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INTRODUCTION

Parlant du thème, et par ses caractéristique nous pouvons les décrit


selon leur propre définition. Morale est la connaissance du Bien et du
Mal qui sont censés être des notions universelles, dogmatiques,
évidentes et nécessaires. Agir moralement n'est pas forcément
naturel. Il s'agit de l'obligation de bonheur et de devoir. Mais la
morale est supposée universelle ; en ce qui concerne Ethique, il s'agit
du tempérament qui est à la fois une donnée naturelle, mais aussi
d'habitude. Elle tient compte des paramètres de l'action. Il n'y a pas
de véritables notions du Bien et du Mal. Pour les anciens, elles ne
sont pas universelles. L'éthique donne des conseils. L’éthique et la
morale, piliers de la réflexion philosophique, éclairent notre
compréhension des principes qui sous-tendent nos actions et nos
valeurs. Leur exploration offre un éclairage essentiel sur la nature
humaine et la société.
I- FONDEMENTS DE L'ETHIQUE ET DE LA MORALE

L'éthique s'intéresse aux valeurs, au devoir, aux conditions de


réflexion, au fondement de l'obligation ou des valeurs. Cette question
du fondement est même, pour beaucoup de philosophes, la question
éthique par excellence. L'éthique parle beaucoup aussi de conscience
et de liberté, de loi et d'obligation. Sachant que le monde est ainsi
dominé par la volonté. Cette dernière est le fondement de toutes
choses, y compris de la moralité. Schopenhauer pense que la moralité
doit être fondée sur la compassion, la pitié et l'empathie. Il développe
cette pensée dans le Fondement de la morale.

Biographie de Schopenhauer :

Arthur Schopenhauer est un Philosophe allemand issu d'une riche


famille de banquiers. Arthur Schopenhauer vit en célibataire, sans
responsabilité sociale, enclin à la mélancolie et au cynisme. Il expose
sa philosophie, très tôt élaborée, dans son ouvrage majeur "Le Monde
comme volonté et représentation" (1819) qui ne connaîtra le succès
qu'après sa réédition, bien plus tard. Sa pensée est celle d'un
pessimisme athée. La représentation du monde que l'homme ne
connaît qu'à travers les phénomènes, s'opère à travers un voile
d'illusion procuré par nos sensations, tandis que le noumène, la
"chose en soi" est inaccessible à notre connaissance. Pour lui, la
volonté, appelée "vouloir-vivre", irrésistible, aveugle et privée de
raison, est l'essence de la vie. La conscience ne fait que projeter dans
le monde des idées ce que la volonté exprime. Le "vouloir-vivre" est le
principe moteur de la vie en créant un besoin inassouvi de nouveaux
désirs. Leurs satisfactions n'apportent qu'un apaisement passager
vite remplacé par une suite sans fin de nouveaux désirs et donc de
nouvelles souffrances.

Ses Principales œuvres :

➢ Quadruple essence du principe de raison suffisante (sa thèse,


1813),
➢ Le Monde comme volonté et comme représentation (1819),
➢ Essai sur le libre arbitre (1839),
➢ Le Fondement de la morale (1840),
➢ Les deux problèmes fondamentaux de l'éthique (1841),
➢ Parera et Paralipomena (1851).

1- Les origines philosophiques de l'éthique

Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique


est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements
humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
L'étude formelle de l'éthique commence dans la Grèce antique. Les
premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate,
qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique.
Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et
possibilité d'accès à la connaissance "L'éthique est la science de la
morale, c'est-à-dire de la manière dont nous devons nous comporter
pour bien vivre." – Platon

