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INTERNATIONAL
VILLE
CONVIVIAL
Trondheim, ville durable
Auteur
Ali Sékou Doumbia
TABLE DES
MATIÈRES
I. Introduction
V. Conclusion
I. Introduction
Une ville durable est un centre urbain conçu pour améliorer son
impact sur l’environnement grâce à la planification et à la gestion
urbaines, respectant les principes du développement durable et de
l’urbanisme écologique, qui vise à prendre en compte
simultanément les enjeux sociaux, économiques, environnementaux
et culturels de l’urbanisme pour et avec les habitants, un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long
terme. Un concept de ville durable intègre des pratiques
écologiques, des espaces verts et des technologies de soutien dans
l’environnement urbain afin de réduire la pollution atmosphérique et
les émissions de CO2, d’améliorer la qualité de l’air et de protéger
les ressources naturelles. Ces pratiques conduisent à un
environnement plus sain pour les habitants de la ville et à une
empreinte carbone plus faible pour la ville. Les villes durables
deviennent essentielles dans la quête pour inverser le changement
climatique mondial.
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Système de transport durable
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les véhicules d’entreprise pour les véhicules électriques) et participe
à l’objectif de supprimer la vente de véhicules non rechargeables
(réduction des frais de péage, droit d’utiliser les voies réservées au
bus, gratuité des parkings publics ou parkings réservés, chargement
gratuit des batteries, gratuité des ferries sur les routes nationales).
De fait, le marché des voitures électriques poursuit sa progression.
Par ailleurs, les avantages fiscaux octroyés par le gouvernement
n’étant pas plafonnés, ils peuvent atteindre des sommes très
importantes selon les modèles car proportionnels au prix d’achat du
véhicule. La construction d’une Green Highway pour les transports
longue distance. Le projet relie les villes de Östersund (Suède),
Sundsvall (Suède) et Trondheim et encourage, via la mise en place
de plus de 250 bornes de recharge et de stations-services
proposant à la vente des biocarburants, la réalisation d’un corridor à
bilan carbone neutre. Des transports en commun autonomes et
électriques. Ces bus de petite taille (capacité de 12 personnes) sont
en expérimentation dans le parc industriel de Trondheim. Une
initiative similaire, mais pour un service de livraison, a été réalisé
et l’autorité en charge des transports en commun pour la ville , a
décidé de tester ce mode de transport via une vingtaine de
véhicules électriques autonomes. La construction de 9 routes
cyclables. Pour un investissement prévisionnel de 7,8 Mrds de NOK,
soit 820 M €, la construction de ces routes cyclables dans la ville
permettrait d’atteindre l’objectif ambitieux d’une part modale pour
les vélos entre 10 et 20% en milieu urbain. Dans le cadre des
trajets longue distance ainsi que pour les transports urbains,
l’utilisation d’applications, ou de façon plus générale des
technologies de l’information et de la communication (TIC), pour les
systèmes de planification d’itinéraires ou de billetterie a acquis une
place majeure dans le quotidien des voyageurs, Tous cela fait de
Trondheim de nos jours un exemple à suivre pour le développement
d’un système de transport durable.
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Types de bâtiments écologique
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les immeuble rembourseront les dettes énergétique générée pour
leur construction.
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conventionnels. Réduire fortement ces émissions est un élément
essentiel de la lutte contre le changement climatique.
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territoire doit être repensé dans les villes d’aujourd’hui et dans les
écovilles nouvelles, ainsi que la mobilité. Ce phénomène est
caractérisé par le développement des surfaces urbanisées en
périphérie des grandes villes : la périurbanisation. Plus on s’éloigne
du centre, plus la densité du bâti est faible. En effet, ces nouvelles
zones urbaines (pour la plupart rurales auparavant) sont
caractérisées par une urbanisation pavillonnaire, ce qui bien
évidemment, compte tenu de la multiplication des maisons
individuelles et des jardins privatifs, occupe une surface au sol bien
plus importante que celle utilisée par des appartements en
immeuble ou des maisons de ville. Ce mode d’habitat est à
première vue alléchant. Il permet de rester près de la ville et de ses
atouts, tout en bénéficiant d’un foncier a priori moins cher et plus
disponible. Les ménages peuvent se permettre d’y devenir
propriétaire d’une maison individuelle relativement vaste,
accompagnée d’un grand jardin, pour le prix d’un appartement en
ville. De plus, ils recherchent aussi un cadre de vie plus agréable,
notamment pour leurs enfants, en étant plus proche de la
campagne et en fuyant les gênes clichées occasionnées par le
centre des villes (bruit, pollution, stress, agressivité…). Le modèle
de la « ville durable » privilégie la densité urbaine dans un souci
d’économie de l’espace et de limitation des déplacements. Cette
conception s’appuie sur des notions de ville « courtes distances » ou
« ville compacte ». Aucune densité urbaine « idéale » n’a
aujourd’hui été définie, mais les chercheurs et les exemples de
quartiers durables aujourd’hui déjà réalisés, tablent pour une
densité relativement élevée. Les constructions sont soit des
immeubles d’une hauteur raisonnable (entre 3 et 5 étages), soit des
maisons petites, mitoyennes, avec un petit jardin.
