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SOMMAIRE

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INTRODUCTION …………………………………………………………………………………

IQU’EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE ? ……………………………………………

1-La période présocratique…………………………………………………………………………

2-La philosophie contemporaine à Socrate ou l’âge d’or de la Grèce…………………………….

II-LES COURANTS DE PENSES DOMINANTES DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE………

. 1-Le stoïcisme, la philosophie antique de la fermeté de l’âme………………………………….

3. Le platonisme, la pensée philosophique de l’amour…………………………………………..

4. L’aristotélisme, la doctrine du bien…………………………………………………………….

QUELQUES PHILOSOPHES DE L’ANTIQUITE………………………………………………

1-Socrate (- 470 à -399, Ve siècle av-JC)…………………………………………………………

2-Platon (-427 à -347, IVe siècle av-JC) …………………………………………………………

3-Aristote (-384 à -324, IVe siècle av-JC)………………………………………………………..

4-Les Sophistes …………………………………………………………………………………..

5- Gorgias (-480 à – 375, Ve siècle av-JC)……………………………………………………….

6-Les Cyniques……………………………………………………………………………………

7-Epictète………………………………………………………………………………………….

6-Les Matérialistes………………………………………………………………………………..

CONCLUSION……………………………………………………………………………………
INTRODUCTION
La philosophie antique couvre une période extrêmement vaste de l'histoire de
la philosophie, puisqu'elle débute au 6e siècle avant J.-C jusqu’au Moyen-Âge.
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Au sein de la philosophie antique, on peut distinguer quatre grandes périodes: la
période classique (Socrate, Platon, Aristote), précédée par les philosophes
Présocratiques, la période hellénistique et romaine (marquée par le stoïcisme,
l'épicurisme et le scepticisme) et la période tardo-antique (marquée par le
Néoplatonisme et l'apparition de la philosophie chrétienne). La pratique du
commentaire, plus particulièrement des textes classiques, prend son essor dans
l'Antiquité tardive et sera poursuivie tout au long du Moyen-Âge. Ainsi quelles
sont les grands traits de la philosophie antique, quelles sont les courants de
pensés de cette période philosophique ? La réponse à ces questions constituera
l’essentiel de notre analyse.

I- QU’EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE ?

Le terme de philosophie antique désigne en général la philosophie qui naît au


VIIe siècle av. J.-C., et qui se développe avec Socrate et Platon, ainsi que la
philosophie hellénistique, et ses successeurs dans l'Empire romain. Il s'applique
ainsi à une philosophie dite « occidentale », qui correspond grosso modo à
l'Antiquité gréco-romaine les sagesses ou philosophies d'autres civilisations
(Chine, Inde, etc.) ne sont en général pas comprises sous ce terme. On inclut
aussi sous ce terme ce qu'une partie importante de l'histoire de la philosophie
considère comme les origines de la philosophie, à savoir les penseurs
présocratiques, dont les premiers datent du milieu du VIIe siècle avant notre ère.

1- La période présocratique

Les présocratiques sont des philosophes qui, dans la Grèce antique, ont participé
aux origines de la philosophie et ont vécu du milieu du VI e siècle av. J. -C.
jusqu'au IV e siècle av. J. –C. C'est-à-dire pour la plupart avant Socrate (470-399
av. J.-C.). Certains penseurs considérés comme présocratiques étaient toutefois
contemporains de Socrate, comme les atomistes et certains sophistes.
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2- La philosophie contemporaine à Socrate ou l’âge d’or de la Grèce

On peut noter à ce niveau que les penseurs de cette période avaient pour
précurseurs Socrate, qui est considéré comme le père de la philosophie
occidentale parce qu'il a centré sa philosophie uniquement sur l'être humain, se
démarquant ainsi des études des penseurs présocratiques sur la nature. Il a
également été l'initiateur des méthodes qui resteront celles de la philosophie, en
questionnant la définition de certaines notions, et en développant des examens
dialectiques.

