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GROUPE ETIC------------BTS1---------FRANCAIS----- TOUTES FILIERES-- v4

Chapitre premier

Leçon 1:

LES PROBLEMES LEXICAUX

Tout texte est composé de mots organisés les uns par rapport aux autres. Bien repérer leur (s)
sens et comprendre leur utilisation sont deux opérations fondamentales pour analyser les
enjeux du texte.

I- DENOTATION ET CONNOTATION

Observez le mot terre dans ces deux exemples :

- Volontiers en ce mois ici, la terre mue et renouvelle


- Le soleil d’avril rayonnant dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait.
Dans le premiers cas, le mot est prie dans son sens premier : la terre est le sol. Le mot a sens
dénoté. Dans le second cas, le terme renvoie à l’idée de maternité : le mot a sens connoté,
c’est-à-dire un sens modifié, enrichi par le contexte et par la sensibilité de celui qui l’utilise.

On appelle dénotation ou sens dénoté le sens premier d’un mot. On appelle connotation ou
sens connoté, le sens que prend un mot lorsqu’il est employé avec une intention particulière.

1. L’importance de la connotation
Par rapport à la dénotation, la connotation confère aux mots une grande richesse et rattache
plus précisément un terme à son contexte.
Découvrir les connotations d’un mot ou d’une expression permet de cerner son ou ses sens
dans un contexte précis. C’est un outil essentiel de la lecture méthodique et du commentaire
composé. C’est également un instrument utile dans l’explication des mots et expressions qui
accompagnent le résumé de texte ou dans la compréhension de certains sujets d’essais
littéraires et de la discussion.

II- LE CHAMP LEXICAL

Il arrive souvent que dans un même texte plusieurs termes se rattachent à la même notion ; par
exemple, dans le sonnet de Du Bellay, intitulé heureux qui comme Ulysse, un certain nombre
de terme dans le second quatrain caractérisent l’univers du poète : petit, village, cheminée,
clos, pauvre, maison. Ils renvoient tous à l’idée d’un monde modeste et simple, soit par leur
sens première, soit par leur connotation : alors village renvoie à un groupe restreint, cheminée

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au singulier fait penser à une demeure de petite taille ; clos exprime l’idée d’un univers limité.
Ainsi, le champ lexical est l’ensemble des termes qui renvoie à une même réalité, à une
même idée et à une même notion.

1. L’importance du champ lexical


Observer la composition des champs lexicaux d’un texte est très importante puisqu’ils
permettent de déterminer le ou les thèmes dominants. Mais il ne suffit pas dans la lecture
méthodique ou le commentaire composé, d’énumérer des termes, il faut les interpréter en
tenant compte de leur choix, de leur organisation, de leur lien, de leur relation, direct ou non,
avec la notion considérée.

L’interprétation d’un même champ lexical diffère selon le contexte ; il faudra par conséquent
l’expliquer en fonction du passage où il se trouve.

III- LE CHAMP SEMANTIQUE

Il ne faut par confondre champ lexical et champ sémantique ; le champ sémantique est
l’ensemble des significations que peut présenter un mot : il correspond à un article de
dictionnaire. Lorsqu’un terme a plusieurs signification, on dire qu’il est polysémique

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Leçon 2:

LES CONNECTEURS LOGIQUES

Les connecteurs servent à relier entre eux plusieurs énoncés ou propositions. Les
connecteurs appartiennent à plusieurs catégories grammaticales : conjonctions de coordination
(mais, et, etc.) et de subordination (parce que, puisque, etc. ) ; adverbes (alors, finalement) ;
groupe prépositionnel (d’une part, en tout cas, etc.). en reliant des proposition ou des
séquences textuelles, le connecter permet d’expliciter la relation qui c’établir entre elles.

I- LES PRINCIPAUX CONNECTEURS LOGIQUES


1. Pour exprimer la cause

Les conjonctions de coordination Car


Les adverbes et les locutions adverbiales En effet ; de fait
Comme ; du fait que ; étant donné que ; parce
Les conjonctions et les locutions
que ; puisque ; sous prétexte que ; attendu
conjonctives de subordination
que ; c’est que
Les prépositions Par ;
Grâce à ; à cause de ; à force de ; en raison
Autres locutions
de ; faute de ;

2. Pour exprimer la conséquence

Les conjonctions de coordination Donc


Ainsi ; aussi … ; alors ; c’est pourquoi ; dès
Les adverbes et les locutions adverbiales lors ; d’où ; en conclusion ; par conséquents ;
bref ; enfin ; finalement
De sorte que ; de telle manière que ; si …
Les conjonctions et les locutions
que ; si bien que ; tellement que ; à un tel
conjonctives de subordination
point que ; jusqu’à ce que
Les prépositions
Faut de quoi ; en somme ; en définitive ; en
Autres locutions
guise de conclusion ; pour conclure

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3. Pour formuler une hypothèse

Les conjonctions de coordination


En ce cas ; pour un peu ; sinon ; selon ;
Les adverbes et les locutions adverbiales
apparemment
A condition que ; à moins que ; à supposer
Les conjonctions et les locutions
que ; au cas où ; pourvu que ; si ; dans la
conjonctives de subordination
mesure où ; dès lors que ; pour peu que
Les prépositions
Autres locutions Sauf si ; sans doute

4. Pour exprimer le doute

Les conjonctions de coordination


Les adverbes et les locutions adverbiales à cette fin ; dans ce but ; pour cela
Les conjonctions et les locutions
Afin que ; pour que ; de sorte que
conjonctives de subordination
Les prépositions Pour
Autres locutions afin de ; en faveur de

5. Pour exprimer l’opposition ou la concession

Les conjonctions de coordination Mais ; or


Au contraire ; bien sûr ; cependant ; certes ;
d’ailleurs ; du reste ; en revanche ;
Les adverbes et les locutions adverbiales néanmoins ;par contre ; pourtant ; soit ;
toutefois ; au demeurant ; du moins ;
seulement ; évidemment
Alors que ; bien que ; encore que ; il est
Les conjonctions et les locutions certain que ; il est vrai que ; même si ; nul
conjonctives de subordination doute que ; quand bien même ; quoique ;
tandis que ; en admettant que ; au lieu que
Les prépositions Malgré
Autres locutions En dépit de ; à l’exception de

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6. Pour exprimer l’addition

Les conjonctions de coordination Et ; ni … ni


De plus ; en outre ; ensuite ; par ailleurs ; en
Les adverbes et les locutions adverbiales plus ; puis ; également ; de même ; d’abord ;
encore ; en ajout ; en additif
Les conjonctions et les locutions
Ainsi que
conjonctives de subordination
Les prépositions Avec
Autres locutions Non seulement … mais encore ; de surcroit

7. Pour amener un exemple

Les conjonctions de coordination


Ainsi ; c’est-à-dire ; citons ; d’abord ; d’une
part … d’autres part ; en effet ; notamment ;
Les adverbes et les locutions adverbiales
par exemple ; en particulier ; en
l’occurrence ; à savoir
Les conjonctions et les locutions
Comme ; autant dire que
conjonctives de subordination
Les prépositions
Autres locutions Quant à ; en d’autres termes ; à ce propos

8. Pour exprimer la comparaison

Les conjonctions de coordination


Autant ; parallèlement ; pareillement ;
Les adverbes et les locutions adverbiales
semblablement
Les conjonctions et les locutions Autant que ; de même que ; plus que ; moins
conjonctives de subordination que
Les prépositions
Autres locutions

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9. Pour introduire une alternative

Les conjonctions de coordination Ou


Les adverbes et les locutions adverbiales Soit … soit ; ou bien … ou bien
Les conjonctions et les locutions
Soit que … soit que
conjonctives de subordination
Les prépositions
Autres locutions Au lieu de

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Leçon 3 :
L’ACCORD DES PARTICIPES PASSES
DEFINITION
L’accord des participes passés (PP) est le point le plus compliqué de la grammaire française,
car il implique la connaissance de la structure syntaxique complète de la phrase.
Or, cette structure dépend des relations du verbe avec le sujet et les divers compléments
d’objet (direct ou indirect) de la nature même du verbe (transitif, intransitif, pronominal) et du
type d’auxiliaire employé.

I-LE PARTICIPE PASSE (PP) EMPLOYE AVEC "ETRE"

Le PP employé avec "être" s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom


sujet auquel il se supporte.
EX : - Nous étions mouillés, puis nous avions faim.
- Elle est aimée de tous.
Aussi le PP d’un verbe passif s’accorde-t-il avec le sujet.
Le PP sans auxiliaire (le verbe être étant sous-entendu) s’accorde avec le nom auquel il se
rapporte.
EX :- une fois la vaisselle faite, nous sortirons.
- Surprise, Anne se retourna brusquement, effrayée.

CAS PARTICULIERS
Avec les verbes d’état comme "rester, demeurer, paraître, sembler, avoir l’air" le PP
s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.
EX : - Elle paraît très affectée par la nouvelle.
- Ces fermes restent abandonnées.
Les PP : attendu, excepté, ôté, passé, supposé, vu, y compris, non compris, ci-joint, ci-
inclus, ci-annexé, placés avant le nom auquel ils se rapportent, restent invariables. Ainsi, ils
sont considérés comme des prépositions ou des adverbes.
EX : - Excepté Jeanne, tout le monde était là.
- Mais Jeanne exceptée, tout le monde était là.

II- LE PARTICIPE PASSE EMPLOYE AVEC "AVOIR"

Le verbe "avoir" n’est pas attributif (ne relie pas l’attribut au sujet)
Le PP employé avec l’auxiliaire ‘’avoir’’ ne s’accorde jamais avec le sujet du verbe.
EX : Nous avons décidé de nous marier.
Toutefois, le PP employé avec "avoir" s’accorde avec le Complément d’Objet Direct
(COD) si celui-ci précède le participe. Ce COD peut être le pronom relatif « que » ou un
pronom personnel « le, la, les, me, te, nous, vous » remplaçant un nom.
EX : - Cette fille, je l’ai rencontrée à ITES.
- La lettre que cette fille m’a envoyée me fait du bien.
- J’ai rencontré quelques amis ; je les ai invités pour le week-end.
- On nous a entendus, la porte s’ouvre.
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CAS PARTICULIER

Le PP employé avec "avoir" reste invariable si le COD qui précède est COD non du participe,
mais d’un verbe d’une préposition dépendante de ce participe.
EX : La décoration qu’il avait cru qu’on lui attribuerait.
Si le complément d’objet direct qui précède est un adverbe de quantité suivi d’un
complément (beaucoup de, un peu de, trop de etc.), le PP s’accorde avec le complément de
l’adverbe.

