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Chapitre premier
Leçon 1:
Tout texte est composé de mots organisés les uns par rapport aux autres. Bien repérer leur (s)
sens et comprendre leur utilisation sont deux opérations fondamentales pour analyser les
enjeux du texte.
I- DENOTATION ET CONNOTATION
On appelle dénotation ou sens dénoté le sens premier d’un mot. On appelle connotation ou
sens connoté, le sens que prend un mot lorsqu’il est employé avec une intention particulière.
1. L’importance de la connotation
Par rapport à la dénotation, la connotation confère aux mots une grande richesse et rattache
plus précisément un terme à son contexte.
Découvrir les connotations d’un mot ou d’une expression permet de cerner son ou ses sens
dans un contexte précis. C’est un outil essentiel de la lecture méthodique et du commentaire
composé. C’est également un instrument utile dans l’explication des mots et expressions qui
accompagnent le résumé de texte ou dans la compréhension de certains sujets d’essais
littéraires et de la discussion.
Il arrive souvent que dans un même texte plusieurs termes se rattachent à la même notion ; par
exemple, dans le sonnet de Du Bellay, intitulé heureux qui comme Ulysse, un certain nombre
de terme dans le second quatrain caractérisent l’univers du poète : petit, village, cheminée,
clos, pauvre, maison. Ils renvoient tous à l’idée d’un monde modeste et simple, soit par leur
sens première, soit par leur connotation : alors village renvoie à un groupe restreint, cheminée
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au singulier fait penser à une demeure de petite taille ; clos exprime l’idée d’un univers limité.
Ainsi, le champ lexical est l’ensemble des termes qui renvoie à une même réalité, à une
même idée et à une même notion.
L’interprétation d’un même champ lexical diffère selon le contexte ; il faudra par conséquent
l’expliquer en fonction du passage où il se trouve.
Il ne faut par confondre champ lexical et champ sémantique ; le champ sémantique est
l’ensemble des significations que peut présenter un mot : il correspond à un article de
dictionnaire. Lorsqu’un terme a plusieurs signification, on dire qu’il est polysémique
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Leçon 2:
Les connecteurs servent à relier entre eux plusieurs énoncés ou propositions. Les
connecteurs appartiennent à plusieurs catégories grammaticales : conjonctions de coordination
(mais, et, etc.) et de subordination (parce que, puisque, etc. ) ; adverbes (alors, finalement) ;
groupe prépositionnel (d’une part, en tout cas, etc.). en reliant des proposition ou des
séquences textuelles, le connecter permet d’expliciter la relation qui c’établir entre elles.
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Leçon 3 :
L’ACCORD DES PARTICIPES PASSES
DEFINITION
L’accord des participes passés (PP) est le point le plus compliqué de la grammaire française,
car il implique la connaissance de la structure syntaxique complète de la phrase.
Or, cette structure dépend des relations du verbe avec le sujet et les divers compléments
d’objet (direct ou indirect) de la nature même du verbe (transitif, intransitif, pronominal) et du
type d’auxiliaire employé.
CAS PARTICULIERS
Avec les verbes d’état comme "rester, demeurer, paraître, sembler, avoir l’air" le PP
s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.
EX : - Elle paraît très affectée par la nouvelle.
- Ces fermes restent abandonnées.
Les PP : attendu, excepté, ôté, passé, supposé, vu, y compris, non compris, ci-joint, ci-
inclus, ci-annexé, placés avant le nom auquel ils se rapportent, restent invariables. Ainsi, ils
sont considérés comme des prépositions ou des adverbes.
EX : - Excepté Jeanne, tout le monde était là.
- Mais Jeanne exceptée, tout le monde était là.
Le verbe "avoir" n’est pas attributif (ne relie pas l’attribut au sujet)
Le PP employé avec l’auxiliaire ‘’avoir’’ ne s’accorde jamais avec le sujet du verbe.
EX : Nous avons décidé de nous marier.
Toutefois, le PP employé avec "avoir" s’accorde avec le Complément d’Objet Direct
(COD) si celui-ci précède le participe. Ce COD peut être le pronom relatif « que » ou un
pronom personnel « le, la, les, me, te, nous, vous » remplaçant un nom.
EX : - Cette fille, je l’ai rencontrée à ITES.
- La lettre que cette fille m’a envoyée me fait du bien.
- J’ai rencontré quelques amis ; je les ai invités pour le week-end.
- On nous a entendus, la porte s’ouvre.
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CAS PARTICULIER
Le PP employé avec "avoir" reste invariable si le COD qui précède est COD non du participe,
mais d’un verbe d’une préposition dépendante de ce participe.
EX : La décoration qu’il avait cru qu’on lui attribuerait.
Si le complément d’objet direct qui précède est un adverbe de quantité suivi d’un
complément (beaucoup de, un peu de, trop de etc.), le PP s’accorde avec le complément de
l’adverbe.
