République Tunisienne

PROJET DE FIN D’ETUDE …….
INSTITUTDE NOUVELLE TECHNOLOGIE ……2022-2023
République Tunisienne
INSTITUT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE TUNIS
PROJET DE FIN D’ETUDE

GESTION DES OPERATIONS D’IMPORTATIONS ET
D’EXPORTATION.
Deuxieme année en commerce international
Réalisé par: DIBY FRANCK HERVE
Encadreur académique : DORSAF TRABELSY
Maître de stage :
DIBY FRANC HERVE COMMERCE INTERNATIONAL

PROJET DE FIN D’ETUDE ……. INSTITUTDE NOUVELLE TECHNOLOGIE ……2022-2023
REMERCIEMENT
Tout d’abord, Je commence par remercier Dieu pour tout.
Tous mes remerciements vont aussi à Madame DORSAF TRABELSY mon
encoder
académique qui n’a cessé à veiller sur mon travail avec ses conseils et ses
orientations qui m’ont bien
aidé à réaliser ce projet.
Je tiens à remercier toutes personnes qui m’ont aidé et soutenu de

près ou de loin à l’élaboration de ce rapport que ce soient mes amies,
mes collègues en stage ainsi que mes enseignants universitaires.
Je voudrais remercier de manière spéciale mes parents LATH

DIDIER et PELAGIE pour leurs assistances et soutiens toutes au
long de mon parcours ainsi que mon tuteur mr Medali Ben Salah
Dridi et sa femme Hanen
Enfin, je tiens à exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance

aux membres du jury pour m’avoir honoré avec leurs présences et
leurs évaluations de mon travail.

RESUME
Dans la première partie, Nous parlerons
essentiellement de la gestion d’une operation
d’importation c’est a dire : les demarches à
suivre pour une operation d’importation , les
processus de dedouanement à l’importation et
enfin les documents neccessaires pour une
operation d’importation.
Dans la deuxième partie, on a décrit
principalement la gestion d’une operation d
’exportation en d’autre termes : le processus
d’exportation, la gestion des operations
d’exportations et le mode transports
Enfin dans la derniere partie il a ete question de

decrir le mode paiement et ce qui va avec
comme : les instruments et techniques de
paiements.
Plus de details vous seront donner dans le
sommaire.

SOMMAIRE

LISTES DES FIGURES ET IMAGES

INTRODUCTION GENERALE

PARTIE I: GERER UNE OPERATION

D’IMPORTATION
CHAPITRE I: DEMARCHE A SUIVRE

POUR UNE OPERATION
D’IMPORTATION

1. Déterminez les produits que vous souhaitez importer et les

fournisseurs potentiels :
Avant de commencer l'importation, vous devez savoir quels produits vous

voulez importer et à partir de quels fournisseurs vous pouvez les obtenir. Il
est important de prendre en compte les coûts d'importation, les taxes et les
droits de douane qui peuvent être appliqués.
2. Obtenez les autorisations nécessaires :
Selon les règles et les réglementations de votre pays, vous pourriez avoir
besoin de certaines autorisations pour importer des produits. Par exemple,
vous pourriez avoir besoin d'une licence d'importation ou d'une autorisation
de l'agence gouvernementale responsable.
3. Négociez les conditions d'importation avec le fournisseur :
Il est important de discuter avec le fournisseur des conditions

d'importation, telles que le prix, les modalités de paiement, le transport, la
livraison et les garanties.
4. Planifiez la logistique de l'importation :
Une fois que vous avez déterminé les produits que vous souhaitez importer
et les fournisseurs potentiels, vous devez planifier la logistique de
l'importation. Cela peut inclure la réservation de transport, la coordination
de l'expédition et de la livraison, ainsi que la gestion des formalités
douanières.
5. Effectuez le paiement et le suivi de la livraison :
Une fois que vous avez négocié les conditions d'importation avec le
fournisseur et que vous avez planifié la logistique de l'importation, vous
pouvez procéder au paiement et suivre la livraison des produits. Il est
important de s'assurer que les produits sont livrés conformément aux termes
de l'accord et de gérer les éventuelles problèmes qui pourraient survenir.
6. Assurez-vous de respecter les règles et les réglementations en
matière d'importation :
Il est important de respecter les règles et les réglementations en matière
d'importation, notamment en ce qui concerne les taxes et les droits de
douane, afin d'éviter les sanctions et les amendes.

