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CHAPITRE 9
LA DISCIPLINE DE L'ÉGLISE
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Les croyants s'engagent envers Christ et leur église lorsqu'ils prononcent des voeux
d'engagement. En plus de leur engagement individuel envers Jésus-Christ, les membres de
l'église s'engagent aussi comme membres de l'église (¶ 156-161).
On exige de ceux qui servent comme ministres dans l'église les plus hauts standards de vie et de
conduite. Les individus doivent prendre des engagements additionnels lorsqu'ils deviennent des
candidats au ministère (¶815), des ministres mandatés (¶820) ou s'ils sont ordonnés (¶825). Les
voeux d'engagement vont de pair avec la redevabilité. (¶155). Si un seul de ces engagements est
négligé ou brisé, l'intégrité personnelle et aussi l'intégrité et le témoignage de l'église sont
déshonorés. Les relations avec Dieu et les autres sont endommagées et brisées. La responsabilité
envers ces engagements doit donc être maintenue.
La discipline est un exercice d'autorité scripturaire et spirituelle pour laquelle l'église est
responsable puisqu'elle doit offrir une formation saine et, lorsque nécessaire, apporter la guérison
au Corps de Christ. Le processus de correction et discipline des membres et des ministres qui
ignorent ou profanent leurs voeux d'adhésion doit conduire à la repentance et au pardon. Ce
processus a pour but de restaurer la communion avec Dieu et avec l'église ainsi qu'un retour à une
participation active dans la vie de l'église.
La discipline doit être de nature rédemptrice et correctrice. Elle doit être exercée sous la
dispensation de la grâce, de la miséricorde et de la justice. Le but de la discipline ne doit pas être
de punir ou de rétribuer mais plutôt de servir l'assemblée en ramenant les croyants et les églises
aux standards établis de saine conduite. Une autre fonction du processus disciplinaire est de
déterminer la qualité de la réputation ainsi que la continuation de la relation avec l'église.
La discipline ne doit être appliquée que si la réprimande et les conseils n'ont pas réussi ou si la
nature de l'offense exige une action immédiate.
Le processus de discipline doit honorer les principes enseignés par le Seigneur et d'autres
personnes des Saintes Écritures en favorisant la réintégration des croyants qui ont ignoré ou brisé
leurs engagements d'adhésion. Ces principes sous-jacents sont aussi conformes à la loi
ecclésiastique et en accord avec les principes de justice naturelle. Ce sont les principes suivants.
Un esprit de prière et profondément chrétien sera conservé en tout temps par toutes les
parties.
Un effort adéquat doit être fait pour disculper la personne accusée ou pour s'occuper d'une
personne qui a commis une offense, sans entrer dans la formalité d'un procès d'église.
La personne accusée sera présumée innocente jusqu'à ce qu'elle soit jugée coupable.
Les personnes dûment autorisées à entendre les accusations et s'occuper du processus le
feront avec promptitude en y apportant une attention minutieuse.
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Dans tous les cas où l'offense alléguée est de nature criminelle ou implique l'abus d'enfants, la
question doit être rapportée à la police ou, dans le cas d'abus d'enfant, à l'organisme de
protection de la jeunesse approprié, tel que décrit dans la politique concernant l'abus des
enfants de notre confession religieuse.
Toute accusation doit être soumise sous forme de divulgation d'évidence signée. Toute
confession faite par l'accusé doit être écrite et signée.
La forme que prendra la discipline (admonition en privé et conseils, réprimande publique,
blâme) doit être proportionnelle à l'offense et devra se faire en conformité avec les principes
établis de confidentialité.
Durant le processus de correction ou de discipline, les membres et les ministres devront rendre
compte de leurs rapports avec autrui.
- Ils devront se soumettre au conseil et à la discipline des personnes en autorité.
- Ils devront maintenir une communion fraternelle avec leurs pairs.
- Ils devront s'abstenir de parler inconsidérément.
- Ils devront démontrer une vie chrétienne ordonnée dans leur famille et leur communauté.
Afin qu'une affaire de discipline de l'église puisse se régler de bonne foi, toutes les personnes
impliquées de quelque façon que ce soit doivent accepter d'être liées par les décisions qui seront
prises, résultant d'un processus disciplinaire approprié. Tous les participants doivent être avisés et
accepter par écrit qu'ils renonceront au recours à une cour civile une fois que le processus
disciplinaire aura débuté.
Toute allégation de comportement criminel (incluant les allégations d'abus d'enfants) seront
rapportées aux autorités civiles appropriées. Par ailleurs, lorsqu'un membre laïque s'inquiète du
comportement d'un autre membre laïque, on doit assumer que les instructions de Matthieu
18.15,16 seront suivies et que cette personne parlera privément avec la personne. Si la personne
accusée dénie l'allégation de mauvaise conduite ou reconnaît son inconduite mais refuse de se
repentir, et si l'inconduite alléguée est telle qu'elle entraînera de l'opprobre envers Christ et son
église, la question devra être portée à l'attention du pasteur.
