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COURS DE PHILOSOPHIE

Le cours comporte deux parties à savoir :

 Les notions de philosophie


 Les notions de logique
1.Les notions de la philosophie
Chapitre 1 : Définition, nécessité et division de la philosophie
Chapitre 2 : Philosophie et son histoire
Chapitre 3 : Philosophie et activités humaines.
Objectif principal
- Nous initier à l’esprit critique.
CHAPITRE 1 : DEFINITION, NECESSITE ET DIVISION DE LA PHILOSOPHIE
1 .1. Définition
Il est difficile de définir la philosophie c’est-à-dire d’en donner une définition unique
universel et exhaustive. Cette difficulté est dû à l’immensité de la philosophie.
L’objet de la philosophie c’est la totalité du réel, or le réel est inépuisable.
Réel : tout ce qui est existent : l’homme, la nature…
Le réel est comparable à un cube dont on ne peut voir les 6 faces à la fois. Si bien que chacun
le prend d’un aspect particulier qu’il traite selon sa vision du monde (ou conception du
monde), et toute conception du monde n’est pas philosophique. Ce qui distingue la
philosophie d’autres sciences de la raison c’est d’abord l’existence critique ou l’esprit
critique, et la conséquence ce qu’il y a autant des définitions de la philosophie qu’il n’y a des
philosophes. Dire que chacun a sa définition de la philosophie ne signifie pas que chacun est
philosophe. Néanmoins tout homme a sa conception du monde.
N.B : L’esprit critique est différent de l’esprit de critique.
Ensuite la philosophie est la mère des sciences, en effet jusqu’au 19 e siècle il n’y avait qu’une
seule science : la philosophie considérée comme la mère de toutes les sciences. A cette
époque le mot savant n’était pas vain. Il y avait effectivement des gens qui eussent un savoir
encyclopédique. Des gens qu’avaient maitrisées tout le savoir de leur temps cependant à la
fin du siècle il y eut éparpillement du savoir en discipline divers et diversifier.
Le savoir constitué un tout, la conséquence de cette diversité ce que le savant est mort et
sur sa tombe à germer une nouvelle race, celle des chercheurs ou des spécialistes.
Qu’est-ce qui distingue la philosophie de la raison ?
La philosophie développe l’esprit critique et la philosophie est la mère de toutes les sciences.
Etymologiquement le mot philosophie vient du grec :
 Philo : Ami, amant, amoureux, amour
 Sophia : Sagesse
Ainsi donc du point de vue étymologique, la philosophie signifie l’amour de la sagesse. La
sagesse c’est la parfaite connaissance de toute chose divine ou humaine.
Sophos (sage) : c’était comme Dieu rien ne pouvait lui échapper. C’est ainsi que Pythagore
par humilité a préféré s’appeler « ami de la sagesse » au lieu de sage. Pour lui, le sage c’est
Dieu. Il dit que l’homme aime la sagesse mais il n’a pas la totalité de la sagesse. Et qui a
inventé le mot philosophie.
C’est le mot philosophie qui vient de la Grèce et non la philosophie en elle-même. En soi
cette activité a été développé en occident et en Egypte. La philosophie est la mère de
toutes les sciences mais la première que le monde est inventée est la géométrie.
Platon a écrit : « Que nul n’entre ici, s’il n’est géomètre. » Pythagore qui l’a nommé en
philosophie car elle ensemble le tout.
La définition retenue ici est celle du professeur MUKENDI, « la philosophie est la recherche
critique et autocritique de la vérité au moyen de la lumière naturelle de la raison,
considère les raisons les plus profondes et les causes première et dernières de toute
chose. »
1.2. Nécessité de la philosophie
D’aucun ne pense que la philosophie est inutile, que le langage philosophique est
hermétique ou ésotérique, que les philosophes sont en l’air.
- La philosophie dote l’homme d’une culture générale très solide.
- La philosophie nous évite d’être naïf, elle nous donne d’aboutir aux idées claires et
distinctes.
Sur le plan scientifique, il n’y a pas de cloisons
Sur le plan théologique ; la philosophie aide les croyants à fonder la foi sur des bases
solides.
Sur le plan politique, les hommes d’état ont nécessairement besoin de spécialistes des idées
générales que sont les philosophes.
Sur le plan éthique, la philosophie dénonce des fausses idéologies éthiques.
Sur le plan esthétique, la philosophie aide à aiguiser notre façon d’apprécier ou de gouter.