I. Comment se fait le choix du produit importé ?
Le choix du produit importé dépend de plusieurs facteurs tels

que :
1. La demande sur le marché :
Le choix du produit importé doit être basé sur la demande

du marché. Il est important de mener des études de marché
pour identifier les produits qui sont populaires et qui
répondent aux besoins des consommateurs.
2. La disponibilité des produits locaux :
Si les produits locaux ne sont pas disponibles ou ne

répondent pas aux normes de qualité ou aux exigences des
consommateurs, l'importation peut être une solution pour
répondre à la demande.
3. Le coût et la qualité :
Le choix du produit importé doit également prendre en

compte le coût et la qualité. Il est important de trouver le
juste équilibre entre le coût du produit et sa qualité pour
satisfaire les consommateurs et rester compétitif sur le
marché.
4. La réglementation :
Le choix du produit importé doit être en conformité avec les

règlements et les normes de sécurité en vigueur dans le pays
d'importation.
5. Les relations avec les fournisseurs :
Les relations avec les fournisseurs peuvent également jouer

un rôle dans le choix du produit importé. Les fournisseurs de
confiance et fiables sont généralement préférés pour assurer
la qualité des produits importés.
En résumé, le choix du produit importé dépend de la demande du

marché, de la disponibilité des produits locaux, du coût et de la
qualité, de la réglementation et des relations avec les
fournisseurs. Il est important de bien évaluer tous ces facteurs
avant de prendre une décision d'importation


II. Comment se fait le choix d'un marché

international ?
Le choix d'un marché international pour exporter des produits dépend de

plusieurs facteurs, tels que :
1. La demande sur le marché :
Le choix d'un marché international doit être basé sur la demande
existante sur ce marché. Il est important de réaliser des études de
marché pour identifier les pays où les consommateurs sont intéressés
par les produits que vous proposez.
2. La concurrence :
Il est important d'évaluer la concurrence sur le marché international.
Il peut être difficile d'entrer sur un marché où la concurrence est
forte. Cependant, une concurrence saine peut également être un signe
que le marché est lucratif.
3. La réglementation :
Le choix du marché international doit également prendre en compte
la réglementation en vigueur dans le pays. Les règles et les normes de
sécurité peuvent varier d'un pays à l'autre et il est important de
s'assurer que les produits exportés répondent aux normes du pays
cible.
4. La logistique :
La logistique est également un facteur important à prendre en
compte. Il est important d'évaluer les coûts d'expédition et les temps
de transport pour s'assurer que l'exportation est rentable.
5. Les opportunités de croissance :
Le choix du marché international doit également prendre en compte
les opportunités de croissance à long terme. Il est important de
sélectionner un marché où il y a un potentiel de croissance pour les
produits exportés.
6. Les relations commerciales :
Les relations commerciales avec les pays cibles peuvent également
jouer un rôle important dans le choix d'un marché international. Les
accords de libre-échange ou les accords bilatéraux peuvent faciliter
l'exportation de produits.
En résumé, le choix d'un marché international pour exporter des produits
dépend de la demande sur le marché, de la concurrence, de la
réglementation, de la logistique, des opportunités de croissance et des

relations commerciales. Il est important de bien évaluer tous ces facteurs

avant de décider d'exporter vers un marché international.
III. Comment se fait la consultation des

