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GAÏKO Fidèle

Devoir
La femme samaritaine
Les Samaritains descendaient des peuples que Salmanéser, roi d’Assyrie, avait
amenés à Samarie à la place des Israélites transportés en Assyrie (2 Rois 17:24).
Ces peuples pratiquaient là les abominations de leur paganisme et l’Éternel avait
déchaîné contre eux des lions. Comprenant que c’était un jugement de Dieu le roi
leur envoya des sacrificateurs, d’entre ceux qu’il avait transportés, pour leur
apprendre à servir le Dieu du pays. Mais tout en craignant l’Éternel, ils
continuèrent de servir leurs dieux, ce qui constitua un culte mélangé (2 Rois
17:25-41). On les voit en Esdras 4:1-5, offrir aux Juifs, revenus de la captivité, de
reconstruire le temple de Jérusalem avec eux. Ils furent très irrités de ce qu’Esdras
refusa leur concours. On pense que ce refus engendra la haine violente qui régnait
entre eux et les Juifs. Voyant que ceux-ci ne leur accordaient aucun droit au
temple de Jérusalem, ils en construisirent un, plus tard, sur le mont Garizim auquel
la Samaritaine fait allusion au v. 20. Ils choisirent probablement cette montagne
parce que c’est sur elle que la bénédiction devait être prononcée sur le peuple, en
opposition avec la montagne d’Ebal (voir Deutéronome 11 :29 et 27:11-13). Au
temps du Seigneur le temple n’existait plus ; la Samaritaine dit: «Nos pères ont
adoré sur cette montagne...». Ils avaient abandonné leur idolâtrie et prétendaient
avoir droit aux promesses. Ils attendaient le Messie, mais ne gardaient des
Écritures que le Pentateuque. Leur origine, leurs prétentions à participer aux
bénédictions que le Messie apporterait, exaspéraient les Juifs qui leur vouaient
une haine plus grande qu’aux autres peuples.
Stratégie de lecture :
Étape 1 : le genre littéraire de Jean 4 : 28-30 est l’histoire. Une bonne partie du
chapitre 4 du livre Jean raconte cette histoire de la femme samaritaine qui discute
avec le Seigneur Jésus.
Étape 2 : Ce texte biblique qui parle de la femme samaritaine se trouve entre le
verset 3 de Jean 4 qui raconte comment Jésus quitta la Judée pour la Galilée, et le
verset 4 qui détermine sa trajectoire qui passe par la Samarie comme il est dit au
verset 4 jusqu’au verset 42.
« Non seulement parce qu’il était impossible de passer ailleurs, à moins de faire
un grand détour, mais parce que c’était le chemin que l’amour de Dieu frayait au
Seigneur pour arriver à de pauvres pécheurs perdus, sans aucun droit aux
privilèges d’Israël qui ne leur appartenaient pas, mais objets de la grâce. »
La route que Jésus suivait l’amena aux abords de la ville de Sychar, ou Sichem,
située dans la tribu d’Éphraïm, près du mont Garizim et de la terre que Jacob
donna à Joseph (voir Genèse 33 :19 et 48 :22). Là se trouvait un puits, appelé ici
« une fontaine de Jacob », véritable fontaine de l’eau de la vie dans la personne
de Jésus.
Ainsi Les versets 5 à 7 raconte l’arrivée de Jésus à Sychar, et marque le début de
son entretient avec la samaritaine.
Aux verset 9 à 10 la femme essaie d’établir une barrière sociale entre elle qui est
samaritaine et Jésus qui est juif.
Du verset 11 au verset 18 Jésus parle à la femme de l’eau vive qui désaltère non
seulement le corps main également l’âme.
Aux verset 19 la femme reconnaît en Jésus une autorité divine
Dans l’intervalle du verset 20 et 26 Jésus et la femme parle au sujet du vrai lieu
de prière et de l’identité du Messi.
Ainsi à partir du verset 28 au verset 30 la femme éclairée par la vérité, son tenir
compte de ce qui lui faisait honte au point de venir au puit en plein midi, elle
courut témoigner aux prés de ses con citoyens la grandeur de cette personne
qu’elle a croisée ; un homme qui pour elle devait être le Christ promis et attendu.