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avec certains verbes : courir, goûter, dormir, peser, régner, valoir, vivre, mesurer, reposer…
le "que" est complément circonstanciel de valeur, mesure, de poids, de durée, donc
pas d’accord sauf s’ils ont un C.O.D.
EX : - Vous n’imaginerez pas la somme que ce tableau m’a valu.
- mais la célébrité que cet acte lui a value
- les trois mètres que ce mur avait mesuré avant de s’écrouler.
- les cinquante ans qu’il a vécu.
- mais les aventures absurdes qu’il a vécues.
Les PP dû, cru, pu, voulu sont invariables quand ils ont pour complément d’objet un infinitif
sous-entendu.
EX : Je n’ai pas fait toutes les démarches que j’aurais dû. (faire)
- Elle a donné tous les cadeaux qu’elle a voulu. (donner)
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Leçon 4 :
LA PONCTUATION
INTRODUCTION
« Les phrases sont des routes où la ponctuation joue le rôle de signalisation.» (André Billy.)
La ponctuation est un ensemble de signes typographiques conventionnels sans lesquels le
lecteur serait incapable de déchiffrer un texte écrit. Elle sert à marquer, à l’aide des signes, les
pauses et les inflexions de la voix dans la lecture ; à fixer les rapports entre les propositions et
les idées.
1- La fonction prosodique
Les signes correspondent un peu aux pauses, aux accents, à la mélodie, à l’intonation, aux
rythmes voire à la gestuelle qui accompagne le langage parlé.
2- La fonction syntaxique
Ils servent à séparer les mots mais aussi à organiser la phrase et à délimiter les phrases entre
elles.
C- La fonction sémantique
Les principaux signes de ponctuation sont : le point, le point-virgule, la virgule, les deux
points, le point d’interrogation, le point d’exclamation, le tiret, les points de suspension,
les guillemets, les parenthèses, le crochet et la barre oblique.
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1- Le point(.)
Il indique la fin d’une phrase, sert à exprimer de manière complète une idée et marque une
grande pause. Il se met aussi après une abréviation ou après chaque lettre d’un sigle.
Ex. : Les spectateurs avaient tous regagné leurs places. Le rideau se leva.
Paul est rentré hier soir. Il est reparti ce matin.
O.U.A., Q.C.M., P.D.C.I., F.P.I., R.H.D.P., Gramm., Lang. , Inv.
2- Le point-virgule (;)
Il marque une pause moyenne dans la lecture entre deux unités distinctes liées par le sens d’un
même et long énoncé, dont la seconde unité exprime un aspect, un détail, une explication.
Ex. : Charles est rentré tard hier soir ; il était très fatigué.
La salle se remplissait peu à peu de mères qui avaient amené leurs enfants ; des bandes
d’adolescents riant et parlant fort ; des retraités plus discrets.
3- La virgule(,)
Elle marque une petite pause dans la lecture. Elle sépare les éléments semblables c’est-à-dire
de même nature ou de même fonction.
Ex. Les veaux, les volailles, les agnelets, les chiots batifolaient.
Va, cours, vole et nous venge.
On parle, crie, pleure, meurt chaque jour.
Elle est pure, sensible, aimable, disponible, intelligente.
Elle sépare aussi du reste de la phrase les mots mis en apposition, en apostrophe, les
propositions incises et les compléments circonstanciels.
Ex. : Donnez-moi, dit ce peuple, un roi qui nous écoute.
Au bruit de la porte, une femme, Awa, la servante, venait de sortir de la cuisine.
En Juillet, ce sont les vacances.
Enfants, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine.
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1- Le point d’interrogation(?)
Il est la marque de l’interrogation directe, donc de l’intonation directe en langue parlée.
Toutefois, les interrogations indirectes se terminent par un point(.).
Ex. : Quelle heure est-il ?
Quand nous reverrons-nous ?
Je me demande si nous nous reverrons.
2- Le point d’exclamation(!)
Il se met après une interjection et se trouve répété à la fin de la phrase ou à la fin d’une phrase
qui exprime la joie, la douleur, la surprise, l’admiration, un sentiment vif …
Ex. : O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
O mon pays ! mon beau peuple !
O chef-d’œuvre de la nature ! divine Julie !
Quelle belle fille !
Comme ce garçon est intelligent !
2- Les parenthèses ( )
Les parenthèses indiquent une réflexion accessoire qui pourrait être supprimée sans altérer le
sens de la phrase.
Ex. Marie (qui se plaisait à des remarques inutiles) s’écria : « Fais attention ! »
Bien qu’il fût garde mobile dans le civil (si on peut dire) ; c’était un homme d’assez bonne
compagnie.
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3- Les crochets [ ]
Ils servent à indiquer que l’énoncé a été amputé de certains de ces constituants, que l’on
intervient dans le texte d’autrui ou qu’il y a déjà des parenthèses.