EX : - Beaucoup de gens que j’ai vus depuis sont d’ici.


- Trop de preuves qu’ils ont fabriquées sont nulles.
Si le complément d’objet direct est un des, une des suivi d’un nom pluriel complément, le
PP s’accorde avec :
- "un, une" s’il s’agit d’un numéral "un" (= un seul)
EX : Y a-t-il un des films de la semaine que tu n’as pas aimé?
(Y a-t-il un seul film que tu n’as pas aimé parmi les films de la semaine ?)
- Le nom complément de "un, une" s’il s’agit d’un indéfini (= n’importe lequel parmi un
ensemble)

EX : Rends-moi un des livres que je t’ai prêtés


Le PP employé avec "avoir" et suivi d’un infinitif, s’accorde si le COD placé avant le
participe, fait l’action exprimée par l’infinitif (COD sujet de l’infinitif).
EX : Les enfants que j’ai vus jouer formaient un joyeux groupe.
Le PP reste invariable si le COD qui précède est le pronom neutre (le, l’), représentant toute
une phrase ou proposition.

EX : Elle est intelligente, je l’ai cru


-La journée fut belle qu’on ne l’avait espéré
Le PP précédé de "en" pronom, complément d’objet direct reste invariable car en remplace un
nom introduit de la préposition "de", « du, de la, des », article partitif, sauf s’il a un C.O.D.
placé avant lui.

EX : j’ai cueilli des fraises dans le jardin et j’en ai mangé.


Mais il a vu ma mère ; voici les nouvelles qu’il m’en a données.

CAS PARTICULIERS (sans accords)

Les PP des verbes impersonnels ou employés à la forme impersonnelle restent invariables.


EX : Les deux jours qu’il a neigé (pendant combien de jours ?)
-Les orages qu’il a fait ont ravagé les cultures.
Les PP des verbes transitifs indirects restent invariables.
EX : La mère que les enfants ont désobéi
Les PP des verbes intransitifs restent invariables.
EX : Les deux jours qu’il a voyagé lui ont fait du bien.
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avec certains verbes : courir, goûter, dormir, peser, régner, valoir, vivre, mesurer, reposer…
le "que" est complément circonstanciel de valeur, mesure, de poids, de durée, donc
pas d’accord sauf s’ils ont un C.O.D.
EX : - Vous n’imaginerez pas la somme que ce tableau m’a valu.
- mais la célébrité que cet acte lui a value
- les trois mètres que ce mur avait mesuré avant de s’écrouler.
- les cinquante ans qu’il a vécu.
- mais les aventures absurdes qu’il a vécues.
Les PP dû, cru, pu, voulu sont invariables quand ils ont pour complément d’objet un infinitif
sous-entendu.

EX : Je n’ai pas fait toutes les démarches que j’aurais dû. (faire)
- Elle a donné tous les cadeaux qu’elle a voulu. (donner)

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Leçon 4 :
LA PONCTUATION

INTRODUCTION
« Les phrases sont des routes où la ponctuation joue le rôle de signalisation.» (André Billy.)
La ponctuation est un ensemble de signes typographiques conventionnels sans lesquels le
lecteur serait incapable de déchiffrer un texte écrit. Elle sert à marquer, à l’aide des signes, les
pauses et les inflexions de la voix dans la lecture ; à fixer les rapports entre les propositions et
les idées.

I- LES FONCTIONS DE LA PONCTUATION

Les signes de la ponctuation ont trois fonctions : prosodique, syntaxique et sémantique.

1- La fonction prosodique

Les signes correspondent un peu aux pauses, aux accents, à la mélodie, à l’intonation, aux
rythmes voire à la gestuelle qui accompagne le langage parlé.

2- La fonction syntaxique

Ils servent à séparer les mots mais aussi à organiser la phrase et à délimiter les phrases entre
elles.

C- La fonction sémantique

Les signes servent à ajouter des éléments complémentaires d’information.


Ex. : Il a compris. Il a compris ?
Dans ces exemples, seule la ponctuation permet de distinguer la modalité de la phrase
(assertion, interrogation).
La volonté d’aborder la ponctuation dans cette perspective nous entraine à n’envisager que la
ponctuation strictement obligatoire ; ponctuation dont l’absence serait perçue par le lecteur
comme une maladresse et pourrait éventuellement provoquer une confusion au cours de
l’interprétation du message.
Ex. : Tuer pas, laisser passer.
Tuer, pas laisser passer.
Le fournisseur affirmait : « le client n’a pas respecté ses engagements ».
Le fournisseur, affirmait le client, n’a pas respecté ses engagements.

II- LES PRINCIPAUX SIGNES DE PONCTUATION

Les principaux signes de ponctuation sont : le point, le point-virgule, la virgule, les deux
points, le point d’interrogation, le point d’exclamation, le tiret, les points de suspension,
les guillemets, les parenthèses, le crochet et la barre oblique.
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A- LES SIGNES QUI ORGANISENT LA PHRASE

1- Le point(.)
Il indique la fin d’une phrase, sert à exprimer de manière complète une idée et marque une
grande pause. Il se met aussi après une abréviation ou après chaque lettre d’un sigle.
Ex. : Les spectateurs avaient tous regagné leurs places. Le rideau se leva.
Paul est rentré hier soir. Il est reparti ce matin.
O.U.A., Q.C.M., P.D.C.I., F.P.I., R.H.D.P., Gramm., Lang. , Inv.

2- Le point-virgule (;)
Il marque une pause moyenne dans la lecture entre deux unités distinctes liées par le sens d’un
même et long énoncé, dont la seconde unité exprime un aspect, un détail, une explication.
Ex. : Charles est rentré tard hier soir ; il était très fatigué.
La salle se remplissait peu à peu de mères qui avaient amené leurs enfants ; des bandes
d’adolescents riant et parlant fort ; des retraités plus discrets.

3- La virgule(,)
Elle marque une petite pause dans la lecture. Elle sépare les éléments semblables c’est-à-dire
de même nature ou de même fonction.
Ex. Les veaux, les volailles, les agnelets, les chiots batifolaient.
Va, cours, vole et nous venge.
On parle, crie, pleure, meurt chaque jour.
Elle est pure, sensible, aimable, disponible, intelligente.
Elle sépare aussi du reste de la phrase les mots mis en apposition, en apostrophe, les
propositions incises et les compléments circonstanciels.
Ex. : Donnez-moi, dit ce peuple, un roi qui nous écoute.
Au bruit de la porte, une femme, Awa, la servante, venait de sortir de la cuisine.
En Juillet, ce sont les vacances.
Enfants, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine.

4- Les deux points (:)


Les deux points marquent une forte attente. Ils s’emploient pour annoncer une citation d’un
texte, d’une parole de quelqu’un.
Ex. Doléata disait : « Je suis donc enfin heureux ! »
Il aimait déclarer : « L’histoire retient tout ce que nous faisons et elle nous jugera. »
Ils indiquent aussi une explication, une justification, la cause, une énumération, la
conséquence, la synthèse de ce qui précède.
Ex. Paul était très fatigué : il est allé se coucher tôt.
Tout cela était beau de force et de grâce : le paysage, l’homme, l’enfant, les taureaux sous le
joug…
Excusez mes lenteurs : c’est tout un art que j’expose.
Elle était rebelle, hypocrite, impulsive, volage, ivrogne : en un mot, un être insupportable.

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B- LES SIGNES QUI TRADUISENT L’INTONATION

1- Le point d’interrogation(?)
Il est la marque de l’interrogation directe, donc de l’intonation directe en langue parlée.
Toutefois, les interrogations indirectes se terminent par un point(.).
Ex. : Quelle heure est-il ?
Quand nous reverrons-nous ?
Je me demande si nous nous reverrons.

2- Le point d’exclamation(!)
Il se met après une interjection et se trouve répété à la fin de la phrase ou à la fin d’une phrase
qui exprime la joie, la douleur, la surprise, l’admiration, un sentiment vif …
Ex. : O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
O mon pays ! mon beau peuple !
O chef-d’œuvre de la nature ! divine Julie !
Quelle belle fille !
Comme ce garçon est intelligent !

3- Les points de suspension(…)


Ils indiquent l’inachèvement d’une pensée, marquent une interruption causée par une émotion,
une hésitation, une surprise ou un arrêt voulu. Ils peuvent aussi avoir le sens de « etc. »
Ex. : Quand on parle du loup…
Il y a plusieurs langues en Côte d’Ivoire : Attié, Agni, Bété, Baoulé, Dan, Guéré…
C- LES AUTRES SIGNES DE PONCTUATION

1- Les guillemets (« »), parfois (" ")


Ils s’emploient pour encadrer soit une citation, les paroles de quelqu’un, une conversation,
soit une expression ou un terme qu’on veut mettre en valeur.
Ex. : Il aimait déclarer : « L’histoire retient tout ce que nous faisons et nous jugera. »
Malgré l’opposition de Julie, qui voulait que je m’allasse coucher, j’entrai dans ce que
j’appellerai, en vieux langage « la librairie », et je me mis au travail.
Les partenaires aux échanges s’influencent mutuellement par le biais du "produit"
conjointement "fabriqué" que constitue le discours. (BOHUI Hilaire) Les guillemets
s’emploient assez souvent sous chacun des mots d’une ligne qui précède, pour marquer que
ces mots sont virtuellement répétés ; ces guillemets peuvent être appelés guillemets itératifs.
Ex. : On ne peut rien faire pour vous.
» » » » » » » » » » » contre vous.