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Les accusations de conduite non chrétienne ou de profanation des engagements d'adhésion qui
sont portées contre des membres laïques doivent être soumises par écrit, datées, signées par
l'accusateur (les accusateurs) et remises au pasteur avant que quelque action ne puisse être
entreprise. Après avoir reçu une accusation signée, le pasteur consultera un membre du comité
d'aide aux membres (ou du comité qui a cette responsabilité. Voir ¶373.2.3). (Le membre du
comité choisi ne doit pas être en conflit d'intérêt en rapport avec cette affaire.) Le pasteur et le
membre évalueront ensemble la nature de l’accusation (des accusations) et auront une entrevue
confidentielle avec l'accusé. D'après la réaction de l'accusé, ils décideront si la réprimande privée
et le conseil sont suffisants ou si la question doit être rapportée au comité d'aide aux membres
parce que le membre refuse de rendre des comptes sur sa conduite sur une base continue ou qu'il
n'est pas repentant.
S'il est décidé que la question doit être rapportée à tous les membres du Comité d'aide aux
membres, une réunion de ce comité sera convoquée. Le comité évaluera l'admonition déjà servie
et pourra offrir des conseils additionnels. (De même, si l'accusation n'est pas fondée, la question
de la fausse accusation sera portée à l'attention de tous les membres du Comité d'aide aux
membres qui rencontreront l'accusé (les accusés) et leur offrira de l'aide.)
Dans l'un ou l'autre cas, si le membre est repentant et que sa conduite ou la fausse accusation n'a
pas causé et ne causera pas de déshonneur à Christ et à l'église, une confession sera entendue par
les membres du comité d'aide aux membres et des rencontres de relation d'aide seront planifiées.
Un système de responsabilité et de transparence chrétiennes sera aussi établi.
2. La réprimande publique
Dans les cas où le membre est repentant et réagit positivement à l'admonition et au conseil, mais
lorsque sa conduite a causé du déshonneur à Christ et à l'église ou en causera probablement, le
Comité d'aide aux membres fera les recommandations qu'il juge appropriées dans les
circonstances et en conformité avec les buts et objectifs du processus disciplinaire au Conseil
officiel. Voici quelques exemples d'actions qui pourraient être recommandées.
Mettre en place un plan d'intervention visant la réintégration et prévoyant les points suivants.
- Relever le membre de ses responsabilités ou fonctions dans l'église.
- Lui demander de faire une confession publique.
- Exiger la restitution et des excuses aux parties offensées.
- Demander que le membre se soumette à un conseiller spirituel.
- Établir un système de responsabilité et de transparence chrétiennes.
Suspendre les privilèges de membre pour une période de temps précise, ne devant pas
excéder un an.
En réponse à une demande écrite de sa part, permettre au membre de se retirer de l'église.
Lorsque le membre est repentant et si sa conduite cause un déshonneur public mais n'est pas assez
grave pour lui enlever son statut de membre, on peut demander au membre de rencontrer le
Conseil officiel. Il devra faire une confession, demander pardon, recevoir une réprimande et
être pardonné. Il devra se soumettre à la discipline et aux conseils que le Conseil officiel jugera
approprié.
Si le membre n'est pas repentant et qu'il est insensible à l'admonition et à l'aide en privé, et si sa
conduite a causé ou causera probablement de l'opprobre à Christ et à l'église, le Comité d'aide aux
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membres fera les recommandations qu'il juge appropriées dans les circonstances et en conformité
avec les buts et objectifs du processus disciplinaire au Conseil officiel.
Une rencontre du Conseil officiel se tiendra en dedans de 30 jours pour considérer la question et
entreprendre toute action recommandée par le Comité d'aide aux membres concernant toute
question de discipline. Le Conseil officiel n'est pas tenu d'accepter les recommandations du
comité; ils peuvent entreprendre les actions qu'ils jugent appropriées. Le conseil tiendra compte
des circonstances, incluant la gravité de la conduite et son impact actuel et potentiel sur la vie et
le témoignage de l'accusé et de l'église. À des fins de procédures disciplinaires, le conseil a
l'autorité nécessaire, après avoir fait une étude approfondie du cas, pour entreprendre, en plus de
tous les autres pouvoirs qu'ils peuvent détenir, une ou plusieurs des actions qui suivent.
Si un membre désire rencontrer le Conseil officiel pour démontrer que le Conseil officiel devrait
reconsidérer sa décision de révoquer son statut de membre, cette requête doit être livrée ou
envoyée par courrier recommandé au secrétaire du Conseil officiel en dedans de 30 jours après
que la décision du Conseil officiel a été rendue. Le Conseil officiel rencontrera le membre dont
le statut de membre a été révoqué en dedans de 30 jours après avoir reçu sa demande d'être
entendu afin d'écouter et prendre en considération les raisons pour lesquelles le membre demande
que le Conseil officiel reconsidère sa décision de révoquer son statut de membre. Si le Conseil
officiel renverse sa décision, le membre devra être réintégré. Si le Conseil officiel maintient sa
décision de révoquer son statut, le membre peut aller en appel, selon les dispositions du ¶920. Le
Conseil officiel nommera une personne qui sera responsable de rédiger les accusations sous
forme finale, afin de les présenter au moment et à l’endroit appropriés au procès et représenter
l’église durant le procès.
