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Juillet 2018
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Plan du cours
Chapitre 1 : Hydrocarbures
1. Généralités sur les hydrocarbures
2. Principales familles d’hydrocarbures
3 .Différents catégories de domaines d’utilisation d’équipement pétroliers
2.1 .Domaines terrestre ou Onshore
2.2 .Domaine marin ou lacustre ou Offshore
Chapitre 2 : Equipements utilisés en exploration
2.1 Matériels de géologie
2.2. Matériels de géophysique
2.3. Matériels de forage
2.3.1. Exploration en Onshore
2.3.1. Exploration en offshore
Chapitre 3 : Equipements utilisés en exploitation
3.1. Onshore
3.2. Offshore
3.3. Equipements de traitement
3.3.1. Traitements du pétrole
3.3.2. Traitements du gaz
Chapitre 4 : Equipements de stockage et de transport
4.1. Stockage de pétrole
4.2. Stockage de gaz
4.3. Transport du pétrole brut
4.4 Transport du gaz
Chapitre 5 : Equipement de raffinage
5.1. Types de raffinage
5.2. Catégories de pétrole brut
5.3. Distillation
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Chapitre 1 : Hydrocarbures
1. Généralités sur les hydrocarbures
La chaîne de l'industrie pétrolière est devenue très exigeante en technologie et
en capitaux, comme il est normal pour une industrie parvenue à maturité, qui fournit
la principale source d'énergie de notre civilisation.
En début de chaîne (amont) se placent les deux phases de l'exploration et de la
production. L'exploration consiste à déceler en sous-sol de possibles « pièges » à
hydrocarbures, puis à prouver leur existence avec un ou deux forages accompagnés
de tests. La production comporte elle-même une première phase de développement :
nombreux forages et construction des infrastructures, suivie de l'exploitation
proprement dite du gisement, soutenue par des opérations de stimulation (pompage,
injection d'eau ou de gaz) jusqu'à son épuisement.
Le développement exceptionnel de la demande pétrolière (20 Mt en 1900, 290 Mt en
1930, 3 Gt dans les années 1980) allait imposer aux compagnies un effort permanent
d'adaptation. Elles ont appris à chercher, trouver et exploiter le pétrole dans les
déserts, les forêts tropicales, les glaces et les mers profondes. Parallèlement, les
conditions économiques sont devenues de plus en plus serrées. L'ère du pétrole
facile et des gisements géants est révolue, d'autant que l'impact des hydrocarbures
sur l'environnement (effet de serre, réchauffement climatique) conduit à développer
des énergies alternatives.
Désormais, il est important de connaître avec une précision accrue la géologie des
gisements, d'affiner les méthodes d'investigation, de maintenir ou d'accroître les
chances de succès, malgré la réduction globale du potentiel de découverte.
Simultanément, il faut inventer des outils et des concepts nouveaux pour rendre
économiquement viables des exploitations qui ne l'étaient pas hier. L'exemple est
donné par le pétrole marin (30 % de la production mondiale actuelle).
Tel est aussi le cas du gaz naturel, simple sous-produit autrefois brûlé sur place,
aujourd'hui de plus en plus recherché et valorisé pour lui-même.
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Équipement d'un puits de pétrole
Le pétrole n'a d'intérêt que s'il forme un gisement. Un gisement est le terme d'une
série de circonstances favorables s'échelonnant sur des centaines de millions
d'années.
Les hydrocarbures naissent dans les roches mères : à l'origine, des vases déposées
en milieu calme (lagunes, deltas, fonds marins). La matière organique (algues
microscopiques) s'y fossilise en kérogène conservant, faute d'oxygène, son carbone
et son hydrogène. Sous le poids des sédiments qui s'accumulent, les vases se
compactent et s'enfouissent dans le sous-sol. La chaleur s'accroît avec la
profondeur : le kérogène est lentement cuit, craqué en molécules d'hydrocarbures
plus petites, comme un pot-au-feu qui perd sa graisse en gouttelettes. La maturation
commence vers 65 °C : en deçà, la roche mère est immature (schistes bitumineux).
Au-delà de 100 °C se forme le pétrole léger ; au-dessus de 135 °C, il est lui-même
craqué en gaz (→ gaz de schiste).
Sitôt formés, les hydrocarbures tendent à quitter la roche mère, se concentrent,
cheminent vers le haut par toutes les voies offertes : roches poreuses, fissures. Ils
atteignent la surface et s'oxydent (suintements de bitume, « feux sacrés » de gaz en
Iraq), sauf si la migration est arrêtée par une couche imperméable (argile, sel
gemme) : la couverture. Piégés, les hydrocarbures s'accumulent alors dans les
interstices de la roche qui forme réservoir (calcaires, grès).
Un bon réservoir pétrolier a une porosité de 12 à 20 % ; il doit aussi être perméable,
des fissures plus ou moins interconnectées permettant la circulation des fluides à
l'intérieur de la roche. L'épaisseur de la couche varie de quelques mètres à quelques
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dizaines de mètres. En moyenne, seulement 25 % des réserves d'huile en place
seront récupérées, l'éruptivité naturelle du gisement variant selon la qualité du
réservoir et la présence plus ou moins grande de gaz. La productivité peut être
accrue par injection d'eau, de gaz ou de produits tensioactifs.
2.Principales familles d’hydrocarbures
Sous forme de carbone fossile, ils constituent une ressource énergétique essentielle
pour l'économie depuis la révolution industrielle, mais sont aussi source de gaz à
effet de serre issus de leur utilisation massive.
Classification
Selon la nature
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o Les hydrocarbures ramifiés où un ou plusieurs atomes de carbone
sont liés à plus de deux autres atomes de carbone (ex. : isooctane).
Les hydrocarbures cycliques où la chaîne carbonée se referme sur elle-
même :
o Les hydrocarbures alicycliques (ex.: cyclohexane)
o Les hydrocarbures aromatiques (ex.: benzène)
Selon la provenance
Formules brutes
Les hydrocarbures saturés cycliques possèdent une formule brute différente. Celle-
ci varie en fonction du nombre de cycles que contient la molécule. S'il n'y a qu'un
cycle : CnH2n. S'il y en a deux : CnH(2n-2). Chaque cycle requiert une paire d'atome
d'hydrogène en moins. La formule brute générale est C nH(2(n-c)+2) c étant le nombre
entier naturel de cycles.
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Les hydrocarbures insaturés linéaires ou ramifiés possèdent la formule brute :
CnH(2(n-i)+2), où n est un entier naturel non nul et i est le nombre entier d'insaturation.
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Chapitre 2 : Equipements utilisés en exploration
En règle générale, les pays décrètent que les ressources du sol et de sous-sol leur
appartiennent, à l’exception des États-Unis où le propriétaire du sol l’est aussi du
sous-sol.