La Samaritaine fournit un exemple des moyens que Dieu emploie pour la
conversion des pécheurs. Elle possédait un bonheur qu’elle ne pouvait garder pour
elle-même. Comment y était-elle arrivée ? En se trouvant en présence d’un
homme qui, sous l’effet de la grâce et de la vérité, lui avait dévoilé sa vie de péché.
Son lui condamné.
V. 39-42 « Or plusieurs des Samaritains de cette ville-là crurent en lui, à cause de
la parole de la femme qui avait rendu témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait
» (v. 39). Ce témoignage si simple et si vrai produisit, chez ceux qui l’entendirent,
le même effet que chez elle ; ils crurent à cause de sa parole.
Chacun peut prêcher l’Évangile, sans être spécialement doué pour cela ; il suffit
d’avoir été converti et de raconter sa conversion. Les Samaritains vinrent à Jésus
; tel est l’effet de toute prédication de l’Évangile. C’est à Jésus qu’il faut aller.
Étape 3 :
En lisant cette histoire de la femme samaritaine, on remarque que Dieu par cette
occasion révèle à la femme samaritaine et par elle a tous les samaritains la vérité
à l’égard du culte que Dieu désir. Jésus lui répondit: «Femme, crois-moi: l’heure
vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous,
vous adorez, vous ne savez quoi ; nous, nous savons ce que nous adorons ; car le
salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de
tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en
esprit et en vérité » (v. 21-23). Dieu révèle également à la femme la manière dont
la grâce parfaite est venue à l’homme. Jésus répondit à la Samaritaine : « Si tu
connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, toi, tu
lui eusses demandé, et il t’eût donné de l’eau vive » (v. 10).
Étape 4 :
Le message pour tous les peuple est que : Qu’il n’y a le salut en aucun autre nom
si ce n’est au nom de Jésus. Le monde avait besoin d’un Sauveur et non d’un
Messie auquel, en réalité, ils n’avaient aucun droit. Ce Sauveur, c’est Jésus. Jésus
avait bien dit à la femme : « Le salut vient des Juifs », il était pour tous, pour le
monde entier, ainsi que Jean le dit souvent. Il est « l’agneau de Dieu qui ôte le
péché du monde » (chapitre 1 :29). Il est venu afin que « le monde fût sauvé par
lui » (chapitre 3 :17). Il est le pain qui « donne la vie au monde » (chapitre 6 :33).
Étape 5 :
A moi Dieu me fait comprendre que Le vrai ministère de la Parole conduit à lui :
les croyants, afin qu’ils se nourrissent de sa personne et les inconvertis pour qu’ils
reçoivent la vie éternelle. « Venez à moi », dit Jésus à ceux qui sont fatigués et
chargés. « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (Jean 7 :37).
Étape 6 :
A mes fidèles Dieu dit carrément que « Venez à moi » et que seul lui a la capacité
de maitre fin éternellement à leur soif. Il est « l’agneau de Dieu qui ôte le péché
du monde » (Jean 1 :29). Il est venu afin que « le monde fût sauvé par lui » (Jean
3 :17). Il est le pain qui « donne la vie au monde » (Jean 6 :33).
Étape 7 :
Que nous devant voir en La Samaritaine un exemple des moyens que Dieu
emploie pour la conversion des pécheurs. Elle possédait un bonheur qu’elle ne
pouvait garder pour elle-même. Comment y était-elle arrivée ? En se trouvant en
présence d’un homme qui, sous l’effet de la grâce et de la vérité, lui avait dévoilé
sa vie de péché. Cet homme-là devait être le Christ promis et attendu. Ce
témoignage si simple et si vrai produisit, chez ceux qui l’entendirent, le même
effet que chez elle ; ils crurent à cause de sa parole. Chacun peut prêcher
l’Évangile, sans être spécialement doué pour cela ; il suffit d’avoir été converti et
de raconter sa conversion. Les Samaritains vinrent à Jésus ; tel est l’effet de toute
prédication de l’Évangile. C’est à Jésus qu’il faut aller. Le vrai ministère de la
Parole conduit à lui : les croyants, afin qu’ils se nourrissent de sa personne et les
inconvertis pour qu’ils reçoivent la vie éternelle. « Venez à moi », dit Jésus à ceux.
Qui sont fatigués et chargés. « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il
boive » (Jean 7 :37).

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