II- LES COURANTS DE PENSES DOMINANTES DE LA


PHILOSOPHIE ANTIQUE

. 1-Le stoïcisme, la philosophie antique de la fermeté de l’âme


Le stoïcisme. Ce courant de pensé tire son étymologie du grec ancien stoikos qui
signifie « portique », en référence à son fondateur Zénon de Kition, qui
enseignait cette philosophie sous un portique à Athènes au IIe siècle avant Jésus-
Christ. Comme toute doctrine antique, le stoïcisme est une pensée que l’on peut
appliquer à notre vie quotidienne. Les Grecs réfléchissaient à des modèles
moraux à mettre en pratique, et pour eux, la philosophie devait être au cœur de
la cité.
Selon les stoïciens, dont les représentants les plus connus sont Sénèque, Marc-
Aurèle et Épictète, le bonheur n’est atteignable pour les individus que si ces
derniers acceptent les événements et aléas de la vie tels qu’ils se présentent à
eux. Pour ce faire, ils doivent faire preuve de prohaïresis, que l’on traduit,
faute de mieux, par « volonté ». Il s’agit d’un concept introduit par Aristote et
qui désigne, en bref, la volonté rationnelle avec laquelle on effectue une action.
Chez les stoïciens, la prohaïresis est en harmonie avec l’ordre de la nature et
celui d’autrui. Cette symbiose entre notre être, autrui et la nature est essentielle
pour atteindre l’eudaimonia, le bonheur vers lequel chacun doit tendre.
2. L’épicurisme, le courant philosophique grec du bonheur
Page | 4 Dans la liste des courants philosophiques de l’Antiquité qu’il faut connaître, il y
a également l’épicurisme. Il s’agit d’un mouvement de philosophie éthique
fondé par Épicure au IIIe siècle avant Jésus-Christ à Athènes. L’épicurisme
est un eudémonisme, un courant de pensée selon lequel le bonheur est le but de
toute existence humaine, tout comme chez les stoïciens, même si les définitions
du bonheur données par les deux philosophies diffèrent.
Notons que pour les épicuristes, si l’on caricature, le bonheur est atteignable via
la recherche de plaisirs et l’évitement des souffrances qui peuvent subvenir dans
nos existences. Ce bonheur est défini par l’absence de troubles, que l’on appelle
ataraxie en grec ancien. Le plaisir est considéré comme « un souverain bien »
(comme défini dans les Lettres à Ménécée) et doit être complété par une
sérénité de l’âme pour atteindre le bonheur complet.
Aussi, il faut faire attention car, Épicure ne prône pas une course effrénée vers
le plaisir, qui pourrait s’avérer malsaine et donc être source de souffrance. Au
contraire, il ne faut s’attarder que sur les plaisirs naturels et nécessaires, dont
Épicure élabore un classement précis. Ils désignent nos besoins quotidiens : se
nourrir, bien dormir… et garantissent l’absence de troubles physiques. Les
désirs non nécessaires et naturels tendent à contrer l’excès, par exemple :
manger est un plaisir naturel, mais manger à outrance tous les jours n’est pas
nécessaire et peut s’avérer dangereux pour nous. Enfin, les désirs non naturels et
non nécessaires sont à éviter absolument. Il s’agit de désirs superficiels, vides de
sens : vouloir à tout prix être très riche, vouloir redevenir jeune, vouloir être
immortel en sont des exemples. Dans l’épicurisme, seuls les désirs naturels et
nécessaires nous permettront d’atteindre une complémentarité et une plénitude
de l’âme et du corps, qui nous permettront ensuite de tendre vers le bonheur.
3. Le platonisme, la pensée philosophique de l’amour
Il y a vraiment trop de choses à dire concernant la philosophie platonicienne.
Platon a écrit sur tous les sujets possibles : l’État, la justice, le langage, la
métaphysique… Mais là où il me semble être utile, c’est quand il écrit sur
l’amour, le thème du Banquet. Plusieurs convives sont réunis à l’occasion d’un
grand dîner, et l’un d’entre eux raconte le mythe de l’amour tel qu’il est décrit
par le poète Aristophane : « lors de la création du monde, il existait trois types
d’êtres, les androgynes, les hommes et les femmes. Tous étaient pourvus de
quatre jambes, quatre bras et deux sexes, et évoluaient dans une plénitude totale.
Mais ils furent punis par Zeus pour avoir tenté de conquérir l’Olympe, le mont
des Dieux, et il les coupa en deux, les condamnant à chercher leur âme sœur
pour toute la durée de leur existence. »
Cette histoire permet à Platon de théoriser la recherche de l’amour, l’attente de
Page | 5 la rencontre amoureuse. Alors certes, ce n’est pas une philosophie de
l’émancipation ni de l’indépendance, mais c’est une pensée qui veut nous faire
comprendre que ce que l’on recherche dans les relations amoureuses, c’est ce
sentiment de plénitude, de complémentarité que l’on souhaite trouver dans l’être
aimé. C’est justement parce que ce désir de plénitude est en nous, qu’après
chaque histoire d’amour vécue nous prend l’envie de recommencer avec
quelqu’un d’autre.
4. L’aristotélisme, la doctrine du bien
Comme pour les stoïciens et les épicuriens, le but de l’existence humaine selon
Aristote est d’atteindre le bonheur, qu’il désigne par « le bien ». Mais
contrairement à Épicure, le bonheur aristotélicien ne réside pas dans les plaisirs
que l’on peut tirer de la vie, mais plutôt dans une sorte de sagesse méditative,
qui nous permet d’être bien avec nous-mêmes. En bref, le bonheur véritable ne
se situe pas dans le monde extérieur, mais plutôt à l’intérieur de nous.
Pour atteindre ce bonheur, la vertu, que l’on acquiert par l’expérience, peut nous
aider. Ce qui permet d’apprendre à nous connaître est tout simplement de vivre
notre existence, connaître des joies et des peines, affronter des difficultés. Tout
ceci nous rend plus sage et plus à même d’être vertueux. L’expérience nous
apprend à nous écouter, à connaître nos besoins et nos limites, et nous oblige à
faire preuve de patience dans notre vie quotidienne. Pour Aristote, la vertu se
trouve entre la connaissance de soi et l’action. Pour évoluer, il faut agir, et plus
l’on agit, mieux l’on se connaît…
Notons aussi, que la philosophie antique est aussi caractérisée par l'existence
d'écoles, ou de courants, dont les principaux sont le néo-platonisme, le
cynisme…