Afin que les membres laïques dont le statut de membre a été révoqué par le Conseil officiel
puissent avoir droit à un appel au niveau plus élevé de juridiction (le Conseil d'administration de
la Conférence générale canadienne), ils doivent d'abord avoir demandé, en dedans de 30 jours
après que le Conseil officiel a rendu sa décision de révoquer leur statut de membre, d'être
entendus par le Conseil officiel pour démontrer pourquoi leur statut de membre ne devrait pas
être révoqué. Après avoir été entendu, si le Conseil officiel maintient sa décision finale de
révoquer leur statut de membre, un avis d'intention d'en appeler doit être envoyé par courrier
recommandé au secrétaire du Conseil d'administration de la Conférence générale canadienne en
dedans de 30 jours de la décision finale du Conseil officiel.
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courrier recommandé, l’accusé et la poursuite des noms du président d’office et des membres élus
au comité. Une date qui conviendra au deux parties sera négociée pour la tenue du procès au
moins 30 jours à l’avance. Le comité du procès, par un vote majoritaire, pourra confirmer,
modifier ou renverser l’action (les actions) du conseil officiel en tout ou en partie. La décision
sera rendue en dedans de 30 jours après la conclusion du procès.
Le président responsable a l’autorité nécessaire pour imposer des limites quant au nombre de
pages de matériel écrit qui sont soumises au procès et concernant la durée des présentations et
des contre-interrogatoires. Aucune objection ne peut être soulevée durant les présentations.
Le président responsable peut permettre au comité de discipline de poser des questions après
chacune des présentations faites par la poursuite ou la défense. Les règles de procédure d’un
procès se trouvent à l’Annexe 1.
Les raisons de contestation du choix des personnes qui composent le comité de discipline
–30 jours avant le début du procès, le plaignant et l'accusé recevront une liste des membres
du comité de discipline. Jusqu’à 21 avant le procès, ils auront le droit de contester, avec
motif, la sélection de tout membre du Comité de discipline. Le président responsable
décidera de la validité de la contestation.
Les témoignages – Personne ne peut être empêché de témoigner parce qu'il n'est pas membre
d'une société (église) locale de la Conférence générale canadienne. Si des circonstances
empêchent que le témoin se présente, un affidavit dûment rédigé provenant de l'individu peut
être présenté, en autant que l'accusé et le plaignant ont eu l'opportunité d'étudier l'affidavit et
de questionner le témoin qui devait paraître en cour et qui a signé l'affidavit sur son contenu,
et en la présence de témoins.
Les accusations – Il n'est pas absolument nécessaire que les plaintes soient écrites sous
quelque forme légale particulière mais il est recommandé qu'elles soient écrites selon le
format prescrit dans le Robert’s Rules of Order.
Les conseillers – Le Conseil officiel nommera un procureur qui sera chargé de préparer les
plaintes sous forme finale, de les présenter au bon moment et au bon endroit au procès et de
représenter l'église durant le procès. L'accusé aussi bien que le plaignant ont le droit de
recevoir des conseils de membres laïques ou de ministres de l'Église méthodiste libre au
Canada. Ils ne doivent pas avoir plus de deux telles personnes qui leur serviront d'assistants
durant le procès. Ni l'accusé, ni le plaignant n'a le droit, et il est même exclus que cela se
fasse, d'engager des conseillers légaux professionnels pour participer au procès.
Les participants – Seules les personnes qui sont membres d'une église locale ou de la
Conférence générale canadienne auront le droit de participer au procès, à l'exception des
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témoins. Seuls ceux qui participent au procès et l'épouse(époux) de la personne accusée ont
le droit d'assister au procès.
La résignation - Si, durant le procès, l'accusé soumet une lettre de résignation comme
membre de l'église, la requête sera accordée et le procès prendra fin.
Le procès-verbal - Le président responsable nommera un(e) secrétaire, soit une personne qui
n'est pas membre du Comité de discipline, qui sera responsable de prendre note de toute
procédure, tout témoignage, toute évidence, tous les documents admis comme valables, y
compris les plaintes, spécifications, avis, citations et conclusions du Comité de discipline.
Lorsque cela est souhaitable, on pourra demander les services d’un(e) sténographe de la Cour.
Le président responsable conservera ces notes jusqu'à ce que le cas soit réglé. Il remettra
ensuite ce procès-verbal au(à la) secrétaire du Conseil d'administration pour être classé de
façon permanente.
Les dépenses encourues – L'accusé est responsable de ses propres dépenses, des dépenses
des personnes choisies pour l'assister de leurs conseils et pour les dépenses des témoins à qui
il a demandé de se présenter au procès. Les autres dépenses, s'il y en a, sont sous la
responsabilité de l'église locale et/ou de la Conférence générale canadienne.