2- Les parenthèses ( )
Les parenthèses indiquent une réflexion accessoire qui pourrait être supprimée sans altérer le
sens de la phrase.
Ex. Marie (qui se plaisait à des remarques inutiles) s’écria : « Fais attention ! »
Bien qu’il fût garde mobile dans le civil (si on peut dire) ; c’était un homme d’assez bonne
compagnie.

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3- Les crochets [ ]
Ils servent à indiquer que l’énoncé a été amputé de certains de ces constituants, que l’on
intervient dans le texte d’autrui ou qu’il y a déjà des parenthèses.
Ex. : « Cet […], nous ne sommes pas étonnés qu’il dirigerait ainsi. »
François-Marie Arouet dit Voltaire va dénoncer et combattre l’intolérance et l’obscurantisme
sous toutes ses formes (Lettres philosophiques, [1734])
La comtesse interrompt le chérubin (et [Elle] lui essuie les yeux…) : taisez-vous.

4- Le tiret (-)
Il sert à marquer le changement d’interlocuteur dans un dialogue, à énumérer verticalement,
mais aussi à détacher un élément de la phrase pour le mettre en valeur.
Ex. : - M’aimes-tu chère amie ?
- Je crois que je vais réfléchir un peu.
Il se disait fatigué – en réalité, il n’avait pas envie de parler – et se mit à bricoler.

5- La barre oblique (/)


Elle remplace une conjonction de coordination et exprime une hésitation ou une certaine
justification des termes rapprochés par la barre. Elle est aussi utilisée dans la formule et /ou.
Ex. : Est-ce que je peux te/vous faire une remarque ?
Les oppositions paysan/citadin sont perceptibles sur l’espace de l’un.
Le mariage homme-femme traduit l’enfantement et /ou le respect de DIEU.

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Chapitre deuxième : METHODOLOGIE DE L’EPREUVE DE


FRANÇAIS AU BTS

Il est question, ici, de la composition de l’épreuve de français au BTS, intitulée Techniques


d’Expression Française. Cette épreuve comprend le Résumé de texte, les Questions de
Vocabulaire et la Discussion.

II.A. RESUME DE TEXTE

Généralité
Que l’on poursuive des études ou que l’on exerce une activité professionnelle, aujourd’hui les
documents écrits que l’on doit dépouiller sont si nombreux et parfois de si médiocre qualité
qu’il faut être bien entrainé à discerner l’essentiel. C’est précisément l’aptitude que
développe la pratique de la contraction de texte (résumé, analyse et synthèse), de plus en plus
pratiquée dans l’enseignement supérieur et dans les concours administratifs.

A.1. ASPECTS GENERAUX

A.1.1. Pourquoi une épreuve de résumé ?

Au-delà des concours, ce qui est testé au travers de cette épreuve est votre capacité
professionnelle à donner, de façon synthétique, l’essentiel d’un document de référence : faire
le point rapide d’un dossier.

Epreuve facile, le résumé exige cependant de nombreuses aptitudes dont la lecture rapide, la
compréhension, la hiérarchisation des idées, le choix des idées essentielles, l’esprit de
synthèse, l’aptitude à la rédaction tout à la fois explicite et concise.

A.1.2. Qu’est-ce qu’un résumé ?

Un résumé est un compte-rendu dans un style personnel et de façon objective, du contenu et


de la structure d’un texte, en vue de son utilisation au moment opportun. Par conséquent, il
doit être fidèle, c’est-à-dire respecter l’ordre chronologique du texte initial. Il consiste à dire
en plus court ce que l’auteur a dit en plus long. C’est l’art de la valeur approchée d’un texte en
phrases claires et complètes.

A.1.3. Les règles du résumé

Le résumé respecte une marge de tolérance de plus ou moins 10% selon les concours ou
examens. L’évaluation de la valeur du résumé est déterminée par la prise en compte des
éléments suivants :

- Le respect de la marge imposée ;


- La présentation globale (lisibilité de la copie, orthographe, syntaxe) ;
- La forme (qualité de la reformulation, du plan de l’exposé, organisation des idées) ;
- Le fond (la compréhension, la restitution et la fidélité des idées, avec ordre, la
cohérence et l’articulation logique).

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A.2. COMMENT RESUMER UN TEXTE ?

A.2.1. Les conditions d’un bon résumé

La pratique consistant à souligner les idées parait rassurante mais suscite la tentation de
reprendre presqu’intégralement les passages soulignés ans reformulation. L’idéal est donc de
ne rien souligner et de travailler au brouillon à partir des prises de notes.

En fait, il faut gérer le temps imparti. De nombreux étudiants se laissent surprendre, faute
d’avoir programmé les diverses étapes de ce travail (la question de vocabulaire et la
discussion).

A.2.2. La méthode du résumé

A.2.2.1. Une lecture globale

Avant la rédaction du résumé, il faut avoir une vue d’ensemble du texte. Il convient donc de le
lire intégralement et attentivement avec pour seul souci de savoir de quoi il s’agit (idée
générale), de quoi il est question (thème général, idée principale) et son orientation que lui
donne son auteur (thèse), qui est soit une critique d’une idée, soit une polémique sur un
thème, une démonstration logique… C’est une lecture rapide et concentrée.

A.2.2.2. Une lecture approfondie, affinée avec prise de notes

Relire lentement le texte et, au fur et à mesure, guidé par le sens du texte et du thème qui
servent de fil conducteur, l’on prend des notes, lors de cette autre lecture, relatives au
brouillon sans se perdre dans les exemples et remarques subsidiaires. Ces notes sont des idées
ou étapes essentielles du texte.

Dans la pratique, il faut relire paragraphe par paragraphe pour noter cette idée essentielle.
Repérer les articulations logiques implicites ou explicites pour les transposer, pour le respect
de la structure, dans le résumé.

A.2.2.3. L’essai de rédaction

Il s’agit de mettre en forme vos notes ayant relevé l’essentiel du texte, sans oublier les
connecteurs logiques qui peuvent s’imposer entre paragraphes (en bon français).

Ce travail se fait sans retour simultané au texte initial. Fiez-vous à votre mémoire global du
texte et à vos notes.

Procédez ensuite au comptage des mots pour voir si vous êtes dans la marge de tolérance. Au
cas où vous n’auriez pas assez de mots, vérifiez si rien d’essentiel n’a été omis pour ajouter au
résumé. Profitez pour « enrichir » les phrases qui souffrent d’économie de mots. Si vous avez
trop de mots, cela vaut mieux, supprimez des mots, des expressions ou des phrases qui ne sont
pas essentiels.

NB : les idées essentielles étant porteuses d’information nouvelle, elles diffèrent des idées
secondaires qui sont :
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• Les répétitions ;
• Les exemples ;
• Les justifications ;
• Les illustrations (explicatives) ;
• Les digressions (hors sujet) ;
• Les énumérations ;
• Les démonstrations ;
• Les mots entre parenthèse ;
• Toute structure mise en opposition ;
• Les citations ;
• La reprise d’une idée.

A.2.2.4. La rédaction définitive

Ce travail de brouillon terminé, relu et corrigé, recopiez votre résumé au propre, sans rien
modifier, avec une bonne présentation. Et indiquez le nombre de mots de votre résumé à la
fin.

II.B. QUESTIONS DE VOCABULAIRE


Il s’agit d’expliquer parfois des mots, plus fréquemment des expressions ou même des
propositions qui soulèvent, dans le texte, un problème de compréhension. La méthode
s’applique en deux temps : l’explication générale et contextuelle.

B.1. EXPLICATION GENERALE ET CONTEXTUELLE D’UN MOT

Il sert à bâtir une définition composée phrases complètement rédigées : noter la nature du mot,
retrouver si possible son origine, donner sa signification générale.

Exemple : Un hâbleur est un nom qui vient du verbe espagnol « hablar » (parler) et qui
désigne celui qui se vante, qui a l’habitude d’exagérer quand il parle ou qui promet plus qu’il
ne peut tenir.

B.2. EXPLICATION GENERALE ET CONTEXTUELLE D’UNE EXPRESSION

En phrases complètes, donner le sens des mots problématiques et celui de l’expression dans
son ensemble en tenant compte du contexte d’emploi.

Exemple : Ils sapent les vertus transcendantes de nos sociétés

- Saper : détruire, briser (parlant des choses abstraites), casser, anéantir…


- Vertus : valeurs positives telle la morale, la bonté, l’amour…
- Transcendantes : du verbe « transcender » qui signifie surpasser, s’élever au-dessus,
dépasser, donc fondamentales, chères, supérieures…
- Sociétés : communautés, organisations…
Selon ce contexte, cette expression veut dire qu’ils anéantissent les valeurs positives les plus
chères de nos communautés.

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II.C. DISCUSSION
C’est la seconde partie de l’épreuve de RESUME-DISCUSSION. La discussion se fait sur un
point de vue de l’auteur du texte à résumer. Même si le texte offre quelques éléments de
réponse ou des pistes de réflexion au candidat, il ne faut pas se contenter d’en faire une simple
copie.

On y demande au candidat de mener des réflexions personnelles, des analyses précises d’un
problème posé par le texte, dans une argumentation organisée. Elle est composée de trois
parties :

C.1. INTRODUCTION GENERALE

Elle est comprend à son tour trois parties :

- Une idée générale ou la généralité (ou le contexte général ou la définition du thème


du sujet) qui sert à amener le sujet, à attirer l’attention du lecteur en décrivant
clairement le contexte dans lequel il se situe (social, politique, scientifique,
idéologique, culturel, économique…) ;

- La problématisation (sujet + problème) : elle consiste à énoncer avec précision la


thèse (sujet) et le problème que soulève cette thèse. L’on reformule le sujet quand le
sujet est long ou obscur pour le rendre clair, précis, en peu de mots.

- L’annonce du plan : elle se fait sous forme introductive ou énumérative. Il s’agit de


donner les grandes articulations du développement qui feront l’objet de discussion.

C.2. DEVELOPPEMENT

C’est le véritable lieu de démonstration qui exige de la cohérence des idées, de la clarté dans
l’expression et l’exactitude dans les preuves. Le développement comprend des parties et des
sous parties organisées en arguments. Un argument comprend une idée, si possible une
explication ou un commentaire quand l’idée est nébuleuse et un exemple ou une illustration.