fournisseurs ?
La consultation des fournisseurs est une étape importante pour réussir une
opération d'achat. Voici quelques étapes clés pour consulter les fournisseurs
:
1. Identifier les fournisseurs potentiels :
Identifiez les fournisseurs potentiels qui peuvent répondre à vos
besoins. Vous pouvez trouver des fournisseurs en ligne, dans les
annuaires d'entreprises, ou par le biais de recommandations.
2. Établir une liste de critères :
Établissez une liste de critères pour évaluer les fournisseurs. Les
critères peuvent inclure la qualité des produits, les prix, les délais de
livraison, la capacité de production, la flexibilité, les certifications et
la réputation du fournisseur.
3. Envoyer une demande de devis :
Envoyez une demande de devis aux fournisseurs sélectionnés. La
demande de devis doit inclure les spécifications du produit, les
quantités, les délais de livraison et toutes autres exigences.
4. Évaluer les réponses : Évaluez les réponses des fournisseurs en
fonction des critères établis. Demandez des échantillons de produits si
nécessaire.
5. Négocier les termes :
Négociez les termes avec les fournisseurs qui ont répondu
favorablement à votre demande. Les termes peuvent inclure les prix,
les délais de livraison, les conditions de paiement et toutes autres
exigences.
6. Sélectionner les fournisseurs :
Sélectionnez les fournisseurs en fonction de leur capacité à répondre
à vos besoins, de leur qualité de produits, de leurs prix et de leur
réputation.
7. Établir une relation :
Établissez une relation de confiance avec les fournisseurs
sélectionnés. La communication régulière et l'établissement de

relations de travail solides sont essentiels pour assurer une

collaboration fructueuse.
En résumé, la consultation des fournisseurs nécessite une planification

minutieuse, une évaluation attentive des réponses, des négociations
efficaces et une relation de travail solide pour assurer une collaboration
réussie.
IV. C’est quoi les formalités du commerce

extérieur ?
Les formalités du commerce extérieur varient en fonction des pays et des

réglementations en vigueur dans chaque région. Cependant, voici quelques-
unes des formalités courantes :
1. Les documents commerciaux :
avant l'expédition des marchandises, il est nécessaire de remplir
certains documents commerciaux, tels que la facture commerciale, le
bon de commande, le certificat d'origine, le connaissement ou le
document de transport, etc.
2. Les licences et les permis d'exportation :
dans certains cas, une licence ou un permis d'exportation peut être
nécessaire pour exporter certains produits ou technologies.
3. Les taxes et les droits de douane :
les taxes et les droits de douane varient selon les produits et les pays
d'origine et de destination. Il est important de s'informer sur les tarifs
douaniers applicables avant l'expédition.
4. Les règles d'incoterms :
Les incoterms définissent les responsabilités des acheteurs et des
vendeurs en matière de transport et de livraison des marchandises.
5. Les normes et les règlementations :
certaines normes et règlementations peuvent être applicables à
l'exportation de certains produits, tels que les normes de sécurité
alimentaire, les normes environnementales, etc.
6. Les devises et les paiements :
il est important de s'assurer que les devises et les paiements sont
conformes aux règles et réglementations en vigueur.
7. Les formalités douanières :

les formalités douanières sont différentes selon les pays et

comprennent souvent des contrôles de sécurité, des inspections de
marchandises et des formalités administratives.
Il est important de se familiariser avec les formalités spécifiques à chaque
pays et de travailler avec des experts en commerce extérieur pour assurer
une exportation réussie
V. C’est quoi les importations soumises à des

regimes particuliers ?
Il existe différents régimes douaniers et fiscaux applicables aux

