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UNIVERSITÉ TUNISIENNE GÉNIE CIVIL

INTERNATIONAL

VILLE
CONVIVIAL
Trondheim, ville durable

Auteur
Ali Sékou Doumbia
TABLE DES
MATIÈRES
I. Introduction

II. Définition des Concepts

III. Caractéristiques d’une ville durable

IV. TRONDHEIM, une ville durable

 Système de transport durable


 Types de bâtiments écologique
 Aménagement des espaces publics
 L’utilisation des énergies renouvelables
 Système de recyclage

V. Conclusion
I. Introduction

Actuellement le monde fait face à un rude changement désastreux


qui on pour conséquence la détérioration des bonnes conditions de
vie au sein des villes, dû à la pollution qui résulte de l’utilisation
massive des énergies fossiles et à la destruction des fônes et des
forets au profit de l’expansion de l’humanité sans en trouver une
solution durable permettant de vivre en harmonie avec tous ces
éléments naturels, la nature. Néanmoins certaines ville comme la
ville Norvégienne, Trondheim est une ville qui se développe dans le
bon sens en cheminant vers une ville durable, une ville écologique,
une ville verte.

II. Definition et concepts

Une ville durable est un centre urbain conçu pour améliorer son
impact sur l’environnement grâce à la planification et à la gestion
urbaines, respectant les principes du développement durable et de
l’urbanisme écologique, qui vise à prendre en compte
simultanément les enjeux sociaux, économiques, environnementaux
et culturels de l’urbanisme pour et avec les habitants, un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long
terme. Un concept de ville durable intègre des pratiques
écologiques, des espaces verts et des technologies de soutien dans
l’environnement urbain afin de réduire la pollution atmosphérique et
les émissions de CO2, d’améliorer la qualité de l’air et de protéger
les ressources naturelles. Ces pratiques conduisent à un
environnement plus sain pour les habitants de la ville et à une
empreinte carbone plus faible pour la ville. Les villes durables
deviennent essentielles dans la quête pour inverser le changement
climatique mondial.

III. Caractéristiques d’une ville durable

Elles se présentent généralement avec des parcs et des espaces


verts, des bâtiments alimentés à l’énergie solaire, des jardins sur
les toits et davantage de piétons et de cyclistes que de voitures.
Elles s’orientent activement vers des écosystèmes urbains plus
verts et une meilleure gestion de l’environnement. La ville durable
est avant tout capable de se maintenir dans la durée en offrant un
cadre et une qualité de vie agréable, tout en diminuant les
contraintes pour ses habitants. Elle met en jeu un projet
environnemental, économique et social où la gouvernance locale fait
encore partie de ses principaux enjeux.

IV. TRONDHEIM, une ville durable

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 Système de transport durable

La mobilité durable prend sa source dans la prise de conscience des


conséquences Environnementales de la mobilité automobile à la fin
des années 1970 à 2000. Aujourd’hui le discours relatif au concept
de la mort des forêts Consécutif à la pollution atmosphérique, a un
grand écho dans les sociétés d’Europe du Nord. Naturellement, il est
venu alimenter cette prise de conscience. Les préoccupations
écologiques deviennent ainsi prépondérantes en Europe à cette
période. Dans les années 1970, Naît également le syndrome NIMBY
(Not In My Backyard), c’est-à-dire une contestation de plus. En plus
structurée d’une certaine organisation de la société, fondée sur une
accélération constante des vitesses et une mobilité accrue sans
égard pour l’environnement ni pour les sociétés locales. Au cours
des années 1980, les transports se retrouvent doublement mis en
cause, d’une part sur le plan écologique et d’autre part à cause de
leur impact sur l’accélération des changements économiques et
sociaux. En milieu urbain, dans certains villes comme Trondheim la
place de la voiture est bousculée. Une réorientation de la politique
des transports s’amorce dans certaines villes européennes, au profit
de l’amélioration de l’offre en transport public, du vélo et de la
marche. La contribution à l’amélioration des systèmes de transport
est le fruit d’une intégration des objectifs environnementaux et
sociaux et des objectifs économiques traditionnels. La Norvège avec
la révision de son Plan National de Transport investit massivement
notamment dans la ville de Trondheim dans ce secteur afin de
proposer à la population des alternatives aux véhicules individuels
alimentés par des ressources verte ainsi la norvège est le leader
mondial quant à la pénétration de véhicules rechargeables. En
2016, ils représentaient près de 10% du parc automobile et jusqu’à
30% en terme de ventes de voitures rechargeable. Cette politique
est soutenue par de nombreux avantages fiscaux (exonération de
TVA, exonération de la taxe à l’achat, cotisation annuelle gratuite –
équivalent de notre vignette – et réduction de moitié de la taxe sur

