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/L3/2020-2021
COURS DE
FORAGE PETROLIER
Pr Mellak A./L3/2020-2021
Du latin médiéval "petrolium" signifie huile de pierre. Déjà, dès l'antiquité, les bateau
auraient été calfatés avec du bitume pétrolier.
Les chinois commencèrent à utiliser le gaz naturel il y a 3 000 ans et, dès le IIème
siècle avant J.Christ, ils exploitaient le pétrole, grâce à des forages réalisés à l'aide de tubes de
bambou et de tuyaux de bronze.
Les vertus médicinales du pétrole semblent avoir été, dès le XVème siècle,
extrêmement appréciées en Europe: le pétrole purgeait, soignait les rhumatismes, les maux de
dents, la goutte, le scorbut, les crampes, la toux; il guérissait de la surdité, servait à nettoyer
des plaies, etc...
En 1901, William Knox D'Arcy acquiert une concession au Texas. C'est le début des
sociétés pétrolières la Sun, Texaco et la Gulf.
Vers 1850, la ruée vers l'or noir gagne les Etats-Unis. A Titusville en Pennsylvanie.
Samuel Kier recueille sur des nappes d'eau, un liquide noirâtre qu'il vend aux pharmaciens de
New York, sous le nom de "Baume de Kier", sorte de potion des temps modernes. Le succès
de Kier incite quelques financiers audacieux à chercher activement du pétrole à Titusville. Ils
fondent la "Seneca Oil Company" et confient l'opération à un certain Edwin L. Drake, qui se
fera appeler colonel, pour asseoir son autorité.
Le "colonel" Drake décide de faire un forage et le 27 août 1859, alors que le forage
atteint seulement une profondeur de 23 mètres, le pétrole jaillit. La nouvelle se répand
rapidement; les aventuriers affluent; c'est une véritable ruée vers l'or noir. Chacun veut
entreprendre un forage: du jour au lendemain, on se ruine ou l'on devient millionnaire. Des
compagnies pétrolières éphémères se disputent le moindre terrain et, en quelques mois, la
région de Titusville se transforme en une forêt de derricks.
Plus tard viendront l'avion, puis les matières plastiques, les fibres synthétiques une
civilisation nouvelle, en quelque sorte, qui apporte à chacun de nous plus de facilités et de
confort.
Rappelons qu'à la recherche de chaleur et d'énergie, les premiers hommes ont d'abord fait la
conquête du feu il y a environ 800 000 ans...Beaucoup plus tard, il y a 7 à 8000 ans, ils
commencent à utiliser la force des animaux domestiques dans les travaux les plus pénibles.
ORIGINE DU PETROLE
Ces couches sont compactées par l'entassement de nouveaux sédiments. Le poids est
tel que l'écorce terrestre s'affaisse. Entraînées à des profondeurs importantes, 1000 à 3000
mètres, où règne une température de 65 à 80°C, les roches mères subissent "une cuisson
géothermique". L'azote et l'oxygène sont éliminés, ce qui casse les macromolécules de
produits carbonés en molécules de diverses longueurs exclusivement formées de carbone et
d'hydrogène: C'est ce qu'on appelle les hydrocarbures.
sont plus longues et le pétrole est donc plus lourd; inversement, après les pétroles légers
formés plus profondément, on trouve du méthane, la chaîne hydrocarbonée la plus courte.
Dans les faits, le gaz et le pétrole sont toujours mélangés; seules les fractions de chaque
élément varient. Les hydrocarbures s'évadent de la roche-mère et, plus légers que l'eau qui
imprègnent le sous-sol, migrent lentement vers la surface où la pression est moins forte. Ils
traversent notamment des roches perméables, appelées roches-réservoirs, dans lesquelles ils
s'accumulent s'ils sont arrêtés par des couches imperméables d'argile ou de sel gemme. Si ces
couches forment des volumes concaves, le pétrole est piégé sous cette cloche de pierre; il
remplit les vides, ce qui représente au mieux un quart du volume de la roche. Un gisement est
né.
- le transport du pétrole vers les raffineries; où il sera traité afin d'élaborer les
multiples produits qui seront ensuite acheminés vers les consommateurs.