importations, en fonction de la nature des produits, de leur origine et de leur
destination. Voici quelques exemples de régimes douaniers et fiscaux
particuliers pour les importations :
1. Le régime de l'importation temporaire :
ce régime permet d'importer des produits pour une durée limitée,
sans payer les droits de douane et les taxes applicables. Les
produits doivent être réexportés dans les délais impartis, sous
peine de payer les droits et taxes dus.
2. Le régime de l'entrepôt douanier :
ce régime permet de stocker des marchandises importées en
suspension des droits de douane et des taxes, dans un entrepôt
douanier approuvé, avant de les réexporter ou de les vendre sur le
marché local.
3. Le régime de la transformation sous douane :
ce régime permet d'importer des matières premières et des
composants pour la fabrication de produits finis, en suspension des
droits de douane et des taxes. Les produits finis sont ensuite
exportés ou vendus sur le marché local en payant les droits et taxes
dus.
4. Le régime de l'admission temporaire :
ce régime permet d'importer des équipements et des matériels pour
des usages spécifiques, tels que les expositions, les foires et les
événements sportifs, sans payer les droits de douane et les taxes
applicables. Les produits doivent être réexportés dans les délais
impartis, sous peine de payer les droits et taxes dus.
5. Le régime de la franchise douanière :
ce régime permet d'importer des produits sans payer les droits de
douane et les taxes applicables, dans des cas spécifiques, tels que

les produits destinés à l'usage personnel, les dons et les aides

humanitaires.
Ces régimes douaniers et fiscaux sont soumis à des règles et des procédures
spécifiques, qui varient selon les pays et les produits concernés. Il est
important de se renseigner auprès des autorités compétentes et des experts
en commerce international pour savoir quelle est la meilleure option pour
chaque situation.
VI. L'ouverture d'un titre de commerce extérieur

"TCE"
La réalisation des opérations d'importation des produits, qu'ils soient libres

ou exclus du régime de la liberté, est réglementée par le décret n°94-1743
du 29 août 1994, portant fixation des modalités de réalisation des opérations
de commerce extérieur. C'est dans ce cadre que les importations sont
soumises à l'obligation de domiciliation et sont faits sous couvert d'un titre
de commerce extérieur, ou de la facture définitive en tenant lieu4.
Pour l'ouverture d'un titre de commerce extérieur, l'importateur se trouve
face à une procédure manuelle ou à une procédure électronique. Dans la
première, nous parlons de titre de commerce extérieur papier et dans la
deuxième nous parlons de titre de commerce extérieur comme document
électronique.
1. Définitions
Le titre de commerce extérieur est un document administratif personnel à
son bénéficiaire et inaccessible, il est dénommé autorisation d'importation
ou d'exportation lorsqu'il s'agit de produits exclus du régime de la liberté et
certificat d'importation lorsqu'il s'agit de produits libres5.
1.1 Le certificat d'importation
Le certificat d'importation est utilisé à l'occasion de l'importation de
produits bénéficiant du régime de la liberté (produits libres à l'importation).
La durée de validité du certificat d'importation est de six mois à compter de
la date de domiciliation. Ce certificat demeure valable pour les produits
expédiés directement à destination de la Tunisie avant la date de son
expiration, même lorsque ces produits sont Les produits bénéficiant du
régime de la liberté de commerce extérieur sont importés sous couvert d'une
facture commerciale conformément aux dispositions des décrets n°2006-
2619 et n°2006-2620 du 02/10/2006.
Pour la domiciliation de la facture commerciale l'importateur doit indiquer
de façon apparente les numéros NSH (Nomenclature du Système
Harmonisé) des produits à importer.

