et rejoint
son maître. Ahmed lutte dans le Sahara contre les tourbillons de
sable il est aveuglé son cheval reste près de lui et pleure. Un oiseau
survient qui indique un remède au jeune héros. Il enlève sa fiancée
et retourne à la Sbikha.
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HMM
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❍ Confiture de figues
"Je brûle les broussailles pour amender mon champ avec les
cendres."
"Attends, je vais t'aider !"
C'était encore le Roi des Échos. Il envoya à l'homme trois cents
échos qui se mirent aussitôt à l'oeuvre. En un tournemain, ils
brûlèrent toutes les broussailles.
Sa terre amendée, l'homme s'en félicita :
"Avec une aide pareille, tout va pour le mieux !"
Les pluies commencèrent. L'homme saisit un pot rempli de millet et
s'en alla au champ pour semer. À peine commença-t-il sa besogne
que le Roi des Échos se fit entendre :
"Qui est là ?"
"C'est moi."
"Que fais-tu ?"
" Je sème le millet."
"Attends, je vais t'aider."
Et le Roi lui envoya en aide neuf cents échos. Les semailles furent
terminées en un tournemain.
"Avec une aide pareille, tout va pour le mieux !" se félicita notre
homme.
Lorsque le millet se mit à germer, l'homme se rendit au champ pour
arracher les mauvaises herbes. Le Roi des Échos ne tarda pas à
l'appeler :
"Qui est là ?"
"C'est moi."
"Et que fais-tu ?"
"J'arrache les mauvaises herbes."
"Attends, je vais t'aider."
Mille échos accoururent et arrachèrent toutes les mauvaises herbes
en un tournemain.
Une fois de plus, l'homme se félicita :
"Avec une aide pareille, tout va pour le mieux !"
Lorsque le millet se mit à lever, l'homme alla au champ pour
chasser les oiseaux qui venaient le manger. Dès son arrivée, le Roi
des Échos cria :
"Qui est là ?"
"C'est moi."
"Que fais-tu ?"
"Je chasse les oiseaux pour qu'ils ne mangent pas mon millet."
"Attends, je vais t'aider !"
Dix mille échos accoururent et chassèrent jusqu'au dernier oiseau.
L'homme s'en alla en se félicitant :
"Avec une telle aide, tout va pour le mieux !"
Des jours passèrent. L'homme arriva au champ. Il cueillit quelques
épis et les goûta pour voir si son millet était mûr. Et le Roi des
Échos appela :
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Le Sultan
Conte de la région de Ksar echelala
Le samedi 1er novembre 2003.
HMM
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❍ Confiture de figues
«
Oh, ma cruche, ma belle cruche que mon père m'a ramenée du
souk. Que vais-je lui dire pour me justifier ? »
N'ayez crainte, lui dit le prince, des cruches semblables, il y en a
plein le souk.
Hélas, mon bon seigneur, hélas nous sommes pauvres et mon
père, pour m'acheter cette cruche, s'est privé durant une semaine
d'un remède qu'il prend lorsqu'il fabrique le charbon. Mon père,
seigneur, est charbonnier, et c'est lui qui alimente tout le palais en
charbon.
N'ayez crainte vous dis-je, demain à l'aube une cruche aussi belle
vous attendra devant chez vous.
«
De quoi souffres-tu mon cher petit ? » lui demandaient-ils. «
Le mal dont je atteint, nul ne peut le guérir à moins d'un sacrifice
que je suis incapable de vous demander » répondit-il.
«
Oubliez-moi sire, oubliez-moi, je ne suis pas digne d'être votre
femme car je suis de condition très modeste. Je suis moi-même très
perturbée depuis que je vous ai vu mais hélas je me fais une raison.
«
Va, lui dit le prince, va dans la forêt et raconte tout au grand
mûrier.
Mais comment un arbre pourra-t-il m'aider ? lui dit-elle.
Va, répond le prince et fais-moi confiance. »
Cette fois-ci, la jeune fille dit au prince qu'il lui était impossible de
surmonter cette nouvelle épreuve.