III- QUELQUES PHILOSOPHES DE L’ANTIQUITE


1-Socrate (- 470 à -399, Ve siècle av-JC)
Socrate est un philosophe de la Grèce antique connu pour être l’inventeur de la
Page | 6 maïeutique qui est (l’art de conduire l’interlocuteur à découvrir et à formuler
(accoucher) les vérités et connaissances qu’il a en lui), ainsi que pour être l’un
des créateurs de la philosophie sur la morale et l’éthique. Il n’a laissé aucun
écrit, mais ses pensées ont été transmises par des témoignages, ainsi que par ses
disciples Platon et Xénophon

2-Platon (-427 à -347, IVe siècle av-JC)


C’est un élève de Socrate, est un philosophe de la Grèce antique connu pour être
l’inventeur de la dialectique (méthode de raisonnement, questionnement et
d’interprétation), ainsi que pour avoir fondé l’Académie (-387, à Athènes).
La dialectique platonicienne est une méthode permettant l’élévation de l’âme, du
monde sensible jusqu’au monde des Idées, et comprenant trois phases : La
dialectique ascendante, qui est une remontée de concepts en concepts jusqu’aux
concepts les plus généraux, les Idées. La dialectique contemplante (Noésis),
correspondant au sommet de la dialectique ascendante, le moment où l’on arrive
aux concepts généraux, aux Idées, que l’on peut alors contempler. La
dialectique descendante (Diairésis), qui est le retour progressif vers le monde
sensible, afin d’y exercer une activité morale et politique, dans le but d’y
introduire la rationalité, l’intelligible vus dans la dialectique contemplante.
Ayant exploré de nombreux thèmes philosophiques, comme l’éthique, l’art et la
politique, il est aussi l’un des plus célèbres détracteurs des sophistes (orateurs, et
spécialistes du savoir, dont leur raisonnement n’avaient pour unique but
l’efficacité persuasive, et non la vérité). Platon est aussi connu pour avoir
développé la théorie des Formes, dans laquelle il introduit un dualisme
(opposition) entre le monde sensible (les sens changeant) et le monde intelligible
(les idées immuables). Son œuvre la plus célèbre est La République

3-Aristote (-384 à -324, IVe siècle av-JC)