Le géologue récolte ensuite des échantillons qui sont analysés en laboratoire dans le but de
déterminer la nature et l'âge des roches du sous-sol.
Le géophysicien essaye de connaître la disposition des différentes couches dans le sous-sol
afin de localiser les fameux pièges à hydrocarbures. L'interprétation de mesures réalisées à la
surface du sol lui permet d'établir directement une sorte de "photographie" souterraine de la
succession des couches de terrain. On utilise essentiellement les méthodes suivantes:
- la sismique est la méthode qui donne les meilleurs renseignements. Cette méthode
consiste à provoquer artificiellement de légers ébranlements à la surface du sol. Les ondes
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émises traversent les couches du sous-sol et se réfléchissent sur certaines d'entre elles, comme
la lumière sur un miroir. De cette manière, les ondes reviennent vers la surface et y sont
enregistrés; leur interprétation par le géophysicien permet de déterminer avec une bonne
précision la disposition et la nature des couches du sous-sol.
Un forage pétrolier est tout simplement un puits de petit diamètre (inférieur à 0,5m)
dont la profondeur atteint généralement au moins 3 000 m.
Qu'il soit vertical ou dévié, le forage est réalisé avec un trépan (assemblage de pignons
coniques dentés en acier très dur). Cette grosse perceuse descend dans le sous-sol au bout
d'un train de tiges. L'ensemble de tubes d'acier, vissés bout à bout depuis l'appareil de forage
en surface, progresse à raison de quelques mètres par heure (l'avancement est fonction de la
nature des terrains traversés). Pour remplacer le trépan usé, il faut remonter et dévisser les
tiges puis remettre le tout en place.
Pour atteindre l'éventuel réservoir d'hydrocarbure, situé à une profondeur minimale de 3 000
mètres, les équipes de foreurs travaillent pendant deux ou trois mois suivant la dureté du
terrain. Le forage se poursuit jour et nuit (3 équipes travaillant 8 heures par jour ou 2 équipes
se relayant toutes les 12 heures, suivant le règlement des compagnies pétrolières). Les
conditions de travail et de vie des foreurs sont très difficiles. Ils doivent fournir un intense
effort physique, et ceci quel que soit l'emplacement géographique du forage; le désert et sa
chaleur étouffante, les zones arctiques et le froid glacial, la mer et les violentes tempêtes.
Le puits est foré, tubé, cimenté et mis en production dans le cas où il n'est pas sec. Dans ce
cas, il faut attendre encore de longs mois avant d'affirmer qu'un gisement commercial a été
découvert. En effet, trois à quatre forages supplémentaires, appelés puits de confirmation, sont
à effectuer à quelques kilomètres du premier trou, afin de délimiter la taille du gisement et
d'estimer le volume de pétrole imbibant la roche-réservoir.
A l'heure actuelle, et malgré les progrès techniques et les prix de revient très élevés des
forages ( à terre, le coût moyen d'un forage entre 5 et 20 millions de francs français; en off
shore c'est à dire en mer, il revient entre 40 et 60 millions. Le mètre foré au-delà de 5000
mètres de profondeur coûte 8 fois plus cher qu'entre 5 00 et 8 00 mètres. Le coût moyen d'un
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forage en Alaska revient actuellement à 100 fois plus cher que dans les autres états
américains).
En moyenne, sur 10 forages d'exploration, deux seulement permettent de trouver du pétrole en
quantités commerciales suffisantes. Cela montre la difficulté de découvrir du pétrole, même
s'il reste à trouver dans le sous-sol des grandes surfaces encore inéxplorées, des quantités de
pétrole plus importantes que toutes celles déjà découvertes depuis le premier puits du
"colonel" Drake.
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LE FORAGE
Outils de forage: Les outils de forage ou trépans, sont de modèles différents suivant la nature
des roches à forer. Faits en acier spéciaux, ils comprennent des molettes plus ou moins
dentées ou des pastilles de tungstènes: pour forer des terrains très durs, on utilise des outils à
diamants industriels. Pour changer l'outil usé, il faut remonter le train de tiges et revisser un
outil neuf (4 à5 heures de manoeuvres pour 2000 mètres de profondeur en moyenne).
