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Prise en se
2𝑛𝑑
sens, l'histoire de la philosophie remonte à l'antiquité grecque dans
une des colonies grecque du nom de millet.
A. La période antique
1) Les présocratiques
La pensée grecque, dès ces origines, se divise en une volonté
d'expliquer physiquement les phénomènes par la combinaison de la
matière élémentaire (eau, air, terre, feu) et une métaphysique
affirmant comme chez Parménide (
𝑉𝑖 è 𝑚𝑒
siècle avant J.C) l'identité de la pensée de l'être et de l'être que vise
la pensée se détournant ainsi des premiers physiciens d'Ionie
(Anaximandre, Anaximène, Empédocle etc. ...) qui tentaient
d'expliquer les phénomènes par la combinaison de la matière
élémentaire (eau, air, terre et feu).
Pythagore né vers
500
avant J.C en Italie du sud propose une théorie des nombres aux
principes de toutes choses son influence sur Platon sera
déterminante.
Héraclite d'Éphèse,
567 − 480
avant J.c est le point culminant de ce premier éveil de la pensée.
Parménide (
𝐼𝑉𝑖 è 𝑚𝑒
et
𝑉𝑖 è 𝑚𝑒
siècle avant notre ère) prône l'idée de l'être de son existence
absolue, il place la réalité dans l'un et non dans le pluriel l'unique
affirmation de la philosophie est l'être est.
a) les sophistes
C'est Platon, l'ennemi des sophistes, qui leur a donné la détestable
réputation qui leurs est restée
:
2500
ans plus tard.
b) Socrate
Se détournant des physiciens d'Ionie qui tentaient d'expliquer tous
les phénomènes par la combinaison de la matière élémentaire (eau,
air, terre et feu), Socrate dit-on à fait descendre la philosophie du ciel
vers la terre lorsqu'il a obéi à l'injonction gravée au fronton du temple
d'apollon à Delphes '' Connais-toi,-toi même ''.
a) l'épicurisme
C'est l'école du philosophe grec Epicure, dont l'idée principale est
que le bonheur réside dans le plaisir (hédonisme).
Il y a
3
sortes de plaisirs :
−
Les naturels et nécessaires (boire et manger) au besoin
−
Les naturels et non nécessaires
−
Les non naturels et non nécessaires (pouvoir et argent)
L'épicurisme est un matérialisme parce que selon lui toute réalité est
matérielle.
:
b) le stoïcisme
C'est l'un des principaux de l'antiquité grecque et romaine il a été
illustré par
2
hommes qui ont vécu aux
2
extrêmes de l'échelle sociale.
Les êtres sont les étincelles d'une sorte de feu universel ; la morale
l'éthique stoïcienne consiste à se conformer à cet ordre universel.
c) Le scepticisme
Le scepticisme ne croit ni au caractère absolu de la vérité ni au
caractère objectif du bien.
B. La période médiévale (
5𝑖 è 𝑚𝑒
–
15𝑖 è 𝑚𝑒
siècle)
L'occident chrétien médiéval, jusqu'à la fondation de la scolastique à
la fin de
𝑋𝐼𝑖 è 𝑚𝑒
siècle oscille entre plusieurs positions, soit il rejette la philosophie à
la façon de saint Paul qui opposait la foi du christ à la sagesse du
monde et proclamait que le mystère de la croix est un scandale pour
les juifs et une folie pour la sagesse grecque.
1) Philosophie et mythe
La philosophie et le mythe essaient tous deux d'expliquer les
phénomènes et de répondre aux questions récurrentes que se sont
toujours posés les humains à savoir la question de leur existence.
Mais ils ont des démarches différentes les mythes repose sur la
fiction alors que la philosophie repose sur le rationnel (la raison).
C'est ainsi que selon André Lalande, le mythe est un récit fabuleux
d'origine populaire et non réfléchi dans lequel des agents
:
impersonnels, le plus souvent les forces de la nature sont
représentées sous formes d'êtres personnels dont les actions et les
aventures ont un sens symbolique.
Ainsi, nous voyons que le mythe ne repose pas sur la réalité et qu'il
est sacré et qu'il ne peut faire l'objet d'un questionnement.
2) La philosophie et la religion
Dans l'histoire de la pensée la philosophie et la religion n'ont cessé
de se mesurer l'une à l'autre.
c'est l'homme qui est le créateur des dieux et des valeurs auxquels il
voue un culte adoré.
:
La philosophie est fondée sur la raison alors que la religion est
fondée sur la théologie qui n'est que la crainte d'une part et d'autre
part l'espoir d'une récompense.
3) La philosophie et la science
Même si la science est une partie intégrante de la philosophie
comme le souligne Descartes quand il considère la philosophie
comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la
physique et les branches les autres sciences il s'avère être évident
qu'elles se différencient de plus en plus.
Par contre, Karl Jaspers quand à lui soutient que l'homme ne peut
pas se passer de la philosophie, car la science ne parvient pas à
régler la question de l'existence c'est d'ailleurs ce que soutient
catégoriquement Schopenhauer en affirmant que "L'homme est un
animal métaphysique".
Ainsi, malgré les critiques dont elle fait l'objet la philosophie garde sa
place dans le développement de l'humanité.
1) La problématique de sa définition
La question de la définition de la philosophie à savoir qu'est ce que la
philosophie ? a suscité de vives polémiques au niveau de l'histoire de
la pensée humaine.
Ainsi, nous voyons nettement que définir la philosophie n'est pas une
chose facile à cause de ses tentatives plurielles de définitions.
Il illustre cette thèse par le mythe d'éros Éros est présenté comme
un démon dans le banquet de Platon.
Éros ne peut être que nature purement divine (les dieux ne désirent
pas parce qu'ils sont comblés), mais il n'est pas non plus comme
penia (manque, un pur manque).
Donc, nous voyons que le philosophe est celui qui ignore et sait qu'il
ignore.
L'amour est une tendance attractive qui n'est vivant que dans la
distance.
Platon l'illustre quand il disait que "Désirer ce qui n'est pas actuel, ni
présent ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque
voilà les objets du désir et de l'amour".
Jusqu'au
𝑋𝑉𝐼𝐼𝑖 è 𝑚𝑒
siècle, le moment ou les autres sciences avec l'émergence de la
technique et des méthodes expérimentales se sont détachées d'elle.