C’est un philosophe de la Grèce antique, disciple de Platon à l’Académie,
connu pour être le créateur de la logique (dans l’Organon), du syllogisme
(raisonnement déductif), ainsi que pour être le fondateur de la métaphysique
(qui consiste à rechercher les premières causes et principes de l’existence de
l’Univers, tandis que la physique traite uniquement du monde réel). Il a donne
une explication au chose avec son syllogisme, exemple du raisonnement
Page | 7 syllogistique d’Aristote le plus connu : 1) Tous les hommes sont mortels
2) Or Socrate est un homme
3) Donc Socrate est mortel.
De plus, les théories d’Aristote concernant la morale et la politique se
rapprochent de l’eudémonisme (doctrine où le bonheur est un principe, et que
c’est pour l’atteindre que nous accomplissons tous nos actes), ainsi la « vie
bonne » est le Souverain Bien, c’est-à-dire l’objectif final de tout être. Les
adeptes de la philosophie d’Aristote étaient appelés « les péripatéticiens », par
allusion à l’habitude qu’avait Aristote d’enseigner la philosophie en se
promenant avec ses disciples.
Aristote est aussi connu pour avoir développé la notion « chrématistique », qui
est la poursuite de l’accumulation des richesses et des biens de consommation,
sans but particulier et sans considération de leur utilité. Cette attitude
chrématistique conduit souvent à la pléonexie (désir de posséder toujours plus,
d’avoir plus que les autres). Enfin, Aristote, dans sa théorie sur les substances, a
aussi développé l’hylémorphisme, qui est une philosophie considérant que tout
être (objet ou individu) est composé de manière indissociable d’une matière et
d’une forme ; ce qui s’oppose au dualisme de Platon.

4-Les Sophistes
(Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias d’Élis) sont des orateurs, maîtres de la
rhétorique (l’art de parler avec éloquence), et spécialistes du savoir, dont leur
raisonnement n’avaient pour unique but l’efficacité persuasive, et non la vérité.

5- Gorgias (-480 à – 375, Ve siècle av-JC)


Gorgias était contemporain de Socrate, fut l’un des premiers à développer des
thèses ressemblant au nihilisme (terme qui n’apparaît véritablement qu’au 18e
siècle), qui est une doctrine ou attitude, fondée sur la négation de toutes valeurs,
croyances ou réalités substantielles (causalités de l’existence). Le nihilisme
affirme l’inexistence de la morale et de la vérité, et le vrai nihilisme consiste
même à ne croire en rien.

6-Les Cyniques
Page | 8 Au niveau du cynisme (Antisthène, Diogene) pratiquent le cynisme, une
doctrine matérialiste et anticonformiste (qui s’oppose aux conventions sociales
établies), fondée vers -380 av JC par Antisthène, un disciple de Socrate et de
Gorgias (sophiste). Les cyniques soutiennent qu’il faut une bonne conduite de la
vie, le reste étant sans intérêt, tout ce qui n’est pas en rapport avec la vertu est
alors ignoré, comme les sciences ou la logique.

7-Epictète
Epictète était un philosophe stoïciens du Ier siècle ap-JC, contemporain de
Néron (cinquième empereur romain). La philosophie d’Epictète était davantage
tournée vers la pratique, il enseignait en effet, des méthodes pour attendre le
bonheur par l’ataraxie (qui désigne le calme intérieur, la paix de l’âme).

6-Les Matérialistes
Au niveau des philosophes matérialistes nous avons (Leucippe, Democrite,
Aristippe, Épicure, Lucrèce) professent une philosophie rejetant l’existence
d’un principe spirituel, ramenant toute réalité à la matière, et affirmant que tout
phénomène est le résultat d’interactions matérielles : d’où le matérialisme.

CONCLUSION
Au terme de notre analyse, nous retenons de la philosophie antique, qu’elle
est la philosophie qui vient avant le Moyen Âge. De cette période philosophique
force est de constater que deux types de philosophie émerge c’est-à-dire la
philosophie présocratique plus ancienne et la philosophie contemporaine à
Socrate. Aussi durant cette période plusieurs courants philosophique émerge
d’où la panoplie de pensées philosophiques. Pour notre part, nous retenons que
la philosophie de l’antiquité à influencer d’une manière ou d’une autre la
philosophie du Moyen Âge.
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