Les raisons pour lesquelles un ministre peut recevoir la discipline sont les suivantes.
Mal gérer ses finances personnelles ou celles de l'église et susciter ainsi de la réprobation.
Les plaintes ou accusations doivent être faites par écrit. Elles doivent être datées, signées par
l'accusateur ou les accusateurs et remises à l'évêque avant qu'une quelconque action officielle ne
soit entreprise. Si l'évêque est l'accusateur, il/elle remettra les accusations écrites au Comité
ministériel de l'éducation, de l'orientation et du placement (CMEOP).
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Lorsque le ministre confesse volontairement une offense non criminelle, la première étape est le
conseil en privé par l'évêque. Dans tous les cas, si l'offense alléguée est criminelle ou implique
l'abus d'enfants, l'affaire doit être rapportée à la police ou, dans le cas de l'abus d'enfant, aux
autorités de la protection de la jeunesse appropriées, tel que décrit dans la politique de notre
confession religieuse.
Lorsqu'un ministre est accusé d'une offense et que le ministre est trouvé non coupable, après que
l'évêque a évalué son cas et fait une investigation, l'évêque, le ministre et le superviseur immédiat
de ce ministre décideront ensemble de leur réaction face au témoignage, à la rumeur ou aux
impressions qui ont conduit à l'accusation.
Lorsqu'un ministre est accusé d'une offense et que cette accusation est soutenue par un
témoignage vérifiable, le premier moyen d'intervention sera une rencontre de conseil privé où
l'évêque rencontrera l'accusé. Si le ministre est repentant et si l'offense ne risque pas de causer de
l'opprobre à Christ et à son église, sa confession sera entendue, une relation d'aide correctrice sera
planifiée et un système de responsabilité et de transparence chrétiennes sera établi.
L'évêque peut aussi suspendre un ministre qui confesse par un écrit signé qu'il a commis une
offense qui causera de l'opprobre à Christ et à son église ou si une telle offense est confirmée par
un témoignage écrit vérifiable. L'évêque informera alors le Comité régional du CMEOP de la
suspension.
Comme alternative, dans chacun des cas déjà mentionnés, l'évêque peut citer le ministre à
comparaître devant le comité régional CMEOP du ministre concerné. Un ministre ainsi cité
recevra un rapport décrivant l'offense et l'heure, la date et l'endroit où il devra paraître. Si
l'accusé plaide coupable ou est déclaré coupable, le CMEOP poursuivra en offrant du conseil
privé, une réprimande publique ou la discipline de la société, selon ce que le comité jugera
approprié.
Lorsqu'une offense avouée est de nature publique mais qu'elle n'est pas assez grave pour exiger la
suspension, des arrangements peuvent être faits par l'évêque pour que la personne qui a commis
l'offense puisse rencontrer le cabinet du pasteur de l'église où le ministre est affecté et/ou le
comité régional du CMEOP, selon le cas. Le processus doit alors démontrer un esprit chrétien de
restauration.
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La personne qui a commis l'offense doit lire sa confession signée, demander pardon, recevoir la
réprimande et le pardon et accepter de se soumettre aux conseils qui lui seront donnés. La
confession écrite de l'accusé devra d'abord être soumise à l'évêque pour son approbation.
Si un ministre sous investigation n’est pas suspendu par l’évêque mais qu’il est cité à paraître
devant le CMEOP régional, ce comité est autorisé à initier une action disciplinaire corrective
intérimaire jusqu'à ce que l'affaire soit étudiée et résolue. Le refus de se soumettre à cette action
disciplinaire corrective intérimaire du comité CMEOP sera considéré comme de l'insubordination
et pourrait résulter en une suspension par le CMEOP et la perte des lettres de créance de la
personne qui a commis l'offense.
Lorsque l'évêque suspend un ministre, en dedans de sept jours, le Comité régional CMEOP ou un
sous-comité CMEOP régional, composé d'au moins six membres, dont la moitié sont des
personnes laïques et l'autre moitié des ministres ordonnés, sera convoqué pour étudier les preuves
présentées par l’évêque et le directeur immédiat du ministre. Ce comité aura l'autorité nécessaire
pour entreprendre une des actions suivantes, qui devra être rapportée au Conseil d'administration
et à la réunion subséquente de la Conférence générale canadienne.
Exonérer le ministre, lui remettre ses lettres de créance et le réintégrer dans le ministère.
Confirmer la suspension et établir un programme de relation d'aide et de réintégration.
Permettre à l'accusé de remettre ses lettres de créance (suite à une accusation ou une plainte)
et lui permettre de conserver son statut laïque.
Permettre à l'accusé de remettre ses lettres de créance (suite à une accusation ou une plainte)
et de se retirer de la conférence générale et de la confession religieuse.
Expulser le ministre de la conférence générale et de la confession religieuse.