«
La solution se trouve au seuil de ta maison, répondit-il ; va, que
Dieu t'assiste et te vienne en aide. »
Et le prince, guéri et heureux, vécut très longtemps avec celle qui lui
était destinée depuis sa naissance.
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Liberté 21/05/03
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HMM
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❍ Confiture de figues
Les autres bêtes ne savaient que dire. Ils se demandaient d'ou leur
viendraient les vivres. Tout à coup, le chat, fils de lion, parla ; il leur
rappela le repas que le lion leur avait offert quand il avait eu la
fièvre :
Quelle galopade ce jour-là ! Nous nous sommes mis en route tout
tremblants ; nous craignons que le roi des animaux ne nous
dévore ; c'est lui qui nous a fait manger. Il y avait de tout et du
meilleur. Que de lait nous avons bu ! Que de viandes nous avons
mangées ! Combien d'oeufs avaient été cuits !
Le serpent dit :
Plaisanteries que tout cela. Pour moi, rien ne vaut les oeufs. Ce
jour-là, Dieu m'a comblé ; j'en ai gobé un tas énorme. Si cela ne
dépendait que de, je ne dépenserais pas mon argent pour des
broutilles et ne chercherais que les oeufs qu'on n'a pas besoin de
mâcher.
Il prit une figue de barbarie, avec toutes ses épines et dit à Chacal :
Ouvre la bouche et ferme les yeux.
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HMM
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❍ Confiture de figues
En cette fin d'hiver, alors que les grandes gelées avaient cessé, les
bêtes sauvages commencèrent à pointer le museau hors de leurs
repaires. Elle feraient leurs nids et au premier bourdonnement des
abeilles, elles auraient leurs petits. Hérisson n'avait même pas senti
passer l'hiver. Logé dans des bottes de fourrage, il était resté plongé
dans la tiédeur de son sommeil.
Depuis lors, il mit ses petits à dormir dans la peau de mouton ; ils
s'y vautraient au chaud. Leur mère sautait de joie ; ils étaient
tranquillisés pour leurs enfants.
On le dit ; celui qui est au plus mal s'agite. Chacal alla parler à Hérisson
et lui dit :
Tu as bon coeur ; le service que tu m'as rendu est très grand ; je
n'oublierai pas la toison que tu as donné à mes enfants.
Il n'y a pas de quoi, répondit Hérisson ; au fait, comment vont-
ils ?
Ne m'en parle pas ; ils sont arrivés où nous irons tous.
Dieu les repose et les remplace par d'autres qui vivront. Quelle
maladie avaient-ils contactée pour qu'ils meurent tous ensemble.
Il firent comme leur avait dit Dame Belette : ils se soignèrent tous
les deux en même temps et guérirent en même temps.
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Cette année-là fut une année de faim et de soif. Les gens mouraient,
les bêtes aussi. Les oiseaux et les fauves furent atteints. Les insectes
même eurent à souffrir. Il y avait de quoi dire ; cette année est
misère pour tous : "nous allons renvoyer nos femmes. Au
printemps, nous les reprendrons pour qu'elles nous glanent
quelques maigres épis d'orge".
Chacal perdait ses poils, arrachés par les genêts. Ses côtes saillaient ;
on aurait pu les compter. son intestin se relâchait ; il était noyé dans
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HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
C'est l'histoire d'un négociant qui avait amassé une grosse fortune et
qui avait un fils. Un jour, sur le point de mourir, il lui dit :
Sois prudent, sinon ta fortune s'épuisera et tu resteras sans rien.
Mais il ne tint pas compte du conseil de son père car il pensait que
sa fortune était si grande que jamais elle ne s'épuiserait. Il épousa
une femme, qui, quoi qu'elle demandât d'apporter tel jour, le
lendemain il lui fallait autre chose. Et voilà la fortune dissipée seul
Dieu est éternel !
