Université Technologie d’Haïti

Faculté des Sciences de l’Education

Niveau : 1ere Année

Cours : Philosophie

Horaire : Samedi 11-1h

Professeur : Patrick FILS AIME

Titre du devoir : Conception philosophique de Platon et d'Aristote

Préparé par l’étudiante :

Fabienne DELILLE

Février 2024
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Introduction

Au cours du VIe siècle avant Jésus-Christ en Asie Mineure dans lesArchipels d’Ionie, la
pensée humaine étaitune source de réflexion philosophique différente de la croyance religieuse
qui était dominante. C’était le point de départ de la création de concept référentiel, existentiels
avec des
statutsmétaphysiques spécifiques.

Avec l’arrivéedenos penseursprésocratiques à savoir les Milésiens, les Pythagoriciens,

Héraclite, les Eléates, les Mécanistes, Anaxagore et les Sophistes, laréflexion philosophique
était venue un
sujet très important.

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Pour Charles de Milet, l’eau est le principe premier. Il choisit l’eau parce que selon lui, elle
est
l’élément qui arrive à se transformer surlestrois (3) états.

Pour Anaximandre, c’est l’apeiron, l’infini. Il n’y a que 3 éléments pour lui à savoir l’air,
laterre et le feu. Et l’élément le plus important c’est l’air. Leurs pensées étaient basées sur la
physique et leur é tude surla nature. Cettemé thodologie novatrice sera estimé ecomme un
progrè sdé cisif dans
l’histoire de la pensée occidentale.

Pour les Pythagoriciens qui étaient des amis de mathématiques, tout doit leur existence à
un nombre : c’est l’essence et le principe des choses. On peutaussi dire que c’est Pythagore qui
créait le mot philosophie. Avant, les Milésiens attribuait seulement au dieuxlaqualité de « sage »
. Donc
être philosophe c’est dire ami de la sagesse.

Selon Héraclite, le feu est le principe principal de toutes choses, il l’a même nommé dieu.
Selon lui, lemondec’est comme un feu quis’alimenteet s’éteigne avec mesure. Donclefeu est
laréalité
du mouvement.

Parménide pensait que la pensée et l’être sont une même entité (chose). Il se penche sur le feu
et
laterre.

Zénon lui, montre qu’une même chose est égale etinégale. Le mouvement n’est pas possible,
c’est
une illusion. L’êtren’est qu’un, non divisible et immobile.

SelonXénophane, iln’existe qu’un dieu unique, immobile. Il rappelle que cetteréalité nepeutpas
être connuparles êtreshumains dont leurs connaissances se limitent aux opinions.

Les Mécanistes pensent que tout phénomènequis’y produit et l’univers s’explique d’aprèsles
lois
des mouvements matériels. Selon cette philosophie, les phénomènes ontune fin.

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Anaxagore pense que le bonheur de l’homme ne vient ni de sa richesse, ni de sapuissance, mais
d’unevie juste, pure et dénuée de souffrance. Pour lui c’est l’esprit. Tout est entout.

Pour les Sophistes, c’est l’apparence. Lavérité ou le mensongenecompte pas ils s’interrogent
sur le pouvoir du langage et le langage dupouvoir. Ils sontméfiants à l’égard
delamétaphysique. La philosophie des sophistes est engagée dans la politique et la rhétorique.
Pour eux, la réussite en société dépend du savoir parler. Être persuasif, une philosophie
dégagée par rapport à l’être. Ils
préconisent le libéralisme intellectuel. Les sophistes soutiennent avec franchise des
opinions

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directes, relatives aux problèmes de la pensée. Grands voyageurs, ils rapportent de leurs
voyages cette constat que les différencesexistent partout dans les mœurs, coutumes, les lois que
les peuples donnent. Ils se flattent de connaitre la natures des choses. Les sophistes
connaissent une justice
naturelle, une philosophie dupouvoir.

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Conclusion

Les présocratiques ont soulevés à travers leurs pensées les difficultés qui viennent de nos
jours. Au regard delamétaphysique se faitune interrogation surl’homme, son origine et sa
destinée. Le fait d’être dans lemonde était le commencement del’interrogation philosophique
car c’est à partir
de ce fait et sur ce fait que l’homme s’interroge.

Les penseurs présocratiques ont été des inspirateurs pour notre siècle car c’est au travers
leurs réflexions philosophiques vont naitre notre éthique. Ces concepts à portée sur la même
vision (chose) universelle seront la basedesnormes éthiques, quis’adapterontau rythmes des
évolutions,
des mœurshumaines.