Article 3 du décret n°94-1743 du 29 août 1994, portant fixation des

modalités de réalisation des opérations de commerce extérieur déclarés en
douane après cette date, à la condition de n'avoir pas été placés en entrepôt
ou constitués en dépôt.
Pendant la période de la validité du certificat d'importation, l'importation
peut être faite de façon fractionnée.
1.2 L'autorisation d'importation
L'autorisation d'importation, délivrée par le Ministère chargé du
commerce,ne concerne que les produits exclus de la liberté d'importation.
La demande d'autorisation d'importation, accompagnée du contrat
commercial est déposée auprès de l'intermédiaire agréé (banque du
demandeur) qui les transmet au ministère du commerce. Celui-ci notifie sa
décision dans un délai maximum de trente jours ouvrables à partir de la date
de dépôt de la demande.
L'autorisation d'importation est valable pour 12 mois et permet la
réalisation d'importations fractionnées ou non pour tous les produits qu'elle
couvre.
1.3 Composition du titre de commerce extérieur
Dans le cadre de l'assouplissement des procédures de commerce extérieur,
concrétisé par le décret n° 97-2470 du 22 décembre 97 portant institution de
liasse unique à l'importation et à l'exportation de marchandises et du
système intégré de traitement automatisé des formalités de commerce
extérieur, il a été procédé à la refonte du titre de commerce extérieur par un
nouveau document en 3 exemplaires(exemplaire N°1 : destiné au
bénéficiaire, exemplaire N°2 : destiné à la banque domiciliataire,
exemplaire N°3 : destiné à la BCT) . Ce nouvel imprimé valable pour tous
les régimes (libéré, prohibé, contingenté) ne modifie en rien le circuit et les
obligations incombant aux opérateurs et aux Intermédiaires Agréés tels
qu'arrêtés par le Circulaire Aux Intermédiaires Agréés N° 94-14 daté du 14
septembre 1994 ayant pour objet, le règlement financier des importations et
des exportations de marchandises.
Doivent être joints aux titres de commerce extérieur, le contrat commercial
ou tout autredocument en tenant lieu (facture pro forma, confirmation
définitive d'achat ou de vente) Article 17 du décret n°94-1743 du 29 août
1994, portant fixation des modalités de réalisation des opérations de
commerce extérieur et le cas échéant, les documents jugés nécessaires par le
ministre chargé du commerce pour l'étude et l'octroi des autorisations.
1.4 Le titre de commerce extérieur (TCE) comme document électronique Le
réseau TradeNet
Le réseau TradeNet permet à l'entreprise importatrice de déposer un titre de
commerce extérieur (TCE) en mode électronique. Ainsi,

l'importateur/exportateur n'a plus à se déplacer pour soumettre le TCE à sa

banque intermédiaire, ni au Ministère du Commerce, etc....
Le suivi du titre déposé et les réponses des différents intervenants sont
accessibles à travers le réseau, et l'entreprise pourra à tout instant suivre sur
son PC la situation du dossier déposé.
1.5 Déroulement de l'opération
Chaque fois que l'importateur soumet une demande de titre de commerce
extérieur, il y a ouverture d'un nouveau dossier et l'opérateur reçoit un
accusé de réception comportant un numéro de dossier.
Selon la nature de la demande de TCE, le circuit diffère d'un cas à l'autre.
Si l'opération envisagée est une demande d'importation sans paiement la
demande soumise est automatiquement routée vers le Ministère du
Commerce qui instruit cette demande et répond par un avis favorable ou
défavorable; s'il y a lieu, génère une demande d'avis technique au Ministère
chargée de la ressource, et le dossier complet (contenant, éventuellement,
l'avis technique, et la réponse du Ministère du Commerce), est acheminée
vers le demandeur.
Si c'est une demande d'importation avec paiement la demande est routée
vers la banque intermédiaire qui étudie cette demande :
· si la demande contient des produits libres et non libres à la fois, elle est
rejetée et aussitôt l'opérateur reçoit un avis de rejet électronique.
· s'il s'agit d'une demande d'importation de produits libres, la banque
intermédiaire émet un TCE produit libre à l'opérateur
· s'il s'agit de produits non libres, la banque intermédiaire émet une

demande de titre de commerce extérieur et de change au Ministère du
Commerce qui renvoie son avis à la banque intermédiaire. Celle-ci se
charge de transmettre cette décision à l'opérateur.
L'opérateur choisit alors sa banque de domiciliation et lui émet une
demande de domiciliation. Celle ci sélectionne la procédure de
domiciliation et s'il y a des conditions particulières de paiement, émet une
demande de validation à la banque centrale. Si non, elle transmet la
décision vers l'opérateur.
La banque centrale émet sa décision à la banque de domiciliation qui se
charge de transmettre cette décision à l'opérateur.
Il est à signaler que ces deux procédures pourraient être mixées dans
plusieurs situations. Un dossier peut en effet démarrer avec une procédure
manuelle par un importateur puis un intervenant pourra l'introduire dans le
réseau TradeNet et vice versa. La banque continuera à recevoir des TCE