Ex. : « Cet […], nous ne sommes pas étonnés qu’il dirigerait ainsi. »
François-Marie Arouet dit Voltaire va dénoncer et combattre l’intolérance et l’obscurantisme
sous toutes ses formes (Lettres philosophiques, [1734])
La comtesse interrompt le chérubin (et [Elle] lui essuie les yeux…) : taisez-vous.
4- Le tiret (-)
Il sert à marquer le changement d’interlocuteur dans un dialogue, à énumérer verticalement,
mais aussi à détacher un élément de la phrase pour le mettre en valeur.
Ex. : - M’aimes-tu chère amie ?
- Je crois que je vais réfléchir un peu.
Il se disait fatigué – en réalité, il n’avait pas envie de parler – et se mit à bricoler.
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Généralité
Que l’on poursuive des études ou que l’on exerce une activité professionnelle, aujourd’hui les
documents écrits que l’on doit dépouiller sont si nombreux et parfois de si médiocre qualité
qu’il faut être bien entrainé à discerner l’essentiel. C’est précisément l’aptitude que
développe la pratique de la contraction de texte (résumé, analyse et synthèse), de plus en plus
pratiquée dans l’enseignement supérieur et dans les concours administratifs.
Au-delà des concours, ce qui est testé au travers de cette épreuve est votre capacité
professionnelle à donner, de façon synthétique, l’essentiel d’un document de référence : faire
le point rapide d’un dossier.
Epreuve facile, le résumé exige cependant de nombreuses aptitudes dont la lecture rapide, la
compréhension, la hiérarchisation des idées, le choix des idées essentielles, l’esprit de
synthèse, l’aptitude à la rédaction tout à la fois explicite et concise.
Le résumé respecte une marge de tolérance de plus ou moins 10% selon les concours ou
examens. L’évaluation de la valeur du résumé est déterminée par la prise en compte des
éléments suivants :
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La pratique consistant à souligner les idées parait rassurante mais suscite la tentation de
reprendre presqu’intégralement les passages soulignés ans reformulation. L’idéal est donc de
ne rien souligner et de travailler au brouillon à partir des prises de notes.
En fait, il faut gérer le temps imparti. De nombreux étudiants se laissent surprendre, faute
d’avoir programmé les diverses étapes de ce travail (la question de vocabulaire et la
discussion).
Avant la rédaction du résumé, il faut avoir une vue d’ensemble du texte. Il convient donc de le
lire intégralement et attentivement avec pour seul souci de savoir de quoi il s’agit (idée
générale), de quoi il est question (thème général, idée principale) et son orientation que lui
donne son auteur (thèse), qui est soit une critique d’une idée, soit une polémique sur un
thème, une démonstration logique… C’est une lecture rapide et concentrée.
Relire lentement le texte et, au fur et à mesure, guidé par le sens du texte et du thème qui
servent de fil conducteur, l’on prend des notes, lors de cette autre lecture, relatives au
brouillon sans se perdre dans les exemples et remarques subsidiaires. Ces notes sont des idées
ou étapes essentielles du texte.
Dans la pratique, il faut relire paragraphe par paragraphe pour noter cette idée essentielle.
Repérer les articulations logiques implicites ou explicites pour les transposer, pour le respect
de la structure, dans le résumé.
Il s’agit de mettre en forme vos notes ayant relevé l’essentiel du texte, sans oublier les
connecteurs logiques qui peuvent s’imposer entre paragraphes (en bon français).
Ce travail se fait sans retour simultané au texte initial. Fiez-vous à votre mémoire global du
texte et à vos notes.
Procédez ensuite au comptage des mots pour voir si vous êtes dans la marge de tolérance. Au
cas où vous n’auriez pas assez de mots, vérifiez si rien d’essentiel n’a été omis pour ajouter au
résumé. Profitez pour « enrichir » les phrases qui souffrent d’économie de mots. Si vous avez
trop de mots, cela vaut mieux, supprimez des mots, des expressions ou des phrases qui ne sont
pas essentiels.
NB : les idées essentielles étant porteuses d’information nouvelle, elles diffèrent des idées
secondaires qui sont :
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• Les répétitions ;
• Les exemples ;
• Les justifications ;
• Les illustrations (explicatives) ;
• Les digressions (hors sujet) ;
• Les énumérations ;
• Les démonstrations ;
• Les mots entre parenthèse ;
• Toute structure mise en opposition ;
• Les citations ;
• La reprise d’une idée.
Ce travail de brouillon terminé, relu et corrigé, recopiez votre résumé au propre, sans rien
modifier, avec une bonne présentation. Et indiquez le nombre de mots de votre résumé à la
fin.
Il sert à bâtir une définition composée phrases complètement rédigées : noter la nature du mot,
retrouver si possible son origine, donner sa signification générale.
Exemple : Un hâbleur est un nom qui vient du verbe espagnol « hablar » (parler) et qui
désigne celui qui se vante, qui a l’habitude d’exagérer quand il parle ou qui promet plus qu’il
ne peut tenir.
En phrases complètes, donner le sens des mots problématiques et celui de l’expression dans
son ensemble en tenant compte du contexte d’emploi.