1.3. Division de la philosophie

On distingue généralement 2 grandes parties de la philosophie à savoir :


- La partie théorique spéculative ;
- La partie pratique ;
La partie théorique répond à la question du savoir, ce que l’homme ou la science peut
connaitre. Ainsi donc, quand il s’agit de savoir ce que l’homme doit un peu connaitre, on
parle de gnoséologie et quad il s’agit de la science on parle d’Epistémologie.
La partie pratique répond à la question de savoir, ce que l’homme peut faire.
- Les sous parties de la partie théorique sont : la métaphysique, la cosmologie,
l’anthropologie, la théologie, la psychologie.
- La partie pratique comprend les sous parties telles que : la logique, l’éthique,
l’esthétique et la philosophie politique.
Les 3 premières sont appelées sciences normatives : des sciences qui donnent les normes ou
les règles.

CHAPITRE 2 : LA PHILOSOPHIE ET SON HISTOIRE


Si l’on veut comprendre la philosophie, il faut connaitre son histoire. L’histoire de la
philosophie est découpée aussi en 4 périodes comme l’histoire générale de l’humanité mais
le critère de découpage de ces deux histoires n’est pas le même.
En effet, le découpage de l’histoire générale de l’humanité a été fait sur base des
évènements, des dates tandis que le découpage de l’histoire de la philosophie est dû à
l’émergence des idées des certains penseurs. L’antiquité philosophique commence de
DHALES DE MILET jusqu’au moyen âge de PLOTIN.
PLOTIN-BACON-HEGEL. Cependant en entrant à l’intérieur de cette histoire on en sort
décontenancer ou délaver à cause des divergences d’opinion entre les philosophes. Ces
divergences loin de valeur la mère des sciences montre au contraire que la philosophie est
subjective, elle est personnelle et qu’on ne philosophe pas au pluriel. Subjective n’est pas
subjectiviste (quand le philosophe parle de lui-même) réfléchi de sa manière.
Phylomithe : chercher à expliquer l’univers.
CHAPITRE 3 : LA PHILOSOPHIE ET LES ATIVITES HUMAINES

1. Civilisation et culture
On a toujours confondu les deux termes, il y a pourtant des nuances significatives entre les
deux.

 Civilisation : c’est le progrès de l’esprit humain sur le plan intellectuel, scientifique et