Si le ministre désire faire une requête au CMEOP régional pour expliquer pourquoi ce comité
devrait reconsidérer sa décision, cette requête doit être délivrée ou envoyée par courrier
recommandé au Directeur du développement du leadership et de la santé des Églises en dedans de
30 jours après que la décision a été rendue par le CEMOP. Le CMEOP devra rencontrer le
ministre sous discipline en dedans de 30 jours après avoir reçu la requête d'audition, afin
d'entendre et prendre en considération les raisons du ministre pour lesquelles le CMEOP devrait
revenir sur sa décision. Si le CMEOP maintient sa décision, le membre peut porter sa cause en
appel, selon les provisions du ¶930.
3. Cas spéciaux
Lorsqu’un ministre est accusé d’avoir commis une offense criminelle, l’évêque peut rapporter
immédiatement cette situation au CMEOP régional et demander leur avis. Si le ministre est
reconnu coupable d’une offense criminelle, l’évêque suspendra immédiatement le ministre.
Lorsque la conduite immorale ou criminelle d'une épouse (d'un époux) ou d'un enfant mineur peut
affecter le ministère de façon adverse, les ministres doivent rapporter la situation à leur supérieur
immédiat qui consultera l'évêque. L'évêque s'assurera que la conduite criminelle a été rapportée à
la police et que tout abus d'enfant a été rapporté aux responsables de la protection de la jeunesse,
conformément à la politique relative à l'abus des enfants de notre confession religieuse.
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Nonobstant ce qui précède, toute divulgation de quelque conduite criminelle doit être conforme
avec la loi criminelle actuelle.
Si un ministre ordonné refuse de remettre ses lettres de créance d'ordination quand on le lui
demande de façon légitime, le CMEOP régional recommandera au Conseil d'administration que
ses lettres de créance soit déclarées nulles et non avenues.
5. La réintégration
Le processus de réintégration débute lorsque le ministre suspendu fait une demande d'entente de
réintégration. L'évêque, assisté par le directeur des ressources humaines et le CMEOP régional,
développera, avec le ministre, une entente de réintégration qui définira les attentes et les
responsabilités de toutes les parties impliquées dans le processus de réintégration.
La restauration des lettres de créance et la réaffectation devront respecter les conditions suivantes.
Le CMEOP régional évaluera les progrès du candidat concernant la maturité spirituelle, la
fiabilité, l'honnêteté, l'intégrité morale et l'efficacité dans le ministère. Le candidat sera
appelé pour une entrevue personnelle. On demandera des références au superviseur désigné,
au(x) conseiller(s) et autres personnes qui sont familières avec ce cas. On peut demander au
Conseil officiel de l'église du candidat s'il est prêt à soumettre une demande de restauration
des lettres de créance. (Voir ¶ 383A, Formulaires de l'église locale, page 2).
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Afin qu’un ministre qui a été suspendu par son CMEOP régional puisse faire une requête à un niveau
supérieur de juridiction (le CMEOP national de la Conférence générale canadienne) pour un procès,
le ministre doit d’abord avoir demandé d’être entendu par son CMEOP régional, en dedans de 30
jours après la décision de ce comité de le suspendre, afin de démontrer les raisons pour lesquelles il
n’aurait pas dû être suspendu.
Après l’avoir entendu, si le CMEOP régional maintient la suspension comme décision finale, un
ministre dont la suspension a été confirmée par son CMEOP régional a le droit de contester cette
décision du CMEOP régional et de demander un procès. Une requête de procès doit être envoyée
par écrit et par courrier recommandé au secrétaire du Conseil d’administration de la Conférence
générale canadienne en dedans de 30 jours après que la décision finale du CMEOP régional a été
rendue.
Le comité de discipline peut, par un vote majoritaire, confirmer, modifier ou renverser l’action (les
actions) du CMEOP régional en tout ou en partie. La décision sera rendue en dedans de 30 jours
après la conclusion du procès.
Les motifs valables pour contester le choix des membres du comité disciplinaire –Trente
jours avant le début du procès, la poursuite et l'accusé recevront une liste des membres du
comité disciplinaire. Jusqu’à 21 jours avant le procès, ils auront le droit de contester la
sélection de tout membre du Comité disciplinaire. Le président responsable décidera de la
validité de la contestation.
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Les témoignages – Personne ne peut être empêché de témoigner parce qu'il n'est pas membre
d'une société locale (église) ou de la Conférence générale canadienne. Si des circonstances
empêchent un témoin de paraître, un affidavit dûment rédigé peut être présenté, en autant que
l'accusé ainsi que la poursuite auront eu l'opportunité d'étudier l'affidavit et de questionner la
personne signataire de l'affidavit au sujet de son contenu, en présence de témoins.
Les accusations – Il n'est pas absolument nécessaire que les accusations soient écrites sous
quelque forme légale particulière mais il est recommandé qu'elles soient écrites selon le
format prescrit dans le Robert’s Rules of Order.
