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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université des sciences et technologies Houari Boumediene


U.S.T.H.B
Faculté de génies des procédés
Sujet :

FORMATION ET EXPLOITATION DU PETROLE ET GAZ


NATUREL -PUITS DE FORAGES PÉTROLIERS EN
ALGERIE-

Présenté par  :
 OMARI HANANE 161731063600
 MANSOURI YASMINE 181831091003
 MOULAI MOURAD 181831052824
 TAFAT KAHINA 191931079803
 DEBBOUZ LINA 181831048238

Sous les auspices du  :


Mme RABAHI Amel
Introduction :
L'exploitation du pétrole remonte à une époque ancienne, mais son importance,
commerciale et industrielle, croît à partir du XIXe siècle pour connaître au XXe siècle un
essor économique et aussi une succession de crises.

Lors du processus de formation du pétrole, celui-ci quitte sa roche-mère et migre vers la


surface. S'il ne rencontre pas de couche imperméable dans sa migration, il atteint la
surface du sol, où il est lentement détruit car inflammable. Si une couche imperméable
l'arrête, il s'accumule en dessous de celle-ci, constituant ainsi un gisement pétrolifère. À
la suite de mouvements de terrain ultérieurs, des failles peuvent se produire, et
permettent à de petites quantités de pétrole de fuir jusqu'à la surface. Ainsi, les
affleurements de résidus pétroliers naturels en surface trahissent souvent la présence
d'un gisement en sous-sol ; on en trouve dans de très nombreux pays, encore à l'heure
actuelle, y compris en France Le gisement de La Brea Tar Pits (la brea = le brai en
espagnol) à Los Angeles, toujours actif, a piégé une telle quantité d'animaux du
Pléistocène qu'un musée a été créé sur cet emplacement.
Le gaz se comporte d'une façon similaire ; il s'enflamme généralement en atteignant la
surface, donnant lieu à une flamme permanente. On en connaît également des
exemples, parfois très anciens (Bakou, Yanartaş) ou au contraire très récents, comme à
Darvaza Lorsque le gisement souterrain se trouve sous la mer, le pétrole parvenant au
fond de la mer, un peu moins dense que l'eau, continuera son ascension jusqu'à la
surface ; il forme là les irisations trahissant sa présence. L'amiral Voïnovitch le
remarquera en mer Caspienne en 1781. Cette particularité est toujours employée à notre
époque pour mettre en évidence l'existence de gisements offshore comme celui de
Tupi[réf. nécessaire]. Le gaz au contraire forme des hydrates de gaz et reste sur le fond
marin. Ainsi, pétrole et gaz naturel ont toujours été présents dans la nature ; les
premières recherches pétrolières consistaient simplement à demander aux habitants s'ils
connaissaient de telles sources à proximité

La prospection pétrolière :
On ne cherche pas du pétrole, on cherche un gisement de pétrole (un gisement est
un lieu ou un matériel géologique donné s'est accumulé et que l'on peut exploiter en
totalité ou en partie).

L'exploration pétrolière et la première phase d'un très long processus qui passe
successivement par la recherche de bassin sédimentaire, l'obtention de licence
d'exploration, souvent très coûteuse, l'évaluation des (objets) à Forer les prospects en
passant en revue les paramètres décrits précédemment (présence de la roche mère, sa
maturité, les qualités réservoir et couverture, la taille du piège, l'âge de sa formation par
rapport à l'âge de la migration des hydrocarbures, …etc.).

Diverses techniques comme la sismique réflexion, la gravimétrie et le magnétisme


aident à évaluer les paramètres et les volumes de l'éventuel gisement.

On utilise aussi des diagraphies qui sont l'enregistrement de nombreux paramètres


physiques et chimiques des roches et des fluides réalisés au cours à l'occasion de forage
déjà réalisés dans le bassin sédimentaire. Puis vient le forage de prospect, ...et sa
sanction ! cette première phase que duré 5 ans. Un résultat positif amènera
généralement une phase d'appréciation de la découverte avec le forage d'autres puits
(de 2 à 4 ans), puis le forage de puits de développement (de 3 à 6 ans), puis une phase
d'exploitation que l'on espère langue, suivi par le démantèlement de l'appareil de
production et la remise en état des sites.

En conclusion, on peut dire que la formation des hydrocarbures est une formation
très lente et précise sur plusieurs millions d'années qui demande aussi la plus grande
patience et le plus grand soin quand il s'agit de les découvrir.
Les observations de pétrole en surface :

Principaux gisements d'hydrocarbures de l'Algérie :


Les bassins les plus productifs d'hydrocarbures demeure ceux de l'Oued Mya où se
trouvent les gisements géants de Hassi Messaoud et de Hassi R'mel, et de berkine où se
trouvent les gisements d'Ourhoud et Hassi Berkine Sud.

Quant aux bassins du sud-ouest, ils constituent un pôle d'exploration gazière


relativement important, ainsi que le développement tout aussi important avec la mise
en production des gisements gaziers de la région d'In Salah, et de la région d'Adrar.
Plus de 200 gisements sont aujourd'hui reconnus. Les réservoirs sont gréseux dans
leur quasi-totalité il se trouve essentiellement dans les niveaux du Cambro-Ordovicien,
du siluro-Dévonien, carbonifère et du Tria. Les hydrocarbures produits sont très
largement soutenus par des opérations de récupération assistée, pompe à injection
d'eau que par injection de gaz.

1/ chant de Hassi-Messaoud :
le gisement d'huile légère de Hassi-Messaoud a été découvert en 1956 par le forage
MD1 qui a traversé les réservoirs de grés du Combro-Ordovicien à 3337 mètres de
profondeur. Le gisement, de dimensions 40 x 40 km, est situé dans le Sahara algérien, à
800 kilomètres au sud d'Alger.

