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RESEAU LIBRE SAVOIR : DONNEUR UNIVERSEL

DOCUMENT CONFECTIONNE PAR MONSIEUR NDOUR


TEL : 77-621-80-97

LECON 2
PHILOSOPHIE ET SCIENCE

INTRODUCTION
La relation entre la philosophie et la science semble être à la foi conflictuelle et
complémentaire. Les principes de la science sont certes indépendants de ceux de la philosophie, mais
si nous interrogeons l’histoire des sciences nous nous rendons compte que la philosophie était la
Mère de toutes les sciences ; Les premiers philosophes à l’image d’Aristote désignaient par
philosophie « Le système général des conceptions humaines ». Qu’en est-il aujourd’hui de ce
système général? Comment pouvons-nous juger la pertinence de la philosophie qui renouvelle sans
cesse son objet ? Est-il possible de parler de complémentarité entre philosophie et science ?
I-) L’HISTOIRE D’UNE RUPTURE
Philosophie et science sont nées au 6ème siècle avant Jésus Christ à partir d’une rupture avec
les premières approches du réel. Insatisfaits des explications données par le mythe, la magie et la
religion, les premiers penseurs vont expliquer le cosmos en faisant appel à la raison. On assiste, dès
lors, à la naissance de la pensée rationnelle. Ces premiers penseurs étaient en même temps des
philosophes et des savants à l’instar de Thalès, de Pythagore, d’Euclide, d’Archimède etc. La
connaissance suffisante des mathématiques était donc recommandée avant d’étudier la philosophie.
Elles étaient en effet le premier degré de l’intelligible. « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » ;
cette phrase était gravée au fronton de l’académie (école fondée par Platon), Aristote de son côté
définissait la philosophie comme « Celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du
possible ». Cette conception a longtemps dominé la pensée scientifique en faisant de la philosophie
la reine des sciences. Ainsi au XVII° Siècle, Descartes en comparant la philosophie à un arbre faisait
des racines la métaphysique, le tronc la physique et les branches l’ensemble des autres savoirs réduits
en médicine, mécanique et la morale. Philosophie et science ont donc cheminé ensemble pendant
longtemps. Mais petit à petit, les sciences se détachèrent de la philosophie et constituèrent, chacune,
un objet et une méthode spécifiques. A l’origine, la philosophie était présentée comme la mère de
toutes les sciences. Elle était une discipline encyclopédique, répondant au vœu d’ARISTOTE qui la

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définissait comme le « Savoir de la totalité ou la totalité du savoir ». Au fil des siècles, les progrès
des sciences finissent par prendre le dessus en rendant impossible la maîtrise du savoir total par un
seul homme. La science prit alors son autonomie avec Francis BACON qui, au début du 17ème siècle,
inaugure la rupture en introduisant la méthode expérimentale. Dans le même siècle, suivirent la
physique avec NEWTON et GALILEE, l’astronomie de KEPLER. Au 18ème siècle, la biologie fera
de même et les sciences sociales au 20ème siècle conclurent définitivement la séparation entre la
philosophie et la science. Il ne sera désormais laissé à la philosophie que la logique et la
métaphysique. Ainsi, de la pensée encyclopédique du philosophe comprenant tous les domaines du
savoir, émerge la pensée du scientifique.