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II.C. DISCUSSION
C’est la seconde partie de l’épreuve de RESUME-DISCUSSION. La discussion se fait sur un
point de vue de l’auteur du texte à résumer. Même si le texte offre quelques éléments de
réponse ou des pistes de réflexion au candidat, il ne faut pas se contenter d’en faire une simple
copie.
On y demande au candidat de mener des réflexions personnelles, des analyses précises d’un
problème posé par le texte, dans une argumentation organisée. Elle est composée de trois
parties :
C.2. DEVELOPPEMENT
C’est le véritable lieu de démonstration qui exige de la cohérence des idées, de la clarté dans
l’expression et l’exactitude dans les preuves. Le développement comprend des parties et des
sous parties organisées en arguments. Un argument comprend une idée, si possible une
explication ou un commentaire quand l’idée est nébuleuse et un exemple ou une illustration.
--- Idée
Argument.1 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)
--- Idée
Argument.2 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)
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--- Idée
Argument.3 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)
Conclusion partielle : c’est la synthèse des idées avancées ou développées dans la première
partie (si possible).
Transition : (si le sujet comporte une seconde partie, c’est-à-dire l’antithèse). Elle permet de
passer de la thèse à l’antithèse sans cassure, donc avec harmonie. C’est le pont entre ces deux
parties (ou le lieu du dépassement).
Deuxième partie :
--- Idée
Argument.1 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)
--- Idée
Argument.2 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)
--- Idée
Argument.3 --- Explication/commentaire
--- Exemple(s)
Conclusion partielle : c’est la synthèse des idées avancées ou développées dans la seconde
partie (si possible).
- Le bilan : c’est le point ou le bilan de tout le développement, qui récapitule les idées
et répond aux questions posées par l’introduction.
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- L’ouverture : c’est la partie qui ouvre un autre débat en rapport avec le sujet traité, qui
peut être une citation ou une phrase de portée culturelle, idéologique, scientifique,
politique, économique, sociale, environnementale...
L’on fait la thèse et l’antithèse lorsque la consigne est : discuter, qu’en pensez-vous,
appréciez, êtes-vous d’accord avec, que vous inspire cette affirmation, expliquez et discutez,
approuvez-vous, partagez-vous, peut-on dire que, êtes-vous partisan de, êtes-vous d’avis,
commentez...
EXERCICE D’APPLICATIONS
En Afrique, le chômage des jeunes s’est empiré dans le temps. Dans l’Afrique précoloniale, le
système éducatif traditionnel utilisait des technologies et des ressources locales et un vaste réseau
de modèles de référence adulte, afin de socialiser les jeunes dans l’activité économique principale,
l’agriculture, qui exigeait la participation de toute la famille, y compris les jeunes enfants jusqu’à ce
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qu’ils deviennent assez grands pour avoir leur propre champs ou leur troupeau. Le colonialisme
européen a miné les systèmes socioéconomiques traditionnels africains pour répondre davantage
aux besoins économiques européens et a introduit l’économie de marché, la production des cultures
d’exportation et l’exploitation des produits miniers et forestiers. Cela a engendré une demande de
travail salarié. Des salaires plus stables et plus élevés étaient à l’origine de la main d’œuvre
migrante, car des hommes en jeunes âges quittaient leurs maisons pour les mines de cuivre, de
cobalt, de diamant et d’or. Les dispositions imposées créaient aussi un dédain pour l’agriculture et
pour les autres activités économiques traditionnelles, avec une soif d’emploi salarié à l’occidentale
dans un système moderne formel. Au fur et à mesure que l’exode rural augmenta, les employeurs
tentèrent d’accroître la productivité, en remplaçant la main d’œuvre avec les machines, augmentant
ainsi le chômage.
Alarmés par les possibles conséquences explosives du chômage des jeunes, comme dans le
printemps arabe ou lors de la crise post-électorale au Kenya, les gouvernements ont répondu, mais
avec des interventions mal ciblées, qui n’étaient ni coordonnées ni durables. La plupart des
programmes ont été entachés par plusieurs pratiques de mauvaise gouvernance. De façon
semblable, les programmes d’aide des gouvernements étrangers et des fondations internationales
ont été fragmentaires, de court terme et incomplet, sans produire des effets sur le long terme
Les réactions des gouvernements peuvent être divisées en deux grandes catégories.
La première est celle des programmes d’amélioration de la qualité de la main d’œuvre, en
renforçant les capacités et les compétences par le biais de programmes de formation pour le
développement des compétences et l’entrepreneuriat. L’autre est formée par le programme de <<
seconde chance >> comme l’alphabétisation des adultes, le soutien aux groupes marginalisés, les
travaux d’intérêt général et les programmes de création d’emploi, qui tente de créer de nouvelles
opportunités d’emploi, en stimulant l’offre d’emploi. Néanmoins, nombre de programmes
gouvernementaux ont été aléatoires ; ils ont manqué de continuité et de financements appropriés. En
outre, ils ont manqué de continuité d’évaluation systématique et ont donc produit très peu de
données pour les améliorer. Dans peu de cas comme pour l’Agence de promotion de
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l’entrepreneuriat et d’emploi des jeunes du Ghana, les programmes ont été paralysés par la
corruption et l’incompétence politique.