papier (nouveau formulaire). Cependant pour ces TCE papier la banque

pourra les introduire elle-même dans le système TradeNet pour les
acheminer vers les autorités concernées (BCT, Ministère du Commerce,
etc....) et recevoir les visas de ces autorités.
VII. C’est quoi les formalites d'importations ?
Les formalités d'importation dépendent du pays dans lequel vous souhaitez

importer des produits et de la nature de ces produits. Cependant, voici
quelques étapes générales que vous devrez suivre lors de l'importation de
produits dans la plupart des pays :
1. Obtenez un numéro d'identification fiscale :
Vous devez vous inscrire auprès des autorités fiscales de votre
pays pour obtenir un numéro d'identification fiscale.
2. Vérifiez si vous avez besoin d'une licence d'importation :
Certains pays exigent une licence d'importation pour certains
types de produits. Renseignez-vous auprès des autorités
compétentes pour savoir si vous devez en obtenir une.
3. Vérifiez si les produits sont soumis à des restrictions ou à des
exigences en matière de sécurité :
Certains produits sont soumis à des restrictions ou à des exigences
en matière de sécurité. Assurez-vous que les produits que vous
importez respectent les normes et les règlements du pays.
4. Évaluez les droits de douane et les taxes :
Les droits de douane et les taxes varient d'un pays à l'autre.
Vérifiez les tarifs en vigueur pour les produits que vous souhaitez
importer.
5. Trouvez un agent en douane :
Les agents en douane peuvent vous aider à remplir les formulaires
nécessaires et à s'assurer que vos produits respectent toutes les
règles et les réglementations applicables.
6. Préparez les documents nécessaires :
Les documents requis peuvent varier selon le pays et les produits.
Certains documents courants comprennent la facture commerciale,
le connaissement, le certificat d'origine, la déclaration en douane
et les certificats de conformité.
7. Effectuez les formalités de dédouanement :

À l'arrivée de vos produits dans le pays, vous devez effectuer les

formalités de dédouanement pour obtenir la libération des
marchandises et les faire livrer à votre entreprise.
Il est important de se familiariser avec les réglementations et les procédures
d'importation spécifiques à chaque pays avant d'entamer toute opération
d'importation.
VIII. Qu’est ce que les regimes suspensifs ?
Les régimes suspensifs sont des régimes douaniers spéciaux qui permettent
de différer le paiement des droits de douane, des taxes et de la TVA pour
les marchandises importées. Ces régimes permettent également de reporter
les formalités douanières jusqu'à ce que les marchandises soient
effectivement vendues ou utilisées, ce qui peut aider les entreprises à gérer
leur trésorerie et à améliorer leur compétitivité.
Voici quelques exemples de régimes suspensifs :
1. Le régime de l'entrepôt douanier :
Les marchandises sont stockées dans un entrepôt douanier sans
paiement des droits de douane, des taxes et de la TVA. Les
formalités douanières sont reportées jusqu'à ce que les
marchandises soient effectivement vendues ou utilisées.
2. Le régime de la destination particulière :
Les marchandises importées sont soumises à une destination
particulière, par exemple, la réexportation ou la mise en libre
pratique. Les formalités douanières et le paiement des droits de
douane, des taxes et de la TVA sont reportés jusqu'à ce que la
destination soit atteinte.
3. Le régime de perfectionnement actif :
Les marchandises importées sont utilisées pour la production de
biens qui sont ensuite exportés. Les droits de douane, les taxes et
la TVA ne sont pas dus sur les marchandises importées, mais
seulement sur la valeur ajoutée locale.
4. Le régime de transit :
Les marchandises importées sont transportées sous douane vers un
autre pays, où elles seront soumises aux formalités douanières et
aux droits de douane.
Il est important de noter que chaque pays a ses propres réglementations en
matière de régimes suspensifs et que les entreprises doivent se conformer
aux conditions et aux exigences spécifiques pour bénéficier de ces régimes.