II-) LES RAPPORTS ENTRE LA PHILOSOPHIE ET LA SCIENCE
1-) PHILOSOPHIE ET SCIENCE : NATURE DU CONFLIT
La philosophie annonce FREUD : « ne s’oppose pas à la science, se comportant elle-même
comme la science, elle en emprunte les méthodes mais s’en éloigne en se cramponnant à des
chimères, en prétendant offrir un tableau cohérent et sans lacune de l’univers ». De manière
générale, le rapport est pensé en termes d’opposition, de conflits. Seulement la philosophie est une
science au sens large du terme dans la mesure où elle est connaissance rationnelle qui poursuit un
objet spécifique : l’être dans sa totalité. Toutefois, au regard de l’image actuelle de la science la
philosophie ne saurait être comprise comme savoir ou système unifié qui use un objet précis du
savoir. De plus, les critères de validation d’une connaissance semblent être clairement définis :
l’objectivité, la rationalité et l’universalité. Il s’agit donc d’accepter que la science semble être tout
cohérent (même si elle est multiple dans ses objets) qui s’offre la possibilité d’être contrôlé par des
faits. Dans sa progression beaucoup de penseurs ont contribué à son essor et à son autonomie. Francis
BACON (1561-1626) homme d’état et philosophe anglais, établit une méthode inductive qui doit
précéder le renoncement aux préjugés avant d’aboutir à une vérification de l’hypothèse de manière
expérimentale. René Descartes pose les jalons d’une méthode qui permet de soumettre l’ensemble
des connaissances à un ordre unique de la raison car l’esprit pour lui a une science générale de
« l’ordre et de la mesure ». Il s’agit pour lui de quitter les considérations spéculatives et
métaphysiques pour pénétrer la réalité des phénomènes.
2-) LES RAPPORTS DE SIMILITUDES (RESSAMBLANCES)
La science comme la philosophie compte toutes deux de rendre compte de l’intelligibilité des
phénomènes naturels et culturels. Elles sont contre les évidences. Ce faisant ces deux activités de
l’esprit humain se fondent sur le principe et l’usage de la raison. Pour mieux s’approprier du réel la
philosophie et la science mettent en place des concepts. Elles s’appuient sur une méthode réflexive
faisant appel à la cohérence et à la rigueur. Ces deux types de pensées se caractérisent par la recherche
de la vérité. C’est pourquoi elles refusent le dogmatisme.
A proprement parler ne faudrait-il pas évoquer avec Nietzsche Que la science du moment elle refuse
l’absence d’unanimité et/ ou le pluralisme des interprétations développe une volonté de vérité
réactive qui s’oppose à la vie « la science elle-même repose sur une croyance, il n’est de science sans
postulat » dira-t-il. Et vouloir la vérité signifierait s’inventer un autre monde et de ce fait on finira
par nier ce monde ci de façon globale on en repousser une partie. Ainsi pour BACHELARD « une
expérience scientifique est une expérience qui contredit l’expérience commune ». Par exemple,
l’évidence sensible considère que c’est le soleil qui tourne autour de la terre alors que la science
affirme le contraire. Parallèlement l’activité philosophique s’oppose à la conscience collective.
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L’usage de la raison fait voler en éclat tout un ensemble de tradition et de préjugés solidement ancrés.
Jacqueline Russ reconnait qu’ « accéder à la philosophie c’est rompre d’avec les idées établies,
recevoir le baptême philosophique, c’est repartir à zéro ».
Par ailleurs, il faut reconnaitre que non seulement la philosophie n’est pas la science et plus une
science en mais encore est-elle une connaissance positive ?
Encore une fois la philosophie n’est pas n’est pas la science et les tâches diffèrent. Il ne s’agit plus
pour la philosophie de posséder le savoir ou d’arriver à des résultats, mais seulement pour parler
comme WITTGENSTEIN « montrer à la mouche comment sortir de la bouteille ». Elle est un
discours, une épistémologie, une connaissance de la science de ses propres limites.
3-) LES RAPPORTS D’OPPOSITION
La philosophie et la science ont des différences de méthodes, d’orientations et de
préoccupations. La science est caractérisée par son objectivité alors que la philosophie est marquée
par la subjectivité. Lorsque les philosophes posent la même question, ils y apportent des réponses
différentes, subjectives. C’est parce que chaque philosophie exprime les sentiments de son auteur,
ses convictions personnelles, ses croyances. Il y a une pluralité en philosophie alors que dans les
sciences il y a une unité. La science est caractérisée par son exactitude parce qu’elle produit les
instruments de vérification de ses théories. La procédure de la science est particulière : elle passe par
l’observation, l’hypothèse, l’expérimentation, la vérification et l’élaboration d’une loi universelle.