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les véhicules d’entreprise pour les véhicules électriques) et participe
à l’objectif de supprimer la vente de véhicules non rechargeables
(réduction des frais de péage, droit d’utiliser les voies réservées au
bus, gratuité des parkings publics ou parkings réservés, chargement
gratuit des batteries, gratuité des ferries sur les routes nationales).
De fait, le marché des voitures électriques poursuit sa progression.
Par ailleurs, les avantages fiscaux octroyés par le gouvernement
n’étant pas plafonnés, ils peuvent atteindre des sommes très
importantes selon les modèles car proportionnels au prix d’achat du
véhicule. La construction d’une Green Highway pour les transports
longue distance. Le projet relie les villes de Östersund (Suède),
Sundsvall (Suède) et Trondheim et encourage, via la mise en place
de plus de 250 bornes de recharge et de stations-services
proposant à la vente des biocarburants, la réalisation d’un corridor à
bilan carbone neutre. Des transports en commun autonomes et
électriques. Ces bus de petite taille (capacité de 12 personnes) sont
en expérimentation dans le parc industriel de Trondheim. Une
initiative similaire, mais pour un service de livraison, a été réalisé
et l’autorité en charge des transports en commun pour la ville , a
décidé de tester ce mode de transport via une vingtaine de
véhicules électriques autonomes. La construction de 9 routes
cyclables. Pour un investissement prévisionnel de 7,8 Mrds de NOK,
soit 820 M €, la construction de ces routes cyclables dans la ville
permettrait d’atteindre l’objectif ambitieux d’une part modale pour
les vélos entre 10 et 20% en milieu urbain. Dans le cadre des
trajets longue distance ainsi que pour les transports urbains,
l’utilisation d’applications, ou de façon plus générale des
technologies de l’information et de la communication (TIC), pour les
systèmes de planification d’itinéraires ou de billetterie a acquis une
place majeure dans le quotidien des voyageurs, Tous cela fait de
Trondheim de nos jours un exemple à suivre pour le développement
d’un système de transport durable.

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 Types de bâtiments écologique

Powerhouse Trondheim, Le plus grand bâtiment à énergie positive


norvégien. La ville Trondheim, en Norvège, compte 180 000
habitants située à seulement 200 milles du cercle polaire arctique
sur la côte glaciale de la mer de Norvège, ne semble guère être un
endroit idéal pour récolter l’énergie du soleil et de l’environnement.
La vie quotidienne à Trondheim est bien différente. En effet, située
a à 63 degrés au nord de l’équateur, la ville ne reçoit que 5 heures
de lumière journalière en hiver. Mais, en été, 20 heures de lumière
journalière. Somme toute, un décalage très extrême et, surtout qui
ne semble pas du tout optimale pour générer de l’énergie solaire.
Cependant, la ville compte le plus grand bâtiment à énergie positive
en Norvège, doter de bureaux de 200 000 pieds carrés produit près
d’un demi-million de kilowattheures d’énergie renouvelable par an,
soit deux fois plus que ce que le bâtiment utilise. L’énergie
supplémentaire alimente d’autres bâtiments à proximité et recharge
les voitures électriques, les bus et les bateaux dans toute la ville.
Ainsi, le bâtiment est supposé générer deux fois plus d’énergie qu’il
n’en consomme. Sa surface de panneaux solaires serait tellement
efficace qu’il fonctionnerait comme un mini réacteur pour la ville de
Trondheim. En effet, la structure fournirait son surplus d’énergie
solaire à ses bâtiments voisins. Par ailleurs, l’isolation du bâtiment
est spécifiquement étudiée pour limiter les besoins en chauffage et
apporter une bonne ventilation. Par conséquent, il sera très
confortable de travailler au sein de ce bâtiment. Et, un système de
“Liquid Light” autrement traduit par Lumière liquide a été mis en
place. Ainsi, ce système a pour objectif, de produire un éclairage
artificiel s’adaptant à l’environnement. Grâce à des centaines de
capteurs et, en fonction de la lumière extérieure, le scénario
d’éclairage sera évolutif. De façon à réduire la dépendance à la
lumière artificielle. Le projet “Powerhouse Trondheim” conceptualise
l’idée que des structures peuvent s’auto-suffire mais surtout, créer
de l’énergie pour alimenter la ville et les bâtiments. Par conséquent,