Biographie de SOCRATE et PLATON


Biographie de SOCRATE :
Né vers 470 av. J.-C. à Athènes d'un père sculpteur et d'une mère sage-
femme, Socrate acquiert son savoir littéraire auprès d'Anaxagore et ses
connaissances dialectiques auprès des sophistes. Lors de la guerre du
Péloponnèse, il participe aux combats, notamment lors de la bataille de
Potidée, vers -430. Grand orateur à l'affût de toute sorte de débat, il
diffuse son savoir à de nombreux jeunes Athéniens. Ses principaux
élèves, Platon et Xénophon, produiront plusieurs écrits sur ses
enseignements. Socrate est un penseur plein d'humour, confiant envers la
nature humaine et s'appuyant tout particulièrement sur la morale. Son
discours et son manque d'implication dans la vie politique finissent par
éveiller les méfiances. En -399, il est accusé de corruption de la jeunesse
et de non-respect des divinités athéniennes. On le condamne alors à boire
la ciguë.
Biographie de PLATON
La vie de Platon n'est pas connue avec certitude, la première biographie
lui étant consacrée datant du IIe siècle après Jésus-Christ. C'est pourquoi
les informations sur sa vie doivent être prises avec des pincettes.

Né à Athènes entre 428 et 427 avant Jésus-Christ, peu après la mort


de Périclès, dans la grande aristocratie athénienne, Platon semble promis
dans ses jeunes années à une carrière politique, ce qui est alors la plus
digne et la plus respectable fonction au sein de la cité. Au fil de son
éducation, il se consacre à la poésie, écrit des tragédies et des vers
lyriques, s'initie à la peinture et s'essaie à la musique. Il aurait été l'élève
de Théodore de Cyrène, le précepteur de Socrate, qui lui aurait enseigné
les mathématiques. Platon est un philosophe grec antique, considéré
comme l’un des penseurs les plus influents de l’histoire de la
philosophie occidentale. Il a été l’élève de Socrate et le fondateur de
l’Académie, la première institution d’enseignement supérieur en
Europe. Les écrits de Platon ont influencé de nombreux philosophes
et penseurs, de l’Antiquité jusqu’à nos jours.

Quelque citation de PLATON

✓ L'essence sans couleur, sans forme, impalpable, Dieu,


ne peut être contemplée que par le guide de l'âme, intelligence ;
autour de l'essence est le séjour de la science parfaite qui
embrasse la vérité tout entière.
✓ La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses.

2- Les théories de la morale

La théorie morale est l'étude des conceptions morales


substantielles, c'est-à-dire l'étude de la manière dont les notions
fondamentales du droit, du bien et de la valeur morale peuvent être
liées les unes aux autres pour former des structures morales
différentes. "La morale est la doctrine des devoirs et des obligations,
c'est-à-dire des règles qu'il faut suivre et des actions qu'il faut
accomplir pour être conforme à la loi naturelle." - Thomas d'Aquin.
Les impératifs de la prudence, qui sont assertorique ment pratiques,
et fournissent des conseils de la prudence. Ils tendent vers des fins
réelles, comme la recherche du bonheur. En effet, Kant dit du
bonheur que « tous se le proposent effectivement en vertu d’une
nécessité naturelle », et que cette fin « fait partie de leur essence ».
Kant accorde donc aux utilitaristes et aux moralistes que l'égoïsme et
la recherche du bonheur sont des tropismes naturels. Mais la morale
ne peut se fonder sur cette recherche du bonheur, car sa recherche
constitue seulement une universalité de fait (ce qui est) et non de
droit (ce qui doit être). Or la morale doit être fondée dans toute sa
pureté, sans y laisser demeurer de scories empiriques. L’impératif
moral, qui est apodictiquement pratique, et fournit
des commandements. L’action morale est nécessaire en elle-même, en
soi, sans rapport à un but quelconque.

Biographie de THOMAS D’AQUIN et EMMANUEL KANT


Biographie de THOMAS D’AQUIN
Né à Aquino, près de Naples en Italie en 1225, Thomas d’Aquin entre
dès ses dix-neuf ans dans l’ordre des dominicains et étudie parmi eux
les sciences occidentales et arabes, la grammaire et la philosophie. Il
est particulièrement sensible à la philosophie antique et notamment à
la pensée d’Aristote, dans la lignée de son maître et professeur, Albert
le Grand. Il enseigne à partir de 1248 à Cologne et à Paris où il
obtient une chaire de théologie. Devenu un docteur de l’Église
reconnu à l’échelle européenne, philosophique en trois parties qui
restera inachevé. Il meurt en 1274 à Lyon et sera canonisé en 1323.