Le gisement de Hassi Messaoud présente une structure en dôme anticlinal, largement


héritée de la phase orogénique hercynienne dans le paroxysme se produit à la fin du
Paléozoïque.

2/ champ de Hassi Berkine Sud :


Champ de Hassi Berkine Sud (HBNS) a été découvert en janvier 1995 par l'association
Sonatrach/Anadarko par le forage du puits HBNS-1b. Il a été mis en exploitation en
1998.

Le gisement est d'âge triasique. Il possède une structure anticlinale asymétrique au


relief très peu prononcé.

3/Le champ d 'Ourhoud:


Le champ d'Ourhoud se situe dans la partie centrale du bassin de Berkine, à 320 km
au sud-est de Hassi-Messaoud. Il s'étend sur trois blocs d'exploration, 404a, 405, 406a.

Le gisement a été découvert par le puits BKE-1(berkine est-1) foré en juillet 1994 par
l'association Sonatrach et Anadarko.

La structure d'Ourhoud correspond à un horst complexe limité vers l'est par une faille
majeur régional dont le rejet vertical varie entre 200 et 300 mètres.

4/ le champ de Haoud Berkaoui


Le gisement de Haoud Berkaoui est situé à environ 5 km à l'ouest de hassi-
messaoud. Il fait partie du bloc 438c et constitue, avec les structures de Benkahla et
Guellala, un pôle principal de la dépression de l'Oued Mya.
Il a été découvert en 1965 par le puits OK 101 est produit dans les grès de la série argilo-
gréseuse triasiques inférieure.

5/ le champs d 'Edjeleh :
Le champs d'Edjeleh est situé dans le bloc 241, dans la partie sud-est du bassin
d'Illizi, environ 50 km au sud-est d'in-Amenas. Localiser sur haut-fond de Tihemboka, il
s'étend sur une superficie d'environ 30 km2.

Le gisement a été découvert en 1956, puis mis en exploitation quelques années plus
tard. La présence d'hydrocarbures dans ce gisement a été confirmé dans six niveaux
réservoir superposés et distincts.

6/ le champs de Hassi R'mel :


Le gisement de Hassi R'mel a été découvert en 1956 et mis en production en 1961.
Il est situé dans le Sahara algérien, à 550 km au sud d'Alger. Il s'étend sur environ 3500
km2.

Le champ est un gisement de gaz à condensat un anneau d'huile sur le flanc Est.

La structure de Hassi R'mel est un anticlinal de forme elliptique dont l'axe principal est
orienté NE-SO.

7/Rhourde Nouss:
La région de Rhourde Nouss(RN) est située à 230 km au sud-est de champ de Hassi
Messaoud. Le premier forage a été réalisé en 1961 une série de réservoirs contenant du
gaz à condensat a été rencontré à partir de la côte 2685 Mètres.

Cette région est caractérisée par la présence de 13 accumulation comportant


jusqu'à une dizaine de réservoir.

8/Le gisement de krechba


Le gisement de krechba est situé dans la partie nord de la région d'in-salah.

Le gisement a été découvert en 1957 par le forage de KB1 qui a rencontré les réservoirs
tournaisiens du Carbonifère et siegenien-gédinnien du Dévonien inférieur à une
profondeur de 1700 à 3350 mètres. Les différents puits forés ont donné des débits de
gaz dans les trois réservoirs.

Cartographie des principaux gisements en Algérie


la récupération du pétrole

 Le pétrole classique :
Le pétrole classique est extrait des gisements souterrains à l'aide de méthodes
traditionnelles de forage et de pompage verticaux. Le pétrole classique est liquide à
température atmosphérique, ce qui lui permet de s'écouler dans les puits les pipelines
contrairement au bitume (le pétrole des sables bitumineux) qui est trop épais pour
s'écouler sans être chauffé ou dilué. Il est plus facile et moins coûteux d'extraire du
pétrole classique et celui-ci nécessite moins de traitement après extraction. Le pétrole
classique peut aussi bien être terrestre extracôtiers.

Le pétrole non classique :


Le pétrole non classique ne peut être à récupérer avec les méthodes traditionnelles
de forage et de pompage. Des techniques d'extraction avancer, comme l'exploitation
minière des sables bitumineux et les opérations in situ, sont nécessaires pour récupérer
le pétrole lourd qui ne s'écoule pas de lui-même. On l'appelle aussi non classiques le
pétrole piéger dans des formations qui rend difficile son extraction, comme le pétrole
léger de réservoir étanche, car des techniques alternatives sont nécessaires pour
exploiter ces réserves souterraines.

On trouve du pétrole léger de réservoir étanche dans la majeure partie du bassin


sédimentaire de l'Ouest du Canada (BSOC), et dans le centre de l'Est du Canada. Il est
situé en profondeur sur la surface terrestre, principalement dans des formations
rocheuses à faible perméabilité comme le sable, le grès et l'argilite. Extraction nécessite
le forage horizontal et la fracturation hydraulique.

DE QUOI EST CONSTITUÈ LE PÈTROLE?

Le pétrole est un mélange d'hydrocarbures (molécules formées d'atomes de carbone et


d'hydrogène) et de molécules contenant également d'autres atomes, principalement du
soufre, de l'azote et de l'oxygène. Certains de ses constituants sont, à température et à
pression ambiantes, gazeux (méthane, propane, etc.), liquides (hexane, heptane,
octane, benzène, etc.) et parfois solides (paraffines, asphaltes, etc.). Le pétrole contient
des milliers de molécules différentes qu'il va falloir fractionner et transformer
chimiquement pour obtenir des produitsutilisablese.
COMMENT SE FORME LE PÉTROLE ?
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d’environ 20 à 350
millions d’années. Aussi appelé « huile » ou « pétrole brut », il provient de la
décomposition d’organismes marins (principalement de plancton) accumulés
dans des bassins sédimentaires, au fond des océans, des lacs et des deltas.