Le fluide de forage: Le forage ne se fait pas à sec, un fluide (eau, boue, huile) est injecté à
l'intérieur des tiges par des pompes haute pression et remonte par l'espace annulaire, il assure
le nettoyage et le refroidissement de l'outil, assure la remontée des débris de roches et le
maintien de la pression hydrostatique dans le puits, ce qui évite la venue éruptive des eaux ou
hydrocarbures contenues éventuellement dans les zones poreuses traversées.
Analyse des cuttings: De nuit comme de jour, le géologue surveille la progression de l'outil
aux cotés des foreurs. Il analyse les débris des roches remontées par le fluide de forage,
surveille l'apparition d'indices d'hydrocarbures présents dans la roche ou la boue, aidé en cela
par des enregistrements électriques en continu. Il déclenche les opérations de carottage, de
tests et décide de l'arrêt du forage (un compromis est toujours trouvé avec les foreurs dont
l'avancement s'arrête) lorsque les niveaux producteurs sont atteints.
Les Tests de production: Des essais de production d'eau, d'hydrocarbures liquides ou gazeux,
imprégnant les roches poreuses et perméables, sont faits en cours de forage (éruption
contrôlée). Le "tester" de formation permet de mettre en communication avec la pression
atmosphérique la couche productrice. Ceci en annulant la contre pression exercée par le poids
de la colonne du fluide de forage (boue). La même opération peut-être faite avec plus de
sécurité dans un puits tubé. On perfore le tubage et le ciment qui le scelle aux parois du trou,
au droit des niveaux imprégnés, repérés en cours de forage ou par diagraphies électriques. Si
nécessaire, pour activer le drainage du fluide dans la roche, on peut fracturer hydroliquement
celle -ci et améliorer l'ouverture des perforations par une injection d'acide chlorhydrique.
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L'EXPLOITATION PETROLIERE
Gaz, pétrole et eau salée de par leur densité, respectivement, séparés dans un gisement.
Dans une première phase d'exploitation la production se fait par décompression du fluide en
place. Les hydrocarbures peuvent s'écouler naturellement vers la surface (phase éruptive)
parce que piégée sous une pression élevée. La décompression du pétrole brut en place libère
des bulles de gaz qui facilitent la remontée à la surface.
L'eau salée sous pression située sous le pétrole, pousse celui-ci vers un puits
producteur. Deux accumulations d'hydrocarbures d'age et de natures différentes peuvent se
trouver piégées dans des horizons séparés et dans des roches réservoirs de types différents. Le
même puits peut collecter séparément chaque effluent.
- Pour récupérer un volume maximum de pétrole brut contenu dans la roche réservoir, on peut
encore "assister" le gisement en compensant sa baisse de pression naturelle par un apport
d'énergie. On déplace le pétrole brut en place par l'injection d'un autre fluide bon marché; soit
du gaz par un puits situé au sommet du gisement dans la zone à gaz; soit de l'eau par des puits
situés dans la zone à eau, principalement sur les flancs du gisement.
Lorsque le "colonel" Drake fora son premier puits en 1859 en Pennsylvanie, à une
profondeur seulement de 23 m, il employa le système de forage par battage au câble. Ce
système utilise pour attaquer le terrain l'impact d'un lourd trépan suspendu au bout d'un câble.
Depuis la surface le balancier imprime au câble de battage un mouvement alternatif.
Ce procédé dont le principe est connu depuis la plus haute antiquité, a servi pendant la
deuxième moitié du XIXè siècle à forer la quasi totalité des puits en Pennsylvanie. Il y a
acquis la forme sous laquelle il est encore utilisé maintenant d'où son nom de système
Pennsylvanien et il est resté sans rival tant qu'on s'est cantonné dans ces régions ou les terrains
étaient relativement durs et consolidés.
