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Etude de faisabilité
C`est un document complet traitant d'un projet et qui en examine en détail les cinq cadres d'analyses. Il
en considère ses 4 P (Le Produit, Le Prix, La Distribution (Place en anglais,), La Promotion (Communication
en anglais,)), ses risques et PDV (Point De Vente), et ses contraintes (calendrier, coûts, et normes de
qualité) afin de déterminer s'il doit aller de l'avant, être modifié ou carrément abandonné. Les cinq cadres
d'analyse sont le cadre de définition, le cadre des risques contextuels, le cadre de potentialité, le cadre
paramétrique et le cadre des stratégies dominantes et de contingence. Les 4 P sont traditionnellement le
Plan, les Processus, les Personnes, et le Pouvoir (la chaîne et la structure d'autorité avec leurs documents).
Les risques incluent en tout ou en partie: (Plan) financier et organisationnel; (Processus) environnemental
et technologique; (Personnes) marketing et socioculturel; et (Pouvoir) légal et politique. Les PDV sont les
points de vulnérabilité; ils diffèrent des risques en ce qu'ils sont internes à l'organisation menant le projet
et qu'ils peuvent être contrôlés, voire éliminés. Les contraintes sont les contraintes classiques qui se
reconnaissent au fait qu'elles peuvent être prédéterminées, puis déterminées et mesurées objectivement
tout au long du cycle de vie du projet. Les analyses de faisabilité varient en dimension et en profondeur
selon les besoins du projet.
L'intensité capitalistique
L'intensité capitalistique d'un secteur d'activité économique est définie par le rapport entre les
immobilisations corporelles (valeur brute à la clôture de l'exercice) et les effectifs salariés moyens, ou bien
par le rapport entre les immobilisations corporelles et la valeur ajoutée.
Les industries à forte intensité capitalistique sont appelées « industries lourdes ».
L'intensité capitalistique se définit par le poids en pourcentage du chiffre d'affaires des capitaux longs
nécessaires pour être un compétiteur sur le marché. Elle se calcule en ajoutant les immobilisations brutes
au besoin en fonds de roulement, le tout divisé par le chiffre d'affaires. Un ratio faible signifie que
l'entreprise dispose d'une faible intensité capitalistique. Elle représente également le montant des
capitaux à engager pour générer une unité monétaire supplémentaire de chiffre d'affaires.
À titre d'exemple, l'industrie automobile, les chantiers navals sont à forte intensité capitalistique ; la
grande distribution, la restauration rapide sont à faible intensité capitalistique.
Cash flow disponible = excédent brut d'exploitation (EBE) – impôt sur le résultat d'explo
itation +/- variation du besoin en fonds de roulement – investissements + désinvestissemen
ts
● Le cash-flow (ou flux de trésorerie) désigne la différence entre les encaissements (les
recettes) et les décaissements (les dépenses) de l'exercice. Tous les flux de trésorerie
(encaissements, décaissements) sont recensés dans un document: le tableau de financement.
On distingue plusieurs notions de cash-flow en fonction de trois catégories d'activités: les
activités d'exploitation, d'investissement et de financement.
La première notion est le flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation (a). Elle est la
différence entre le chiffre d'affaires encaissé et les dépenses d'exploitation décaissées. Elle
est déterminée avant paiement de l'impôt sur les bénéfices, avant intérêts des emprunts et
avant investissements. C'est l'excédent de trésorerie provenant des activités d'exploitation.
Le chiffre d'affaires (CA)
est la somme des ventes de biens ou de services d'une entreprise . Il est égal au montant
(hors taxes) de l'ensemble des transactions réalisées par l'entreprise avec des tiers dans le
cadre de son activité normale et courante. Sa formule : chiffre d'affaires = prix de ventre *
quantité vendues. Le chiffre d'affaires peut se calculer pour n'importe quelle période, cela dit il
est souvent calculé de façon mensuelle, trimestrielle et annuelle. Cette notion est le premier
indicateur de performance des ventes d'une entreprise.
La recette,
en comptabilité, est la somme d'argent encaissée (reçue) à la suite d'une opération le plus
souvent commerciale. Par extension, le terme désigne les mouvements financiers entrants.
On oppose les recettes aux dépenses.
Quelle différence entre recettes et chiffre d’affaires ? Recette, chiffre d’affaires, produit
et revenu sont-ils synonymes ?