Le plan de développement se présente comme suit :

Première partie (thèse) :

Préambule : c’est l’introduction partielle ou la phrase introductive de la partie. Il sert à


donner la position (thèse) à défendre, à poser clairement le sujet.

--- Idée
Argument.1 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)

--- Idée
Argument.2 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)

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--- Idée
Argument.3 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)

Conclusion partielle : c’est la synthèse des idées avancées ou développées dans la première
partie (si possible).

Transition : (si le sujet comporte une seconde partie, c’est-à-dire l’antithèse). Elle permet de
passer de la thèse à l’antithèse sans cassure, donc avec harmonie. C’est le pont entre ces deux
parties (ou le lieu du dépassement).

Deuxième partie :

Préambule : c’est l’introduction partielle ou la phrase introductive de la partie. Il sert à


donner la position (antithèse) à défendre, à poser clairement le sujet.

--- Idée
Argument.1 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)

--- Idée
Argument.2 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)

--- Idée
Argument.3 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)

Conclusion partielle : c’est la synthèse des idées avancées ou développées dans la seconde
partie (si possible).

C.3. CONCLUSION GENERALE

Elle comprend aussi trois parties :

- Le bilan : c’est le point ou le bilan de tout le développement, qui récapitule les idées
et répond aux questions posées par l’introduction.

- L’impression personnelle : c’est le jugement du rédacteur, qui doit approuver ou


désapprouver la pensée de l’auteur. Elle se fait avec des expressions impersonnelles
telles que : il est nécessaire, on remarque que, il est bienséant de dire que, il est
important de dire que...
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- L’ouverture : c’est la partie qui ouvre un autre débat en rapport avec le sujet traité, qui
peut être une citation ou une phrase de portée culturelle, idéologique, scientifique,
politique, économique, sociale, environnementale...

NB : la lecture des consignes

- Le devoir traite de la thèse uniquement lorsque la consigne est : étayer, expliquer,


développer, justifier, argumenter, soutenir, commenter démontrer, montrer...

L’on fait la thèse et l’antithèse lorsque la consigne est : discuter, qu’en pensez-vous,
appréciez, êtes-vous d’accord avec, que vous inspire cette affirmation, expliquez et discutez,
approuvez-vous, partagez-vous, peut-on dire que, êtes-vous partisan de, êtes-vous d’avis,
commentez...

EXERCICE D’APPLICATIONS

EPREUVE COMMUNE : TECHNIQUES D’EXPRESSION FRANCAISE


Durée de l’épreuve : 4 Heures coefficient de l’épreuve : 3

LE DEFI DU CHOMAGE EN AFRIQUE

De nombreux jeunes africains- surtout en Afrique du Nord et Australe − sont confrontés à un


chômage élevé ou à un emploi temporaire mal rémunéré, qui aggrave leur pauvreté. Les villes ont
des taux de chômage bien plus élevés que les zones rurales − il en est de même pour les femmes par
rapport aux hommes − et il semble que les pays à revenus plus élevés soient plus touchés.
Les raison sont semblable partout sur le continent : une croissance économique relativement rapide
avec une création d’emplois insuffisante et une explosion démographique des jeunes avec peu de
compétences pertinentes pour le marché du travail, reflet d’un système éducatif inapte à prépare les
jeunes aux emplois existants. Pour les femmes au chômage, le mariage précoce et la sortie de la vie
professionnelle sont exacerbés par une discrimination accrue, car les employeurs pensent qu’elles se
marieraient rapidement et quitteraient leur emploi.
Le chômage généralisé des jeunes africains à non seulement des couts direct − pertes de revenus et
d’impôts, gaspillage et sous-utilisassions des capacités et du potentiel humain − mais il constitue
aussi un risque pour la stabilité sociale et politique. Les jeunes au chômage sont facilement attirés
par la criminalité et sont les plus susceptible de se fomenter l’instabilité sociale. L’Organisation
internationale du travail, la Banque mondiale de l’Union africaine (UA) ont identifié des stratégies
prétendument efficaces. Ceci étant, une étude approfondie des meilleurs pratiques et des approches
efficaces pour faire face au chômage des jeunes à l’aide d’un cadre multisectoriel et multipartenaire
fait encore défaut.

En Afrique, le chômage des jeunes s’est empiré dans le temps. Dans l’Afrique précoloniale, le
système éducatif traditionnel utilisait des technologies et des ressources locales et un vaste réseau
de modèles de référence adulte, afin de socialiser les jeunes dans l’activité économique principale,
l’agriculture, qui exigeait la participation de toute la famille, y compris les jeunes enfants jusqu’à ce
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qu’ils deviennent assez grands pour avoir leur propre champs ou leur troupeau. Le colonialisme
européen a miné les systèmes socioéconomiques traditionnels africains pour répondre davantage
aux besoins économiques européens et a introduit l’économie de marché, la production des cultures
d’exportation et l’exploitation des produits miniers et forestiers. Cela a engendré une demande de
travail salarié. Des salaires plus stables et plus élevés étaient à l’origine de la main d’œuvre
migrante, car des hommes en jeunes âges quittaient leurs maisons pour les mines de cuivre, de
cobalt, de diamant et d’or. Les dispositions imposées créaient aussi un dédain pour l’agriculture et
pour les autres activités économiques traditionnelles, avec une soif d’emploi salarié à l’occidentale
dans un système moderne formel. Au fur et à mesure que l’exode rural augmenta, les employeurs
tentèrent d’accroître la productivité, en remplaçant la main d’œuvre avec les machines, augmentant
ainsi le chômage.

La diffusion de l’éducation primaire, secondaire et supérieure, sans considérer la pertinence du


contenu par rapport au marché du travail, à produit des individus éduqués, mais se détachant ou
minimisant la tradition et les systèmes et les activités de connaissance indigènes. En outre, le rôle de
l’Etat comme employeur principal dans bon nombres d’économies fait que les jeunes aspiraient
principalement à un futur emploi dans la fonction publique. De ce fait, lorsque nombre de secteur
étatique ont été paralysées par la mauvaise gestion et la corruption, le résultat fut un groupe sans
cesse croissant de jeunes au chômage << en attente >>. En même temps, l’explosion
démographique des jeunes s’accrut avec la croissance démographique rapide des pays africains dans
les années 1970-1980. Pendant la deuxième décennie, les programmes d’ajustement structurel ont
augmenté le chômage des jeunes africains, car des difficultés économiques implacables ont forcés
nombre de pays africains à se conformer aux mesures d’austérité et de désinvestissement
économique.
A cause de tous cela, le secteur privé ne reçut aucun soutien formel et certaines composantes de
celui-ci étaient dénigrées, comme l’économie informelle ou même souterraine où la plupart des
jeunes cherchaient à gagner leur vie.

Alarmés par les possibles conséquences explosives du chômage des jeunes, comme dans le
printemps arabe ou lors de la crise post-électorale au Kenya, les gouvernements ont répondu, mais
avec des interventions mal ciblées, qui n’étaient ni coordonnées ni durables. La plupart des
programmes ont été entachés par plusieurs pratiques de mauvaise gouvernance. De façon
semblable, les programmes d’aide des gouvernements étrangers et des fondations internationales
ont été fragmentaires, de court terme et incomplet, sans produire des effets sur le long terme

Les réactions des gouvernements peuvent être divisées en deux grandes catégories.
La première est celle des programmes d’amélioration de la qualité de la main d’œuvre, en
renforçant les capacités et les compétences par le biais de programmes de formation pour le
développement des compétences et l’entrepreneuriat. L’autre est formée par le programme de <<
seconde chance >> comme l’alphabétisation des adultes, le soutien aux groupes marginalisés, les
travaux d’intérêt général et les programmes de création d’emploi, qui tente de créer de nouvelles
opportunités d’emploi, en stimulant l’offre d’emploi. Néanmoins, nombre de programmes
gouvernementaux ont été aléatoires ; ils ont manqué de continuité et de financements appropriés. En
outre, ils ont manqué de continuité d’évaluation systématique et ont donc produit très peu de
données pour les améliorer. Dans peu de cas comme pour l’Agence de promotion de
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l’entrepreneuriat et d’emploi des jeunes du Ghana, les programmes ont été paralysés par la
corruption et l’incompétence politique.

Parmi les principales leçons pour faire face au chômage des jeunes il faut citer qu’il requiert des
approches intégrées, complètes et sur le long terme, garantissant le développement rural, des
systèmes éducatifs qui produisent des compétences commercialisables et une législation qui incite
les entreprises à embaucher les jeunes. Le secteur formel est incapable de créer un nombre suffisant
d’emplois pour les jeunes nouvellement entrés sur le marché du travail. Le secteur informel doit
donc être considéré comme une opportunité, pas comme un problème et il doit être soutenu par des
politiques pour le chômage des jeunes, afin d’avoir un impact plus important.
Les programme de subvention salariale doivent être en lien avec la formation structurée sur les
lieux de travail et visant des industries où l’emploi sera adapté au changement de cout de la main
d’œuvre. Les programmes qui récompensent les jeunes, indépendamment du fait qu’ils se
présentent au travail ou pas, en ignorant la performance, ne sont pas utiles.

De nombreuses actions peuvent être entreprises pour réduire les incompréhensions entre les
employeurs et les jeunes demandeurs d’emploi. L’implication et le soutien des employeurs peuvent
contribuer à préparer les jeunes au chômage, en leur permettant de connaitre les opportunités qui
existent et de viser celles qui répondent à leurs attentes et à leurs profils et qui correspondent aux
besoins des employeurs. En jouant ce rôle vital depuis le début, de l’école à l’université, les
employeurs peuvent offrir un savoir hors pair sur le monde du travail et sur comment un jeune peut
se préparer au mieux pour trouver un emploi. Ils peuvent fournir une expérience de qualité et direct
du travail par l’apprentissage et les stages.
Les meilleurs programmes de lutte contre le chômage des jeunes augmentent les chances des
jeunes entrepreneurs de se lancer dans des emplois autonomes, en créant ainsi du travail pour
d’autres jeunes. Ces mesures incluent le mentorat professionnel, les quotas d’approvisionnement
pour les entreprises des jeunes, les fonds pour l’entrepreneuriat des jeunes et les programmes
d’accès au marché. Les programmes d’incubation sur les technologies de l’information et de la
communication dirigés par les jeunes sont en mesure de libérer le potentiel des opportunités
digitales de l’Afrique.