Les conseillers - Le CMEOP régional devra nommer un procureur qui sera responsable de
préparer les accusations sous forme finale, les présenter au procès au bon moment et au bon
endroit et représenter l'église durant tout le procès. L'accusé ainsi que le plaignant ont le droit
de recevoir des conseils de membres laïques ou de ministres de l'Église méthodiste libre au
Canada. Ils ne doivent pas avoir plus de deux telles personnes qui leur serviront d'assistants
durant le procès. Ni l'accusé, ni le plaignant n'a le droit, et il est même exclus que cela se
fasse, d'engager des conseillers légaux professionnels pour participer au procès.
Les participants – Seules les personnes qui sont membres d'une église locale ou de la
Conférence générale canadienne auront le droit de participer au procès, à l'exception des
témoins. Seuls ceux qui participent au procès et l'épouse (époux) de la personne accusée ont
le droit d'assister au procès.
La résignation – Si, durant le procès, l'accusé soumet une lettre de résignation comme
membre de l'église, la requête sera accordée et le procès prendra fin.
Le procès-verbal – Le président responsable nommera un(e) secrétaire, soit une personne qui
n'est pas membre du Comité disciplinaire, qui sera responsable de prendre note de toute
procédure, tout témoignage, toute évidence, tous les documents admis comme valables, y
compris les plaintes, spécifications, avis, citations et conclusions du Comité disciplinaire.
Lorsque cela est requis, on pourra demander les services d’un(e) sténographe de la Cour. Le
président responsable conservera ces notes jusqu'à ce que le cas soit réglé. Il remettra ensuite
le procès-verbal au (à la) secrétaire du Conseil d'administration pour être classé de façon
permanente.
Les dépenses encourues - L'accusé est responsable de ses propres dépenses, des dépenses
des personnes choisies pour l'assister de leurs conseils et pour les dépenses des témoins à qui
il a demandé de se présenter au procès. Les autres dépenses, s'il y en a, sont sous la
responsabilité de la Conférence générale canadienne.
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Les seuls motifs justifiant un appel du verdict d’un procès sont limités aux catégories
suivantes.
De nouveaux témoignages existent et sont devenus disponibles, et des raisons satisfaisantes
sont offertes pour expliquer pourquoi ces témoignages n’ont pas été présentés au procès.
Le procès-verbal du procès était si inexact qu’on ne peut déterminer le vrai mérite de la cause
à partir de ce document.
Le contenu du Manuel de l’Église méthodiste libre au Canada a été utilisé de façon illégale.
Le président responsable et/ou le Comité disciplinaire n’ont pas adhéré correctement aux
procédures.
Afin que les ministres qui ont été jugés coupables par un comité disciplinaire aient le droit d'aller
en appel au niveau supérieur de juridiction (la Conférence générale canadienne), ils ne doivent
pas avoir été volontairement absents du procès. Ils doivent avoir fourni un avis d'intention d'en
appeler en dedans de 30 jours après l'action finale du Comité disciplinaire. Un avis d'intention
d'appel doit être envoyé par écrit et par courrier recommandé au secrétaire du Conseil
d'administration de la Conférence générale canadienne.
En réponse à une demande d'appel faite en bonne et due forme, le Conseil d’administration de la
Conférence générale canadienne élira un président responsable et un comité d'appel qui
comprendra au moins six membres plus un laïque et un ministre de réserve. Le comité sera
composé de trois ministre et trois personnes laïques qui sont membres d’une société locale de la
Conférence générale canadienne. Aucune personne n'aura le droit de servir dans ce comité si elle
a déjà voté pour prendre une décision concernant ce cas ou si elle se trouve en conflit d'intérêts
dans cette affaire.
Le (la) secrétaire du Conseil d’administration informera l’appelant, par courrier recommandé, des
noms des membres élus au comité d’appel et de la date de l’audition de l’appel, au moins trente
jours à l’avance.
Le ministre jugé coupable doit présenter au Comité d'appel un document écrit qui démontre les
raisons d’en appeler du verdict rendu par le comité précédent. Ce document doit être reçu par le
secrétaire du Conseil d'administration, par courrier recommandé, au moins 14 jours avant la date
prévue de l’audition de l’appel. Les règles de procédure d’un appel se trouvent à l’Annexe 2.
Le comité d'appel est responsable d'évaluer avec diligence les motifs justifiant un appel et de
rendre une décision en dedans de 30 jours de l'audition de l'appel de l’appel. La décision doit être
rendue grâce à un vote majoritaire des membres du Comité d’appel. Le Comité d'appel doit se
confiner aux motifs de l'appel, mais il a le droit d'accès à toute information pertinente à cet appel,
tel que présenté.
Si un nouveau procès est accordé, il s’agit d’un procès entièrement nouveau dans lequel de
nouvelles accusations peuvent être portées (ou les accusations précédentes peuvent être
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reformulées) et de nouvelles preuves et de nouveaux témoignages peuvent être présentés par les
deux parties. La cause sera entendue par le Comité d’appel selon les règles de procédure d’un
procès, telles que décrites plus haut. La date du nouveau procès sera négociée par le (la)
secrétaire du Conseil d’administration et communiquée à l’appelant et à la poursuite au moins 30
jours avant cette date, par courrier recommandé.