Exploration
Elle se scinde en deux branches :
l'étude géologique s'intéressant à la formation possible des gisements (de
pétrole et de gaz, les deux étant corrélés) et aux caractéristiques des roches
en tant que réservoirs (ou couvertures) ;
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Si la phase d’exploration est favorable et aboutit au « prospect » c’est-à-dire au
gisement « putatif » qu'il faut aller vérifier sur le terrain, on doit programmer un
forage d’exploration.
2.1 Matériels de géologie
Pour ce faire, ils doivent utiliser les équipements et matériels provenant des
techniques diverses.
A/ Images satellites
Les images acquises par les satellites constituent une source d'information
économique, adaptée à la connaissance, au suivi, à la prévision et la gestion des
ressources et des activités humaines sur notre planète.
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Les images satellites sont des véritables outils d’aide à la décision dans de nombreux
métiers tels que :
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B/ Cartes géologiques
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Les géologues dressent une carte du sous-sol à partir des informations obtenues en
surface par examen des affleurements et dans les airs par des photo-aériennes ou
des images satellites. Lorsqu’une zone favorable (prospect) est repérée par les
géologues depuis la surface, ils doivent rassembler toutes les informations utiles de
la région choisie en se basant sur les travaux antérieurs en géologie de terrain,
stratigraphie, géochimie, etc.
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images analogues aux tomographies médicales, autorisent parfois la lecture directe
de la présence d'hydrocarbures. Les ondes de choc sont provoquées par des
explosifs en zone désertique et par des camions vibrateurs opérant en série pour les
régions habitées. En mer, on a recours à l'implosion d'une bulle de vapeur,
inoffensive pour l'environnement.
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Ce maillage sismique consiste à obtenir des informations précises sur la profondeur
et la disposition des formations pétrolifères à l'aide de mesures soit par réflexion soit
par réfraction d'ondes de choc émises.
Sismique au sol
Sur terre, la génération des ondes se fait soit à l'aide d'explosifs, soit avec des
camions vibrateurs. Les données sont enregistrées à l'aide de sismographes.
Afin d’obtenir une image plus précise et plus fiable du sous-sol, on emploie la
technique de la sismique 3D plus chère, mais beaucoup plus efficace que la 2D.
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Elle permet même souvent de repérer directement les hydrocarbures dans les
couches géologiques. Les récepteurs sont placés en nappes afin de construire une
image du sous-sol en volume (en trois dimensions).
La technique de la sismique 4D va plus loin encore, en faisant intervenir la
quatrième dimension : le temps. Sur un gisement en production, on effectue
plusieurs enregistrements successifs de sismique 3D, à intervalles de temps
réguliers. La comparaison des enregistrements permet ensuite de suivre l’évolution
du gisement pendant sa production.
Cette technique vous donne d’une manière précise quelle qu’en soit la complexité,
grâce à des logiciels (exemple CGG : Geosoftware).
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Appareil de forage
Forer consiste à percer l’écorce terrestre pour atteindre les zones pétrolifères, au-
delà de deux kilomètres. Pour les gisements conventionnels terrestres, on fore
généralement à la verticale mais des forages horizontaux sont pratiqués pour les
gisements de grande étendue et de faible épaisseur. En mer, pour des raisons
économiques, des forages orientés multiples sont effectués à partir d’une plateforme
unique.
Dans un forage vertical classique, la tête de forage est un trépan doté de dents en
acier très dur, parfois diamanté, mis en rotation rapide par un train de tiges
creuses reliées à une tour verticale d’une trentaine de mètres de haut dans laquelle
sont regroupés la table de rotation et les pompes d’aspiration et d’injection. Au fur et
à mesure de la descente du trépan, on visse en surface des tiges supplémentaires.
Simultanément, on procède au tubage externe du forage par des cylindres creux
en acier de diamètre supérieur au trépan que l’on gaine de ciment.
Pour débarrasser en permanence le fond du forage des débris de roche arrachés par
le trépan, on injecte sous haute pression dans le train de tiges en rotation une boue
fluide qui traverse le trépan et remonte par le tubage externe en entraînant les
débris. Cette boue est filtrée en surface, analysée et réinjectée dans le train de tiges.
Au-delà de l’évacuation des débris, ce fluide équilibre la pression sur les parois du
puits, lubrifie et refroidit le trépan et peut empêcher d’éventuelles éruptions.
Un appareil de forage est constitué d'un mât (mast en anglais) ou une tour de
forage (derrick en anglais) servant à descendre le train de tiges de forage, au bout
desquelles se trouve un outil de forage (bit en anglais). Le train de tiges de forage
est constitué d'un ensemble de tubes vissés les uns au bout des autres, au fur et à
mesure de sa descente au fond du puits. Le trépan découpe la roche au fond du
puits, à la tête du forage. Un fluide " la boue" (mud en anglais) mélange à base
d'eau d'argile (bentonite), de polymères, et d'autres produits généralement neutres à
l'environnement est injecté dans le puits par l'intérieur des tiges, remonte dans
l'espace annulaire entre bord du trou et tiges pour contenir les bords du puits et
remonter les déblais (cuttings en anglais). D'autres outils sont également disponibles
utilisant des fraises garnies de dents en diamant synthétique. +
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Composition du train de forage conventionnel (drilling string): dans l'ordre de descente à
l'avancement dans le puits : outil de forage + masse tiges (drill collars)+ tiges lourdes (heavy
pipes)+ tiges de forages (drilling pipes). connecté au jour soit à une tête de rotation (powered
swivel) soit à une tête d'injection (swivel) qui justifie l'utilisation d'une tige carrée de
rotation (kelly) entrainée par une table de rotation (rotary table) posée sur la plateforme de
forage.
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Les éléments principaux d’un rif de forage
1. Tour de forage
Structure métallique dressée au-dessus d’un puits, par laquelle s’effectuent le levage
et la descente des outils servant à creuser la roche.
2. Moufle fixe
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3. Crochet de levage
5. Moteur
6. Massif de fondation
Infrastructure métallique sur laquelle reposent la tour de forage, les moteurs et les
équipements annexes.
7. Pompe à boue
8. Bac à boue
Bassin contenant la boue (mélange d’eau, d’argile et de produits chimiques) qui sert
notamment à refroidir et à lubrifier le trépan et à évacuer les déblais.
9. Tamis vibrant
Bac vibrant percé de trous qui permettent de filtrer la boue à la sortie du puits pour
la débarrasser des déblais et la réutiliser.
Appareil constitué d’un cylindre sur lequel s’enroulent les câbles de levage qui
servent à lever et à abaisser les tiges de forage et le trépan dans le puits.