La science dit ce qui est en se posant le « comment », mais la philosophie s’intéresse à ce qui devrait
être et se pose le « pourquoi ». Quand le savant se demande comment les choses se produisent, le
philosophe, par la spéculation, se demande le pourquoi des choses. Donc la philosophie en ce qui la
concerne se caractérise par l’accord de la pensée par la pensée, c'est-à-dire la raison. Mieux le critère
de vérité demeure en dernière instance. Jean PIAGET dans son ouvrage intitulé Sagesse et illusion
déclare : « La philosophie pose des problèmes grâce à sa méthode réflexive mais elle ne les résoud
pas parce que la réflexion ne comporte pas en elle des instruments de vérification. Les sciences de
par leurs méthode d’expérimentation et de déduction règlent certains problèmes mais en soulèvent
sans cesse de nouveaux ». En philosophie la réponse à la question posée est une position et non une
solution. L’interrogation philosophique est toujours ouverte. La science tout en réalisant des
prouesses dans tous les domaines de la vie n’a pas une maitrise parfaite des méfaits de ses résultats
(sanitaire et industriels). La science va du sujet vers l’objet : elle est cosmocentrique alors que la
philosophie va du sujet vers le sujet : elle est humaniste. Par exemple Pourquoi y a-t-il quelque chose
plutôt que rien ? Pourquoi l’homme existe-t-il pour mourir ? Philosopher revient à se placer du point
de vue axiologique, c'est-à-dire s’interroger sur la valeur de la connaissance, de l’intérêt de
l’existence etc. Où va l’homme ? D’où vient-il ? Que lui est-il permis d’espérer ? Quelle est sa
destinée ? Ce sont là sont des questions intrinsèques à la philosophie.
3-) LES RAPPORTS DE COMPLEMENTARITE
La philosophie et la science ne s’opposent pas radicalement. Elles sont, à bien des égards,
complémentaires. La philosophie en tant qu’interrogation continuelle sur l’expérience humaine ne
saurait faire abstraction de la science Car la philosophie réfléchit sur les principes, les méthodes et
les conclusions des sciences. C’est cette partie de la philosophie qu’on appelle l’épistémologie ou la
philosophie des sciences. La pensée philosophique a toujours été le thème de la réflexion
philosophique qui trouve sa nourriture dans l’histoire des sciences. La quête constitue l’histoire de la
pensée humaine. Par conséquent, la philosophie ne peut pas se déployer sans pour autant tenir compte
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des résultats des sciences. C’est sous ce rapport que Gaston BACHELARD affirme « La science
crée en effet de la philosophie. Le philosophe doit infléchir son langage pour traduire sa pensée
contemporaine dans la mobilité ». HEGEL s’inscrit dans la même dynamique car il conçoit que la
philosophie accuse un retard nécessaire à la science. Mieux la philosophie ne voit le jour que lorsque
la science achève son œuvre. La science ne peut non plus mettre entre parenthèse la philosophie. La
science est incapable de répondre à toutes les questions que l’homme se pose. Seule la philosophie
est en mesure de répondre aux questions purement métaphysiques. Cependant, il nous semble
important de souligner que la réflexion philosophique ne peut en aucun cas parvenir à des certitudes
qui dépassent celle de la science. La philosophie redevient une conscience de la science et non une
concurrence pour celle-ci. Elle s’érige en gardienne face aux dangers multiples que l’usage des
découvertes scientifiques fait courir à l’humanité. Pierre FOUGEYROLLAS écartait toute
compétition entre la science et la philosophie en affirmant : « Toute compétition entre la science et
la philosophie serait ruineuse pour celle-ci ».