La conduite des personnes qui participent régulièrement à la vie de l'église affecte l'intégrité du
témoignage chrétien individuel aussi bien que celui de l'église. En raison de ce qui précède, ces
personnes, quoiqu'elles n'aient prononcé aucun voeu d'adhésion ni d'engagement formel, doivent
aussi être tenues responsables de leur conduite, étant donné qu'elle affecte l'intégrité du
témoignage chrétien de l'individu et de l'église.
Dans l'éventualité d'une action disciplinaire, tout effort possible doit être fait, en utilisant la
réprimande privée et publique, pour faciliter la repentance et la réintégration des personnes dans
de telles circonstances. Dans tous les cas où l'offense alléguée est de nature criminelle ou
implique l'abus d'enfants, l'affaire doit être rapportée à la police ou, dans le cas d'abus d'enfant,
aux autorités appropriées de protection de la jeunesse, tel que contenu dans la politique de la
confession religieuse à ce sujet.
Si la société est reconnue coupable d'insubordination et n'est pas réintégrée, on disposera de tout
bien ou propriété selon les directives publiées dans le Manuel de l'Église méthodiste libre au
Canada. (Voir ¶350.3)
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ANNEXE UN
1) Dévotions
2) Lecture de l’action posée par le Conseil d’administration par laquelle le tribunal a été
nommé et des noms des membres du comité non récusés.
5) Réponse de la défense.
12) Instructions fournies par le président d’office au comité du procès sur le format du verdict.
14) Le président annonce le verdict et, dans le cas d’un verdict de culpabilité, l’imposition de
toute pénalité établie par le comité du procès. (Note : Dans le cas d’un verdict de
culpabilité d’une personne laïque, aucun appel ne sera possible. Si un verdict de culpabilité
est rendu concernant un ministre, le président devra aviser l’accusé de son droit d’aller en
appel.)
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ANNEXE DEUX
8h00 Pré-audition
Le président convoque une réunion de pré-audition qui rassemble l’appellant(e), son assistant/ses
assistants, le défendeur, son assistant/ses assistants pour confirmer les ententes concernant la
façon de procéder de l’appel. L’horaire est déterminé lors de cette réunion de pré audience.
L’horaire suggéré dans l’annexe n’est qu’une suggestion.
1) Dévotions et prière.
2) Nomination d’un(e) secrétaire par le président.
3) Liste des présences.
4) Le président demande aux membres du comité d’appel : « Avez-vous discuté avec un
membre quelconque du comité ministériel de l’éducation, de l’orientation et du
placement de _________________ ou son assistant(e), l’appelant (e) ou le président
d’office, de toute question inhérente à cette cause depuis que vous avez accepté de servir
en tant que membre du comité d’appel ? »
5) Énoncé des motifs de l’appel (Le président lira les arguments présentés dans l’énoncé de
l’appelant(e).)
6) Le président fournit les instructions offertes au ¶920 (membres laïques) ou ¶930
(ministres) du Manuel de l’Église méthodiste libre au Canada.
Le comité d’appel doit se confiner aux motifs de l’appel mais il doit avoir accès à toute
information pertinente qui pourrait apporter de la lumière concernant l’appel tel que présenté.
Les motifs d’en appeler du verdict d’un conseil officiel/comité d’appel sont limités à ce qui
suit.
Un témoignage nouveau et important existe et est devenu disponible et des raisons
satisfaisantes sont produites pour expliquer pourquoi cela n’a pas été présenté lors du
procès.
Les notes du procès-verbal du conseil officiel/comité d’appel sont si inexactes qu’il est
impossible de déterminer les vrais mérites de la cause à partir du procès-verbal.
Il y a eu des illégalités dans l’administration du Manuel de l’Église méthodiste libre au
Canada.
La procédure normale n’a pas été respectée par le président et/ou le conseil officiel ou le
comité du procès. Quoiqu’il sera important pour le comité d’appel de prendre en
considération chacun de ces points pour l’appel, le comité ne jugera pas chacun de ces
points de façon individuelle.
Les délibérations du comité doivent conduire à une décision concernant seulement les deux
questions suivantes.
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- Si la réponse à cette question est « oui », les motifs de l’appel sont entendus.
- Si la réponse à cette question est « non », l’audience se termine et l’appelant
laisse tomber sa demande en appel ou en initie une autre.
7) Lecture est faite (par le président d’office) des accusations pour lesquelles l’appel est
entrepris et aussi d’un énoncé des mesures finales décidées par le comité du procès.
8) Les arguments
- L’appelant(e) et/ou son assistant(e) présentent leurs arguments (limite - 45 minutes).
Chacune des parties aura un avertissement 5 minutes avant la fin et un avertissement d’une
minute avant la terminaison du temps alloué. Lorsque cette période est écoulée,
l’argumentation ou la réfutation doit s’arrêter immédiatement.