Même si les programmes de seconde chance et l’équivalence sont nécessaires, ils ne peuvent pas
remplacer la restauration du système éducatif sur le long terme. Les programmes scolaires et
l’enseignement doivent être revus, de façon à encourager la créativité, la pensée novatrice et les
autres compétences requises par le marché du travail. Ces initiatives devraient être incluses dans les
plans nationaux, voire dans une stratégie panafricaine. La formation et d’autres modalités
d’apprentissage et d’acquisition des compétences devraient faire l’objet de la même attention que
les parcours scientifiques. La formation en alternance (école et travail), comme on le fait
communément en Suède, est la bonne approche.

Enfin, tout programme de lutte contre le chômage des jeunes doit assurer une durabilité interne et
expliciter clairement les perspectives pour les diplômés, les offres d’emploi à la fin de la formation
et leur continuité. Les programmes de court terme mis en place avec des financements initiaux
doivent être soutenus et pris en charge par les gouvernements africains et intégrés dans un cadre
d’ensemble, plutôt qu’être négligés comme des <<orphelins>> lorsque le financement arrive à
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terme. Les efforts que l’organisation internationale du travail, de la banque mondiale, de la


Fondation Rockefeller et des autres institutions devraient être reconnus, mais ils ne peuvent
remplacer l’autorité et la responsabilité des gouvernements africains. Les pays africains doivent
cesser d’attendre une intervention extérieure et commencer à relever les défis avec des ressources et
des solutions africaines. Une meilleure convergence socio-économique et une stratégie coordonnée
à l’échelle africaine sont des facteurs clés.

Publié par le Département connaissances, Suivi et Evaluation.

Fondation pour le renforcement des Capacités en Afrique


Document Hors-Série N° 26 2016

QUESTIONS

I-VOCABULAIRE

Expliquer les expressions suivantes selon le contexte :

- Fomenter (§ 1 l. 17) ;

- Mesures d’austérité (§ 3 l. 13)

II-RESUME

Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de± 10%.

Vous indiquerez à la fin du résumer, le nombre de mots utilisés.

III-SUJET DE REFLEXION :

<<Les pays africains doivent cesser d’attendre une intervention extérieure et commencer à
relever les défis avec des ressources et des solutions africaines>>.

Dans un développement composé et à l’aide d’exemple précis, discutez cette affirmation de


l’auteur.

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EPREUVE COMMUNE : , TECHNIQUES D’EXPRESSION FRANCAISE

Durée de l’épreuve : 3 Heures coefficient de l’épreuve : 2

NOUVEAU TYPE DE JEUNESSE, UNE NECESSITE POUR LA


STABILITE
Tout comme un pays très endetté ne peut être pleinement un état souverain, un homme qui a de grand
besoins est en proie aux vices car nul n’ignore que ventre affamé n’a point d’oreille, mais aussi de
raison.
Une jeunesse désœuvrée constitue une menace permanente. L’histoire témoigne avec le développement
ahurissant d’une forme de militantismes politique alimentaire dans les pays africain ou, tambourinées
par la pauvreté, que des jeunes se sentent obligé de servir de bras armée a la solde de certains vendeur
d’illusion rien que pour gagner leur pitance de misère ou améliorer un temps sois peu les conditions
exécrables dans lesquelles ils pataugent indéfiniment.
L’image que la jeunesse donne d’elle même est très peu rassurante et laisse tout a faire à désirer. Serait-
elle capable de faire face aux défis avenir avec maturité et responsabilité dans ce monde d’incertitudes ?
Cette question mérite bien d’animer les réflexions car ce n’est un secret pour personne que quand les
jeunes ne sont pas appâtés ou totalement bluffés par les sirènes de la réussite rapide et juteuse en
Europe ou Outre-Atlantique, les voilà, éternels étudiants, brûlant dans les rues des pneus aux fumées
âcres ou des bus commun pour exprimer leur mécontentement face aux questions de bourses, de
restauration ou de logement ou encore des désœuvrés patentés traînant à longueur de journées dans les
quartiers et sombrant généralement dans une oisiveté obscurantiste de désolante.
Ce qui est d’avantage décevant, c’est que les jeunes eux-mêmes, sinon la majorité ignore tout du poids
qu’ils constituent dans les organisations sociales, politiques et même économiques de leurs différentes
cités et par conséquent dans la vie de leur pays. C’est justement à cause de ce manque de
conscience que des jeunes suivent quasi aveuglément des plaisantins à qui ils bradent leur dignité et qui
les exploitent purement et simplement pour parvenir a leurs fins sans jamais tenir leurs promesses.
La jeunesse doit se réveiller pour éviter de subir dorénavant les affres d’une politique qu’elle ne fait que
subir et de laquelle elle est le plus souvent exclue du fait de son irresponsabilité prononcée. Si les
jeunes veulent prendre en mais leur propre destin, il y a urgence qu’ils se mettent au travail pour non
seulement créer la rupture d’avec l’image peu rayonnante qu’ils ont donnée d’eux-mêmes jusqu'à
présent, mais aussi pour se construire une nouvelles conscience citoyenne et une meilleure identité.
Les éveils des jeunes qui se sont réalisés partout dans le monde ont toujours été des signes précurseurs
d’un nouvel ordre, d’une nouvelle dynamique de développent. Au Sénégal, par exemple, le jeunes ont
mené la révolution à travers l’opération << Ne touche Pas A Ma Constitution >> pour le éviter que le
pays tout entier bascule dans chaos. Les jeunes, de toutes les couches sociales, s’étaient levés » comme
un seul homme pour manifester à la place de l’Obélisque, sauvant ainsi le pays d’une dérive politique
qui lui aurait été fatale. En voici un exemple poignant de l’éveil de la jeunesse. Outre l’expérience
sénégalaise, celle du printemps arabe dans laquelle les jeunes ont joué et continuent de jouer un rôle de
premier rang. Et dans le monde, les jeunes manifestent leur engagement pour sauver bien de situations.
Chez nous en cote d’ivoire, il ya urgence à faciliter l’émergence d’un nouveau type de jeunesse
positivement engagée au moment où l’on parle de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à
l’horizon 2020. Seule une jeunesse avertie et valeureuse qui a rompu d’avec les vilaines habitudes du
passé saura préserver jalousement les fruits des énormes efforts qui sont entrains d’être consentis pour
propulser notre pays sur la scène des géants africains. Sinon il y a risque de voir une jeunesse
négligente anéantir dans les années à venir tout ce merveilleux travail pour des raisons qui ne tiendront
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pas la route. D’où la nécessité d’être proactif et d’instruire les jeunes a plus de civisme et de
responsabilité.
L’émergence de la nouvelle jeunesse citoyenne sera effective à travers la mise en place de dispositions
pouvant servir de bréviaire au civisme et a l’ancrage de certains valeurs forces, notamment l’amour de
la patrie, l’engagement citoyens, entrepreneuriat, la croyance aux vertus et aux richesses de sa patrie et,
enfin, la croyance infaillible en une cote d’ivoire unie capable de relever les défis de la croissance et du
développement durable.
Lorsque les jeunes se seront appropriés ses valeurs, les phénomènes de cristallisation et de contre-sens
constatés dans les mouvements vers l’avant ne seront plus qu’un vague souvenir. La jeunesse sera au
travail, trop occupé à entreprendre et à travailler car se laisser manipuler par de personnalités sans
vergogne dans l’ultime objectif est leurs intérêts égocentriques. Elle sera assez autonome et trop
éclairée par l’amour pour sa patrie pour accepter des prépositions malsaines et faire un quelconque culte
de la personnalité pour quelque billet de banque. La jeunesse sera absorber par l’envie manifeste, de
vouloir améliorer la qualité de vie communautaire et contribuer en tant que citoyen au développement
du pays d’où elle tirera sa fierté. Les jeunes sont un atout inestimables pour le pays, le plus important,
car c’est bien ce segment de la population qui détermine le présent et garanti l’avenir. Ainsi, la création
d’une tribune social d’interaction et de concertation des jeunes, une volonté politique pour reconnaître
et accompagner leurs efforts et une redéfinition de la société civile, en tenant compte de la composante
jeunesse, sont des mesures nécessaires pour créer les conditions favorables à l’émergence de jeune
leaders et acteurs de développement.
914 mots
Evariste AOHOUL, Fraternité Matin, N° 14557 du 08 au 09 juin 2013.
QUESTIONS
I-VOCABULAIRE
Expliquer les expressions suivantes selon le contexte :
-Les conditions exécrables (§ l 1.8) ;
-La nouvelle jeunesse citoyenne (§ 4 l.10)
II-RESUME

Résumez le texte proposé en 150 mots avec une marge de tolérance de± 10%.
Vous indiquerez à la fin du résumer, le nombre de mots utilisés.
III-SUJET DE DISCUSSION :
<< L’image que la jeunesse donne d’elle-même est très peu rassurante et laisse tout à fait à
désirer>>.
Dans un développement composé et à l’aide d’exemple précis, dites si vous partager cette
perception de la jeunesse selon l’auteur.

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LA PLANETE EST A SEC

Le 25 janvier dernier, la Nasa a «couronné» 2005 comme l’année la plus chaude depuis 1861,
date du début des relevés météorologue mondiaux. L’agence spatiale américaine note que la
température du globe s’élève inexorablement et que le phénomène semble s’accélérer :
+0,6°C sur les trente dernières années, soit presque autant qu’en un siècle (0,8°C). dans de
nombreuses régions du monde, le réchauffement s’est accompagné d’une raréfaction des
pluies. Les Etats-Unis, le sud du brésil, l’Australie, une grande partie de l 'Europe occidentale
ont souffert de sécheresses l’année dernière, tout comme l’Afrique notamment les pays
sahéliens ainsi que la corne de l’Afrique de l’est, ou le phénomène perdure. Dans le même
temps, la mousson a été particulièrement violente en Asie, causant plus de 1800 victimes dans
l’ouest et le sud de l’Inde. Et les cyclones ou inondations ont été exceptionnellement sévères,
sans oublier la vague meurtrière de froid qui frappe en ce moment le nord de l’Europe, la
Russie et une partie de l’Asie. Les saisons sont déréglées.