Pièce reliée au crochet de levage et à la tige carrée, qui permet d’introduire la boue
dans les tiges de forage pour refroidir et lubrifier le trépan.
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Dispositif mécanique mobile à poulies, relié à la moufle fixe par un câble et portant le
crochet de levage.
13.Tige de forage
Chacune des tiges creuses en acier que l’on raccorde entre elles selon la profondeur
de l’excavation, dont la rotation active le trépan.
14. Masse-tige
Lourd tube d’acier situé immédiatement au-dessus du trépan sur lequel il applique un
certain poids afin qu’il entame la roche.
Dispositif de forage par lequel une tige carrée fixée à une table de rotation transmet
le mouvement rotatif aux tiges grâce à de puissants moteurs.
16.Table de rotation
Tige spéciale de section carrée vissée au sommet des tiges de forage, entraînée par
la table de rotation.
18.Trépan
Pour le foreur, l'outil de forage qui se trouve au bout de la colonne de forage est une
des clés de son activité.
Selon son diamètre, l'outil peut peser de quelques kilogrammes à plusieurs centaines
de kilogrammes. On distingue différents types d'outils de forage :
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tricônes, outils montés par trois cônes rotatifs ou molettes (libres) munis de
picots pour les terrains durs (longs picots pour les terrains très compétents
tels les quartzites, et picots courts pour les terrains moins compétents tels les
schistes), et de dents pour les terrains durs (calcaires) à argileux (marnes) -
les dents étant plus longues lorsque le terrain est plus argileux. On trouve
également des tricônes à pastilles faites de matériaux ultra-résistants
(diamant et carbure de tungstène par exemple) ;
trilames, outils montés par trois « lames » en chevron pour les terrains les
plus argileux et en gradin ou escalier pour les terrains plus durs (marnes et
calcaires) ;
marteaux fond-de-trou (MFT), qui sont des outils à percussion prédestinés
aux sols durs et cassants.
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19.Crépines
Les crépines sont les tubages possédant des espaces laissant passer le fluide de l'encaissant. Il
existe une grande variété de matériaux et de modèles de crépines.
20. Sabot
Dans ce trou, non encore tubé, des outils sont descendus au bout de câbles électriques, pour
permettre d'évaluer les possibilités des roches rencontrées : cela s'appelle des diagraphies
électriques (wireline logging).
21. Masses-tiges
C’est une tige de forage spéciale que l’on visse sur le trépan pour le guider et lester le train de
tige.
On utilise, soit des masses-tiges lisses lourds qui nécessite des précautions lors de sa
manipulation, soit des masses-tiges à restreint qui pèsent moins lourd, mais qui sont facile à
manipuler. La longueur la plus utilisée est de 30’’ environ 9 m. Dans la technique moderne,
on utilise des masses-tiges de 100 m et même plus.
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22.Tiges de forage
C’est un tube cylindrique d’une dizaine de mètres de longueur ; de faible diamètre, à paroi
épais et fabriquée en acier. C’est l’organe de transmission qui transmet au trépan le
mouvement de rotation imprimé par la table. Il s’agit d’un tube en acier étiré sans soudure,
filetée mâle à chaque extrémité et sa dimension varie de 2’’ 3/8 à 6’’5/8.
Les tiges de forage sont rassemblées généralement une fois pour toutes par groupe de 2 ou 3
suivant la profondeur de forage, dans le but de diminuer le plus possible le temps de
remontée et de descente du trépan au fond du puits. Un tel groupe de tige s’appelle
« longueur ».
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Dans le temps, les tiges de forage étaient assemblées par manchons, ce qui entraînait une
usure rapide des filetages due à de nombreux vissages et dévissages consécutifs. Il s’agit
actuellement des manchons en deux parties. Ces deux parties pouvant s’assemblées par
l’intermédiaire de filetages coniques à vissage rapide. Chaque demi-joint est vissé sur
l’extrémité de la tige.
La tige d'entrainement est au top des cordes de forage, car assurant les fonctions de meneur.
Dans la table rotative, la tige d'entrainement peut coopérer avec la bague de la tige
d'entrainement et la table rotative pour transférer le couple rotatif a la tige de forage, et celle-
ci en retour fait tourner le trépan. Entre temps, la tige d'entrainement devrait aussi supporter
le poids de la corde de forage pendante.
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23. Tubages
On appelle « tubage d’un puits » la descente dans ce puits d’un tube ayant un diamètre
légèrement inférieur au trou foré ; ce tube est cimenté par la suite dans l’espace annulaire.
On appelle programme de forage et de tubage d’un puits l’ensemble des prévisions concernant
les diamètres de forage et de tubage, ainsi que les cotes auxquelles interviennent des
changements dans ces diamètres. Les diverses colonnes descendues dans les puits sont dans
l’ordre chronologique :
Le tube-guide ou cuvelage
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Une colonne de surface ou colonne de fermeture des eaux destinée à fermer les
eaux de surface. Cette colonne est descendue à une profondeur variable allant de 50 à
300 m en général. Il s’agit du tubage intermédiaire qui est facultatif et peut être défini
comme « le tubage installé dans un puits après l'installation et à l'intérieur du tubage de
surface et dans lequel les opérations de forage ultérieures peuvent être effectuées à
l'intérieur du puits ».
La descente d’une telle colonne est souvent évitée quand les conditions de forage sont
bonnes et que l’on dispose de moyens efficaces de traiter la boue.
c) La colonne de production (oil string) qui n’est descendue que dans les forages
d’exploitation et qui sert à établir une liaison découvert directe et absolument étanche
entre le gisement éventuellement découvert et la surface.
La boue de forage est utilisée pendant le forage d’un puits et elle possède de nombreuses
fonctions ; elle nettoie, refroidit et lubrifie le trépan, afin d’en prolonger la durée de vie; elle
supporte les parois du puits pour éviter qu’il ne s’effondre; elle transporte les déblais hors du
puits au fur et à mesure de l’avancement du forage et; elle joue un rôle fondamental dans la
sécurité des opérations.
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Dans des conditions normales, la pression que la roche exerce sur les fluides qui s’y retrouvent
augmente de 100 kPa ou 14 psi tous les 10 mètres environ. À 1 000 m de profondeur, la
pression dite "hydrostatique " atteint déjà 10 000 kilopascals, ou 1 400 psi (cent fois la
pression atmosphérique).
Dans certaines circonstances, la pression peut même atteindre jusqu’à 2 fois la pression
hydrostatique. L’utilisation de la boue permet de contenir les fluides au niveau de la formation
géologique et évite ainsi qu’ils puissent s’échapper par le puits. La présence de boue dans le
puits compense, par son poids (ou densité), la pression des fluides contenus dans les roches
traversées par le forage.