Définition chiffre d’affaires (CA) : C’est la somme des ventes de produits et de marchandises
facturées sur la période considérée. C’est donc un indicateur de performance fondamental de
l’entreprise, puisqu’il donne une idée précise du volume d’activité :
le chiffre d’affaires s’établit en HT,
il n’inclut pas les produits financiers ni les produits exceptionnels, ni les variations de stocks,
le chiffre d’affaires est la somme des factures émises, même si l’argent n’a pas été encaissé.
Définition recettes : C’est le montant total des entrées d’argent, ou encaissements reçus :
les recettes sont une notion de trésorerie : elles renvoient à un flux financier réel, donc souvent
exprimé en TTC,
les recettes ne sont pas toujours égales au chiffre d’affaires : en effet, il peut y avoir un
décalage entre la facturation et l’encaissement,
on oppose les recettes aux dépenses (flux de trésorerie sortant).
La valeur actuelle nette
C` est une mesure de rentabilité d'un investissement. Celle-ci est calculée comme la somme
des flux de trésorerie engendrés par cette opération, chacun étant actualisé de façon à réduire
son importance dans cette somme à mesure de son éloignement dans le temps.
La valeur actuelle nette ou VAN désigne un flux de trésorerie actualisé qui représente
l'enrichissement supplémentaire d'un investissement comparé à ce qui avait été exigé comme
étant le minimum à réaliser pour les investisseurs. Ces flux comprennent notamment les flux
d'exploitation, les flux d'investissement et les flux opérationnels. De son
côté, l'actualisation permet de déterminer la valeur d'une somme d'argent à une date
antérieure.
Le flux de trésorerie
est l’équivalent français de « Cash Flow » et désigne une mesure de performance financière
indiquant les montants d’argent liquide encaissés ou dépensés par une entreprise durant une
période donnée. Le cash flow permet ainsi d’évaluer l’état d’une société ou d’un projet et à identifier
les problèmes de rentabilité. C’est donc en optimisant votre flux de trésorerie que vous optimiserez vos
chances de réussite en affaires.
COMMENT CRÉER DU FLUX DE TRÉSORERIE ET FAIRE DES ÉCONOMIES ?
Pour gérer votre flux de trésorerie, il existe certains réflexes à acquérir parmi lesquels :
Élimination des dépenses superflues : depuis la création de votre entreprise, tâchez d’éviter les
grosses dépenses surtout si elles ne sont pas nécessaires. Quand on démarre, il est important de ne
pas voir les choses en grand tout de suite (local, frais…). Même s’il est capital de communiquer à propos
de votre entreprise, sachez profiter des moyens gratuits pour vous faire de la pub tels que le web
(réseaux sociaux…).
Soyez sur tous les fronts au sein de votre entreprise : plus vous toucherez à tout, plus vous serez
en mesure de déterminer précisément les différents besoins. Il s’agit là d’un comportement préventif
contre les éventuelles futures erreurs de gestion.
Economisez vos dividendes : Les premières années d’exercice, laissez vos dividendes dans votre
compte au lieu de vous hâter de vous les verser en bonus. Ceci vous permettra de faire face aux
éventuels imprévus qui ne manquent pas en affaires.
Adaptez vos prestations en fonction des tendances : Sachez bien cibler en proposant vos produits
et services suivant la demande du marché. Il n’y a qu’en proposant une offre à une demande réelle que
vous pourrez augmenter vos revenus. Dans ce sens, tâchez de toujours vous démarquer de vos
concurrents pour proposer une plus-value attirante pour votre niche de clients.
Diversifiez votre offre : la spécialisation est certes critère de qualité pour répondre aux besoins
spécifiques de vos clients, mais ces derniers sont souvent à l’affût de services similaires. N’hésitez pas
à diversifier vos produits et/ou services si cela est susceptible d’intéresser votre clientèle cible.
Allez à la recherche de vos clients : Que ce soit sur le web ou en vrai, c’est assurément à vous d’aller
au-devant de vos clients et d’anticiper sur leurs besoins. Soyez donc là où votre clientèle cible est et
adaptez votre message à ses attentes.
En adoptant ces comportements, vous agirez sur les indicateurs de performance financière de
votre société. Il s’agira par la suite pour vous d’établir vos états de flux de trésorerie traduisant
la différence entre les recettes et les dépenses de l’entreprise. Cela vous permettra d’ajuster
votre stratégie de gestion financière.
est un quotient qui a pour objectif de calculer le pourcentage de gain à attendre d’un investissement par
rapport à la mise de départ.
La formule générale du retour sur investissement est : (gains – coûts de l’investissement)/ coûts de
l’investissement. La durée de rentabilité est le temps nécessaire pour que la mise de départ puisse être
récupérée (retour sur investissement égal à zéro).