Selon Thomas d’Aquin, la foi et la raison ne sont pas incompatibles,


de même que la théologie et la science. Il s’est par ailleurs appuyé sur
la pensée de Platon et d’Aristote pour lier ces deux disciplines a priori
inconciliables. Son œuvre fut diverse, entre commentaires des
évangiles et de l’œuvre d’Aristote, traités théologiques, ou encore «
questions disputées » soit la rédaction des questions-réponses entre
enseignant et élèves sur divers thèmes philosophiques. On le
considère d’ailleurs comme l’inventeur de ce genre littéraire.

Quelque citation

• « Choisis d’entrer dans la mer par les petits ruisseaux. »


• « Le bien et l’être sont identiques dans la réalité ; ils ne diffèrent
que selon la raison. »
• « Le but de la philosophie n’est pas de savoir ce que les hommes
ont pensé, mais bien qu’elle est la vérité des choses ».

Biographie d’EMMANUEL KANT


Emmanuel Kant est un philosophe allemand né les 22 avrils 1724 et
mort les 12 févriers 1804 à Königsberg, en Prusse-Orientale.
Fondateur de l’idéalisme transcendantal et grand penseur des
Lumières allemandes, il a largement influencé la philosophie et la
pensée critique grâce à son œuvre colossale. Principalement connu
pour Critique de la raison pure, Critique de la raison
pratique et Critique de la faculté de juger, il a laissé à la postérité
une vingtaine d’ouvrages, dont Métaphysique des mœurs.

La doctrine de Kant : Kant a donné naissance au criticisme et à


l’idéalisme transcendantal. Sa philosophie se penche d’abord sur la
raison humaine et les connaissances. À travers ses critiques, il
cherche en effet à comprendre comment le cerveau humain fonctionne
pour comprendre le monde qui l’entoure, pour guider nos actes et
comportements et pour former nos jugements esthétiques. Critique de
la raison pure analyse ainsi la raison humaine, partant du principe
que notre raison, qu’il appelle l’entendement, possède déjà des
connaissances et des concepts a priori, et permet de structurer notre
intuition, lieu de notre esprit qui nous aide à comprendre les
nouveaux concepts que l’on croise dans notre vie. Il poursuit ce travail
de réflexion dans Critique de la raison pratique et Fondements de la
métaphysique des mœurs, qui tentent d’expliquer comment
fonctionne la morale et de répondre à la question « que dois-je
faire ? ». Enfin, Critique de la faculté de juger s’intéresse à
l’esthétique, cherchant à savoir d’où vient notre notion du beau,
expliquant que notre perception de la beauté ne dépend pas de nos
connaissances. Outre ces trois grands axes, Kant s’est aussi penché
sur la religion, notamment à travers La Religion dans les limites de
la simple raison (1793).
Les derniers ouvrages d’Emmanuel Kant :

❖ Géographie physique (1803)

❖ Réflexions sur l’éducation (1803)

❖ Quels progrès effectifs a accomplis la métaphysique depuis


l’époque de Leibniz et de Wolff ? (1804)

II- DISTINCTIONS ET CONVERGENCES

❖ La convergence entre l’éthique et la morale

Dans la société contemporaine, l'éthique et la morale peuvent être


définies, dans leur sens courant, pour l'éthique comme les principes à
ne pas dépasser, par exemple dans un secteur socioprofessionnel,
pour la morale comme référence personnelle ou collective à des «
valeurs » inclues dans l'éthique. Éthique et morale : deux concepts
liés

"L'éthique nous enseigne ce que nous devons faire, tandis que la


morale nous enseigne comment nous devons le faire." - Emmanuel
Kant

❖ La distinction entre l’éthique et la morale

Deux concepts très différents qu'il faut bien distinguer. La morale est,
selon la définition du Larousse un « ensemble de règles de conduite
considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une
certaine conception de la vie », et l'éthique est une réflexion
argumentée sur les valeurs morales. Au-delà de ce qu'il y a de
proprement spinoziste ou deleuzien dans ces lignes, nous pouvons
retenir, entre morale et éthique, cette première différence : la morale
porte sur le Bien et le Mal, considérés comme valeurs absolues ou
transcendantes ; l'éthique, sur le bon et le mauvais, considérés comme
valeurs relatives. "Les dilemmes éthiques mettent en conflit nos
valeurs les plus profondes et nous obligent à choisir entre des options
souvent difficiles et contradictoires." - Jean-Paul Sartre.