Le mari se rendit chez un ami de son père, échangea avec lui le salut
et lui dit :
Je voudrais que tu m'avances une centaine de miqdals.
L'autre les lui donna et il les apporta à sa femme qui lui indiqua ce
qu'il devait acheter comme laine et comme teinture. Quand elle lui
eut bien indiqué, en détail, ce qu'il devait lui rapporter, il s'en alla
chercher ce qu'elle voulait.
Elle en fit un tapis qui était une merveille et demanda à son mari :
Porte le au Pacha de la ville.
Et le pacha lui avait répondu que c'était le fils d'un négociant de ses
amis. Le cadi lui avait encore demandé à quel prix il l'avait acheté et
le pacha lui avoué qu'il lui en avait fait cadeau Lorsque le mari
apporta le second tapis au cadi, celui-ci l'accueillit chaleureusement
et il lui demanda :
Est-ce vous le fils de l'ami du pacha ?
C'est bien moi.
Alors le cadi fut aux petits soins pour lui. Quand son hôte eut
mangé et bu, il lui demanda :
Qui vous a tissé ce bel ouvrage ?
C'est ma femme qui l'a tissé elle-même.
Eh bien, dites-lui que je lui adresse toutes mes félicitations.
Elle reprit :
Il faut que tu ailles me chercher cent autres miqdals.
Moi, lui répondit-il, je n'irai plus
Elle insista :
Il faut absolument que tu y ailles encore cette fois.
prix et le pacha lui avait confié : « C'est le fils d'un riche négociant
qui me l'a donné » Aussi, lorsque le mari entra avec son tapis ; il se
montra fort attentionné avec lui. L'autre alors déposa son fardeau ;
le ministre en fut ravi. Quand son visiteur eut mangé et bu, il lui
demanda :
C'est bien, comme on m'a dit, votre femme elle-même qui a tissé
cette merveille ?
Parfaitement, Excellence !
Eh bien ! Faites-lui tous mes compliments, dit le ministre, voilà
comme on doit travailler.
C'est ce qu'il fit. Un jour, l'homme qui lui avait vendu la cargaison
des trois navires vint le trouver pour se faire payer.
Déguerpissez ! lui dit le fils du négociant. Au bout d'une semaine
l'homme revint et le mari alla trouver sa femme.
L'homme qui m'avait vendu la cargaison des trois navires est
revenu, il ne repartira pas sans avoir reçu son argent.
Ne lui donne rien ! répondit sa femme, et s'il te dit quelque chose,
tu lui répondras : "Que Dieu te donne la santé !"
Quand ils furent arrivés chez le roi, le vendeur remit la liste de tout
ce qu'il avait vendu au fils du négociant, le roi la lut et comprit de
quoi il retournait. Il s'adressa à l'autre :
Qu'avez vous à répondre ?
Pardon Monseigneur commença-t-il moi je ne suis qu'un
étranger. J'ai acheté à cette compagnie sa marchandise ; et ce que les
gens de ce pays utilisent comme monnaie d'échange je m'en suis
servi pour payer l'armateur.
Ils répondirent :
Monseigneur, il ne nous a rien vendu. Les tapis, il nous les a
apportés sans que nous lui donnions quoi que ce soit.
Alors, dit le roi, chacun de vous devra payer la cargaison d'un des
navires du plaignant.
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Ouarda
Conte de la région de Ksar echelala
Le jeudi 1er mai 2003.
HMM
❍ Prénoms Garçons
❍ Prénoms Filles
❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Il était une fois une vieille femme qui avait sept garçons et une fille
unique, qu'on appelait « Warda ». Ses frères l'adoraient et elle aussi
les aimait beaucoup. Elle était si belle avec une longue chevelure
dorée et ses joues roses qu'elle provoqua une immense jalousie chez
ses belles-soeurs.
Ses frères étaient très peinés ; comme ils l'aimaient beaucoup, ils ne
voulaient pas lui faire du mal. Ils décidèrent de l'enterrer vivante. Ils
creusèrent un grand trou et enterrèrent Warda, mais sa superbe
chevelure dorée resta sur la surface du sol, tellement elle était
longue. Quelques jours après, l'herbe commença à pousser en se
mêlant aux cheveux de Warda.