A partir de ce moment germa l'idée du rotary dans lequel le terrain est désagrégé par un trépan
animé d'un mouvement de rotation transmis depuis la surface par un arbre constitué par des
tiges creuses vissées bout à bout, à travers lesquelles circule un courant d'eau argileuses (boue
de forage). Les premières tentatives dans ce sens semblent avoir été faites sur le champ de
Corsicana (Texas) au début de ce siècle. La nouvelle méthode de forage vit sa popularité se
développer à la suite de la découverte en 1901 par un certain J.F. Lucas, du champ de
Spindlétop près de Baumont (Texas) au moyen d'un appareil rotary.
Il existe en plus du forage classique qui est le forage rotary qui consiste donc en
l'entraînement des trépans à molettes et couronnes diamantaires entraînés depuis la surface par
le train de tiges.
Le turboforage (1923): Train de tiges fixes, une turbine située au fond du puits entraîne le
trépan; méthode évitant la perte d'énergie due aux frottement (9/10è à 3 000m) et le risque de
torsion des tiges. La boue de forage est utilisée comme source d'énergie entre autres fonctions
pour le turboforage (transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique). En 1940,
on utilisa pour la première fois l'électroforeuse.
BATTAGE ROTARY
Forage au câble: Rotary (boue, air)
A la Pennsylvanienne (forage à sec) Turboforage (boue)
Electroforage(boue).
Forage avec tiges
A la Canadienne (à sec et avec injection)
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Le cas d'un appareil d'exploitation travaillant en zone connue est à traiter différemment de
celui d'un appareil d'exploration qui doit faire face à toutes sortes d'aléas.
La désignation des appareils par les constructeurs américains comprend souvent une lettre
accompagnée d'un nombre rappelant soit:
- La profondeur en pied (1 pied = 0,3048 m) que l'appareil peut atteindre avec des
tiges de 41/2";
-ou encore la charge maximale soulevée par ce treuil en tons (1 ton-force USA x
0,907185 = 1 tonne force).
La puissance installée fera toujours l'objet d'études attentives. Un soin tout particulier sera
dévolu à la détermination de la force motrice nécessaire à la circulation de la boue ( grosse
consommatrice d'énergie: 3/4 de l'énergie totale d'un appareil de forage est consommée par la
fonction pompage).
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Ces différents travaux peuvent faire l'objet d'un prix de revient particulier pour chaque puits.
Le forage comprend toutes les opérations effectuées sur le puits depuis le début du
forage (forage, tubage, cimentation, y compris les manoeuvres) jusqu'à l'abandon ou bien
jusqu'au début des opérations de complétion lorsque le puits est producteur.
4/- La complétion
Cette phase comprend les opérations de mise en production et stimulation des couches
dans le cas des puits de développement et les essais de production dans le cas des puits
d'exploration positifs. Ceci comprend les opération de diagraphies dans la couche productrice,
les essais des couches productives, les perforations de la colonne de production et la mise en
production.
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Il existe 3 fonctions essentielles au niveau d'un appareil de forage (faire schéma complet d'un
appareil de forage en activité):
Garniture de forge
(Drill .Pipe + Drill Collars)
Fonctions de la garniture:
Transmet le mouvement de rotation à l'outil;
Transmet un poids (garniture DP, DC et raccord)
LA GARNITURE DE FORAGE
La garniture de forage, train de sonde, B.H.A. (Botton Hole Assembly) ou encore
assemblage de fond de trou, est un long arbre liant le trépan travaillant au fond du puits avec
l'équipement installé en surface. C'est le moyen de liaison entre le fond et la surface.
Composition:
Il est composé de:
- un outil (trépan ou rock bit);
- un porte outil;
- de masse-tiges (D.C; train de masse);
- un raccord (DC-DP);
- des tiges de forage (DP);
- raccord (DP- TC: tige carrée ou Kelly);
- tige carrée (Kelly).
Les D.C. sont des tiges plus larges, plus lourdes et plus rigides que les DP. Ils
permettent d'assurer un meilleur guidage du trépan et évitent les déviations des trous. De
même, leur lourdeur permet de limiter le plus possible la longueur travaillant à la compression
et concentrer leur poids le plus possible du trépan. Leur rigidité permet de limiter le flambage
du train de sonde.