Parmi les principales leçons pour faire face au chômage des jeunes il faut citer qu’il requiert des
approches intégrées, complètes et sur le long terme, garantissant le développement rural, des
systèmes éducatifs qui produisent des compétences commercialisables et une législation qui incite
les entreprises à embaucher les jeunes. Le secteur formel est incapable de créer un nombre suffisant
d’emplois pour les jeunes nouvellement entrés sur le marché du travail. Le secteur informel doit
donc être considéré comme une opportunité, pas comme un problème et il doit être soutenu par des
politiques pour le chômage des jeunes, afin d’avoir un impact plus important.
Les programme de subvention salariale doivent être en lien avec la formation structurée sur les
lieux de travail et visant des industries où l’emploi sera adapté au changement de cout de la main
d’œuvre. Les programmes qui récompensent les jeunes, indépendamment du fait qu’ils se
présentent au travail ou pas, en ignorant la performance, ne sont pas utiles.
De nombreuses actions peuvent être entreprises pour réduire les incompréhensions entre les
employeurs et les jeunes demandeurs d’emploi. L’implication et le soutien des employeurs peuvent
contribuer à préparer les jeunes au chômage, en leur permettant de connaitre les opportunités qui
existent et de viser celles qui répondent à leurs attentes et à leurs profils et qui correspondent aux
besoins des employeurs. En jouant ce rôle vital depuis le début, de l’école à l’université, les
employeurs peuvent offrir un savoir hors pair sur le monde du travail et sur comment un jeune peut
se préparer au mieux pour trouver un emploi. Ils peuvent fournir une expérience de qualité et direct
du travail par l’apprentissage et les stages.
Les meilleurs programmes de lutte contre le chômage des jeunes augmentent les chances des
jeunes entrepreneurs de se lancer dans des emplois autonomes, en créant ainsi du travail pour
d’autres jeunes. Ces mesures incluent le mentorat professionnel, les quotas d’approvisionnement
pour les entreprises des jeunes, les fonds pour l’entrepreneuriat des jeunes et les programmes
d’accès au marché. Les programmes d’incubation sur les technologies de l’information et de la
communication dirigés par les jeunes sont en mesure de libérer le potentiel des opportunités
digitales de l’Afrique.
Même si les programmes de seconde chance et l’équivalence sont nécessaires, ils ne peuvent pas
remplacer la restauration du système éducatif sur le long terme. Les programmes scolaires et
l’enseignement doivent être revus, de façon à encourager la créativité, la pensée novatrice et les
autres compétences requises par le marché du travail. Ces initiatives devraient être incluses dans les
plans nationaux, voire dans une stratégie panafricaine. La formation et d’autres modalités
d’apprentissage et d’acquisition des compétences devraient faire l’objet de la même attention que
les parcours scientifiques. La formation en alternance (école et travail), comme on le fait
communément en Suède, est la bonne approche.
Enfin, tout programme de lutte contre le chômage des jeunes doit assurer une durabilité interne et
expliciter clairement les perspectives pour les diplômés, les offres d’emploi à la fin de la formation
et leur continuité. Les programmes de court terme mis en place avec des financements initiaux
doivent être soutenus et pris en charge par les gouvernements africains et intégrés dans un cadre
d’ensemble, plutôt qu’être négligés comme des <<orphelins>> lorsque le financement arrive à
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QUESTIONS
I-VOCABULAIRE
- Fomenter (§ 1 l. 17) ;
II-RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de± 10%.
III-SUJET DE REFLEXION :
<<Les pays africains doivent cesser d’attendre une intervention extérieure et commencer à
relever les défis avec des ressources et des solutions africaines>>.
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pas la route. D’où la nécessité d’être proactif et d’instruire les jeunes a plus de civisme et de
responsabilité.
L’émergence de la nouvelle jeunesse citoyenne sera effective à travers la mise en place de dispositions
pouvant servir de bréviaire au civisme et a l’ancrage de certains valeurs forces, notamment l’amour de
la patrie, l’engagement citoyens, entrepreneuriat, la croyance aux vertus et aux richesses de sa patrie et,
enfin, la croyance infaillible en une cote d’ivoire unie capable de relever les défis de la croissance et du
développement durable.