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Le système de circulation peut comprendre de différents ensembles de l’équipement process
selon les exigences du traitement de la boue de forage:
Vibrotamis
Mélangeurs
Séparateurs de sable
Séparateurs de la vase
Dégazateurs
Centrifuges etc.
Equipement capacitif
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Systèmes de dosage
Décanteurs
Brassoirs
Transporteurs à vis
forage (mais pas obligatoirement bien sûr, car il existe actuellement des organes
spéciaux pour le forage) ;
production ;
habitation (qui dépend de plate-forme effectivement) ;
stockage (bien que certaines acheminent vers des organes de stockage après
pompage).
En fonction de la profondeur d'eau et des règles de sécurité, ces fonctions peuvent être
regroupées sur une même plate-forme ou séparées sur plusieurs plates-formes ;
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3.2.2. Différents types de puits
Les équipes « Forage et Gisement » doivent se concerter et décider sur la meilleure façon de
produire un gisement. Ainsi ils décident de la géométrie d’un puits.
Le forage directionnel (ou forage oblique) est un forage non vertical. Il peut être
décomposé en trois groupes principaux : les forages directionnels pétroliers, les forages
directionnels utilitaires (en) (ou forage directionnel horizontal) pour le passage de câbles sans
faire de tranchée, et les forages dans les filons (pour le méthane de houille par exemple).
Une grande majorité de puits sont forés verticalement, mais certaines contraintes (ex :
réservoirs minces, fracturés, etc…) imposent des profils différents.
Une fois la géométrie de profil du puits décidée, des études seront faites pour définir le type
d’équipements que l’on implantera dans le puits.
Histoire
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Plusieurs conditions préalables ont permis à cette technique de devenir plus productive.
Probablement, la première exigence fut de réaliser des puits de pétrole qui ne soient pas
nécessairement verticaux. Cette évolution a été assez lente, et n'a pas vraiment attiré
l'attention de l'industrie pétrolière avant la fin des années 1920; il y a eu alors plusieurs
procès, à propos de puits ayant traversé la limite de leur propriété et pénétré dans un
réservoir sur une propriété adjacente. Initialement, il était fait usage d'indications indirectes
telles que les changements de production de puits pré-existants, mais ce sont de tels cas qui
ont permis le développement d'outils de petit diamètre capables de sonder les puits lors du
forage.
Mesurer l'inclinaison d'un puits (son écart par rapport à la verticale) est relativement simple,
ne nécessitant qu'un pendule. La mesure de l'azimut (direction par rapport dans le plan
horizontal), est elle plus difficile. Dans certaines circonstances, les champs magnétiques
peuvent être utilisés, mais la mesure pourrait être perturbée par les parties métalliques du
puits de forage ou du matériel de forage. Trois composantes sont mesurées en tout point dans
un puits de forage afin de déterminer sa position : la profondeur (profondeur mesurée),
l'inclinaison et l'azimut magnétique au point considéré. Ces trois composants combinés
constituent une mesure. Une série de mesures consécutives sont nécessaires pour suivre la
progression et l'emplacement d'un forage.
Ensemble, ces outils de mesures et les conceptions BHA ont rendu le forage directionnel
possible, mais il a été perçu comme ésotérique. L'autre avancée majeure suivante s'est
produite dans les années 1970, quand les moteurs de forage de fond (moteurs à boue aka,
mue par l'énergie hydraulique de la boue de forage circulant jusqu'au bas de la colonne de
forage) est devenu commun. Ils ont permis à l'extrémité d'être tournée au fond du trou, tandis
que la plupart des tubes de forage restait statique. Y compris un morceau de tuyau coudé
placé entre les tubes de forage fixes et le haut du moteur a permis de modifier la direction du
puits sans avoir besoin de sortir toutes les tiges de forage. Couplé au développement des
moyens de mesure en cours de forage (en utilisant la télémétrie d'impulsion via la boue ou la
télémétrie EM, ce qui permet aux moyens de mesure en bas du trou de forage d'envoyer des
données directionnelles à la surface sans perturber les opérations de forage), le forage
directionnel est devenu plus facile. Certains profils ne pouvaient pas être réalisés, sans tiges
de forage rotatives à tout moment.
Avantages
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Forer dans un réservoir où l'accès vertical est difficile ou impossible. Par exemple, dans le
cadre d'un champ pétrolifère sous une ville, sous un lac, ou au-dessous d'une formation
difficile à percer.
Permettre de regrouper sur une même surface, plus de têtes de puits et permettre
simplement de déplacer le même derrick pour forer un autre puits au lieu de démonter puis de
remonter le derrick beaucoup plus loin.
Forer un « puits de secours » pour réduire la pression d'un puits de production en perdition,
pour en reprendre le contrôle. Dans ce scénario, un autre puits peut être foré à une distance
de sécurité du premier pour rejoindre le premier puits. Ensuite, un fluide lourd est pompé dans
le puits de secours pour réduire la pression dans le puits d'origine, jusqu'à le boucher.
Atteindre un point fortement déporté par rapport au point de départ nécessite une étude et
une planification minutieuse. Les détenteurs du record actuel ont forés des puits ayant un
déport de plus de 10 km par rapport à son point de départ à la surface pour une profondeur
de seulement 1 600 à 2 600 m3.
Inconvénients
Jusqu'à l'apparition des moteurs de fond modernes et de meilleurs outils pour mesurer
l'inclinaison et l'azimut du forage, le forage directionnel et le forage horizontal étaient
beaucoup plus lents que le forage vertical parce qu'il était nécessaire de les arrêter
régulièrement pour mesurer la position de la tête. La vitesse de progression est également
plus lente en forage directionnel (faible taux de pénétration). Ces inconvénients ont diminué
au fil du temps avec l'amélioration des moteurs de fond et lorsque les mesures semi-continues
sont devenues possibles.
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Il subsiste quelques différences dans les coûts de réalisation. Pour les puits ayant une
inclinaison de moins de 40 degrés, les outils pour effectuer des ajustements ou des travaux de
réparation peuvent être descendus par gravité dans le trou de forage. Pour des inclinaisons
supérieures, des équipements plus coûteux doivent être mobilisés pour insérer les outils dans
le trou.
Un autre inconvénient des puits avec une forte inclinaison est l'augmentation des contraintes
subies par le matériel. Le contrôle de la boue de forage est primordial lors de ces opérations
de forage.
Le vol du pétrole peut être possible grâce aux puits directionnels et peut entrainer des conflits.
C’est le cas en 1990, l'Irak a accusé le Koweït de voler le pétrole irakien par le biais de forages
dirigés. Les Nations unies ont redessiné la frontière après la guerre du Golfe de 1991 et la
libération du Koweït après sept mois d'occupation irakienne. Onze puits de pétrole, quelques
fermes et une ancienne base navale passèrent du côté koweïtien.