Cette forte densité permet une plus grande mobilité ainsi qu’une
meilleure accessibilité aux services. Une personne ne disposant pas
de voiture dans une ville ou dans un quartier compact, pourra
accéder à un nombre de services bien plus importants que dans une
ville à faible densité. Cela ne veut pas dire non plus une surenchère
de l’occupation des sols, qui se traduirait par une suppression des
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places communes ou des espaces relativement vastes, non
construits, qui permettent de « respirer », de ne pas se sentir
étouffé par les constructions. Au contraire, les lieux-dits « publics »,
sont très présents et font aussi preuve d’une re-conception pour les
rendre plus agréables à vivre. Ces lieux publics, rues, zones
piétonnières, jardins publics, places, jouent non seulement un rôle
social favorisant les rencontres et le contact entre individus, mais ils
permettent surtout aux personnes de pouvoir s’aérer, se changer
les idées, en se promenant à l’extérieur. Ils compensent donc en
partie les jardins individuels. Cette solution permet d’éviter
l’étalement des villes, et donc la place prise par ces dernières sur la
campagne, réduisant d’autant les surfaces artificielles.
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Les énergies renouvelables proviennent de sources d’énergie dont
le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent
être considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain.
Elles proviennent de phénomènes naturels cycliques ou constants
induits par les astres : le Soleil essentiellement pour la chaleur et la
lumière qu’il produit, mais aussi l’attraction de la Lune (marées) et
la chaleur engendrée par la Terre (géothermie). Leur caractère
renouvelable dépend d’une part de la vitesse à laquelle la source est
consommée, et d’autre part de la vitesse à laquelle elle se
renouvelle.
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critiques, et peut émettre d’autres types de pollutions et nuisances,
affectant en particulier la biodiversité. Cependant la ville de
Trondheim s’est spécialement beaucoup intéressé à l’energie
renouvelables solaire (photovoltaïque) comme source d’energie
verte.
Système de recyclage
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types de particules de matière à travers les composants vivants et
non vivants de la Terre, les cycles des éléments nutritifs font
référence à la biodiversité au sein de la communauté de systèmes
de les réseaux alimentaires qui renvoient des nutriments organiques
ou de l’eau à la production. La différence est une question d’échelle
et de compartimentation avec les cycles des nutriments qui
alimentent les cycles biogéochimiques globaux. L’énergie solaire
circule dans les écosystèmes selon des chemins unidirectionnels et
non cycliques, tandis que le mouvement des éléments nutritifs
minéraux est cyclique. Les cycles minéraux comprennent le cycle du
carbone, le cycle du soufre, le cycle de l’azote, le cycle de l’eau, le
cycle du phosphore et le cycle de l’oxygène, entre autres qui
recyclent en permanence avec d’autres nutriments minéraux dans
la nutrition écologique de production. Les cycles biogéochimiques
globaux sont le produit d’un recyclage écologique localisé régulé par
l’action de réseaux alimentaires qui déplacent les particules de
matière d'une génération à l'autre. Les écosystèmes de la Terre ont
recyclé de manière durable les nutriments minéraux pendant des
milliards d'années.
V. Conclusion
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demande énergétique urbaine croissante et réduit les émissions qui
détériore et désintègre à petit feu le monde dans la quelle nous
vivons. Alors que la technologie continue de progresser, les
énergies renouvelables deviendront plus efficaces, plus faciles à
utiliser, plus économiques, plus accessibles et plus durables, d’où le
cas de la ville Norvégienne, Trondheim est un exemple à suivre.
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