L’avenir ne sera pas plus facile. Les changement climatiques devraient amplifier la sécheresse
dans certains pays du sud et en Afrique, plus particulièrement sur les côtes de la méditerranée
et en Afrique australe. La région du Sahel pourrait en revanche, d’après les climatologues,
connaitre les saisons de mousson bien plus importantes que dans la décennie écoulés. Quels
que soient les scénarios, les habitants de la planète vont manquer d’eau. Aujourd’hui, l’offre
et la demande sont égales pour les 6 milliards d’êtres humains. Même si la ressource est
repartie de manière très inégale, chacun dispose en moyenne de 6600 m3 par an pour
satisfaire ses besoins propres ceux de l’agriculture et de l’industrie. Cette «raison» ne sera
plus que de 4800m2 en 2025 : la population mondiale aura augmenté de 1,5 milliards
d’individus, et la consommation d’eau par personne progressé d’un tiers. La situation est
d’autant plus inquiétant que l‘homme ne peut pas puiser dans les ressources disponibles a son
seul profit sans causer des dommages irrémédiables a son environnement naturel. L’exemple
dramatique du lac Tchad est là pour le rappeler. Il couvre un peu moins de 1500km2
aujourd’hui. Sa surface s’est rétrécie de 25000km2 en quarante ans sous l’influence combinée
de déficit de pluviosité et d’une plus grande utilisation de ses eaux et de celles des rivières qui
l’alimentent pour les besoins de l’agriculture.

En Afrique, malgré la construction de nouveaux réseaux d’irrigation ou d’alimentation en eau


des centres urbains, la disponibilité en eau potable baisse continuellement. En cause la
croissance rapide de la population et l’expansion de secteurs économiques comme le
tourisme, l’industrie et l’agriculture. Résultat, la consommation actuelle d’un foyer Africain
est limitée a 25 litres par jour, contre 30 litres dans les années1960. Si la tendance actuelle se
confirme, les deus tiers des villes africaines connaitront de graves pénurie d’eau avant 2025.
Autre évolution fâcheuse, la qualité de l’eau disponible a tendance a se dégrader. Les rejets
agricoles, engrais et pesticides ont atteint des niveaux problématiques en Afrique du nord, et
moins d’un foyer africain sur cinq est relié a un réseau d’assainissement. Or, pour dépolluer
ces rejets, il faut pouvoir les diluer avec de l’eau. Les besoins en eau pour l’assainissement
sont plus de dix fois plus important que pour la consommation.

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Ce n’est pourtant pas la méconnaissance du problème et de ses enjeux qui est en cause,
comme le prouvent la tenue du 13 au 16 février prochain a Alger du VIIe congrès de
l’association africaine de l’eau et celle du IVe forum mondiale de l’eau au Mexique du 16 au
22 mars, cette dernière date est consacrée «journée mondiale de l’eau» mais la mobilisation de
nouvelles ressources requiert la construction de grands barrages, d’usines de dessalement de
l’eau de mer ou encore de vastes réseaux d’irrigation, opérations toujours plus coûteuses.
Elles ne parviendraient d’ailleurs pas a compenser une situation très contrastée sur le
continent entre, par exemple, la Mauritanie qui ne peux compter que sur un millième de
ressource en eau du continent… dont le quart est naturellement disponible en RD Congo.

Potentiellement, la situation n’est pas si dramatique : a peine 30% des ressources en eau su
continent africain seraient exploitées. Le problème de l’eau de l’Afrique apparait avant tout
comme le résultat d’investissements insuffisants et de mauvaises pratiques. Les économies et
recyclage peuvent pallier des conditions naturelles défavorables, a l’image de l’Egypte qui
utilise 40% d’eau en plus de ce que lui permettent ses ressources naturelles. La lutte contre les
fuites de canalisations en zone urbaine fait partie des réponses, ainsi une meilleure efficacité
du secteur agricole, qui utilise 85% de l’eau consommée en Afrique. Selon la FAO,
l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, après de 60% de le l’eau
utilisée en Afrique pour l’irrigation est gaspillée par évaporation dans les retenues et par
infiltration dans les canaux. Les experts estiment qu’il est possible de réduire ces pertes de
moitié grâce a des solutions simples a mettre en place, qui supposent une meilleure
information des agriculteurs ? a défaut, la situation ne pourra qu’empirer. Quatorze pays de
continent sont déjà considéré en état de stress hydrique( moins de 1700m3 d’eau par
personne et par an). Neuf autres vont les rejoindre au cours des vingt ou trente prochaine
années, parmi ceux-ci se trouvent les pays comme la Libye ou l’Algérie

François PLOYE, J.A L’INTELIGENT N2352 DU 5 AU 11 NOVEMBRE 2016

QUESTIONS

I. VOCABULAIRE
Expliquez les expressions soulignées selon le contexte :
- Exceptionnellement sévères ;
- Stress hydrique
II. RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de plus ou moins 10%.
Indiquez a la fin de votre résumé le nombre de mots utilisés
III. DISCUSSION
Sujet : «le problème de l’eau en Afrique apparait avant tout comme le résultat
d’investissement insuffisants et de mauvaises pratiques.» qu’en pensez vous

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Chapitre troisième : METHODOLOGIE DU RAPPORT DE STAGE

Introduction générale

Après l’admissibilité de l’étudiant au BTS, dans le cadre de son cursus, il est appelé à
élaborer un rapport de stage et se doit de le soutenir devant un jury. Ce qui voudrait bien
dire qu’il a effectué un stage dans une entreprise. Cette étape consiste à mettre en pratique
les connaissances théoriques, à se familiariser avec la vie en entreprise et de ce fait, il doit
élaborer un rapport à partir d’un thème donné, vécu dans ce milieu et étudié sous la
supervision d’un maître de stage. Elle prépare en outre une carrière, une vie
professionnelle du candidat. Toutefois, le candidat se trouve en difficulté dans la recherche
et dans la rédaction du travail à réaliser. Sa réussite demande une préparation soutenue par
une approche méthodique.

III.A. BUT DU RAPPORT DE STAGE


Comme tout travail de recherche, avant de rédiger un rapport de fin de stage, il faut se poser la
question « pour quoi ? ». Et cette interrogation permet au candidat de connaitre le but du
rapport.
En effet, le rapport de stage est un travail écrit qui met en relief :
- la réalisation des objectifs spécifiques que l’on se propose d’atteindre par le stage ;
- la somme des connaissances acquises en milieu de travail ;
- les implications méthodologiques qui découlent du séjour au lieu de stage ;
Le but ultime est de valider son admissibilité au BTS.

III.B. CONCEPTION DU RAPPORT DE STAGE


A ce niveau, il est question d’une part de la phase d’instigation et concerne tous les
efforts qui sont faits pour circonscrire le sujet et tous les moyens (une problématique, les
hypothèses…) à mettre en œuvre pour réaliser le rapport.
Mais également, il s’agit de la phase de traitement des données, d’organisation des idées et
d’élaboration du plan de travail et elle passe par plusieurs opérations indispensables qui
consistent à :
- trier et sélectionner tous les éléments d’information accumulés sur le sujet ;
- dépouiller les documents et les ouvrages lus pour en tirer le meilleur profit ;
- organiser les données recueillies ;
- établir un plan cohérent indiquant les principales articulations de l’étude.
Une fois le travail de recherche terminé, avec la mise en place de la problématique, de
l’hypothèse de travail sur la question traitée, du plan définitif, le candidat passe à la rédaction.

III.C. LA REDACTION DU RAPPORT DE FIN DE STAGE


La rédaction consiste évidemment à rédiger l’étude entreprise, c’est-à-dire à mettre par
écrit et à développer les idées accumulées, les données recueillies selon un plan
progressif et en suivant une logique démonstrative.

C.1. METHODE DE REDACTION DE L’INTRODUCTION.


L’introduction est la porte d’entrée de toute recherche. Elle est indispensable,
incontournable. C’est pourquoi, le candidat doit mettre un point d’honneur à la réussir en
suivant les recommandations d’usage. Il y expose et explique le bien fondé du travail à
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mener. Par conséquent, il doit dire pourquoi le problème abordé mérite de faire l’objet d’une
étude approfondie. L’impétrant doit annoncer son sujet en précisant l’objectif, l’intérêt et la
pertinence de son œuvre. L’introduction doit amener, poser le sujet et le diviser.
Elle comprend les points suivants :
- présentation du sujet : situation du contexte du sujet, son intérêt, son énoncé et
ses limites ;
- la problématique : les questionnements, hypothèses de travail… ;
- le plan du travail (énoncer les grands axes d’analyse du sujet).
Aussi l’introduction doit-elle être accrocheuse ; elle doit attirer le lecteur, le motiver à
découvrir le contenu réel du travail. En d’autres termes, l’introduction doit pouvoir
donner envie dès le début du texte au lecteur de poursuivre la lecture du travail.

C.2. LE CORPS DU TRAVAIL OU LE DEVELOPPEMENT.


Comme son nom l’indique, le développement est la partie principale du travail de recherche.
En plus d’être cohérente, la structure du travail doit refléter une organisation d’idées
pertinentes servant à illustrer l’hypothèse de départ. Toute la production consiste à expliquer
clairement sa compréhension du sujet et à en démontrer le bien- fondé. L’impétrant développe
ici l’objet de son étude qu’il soumet à une analyse critique et présente les résultats de son
travail. Dans le corps du travail a lieu également la vérification de l’hypothèse de recherche.
Cependant, le traitement des différentes sections (chapitres, sous chapitres, paragraphes, sous
paragraphes) doit être basé sur une argumentation structurée, logique, claire, simple et
cohérente (idées principales, idées secondaires…). Chaque chapitre devrait, à l’instar de
l’ensemble du travail, renfermer une introduction partielle appropriée et une conclusion
partielle qui fait le bilan rapide des points développés.

❖ Schéma du corps du travail.

