Université de Yaoundé I
Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines
Département de Philosophie
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les contextes de découverte et de justification dans la pratique scientifique.
Nous allons ensuite exposer le « constructivisme épistémologique » de
l’épistémologue Gaston Bachelard. Sa conception scientifique construit son
objet et soutient une approche dynamique ou évolutive de la science telle
qu’on a l’expérience dans La formation de l’esprit scientifique, Paris, Alcan,
1934. C’est aussi ce qu’exprime Jean Ullmo dès les premières lignes de son
ouvrage La pensée scientifique moderne (Paris, Flammarion, 1969) : « la science
recherche ses objets, elle les construit, elle les élabore ; elle ne les trouve pas
tout faits ». Sous ce rapport, l'activité du chercheur ne repose pas sur une base
rocheuse d’après son nouvel esprit scientifique. Notre réflexion
épistémologique permettra de reconsidérer la place de la science à l’ère de la
complexité.
Mots-clés : rationalité, science, objectivité, communicabilité, vérifiabilité, esprit
scientifique.
Indications bibliographiques
1-Bertrand Russell, L’esprit scientifique et la science dans le monde moderne,
Paris, Janin, 1947.
2-Bernard D’Espagnat, A la recherche du réel. Le regard d’un physicien, Paris,
Gauthiers, Villars, 1979.
3-Carl Gustav Hempel, Eléments d’épistémologie, Etats-Unis, Armand Colin,
1966.
4-Gaston Bachelard, Le nouvel esprit scientifique, Paris, Puf, 1934.
5- Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, Paris, J.Vrin, 1938.
6-Henri Poincaré, La valeur de la science, Paris, Flammarion, 1905.
7-Jean-Louis Le Moigne, Les épistémologies constructivistes, Paris, Puf, coll
« Que sais-je ? », 1995.
Métiers sur lesquels ce cours de méthodologie peut déboucher
1-Métiers de journalisme scientifique
2-Métiers de l’enseignement
3-Didactique des sciences
4-Responsable d’un laboratoire scientifique
2
5- Chargé de recherche en sciences sociales
6- Chargé d'études en sciences
Programmation du cours
Semaine 1 : Introduction au cours
Plan du cours, bibliographie et Notes introductives
Semaine 2 : Définition de la science et démarcation entre la connaissance
scientifique et la connaissance vulgaire.
Semaine 3 : Nature de la connaissance scientifique chez Bachelard
a-Nature et finalité
Semaine 4 : Nature et déterminisme, Nature et convention
Semaine 5 : Le constructivisme épistémologique de Bachelard et ses limites
Semaine 6 : Travail personnel de l’étudiant (TPE)
Dr NGUEMETA
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Dr Philippe NGUEMETA
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DESCRIPTIF DE L’UE 132 INTITULEE : INTRODUCTION A L’EPISTEMOLOGIE
La place primordiale qu’occupent les connaissances scientifiques aujourd’hui
dans la vie sociale rend indispensable une réflexion philosophique sur la
manière dont ces connaissent s’élaborent et sur quels critères elles peuvent
prétendre à l’objectivité ou à une représentation objective du réel. Dans le
cadre de ce cours introductif à l’épistémologie, l’objectif pédagogique est de
faire comprendre aux étudiants comment la tradition scientifique s’est peu à
peu constituée en insistant sur les relations que la philosophie entretient avec
les sciences. Si les auteurs comme Henri Poincaré, Jean Louis Le Moigne, Pierre
Duhem, John Stuart Mill et Albert Einstein estiment que l’épistémologie n’a pas
de sens toute seule ; qu’elle se nourrit des domaines différents et surtout de la
philosophie, on peut se demander si on peut valablement assimiler la
connaissance scientifique et l’activité philosophique. Que faire des multiples
philosophies ? Comment la philosophie intègre-t-elle des fragments de
science ? Comment faire coexister science et philosophie dans notre contexte ?
Procédés pédagogiques
Pour atteindre cet objectif, nous allons commencer par définir la science. Nous
pensons que l’analogie entre la pratique scientifique et la philosophie est
réelle. Notre souci est d’établir que l’un des enjeux de la clarification logique
de la pensée peut conduire à notre développement. Nous allons ensuite
procéder à la critique épistémologique à l’intérieur même des sciences pour
montrer que la tradition classique avec Descartes, Malebranche, Leibniz a eu
tort de séparer radicalement philosophie et science. La philosophie n’est pas
une tabula rasa. La logique mathématique naissante a été décisive pour la
constitution de l’épistémologie qui occupe une place fondamentale en
philosophie. Elle permet d’entretenir des rapports aux sciences. Pour nous,
l’investigation philosophique dans cette logique rend le philosophe
« appliqué ».