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les immeuble rembourseront les dettes énergétique générée pour
leur construction.

Ces bâtiments aux allures futuristes promettent de combler un écart


béant dans les efforts mondiaux visant à ralentir le changement
climatique et à en atténuer les méfaits. Environ 40 % des émissions
mondiales de gaz à effet de serre proviennent du chauffage, de la
climatisation et de l’éclairage des bâtiments, sans compter les
émissions substantielles liées à la construction de bâtiments

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conventionnels. Réduire fortement ces émissions est un élément
essentiel de la lutte contre le changement climatique.

Pour comprendre ce qu’implique la construction d’un bâtiment ultra-


durable, pensez à ce qu’il a fallu pour construire celui de Trondheim.
Fruit d’une collaboration entre cinq organisations norvégiennes du
secteur immobilier, les plans prévoyaient une énergie à zéro
émission pour chauffer, refroidir et alimenter la structure. Pour
obtenir cette énergie, les développeurs ont installé des panneaux
solaires dans les 31 000 pieds carrés de revêtement extérieur du
bâtiment et ont pompé le peu de chaleur qui pouvait être extraite
des eaux océaniques voisines. Le résultat a été le bâtiment
Powerhouse, achevé en 2019, et désormais un modèle de la façon
dont les bâtiments peuvent produire plus d’énergie propre qu’ils
n’en consomment.

 Aménagement des espaces publics


Les villes sont confrontées à l’étalement urbain et aux phénomènes


de fragmentation écologique et urbaine. La multiplication des
périphériques, rocades de contournement, couronnes urbaines,
favorisées par le développement routier et des centres
commerciaux périphériques, la multiplication des centres de loisirs,
l’extension des zones d’activités, la recherche d’un habitat individuel
à la campagne nous conduisent vers une ville dispersée,
consommatrice de sol et génératrice de déplacements. L’appel aux
énergies renouvelables n’est pas une réponse unique ni suffisante à
tous les torts causés à l’environnement. L’aménagement du

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territoire doit être repensé dans les villes d’aujourd’hui et dans les
écovilles nouvelles, ainsi que la mobilité. Ce phénomène est
caractérisé par le développement des surfaces urbanisées en
périphérie des grandes villes : la périurbanisation. Plus on s’éloigne
du centre, plus la densité du bâti est faible. En effet, ces nouvelles
zones urbaines (pour la plupart rurales auparavant) sont
caractérisées par une urbanisation pavillonnaire, ce qui bien
évidemment, compte tenu de la multiplication des maisons
individuelles et des jardins privatifs, occupe une surface au sol bien
plus importante que celle utilisée par des appartements en
immeuble ou des maisons de ville. Ce mode d’habitat est à
première vue alléchant. Il permet de rester près de la ville et de ses
atouts, tout en bénéficiant d’un foncier a priori moins cher et plus
disponible. Les ménages peuvent se permettre d’y devenir
propriétaire d’une maison individuelle relativement vaste,
accompagnée d’un grand jardin, pour le prix d’un appartement en
ville. De plus, ils recherchent aussi un cadre de vie plus agréable,
notamment pour leurs enfants, en étant plus proche de la
campagne et en fuyant les gênes clichées occasionnées par le
centre des villes (bruit, pollution, stress, agressivité…). Le modèle
de la « ville durable » privilégie la densité urbaine dans un souci
d’économie de l’espace et de limitation des déplacements. Cette
conception s’appuie sur des notions de ville « courtes distances » ou
« ville compacte ». Aucune densité urbaine « idéale » n’a
aujourd’hui été définie, mais les chercheurs et les exemples de
quartiers durables aujourd’hui déjà réalisés, tablent pour une
densité relativement élevée. Les constructions sont soit des
immeubles d’une hauteur raisonnable (entre 3 et 5 étages), soit des
maisons petites, mitoyennes, avec un petit jardin.