Lorsque les jeunes se seront appropriés ses valeurs, les phénomènes de cristallisation et de contre-sens
constatés dans les mouvements vers l’avant ne seront plus qu’un vague souvenir. La jeunesse sera au
travail, trop occupé à entreprendre et à travailler car se laisser manipuler par de personnalités sans
vergogne dans l’ultime objectif est leurs intérêts égocentriques. Elle sera assez autonome et trop
éclairée par l’amour pour sa patrie pour accepter des prépositions malsaines et faire un quelconque culte
de la personnalité pour quelque billet de banque. La jeunesse sera absorber par l’envie manifeste, de
vouloir améliorer la qualité de vie communautaire et contribuer en tant que citoyen au développement
du pays d’où elle tirera sa fierté. Les jeunes sont un atout inestimables pour le pays, le plus important,
car c’est bien ce segment de la population qui détermine le présent et garanti l’avenir. Ainsi, la création
d’une tribune social d’interaction et de concertation des jeunes, une volonté politique pour reconnaître
et accompagner leurs efforts et une redéfinition de la société civile, en tenant compte de la composante
jeunesse, sont des mesures nécessaires pour créer les conditions favorables à l’émergence de jeune
leaders et acteurs de développement.
914 mots
Evariste AOHOUL, Fraternité Matin, N° 14557 du 08 au 09 juin 2013.
QUESTIONS
I-VOCABULAIRE
Expliquer les expressions suivantes selon le contexte :
-Les conditions exécrables (§ l 1.8) ;
-La nouvelle jeunesse citoyenne (§ 4 l.10)
II-RESUME
Résumez le texte proposé en 150 mots avec une marge de tolérance de± 10%.
Vous indiquerez à la fin du résumer, le nombre de mots utilisés.
III-SUJET DE DISCUSSION :
<< L’image que la jeunesse donne d’elle-même est très peu rassurante et laisse tout à fait à
désirer>>.
Dans un développement composé et à l’aide d’exemple précis, dites si vous partager cette
perception de la jeunesse selon l’auteur.
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Le 25 janvier dernier, la Nasa a «couronné» 2005 comme l’année la plus chaude depuis 1861,
date du début des relevés météorologue mondiaux. L’agence spatiale américaine note que la
température du globe s’élève inexorablement et que le phénomène semble s’accélérer :
+0,6°C sur les trente dernières années, soit presque autant qu’en un siècle (0,8°C). dans de
nombreuses régions du monde, le réchauffement s’est accompagné d’une raréfaction des
pluies. Les Etats-Unis, le sud du brésil, l’Australie, une grande partie de l 'Europe occidentale
ont souffert de sécheresses l’année dernière, tout comme l’Afrique notamment les pays
sahéliens ainsi que la corne de l’Afrique de l’est, ou le phénomène perdure. Dans le même
temps, la mousson a été particulièrement violente en Asie, causant plus de 1800 victimes dans
l’ouest et le sud de l’Inde. Et les cyclones ou inondations ont été exceptionnellement sévères,
sans oublier la vague meurtrière de froid qui frappe en ce moment le nord de l’Europe, la
Russie et une partie de l’Asie. Les saisons sont déréglées.
L’avenir ne sera pas plus facile. Les changement climatiques devraient amplifier la sécheresse
dans certains pays du sud et en Afrique, plus particulièrement sur les côtes de la méditerranée
et en Afrique australe. La région du Sahel pourrait en revanche, d’après les climatologues,
connaitre les saisons de mousson bien plus importantes que dans la décennie écoulés. Quels
que soient les scénarios, les habitants de la planète vont manquer d’eau. Aujourd’hui, l’offre
et la demande sont égales pour les 6 milliards d’êtres humains. Même si la ressource est
repartie de manière très inégale, chacun dispose en moyenne de 6600 m3 par an pour
satisfaire ses besoins propres ceux de l’agriculture et de l’industrie. Cette «raison» ne sera
plus que de 4800m2 en 2025 : la population mondiale aura augmenté de 1,5 milliards
d’individus, et la consommation d’eau par personne progressé d’un tiers. La situation est
d’autant plus inquiétant que l‘homme ne peut pas puiser dans les ressources disponibles a son
seul profit sans causer des dommages irrémédiables a son environnement naturel. L’exemple
dramatique du lac Tchad est là pour le rappeler. Il couvre un peu moins de 1500km2
aujourd’hui. Sa surface s’est rétrécie de 25000km2 en quarante ans sous l’influence combinée
de déficit de pluviosité et d’une plus grande utilisation de ses eaux et de celles des rivières qui
l’alimentent pour les besoins de l’agriculture.
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Ce n’est pourtant pas la méconnaissance du problème et de ses enjeux qui est en cause,
comme le prouvent la tenue du 13 au 16 février prochain a Alger du VIIe congrès de
l’association africaine de l’eau et celle du IVe forum mondiale de l’eau au Mexique du 16 au
22 mars, cette dernière date est consacrée «journée mondiale de l’eau» mais la mobilisation de
nouvelles ressources requiert la construction de grands barrages, d’usines de dessalement de
l’eau de mer ou encore de vastes réseaux d’irrigation, opérations toujours plus coûteuses.