4
Mots-clés : philosophie, science, épistémologie, logique, appliqué, sciences.
Indications bibliographiques
1-Carl Gustav Hempel, Eléments d’épistémologie, Etats-Unis, Armand Colin,
1966.
2-E. Von Glasersfeld, The construction Knowledge, Salinas, Intersystems
publications, 1987.
3-Gaston Bachelard, Le nouvel esprit scientifique, Paris, Puf, 1934.
4- Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, Paris, J.Vrin, 1938.
5-Jean-François Malherbe, Epistémologie anglo-saxonnes, Paris, Puf, 1981.
6- Lena Soler, Introduction à l’épistémologie, ellipses, 2000.
Métiers sur lesquels ce cours de méthodologie peut déboucher
1-Métiers de journalisme scientifique
2-Métiers de l’enseignement
3-Didactique des sciences
Programmation du cours
Semaine 1 : Introduction au cours
Plan du cours, bibliographie et Notes introductives
Semaine 2 : Définition de la science et démarcation avec les autres formes de
savoir.
Semaine 3 : Typologie des épistémologies et les relations entre la science et la
philosophie
Semaine 4 : Préalables pour le dialogue Science-Philosophie
Semaine 5 : Interrogations contemporaines
Semaine 6 : Travail personnel de l’étudiant (TPE)
Conclusion
Dr NGUEMETA
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Dr Philippe NGUEMETA
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DESCRIPTIF DE L’UE 312 INTITULEE : PHILOSOPHIE DU LANGAGE
L’objectif pédagogique de ce cours portant sur la philosophie du langage est
d’initier les étudiants aux grands enjeux de la philosophie du langage et au
tournant linguistique de la fin du XIXe siècle. Il s’agit de les familiariser avec
les concepts majeurs de la philosophie du langage et aux grandes théories
qui ont traversé son histoire. Plus spécifiquement, nous allons évaluer la
profondeur du débat qui a agité le milieu philosophique sur les questions de la
signification, de l’origine du langage. Les problèmes philosophiques posés par
le langage ont fait l'objet d'analyses depuis Socrate. C’est précisément à partir
du Cratyle de Platon, que la philosophie s’est occupée du langage: de son
origine, de ses fonctions, du fondement de sa capacité à exprimer des
significations. Mais si le champ de la philosophie du langage n'est pas
nettement circonscrit aujourd’hui, peut-on réellement soutenir avec le
personnage Cratyle qu’"une juste dénomination existe naturellement pour
chacun des êtres" ? Autrement dit, le langage est-il naturel ou conventionnel?
Procédés pédagogiques
Pour réaliser cet objectif, nous traiterons d’abord de manière historique la
question ontologique et épistémologique de la signification. En prenant
appui dans le débat philosophique hérité de Platon dans le Cratyle. Cet
ancrage historique aura pour but de développer une approche critique de
chaque théorie philosophique. Ensuite, nous tenterons de montrer comment
cette philosophie du langage, aidée par la logique, a permis une remise en
cause de la méthode scientifique et l’avènement du courant analytique
au XXe siècle. Enfin, en nous fondant sur la thèse du parallélisme logico-
physique, nous montrerons que l’image du philosophe se construit et rappelle
les techniques et exigences journalistiques. La corrélation entre le langage et
les faits comme approche spécifiquement philosophique nous rapproche de
l’univers médiatique. La philosophie du langage ne doit donc pas être comprise
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comme étant un système isolé sans rapport avec le réel. Pour atteindre cet
objectif, nous allons insister sur les enjeux de la rigueur à l’œuvre dans la
philosophie du langage.
Mots-clés : langage, logique, philosophie du langage, parallélisme logico-
physique, signification, faits.
Indications bibliographiques
1-Aristote, Les réfutations sophistiques, trad.fr J. Tricot, ed. Vrin, 2003.
2- Diego Marconi, La philosophie du langage au XX ème siècle, Coll tiré à part,
édition de l’éclat, 1997.
3-Frege, G, 1971, Écrits Logiques et Philosophiques, Édition du Seuil.
4-Herbert Marcuse, L’homme unidimensionnel, trad. M. Wiltig, Editions de
Minuit, 1968.
5-Jean-Louis Dessales, Aux origines du langage, ed.Hermes, 2000.
6-Platon, Cratyle, trad.E Chambry, GF, Flammarion, 1967.
7-Willard Orman Van Quine, le mot et la chose, trad. J. Dopp et P. Gochet,
Flammarion, 1977.
8- Wittgenstein, Ludwig, Tractatus Logico-Philosophicus, Londres: Routledge,
2001.
9-Sylvain Auroux, La philosophie du langage, Que sais-je ?, n° 1765, puf, 2008.