La transformation de la matière organique en pétrole s’échelonne sur des


dizaines de millions d’années, en passant par une substance intermédiaire
appelée kérogène. Le pétrole produit peut ensuite se trouver piégé dans des
formations géologiques particulières, appelées « roches-réservoirs » constituant

les gisements pétrolifères « conventionnels » exploités de nos jours.

De la matière organique au pétrole

L’accumulation de matière organique dans les sédiments

La matière organique est issue d’êtres vivants (plancton, végétaux, animaux,


etc.). Composée essential  de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène, elle
forme ce que l’on appelle « la biomasse ». Cette biomasse est généralement
détruite par des bactéries mais une faible partie (moins de 1 %) se dépose au
fond de milieux aquatiques.
Dans cet environnement pauvre en oxygène, la matière organique est en partie
préservée. Elle se mélange ensuite à des matières minérales (particules d’argiles
ou sables fins), créant ainsi des boues de sédimentation. Celles-ci s’accumulent
par couches successives sur des dizaines voire des centaines de mètres.

La formation du kérogène

Au début de la sédimentation jusqu’à une profondeur d’environ 1 000 mètres


sous le plancher océanique, la matière organique contenue dans les boues de
sédimentation subit une transformation sous l’action de bactéries anaérobies
(vivant en milieu privé d’oxygène). Elles en extraient l’oxygène et l’azote,
aboutissant à la formation de kérogène. Il s’agit d’un composé solide disséminé
sous la forme de filets au sein des sédiments, contenant surtout du carbone et
de l’hydrogène.

La maturation du kérogène en pétrole

Par leurs propres masses et à la suite de leur couverture par de nouveaux dépôts,
les couches sédimentaires s’enfoncent naturellement dans la croûte terrestre. Au
cours de ce phénomène et au-delà de 1 000 mètres de profondeur sous le
plancher océanique, les résidus minéraux des boues de sédimentation se
solidifient en une roche relativement imperméable. Appelée « roche-mère », cette
formation piège le kérogène.

La roche-mère subit également un enfouissement. Le kérogène est donc soumis


à des pressions et des températures géothermiques de plus en plus élevées,
augmentant d’environ 3°C tous les 100 mètres. À une température supérieure à
60°C, ce qui correspond à un enfouissement d'environ 1 500 à 2 000 mètres, le
kérogène subit un craquage thermique, appelé également « pyrolyse ». Cette
transformation chimique élimine l’azote et l’oxygène résiduels pour laisser de
l’eau, du CO2 et des hydrocarbures, molécules exclusivement composées de
carbone et d’hydrogène. Le mélange d’hydrocarbures liquides est appelé pétrole
brut.,

 appelé pétrole brut.

Des hydrocarbures sous forme gazeuse (méthane) sont également générés lors


de la transformation du kérogène. La proportion de gaz au sein de la roche-mère
s’avère d’autant plus élevée que la durée et la température de transformation du
kérogène sont importantes :

 entre 60° et 120°C (entre 2 000 à 3 000 mètres de profondeur), le


kérogène produit principalement du pétrole et une faible quantité de
gaz ;
 à partir de 120°C (soit 3 000 mètres), la production de pétrole à partir
du kérogène devient insignifiante. Les hydrocarbures liquides présents
dans la roche-mère sont à leur tour transformés en molécules de gaz
sous l’effet de la température et de la pression ;
 au-delà de 150°C (soit un enfouissement supérieur à 4 000 mètres), il
ne se forme plus que du gaz.

Le cas des schistes bitumineux

Lorsque la roche-mère n’est pas suffisamment enfouie, le kérogène qu’elle


contient ne subit pas de pyrolyse. Appelé schiste bitumineux, il s’agit d’un
combustible fossile arrêté au stade d’« avant-pétrole » dans le processus
de maturation du kérogène.

Par un procédé industriel, les schistes bitumineux peuvent être


transformés en pétrole en subissant une pyrolyse (à 500° C pour accélérer
la maturation du kérogène).

LE PÉTROLE, DE QUOI ÇA SERT ?

Le pétrole est devenu, à partir des années 50, la première source d'énergie dans le
monde. Il satisfait plus de 30 % des besoins énergétiques.

C’est la principale matière première des carburants qui alimentent les transports


(voitures, camions, avions).

C'est aussi une matière première irremplaçable pour l'industrie de la


pétrochimie pour un grand nombre de produits de la vie quotidienne : matières
plastiques, peintures, colorants, cosmétiques, etc.

Enfin, le pétrole sert aussi comme combustible dans le chauffage domestique et


comme source de chaleur dans l'industrie, mais dans une moindre mesure ; il ne
représente que 4,6 % de l'électricité mondiale, les autres sources d’énergie électrique
étant nombreuses (nucléaire, charbon, au gaz, hydraulique, éolienne)
 

Les produits dérivés du pétrole : les principaux polymères et leurs applications


 

PVC : polychlorure de vinyle, application tuyaux rigides (gouttières, etc.),


gaines électriques, profilés, huisseries (fenêtres). Jadis les disques 33, 45 et 78
tours.

Polyéthylène basse densité : objets pour l'industrie automobile, sacs


d'emballage de supermarché, films (travaux publics), tuyaux et profilés, sacs
poubelles, articles injectés (ménagers et jouets), sacs congélation.

Polyéthylène haute densité : bouteilles et corps creux, tuyaux, fibres, objets


moulés par injection.

Polytetrafluoroéthylène (PTFE) : revêtement des poêles Tefal, autres


applications en chimie, etc.
 

Polypropylène : articles moulés par injection pour les industries automobile,


électroménager, ameublement, jouet, électricité, alimentation boîtes et bouteilles
diverses, fils, cordages, films, sacs d'emballage, boîtier de phare, etc.
 