Elles ne parviendraient d’ailleurs pas a compenser une situation très contrastée sur le
continent entre, par exemple, la Mauritanie qui ne peux compter que sur un millième de
ressource en eau du continent… dont le quart est naturellement disponible en RD Congo.
Potentiellement, la situation n’est pas si dramatique : a peine 30% des ressources en eau su
continent africain seraient exploitées. Le problème de l’eau de l’Afrique apparait avant tout
comme le résultat d’investissements insuffisants et de mauvaises pratiques. Les économies et
recyclage peuvent pallier des conditions naturelles défavorables, a l’image de l’Egypte qui
utilise 40% d’eau en plus de ce que lui permettent ses ressources naturelles. La lutte contre les
fuites de canalisations en zone urbaine fait partie des réponses, ainsi une meilleure efficacité
du secteur agricole, qui utilise 85% de l’eau consommée en Afrique. Selon la FAO,
l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, après de 60% de le l’eau
utilisée en Afrique pour l’irrigation est gaspillée par évaporation dans les retenues et par
infiltration dans les canaux. Les experts estiment qu’il est possible de réduire ces pertes de
moitié grâce a des solutions simples a mettre en place, qui supposent une meilleure
information des agriculteurs ? a défaut, la situation ne pourra qu’empirer. Quatorze pays de
continent sont déjà considéré en état de stress hydrique( moins de 1700m3 d’eau par
personne et par an). Neuf autres vont les rejoindre au cours des vingt ou trente prochaine
années, parmi ceux-ci se trouvent les pays comme la Libye ou l’Algérie
QUESTIONS
I. VOCABULAIRE
Expliquez les expressions soulignées selon le contexte :
- Exceptionnellement sévères ;
- Stress hydrique
II. RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de plus ou moins 10%.
Indiquez a la fin de votre résumé le nombre de mots utilisés
III. DISCUSSION
Sujet : «le problème de l’eau en Afrique apparait avant tout comme le résultat
d’investissement insuffisants et de mauvaises pratiques.» qu’en pensez vous
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Introduction générale
Après l’admissibilité de l’étudiant au BTS, dans le cadre de son cursus, il est appelé à
élaborer un rapport de stage et se doit de le soutenir devant un jury. Ce qui voudrait bien
dire qu’il a effectué un stage dans une entreprise. Cette étape consiste à mettre en pratique
les connaissances théoriques, à se familiariser avec la vie en entreprise et de ce fait, il doit
élaborer un rapport à partir d’un thème donné, vécu dans ce milieu et étudié sous la
supervision d’un maître de stage. Elle prépare en outre une carrière, une vie
professionnelle du candidat. Toutefois, le candidat se trouve en difficulté dans la recherche
et dans la rédaction du travail à réaliser. Sa réussite demande une préparation soutenue par
une approche méthodique.
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mener. Par conséquent, il doit dire pourquoi le problème abordé mérite de faire l’objet d’une
étude approfondie. L’impétrant doit annoncer son sujet en précisant l’objectif, l’intérêt et la
pertinence de son œuvre. L’introduction doit amener, poser le sujet et le diviser.
Elle comprend les points suivants :
- présentation du sujet : situation du contexte du sujet, son intérêt, son énoncé et
ses limites ;
- la problématique : les questionnements, hypothèses de travail… ;
- le plan du travail (énoncer les grands axes d’analyse du sujet).
Aussi l’introduction doit-elle être accrocheuse ; elle doit attirer le lecteur, le motiver à
découvrir le contenu réel du travail. En d’autres termes, l’introduction doit pouvoir
donner envie dès le début du texte au lecteur de poursuivre la lecture du travail.
La conclusion, qui clôt l’étude entreprise et tous les développements faits, est, comme
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l’introduction qui ouvre le rapport, un des points forts de tout le travail. Elle apparait
comme l’aboutissement normal, le dénouement conséquent et la révélation ultime de tout
le discours. C’est le résultat final de la recherche. Elle fait la synthèse des grands thèmes
abordés en récapitulant les grandes étapes et les idées principales du développement.
L’impétrant doit trouver ici la réponse au problème posé dans l’introduction. Celui-ci peut
terminer son propos en ouvrant des perspectives nouvelles qui serviront de pistes de
recherche pour d’autres candidats ; il peut faire des recommandations ou propositions
pratiques.
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D.1.5. La dédicace.
La dédicace – sans mettre le mot dédicace – est un mot aimable en début du rapport, à
l’endroit d’une personne chère ou respectée qu’on veut honorer ; autrement dit à qui on
tient à rendre hommage. On exprime par là une marque soit d’affection (parents, frère,
conjoint, épouse, ami…), soit d’admiration et de considération (professeur, un artiste, un
écrivain), soit de reconnaissance (un bienfaiteur, un professeur), soit de sympathie et de
solidarité (au peuple, aux exploits,…). Elle peut être anonyme et exprimer une idée forte,
une valeur importante qui tient à cœur, ou un encouragement. Elle est facultative.
D.1.7. L’avant-propos.