Biographie de SPINOZA et JEAN-PAUL SARTRE


Biographie de SPINOZA
Issu d'une famille juive portugaise ayant fui l'Inquisition, Baruch
Spinoza est né à Amsterdam, aux Pays-Bas en 1632. Côtoyant des
milieux chrétiens libéraux et libres penseurs, il est séduit par la
philosophie cartésienne et se montre avide de connaissance. Pour
pouvoir se consacrer à ses activités intellectuelles, il gagne sa vie en
polissant des verres de microscope. Il est excommunié en 1656 à
cause de son attitude trop libre par rapport aux pratiques du
judaïsme et vit alors en homme libre sans attache religieuse.
L'Ethique (1677), l'ouvre majeure du philosophe hollandais, est
rédigée comme un livre de mathématique, dans un souci de
rationalisme absolu. Spinoza y prône la recherche du salut par la
connaissance, le Souverain Bien, qui apporte la joie, la Béatitude, et
sauve du trouble des passions. Ayant été informé des accusations
d'ouvrage athée formulées par les théologiens, Spinoza renonce à sa
publication qui l'aurait certainement conduit au bûcher.

Quelques œuvres :

✓ Court traité de Dieu, de l'homme et de la béatitude (1660),


✓ Traité de la réforme de l'entendement (1661, publié en 1677),
✓ Traité théologico-politique (1670),
✓ Les principes de la philosophie de Descartes (1663),
✓ Pensées métaphysiques (1663),
✓ L'Ethique (1677),
✓ Traité politique (1677).
Biographie de JEAN-PAUL SARTRE
Né le 21 juin 1905 à Paris, Jean-Paul Sartre est un écrivain et philosophe
français. Fils unique et orphelin de père à quinze mois, il est élevé dans
un milieu bourgeois et cultivé. Son grand-père Charles Schweitzer se
charge de son éducation jusqu'à ses 10 ans. En 1971, sa mère se remarie
avec Joseph Mancy, qu'il déteste. Après quelques années passées à La
Rochelle avec sa mère et son beau-père, il rejoint Paris à l'âge de 15 ans
pour être soigné en urgence et y reste définitivement. Il entre à l'École
normale en 1924, dont il sort agrégé de philosophie en 1929.

III- APPLICATIONS ET IMPLICATIONS

1- L'éthique dans la vie quotidienne

La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent


des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les
personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier,
par les personnes et les groupes touchés par une décision. L'éthique
joue un rôle fondamental dans notre vie quotidienne en nous aidant à
déterminer ce qui est juste et moralement correct. "Le véritable test
de notre compréhension éthique réside dans la manière dont nous
traitons ceux qui sont à notre merci : les animaux." - Milan Kundera.

Biographie de MILAN KUNDERA.


Né à Brno en Tchécoslovaquie (depuis 1993, en Tchéquie), Milan
Kundera est issu d'une famille où l'art et la culture sont considérés
comme importants. Son père, Ludvík Kundera (1891-1971), est un
célèbre musicologue et pianiste, recteur de l'Académie Janáček de
musique et des arts de la scène de Brno ; il apprend très tôt le piano à
son fils. La musique tient une place non-négligeable dans la vie et
dans l'œuvre de Milan Kundera. Son cousin Ludvík Kundera (1920-
2010), poète et dramaturge, est également connu.

2- La morale dans les institutions et la société


La morale a comme principale fonction la cohésion de l'ensemble
d'une société. La fonction pratique de la morale consiste à rendre
possible la société, à faire vivre les hommes et les femmes ensemble,
sans trop de heurts et de conflits, et à sauvegarder les grands intérêts
collectifs. Du fait de son origine, la moralité contribue effectivement à
faire une cité, au sens où les valeurs sont partagées par ses membres
– théoriquement au moins. Ce que souligne ainsi Aristote, c'est donc
l'utilité bien spécifique qu'on peut reconnaître à la moralité pour la
vie sociale : elle joue comme principe unifiant. Elle peut s’expliquer
commère ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes
de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie :
Obéir à une morale rigide. ; Science du bien et du mal, théorie des
comportements humains, en tant qu'ils sont régis par des principes
éthiques. "La justice sociale est le fondement de toute société morale,
où chaque individu a le droit de vivre avec dignité et équité." - John
Rawls

Biographie d’ARISTOTE et JOHN RAWLS


Biographie d’ARISTOTE :
Aristote (384-322 av. J.-C.) est un philosophe et polymathe grec de
l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie,
l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait
connu.