Calculer le ROI permet une conversions et une compréhension des différentes stratégies : Stratégie
marketing, Satisfaction client et des KPI. On parle alors de ROI marketing.
Mais plus souvent le ROI est utilisé pour voir le capital investi et le retour réel sur investissement et non
uniquement la marge brute . Pour un Investissement rapide comme du locatif le ROI est une méthode
de calcul que vous devez effectuer.
Le délai de récupération
Il est publié chaque mois au Journal Officiel. L'indice des prix hors tabac sert à indexer de nombreux
contrats privés, des pensions alimentaires, des rentes viagères et aussi à indexer le SMIC.
L'indice retenu pour le SMIC est celui des "ménages du premier quintile de la distribution des niveaux
de vie" (Décret n°2013-123 du 7 février 2013).
Historique
La première génération d'indices date de 1914. Au cours du temps, la couverture de l'IPC s'est élargie
tant au plan géographique qu'en termes de population représentée ou de consommation couverte.
L'IPC base 2015 constitue la 8e génération d'indice. Il est entré en service en janvier 2016.
Le « taux de rentabilité interne » (ou TRI) est un indicateur de rentabilité financière. Appelé « Internal
Rate of Return » (ou IRR) en anglais, il s’agit d’un outil utilisé par les investisseurs afin de comprendre
si un investissement est rentable.
Il est lié à la notion de « valeur actuelle nette » (VAN) car il correspond au taux d’actualisation qui permet
d’obtenir une valeur actuelle nette nulle pour l’investissement.
De manière pragmatique, il est souvent comparé au « taux effectif global » (ou TEG) qu’utilisent les
banques pour parler du taux d’intérêt d’un prêt immobilier car il est un outil de comparaison. Il a
l’avantage de prendre en compte différents éléments pour les ramener à un taux de rendement,
habituellement calculé de manière annuelle.
Calcul du taux de rentabilité interne
Le taux de rentabilité interne se calcule en prenant en compte tous les flux entrant et sortants sur une
année, c’est-à-dire tout l’argent que vous gagnez ou dépensez pour un investissement, puis en les
comparant à la valeur de départ afin d’obtenir un taux annuel.
Sachant que t correspond au nombre d'années, le calcul est :
TRI = (flux entrants / flux sortants) ^ [(1 / t) - 1]
Exemples de calcul du taux de rentabilité interne
Si vous investissez dans un site internet pour multiplier vos ventes, et qu’après un an, cela vous a permis
de gagner 150 euros alors que vous en avez dépensé 100, le taux de rentabilité est de 50% :
-100 + [150/(1+TRI)] = 0
(1 + TRI) = 150/100
Il est bien entendu possible de calculer le TRI sur plusieurs années en ajoutant une valeur. Cette
méthode est d’ailleurs plébiscitée pour évaluer la rentabilité d’un investissement locatif, notamment en
les comparant aux placements bancaires sans risque.
Vous pouvez faire facilement le calcul à partir du prix d’achat d’un appartement et du prix auquel il a été
revendu ainsi que du montant des loyers perçus et des taxes et autres impôts payés durant cette même
période. En admettant que vous avez acheté, sans crédit, un appartement 100 000 euros, que vous
l’avez loué dès la deuxième année 6000 euros par an, que cela vous a coûté 500 euros de taxe foncière
et que vous l’avez revendu à 120 000 euros. Vous avez gagné 20 000 sur le prix de vente et 5500
euros/par an pendant 9 ans, soit un total de 69500 euros. Le pourcentage est facile à calculer : vous
avez gagné 69,5% de plus que ce que vous investi. Si vous ramenez ce pourcentage à un taux annuel,
vous avez gagnez 7,72% par an. Avec un tel TRI, vous comprenez pourquoi il est plus intéressant
d’investir dans la pierre que de placer votre argent à la banque à un taux d’intérêt souvent compris entre
3 et 4%.
Définition de l'annuité
Une annuité est une somme d'argent versée annuellement par un emprunteur pour rembourser une
dette. Elle est constituée d'une partie du capital emprunté ainsi que des intérêts dus. Elle peut être
variable ou constante.
Lorsque l'annuité est constante, le montant des versements reste le même chaque année : la part de
l'amortissement du capital augmente alors que celle des intérêts diminue. Elle permet de répartir la
charge de l'emprunt de manière identique durant le temps, et facilite ainsi la gestion budgétaire.