IX. C’est quoi le role du transitaire ?

Un transitaire est un prestataire de services qui agit en tant qu'intermédiaire
entre les exportateurs, les importateurs et les transporteurs pour faciliter le
transport de marchandises à travers les frontières. Le rôle principal du
transitaire est de gérer la logistique du transport de marchandises, depuis
l'origine jusqu'à la destination finale, en s'occupant de toutes les formalités
douanières, administratives et logistiques.
Voici quelques-unes des tâches principales d'un transitaire :
1. Conseiller les exportateurs et les importateurs sur les formalités
douanières, les documents nécessaires et les réglementations en vigueur
dans les pays d'origine et de destination.
2. Établir les contrats de transport et les documents de transport
nécessaires, tels que les connaissements, les lettres de transport et les
assurances.
3. Organiser le transport des marchandises de l'entrepôt de l'exportateur
jusqu'au port ou à l'aéroport d'embarquement, y compris la réservation de
l'espace de chargement, le suivi des expéditions et la coordination avec les
transporteurs.
4. Gérer les formalités douanières, y compris les licences, les
autorisations et les déclarations en douane.
5. Assurer la conformité réglementaire et la sécurité des marchandises
tout au long du processus de transport, y compris la préparation des
documents d'exportation et d'importation, le contrôle de la conformité avec
les règles sanitaires et phytosanitaires, etc.
6. Gérer les formalités administratives, telles que les documents de
crédit, les paiements et les factures.
7. Fournir un service de suivi et de gestion de la chaîne
d'approvisionnement, y compris la surveillance de la livraison, la
coordination avec les transporteurs et les autorités portuaires et
aéroportuaires, et la résolution des problèmes éventuels.
X.
En résumé, le transitaire joue un rôle essentiel dans la gestion des
formalités administratives, douanières et logistiques liées au transport de
marchandises à travers les frontières, ce qui permet aux entreprises de se

concentrer sur leur activité principale et de réduire les risques et les coûts
associés au transport international.
XI. Dossier de dedouanement
Le dossier de dédouanement est un ensemble de documents nécessaires pour

procéder à la déclaration en douane d'une marchandise importée ou
exportée. Le dossier de dédouanement doit être complet et précis pour
permettre aux autorités douanières de vérifier que la marchandise est
conforme aux règles et réglementations en vigueur, notamment en ce qui
concerne les droits de douane, les taxes et la TVA.
Voici quelques-uns des documents qui peuvent être requis pour un dossier
de dédouanement :
1. La facture commerciale :
Ce document détaille les informations sur les marchandises, leur
valeur, leur quantité et leur origine.
2. Le connaissement ou la lettre de transport :
Ce document est émis par le transporteur et contient des
informations sur la marchandise, le mode de transport et le
destinataire.
3. Les documents de transport :
Ceux-ci peuvent inclure des documents tels que les certificats
d'origine, les certificats sanitaires, les certificats phytosanitaires,
etc.
4. La déclaration en douane :
Ce document est soumis aux autorités douanières pour déclarer la
marchandise importée ou exportée.
5. Les autorisations et les licences :
Il peut être nécessaire d'obtenir des autorisations ou des licences
pour certaines marchandises, comme les produits alimentaires, les
produits chimiques ou les armes.
6. Les documents de paiement :
Ces documents sont nécessaires pour prouver que les droits de
douane, les taxes et la TVA ont été payés.
Il est important de noter que les documents nécessaires peuvent varier selon
le pays, le type de marchandise et le mode de transport. Il est donc essentiel

de bien se renseigner sur les exigences spécifiques avant de préparer le

dossier de dédouanement.
Un dossier de dédouanement complet et précis permettra aux autorités
douanières de traiter rapidement et efficacement la déclaration en douane,
ce qui peut aider les entreprises à éviter des retards et des coûts
supplémentaires liés au transport de marchandises à travers les frontières
XII. enlevement de la marchandise
L'enlèvement de la marchandise est l'étape du processus logistique où la

