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BURKINA FASO

Unité Progrès Justice

Discipline – Travail –
Classe : 1ère D
Année scolaire : 2018-2019 11 / 04 / 2019

Thème : 02
LE PETROLE : PROCESSUS DE
FORMATION, MODE D’EXPLOITATION

MEMBRES DU GROUPE PROFESSEUR

1- VELEGDA Lucien
2- BELEMGNEGRE Sandrine

3- LOMPO Winkié

4- YAMEOGO Ousmane

Thème 02 : LE PETROLE : PROCESSUS DE FORMATION, MODE D’EXPLOITATION


INTRODUCTION

I) Formation du pétrole brute


1) Accumulation de la matière organique dans les
sédiments
2) Formation du gisement de pétrole
a)Cas du Kérogène
b)Maturation du kérogène en pétrole

II) Exploitation du pétrole


1) Le forage
2) Récupération du pétrole brute
a)Récupération primaire
b)Récupération secondaire
3) Les problèmes liés à l’exploitation du pétrole
brute
CONCLUSION
LE PETROLE : PROCESSUS DE
FORMATION, MODE D’EXPLOITATION
INTRODUCTION

Le pétrole (en latin petroleum, du grec petra, « roche », et du latin oleum, « huile ») est
une roche liquide d'origine naturelle, une huile minérale composée d'une multitude
de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, piégée dans des formations
géologiques particulières. L'exploitation de cette source d'énergie fossile et
d'hydrocarbures est l’un des piliers de l’économie industrielle contemporaine, car le
pétrole fournit la quasi-totalité des carburants liquides
(fioul, gazole, kérosène, essence) tandis que le naphta produit par le raffinage est à la base
de la pétrochimie, dont sont issus un très grand nombre de matériaux usuels
(plastiques, textiles synthétiques, caoutchoucs synthétiques
(élastomères), détergents, adhésifs, engrais, cosmétiques, etc… et que les fractions les plus
lourdes conduisent aux bitumes, paraffines et lubrifiants.

I) Formation du pétrole brute


1) Accumulation de la matière organique dans les sédiments
En règle générale, la biosphère recycle la quasi-totalité des sous-produits et débris.
Cependant, une petite minorité de la matière « morte » sédimente, c’est-à-dire qu’elle
s'accumule par gravité et est enfouie au sein de la matière minérale, et dès lors coupée de
la biosphère. Ce phénomène concerne des environnements particuliers, tels que les
endroits confinés (milieux paraliques : lagunes, deltas…), surtout en milieu tropical et lors
de périodes de réchauffement climatique intense (comme le silurien, le jurassique et
le crétacé), où le volume de débris organiques excède la capacité de « recyclage » de
l’écosystème local. C’est durant ces périodes que ces sédiments riches en matières
organiques (surtout des lipides) s’accumulent.
2) Formation du gisement de pétrole
a) Cas du Kérosène
Au début de la sédimentation jusqu’à une profondeur d’environ 1 000 mètres sous le
plancher océanique, la matière organique contenue dans les boues de sédimentation subit
une transformation sous l’action de bactéries anaérobies (vivant en milieu privé
d’oxygène). Elles en extraient l’oxygène et l’azote, aboutissant à la formation de kérogène.
Il s’agit d’un composé solide disséminé sous la forme de filets au sein des sédiments,
contenant surtout du carbone et de l’hydrogène.

b) Maturation du kérogène en pétrole


Par leurs propres masses et à la suite de leur couverture par de nouveaux dépôts, les
couches sédimentaires s’enfoncent naturellement dans la croûte terrestre. Au cours de ce
phénomène et au-delà de 1 000 mètres de profondeur sous le plancher océanique, les
résidus minéraux des boues de sédimentation se solidifient en une roche relativement
imperméable. Appelée « roche-mère », cette formation piège le kérogène.

La roche-mère subit également un enfouissement. Le kérogène est donc soumis à des


pressions et des températures géothermiques de plus en plus élevées, augmentant
d’environ 3°C tous les 100 mètres. À une température supérieure à 60°C, ce qui
correspond à un enfouissement d'environ 1 500 à 2 000 mètres, le kérogène subit un
craquage thermique, appelé également « pyrolyse ». Cette transformation chimique
élimine l’azote et l’oxygène résiduels pour laisser de l’eau, du CO2 et des hydrocarbures,
molécules exclusivement composées de carbone et d’hydrogène. Le mélange
d’hydrocarbures liquides est appelé pétrole brut.