Polystyrène et copolymères associés (ABS) : emballages (barquettes


blanches), bâtiment (isolation polystyrène expansé), Bic Cristal (transparent),
automobile, électroménager, ameublement (bureau et jardin), jouets, bagages,
emballages pour cosmétiques, médicaments et produits alimentaires,
contreportes de frigo.
 

Poly-isobutène, encore appelé caoutchouc butyl : applications chambres à air.


 

Polybutadiène (BR) : utilisé principalement pour la fabrication des pneus.

Styrène butadiène (SBR) : rubber ou encore caoutchouc synthétique (latex par


exemple), styrène + butadiène (élastomères). Applications pneus et joints,
amortisseurs, tapis transporteurs, semelles, garnitures de pompes. Rentrent aussi
dans la composition des bitumes pour rendre le revêtement plus souple.

Acrylates et méthacrylates, poly(méthyle méthacrylate) PMMA. Applications


en peintures, revêtement de surface, fibres, adhésifs, encres, verrières (vitrages
caravanes, avions, bateaux), verres de lunettes, lavabos, baignoires cabines de
douches.

Polyamides : famille des nylons : 6-6, 6 et 11, 12. Fibres d'habillement, pièces
mécaniques de frottements, réservoir à essence, seringues. Kelvar tissé (gilet
pare-balle).

Fibres et résines polyesters : à partir de l'acide téréphtalique (ex paraxylène+


éthylèneglycol (fibre Tergal), polyéthylène téréphtalate (PET) pour bouteille.

La prospection pétrolière :
On ne cherche pas du pétrole, on cherche un gisement de pétrole (un gisement est
un lieu ou un matériel géologique donné s'est accumulé et que l'on peut exploiter en
totalité ou en partie).

L'exploration pétrolière et la première phase d'un très long processus qui passe
successivement par la recherche de bassin sédimentaire, l'obtention de licence
d'exploration, souvent très coûteuse, l'évaluation des (objets) à Forer les prospects en
passant en revue les paramètres décrits précédemment (présence de la roche mère, sa
maturité, les qualités réservoir et couverture, la taille du piège, l'âge de sa formation par
rapport à l'âge de la migration des hydrocarbures, …etc.).

Diverses techniques comme la sismique réflexion, la gravimétrie et le magnétisme


aident à évaluer les paramètres et les volumes de l'éventuel gisement.

On utilise aussi des diagraphies qui sont l'enregistrement de nombreux paramètres


physiques et chimiques des roches et des fluides réalisés au cours à l'occasion de forage
déjà réalisés dans le bassin sédimentaire. Puis vient le forage de prospect, ...et sa
sanction ! cette première phase que duré 5 ans. Un résultat positif amènera
généralement une phase d'appréciation de la découverte avec le forage d'autres puits
(de 2 à 4 ans), puis le forage de puits de développement (de 3 à 6 ans), puis une phase
d'exploitation que l'on espère langue, suivi par le démantèlement de l'appareil de
production et la remise en état des sites.
En conclusion, on peut dire que la formation des hydrocarbures est une formation
très lente et précise sur plusieurs millions d'années qui demande aussi la plus grande
patience et le plus grand soin quand il s'agit de les découvrir.

Les observations de pétrole en surface :

Principaux gisements d'hydrocarbures de l'Algérie :


Les bassins les plus productifs d'hydrocarbures demeure ceux de l'Oued Mya où se
trouvent les gisements géants de Hassi Messaoud et de Hassi R'mel, et de berkine où se
trouvent les gisements d'Ourhoud et Hassi Berkine Sud.

Quant aux bassins du sud-ouest, ils constituent un pôle d'exploration gazière


relativement important, ainsi que le développement tout aussi important avec la mise
en production des gisements gaziers de la région d'In Salah, et de la région d'Adrar.

Plus de 200 gisements sont aujourd'hui reconnus. Les réservoirs sont gréseux dans
leur quasi-totalité il se trouve essentiellement dans les niveaux du Cambro-Ordovicien,
du siluro-Dévonien, carbonifère et du Tria. Les hydrocarbures produits sont très
largement soutenus par des opérations de récupération assistée, pompe à injection
d'eau que par injection de gaz.

1/ chant de Hassi-Messaoud :
le gisement d'huile légère de Hassi-Messaoud a été découvert en 1956 par le forage
MD1 qui a traversé les réservoirs de grés du Combro-Ordovicien à 3337 mètres de
profondeur. Le gisement, de dimensions 40 x 40 km, est situé dans le Sahara algérien, à
800 kilomètres au sud d'Alger.

Le gisement de Hassi Messaoud présente une structure en dôme anticlinal, largement


héritée de la phase orogénique hercynienne dans le paroxysme se produit à la fin du
Paléozoïque.

2/ champ de Hassi Berkine Sud :


Champ de Hassi Berkine Sud (HBNS) a été découvert en janvier 1995 par l'association
Sonatrach/Anadarko par le forage du puits HBNS-1b. Il a été mis en exploitation en
1998.

Le gisement est d'âge triasique. Il possède une structure anticlinale asymétrique au


relief très peu prononcé.

3/Le champ d 'Ourhoud:


Le champ d'Ourhoud se situe dans la partie centrale du bassin de Berkine, à 320 km
au sud-est de Hassi-Messaoud. Il s'étend sur trois blocs d'exploration, 404a, 405, 406a.
Le gisement a été découvert par le puits BKE-1(berkine est-1) foré en juillet 1994 par
l'association Sonatrach et Anadarko.

La structure d'Ourhoud correspond à un horst complexe limité vers l'est par une faille
majeur régional dont le rejet vertical varie entre 200 et 300 mètres.

4/ le champ de Haoud Berkaoui

Le gisement de Haoud Berkaoui est situé à environ 5 km à l'ouest de hassi-


messaoud. Il fait partie du bloc 438c et constitue, avec les structures de Benkahla et
Guellala, un pôle principal de la dépression de l'Oued Mya.