Métiers sur lesquels ce cours de méthodologie peut déboucher
1-Métiers de journalisme scientifique
2-Métiers de l’enseignement
3-Didactique des sciences du langage
4-Responsable d’un laboratoire scientifique
5- Chargé de recherche en sciences sociales
Programmation du cours
Semaine 1 : Introduction au cours
Plan du cours, bibliographie et Notes introductives
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Semaine 2 : Socrate et l’idée de la naturalité du langage.
Semaine 3 : Le caractère conventionnel ou social du langage
Semaine 4 : Limites des approches naturalistes et conventionnelles
Semaine 5 : Actualisation de la conception platonicienne/ perspectives
postmodernes.
Semaine 6 : Travail personnel de l’étudiant (TPE)
Dr NGUEMETA
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Dr Philippe NGUEMETA
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Département de Philosophie
DESCRIPTIF DE L’UE 412 INTITULEE : HISTOIRE DE LA LOGIQUE
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- Friedrich, Weismann, Wittgenstein et le Cercle de Vienne, d’après les
notes de (1929-1931), trad. G. Granel, Paris, Gallimard, 1991.
- Pierre, Hadot, Wittgenstein et les limites du langage, Paris, Vrin, 2004,
126 p.
- Brian, Mc Guinness, Wittgenstein, les années de jeunesse, Seuil, 1991.
C- OUVRAGES ET ARTICLES GENERAUX.
- Pierre, Jacob, De Vienne à Cambridge. L’héritage du positivisme logique
(sous la direction de…) coll « Tel » Gallimard, Paris, 1980.
- Antonia, Soulez, Le Cercle de Vienne : Doctrines et controverses, Journées
internationales Créteil-Paris, 29-30 septembre 1983, Paris Méridiens
Klincksieck, 1986.
- Lucien, Ayissi, Le phénoménisme humien comme prolégomènes à la
philosophie transcendantale de Kant, Ydé, P.U.Y., Coll, Repères, Sep. 2013, 40 p.
- Rudolf, Carnap, « Le dépassement de la métaphysique par l’analyse
logique » du langage in Le manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits, (Ipr.
Antonia Soulez), P.U.F., 1985, 364p.
Métiers sur lesquels ce cours de méthodologie peut déboucher
1-Métiers de journalisme scientifique
2-Métiers de l’enseignement
3-Didactique des sciences
4-Responsable d’un laboratoire scientifique
5- Chargé de recherche en sciences sociales
6- Chargé d'études en sciences
Programmation du cours
Semaine 1 : Introduction au cours
Plan du cours, bibliographie et Notes introductives
Semaine 2 : Les dettes philosophiques contactées avec David Hume, John
Locke, Bertrand Russel.
Semaine 3 : Le logicisme radical de Wittgenstein
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-La théorie de l’image
-La théorie du mysticisme de Wittgenstein
Semaine 4 : Le rôle joué par Maurice Schlick et la rencontre de Wittgenstein
avec le Cercle de Vienne
Semaine 5 : La réaction de Karl Popper, la controverse Karl Popper-
Wittgenstein et la philosophie du langage de Wittgenstein : Perspective
postmoderne et relativiste.
Semaine 6 : Exposés et Travail personnel de l’étudiant (TPE)
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Département de Philosophie
DESCRIPTIF DE L’UE 442 INTITULEE : PHILOSOPHIE DES SCIENCES
EXPERIMENTALES
Le couple observation/expérimentation confère plus que jamais une fonction
épistémologique centrale, celle de fondement de la connaissance scientifique,
lui permettant de se démarquer de la métaphysique ou des pseudosciences. La
place prépondérante accordée à l’expérimentation ainsi qu’à l’observation par
les positivistes logiques et par Karl Raimund Popper, dans les processus de
vérification ou de corroboration-réfutation des hypothèses incite à se pencher
sur des questions telles que celles de la nature ou du statut des énoncés
protocolaires par exemple. L’agenda philosophique qui sous-tend notre projet
est d’inviter les étudiants à revisiter la place de l’expérimentation en tant
qu’objet d’étude au sein de la philosophie. Si celle-ci a été reconsidérée en
deux étapes au cours du XXe siècle ( voir à cet effet ce que l’on a appelé le «
tournant historique », initié notamment par l’ouvrage de Thomas Samuel Kuhn
*Kuhn 1962+ qui recommandait l’abandon de la méthodologie normative au
profit de l’étude des communautés de scientifiques et des paradigmes au sein
desquels ceux-ci développent leurs recherches et la seconde dans les années
1980), le « tournant pratique », il se pose plus que jamais la question de la
nature de la charge théorique des observations ou du défi du réalisme
scientifique. L’objectif de ce cours est d’amener les étudiants à comprendre la
position privilégiée de la physique fondée sur la répétabilité, la stabilité d’une
perception, l’invariance du réel afin d’évaluer la portée métaphysique de la
physique quantique. Finalement, quelle réalité face à l’humanisation de la
perception (construite par le cerveau, donc manipulable) ? L’enjeu est de
permettre aux étudiants de mieux s’orienter dans la question des variables
cachés dans la science moderne.