II) Exploitation du pétrole


1) Le forage
Après avoir mené différentes études géologiques et géophysiques, les experts ont
déterminé l'emplacement théorique d'un piège à pétrole, le prospect. Afin de confirmer les
théories, il faut à présent forer, c'est-à-dire percer en profondeur, afin de confirmer la
présence d'hydrocarbures. Dans cette partie, nous nous intéresserons uniquement au forage
vertical terrestre, conscients que d'autres types de forages existent tels le forage horizontal
sur terre, ainsi que diverses autres techniques d'extraction en mer.

2) Récupération du pétrole brute


a) Récupération primaire
Lorsque les hydrocarbures sont atteints, et si la pression est suffisante pour qu’ils
remontent naturellement, les foreurs laissent remonter le pétrole. C'est la Récupération
primaire, possible lorsque le puits est dit "éruptif" (lorsque le pétrole remonte seul). On
estime que cette récupération permet de remonter 5 à 40 % du pétrole. On voit donc une
très grande différence selon les puits. Un séparateur, à la surface, permet de séparer le
pétrole des différents gaz et de l'eau.
b) Récupération secondaire
Lorsque la récupération primaire n'est plus possible, on remplace le derrick par une ou
plusieurs pompes, immergées au fond du puits, comme les pompes à tête de
cheval (appelée ainsi pour leur forme)
C'est la Récupération secondaire, première partie de la Récupération assistée. On
augmente aussi la pression dans le puits grâce à des injections d'eau, et la réinjection des
gaz obtenus lors de la première récupération (dioxyde de carbone CO2 ou azote N).
Cette phase de l'exploitation du gisement permet quant à elle d'extraire 25 à 35 % du
pétrole du puits.
3) Les problèmes liés à l’exploitation du pétrole brute
Les recherches liées aux risques et aux conséquences d’une exposition aux hydrocarbures
par les populations vivant à proximité des zones d’exploitations ne sont pas énormément
avancées, admet toutefois l’institut.
Les enjeux sont beaucoup plus nets chez les travailleurs de l’industrie pétrolière qui «font
face à un taux élevé de mortalité». Et, bien que la majorité de ces décès soit liée à des
accidents de travail motorisé, les risques chimiques (produits toxiques, corrosifs, irritants,
asphyxiants, neurologiques et cancérigènes) et physiques (bruit, vibrations, radiations,
extrême température) sont notables.
De plus, les accidents reliés aux matières dangereuses, comme des explosions, des
incendies, des fuites et des déversements ne sont pas négligeables estime l’INSPQ
(l’Institut de la Santé Publique du Québec). «En plus des décès, lors des incendies et
des explosions impliquant des hydrocarbures, la population située à proximité se verrait
exposée à des émanations de produits toxiques provenant non seulement du pétrole, mais
aussi de dispersants utilisés et de contaminants résultant des incendies», explique
l’INSPQ. Le drame de Lac-Mégantic est un exemple flagrant.
Conclusion
Etant au terme de notre exposé, il s’avère très important de noter en conclusion que le
pétrole est connu et utilisé depuis la plus haute Antiquité. Il forme des affleurements dans les lieux où il
est abondant en sous-sol. Le pétrole est utilisé dans tous les secteurs énergétiques, mais c’est dans les
transports que sa domination est la plus nette. Seul le transport ferroviaire est en grande partie électrifié,
ainsi qu'une part des transports urbains (tramways et trolleybus) ; pour les autres moyens de transports,
les alternatives sont encore marginales et coûteuses, bien que la voiture électrique et hybride
rechargeable ainsi que divers types de véhicules électriques (bus, vélos, bateaux, etc) se développent.
Ainsi s’achève notre exposé sur « le pétrole et plus précisément l’étude de ces processus de formation
et son mode d’exploitation» que nous avons eut l’honneur de vous l’exposer aujourd’hui. Nous vous
remercions pour votre parfaite attention prêté à notre faveur et votre brillante participation.

Plein Succès à toutes et à tous !

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