Un jour, un jeune chasseur, à dos de cheval passa par là. Il était très
fatigué. Il s'arrêta à cet endroit et décida de se reposer. Il s'assoupit
à l'ombre d'un arbre, en laissant son cheval brouter l'herbe. Mais en
arrachant l'herbe, le cheval tirait les cheveux de Warda. De sa
tombe, elle gémissait : « Aïe, tu me fais mal, arrête de tirer les
cheveux, tu me fais mal ! ». (© publié par Tamurth.net)Elle criait de
plus en plus fort, et le jeune homme assoupi, pas loin, l'entendit. Il
se précipita jusqu'à la tombe et dit : « Qui es-tu femme ? Es-tu de ce
monde ou de l'au-delà ? » Warda répliqua : « Arrête de me tirer les
cheveux, je suis de ce monde, fais-moi sortir de ce trou, de grâce, et
je te raconterai mon histoire ».
Les belles-soeurs furent punies par leurs maris, et Warda vécut très
heureuse avec son mari et son enfant.
Conte recueilli par Ghezal Umm el-Kheir à Ksar Chellala (Algérie), traduit de
l'arabe pour La Mandragore© par Ali Benmesbah.
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HMM
❍ Prénoms Garçons
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❍ Prénoms usuels et Prénoms Berbères
❍ Tajine à la Marocaine
❍ Confiture de figues
Il advint que...
Dieu donne créance au bien, pas au mal,
Que l'homme de bien emporte son bien,
que l'homme de mal emporte son mal... Il y avait, un jour parmi les
jours de Dieu, un roi de Ourgla qui voulut se rendre compte si ses
sujets lui obéissaient bien. Il ordonna aux hommes de se
rassembler, qu'ils viennent tous chez lui un matin. Ils se
rassemblèrent et vinrent chez lui, comme il le leur avait demandé. Il
leur dit :
ô gens, je veux me rendre compte si j'ai vraiment de l'autorité sur
vous. Retournez maintenat dans vos maisons et tuez tous vos pères,
qu'il ne reste plus de vieux à Ouargla, et demain revenez ici chez
moi.
Celui qui avait caché son père retourne à sa maison. Sa femme pose
devant lui la nourriture. Le père sort de la jarre afin que tous
mangent ensemble. La nourriture ne voulait pas descendre dans
l'estomac de notre homme, il était tout soucieux. Son père
s'apercevant de son comportement lui demande :
Qu'as-tu, ô mon fils ?
Père, répond le fils, notre roi me cause du souci : il nous demande
de lui amener pour demain à chacun son roi, son ennemi et son
meilleur ami. Je ne comprends pas le sens de ces paroles.
ô mon fils, dit le vieux, mange, ne te fais pas de souci. Demain,
en te levant, met ton fils sur ton épaule, prends ton chien à la main
et fais marcher ta femme près de toi.
L'homme tranquillisé par les paroles de son père, achève son repas
et va se coucher.
Tous honteux, ils se taisent. Notre homme lui aussi ayant comparu
devant le roi, lui montre son fils, son chien et sa femme et répète au
roi les paroles de son père. Tout le monde était dans l'étonnement,
bouche bée quand le roi leur dit :
Mon ami ce n'est pas une idée de toi cela, c'est l'idée d'un vieux.
Tu as caché ton père, il n'est pas mort. Et après un moment il lui
dit :
Je vais te régler ton compte. Puisque tu ne m'as pas obéi, je te
confisque tous tes biens. Puisque, à cause de ton amour pour ton
père, tu nous a conservé un peu de bon sens dans notre pays, je te
donne la moitié de mes biens et je t'institue mon héritier dans le
commendement de ces imbéciles sans tête ni coeur.