Il a été découvert en 1965 par le puits OK 101 est produit dans les grès de la série argilo-
gréseuse triasiques inférieure.

5/ le champs d 'Edjeleh :
Le champs d'Edjeleh est situé dans le bloc 241, dans la partie sud-est du bassin
d'Illizi, environ 50 km au sud-est d'in-Amenas. Localiser sur haut-fond de Tihemboka, il
s'étend sur une superficie d'environ 30 km2.

Le gisement a été découvert en 1956, puis mis en exploitation quelques années plus
tard. La présence d'hydrocarbures dans ce gisement a été confirmé dans six niveaux
réservoir superposés et distincts.

6/ le champs de Hassi R'mel :

Le gisement de Hassi R'mel a été découvert en 1956 et mis en production en 1961.


Il est situé dans le Sahara algérien, à 550 km au sud d'Alger. Il s'étend sur environ 3500
km2.

Le champ est un gisement de gaz à condensat un anneau d'huile sur le flanc Est.

La structure de Hassi R'mel est un anticlinal de forme elliptique dont l'axe principal est
orienté NE-SO.
7/Rhourde Nouss:

La région de Rhourde Nouss(RN) est située à 230 km au sud-est de champ de Hassi


Messaoud. Le premier forage a été réalisé en 1961 une série de réservoirs contenant du
gaz à condensat a été rencontré à partir de la côte 2685 Mètres.

Cette région est caractérisée par la présence de 13 accumulation comportant


jusqu'à une dizaine de réservoir.

8/Le gisement de krechba

Le gisement de krechba est situé dans la partie nord de la région d'in-salah.

Le gisement a été découvert en 1957 par le forage de KB1 qui a rencontré les réservoirs
tournaisiens du Carbonifère et siegenien-gédinnien du Dévonien inférieur à une
profondeur de 1700 à 3350 mètres. Les différents puits forés ont donné des débits de
gaz dans les trois réservoirs.

Cartographie des principaux gisements en Algérie


la récupération du pétrole

 Le pétrole classique :
Le pétrole classique est extrait des gisements
souterrains à l'aide de méthodes traditionnelles
de forage et de pompage verticaux. Le pétrole
classique est liquide à température
atmosphérique, ce qui lui permet de s'écouler
dans les puits les pipelines contrairement au
bitume (le pétrole des sables bitumineux) qui est
trop épais pour s'écouler sans être chauffé ou
dilué. Il est plus facile et moins coûteux d'extraire
du pétrole classique et celui-ci nécessite moins de
traitement après extraction. Le pétrole classique
peut aussi bien être terrestre extracôtiers.

Le pétrole non classique :


Le pétrole non classique ne peut être à
récupérer avec les méthodes traditionnelles de
forage et de pompage. Des techniques
d'extraction avancer, comme l'exploitation
minière des sables bitumineux et les opérations
in situ, sont nécessaires pour récupérer le pétrole
lourd qui ne s'écoule pas de lui-même. On
l'appelle aussi non classiques le pétrole piéger
dans des formations qui rend difficile son
extraction, comme le pétrole léger de réservoir
étanche, car des techniques alternatives sont
nécessaires pour exploiter ces réserves
souterraines.

On trouve du pétrole léger de réservoir étanche


dans la majeure partie du bassin sédimentaire de
l'Ouest du Canada (BSOC), et dans le centre de
l'Est du Canada. Il est situé en profondeur sur la surface terrestre, principalement dans
des formations rocheuses à faible perméabilité comme le sable, le grès et l'argilite.
Extraction nécessite le forage horizontal et la fracturation hydraulique.
Transport de pétrole brut par canalisation :
Un pipeline (de l’anglais) ou canalisation
est un ensemble de conduites en acier
souvent appelé «la ligne », presque
toujours enterrées de stations de pompage
pour faire avancer le fluide. Un pipeline
permet de l’échange de produits entre
raffineries, dépôts pétroliers et installation
portuaires.
Sa longueur peut varier de quelques
kilomètres à des centaines, souvent les
pipelines sont interconnectés entre eux
pour former un réseau.
Caractéristiques des pipe-lines
Les pipe-lines sont caractérisés par :
 Une grande longueur.
 Une pression de service élevée (100 bars).
 Un gros diamètre. Entre 6 et 42 pouces (soit 15 cm à 1 mètre).
 Des épaisseurs variant de 6,35 mm à 30 mm et même plus.
 La profondeur d'enfouissement dans le sol varie de 0,6 à 1 mètre selon
son ancienneté et ses lieux de passages.
Les types de pipelines :
Les types et le nom d’une canalisation dépendent des caractéristiques physiques
et des conditions d’acheminement du produit à déplacer.
On distingue deux types :
 Pour le gaz naturel, on parle de Gazoduc.
 Pour le pétrole, on parle L’Oléoduc

L’Oléoduc :
L’Oléoduc est l’élément principal de la chaine
de transport des hydrocarbures liquides. Il
relie un parc de stockage principal (aux
différents terminaux existant et les pipe-lines
installés sur un territoire quelconque. Il a pour
fonction aussi d’acheminer le pétrole brut aux
raffineries et aux terminaux marins.
L’exploitation de la ligne de transport se fait
avec des débits variables selon la demande
des terminaux et aussi selon le nombre des stations de pompage à mettre en
service
Constitution d’un oléoduc :
Un oléoduc comprend :
 Les stations de pompage de départ et intermédiaires.
 La ligne (conduite).
 Les terminaux de départ et d’arrivée (T.D et T.A)
 Des points de livraison et de réception du produit.
 Des postes de sectionnement et des postes de coupures.
 Des installations de postes cathodiques.
 Des installations de télécommande et de télécommunication.