technologique.
 Culture : c’est aussi le progrès de l’esprit humain sur le plan moral, spirituel ou
religieux.
La civilisation vit de l’universalité, de l’unité, alors que la culture vit de la diversité, de la
particularité ou la singularité, la culture c’est l’ensemble des valeurs morales ou spirituelles
d’un peuple qui se transmettent de génération en génération, la culture c’est l’identité d’un
peuple.
Lorsque deux civilisations se rencontrent la plus forte domine sur la plus faible c’est ainsi que
la civilisation occidentale a dominée.
La modernisation s’oppose qu’il y ait meilleure culture mais au finish les deux doivent être
interchangeable, si que la civilisation est l’ensemble des cultures. La conséquence :la
disparition de culture.
3.2. Sciences et technique
3.2.1. Définition de la science
Le mot science vient de deux mots latins à savoir le substantif scientia et du verbe scire.
Scientia : signifie le savoir ou la connaissance ;
Scire : signifie savoir ou connaitre.
Ainsi donc, étymologique science signifie toute forme de connaissance, à savoir empirique,
sensible, rationnel ou intellectuel ou scientifique.
Ce qui distingue l’homme de l’animal, c’est la raison. Bref, la science c’est la connaissance
scientifique.
Les caractéristiques de la connaissance scientifique sont les suivantes : objectivité, l’esprit
critique, l’esprit de rigueur, soucis de méthode et de systématisé.
L’objectivité : tout celui qui a découvert peut…
D’une manière stricte : la science est l’ensemble de connaissances acquises historiquement,
méthodiquement et systématiquement basées sur des arguments probants et convainquant.
En science, les résultats sont cumulatifs c’est-à-dire qu’ils s’additionnent les uns aux autres,
d’où en science on ne peut se passer du passé même s’il faut le dépasser. C’est ce qu’on
appelle le faillibilisme en vue du mécanisme tout est faible, rectifiable et améliorable.
La science c’est l’explication des lois qui régissent les phénomènes de l’univers. L’esprit
scientifique n’est pas naturel à l’homme, il s’acquiert.
D’après AUGUSTE COMTE, l’homme dans sa recherche d’explication des phénomènes de
l’univers passe par trois étapes d’esprits ci-après :
- L’état théologique ;
- L’état métaphysique ;
- L’état positif ou scientifique ;
Chaque état d’esprit correspond à l’âge de l’humanité, à savoir : l’état théologique
correspond à l’enfance de l’humanité, l’état métaphysique c’est l’adolescence de l’humanité,
l’état scientifique c’est la majorité de l’humanité.
- Donc les raisons sont portées sur l’au-delà par l’état théologique.
- L’homme explique par l’état des propriétés (pour l’état métaphysique).
- L’homme explique les phénomènes par les relations qu’il y a entre eux, car là, on
peut vérifier (pour l’état scientifique).
L’esprit scientifique de la science est un produit tardif de l’histoire, l’homme existe depuis
des milliards d’années mais la science est une ouverture récente (depuis quatre siècle). La
première science c’est la physique au 17e siècle suivit de la chimie au 18e siècle et de la
biologie au 19e siècle.
Avant la science les explications de l’homme étaient anthropomorphiques et magiques
(c’est-à-dire qu’il utilisait la perception pour connaitre les choses, or la perception a des
inconvénients ci-après :
- Elle présente le monde comme un univers hétérogène ;
- Avec la science le monde peut être vue de la mémé façon, le monde est homogène
Définition de la technique, ensemble des procédés bien défini destiné à produire des
résultats utiles. La science peut également être définie comme la décroute progressive de la
loi qui régit le phénomène de l’univers.
La première différence est que la science explique ou découvre les lois qui existent déjà
tandis que la technique produit ce qui n’est pas encore.
La deuxième différence, la science est abstraite et la technique est concrète.
La troisième différence, la science est désintéressée et la technique est utilitaire.
Logiquement c’est la science qui précède la technique, mais historiquement la technique
précède la science.
La technique primitive à cause de ses limites ne peut résoudre tous les problèmes, elle
recourt à la science. La science ne prolonge pas la technique primitive, il y a coupure
épistémologique ou discontinuité entre la science et la technique.
Aujourd’hui entre la science et la technique il y a interdépendance, rien ne précède l’autre.
La technique sans science est aveugle et la science sans technique est aveugle.
PHILOSOPHIE ET DROIT
Le droit d’origine divine. Le mot droit vient du latin directum (ce qui est conforme à la loi).
Objectivement le droit c’est l’ensemble des prérogatives qu’a un individu de disposer
librement, d’utiliser librement la chose due.
Philosophiquement, le droit c’est la puissance morale de possession, on ne peut pas parler
du droit sans son corrélatif le devoir. Qui a droit au droit ? Toute personne libre et
intelligent.
PHILOSOPHIE ET VIE ECONOMIQUE
L’économie a été inventer par Adam Smith, il s’agit de l’économie libérale. Quand
l’économie et née, elle est entrée en conflit avec la morale, l’état et l’église.
Elle avait deux principes :

 Laisser faire, Laisser passer ;


 Les lois économiques suffissent pour rendre heureux. Les économistes n’ont pas le
laisser faire car pour eux l‘économie ne peut pas se passer de la morale. Ils partent
de la définition même de l’économie qui étymologiquement vient du grec « oikos
nomos » qui signifie les normes de l’organisation des biens et des services de la
maison, or la morale s’occupe fondamentalement de l’homme. L’économie est basée
sur l’argent mais l’argent n’a de valeur que si l’homme lui donne. L’économie était
une branche de la sociologie, or la société est composée des hommes.
La sociologie était appelée par son fondateur AUGUSTE COMTE comme philosophie positive.
PHILOSOPHIE ET ART
Le mot art est plurivoque ou polyclinique ; la façon la plus simple c’est celle qui définit l’art
comme la manière de faire quelque chose selon les règles.
L’art c’est l’expression de l’esprit sur une matière en utilisant une technique pour produire
du beau. C’est aussi l’extériorisation de l’intérieur de l’homme.
L’art entretient avec la science certaines relations où toutes les deux ont besoin de
l’imagination créatrice. Tous les deux sont caractérisés par les désintéressements mais les
deux se distinguent par les éléments ci-après :

 L’art est subjectif, la science est objective ;


 L’art s’intéresse à la qualité sensible alors que la science à la quantité.
Nous disons que l’art est perpétuel de recommencer mais la science est évolutive.
L’attitude du savant est analytique et celle de l’artiste est synthétique.

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