Après avoir posé sur le fond de puits le BHA, on obtient une traction maximale à la
surface et une compression maximale au fond du puits. Le point neutre sépare la traction de la
compression. La partie située entre le point neutre et le trépan "en compression" sert le forage
car:
- le poids nécessaire sur l'outil "PSO" dépend du type de terrain à forer (dureté,
abrasivité, forabilité des roches, etc.);
- dépend du diamètre du trou, du type de trépan utilisé, de la tendance à dévier le trou
de la verticale (pendage des couches) et d'autres paramètres qui entrent en jeu.
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Types de masse-tiges
Il existe 3 types de masse-tiges:
- Masse-tige cylindrique;
- masse-tiges spiralées;
- masse-tiges carrée.
Pour éviter un coincement par pression différentielle devant des zones perméables, on
utilise des masse-tiges spiralées. L'avantage est la bonne remontée des déblais de forage et
l'élimination de la zone morte en laissant passer la boue par les spirales.
Les masse-tiges carrées diminuent le risque de la déviation et diminuent la surface de contact.
a/- Pour tenir compte de la poussée d'Archimède, il faut diviser la relation (1) par le
coefficient de flottabilité kf.
db = densité de la boue; kf = 1 - (db/da)
da = densité du métal (da = 7,85).
donc: lmt = Gmt / (qmt/m . kf) (2)
b/- Pour tenir compte de la position du point neutre sur les masse-tiges, on doit
multiplier la relation (2) par un coefficient de majoration de sécurité ks.
Exemple:
Calculer la position du point neutre.
Données: DC 7 1/4" x 2 1/4"
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G max. = 16 tonnes
db = 1,2
qmt/m = 188,3 kg/m (FF B 35); kf = 1 - 1,2/7,85 =;0,85 (FF E 14)
lmt/m = 1,25 . 6 000 / (0,85 . 188,3) = 125 m
on prend 75% x = (125 . 75 ) / 100 = 93,75 m
Exp. Faire le choix des diamètres des masse-tiges pour un trou de diamètre 121/4":
D ext.DC = 8" D (int.DC = 3", 78).
Fabrication
Les tiges de forage (DP) sont fabriquées sans soudure avec des aciers traités. On a 5
grades normalisés par l'API, ces grades sont appelés nuances. On a:
- Nuance D;
- Nuance E;
- Nuance X 95;
- Nuance G 105;
- Nuance S 135.
Le chiffre après la lettre signifie la limite élastique en 1000 PSI (lb/in²: Pound Square Inch).
( voir FF B1) tiges de forage, nuances et caractéristiques mécaniques des aciers.
La limite de la tension admissible est [] = 95 000 psi; [] = 6550 bars
La traction à la limite élastique est: Te, [Te] = []. S avec S = (D²ext. - D²int.) / 4.
La tension sur les tiges T au crochet doit être inférieure à Te.
a/- Contrainte de traction: voir FF.B5, p.61: caractéristiques mécaniques des tiges de
forage (limite élastique).
Remarques
- P int < [Pint.] éclatement. exp. Pint < 483 bars (31/2" FF B7); D; 9,05 lb/ft, classe 1).
P int = [Pint. - Pext.]
- P ext. < [Pecras.] exp. P ext. < 510 bars (31/2" FF B7).
P ext.= [Pext.- P int.]
Les tool-joint
Le tool-joint est le raccord par lequel on visse deux tiges. Celui ci doit répondre à
plusieurs impératifs. Il doit être:
- Robuste;
- vissage et dévissage rapides;
- avoir une bonne étanchéité;
- avoir une bonne résistance à l'usure.
a/- Filetage régular: "Reg". Il se monte sur tige à refoulement IU- IEU.
Conicité: 25% pour:
- V= 0,040 jusqu'à tige 4 1/2" (23/8, 27/8, 31/2, 41/2"): nb filets par ": 5;
- V = 0,05 au dessus de 4 1/2" (51/2, 75/8 et 85/8"): nb de filets par ": 4;
Conicité: 16,16% pour:
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Il est important de préciser qu'actuellement, il existe des filetages tool-joint non API tel que:
Profil Extra Hole (XH), Profil Double Streamline, Profil Slim Hole (SH), Profil Hughes H 90,
profil Reed Wide Open (WO).