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Procédés pédagogiques
Pour atteindre cet objectif, nous comptons procéder par l’éclairage conceptuel
des concepts et théories majeurs des sciences expérimentales de la fin du XIXe
siècle jusqu’aux années 2000. Nous traiterons ensuite de manière historique
la question ontologique et épistémologique du réalisme. En ancrant dans le
débat philosophique sur les épistémologues tels qu’Henri Poincaré, Pierre
Duhem, Bernard D’Espagnat, etc. Notre souci est d’établir l’évolution organique
de ce concept. Cet ancrage aura également pour but de développer une
approche critique de chaque système philosophique et scientifique et de
proposer une voie africaine. Enfin nous tenterons de montrer comment le
réalisme scientifique, aidé par la logique et la microphysique, a permis une
remise en cause de la méthode scientifique et l’avènement du courant
analytique au XXe siècle.
Mots-clés : philosophie analytique, réalisme, épistémologie, vérification,
métaphysique, perception, microphysique.
Indications bibliographiques
-Bricmont Jean, Contre la philosophie de la mécanique quantique, in R ; Franck,
ed. Les sciences et la philosophie. Quatorze essais de rapprochement, Paris,
Vrin, 1995.
-Claude Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, J. B.
Baillière, 1865.
-Carnap Rudolf, Les fondements philosophiques de la physique (1966), trad. J.M.
Luccioni, A. Soulez, Paris, A. Colin, 1973.
-Chalmers Alan F., Qu'est-ce que la science ? Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend
?, University of Queensland Press, 1976, 1982) trad. M. Biezunski, Paris, Livre
de Poche, 1987.
-Cohen I. Bernard, Les origines de la physique moderne (The birth of a new
physics, revised and updated, New York, W.W. Norton, 1985), trad. J. Métadier,
C. Jeanmougin, trad. Paris, Seuil (Points), 1993.
--Duhem Pierre, -La théorie physique-Son objet-sa structure, Paris, Vrin, 2 ème
édition, réimpression, 1981.
14
-Einstein A. / Infeld L., L'évolution des idées en physique, 1936, trad. Champs
Flammarion, 1983.
-Feyebend Paul, Contre la méthode. Esquisse d'une théorie anarchiste de la
connaissance (1975), trad. B. Jurdant et A. Schlumberger, Paris, Seuil (Points),
1979, repr.
-Nadeau Robert, Vocabulaire technique et analytique de l'épistémologie, Paris,
PUF, 1999.
-Popper Karl, -La connaissance objective (Objective knowledge: an evolutionary
approach, Oxford, Clarendon, 1972), trad. J.-J. Rosat, Paris, Aubier, 1991, repr.
Champs Flammarion.
-Conjectures et réfutations (London, Routledge and Kegan Paul, 1963), trad. M-
I. et M.B. de Launay, Paris, Payot, 1985.
-Soulez Antonia, ed., Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits - Carnap,
Hahn, Neurath, Schlick, Waismann, Wittgenstein, Paris P.U.F., 1985, repr. Vrin.
-Sozein ta phainomena. Essai sur la notion de théorie physique : de Platon à
Galilée, Paris, Hermann, 1908, repr. Vrin.
- Kuhn Thomas Samuel, La Structure des révolutions scientifiques, Paris,
Flammarion, 2008.
-Mach Ersnt, L’analyse des sensations, J Chambon, Nimes ?1996.
-Morange Michel, Les secrets du vivant. Contre la pensée unique en biologie,
Paris, La Découverte, 2005.
- Poincaré Henri, -La valeur de la science, Paris, Flammarion, 1905, repr.
Champs
- La Science et l’Hypothèse, Flammarion, 1917.
-Quine,W.V. O, « Deux dogmes de l’emprisme », trad.fr par Pierre Jacob et al in
Du point de vue logique. Neuf essais logico-philosophiques (sous la direction de
Laugier S.), Paris, Vrin, 2003.
-Toulmin Stephen, L'explication scientifique (Foresight and Understanding,
Indiana U.P., 1961), trad. J.-J. Lecercle, Paris, A. Colin, 1973.
15
-Werner Heisenberg, La nature dans la physique contemporaine, trad. de
l'allemand par Ugné Karvelis et A.-E. Leroy, Paris, Première édition, Collection
Idées (n° 4), Gallimard,1962.
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