Au milieu du XXe siècle, un scandale de forage oblique a éclaté dans le vaste champ pétrolier
d'East Texas.
2.4. Equipements de fermeture d’un puits ou BOP (Blow Out Preventer BOP)
La maîtrise des éruptions provenant d'un puits nécessite un bloc d'obturation consistant en un
système de vannes. Cette maîtrise peut se faire en contenant les venues dans le puits
(coiffage) ou en évacuant ces dernières. Dans le cas de forages pétroliers, le bloc d'obturation
doit permettre de réaliser les points suivants : 1 - le cisaillement du train de tiges ; 2 - la
suspension du train de tige ; obturation ferme ; 3 - la maîtrise du puits avant sa réouverture.
Installés en surface (sous-marins sur les appareils semi-sub), ils sont les derniers recours en
cas d'éruption sur un puits. Ils sont testés tous les 15 jours à des pressions allant de 5000 psi
à 15 000 psi (345 bars à 1035 bars).
Types de BOP
Les BOP annulaires, principalement de marque Hydrill, Shaffer ou bien Cameron, sont des
obturateurs de type diaphragme (genre appareil photo) ou de type sphérique. Dans les deux
cas, plus la pression dessous est importante, plus la fermeture est forte. Il est possible de
"stripper" à travers, c'est-à-dire de remonter le train de tige avec la fermeture effective, en
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régulant la pression qui sert à les fermer. Les BOP annulaires peuvent fermer totalement le
puits, mais les constructeurs ne le recommandent pas.
Les pipe rams, ou fermetures à mâchoires, qui ne ferment que sur le diamètre de tube pour
lequel ils sont prévus : ils sont constitués de 2 mâchoires opposées préformées sur un
diamètre donné.
Les variables, qui comme leur nom l'indique ont une gamme de fermeture variable, en général
de quelques pouces (par exemple 3"1/2 à 5"1/2 pouces).
Les shear rams, qui coupent ce qu'il y a dans le puits. Ils sont souvent à double effet, et sont
alors appelés Blind/shear, c'est-à-dire qu'il coupe et ferme le puits (alors que des shear rams
classiques vont couper, mais ne seront pas forcément étanches).
Position
La position des différents BOP dépend de la compagnie de forage, mais tend à se normaliser.
Il est en effet courant de mettre dans l'ordre :
les BOP Hydrill (annulaires, mais couramment appelés du nom de la marque Hydrill)
les shear/blind rams
les variable rams
les pipe rams
Mais une nouvelle norme apparaît, elle est de mettre les shears/blind rams entre les pipes et
variables.
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En plus, pour les supports flottants, le bloc d’obturation doit permettre :
- La suspension du train de tiges obturateur fermé ;
- Le cisaillement du train de tiges ;
- Le contrôle du puits avant sa réouverture.
Toutefois, le bloc d’obturation installé sur le cuvelage de surface pourra être simplifié.
Dans certains cas, il est recommandé même à terre d’utiliser des mâchoires cisaillantes à la
place de mâchoires à fermeture totale.
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Chapitre 3 : Equipements utilisés en exploitation
Etant donné que le pétrole est exploré en terre ferme et en mer, leur exploitation se
différencie sur l’utilisation des équipements ou matériels identiques dans certaines
circonstances, mais différents selon que l’on soit dans la mer (lac) ou en terre ferme.
3.1. Onshore
Un gisement pétrolier est en équilibre à la pression de fond, qui peut atteindre plusieurs
centaines de bars. Au début de la vie du puits, le pétrole parvient spontanément à la surface,
propulsé par plusieurs facteurs qui peuvent éventuellement se cumuler, mais qui faiblissent
rapidement ; cette période est appelée « récupération primaire », et ne permet d'obtenir,
selon les cas, que 5 à 40 % du pétrole en place. Un puits en cours de récupération primaire ne
nécessite plus aucun équipement de surface, si ce n'est le fameux « arbre de Noël »,
ensemble de vannes surmontant le puits, et permettant essentiellement de fermer le puits en
surface, ainsi que le séparateur (voir ci-dessous) et la torchère si nécessaire. Les autres modes
de récupération, secondaire et tertiaire, sont appelés « récupération assistée ».
La partie du puits située au-dessus du sol, ou tête de puits, est appelée « arbre de Noël »
par les pétroliers, s'il s'agit de puits éruptifs. Il consiste en un dispositif de vannes plus ou
moins complexe, en forme de croix, capable de résister à la pression du gisement.
39
40
41
3.1.2. Récupération secondaire
Au-delà de cette période, le puits ne produit plus suffisamment, et on met en œuvre des
techniques permettant de ré-augmenter la pression de fond pour continuer l'exploitation ; ceci
exige l'installation d'équipements complémentaires.
Après avoir considéré les différents types de géométrie, les différents équipements existants
sur un puits, il est nécessaire de prendre en compte les différents types d’activation lorsque
celle-ci est nécessaire.
En effet, un puits peut être activé pour produire plus mais surtout lorsque l'effluent n'a plus
suffisamment d'énergie pour accéder à la surface dans les conditions fixées par le procédé.
42
Les causes sont multiples mais on retiendra principalement la baisse de la pression statique
du réservoir ou l'augmentation du BSW (pourcentage d’eau dans l’effluent) de manière
importante par venue d'eau de formation ou d'eau d'injection.
43
1. Moteur
2. Contrepoids
3. Arbre de transmission
4. Bras principal
5. Tête
6. Câble
7. Tête de puits
Pompe 8. Conduite de pétrole
9. Fondation en béton
10. Enveloppe du puits (casing)
11. Câble supportant la pompe
12. Tubulure (tubing)
13. Pompe
14. Valves
15. Couche pétrolifère
Nous rappelons qu'il s'agit d'une pompe volumétrique à piston intercalée dans le
tubing, dont le piston est mû depuis la surface par un système à balancier, par
l'intermédiaire d'un train de tiges. En ce qui concerne la pompe à piston, elle est
constituée d'un clapet de non retour fixe (standing valve) et d'un piston avec
passage central du fluide, ce passage étant muni d'un clapet de non retour
(travelling valve).
44
Autres activations
Injection d'eau : cette technique est de plus en plus courante ; elle nécessite une
compréhension précise de la physionomie du gisement, et de l'eau disponible en
grandes quantités ; cette technique est évidemment fréquemment employée dans
l'exploitation en mer.
45
implique de séparer le gaz miscible quand il parvient en surface, pour le réinjecter.