Il lui met alors l'anneau royal à la main, son manteau sur les épaules
et le fais asseoir sur son trône. Depuis ce temps-là les Ouarglis
vénèrent beaucoup les vieux. C'est pourquoi ils ont du bon sens. Ce
que j'ai omis, que Dieu me le pardonne.
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Sidi Aïssa
Légende du M'zab
Le mardi 1er juillet 2003.
HMM
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❍ Confiture de figues
Cheikh Sidi Aïssa devin Ibadite. ce ne fut pas sans déchirement car
le cheikh malékite qui l'avait élevé lui reprochait par lettre avec
véhémence sa conversion. Il finit par lui envoyer une missive qui se
terminait par ces mots : "Et ne m'ecris plus car je brûlerais ta lettre
impure."
Au dos même de cette missive, cheikh Sidi Aïssa répondit par des
paroles d'apaisement. "Et ne brûle pas ma lettre, terminait-il, car tu
brûlerais la tienne en même temps."
Aussi se dirigea-t-il vers Beni Izguen, avec ses femmes pour amener
les femmes du vieux chef, ses enfants pour les enfants, ses esclaves
pour les esclaves. Mais durant la nuit, le malin vieillard avait
Cheikh Sidi Aïssa entra dans une grande colère quand il apprit le
sort réservé à son ami. il refusa, dit-on, de paraître désormais dans
la ville et s'enferma chez lui, refusant de recevoir qui que ce soit. il
tint parole, dit-on, jusqu'à sa mort, qui survint treize ans après. mais
les gens de Melika, qui l'aimaient, lui firent un tombeau magnifique,
le plus beau du M'zab, ainsi qu'à ses femmes, ses enfant et ses
esclaves.
Le cheick malékite s'en allait vers l'oued Rich pour fonder, avec les
siens, une nouvelle ville quand un courrier de la vallé lui parvint.
On le priait d'excuser l'offense et de revenir. pour éviter que sa
famille ne gardât rancune et ne devînt un danger pour la paix dans
la vallée, on incita ses fils séparément dans les cinqs villes, où ont
fait souche.
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Tersheddat et ses
compagnes jalouses
Conte Touareg
Le samedi 1er juin 2002.
HMM
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Il lui répondirent :
Que dis-tu, esclave ! Où peut-elle être, Tersheddat, celle qui a
disparu et qui serait devenue un oiseau ?
Allons-y, leur dit-il, je vous la montrerai.
Elle grandit jusqu'à devenir trop grande pour la boîte. Ils la mirent
dans une boîte plus grande. Elle grandit jusqu'à devenir trop grande
pour la boîte. Ils la mirent dans un sac à bijoux. Elle finit par
devenir trop grande pour lui.
Qu'allons-nous faire ? se demandèrent-ils.
Ils la mirent alors dans un sac en peau ; elle finit par devenir
également trop grande pour lui. Ils la placèrent sous un lit. Elle
grandit et finit aussi par être trop grande aussi.
Qu'allons-nous faire d'elle ? se demandait-on.
Trouvons un âne bien gros, nous l'y mettrons.
Dans l'après-midi, quand le gros âne su qu'il n'y avait plus personne
à ce puits, il s'y dirigea. Quand il y arriva, la jeune fille sortit de lui,
l'abreuva puis elle lava ses vêtements, se lava, enfourcha son âne et
prit le chemin du retour.
Quand elle fut en vue du campement, elle entra dans son âne.
L'âne, une fois arrivé, fut soulagé du poids de l'outre et il partit.
Ceci se renouvela une première fois. Elle alla au puits. Il y avait du
monde autour, les gens burent, abreuvèrent leurs ânes et repartirent
tous. L'après-midi était venu quand le gros âne revint comme la fois
précédente.
Tersheddat en sortit, elle abreuva son âne, elle lava son linge, elle
enfourcha son âne et repartit. Ceci se renouvela une seconde fois.
Il leur confirma :
Moi je l'aime, je lui fais confiance, je vais l'épouser.
(1) Les chèvres et les moutons qui suivent l'âne porteur d'eau.
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