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BURKINA FASO

Unité Progrès Justice


Responsabilité – Travail –

Classe : 2nde C
Année scolaire : 2023 – 2024

LE
STOÏCISME

MEMBRES DU GROUPE

1- BEOGO Assanaïni
2- SONDE Oudou
3- YAMBRE Balkissou
4- ZOUNDI Mahamadi
5- KOARA Razak
6- DIESSONGO Inoussa
7- YANGANE A. Samed
Introduction

I. ÉTYMOLOGIE

II. RAISONNEMENT ET DEMONSTRATION

III. LES PRINCIPES DE LA PHYSIQUE STOÏCIENNE

1. Le monde et la nature

2. Les éléments

IV. LA PSYCHOLOGIE STOÏCIENNE

V. INFLUENCE DU STOÏCISME

Conclusion

Introduction
Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de
Kition à la fin du IVe siècle av. J.-C. à Athènes. Le stoïcisme est une philosophie
de l'éthique personnelle influencée par son système logique et ses vues sur le
monde naturel. Il prône l'acceptation sereine du destin et la maîtrise de soi, en
s'efforçant de vivre en accord avec la nature et en se détachant des émotions
perturbatrices.

I. ÉTYMOLOGIE
Le stoïcisme est à l'origine connu sous le nom de « zénonisme », terme formé
sur le nom du fondateur de celui-ci, Zénon de Kition. Cette appellation est
toutefois rapidement abandonnée, probablement parce que les stoïciens ne
considéraient pas leur fondateur comme parfaitement sage et pour éviter le
risque que cette doctrine philosophique ne débouche sur un culte de la
personnalité.
II. RAISONNEMENT ET DEMONSTRATION
Selon Diogène Laërce (VII, 76-81), les stoïciens appelleraient argument ce qui
est constitué par une ou plusieurs prémisses, une prémisse additionnelle et une
conclusion.
Exemple :

« S'il fait jour, il fait clair ; mais il fait jour ; donc il fait clair ».

III. LES PRINCIPES DE LA PHYSIQUE STOÏCIENNE


Selon Diogène Laërce, les stoïciens divisent la physique en général en trois
domaines : le monde, les éléments, la recherche des causes. Mais l'étude de la
nature est aussi divisée selon des lieux spécifiques : les corps, les principes, les
éléments, les dieux, enfin, les limites, le lieu et le vide.
1. Le monde et la nature
Le monde, totalement dominé par la raison, a par conséquent à chaque instant la
plénitude de sa perfection. On voit par là que l'activité de la raison est
corporelle : seul existe ce qui a la capacité d'agir ou de pâtir — c'est-à-dire
les corps. Or, la raison agit, donc elle est un corps. Ce qui subit la domination de
la raison sera aussi un corps, la matière. Voilà les deux principes de la
physique : l'un est la cause unique, l'autre reçoit cette causalité sans opposer de
résistance. Ces deux corps s'unissent donc et forment le mélange total,
expliquant l'action d'un souffle matériel traversant la matière pour l'animer
2. Les éléments
Les Stoïciens reprennent l’idée selon laquelle toutes les créatures sont
composées des quatre éléments, le feu, l’air, l’eau et la terre. Néanmoins, ils
n’ont pas tous le même statut : seul le feu est un élément au sens plein, il est
premier et sans mélange, tandis qu’il donne naissance aux trois autres au cours
d’un cycle cosmique, selon une idée déjà présente chez Héraclite.
Le feu primitif est la manifestation directe du pouvoir actif du logos divin, à ce
titre il est qualifié de « feu artiste/artisan ». Il donne ensuite naissance à l’air, à
partir de celui-ci, l’eau se forme par condensation, enfin la terre se dépose au
centre de l’univers.
De cette façon, aux quatre éléments sont associés les quatre lieux emboîtés qui
composent l’ordre du cosmos. Au terme d’une « grande année » le feu se met à
assimiler progressivement les autres éléments jusqu’à l’embrasement universel.
Le feu et l’air sont des éléments actifs, tandis que l’eau et la terre se
caractérisent par leur passivité. Cléanthe faisait de la chaleur vitale le pouvoir
sustentateur de tous les êtres, par la suite, Chrysippe a proposé la théorie plus
élaborée du pneuma qui combine le feu et l’air
IV. LA PSYCHOLOGIE STOÏCIENNE
Pour M. Pichat, Épictète enseigne que « ce qui trouble les hommes, ce ne sont
pas les choses, mais les représentations qu’ils s'en font ». Cet adage est
fondateur de l’approche psychologique cognitive de la relation d’aide (thérapie
cognitive, coaching cognitif, etc.). En un sens, pour les stoïciens, la projection
dans le psychisme que constitue la représentation est une élaboration active de la
pensée humaine. La représentation stoïcienne n’est pas une image mentale qui
copierait au niveau sensoriel les caractéristiques de l’objet perçu ; au contraire,
elle est une reconstruction mentale (Muller, 2006). La représentation est ici pour
les stoïciens le fruit du regard sensoriel déformant que nous portons sur l’objet.
Épictète fournit des exemples d’opérations de pensée qui sont constitutives de
cette réélaboration cognitive : « Non seulement nous sommes impressionnés par
les objets sensibles lorsque nous les rencontrons, mais encore nous retenons
certaines choses, nous en retranchons d’autres, nous ajoutons, nous composons
certaines choses de nous-mêmes, nous passons de certaines choses à d’autres,
qui leur sont conjointes ».
En ce sens, la représentation stoïcienne relève d’un processus qualifié par la
psychologie de « descendant » : la représentation n’est pas une perception fidèle
du réel, mais une reconstruction de celui-ci, fruit d’une série d’opérations de
pensées altérantes. Ces opérations de pensée consistent à réaliser des actions
mentales sur les caractéristiques des objets auxquels s’applique la perception :
les informations issues de ces derniers sont sélectionnées, retenues ou non,
coordonnées, comparées, transposées, pondérées différemment, hiérarchisées,
etc.
Notons l'écho que la notion stoïcienne de représentation entretient avec la
théorie moderne des biais cognitifs (Kahneman, Tversky, 2000), objet d’une
intense activité de recherche de la psychologie cognitive. Les biais cognitifs sont
en effet des modes singuliers d’analyse des caractéristiques du réel, des erreurs
du traitement de l’information (pourtant) disponible, conduisant à des
distorsions représentationnelles et à des perceptions non conformes au réel.
V. INFLUENCE DU STOÏCISME
L'influence du stoïcisme sur les cultures grecque et romaine fut considérable, si
bien que rares furent les penseurs antiques qui ne critiquèrent pas cette doctrine.

Cette influence continua même après la conversion de l'Occident


au christianisme, certains monastères ayant ainsi érigé le manuel d'Épictète,
quelque peu modifié, en règlement intérieur.
Le stoïcisme se perpétua aussi dans la pensée de philosophes français
tels Descartes, qui déclara qu' « il vaut mieux changer ses désirs plutôt que
l'ordre du monde »55 , ou, dans une optique chrétienne, chez Pascal et, plus
proche encore de nous, dans celle d'Émile Bréhier, dont la vie et les études sont
fortement teintées de stoïcisme. Dans le développement de son modèle
thérapeutique, Albert Ellis s'est inspiré du stoïcisme pour construire la thérapie
rationnelle-émotive.
Conclusion

La philosophie stoïcienne est un tout cohérent, une philosophie de la totalité qui


se veut consciemment systématique. Elle procède à des divisions du discours
philosophique (logique, physique, éthique), divisions qui servent à l'exposé de la
doctrine et à son enseignement.

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