L'azote est généralement obtenu par séparation cryogénique ; ce gaz a l'avantage
d'être pratiquement inerte, donc non corrosif pour l'équipement d'exploitation. Le
CO2 peut être d'origine naturelle, ou venir d'une installation industrielle, ce qui
permet de procéder à de l'enfouissement de CO 2 par la même occasion. Il est
généralement gratuit, mais corrosif.
3.2. L'offshore
46
Les gisements sous-marins fournissent actuellement 30 % de la production mondiale
de pétrole. L'industrie pétrolière offshore exige un matériel lourd spécifique (plates-
formes, systèmes d'évacuation des hydrocarbures) et un effort sans cesse renouvelé
d'innovation technologique (sécurité, environnement, réduction des coûts).
C'est plus précisément en 1947 que, pour la première fois, la compagnie américaine
Kerr-Mc Gee installa, à 17 kilomètres de la côte, deux plates-formes dotées de
moyens logistiques permanents, avec un quartier d'habitation évitant aux ouvriers
de revenir passer la nuit à terre. À partir de cette date, on peut donc réellement
parler d'installations offshore.
Les progrès ont ensuite été très rapides et de nombreux champs de production se
sont développés, principalement dans le golfe du Mexique et en Californie. Une
nouvelle étape a été franchie à partir de 1965 avec la découverte de gisements très
importants de pétrole et de gaz naturel en mer du Nord. Exclusivement américaine à
ses débuts, l'industrie pétrolière offshore s'est internationalisée à cette occasion. Et
les conditions de mer extrêmement dures rencontrées dans cette zone ont été un
puissant stimulant pour l'innovation technologique.
Par la suite, pour répondre à la croissance rapide des besoins mondiaux en énergie,
les installations se sont multipliées et diversifiées à mesure que les compagnies ont
travaillé dans des mers de plus en plus profondes. Pour ne citer qu'un exemple, la
profondeur symbolique de 2 000 mètres d'eau a été dépassée pour la première fois
en l'an 2000, au large des côtes du Brésil pour des installations permanentes de
forage-production. Quant aux forages d'exploration, le record du monde établi en
2006 est de 10 000 pieds avec des perspectives prochaines à 12 000 pieds, soit
environ 3 500 mètres de profondeur.
Plus du tiers du pétrole et du gaz naturel consommés dans le monde est aujourd'hui
d'origine marine, ce qui représente quelque 1 500 sites d'exploitation répartis
inégalement sur la surface de la terre.
47
La plate-forme semi-submersible, montée sur flotteurs, est ballastée puis ancrée par
des chaînes sur le lieu du forage (400 m d'eau maximum) ; elle peut affronter des
vents de plus de 200 km/h et des creux de 25 m.
48
les signaux acoustiques émis par des bouées placées sur le fond marin ; un
ordinateur corrige en permanence la position du navire qui se maintient à l'aplomb
de son emplacement en jouant de ses hélices principales et latérales.
Plate-forme pétrolière
Les installations de production, elles, sont nécessairement fixes, d'où les coûts très
élevés qui croissent avec les contraintes de l'environnement. Les plates-formes
comprennent des modules de production, notamment de première séparation du gaz
et de l'huile, et d'habitation. Les liaisons courantes sont assurées par hélicoptère.
L'évacuation des productions vers la côte peut être assurée par un tanker reconverti
si les volumes d'huile sont modestes. Autrement, il faut poser des conduites sous-
marines à partir de barges où les tronçons sont soudés au fur et à mesure. Une fois
en place, les oléoducs sont ensouillés à l'aide d'une machine à air comprimé qui
creuse une tranchée d'un mètre pour les abriter des chaluts. L'entretien et la
réparation des conduites sous-marines sont, depuis le début des années 1990,
l'objet d'un effort intense d'innovation technologique : robots télécommandés
permettant d'opérer au-delà des limites des plongeurs (300 à 400 m en pratique),
systèmes d'intervention épargnant la mise en eau générale de la canalisation (et
donc un long arrêt de production).
D'une manière générale, dans les milieux difficiles, comme la mer du Nord, la
tendance est à l'automatisation et à la télécommande des installations, c'est-à-dire à
leur allégement. Des pétroliers français et norvégiens ont mis au point un système
de production « tout au fond » qui devrait permettre bientôt d'envisager le
49
développement de nouveaux gisements sans construction de plates-formes fixes.
50
du sel ou autres produits (débris des roches, sables, etc.).
Les deux premiers composants doivent être séparés du pétrole, par passage
dans un séparateur ; selon la taille du puits et les composants de la phase
gazeuse, il peut être utile d'y adjoindre une installation de traitement de gaz,
permettant une séparation plus fine des différents hydrocarbures présents, du
CO2 et de l'H2S le cas échéant. L'eau peut être perdue, ou réinjectée dans le
puits ; le gaz, s'il est en trop petite quantité, est brûlé sur place ("torché").
Cette dernière pratique est de plus en plus critiquée à cause de l'effet de
serre consécutif, et les compagnies pétrolières font des efforts pour la limiter.
Le pétrole brut non raffiné stocké dans des cuves contient une certaine proportion
d'eau entraînée et, lorsqu'il est stocké dans des réservoirs, il se produit une
séparation naturelle qui permet de collecter l'eau sous le pétrole, dans le fond du
réservoir. Les deux fluides sont bien séparés, à l'exception d'une couche d'interface
"d'eau noire", dite "rag layer", qui est une émulsion de pétrole et d'eau. Pour
déshydrater le réservoir, on soutire l'eau du fond de la cuve et on la dirige ensuite
vers le système de traitement de l'eau.
51
Un déshydrateur à filtre pour évacuer les eaux dans le pétrole brut.
Déshydrateur électrique
Il est utilisé dans le champ pétrolifère terrestre et offshore pour déshydrater le
pétrole brut à densité moyenne et haute pour transformer ou dessaler le pétrole brut
à densité basse, moyenne et haute en ≤40mg / L
52
Dessalement du pétrole brut ou dessalage
Le sel présent dans le flux de pétrole brut est à l'origine de problèmes de corrosion
et d'entartrage et doit être éliminé. Le sel est dissous dans la saumure restante du
pétrole brut. Le dessalement élimine le sel et l'eau libre résiduelle. Bien que la
raffinerie soit l'endroit le plus économique pour effectuer le dessalement, les
exigences liées aux pipelines imposent souvent de l'effectuer sur site.
Dessaleur électrique
3.3.1. Matériels des traitements du gaz naturel
Déshydration du gaz naturel
53
Dans cette usine (qui peut être proche des gisements, ou proche des lieux de
consommation), le gaz subit ensuite une déshydratation par point de rosée, puis les
différents composants sont séparés.