Les problèmes de transport par pipeline :


Dépôt des asphaltènes dans les pipelines :
Les asphaltènes sont des hydrocarbures de haut poids moléculaire, définis
arbitrairement comme une classe de pétrole insoluble dans les alcanes légers
mais soluble dans le toluène ou le dichlorométhane. En raison de la tendance à
précipiter et à se déposer, les asphaltènes sont connus pour causer des
problèmes d'assurance d'écoulement dans la production de pétrole
conventionnelle. Ces effets comprennent.
 Réduction de la zone d'écoulement des tuyaux.
 Augmentation de la perte de pression de friction.
 Altération de la mouillabilité.
 Blocage de pipeline (Figure I-2).
 Efficacité réduite des équipements de production
Tous ces effets sont liés à la précipitation des asphaltènes due à la diminution de
la solubilité dans le fluide produit Cela peut se produire dans des conditions de
pression / température changeantes.

Le Raffinage, une étape clé


Le pétrole brut n’est pas utilisé tel quel, mais transformé en différents produits
finis : carburants, combustibles, matières premières pour la pétrochimie et autres
produits spécifiques (bitume, huiles lubrifiantes).
C’est l'objectif du raffinage : mettre à la disposition du consommateur des
produits de qualité, dans le respect de normes précises, notamment
environnementales, et aux quantités requises par le marché.
La transformation du pétrole brut est une opération incontournable. Dans une
raffinerie, le brut est transformé en produits finis suivant des processus rigoureux
appartenant à trois types principaux d’opérations :

La distillation « Séparation » :


La distillation, 1ère étape du raffinage du pétrole, consiste à séparer les
différentes molécules en fonction de leur poids. Le pétrole est chauffé à haute
température dans une colonne de distillation afin de former différentes couches :
En bas de la colonne de distillation : les molécules les plus lourdes comme le
bitume ;
Au milieu : c’est là que se concentrent les coupes dites moyennes (diesel, fioul
domestique, kérosène) ;
En haut : les molécules plus légères telles que le gaz ou les essences.
Deux distillations successives sont réalisées : une distillation atmosphérique et
une distillation sous vide.

Le Raffinage de pétrole

Conversion :
La conversion a pour objectif de transformer les molécules lourdes en produits
plus légers. Elle permet ainsi d’obtenir de l’essence, du kérosène, du diesel ou
du fioul domestique. Différentes méthodes sont utilisées, notamment le craquage
catalytique et l’hydrocraquage : le premier permet de décomposer les molécules
lourdes sous l’effet d’un catalyseur et sous très haute température (500˚
environ), le second permet de produire du gazole sans soufre grâce à l’ajout
d’hydrogène.

Amélioration :
Cette 3e étape du raffinage du pétrole sert à éliminer les impuretés, les
composants acides, corrosifs ou néfastes pour l’environnement qui sont présents
dans le pétrole raffiné. On obtient ainsi un produit de meilleure qualité et
respectant les normes en vigueur. Ainsi, l’amélioration permet par exemple de
réduire la teneur en soufre du fioul grâce à l’hydro-désulfuration. Un lavage à la
soude est également effectué pour le kérosène et les gaz butane et propane, afin
de débarrasser ces produits des mercaptans.
De quoi est constitué le gaz naturel ?

Le constituant principal des gisements de gaz naturel est le méthane. Le


méthane est un hydrocarbure composé d'un atome de carbone et de quatre
atomes d'hydrogène. Pour être utilisable, le gaz naturel peut nécessiter un
adoucissement (retrait de la majeure partie des composants acides, gaz
carbonique et sulfure d'hydrogène essentiellement) et un dégasolinage (retrait
des fractions lourdes du gaz). Il doit dans tous les cas être déshydraté. Toutes
ces opérations visent à éliminer les impuretés présentes avec le gaz en sortie de
puits.

Une fois « collecté », le gaz naturel est traité en vue de sa commercialisation. Il


est à ce moment incolore et inodore – on lui ajoute ensuite un odorant, le
mercaptan, pour le rendre facilement identifiable pour d’évidentes raisons de
sécurité. Il contient entre 81 et 97 % de méthane, un gaz de la famille des
hydrocarbures, composé d’un seul atome de carbone et de quatre atomes
d’hydrogène, le rendant à la fois simple et léger. Le reste ? De l’éthane, de
l’azote, du dioxyde de carbone et du propane. Pour être plus précis, voici un
exemple de composition type de gaz naturel :

Méthane (CH4) : 95 %
Éthane (C2H6) : -4 %
Propane (C3H8) : +-1 %
Butane (C4H10) : 0,2 %
Azote (N2) : 2,2 %
Dioxyde de carbone (CO2) : 1,4 %
Le gaz naturel présente une densité inférieure à celle de l’air, puisqu’elle n’est
que de 0,6 par rapport à celui-ci.

Méthodes d’exploitation du gaz naturel: Le gaz naturel est extrait avec plusieurs
méthodes selon la géologie, incluant le forage vertical ou horizontal et la fracturation
hydraulique. Forage vertical Le forage vertical est la méthode d’extraction traditionnelle
et était la seule disponible jusqu’aux années 1980, lorsque le forage horizontal a été
inventé. Le forage vertical est encore utilisé dans certains cas, quand les gisements se
trouvent juste sous la surface. Les puits sont alors forés directement dans le sol
jusqu’aux roches poreuses qui contiennent le gaz naturel. Le gaz naturel extrait de cette
façon est dit « conventionnel ». Forage horizontal Le forage horizontal a été ́ utilisé au
Texas à partir des années 1980 pour atteindre les gisements de gaz naturel auparavant
inaccessibles. En utilisant cette technologie, il est possible de courber un puits vertical à
une profondeur cible, puis de forer horizontalement à travers le gisement de gaz
naturel. Card image cap La fracturation hydraulique au Canada Lors de la fracturation
hydraulique, un fluide est pompé dans le puits à haute pression pour briser la roche du
gisement et libérer ainsi le gaz naturel. La majeure partie du gaz naturel de l’Ouest
canadien est piégé́ dans des roches peu poreuses (ou « étanches ») comme le schiste. La
fracturation hydraulique est nécessaire pour exploiter ces réserves. Le gaz naturel ainsi
obtenu est dit « non conventionnel ».