Cette forte densité permet une plus grande mobilité ainsi qu’une
meilleure accessibilité aux services. Une personne ne disposant pas
de voiture dans une ville ou dans un quartier compact, pourra
accéder à un nombre de services bien plus importants que dans une
ville à faible densité. Cela ne veut pas dire non plus une surenchère
de l’occupation des sols, qui se traduirait par une suppression des

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places communes ou des espaces relativement vastes, non
construits, qui permettent de « respirer », de ne pas se sentir
étouffé par les constructions. Au contraire, les lieux-dits « publics »,
sont très présents et font aussi preuve d’une re-conception pour les
rendre plus agréables à vivre. Ces lieux publics, rues, zones
piétonnières, jardins publics, places, jouent non seulement un rôle
social favorisant les rencontres et le contact entre individus, mais ils
permettent surtout aux personnes de pouvoir s’aérer, se changer
les idées, en se promenant à l’extérieur. Ils compensent donc en
partie les jardins individuels. Cette solution permet d’éviter
l’étalement des villes, et donc la place prise par ces dernières sur la
campagne, réduisant d’autant les surfaces artificielles.

Le coût engendré par la densification des transports en commun et


la hausse de la qualité des infrastructures en général, est réduit par
la quantité plus faible de ces dernières. On privilégie la qualité sur
la quantité. Et cela permet de faire de nombreuses économies
énergétiques, que ce soit pour les matériaux de construction, ou
pour le fonctionnement. Prenons l’exemple de l’éclairage public : en
considérant deux villes qui ont le même nombre d’habitants, la
consommation d’électricité sera beaucoup moins importante pour
une ville de haute densité que pour celle à la faible densité. En
effet, le réseau routier et la surface totale de la ville à éclairer
seront beaucoup moins importants pour la première. La densité,
phénomène de fond qui révèle toute son importance lorsqu’elle est
bien contrôlée, influe sur de nombreux autres facteurs, et
principalement sur la mobilité des individus c’est qui est le cas la
ville de Trondheim.

 L’utilisation des énergies renouvelables


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Les énergies renouvelables proviennent de sources d’énergie dont
le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent
être considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain.
Elles proviennent de phénomènes naturels cycliques ou constants
induits par les astres : le Soleil essentiellement pour la chaleur et la
lumière qu’il produit, mais aussi l’attraction de la Lune (marées) et
la chaleur engendrée par la Terre (géothermie). Leur caractère
renouvelable dépend d’une part de la vitesse à laquelle la source est
consommée, et d’autre part de la vitesse à laquelle elle se
renouvelle.

La part des énergies renouvelables dans la consommation finale


mondiale d’énergie était estimée en 2018 à 17,9 %, dont 6,9 % de
biomasse traditionnelle (bois, déchets agricoles, etc.) et 11,0 %
d’énergies renouvelables « modernes » : 4,3 % de chaleur produite
par les énergies renouvelables thermiques (biomasse, géothermie,
solaire thermique), 3,6 % d’hydroélectricité, 2,1 % pour les autres
renouvelables électriques (éolien, solaire photovoltaïque,
géothermie, biomasse, biogaz) et 1 % pour les biocarburants ; leur
part dans la production d’électricité était estimée en 2018 à 26,4 %.

Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent pas moduler


leur production en fonction de la demande électrique. En l’absence
de stockage de l’énergie à grande échelle pour suppléer à leur
intermittence, elles doivent donc être couplées à des sources
d’électricité modulables, telles que celles fonctionnant avec un
combustible fossile (centrales au charbon ou au gaz), à l’énergie
hydroélectrique ou à l’énergie nucléaire.