Le dioxyde de carbone est le plus souvent simplement rejeté dans l'atmosphère, sauf
s'il y a un utilisateur proche. Parfois, on le réinjecte dans une formation souterraine
(séquestration du CO2) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le gaz
acide est vendu à l'industrie chimique ou séquestré. L'hélium est séparé et
commercialisé, s'il est présent en quantité suffisante - dans certains cas, il
représente une addition très importante aux revenus générés par le gisement.
Les condensats et les GPL ont une telle valeur marchande que certains gisements
sont exploités uniquement pour eux, le « gaz pauvre » (méthane) étant réinjecté au
fur et à mesure, faute de débouchés locaux. Même lorsque l'essentiel du gaz pauvre
est vendu, on en réinjecte souvent une partie dans le gisement, pour ralentir la
baisse de pression, et récupérer finalement une plus grande partie des condensats
et du GPL
54
Une unité de déshydratation du gaz naturel dont le système est basée sur les
propriétés absorbantes des différents types de glycol pour l’eau.
Le séparateur Liquide-gaz
55
Un système des cartouches filtrant utilisées pour séparer le gaz de l’eau.
Le gaz naturel liquéfié (abrégé en GNL) est du gaz naturel de qualité
commerciale condensé à l’état liquide. Il se compose essentiellement de méthane
mais comprend aussi jusqu'à 10% d'éthane et de petites quantités d'autres
composés.
56
Système de liquéfaction du gaz naturel
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Chapitre 4 : Equipements de stockage et de transport
58
Les navires pétroliers et les pipelines sont les moyens les mieux adaptés au
transport du pétrole brut depuis les champs de production jusqu’aux
raffineries. Ils sont également utilisés pour les transports massifs des produits
pétroliers ou produits finis à partir des raffineries jusqu’au centre de
consommation. Les chemins de fer sont les mieux adaptés au transport des
fuels lourds (produits pétroliers utilisés comme combustibles, dont la viscosité
rend difficile le transport par pipelines) ainsi qu’au transport de moindre
importance dans le cas de la distribution des produits finis.
Enfin le transport par la route est adapté aux transports des produits finis
depuis les dépôts de stockage jusqu’au point de distribution (stations service).
L’industrie du pétrole fait appel à un éventail complet de moyens de
transport.
Les pipelines (oléoducs pour les liquides ou gazoducs pour le gaz ) sont
des canalisations de diamètre pouvant aller de 6’’ (4 pouces) à 42’’ (42
pouces). Dans ces canalisations, transitent à des pressions relativement
élevées, des produits pétroliers, du pétrole brut ou du gaz. Les produits
transportés sont propulsés par des installations de pompage ou de
compression reparties le long des canalisations à des distances qui peuvent
varier de quelques dizaines de kilomètres à cent ou deux cents kilomètres
selon la charge du pipeline. Les distances entre les installations de pompage
sont liées à la nature du produit pétrolier.
59
Les caractéristiques principales d’un pipeline sont :
Le type d’acier utilisé : Les qualités d’acier les plus couramment utilisées
dans la construction des pipelines sont définies dans la spécification API.
Caractéristiques des aciers utilisés par les pipelines Spécification API
Résistance à la Rupture (N/m²).
Le mode de pose
On distingue deux types de pipelines : Les pipelines aériens (en surfaces)
Les pipelines souterrains (enterrés) Selon l’option choisie, les inconvénients et
les avantages s’ensuivent.
60
Les pipelines aériens :
Les avantages : Les fuites sont facilement détectables Les travaux
de réparation des fuites sont moins couteux et plus faciles.
Inconvénients : L’installation n’est pas à l’abri des actes de sabotage.
Les pipelines souterrains
Inconvénients Les fuites ne sont pas détectables facilement. Les
travaux de réparation sont fastidieux (difficiles) et nécessite une mise à
nu du réseau.
La pose des pipelines se fait selon des techniques qui font intervenir un
matériel important :
La pose se décompose comme suit :
La préparation de la piste ou l’ouverture de la voie. Il s’agit de l’ouverture
d’une voie de 10 à 15m de large permettant le passage du matériel.
L’alignement des tubes le long du tracée.
La soudure des tubes : c’est l’opération la plus délicate, c’est elle qui
garantit la solidité de l’ouvrage ; en effet une soudure mal faite transforme les
zones de soudure en zones de faiblesse susceptibles de laisser passer le
produit.
Le creusement de la tranchée.
Les revêtements : l’application du revêtement sur la conduite se fait au
moyen de machines à revêtir qui se déplacent sur la canalisation déjà soudée.
Le remblaiement et la remise en état des lieux.
61
Les installations de surface
Ce sont les témoins de l’ouvrage en surface lorsqu’il est enterré, ce sont des
relais qui augmentent le débit du produit pétrolier ou du gaz transporté
chaque fois que cela est nécessaire (lutte contre les pertes de charges).
Les pompes sont utilisées pour les oléoducs. Généralement, les stations de
pompage sont constituées de deux à trois groupes de pompes qui sont
montées en série.
62
Exemple : Dollar/m3 /km.
63
Malgré le développement des pipelines, l’instrument des transports massifs de
pétrole brut sur de grandes distances reste les navires pétroliers partout où
des trajets maritimes sont possibles. Les tonnages ou capacités de navires
pétroliers sont de plus en plus en croissance et les coûts d’immobilisation sont
de plus en plus importants. C’est pour quoi des installations spécialisées sont
aménagées ou construites dans les ports pour la réception, le chargement et
le déchargement de ces navires dans un temps minimum.
64
On a des navires dont la capacité est supérieure à 400000T. Les ports et les
installations de déchargement sont construits sur mesures de ces navires. Les
quais ou appontements qui permettent aux pétroliers d’accoster pour
décharger leurs cargaisons. Les appontements sont équipés de bras de
chargement qui permettent de raccorder les bouches des citernes du bateau
aux nombreuses canalisations terrestres appelées également collecteurs.
Ces collecteurs sont des conduites de très gros diamètres (40 pouces et
même plus). La canalisation est matérialisée en surface par un corps flottant
généralement de couleur rouge-orangé appelé bouée.
65
Pose de pipeline Matadi-Kinshasa par SEP-CONGO
a) Les navires pétroliers : Ils peuvent être également utilisés pour le transport
massif des produits pétroliers, pour le ravitaillement des dépôts pétroliers ou
des terminaux pétroliers se situant à des distances très éloignés des
raffineries.
66
Le transport des produits pétroliers peut se faire par wagons-citernes isolés
ou par train complet. On distingue trois types de wagon-citerne : Les
wagons-citernes ordinaires qui sont destinés au transport des produits
pétroliers ne nécessitant pas de grandes mesures à prendre. Les wagons-
citernes munis de réchauffeurs qui sont destinés au transport des fiouls
lourds. Les wagons-citernes munis de réchauffeurs et de calorifuge qui sont
destinés pour le transport des bitumes et des lubrifiants.