Le texte du contenu de l’étude est fortement structuré, organisé en ensembles hiérarchisés, en


chapitres. Chaque chapitre est composé de sous-chapitres, de sections ou de subdivisions,
elles-mêmes constituées de paragraphes. Ainsi, nous avons :

PREMIERE PARTIE (Présentation de l’entreprise d’accueil)


Chapitre 1……………………………………………………………....................
Chapitre 2………………………………………………………………..............
DEUXIEME PARTIE (L’étude du thème proprement dite)
Chapitre 3………………………………………………………………………..
Chapitre 4………………………………………………………………………..
Chapitre 5…………………………………………………………………............
TROISIEME PARTIE :(Critiques et Suggestions)
Chapitre 6……………………………………………….................................................
Chapitre 7………………………………………………...............................................

C.3. METHODE DE REDACTION DE LA CONCLUSION.

La conclusion, qui clôt l’étude entreprise et tous les développements faits, est, comme

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l’introduction qui ouvre le rapport, un des points forts de tout le travail. Elle apparait
comme l’aboutissement normal, le dénouement conséquent et la révélation ultime de tout
le discours. C’est le résultat final de la recherche. Elle fait la synthèse des grands thèmes
abordés en récapitulant les grandes étapes et les idées principales du développement.
L’impétrant doit trouver ici la réponse au problème posé dans l’introduction. Celui-ci peut
terminer son propos en ouvrant des perspectives nouvelles qui serviront de pistes de
recherche pour d’autres candidats ; il peut faire des recommandations ou propositions
pratiques.

III.D. SCHEMA ET STRUCTURE D’UN RAPPORT DE STAGE


D.1. LES PAGES LIMINAIRES.
Les pages liminaires sont toutes les pages qui précèdent le corps du texte ; celles placées
avant l’introduction. Elles comprennent la couverture, la page de garde ou la belle page, la
page de titre, le sommaire ou la table des matières, la dédicace, les remerciements, l’avant-
propos.
D.1.1. La couverture.
Les éléments figurant sur la couverture constituent la carte d’identité du document. La page de
couverture doit être soignée ; et contient les indications suivantes :
- le nom du ministère de tutelle, en charge de l’organisation et de la coordination
de la formation (en haut et à gauche);
- le nom du pays et en dessous sa devise (en haut et à droite);
- le nom et les initiales, si possible le logo de l’établissement d’origine chargé de la
formation et de l’encadrement du candidat (à gauche et juste en dessous du
ministère de tutelle);
- l’année académique (à droite et juste en dessous du pays et sa devise);
- le lieu de stage ou le nom, le logo de l’entreprise (à droite et en dessous de
l’année académique;
- au milieu de la page et en caractère gras, le titre du rapport et le diplôme opté ;
- le thème ou le sujet traité, juste à la suite du titre du rapport en caractère gras et
centré avec une police un peu supérieure aux autres;
- le nom de l’impétrant (étudiant) en bas, à l’extrême gauche ou entre les noms du
directeur et du maître de stage mais un peu en haut, précédé par l’expression
présenté par;
- les nom et prénom du maître de stage, en bas à gauche ;
- les nom et prénoms du directeur de recherche en bas à droite.

D.1.2. La page de garde ou la belle page.


Traditionnellement, elle est blanche ou plutôt vierge, sans mention, elle peut servir à
une dédicace manuscrite à des parents, amis et lecteurs. La belle page vient juste après
la couverture.

D.1.3. La page de titre.


La page de titre reprend généralement les mêmes indications mentionnées sur la
couverture. C’est souvent la photocopie de la page de couverture, mais peut retirer
certaines informations de couverture ou donner un détail (sous-titre) au thème.

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D.1.4. Sommaire/Table des matières.


Dans les livres, on trouve soit un sommaire au début, soit une table des matières à la fin ou
au début. Mais on observe que, généralement, la table des matières est plus détaillée et
indique d’emblée les différentes rubriques de l’étude (les parties, les chapitres, les
divisions, les subdivisions). En somme, elle fait apparaitre la structure générale et donne
une vue d’ensemble du travail avec les principaux développements qui ont été faits dans
l’ordre chronologique du texte. Si elle est au début alors le sommaire est omis.
Quant au sommaire, il est plus bref et apparait comme le résumé de la table des matières.
Le sommaire se place en début d’ouvrage et contient, en une page, les articulations
essentielles de la recherche, les éléments constituant l’ossature globale de l’étude.

D.1.5. La dédicace.
La dédicace – sans mettre le mot dédicace – est un mot aimable en début du rapport, à
l’endroit d’une personne chère ou respectée qu’on veut honorer ; autrement dit à qui on
tient à rendre hommage. On exprime par là une marque soit d’affection (parents, frère,
conjoint, épouse, ami…), soit d’admiration et de considération (professeur, un artiste, un
écrivain), soit de reconnaissance (un bienfaiteur, un professeur), soit de sympathie et de
solidarité (au peuple, aux exploits,…). Elle peut être anonyme et exprimer une idée forte,
une valeur importante qui tient à cœur, ou un encouragement. Elle est facultative.

D.1.6. Les remerciements.


Les remerciements constituent une page spéciale, de courtoisie, qui s’adresse aux parents, aux
formateurs, aux institutions ou aux organismes qui, d’une façon ou d’une autre, ont aidé
concrètement, ont contribué effectivement à la réalisation de ce travail de recherche jusqu’à sa
soutenance. Aussi faut-il signaler que contrairement à la dédicace, on peut dire sa
reconnaissance à Dieu.

D.1.7. L’avant-propos.
L’avant-propos est (facultatif) un texte dans lequel le candidat explique le contexte du choix de
son domaine de spécialisation et peut également faire mention d’éventuelles difficultés
rencontrées pendant le processus de réalisation de son travail et les moyens mis en œuvre pour
les surmonter. C’est donc un avertissement ou une sorte de mise au point.

D.1.8. Les pages annexes.


Les annexes sont des documents extérieurs, des hors textes, des informations additionnelles
qu’on place entre la conclusion et la bibliographie. Elles permettent d’avoir des informations
complémentaires importantes, indispensables à la bonne compréhension dont la présence dans
le corps du texte risquait de le surcharger.

D.1.9. La bibliographie.
La bibliographie est composée de toutes les sources documentaires sur lesquelles le
candidat s’est appuyé pour rédiger son travail. Ce sont :
- des ouvrages ;
- des articles de périodiques ;
- des documents d’archives ;
- des enquêtes ou entretiens ;
- des documents audio-visuels ou électroniques (internet)…

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III.E. LES TECHNIQUES DE PRESENTATION


La présentation est une étape très délicate qui conditionne la qualité formelle de votre travail.
La valeur scientifique d’un document dépend des critères académiques admis par chaque école,
institut, grande-école ou université. Ainsi, le rapport doit :
- faire entre 25 à 50 pages ;
- être rédigé uniquement en recto ;
- avoir une mise en page de (2.5 cm en haut, en bas et à droite ; 3 cm à gauche) ;
- être saisi avec (caractère : times new roman, police : 14, interligne : 1,5) ;
- avoir une numérotation normale qui commence par l’introduction, suite des
pages précédentes ;
- avoir une numérotation des pages qui précèdent l’introduction en chiffres romains.
NB : la page de titre est la première page mais elle n’est jamais paginée. La
numérotation de la page se fait au coin supérieur droit ou au coin inférieur droit.

Par ailleurs, l’auteur d’un travail scientifique doit faire preuve d’un raisonnement objectif et
cohérent. Il doit être concis et sobre en bannissant de son langage le ton émotif, le ton de
mépris et de haine. Le recours au « je » dans la rédaction peut paraitre prétentieux et
égocentrique mais peut assumer les propos tenus. En conséquence, il est traditionnellement
troqué contre le « nous » de modestie dont le choix traduit une certaine prise de distance. Le
« on » étant impersonnel et vague, son utilisation est déconseillée car il donne une
imprécision.

III.F. LA SOUTENANCE DU RAPPORT DE STAGE

La soutenance est la dernière étape de la recherche entreprise. Elle s’avère le moment crucial
et le plus spectaculaire de l’étude effectuée. En effet, la soutenance est une épreuve orale
d’évaluation du travail fini de rapport ; elle consiste, pour le candidat, à présenter, de vive
voix, devant un jury de spécialistes du sujet ou du domaine, le fruit de plusieurs mois de
recherche.

F.1. LES CONDITIONS PSYCHOLOGIQUES.

Lors de la soutenance, le candidat doit adopter les attitudes suivantes :


- combattre le trac : éviter la panique. Avoir une attitude sereine et rassurante ;
- garder en tête le fil conducteur, la logique de sa pensée, de son exposé ;
- ne jamais se précipiter à répondre aux questions posées par le jury ;
- chercher à dominer le jury par le regard, l’occupation de l’espace et les gestes ;
- ne jamais se sous-estimer, ni se surestimer.

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F.2. LES QUESTIONS D’ORDRE MATERIEL

Comme toute cérémonie importante de la vie, la cérémonie de soutenance d’un travail de


recherche se prépare minutieusement. Ainsi, le candidat doit prendre les précautions
nécessaires et les dispositions utiles pour la réussir. Il doit :
- déposer auprès du jury la feuille d’errata (s’il y en a) avant la soutenance;
- résumer en 2, 3 ou 4 pages le contenu du rapport. Chaque partie doit être
résumée de façon succincte. Il faut surtout mettre l’accent sur le développement
du thème ou du sujet;
- lire et relire plusieurs fois le résumé de façon à en maitriser le contenu et
connaitre la signification exacte de tous les thèmes utilisés dans le document;
- faire une simulation de soutenance en présence de quelqu’un qui peut vous
poser des questions pertinentes, vous critiquer et vous juger objectivement.

F.3. LA PRESENTATION DU RAPPORT EN TERMES DE COMMUNICATION.