Si l’exploitation d’énergies renouvelables émet moins de gaz à effet


de serre que celle des énergies fossiles et possède des avantages
notamment en termes d’indépendance énergétique et de santé
publique, elle nécessite néanmoins souvent des matières premières

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critiques, et peut émettre d’autres types de pollutions et nuisances,
affectant en particulier la biodiversité. Cependant la ville de
Trondheim s’est spécialement beaucoup intéressé à l’energie
renouvelables solaire (photovoltaïque) comme source d’energie
verte.

 Système de recyclage

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Le système de recyclage de la ville de Trondheim est le système


écologique. Le recyclage écologique est le mouvement et l’échange
de matières organiques et inorganiques pour retourner à la
production de matière vivante. Le processus est régulé par les
chemins du réseau trophique qui décomposent la matière en
nutriments minéraux dans le cycle des nutriments. Le cycle des
nutriments est réalisé dans les écosystèmes. Dans un recyclage
écologique agricole par exemple, le compostage dans les systèmes
agricoles tire parti de l’utilisation des services de recyclage des
éléments nutritifs naturels (carbone, azote, phosphore, soufre...)
dans les écosystèmes. Les bactéries, les champignons, les insectes,
les vers de terre, les insectes et autres créatures creusent et
digèrent le compost générant un sol fertile. Les minéraux et les
nutriments contenus dans le sol sont à nouveau recyclés pour la
production de grains. Les écosystèmes sont des systèmes
interconnectés dans lesquels la matière et l’énergie s’écoulent. Ils
s’échangent en moyenne pour que les organismes se nourrissent, se
digèrent et migrent. Les minéraux et les nutriments s’accumulent
dans des configurations et des densités variables à travers la Terre.
Les écosystèmes recyclent localement, incorporant des nutriments
minéraux dans la production de biomasse et, à une plus grande
échelle, participent à un système mondial dans lequel la matière est
échangée et transportée à travers de grands cycles biochimiques, y
compris agricoles. Lors d’un recyclage écologique (ou biologique),
les particules de matière recyclables sont recyclées par la
biodiversité qui habite les détritus dans les sols, les réservoirs d’eau
et les biofilms (y compris la poussière en suspension). Les
écologistes appellent le travail de la nature avec divers noms tels
que recyclage écologique, recyclage organique, bio-recyclage,
cyclisme, recyclage biochimique, recyclage naturel ou seulement
comme recyclage. Alors que les cycles globaux biochimiques
décrivent les mouvements et les échanges naturels de tous les

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types de particules de matière à travers les composants vivants et
non vivants de la Terre, les cycles des éléments nutritifs font
référence à la biodiversité au sein de la communauté de systèmes
de les réseaux alimentaires qui renvoient des nutriments organiques
ou de l’eau à la production. La différence est une question d’échelle
et de compartimentation avec les cycles des nutriments qui
alimentent les cycles biogéochimiques globaux. L’énergie solaire
circule dans les écosystèmes selon des chemins unidirectionnels et
non cycliques, tandis que le mouvement des éléments nutritifs
minéraux est cyclique. Les cycles minéraux comprennent le cycle du
carbone, le cycle du soufre, le cycle de l’azote, le cycle de l’eau, le
cycle du phosphore et le cycle de l’oxygène, entre autres qui
recyclent en permanence avec d’autres nutriments minéraux dans
la nutrition écologique de production. Les cycles biogéochimiques
globaux sont le produit d’un recyclage écologique localisé régulé par
l’action de réseaux alimentaires qui déplacent les particules de
matière d'une génération à l'autre. Les écosystèmes de la Terre ont
recyclé de manière durable les nutriments minéraux pendant des
milliards d'années.

V. Conclusion

L’utilisation des énergies renouvelables à grande échelle dans les


environnements urbains est un choix énergétique durable pour
l’avenir qui revêt une grande importance, car il répond à la

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demande énergétique urbaine croissante et réduit les émissions qui
détériore et désintègre à petit feu le monde dans la quelle nous
vivons. Alors que la technologie continue de progresser, les
énergies renouvelables deviendront plus efficaces, plus faciles à
utiliser, plus économiques, plus accessibles et plus durables, d’où le
cas de la ville Norvégienne, Trondheim est un exemple à suivre.

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