67
Camions citernes
68
réservoirs, les activités de stockage sont considérées dans la plus part des cas
comme des activités commerciales générant des ressources à travers des
droits d’enlèvement pour rentabiliser les investisseurs de départ. Pour
l’exploitation des réservoirs de stockage, il faut également prendre des
précautions pour éviter l’évaporation des produits ou pour maintenir la fluidité
de certains produits par réchauffage.
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Un bac est un réservoir cylindrique et vertical destiné au stockage
des hydrocarbures liquides. Il est constitué de :
La robe : C’est une paroi verticale constituée de tôles cintrées au diamètre
du réservoir.
La virole : C’est un anneau constitué de tôles dont la succession donne la
robe.
La cuvette : C’est un compartiment construit autour d’un bac ou d’un
ensemble de bacs destiné à recevoir le contenu du bac ou de l’ensemble de
bacs en cas de fuite accidentelle.
Le fond : C’est la base du réservoir, il est fait également d’un ensemble de
tôles.
L’assise : C’est la fondation sur laquelle repose le réservoir.
Le toit : C’est la partie supérieure du réservoir, il est fait d’un assemblage de
tôles. Il peut être fixe ou flottant.
70
Classification des réservoirs
Les produits pétroliers sont classés en quatre groupes suivant leur pression de
vapeur. A chaque classe ou groupe correspond des types particuliers de
réservoirs qui se différencient essentiellement par la pression de service. La
pression supportée par le réservoir est la somme de la pression hydrostatique
créée par le liquide et la pression de vapeur. La pression de vapeur doit varier
dans les limites pour ne pas provoquer l’explosion du réservoir. Elle est
maintenue entre ces limites par des soupapes.
71
a) Pression de vapeur toujours Supérieure à un bar. Propane
Cigares
b) Pression de vapeur parfois Légèrement inférieure à un bar.
Butane Sphères
c) Pression de vapeur toujours inférieure à Un bar mais non
négligeable.
Selon l’utilisation du réservoir, il peut être à toit fixe, toit flottant ou toit fixe
avec écran flottant. se présentent sous deux aspects :
Toit fixe
72
Le toit fixe est solidaire de la robe.
73
Les réservoirs de stockage : ce sont des réservoirs de grandes tailles
qui sont affectés aux activités de réception de produits en provenance de la
raffinerie. Leurs capacités sont supérieures à 20000m3.
74
Chapitre 5 : Equipement de raffinage
5.1. Introduction
Etant donné que ce chapitre constitue tout un cours qui sera donné prochainement
et dont les équipements sont complexes et difficiles à séparer sur image ou photo,
nous allons ici parler de quelques notions sur le raffinage du pétrole brut.
Une raffinerie doit être conçue pour traiter une gamme assez large de bruts. Bien
sûr, il existe des raffineries conçues pour traiter uniquement un seul brut, mais ce
75
sont des cas particuliers où la ressource estimée en brut est assez importante. Sur la
photo, on voit un complexe industriel constitué des équipements de raffinerie et des
citernes de stockage (réservoirs).
Le pétrole, une fois arrivé à la raffinerie, est stocké dans des bacs de grande taille.
En général, on stocke le pétrole à basse teneur en soufre (BTS) séparé de celui à
haute teneur en soufre (HTS). Il en est de même dans le traitement. Selon la
demande du marché, on traite d'abord dans un cycle avec du pétrole BTS avant de
76
passer dans un cycle HTS afin d'éviter la contamination des produits BTS par ceux
du HTS. Si c'est le cas inverse, les produits issus du traitement pendant quelques
heures, s'il y a lieu, sont dirigés vers des bacs de produits HTS pour être retraités
77
Principe du raffinage (Source : IFP)
78
79
Tour de distillation du pétrole (©DR)
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Distillation sous vide
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Les distillats sont transformés par craquage catalytique. Cette opération
s’effectue à haute température : 500°C, en présence d’un catalyseur
(substance favorisant les réactions chimiques). Ce traitement permet d’obtenir
des fuels lourds.
Le gazole léger, le gazole lourd mais aussi une partie des kérosènes sont
améliorés par hydrodésulfuration. Cette opération est un traitement à
l'hydrogène dont le but est de réduire la teneur en soufre de la coupe gazole.
La coupe de kérosène issue d’un brut contenant du soufre est améliorée par
hydrotraitement. En présence de l’hydrogène contenu dans l’eau, de
l’hydrogène sulfuré se forme et sépare ainsi le soufre de la coupe de
kérosène. Il permet d’obtenir du kérosène adouci.
Le traitement au Mérox, permet par un procédé à la soude, de rendre
inoffensif le soufre des kérosènes peu sulfurés.
Le naphta est amélioré par hydrotraitement afin d’en extraire le soufre. Les
gaz qu’il contient sont ensuite éliminés dans un « stabilisateur » puis séparés
en deux fractions. Le naphta léger est stocké pour servir de mélange à la
fabrication de carburants et le naphta lourd permet d’alimenter l’unité de
reformage catalytique. La coupe de naphta hydrotraitée peut également être
envoyée dans un vapocraqueur si elle est utilisée pour la pétrochimie.
Les gaz combustibles vont au four de la raffinerie.
Le propane et le butane ne nécessitent pas de transformation ou amélioration
particulière.
82
Obtenus à l’aide de doseurs équipés de contrôleurs automatiques, de nouveaux
mélanges sont ensuite effectués dans le but d’obtenir des produits finis répondant
aux normes environnementales. Pour faire face à cette série d'opérations, les
raffineries doivent disposer d'importants volumes de stockage, d'installations de
réception des produits bruts et d'expédition des produits finis.
Le raffinage rejette des produits polluants dans l’atmosphère dans le cadre d’une
réglementation sévérisée. De plus les raffineries emploient de grandes quantités de
substances potentiellement dangereuses pour l’homme et l’environnement. En
France, elles sont classées selon la directive européenne Seveso, en fonction des
quantités et des types de produits dangereux qu'elles utilisent. Ce classement,
calculé par une somme pondérée des masses de produits présents sur un site,
détermine le seuil autorisé. La pollution visuelle et auditive engendrée par le
fonctionnement d’une raffinerie est également prise en compte.
Le secteur du raffinage pétrolier est soumis à plusieurs contraintes qui obligent les
exploitants à modifier leurs orientations de production. Les exigences de qualité pour
les produits finis sont de plus en plus fortes.
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Les types de pétrole brut exploités s’élargissent y compris vers des pétroles lourds et
des pétroles non conventionnels (ex : sables bitumineux, schistes bitumineux).
84
BIBLIOGRAPHIE
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Malmaison, 1987
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