Par ailleurs, même si la science est une connaissance exacte, elle a cependant des limites internes et
des limites externes. Les limites externes concernent toutes les questions qui sont hors de son
domaine d’investigation, ce sont les questions métaphysiques ou éthiques. Ces préoccupations sont
prises en compte par la philosophie. Les limites internes se rapportent à la connaissance scientifique
qui n’est pas figée, immuable : elle progresse, ce qui explique le progrès scientifique. Il faut
souligner, enfin, que la science peut avoir sur l’homme un impact positif comme négatif (les armes,
les manipulations génétiques, la pollution de l’air etc.). Et c’est précisément à ce niveau que la
philosophie intervient pour réfléchir sur la science. Cette réflexion est appelée épistémologie. La
philosophie refuse toute définition et toute délimitation.
III-) L’AUTONOMIE DE LA SCIENCE
Définie comme amour de la sagesse, la philosophie a toujours nourri l’ambition de conquérir
la totalité du savoir en s’intéressant à tout ce que l’homme pouvait connaître. Aristote définira la
philo comme « celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible ». Ainsi l’histoire
de la philo a longtemps été confondue avec celle de la science. La philo été considérée comme la
mère des sciences c’est à dire le savoir qui englobait les autres savoirs et qui avait la prétention de
dire la vérité des autres savoirs. Quelques exemples suffisent pour montrer cette prétention
encyclopédique de la philosophie. Les Ioniens s’occupaient de philosophie et de physique.
PYTHAGORE s’intéressait aux nombres et pensait qu’ils gouvernaient le monde car qui connaît les
nombres, connaît les secrets de l’univers. Cette chaîne sera rompue par Socrate qui insistait sur la
distinction entre philosophie et science. Pour lui la philosophie ne fait qu’encombrait la philosophie
et l’empêche de s’occuper de son domaine spécifique qu’est l’homme. La philosophie devrait revenir
à son domaine propre en s’occupant de l’homme, de ses problèmes moraux et sociaux. Son disciple
Platon remettra en cause cette vision réductionniste en écrivant au fronton de l’Académie « Que nul
n’entre ici s’il n’est géomètre ».Cette vision encyclopédique de la philo se retrouve encore au XVIIe.
Déçu par l’école, DESCARTES s’attache aux maths à cause de leur rigueur, leur cohérence logique
et la solidité de leur raisonnement. Cette référence aux maths lui permettra de définir sa méthode et
de critiquer la logique d’Aristote qui n’est pas un art d’inventer. Il écrit « Toute la philosophie est
comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la physique et les branches qui
sortent de ce tronc sont toutes les autres qui se réduisent à trois principales à savoir la médecine,

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la mécanique et la morale » s’inspirant du modèle mathématique, Spinoza écrira l’Éthique « more
géométrico » c’est à dire à la manière des géomètres.
Force est de constater que nous sommes aujourd’hui très loin de l’époque où la science était un
démembrement de la philo. Ayant clarifiées leur principe, délimitées leur objet et définies leur
méthode, les sciences vont se constituer en disciplines autonomes sans l’intervention de la philo.
Cette émancipation intervenue à partir du XVIIe sera possible grâce aux maths. En effet la science
va se détacher de la philo en s’inspirant de la méthode math, de sa précision de son raisonnement
formel, de sa vérification et de son calcul. Ainsi la physique va se détacher avec GALILEE, la chimie
avec LAVOISIER, la biologie avec CLAUDE BERNARD. Même le domaine de l’humain que
Socrate considéré comme la chasse gardée de la philo, sera conquis par la science. La psychologie et
la sociologie introduisent dans l’étude du comportement humain la méthode expérimentale et la
mesure. Cette autonomie de la science semble décréter aussi la fin de la philo. Constatant la situation
délicate dans laquelle se trouve la philosophie, Cheikh Anta DIOP écrit : « Aujourd’hui la philo
traverse une période tés difficile qu’on soit bien obligé d’appelé une crise. Certains penseurs
n’hésitent même pas à parler de la mort ou de la fin de la philo. Le malaise vient du fait que la
source principale de philo semble tarie. La production philosophique baisse en quantité et surtout
en qualité ». La science grâce à ses progrès a conquis la quasi-totalité du savoir et offre à l’homme