Le transport du gaz naturel : Le gaz naturel se forme par décomposition


d'organismes microscopiques. Il reste emprisonné dans des roches poreuses que l'on
trouve dans les sous-sols, qu'ils soient terrestres ou marins. Pourtant, cette
transformation ne se produit pas partout. L'Agence internationale de l'énergie (AIE)
estime que la moitié des réserves se concentre en Russie, en Iran et au Qatar. Les
experts de l'Institut français du pétrole énergies nouvelles (IFPEN) estiment que 30 %
des réserves encore non exploitées pourraient se trouver en mer. Après avoir extrait le
gaz par forage, puis l'avoir traité dans une usine, notamment pour le débarrasser des
composés soufrés et du CO2 qu'il contient, il doit donc être transporté à travers le
monde jusqu'aux consommateurs. Des gazoducs pour transporter le gaz Les gazoducs
représentent un premier moyen de transporter le gaz. Ce sont de longues canalisations,
qui peuvent parcourir 3.000 kilomètres, dans lesquelles le gaz circule sous pression.
Pour des raisons de sécurité, ces canalisations sont généralement enfouies sous terre.
Elles peuvent aussi être installées sous la mer lorsque le besoin de transport existe à cet
endroit.

L’utilité du gaz naturel : Utilisation du gaz naturel : populaire chez les particuliers et
les professionnels L’utilisation du gaz naturel est principalement destinée à la
production de chaleur pour la cuisson et le chauffage ainsi qu’à la production d’eau
chaude, notamment chez les particuliers et dans le secteur tertiaire. Très populaire dans
les cuisines Françaises, le gaz naturel occupe 70% des foyers en tant que mode de
cuisson. Économique, rapide et précis, il plait aussi bien aux consommateurs qu’aux
professionnels de la cuisine, qui apprécient la précision et l'homogénéité de ce mode de
cuisson. Aussi bien adapté pour une utilisation industrielle qu’un environnement
domestique, cette particularité fait son succès et multiplie son exploitation. La
climatisation fait également partie des usages réguliers du gaz naturel, au même titre
que le chauffage. On retrouve cette énergie utilisée dans les bureaux, les hôtels, les
centres commerciaux, ainsi qu’au domicile de particuliers. Depuis quelques années, le
gaz naturel comprimé en bouteilles est également utilisé en France comme carburant
pour les véhicules (GNV). Plusieurs millions de véhicules au gaz naturel roulent dans le
monde, des véhicules légers aux camions-bennes, en passant par les bus et camions.
L’utilisation du gaz naturel dans l’industrie Dans l’industrie, le gaz naturel est utilisé
comme matière première dans la pétrochimie et le raffinage. Il est également source
d’énergie pour la production de chaleur (chauffage, four…) et d’électricité ́, comme le
font les cogénérations. L’électricité́ est issue d’énergies fossiles telles que le charbon ou
gaz naturel. L’exploitation du gaz pour créer de l’électricité́ représente 20% de sa
production totale. D’ici 2020, on estime que 35 % du gaz commercialisé chaque années
sera consommé par le secteur de l’électricité́.
La différence entre les gaz conventionnel et les gaz non conventionnel :

Figure 1: Les différents types d’hydrocarburegazeux

Le gaz conventionnel :
Le gaz conventionnel et le gaz non conventionnel ont tous les deux la même
composition – principalement du méthane (CH4). Ce qui les différencie ? Leur
emplacement géologique. Ainsi, le gaz conventionnel est celui qui s'est formé dans ce
que l'on appelle une « roche mère » – c'est-à-dire une roche sédimentaire riche en matière
organique –, avant de migrer en hauteur dans le sous-sol, puis de s'accumuler dans une
poche-réservoir. Il est ainsi naturellement piégé, sous pression, sous une couverture
imperméable. Il n'y a plus qu'à l'exploiter ! À partir de là, deux situations coexistent, soit
le gaz conventionnel est associé, soit il est non associé :
 Le gaz associé est naturellement « mélangé » à du pétrole et doit donc en être
séparé lors de son extraction. Son destin ? Il peut être valorisé ou bien réinjecté
dans le gisement pour maintenir une pression continue.

 Le gaz non associé, bien que trouvé en présence de pétrole, n'est pas mélangé à
cette ressource naturelle. Son exploitation est donc plus facile. Il ne nécessite ni
technique de forage spécifique, ni processus d'extraction.
Le gaz conventionnel non associé constitue la principale source d’alimentation du
réseau de gaz naturel en France et dans le monde.
Le gaz non conventionnel:
Les gaz non conventionnels ne se distinguent pas des gaz « conventionnels » par leur
composition : eux aussi sont principalement composés de méthane. Ils présentent en
revanche la particularité de nécessiter des techniques d'exploitation coûteuses et
complexes. Ainsi, citons, parmi les gaz non conventionnels :
 Le gaz de schiste, le plus célèbre de tous, dont les réserves mondiales sont
gigantesques, et qui se trouve dans une roche mère très perméable

Figure2: gaz de schiste en algérie

 Le gaz de houille, emprisonné dans le charbon

 Le gaz compact, que l'on trouve dans certains réservoirs souterrains.


Ce sont des gaz piégés dans des réservoirs gréseux à faible perméabilité.
L’Amérique du Nord concentre plus de 80 % de la production mondiale de tight
gas. D’autres pays, comme la Chine et l’Argentine produisent des quantités
croissantes de ces gaz.
 Les hydrates de méthane, piégés à basse température et sous haute pression, que
l'on trouve principalement sous les océans, en Alaska et en Russie
solide.