Le président devra rappeler au comité d’appel les deux questions auxquelles ils doivent
répondre. (Section 6 ci-haut)
Les parties intéressées doivent se retirer pendant que le comité d’appel délibère des deux
questions. Il est approprié de relire les témoignages ou quelque partie de ce témoignage si cela
est nécessaire pour se rafraîchir la mémoire et de discuter de la question en cours jusqu’à ce que
tous soient capables de prendre une décision éclairée.
11) 16h00 Conclusion des procédures, à moins qu’une entente soit prise quant au plan à
suivre pour continuer les débats, afin de présenter le rapport du comité d’appel. (Une
décision doit être rendue en dedans de 30 jours.)
12) Prière
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ANNEXE TROIS
1. Admissibilité des témoins – Tout président d’office doit décider quelles personnes doivent
être admises comme témoins dans une cause. Chacune des parties a le droit d’interroger tout
témoin qui peut être appelé à la barre, en fournissant ses raisons de lui poser des questions.
Le président doit décider si le témoin peut être admis à témoigner ou non.
2. Séquestration des témoins – Les témoins qui n’ont pas encore donné leur témoignage ne
doivent pas être présents durant l’interrogatoire d’un autre témoin ou la présentation d’un
témoignage écrit.
3. Admonition concernant l’honnêteté - Avant de donner son témoignage, chacun des témoins
doit être solennellement averti par le président que son témoignage est offert comme étant
devant le Seigneur et qu’il/elle doit dire la vérité, toute la vérité, et seulement la vérité.
4. Crédibilité des témoins - La crédibilité des témoins, ou le degré de crédit qu’on doit
accorder à leur témoignage, peuvent être affectés par la relation qui peut exister entre les
parties, par leur intérêt dans les résultats, parce qu’ils n’ont pas l’âge requis, par une
incapacité à comprendre, par une défectuosité d’un ou plusieurs des sens, par inimitié envers
l’accusé, en rapport avec la personnalité, et par différentes autres circonstances. Le tribunal
doit donc être attentif à ces points et en tenir dûment compte dans sa décision.
5. L’interrogatoire des témoins – Les témoins doivent être interrogés en présence de l’accusé
ou son assistant(e), qui ont le choix de les contre-interroger. La poursuite bénéficie du même
privilège ainsi que tous les membres du comité du procès. Toute question doit être posée
avec la permission du président d’office et aucune question frivole ou non pertinente ne doit
être permise.
6. Témoignage de l’accusé – L’accusé doit avoir le droit, mais il ne doit pas être obligé, de
témoigner et aucune inférence de culpabilité ne doit être tirée de sa décision de ne pas
témoigner lorsque la poursuite le lui demande.
7. Témoignage par un des membres de la famille – Les époux et épouses, les parents et les
enfants, ne doivent pas être obligés de témoigner contre l’un ou l’autre.
8. Témoignage provenant d’une cause différente – Le témoignage d’un témoin dans une
cause différente dans laquelle l’accusé(e) n’était pas une des parties et n’a pas eu
l’opportunité de contre interroger quiconque ne doit pas être admis comme preuve validant
les paroles du témoin.
10. Rapport commun - Dans le cas d’un rapport commun, le témoignage de plusieurs témoins
différents concernant divers actes de la même nature peut être considéré suffisant pour établir
l’accusation.
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11. Preuve par ouï-dire – L’évidence basée sur l’ouï-dire (i.e. une preuve basée sur une
insinuation, une rumeur ou une information reçue d’autres personnes plutôt que basée sur une
connaissance personnelle) ne doit pas être acceptée.
12. Preuve indirecte – La preuve circonstancielle peut être reçue soit pour corroborer un
témoignage positif ou comme conclusif lorsqu’elle est de nature à produire la conviction
entière dans l’esprit des membres du tribunal.
13. Preuve par écrit – Toute écriture et correspondance personnelle, publication écrite, affidavit
assermenté et toute confession ou déclaration attestée par la signature d’une personne qui a
été témoin de la signature, dont l’authenticité et le fait que cette personne en est l’auteur est
clairement établi, peut être acceptée comme preuve.
14. Records d’un procès précédent – Les records d’un procès précédent, ou quelque partie de
ces records, qu’il s’agisse d’un original ou d’une transcription, seront acceptés comme preuve
légale dans tout autre procès.
15. Connaissance personnelle possédée par les membres du tribunal – Aucune connaissance
personnelle possédée par des membres du tribunal ne sera admise pour influencer leur
décision. Un membre du comité du procès qui est appelé à témoigner dans la cause ne peut
voter sur toute question relative au procès sauf s’il reçoit l’approbation des deux parties.
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ANNEXE QUATRE
2. Recommandations disciplinaires Comité des soins pastoraux Évêque & directeur immédiat
4. Appel concernant la discipline Appel entendu par le Conseil officiel Appel entendu par le CMEOP régional
5. Procès Jugé par un comité élu par le CA Jugé par Comité #1 – Nommé & élu par le
CMEOP national
6. Appel concernant les procédures Aucun Appel entendu par Comité # 2 – Nommé &
du procès élu par le Conseil d’administration
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