Le jour de la soutenance, le candidat doit tenir compte de quelques recommandations utiles. Il


doit :
- être habillé de façon classique ; éviter les tenues extravagantes ou sexy, car il faut se
donner une image sérieuse et positive ; pas de transpiration gênante, ni de mauvaise
haleine et parfum à forte odeur. Eviter d’indisposer le jury ;
- saluer les membres du jury dès que vous entrez dans la salle;
- attendre que le jury vous donne la parole avant de commencer votre propos par les
remerciements à l’endroit du président et des membres du jury, puis présenter votre
exposé;
- commencer la soutenance par une brève introduction en précisant : l’entreprise
dans laquelle le stage a eu lieu, la période et sa durée, la tâche effectuée dans
l’entreprise et le sujet du mémoire tout en justifiant son choix;
- veiller à la gestion du temps alloué (15min);
- faire une brève conclusion en mentionnant ce que le stage a apporté de positif,
les difficultés rencontrées au cours du stage ou dans la rédaction du rapport, les
insuffisances ou les limites du travail que vous jugez utiles de souligner;
- écouter et prendre les notes quand un membre du jury intervient, pour mieux répondre.
- ne jamais se précipiter à répondre aux questions. Il faut toujours observer un temps de
réflexion avant de donner votre réponse. Inutile de mentir ou de paniquer si vous êtes
vraiment incapable de répondre. Dites sincèrement : « je m’excuse ; je n’ai pas la
réponse exacte à votre question ».

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Leçon 2 : ECRITS PROFESSIONNELS

D- LA LETTRE ADMINISTRATIVE

LETTRE ADMINISTRATIVE A FORME PERSONNELLE

Que la correspondance soit privée, soit officielle, l’on doit respecter la couleur, le poids, le
format et l’écriture qui correspondent à la norme internationale maintenant la plus répandue –
selon les situations – et qui permettent une lecture plus rapide et facile. La courtoisie la plus
élémentaire exige que la présentation de la lettre soit soignée.

D.1. LA STRUCTURE D’UNE LETTRE


Une lettre personnelle, dans sa forme la plus simple comporte des éléments suivants :
➢ 1 La date est inscrite en haut et à droite, précédée de l’indication du lieu où la lettre
est écrite ;
➢ 2 Vos coordonnées complètes en haut et à gauche ;
➢ 3 Fonction du destinataire en dessous de la date ;
➢ 4 Objet (mention facultative) en dessous de vos coordonnées ;
➢ 5 La formule d’appel est la manière dont on appelle le destinataire de la lettre et varie
en fonction de lui, (voir les différentes formules d’appel);
➢ 6 L’introduction de la lettre qui indique brièvement, en deux ou trois lignes, l’objet de
la lettre ;
➢ 7 Le corps de la lettre est le lieu de développement de la demande, l’argumentation des
idées. Il y faut être clair et précis pour être compris.
➢ 8 La formule de courtoisie ou de politesse est la phrase finale de la lettre dans laquelle
on exprime ses sentiments au destinataire. Elle doit correspondre à la formule d’appel.
➢ 9 La signature c’est l’apposition du nom de celui qui assume la responsabilité de la
lettre. Elle est souvent peu lisible et se place immédiatement après la formule de
courtoisie.

D.1.1. Les formules d’appel


D’une manière générale la formule d’appel est : Monsieur, Madame ou Mademoiselle.
Pour les personnes privées comme l’administration, il est cependant d’usage de donner à ses
correspondants leur titre quand ils ont un.
Ainsi on écrira :
Monsieur le Duc, Madame la Duchesse, Prince, Princesse,
Monseigneur (les altesses royales), Mon cher Baron,
Quelles que soient les circonstances, les appellations : Monsieur, Madame (formule d’appel
pour les épouses des souverains) ne sont jamais déplacées, mais elles peuvent heurter la
susceptibilité de personnes mal informées et qui tiennent à leur titre.
Nous allons étudier successivement les principales formules d’appel.

D.1.1.1. Les personnes privées


a. Présidents et secrétaires généraux de sociétés, de syndicats, d’associations :
Monsieur le Président, Madame la Présidente,
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Monsieur le Secrétaire général, Madame la Secrétaire générale…


b. Directeurs et directeurs généraux d’établissements scolaires, industriels,
commerciaux : Monsieur le Directeur général, Monsieur le Directeur,
Madame la Directrice générale, Madame la Directrice…
On trouve aussi d’autres titres tels que :
Monsieur l’Intendant, Monsieur l’Econome
Monsieur le Censeur, Monsieur le Surveillant général, etc.

c. Membres des professions judiciaires (avocats, avoués, huissiers, notaires):


Maitre,
L’appellation Maitre est également employée à l’ égard des membres des académies
nationales ou des artistes réputés (écrivains, peintres, sculpteurs, musiciens).
d. Titulaire d’un Doctorat d’Etat : Monsieur le Docteur, Docteur,

D.1.1.2. Les autorités religieuses


a. Culte catholique :
Le Pape, Très Saint Père, Monsieur le Nonce, Monsieur le Cardinal,
Monsieur l’Archevêque, Monsieur l’Evêque ou Monseigneur,
Monsieur le Curé, Monsieur l’Abbé.
Les membres des ordres religieux :
Monsieur le supérieur, Madame la supérieure,
Mon Révérend Père, Mon Père, Ma Révérende Mère, Ma Mère, Mon Frère, Ma Sœur
b. Culte protestant :
Président d’un consistoire : Monsieur le Président,
Pasteur : Monsieur le Pasteur ; Etc.

D.1.1.3. Les autorités politiques


Le Président de la République : Monsieur le Président de la République ;
Les ministres et les secrétaires d’Etat : Monsieur le Ministre, Madame le Ministre ;
Le ministre de la justice : Monsieur le Garde des Sceaux. Etc.

D.1.2. Les formules de courtoisie


Elle doit traduire l’affection, l’amitié, la considération, le dévouement, la déférence que le
signataire veut exprimer au destinataire. Ces sentiments sont à nuancer selon la situation, les
rapports hiérarchiques, l’âge, le sexe, le degré d’intimité des correspondants.

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Formule d’appel Formule de courtoisie correspondante


Madame Hommages – respectueux hommages
Monsieur Salutations distinguées
Cher monsieur, ami, camarade… Sentiments les meilleurs, amicalement, très
cordialement, bien à vous
Monsieur le Président, le député,… Considération distinguée, Très haute
considération
Autorités supérieures Respectueux sentiments
Monsieur l’ambassadeur Haute considération
Monsieur le ministre Très haute considération, profond respect
Monsieur le préfet Sentiments déférents et dévoués

Les salutations, les hommages « s’expriment », on n’en donne pas l’assurance. « Croire à
l’assurance » est moins déférente que « agréer l’expression », qui sera réservée aux
correspondants envers lesquels on n’est tenu à aucune marque de courtoisie allant au-delà de
la politesse normale.
« L’assurance » et « l’expression » ne sont pas équivalentes, la première est réservée au corps
diplomatique mais dans les correspondances officielles.

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D.2. LA PRESENTATION FORMELLE D’UNE LETTRE

2 VOS COORDONNEES 1 LIEU ET DATE

N° d’enregistrement

3 FONCTION DU DESTINATAIRE

4 OBJET

5 FORMULE D’APPEL
……………………………………………………………………………………
……6……………………………………………………………………...………………

……7……………………………………………………………………...…………….…….....
..................................................................................................................................…
………………………………………………………………………….....………
………………………………………………………………………….................
……8……………………………………………………………………………………

9 SIGNATURE

Nom du signataire

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IV.E. PRESENTATION DU CURRICULUM VITAE

Ces mots latins signifient course de la vie. D’un usage courant, ils désignent un document
écrit dans lequel une personne se présente et relate de façon précise et concise tout son
parcours.
Le C.V est aujourd’hui la porte d’entrée de toute entreprise. L’explication est toute simple. Il
y avait une telle stabilité sur le marché de l’emploi que même les entreprises recrutaient à
l’entrée des écoles si bien que toute une génération de travailleurs n’a eu affaire au C.V. Mais,
aujourd’hui, l’offre d’emploi est largement inférieure à la demande. Dans ce cas, la sélection
devient sévère. Et, le C.V, premier interlocuteur du recruteur doit vous présenter dignement.
Un C.V doit s’adapter à un besoin précis et a pour but d’obtenir un entretien et non un
emploi ipso-facto. Il existe plusieurs types de Curriculum Vitae. Il comprend généralement les
rubriques suivantes : l’état civil, cursus, références, expériences professionnelles, état des
services militaires. Aujourd’hui, la particularité de chaque C.V réside dans les objectifs que
veut atteindre le concepteur. Nous pouvons dénombrer dans l’ordre :

E.1. LE C.V ORIGINE

Etat civil (sans noter ce titre), objectif, cursus (diplôme-date de fin), expériences
professionnelles (fonction-date du début-date de fin, nom de la société, adresse de la société),
compétences (liste de compétences).
1- Le C.V apothicaire
Etat civil (sans noter ce titre), objectif, expériences professionnelles (fonction-date du début-
date de fin, nom de la société, adresse de la société), compétences (liste de compétences),
cursus (nom de l’établissement scolaire, diplôme-date de fin), références (disponibles).

E.2. LE C.V CONTIGUÏTE

Nom du C.V, état civil, objectif, cursus, expériences, compétences.

E.3. LE C.V ESSENTIEL

Etat civil, objectif, cursus, expériences, compétences.

E.4. LE C.V CHRONOLOGIQUE

Etat civil, objectif, expériences (date de ... à ..., entreprises, poste), formation (cursus : date
de ... à ..., nom de l’école, lieu, diplôme), références (disponibles).

E.5. LE C.V INTEMPOREL

Etat civil (sans adresse), objectif, compétences, expériences (fonction, nom de la société, date
de ... à ..., insérer un bref résumé de vos responsabilités clés et de principales réalisations),
formation (moyenne générale + court résumé des cours, prix et autres distinctions
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appropriées), communications (exprimer votre esprit d’équipe, votre disponibilité), qualité


de chef, références (nom, fonction, société, information de contact).

BEA Lide Samanta


Photo d’identité
22 ans
Ivoirienne
Célibataire sans enfant

Mettre en pratique mes connaissances théoriques, valider mon diplôme d’admissibilité au


Brevet de Technicien Supérieur, apprécier les réalités professionnelles.

DOMAINES DE COMPETENCES

FORMATIONS

REFERENCES

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