Il est aussi l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de
connaissance de
sontemps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politi
que, rhétorique, éthique et de façon ponctuelle l'économie. Chez
Aristote, la philosophie, à l’origine « amour de la sagesse », est
comprise dans un sens plus large comme recherche du savoir pour lui-
même, interrogation sur le monde et science des sciences.
Pour lui, la science comprend trois grands domaines : la science
théorique, la science pratique et la science productive
ou poïétique (appliquée). La science théorique constitue la meilleure
utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre. Elle est
composée de la « philosophie première » ou métaphysique, de
la mathématique et de la physique, appelée aussi philosophie
naturelle. La science pratique tournée vers l'action (praxis) est le
domaine de la politique et de l'éthique. La science productive couvre
le domaine de la technique et de la production de quelque chose
d'extérieur à l'homme. Entrent dans son champ l'agriculture, mais
aussi la poésie, la rhétorique et, de façon générale, tout ce qui est fait
par l'homme. La logique, quant à elle, n'est pas considérée par
Aristote comme une science, mais comme l'instrument qui permet de
faire progresser les sciences. Exposée dans un ouvrage
intitulé Organon, elle repose sur deux concepts centraux :
le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories.

Biographie de JOHN RAWLS

John Rawls (1921-2002) est un philosophe libéral américain.


Professeur à Harvard, il publie en 1971 sa célèbre Théorie de la
justice dans laquelle il défend une société basée sur une justice
redistributive qui réduirait les inégalités. L’ouvrage connait un succès
rapide aux États-Unis, où la lutte pour les droits civiques et la guerre
du Vietnam ont soulevé des questions liées à la notion de justice.

Chez Rawls, le bien s’entend comme une notion individuelle. La


société juste doit dès lors permettre de faire cohabiter différentes
visions du bien. Dans sa Théorie de la justice, Rawls dégage les
principes qui régissent une société juste. Il cherche à réconcilier deux
principes qui s’opposent souvent, mais qui sont au cœur de l’idéal
démocratique : la liberté et l’égalité. Les démocraties libérales ont
privilégié le respect des libertés, parfois au détriment de l’égalité,
tandis que les régimes socialistes ont restreint les libertés au nom de
l’égalité. Rawls envisage une solution à ce dilemme : une société juste
doit s’appuyer sur des principes qui garantissent la liberté et l’équité.
Rawls critique la philosophie utilitariste, qui repose sur l’idée que la
société juste est celle qui maximise la somme des utilités de ses
membres. En d’autres termes, qu’importe la répartition du bonheur,
ce qui compte c’est le nombre total d’ « unités de bonheur ».
CONCLUSION

L’éthique, la morale suscitent un intérêt grandissant dans notre


société en quête de repères. Pourtant ces domaines de la réflexion
humaine sont aussi anciens que la philosophie, presque aussi anciens
que les religions – autant dire : « vieux comme le monde ». Les
productions dans le domaine de l’éthique foisonnent : codes et
chartes, comités d’éthique, conseils éthiques en entreprise,
« déontologues » professionnels, cours et programmes de recherche
académique. Les théories des philosophes sont rarement applicables,
l’instrumentalisation de l’éthique par les industriels suscite la
méfiance. Finalement, la majorité des « profanes » considère que
chacun fait bien comme il veut et qu’en matière d’éthique, personne
n’est mieux placé que soi-même pour juger.L'étude de l'éthique et de
la morale offre un cadre intellectuel précieux pour évaluer nos actions
individuelles et collectives. En nous inspirant des enseignements des
grands philosophes, nous pouvons mieux comprendre les défis
moraux auxquels nous sommes confrontés et contribuer à façonner un
monde plus juste et équitable.

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