un savoir beaucoup plus satisfaisant et sécurisant. La vraie différence entre philo et science réside
dans le fait que la philosophie s’occupe des valeurs et la science du réel. Pour Cournot la science est
objective alors que la philo est subjective. Si la science ne tient pas compte de la personnalité du
chercheur, de ses intérêts, de ses préoccupations, si une découverte scientifique est un patrimoine
commun, la philosophie est l’expression d’une personnalité singulière. Max Scheler analyse cette
différence en montrant que la science est méthodique alors que la philo est imprévisible. Le savant
est soumis à une démarche, une procédure des règles alors que le philosophe jouit de la liberté de
penser. Les lois existent dans la nature, il suffit d’une méthode adéquate pour les découvrir car elles
sont indépendantes du chercheur. Elles peuvent être découvertes par n’importe quel savant et même
deux savants sans concertation préalable peuvent arriver au même résultat. Exemples : Galilée et
Léonard de Vinci découvrent le principe de l’inertie, Riemann et Lobatchevski la méta géométrie,
Leibniz et Newton le calcul différentiel etc. en philo il en va autrement. L’œuvre est intrinsèquement
liée à la personnalité du penseur. Exemple si Platon n’avait pas existé les thèses défendues dans la
République n’allaient jamais être connues. Certes une philo est tjrs redevable d’une certaine mesure
à ses devanciers mais cela ne suffit pas pour l’expliquer. Ce qui détermine l’œuvre philo c’est le
génie particulier qui se manifeste dans sa subjectivité. C’est ce génie individuel qui fait la différence
entre philo. LALANDE définit la science comme « un ensemble de connaissances et de recherches
ayant un degré suffisant d’unité, de généralité et susceptible d’amener les hommes qui s’y
consacrent à des conclusions concordantes qui ne résultent ni de conventions arbitraires, ni des
goûts ou des intérêts individuels qui leur sont communs, mais de relations objectives qu’on
découvre graduellement et que l’on confirme par des méthodes de vérification définies ». L’autre
différence entre la philo et la science réside dans la valeur du savoir et l’utilisation pratique de la
connaissance. Si l’homme ne cherche que la tranquillité et la maîtrise technique de la nature, il ne
peut plus se fier à la philo. Le savoir et le pouvoir sont incontestablement entre les mains de la science
et de la technique ce qui résout la nécessité de la philo par la négative. La science et la technique ont
fait des progrès si impressionnants qu’il semble naturel de leur confier le soin de répondre à
l’ensemble des interrogations humaines. Pierre FOUGEYROLLAS dira : « comparée aux
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techniques l’activité philo semble inefficace, inutile, parasitaire ; elle passe pour un vain
bavardage ». Cette confiance à la science est justifiée par ses nombreuses découvertes et réalisations.
Exemple : l’exploration de l’espace avec une éventuelle possibilité de vivre dans d’autres planètes
au cas où la terre serait inhabitable (planète Mars) la lutte contre la vieillesse, la maîtrise de plusieurs
calamités naturelles ou à défaut la possibilité de les prévoir, l’éradication de certains fléaux etc.
Même si elles semblent divergentes, la philosophie et la science sont complémentaires, car les
faiblesses de l’une sont la force de l’autre et vice versa.
Philosophie et science paraissent antinomiques, car a l’unicité de l’une, s’oppose la multiplicité de
l’autre, à la rigueur de l’une s’oppose à l’anarchie qui règne dans l’autre. Cependant, elles semblent
être à la lumière de l’histoire moins opposées, car elles ont la même origine, même si au cours de
l’histoire, la science grâce à ses progrès s’est émancipée.
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, il apparait que la philosophie et la science ne sont pas antinomiques.
Au contraire elles entretiennent des relations en ce qu’elles se rendent mutuellement service. Même
si elles semblent divergentes, la philosophie et la science sont complémentaires, car les faiblesses de
l’une sont la force de l’autre et vice versa. C’est pourquoi leur séparation constituerait un obstacle
sérieux au développement des connaissances humaines. Ces deux modes de pensée trouvent leur
salut dans une solidarité nécessaire.

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