Les conditions nécessaires pour se situer dans le domaine de stabilité des hydrates
de méthane se trouvent dans la partie supérieure de la colonne sédimentaire des
régions arctiques (très faible température, faible pression) ou dans la partie
supérieure des sédiments en offshore profond (forte pression, température faible).

Trois techniques de production ont été testées :

dépressurisation : il s'agit de déstabiliser les hydrates de méthane en pompant


l'eau aux alentours du puits. La chute locale de pression permet la dissociation des
hydrates et la production d'eau et de méthane,

stimulation thermique : on injecte de la vapeur pour déstabiliser les hydrates.

injection d'inhibiteurs : on modifie la courbe de stabilité des hydrates en injectant


du méthanol.

Figure 3: dessin qui explique ou se trouve les hydrates de méthane

L'évolution des prix du gaz naturel durant ces dernieres années :


Les tarifs réglementés du gaz évoluent une fois par mois maximum sur avis de la
Commission de Régulation de l'Energie. Ils résultent d'une formule tarifaire établie par
les pouvoirs publics français. Elle prend en compte les coûts d'approvisionnement et de
commercialisation, les frais de transport, de stockage et de distribution en France et enfin
les taxes.
Les contrats long terme avec les clauses de Take or Pay (paiement au minimum des
volumes contractés) et d’indexation des prix sur le pétrole ont permis de pérenniser les
échanges gaziers commerciaux qui nécessitent des investissements de transport très
lourds. Ce mode contractuel est en train d’évoluer pour s’adapter aux besoins d’un
marché de plus en plus concurrentiel.

La dérégulation des marchés a eu pour conséquence le développement d’un marché spot


du gaz permettant des échanges ponctuels au jour le jour. Le prix spot est défini par
référence au marché gazier et dépend de l’équilibre offre/demande. C’est, à l'heure
actuelle, le prix directeur en Amérique du Nord et, plus récemment en Europe, où il est
une référence pour environ 70 % des approvisionnements gaziers. En revanche, en Asie,
le prix du gaz reste encore largement déterminé en référence au marché pétrolier.
La montée en puissance des exportations de GNL américain favorise l’expansion du
marché spot et remet progressivement sous pression les mécanismes d’indexation des
prix du gaz au prix du pétrole. Par ailleurs, les contrats commerciaux ont des durées
variables (spot, court, moyen et long termes) et peuvent garantir une fourniture flexible
avec une liberté de destination qui permet aux acteurs de tirer profit des opportunités
d’arbitrages entre les marchés. La mondialisation des marchés gaziers grâce au GNL
favorise la convergence des prix internationaux du gaz.

^
Le développement du gaz naturel renouvelable  GNR :
Le gaz naturel renouvelable est un gaz naturel de source 100 % renouvelable qui permet
de réduire les émissions de GES de deux façons : en remplaçant une énergie fossile par
une énergie renouvelable et en évitant les émissions de méthane liées à l'enfouissement
des matières résiduelles organiques.
Les intrants : le GNR est issu de la dégradation des matières organiques des déchets
domestiques, notamment agricoles et industriels. Par exemple, il peut être produit avec
des restants de table, résidus de transformation alimentaire, fumiers, lisiers ainsi que des
boues provenant du traitement des eaux usées.
La production : les matières organiques sont acheminées vers un bio digesteur pour être
transformées en biogaz. Ce biogaz est purifié pour produire un gaz parfaitement
interchangeable avec le gaz naturel conventionnel : le GNR. Le processus produit aussi
un digeste pouvant être utilisé comme fertilisant.

L’injection : le GNR est mesuré, odorisé, contrôlé et par la suite injecté dans le réseau
d’énergie pour être distribué partout au Québec.

La valorisation : une fois injecté dans le réseau d’énergie, le GNR peut être utilisé pour
les mêmes applications que le gaz naturel conventionnel : transport, chauffage, cuisson,
eau chaude, etc. De plus, comme il est produit localement, le GNR permet le
développement d’une économie circulaire en région.
Conclusion :
L’homme a toujours eu besoin d’énergie. Ses besoins n’ont cessé d’augmenter au cours
des siècles avec l’amélioration de son confort de vie et devraient, selon toute
vraisemblance, continuer à augmenter, ne serait-ce qu’en raison du développement des
pays émergents où une part importante de la population, vivant encore dans la pauvreté,
aspire à un meilleur niveau de vie
Le gaz naturel est une ressource énergétique clé, dont les réserves sont abondantes et qui
permet également d'alimenter la pétrochimie ou le pool essence, pour les composés les
plus lourds. Le marché du gaz naturel est en croissance du fait de la demande énergétique
mondiale en constante évolution. Comme dans le secteur pétrolier, l'évolution des
ressources, vers des gaz de plus en plus acides, l'évolution des contraintes
environnementales et donc des spécifications visées, conduisent à des besoins de
traitement en constante évolution, avec des enjeux techniques et économiques. Les
technologies matures restent des références opérationnelles pour la chaîne de traitement
mais de nouvelles technologies sont développées afin de répondre à ces enjeux autant
dans le domaine des procédés, que dans le domaine des équipements et on a aussi le
pétrole qui est une ressource chimique et énergétique qui a accompagné et catalysé le
développement technologique de l'Humanité. C'est également l'une des principales causes
de la catastrophe écologique majeure qui s'annonce : le réchauffement climatique.
Pourtant, malgré son caractère polluant, le pétrole dispose de caractéristiques
avantageuses, qui en font une source d'énergie de choix lorsqu'on ne prête garde à ses
inconvénients.
Le pétrole et le gaz sont des énergies pratiques, dont les possibilités sont nombreuses,
grâce à des caractéristiques physico-chimiques hors du commun.

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