L’avant-propos est (facultatif) un texte dans lequel le candidat explique le contexte du choix de
son domaine de spécialisation et peut également faire mention d’éventuelles difficultés
rencontrées pendant le processus de réalisation de son travail et les moyens mis en œuvre pour
les surmonter. C’est donc un avertissement ou une sorte de mise au point.
D.1.9. La bibliographie.
La bibliographie est composée de toutes les sources documentaires sur lesquelles le
candidat s’est appuyé pour rédiger son travail. Ce sont :
- des ouvrages ;
- des articles de périodiques ;
- des documents d’archives ;
- des enquêtes ou entretiens ;
- des documents audio-visuels ou électroniques (internet)…
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Par ailleurs, l’auteur d’un travail scientifique doit faire preuve d’un raisonnement objectif et
cohérent. Il doit être concis et sobre en bannissant de son langage le ton émotif, le ton de
mépris et de haine. Le recours au « je » dans la rédaction peut paraitre prétentieux et
égocentrique mais peut assumer les propos tenus. En conséquence, il est traditionnellement
troqué contre le « nous » de modestie dont le choix traduit une certaine prise de distance. Le
« on » étant impersonnel et vague, son utilisation est déconseillée car il donne une
imprécision.
La soutenance est la dernière étape de la recherche entreprise. Elle s’avère le moment crucial
et le plus spectaculaire de l’étude effectuée. En effet, la soutenance est une épreuve orale
d’évaluation du travail fini de rapport ; elle consiste, pour le candidat, à présenter, de vive
voix, devant un jury de spécialistes du sujet ou du domaine, le fruit de plusieurs mois de
recherche.
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D- LA LETTRE ADMINISTRATIVE
Que la correspondance soit privée, soit officielle, l’on doit respecter la couleur, le poids, le
format et l’écriture qui correspondent à la norme internationale maintenant la plus répandue –
selon les situations – et qui permettent une lecture plus rapide et facile. La courtoisie la plus
élémentaire exige que la présentation de la lettre soit soignée.
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Les salutations, les hommages « s’expriment », on n’en donne pas l’assurance. « Croire à
l’assurance » est moins déférente que « agréer l’expression », qui sera réservée aux
correspondants envers lesquels on n’est tenu à aucune marque de courtoisie allant au-delà de
la politesse normale.
« L’assurance » et « l’expression » ne sont pas équivalentes, la première est réservée au corps
diplomatique mais dans les correspondances officielles.
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N° d’enregistrement
3 FONCTION DU DESTINATAIRE
4 OBJET
5 FORMULE D’APPEL
……………………………………………………………………………………
……6……………………………………………………………………...………………
……7……………………………………………………………………...…………….…….....
..................................................................................................................................…
………………………………………………………………………….....………
………………………………………………………………………….................
……8……………………………………………………………………………………
9 SIGNATURE
Nom du signataire
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Ces mots latins signifient course de la vie. D’un usage courant, ils désignent un document
écrit dans lequel une personne se présente et relate de façon précise et concise tout son
parcours.
Le C.V est aujourd’hui la porte d’entrée de toute entreprise. L’explication est toute simple. Il
y avait une telle stabilité sur le marché de l’emploi que même les entreprises recrutaient à
l’entrée des écoles si bien que toute une génération de travailleurs n’a eu affaire au C.V. Mais,
aujourd’hui, l’offre d’emploi est largement inférieure à la demande. Dans ce cas, la sélection
devient sévère. Et, le C.V, premier interlocuteur du recruteur doit vous présenter dignement.
Un C.V doit s’adapter à un besoin précis et a pour but d’obtenir un entretien et non un
emploi ipso-facto. Il existe plusieurs types de Curriculum Vitae. Il comprend généralement les
rubriques suivantes : l’état civil, cursus, références, expériences professionnelles, état des
services militaires. Aujourd’hui, la particularité de chaque C.V réside dans les objectifs que
veut atteindre le concepteur. Nous pouvons dénombrer dans l’ordre :
Etat civil (sans noter ce titre), objectif, cursus (diplôme-date de fin), expériences
professionnelles (fonction-date du début-date de fin, nom de la société, adresse de la société),
compétences (liste de compétences).
1- Le C.V apothicaire
Etat civil (sans noter ce titre), objectif, expériences professionnelles (fonction-date du début-
date de fin, nom de la société, adresse de la société), compétences (liste de compétences),
cursus (nom de l’établissement scolaire, diplôme-date de fin), références (disponibles).
Etat civil, objectif, expériences (date de ... à ..., entreprises, poste), formation (cursus : date
de ... à ..., nom de l’école, lieu, diplôme), références (disponibles).
Etat civil (sans adresse), objectif, compétences, expériences (fonction, nom de la société, date
de ... à ..., insérer un bref résumé de vos responsabilités clés et de principales réalisations),
formation (moyenne générale + court résumé des cours, prix et autres distinctions
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DOMAINES DE COMPETENCES
FORMATIONS
REFERENCES
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