Annuité = amortissement de l'emprunt + intérêts
Quand l'annuité est variable, son versement diminue durant le temps du remboursement : la part de
l'amortissement du capital reste identique chaque année, mais celle de l'intérêt régresse en fonction
d'un échéancier. Les intérêts étant calculés sur le capital restant dû, les frais financiers sont plus
avantageux que pour une annuité constante. Toutefois, les versements sont plus élevés au début du
remboursement.
BUSINESS PLAN : CALCULEZ LES INDICATEURS DE RENTABILITÉ DE VOTRE PROJET
Les indicateurs de rentabilité sont des signaux vous permettant de vous assurer que la stratégie que
vous avez choisi de suivre est en cohérence avec la réussite de votre projet. En résumé, les signaux
sont au vert : vous êtes sur la bonne voie. Ils sont au rouge : vous risquez d’avoir des soucis de
trésorerie. Il s’agit donc de points de repères indispensables à indiquer dans votre Business plan. On
peut citer notamment le délai de retour sur investissements (ou point mort), la Valeur Actualisée Nette
(VAN), le Taux de Rentabilité Interne du projet (TRI) ou encore la Rentabilité des Capitaux Employés.
Business plan : Calculez le délai de retour sur investissements
Il s’agit ici de répondre à la question : « quand votre projet (ou votre entreprise) va-t-il devenir profitable
?»
Bien entendu, vos partenaires ou investisseurs seront très attentifs à la réponse que vous allez apporter
à cette question dans votre Business Plan, même si ce n’est pas le seul critère d’investissement dans
un projet. Comme nous l’avons déjà vu dans un précédent article, il s’agit de surveiller les flux de
trésorerie, c’est-à-dire le solde mensuel généré par la différence entre les produits (ressources) et les
charges (dépenses). Il est naturel que ce solde soit négatif au début. Bien entendu, il doit devenir positif
au bout de quelques mois. Le temps nécessaire pour atteindre un solde positif est appelé « Point mort
» ou encore, » Délai de retour sur investissements ».
Un dividende
est un versement d'une restitution numéraire, en nature ou sous forme d'actions par une entreprise à
ses actionnaires. Les actionnaires décident du versement si l'entreprise détient une trésorerie suffisante.
Comment sont payés les dividendes ?
Même si l'entreprise réalise d'importants bénéfices, le versement d'un dividende n'est pas une opération
automatique
Ce dividende peut prendre la forme d'une restitution numéraire, en nature ou sous forme d'actions.
L'actionnaire qui choisit la première situation de restitution obtient donc de l'argent de la part de
l'entreprise. Dans les deux autres situations, le versement de dividendes permet aux actionnaires
d'augmenter le nombre de leurs actions, soit d'une filiale de l'entreprise, soit de l'entreprise elle-même.
Même si l'entreprise réalise d'importants bénéfices, le versement d'un dividende n'est pas une opération
automatique mais relève au contraire d'une décision des actionnaires lors de leur assemblée générale.
Toutes les sociétés ne versent pas de dividendes, parfois faute de moyens, c'est alors le signe d'une
mauvaise santé financière, ou bien par choix, l'entreprise préférant utilisant ses ressources financières
pour se développer.
Vous avez compris que le calcul d’indicateurs de rentabilité est indispensable dans votre Business plan,
pour piloter votre activité et pour convaincre vos éventuels investisseurs. Leur interprétation s’appuiera
beaucoup sur leur mise en cohérence avec des données sectorielles, sur les ratios habituellement
constatés dans votre profession, ou chez vos concurrents. Vérifiez donc ce point, avant de
communiquer votre Business plan à d’éventuels partenaires financiers.
G&A (Generale Administrative Expence = Frais d'administration générale):
C`est l'argent qu'une entreprise dépense pour organiser et contrôler ses activités en général plutôt que
pour un produit ou un service particulier qu'elle fabrique:
L'entreprise espère retrouver des bénéfices en réduisant les coûts de personnel et les frais généraux.
7.7$/t
Royalty (Royaltie):
Redevance payée en échange de l'utilisation par un tiers d'une propriété intellectuelle où matérielle
(pour l'exploitation d'un sol par exemple) à son auteur ou propriétaire.
Une "royalty" (au pluriel des "royaties") est une prestation en argent qui est versée périodiquement au
propriétaire d'un droit de propriété intellectuelle (droit d'auteur, brevet, nom commercial, dessins ou
modèles) par la ou les personnes qu'il a autorisé à en poursuivre l'exploitation à leurs risques. (Chambre
commerciale 27 mai 2015, pourvoi n°11-20996, Legifrance) et (Cour d'appel de Lyon, premiere
chambre civile 1er juillet 2010, RG : 08/07438, Legifrance)
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