marchandise est récupérée à l'entrepôt de l'exportateur ou au port/aéroport
d'arrivée et transportée vers sa destination finale. Cette étape peut être
effectuée par le transitaire, l'importateur ou un prestataire de services de
transport.
Voici quelques étapes clés du processus d'enlèvement de la marchandise :
1. Coordination avec le transporteur :
Une fois que la marchandise a été dédouanée, le transporteur doit
être informé du moment où la marchandise sera prête pour
l'enlèvement.
2. Vérification de la marchandise :
Avant l'enlèvement, la marchandise doit être vérifiée pour
s'assurer qu'elle est conforme à la description dans les documents
de transport et qu'elle n'a pas été endommagée pendant le
transport.
3. Chargement de la marchandise :
La marchandise doit être chargée en toute sécurité sur le véhicule
de transport, en utilisant les équipements de manutention
appropriés.
4. Documents de transport :
Les documents de transport tels que le connaissement, la lettre de
transport et la facture commerciale doivent être remis au
transporteur.
5. Transport de la marchandise :
La marchandise doit être transportée en toute sécurité vers sa
destination finale.
6. Livraison de la marchandise :

Une fois que la marchandise est arrivée à destination, elle doit

être vérifiée de nouveau pour s'assurer qu'elle est conforme à la
description dans les documents de transport et qu'elle n'a pas été
endommagée pendant le transport. La livraison est alors effectuée
au destinataire.
Il est important que toutes les étapes du processus d'enlèvement de la
marchandise soient planifiées et exécutées avec soin pour assurer que la
marchandise est transportée en toute sécurité et livrée à temps.
XIII. reglement financier des importations
Le règlement financier des importations concerne le paiement des

marchandises importées. Le processus de paiement est déterminé par les
termes de l'accord commercial convenu entre l'importateur et l'exportateur.
Il existe plusieurs méthodes de paiement qui peuvent être utilisées pour
régler les importations. Voici quelques exemples :
1. Le paiement anticipé :
Dans ce cas, l'importateur paie le montant total de la facture avant
que la marchandise ne soit expédiée.
2. Le paiement à la livraison :
Le paiement est effectué lorsque la marchandise arrive à
destination et que le destinataire la réceptionne.
3. La lettre de crédit :
C'est un instrument financier émis par une banque, qui garantit le
paiement de la facture de l'exportateur une fois que certaines
conditions ont été remplies.
4. Le paiement différé :
Dans ce cas, l'importateur paie la facture à une date ultérieure
convenue avec l'exportateur.
Il est important que l'importateur et l'exportateur s'accordent sur les termes
de paiement avant la transaction pour éviter tout désaccord ou confusion
ultérieure. Les termes de paiement sont généralement inclus dans le contrat
commercial et sont soumis aux règles et réglementations en vigueur dans le
pays d'importation et d'exportation.
Le paiement peut être effectué en utilisant différentes méthodes de
paiement, telles que le virement bancaire, la carte de crédit, le chèque, ou
encore par l'intermédiaire de prestataires de services de paiement en ligne.
Il est important de choisir la méthode de paiement appropriée en fonction de
la transaction et des lois et règlementations en vigueur.



D’IMPORTATION
CHAPITRE II: PROCEDURE DE

DEDOUANEMENT A
L’IMPORTATION

Les procédures de dédouanement à l'importation peuvent varier selon le

pays dans lequel vous importez vos marchandises, mais en général, elles
comprennent les étapes suivantes :
1. Obtention d'un numéro d'identification d'importateur :
Avant de pouvoir importer des marchandises dans un pays, vous
devez vous inscrire auprès des autorités douanières locales et
obtenir un numéro d'identification d'importateur.
2. Détermination de la classification des marchandises :
Les marchandises importées doivent être classées en fonction de
leur type et de leur utilisation, selon un système de classification
standardisé. Cette étape est importante car elle détermine les droits
de douane et les taxes applicables.
3. Détermination de la valeur des marchandises :
Vous devez déterminer la valeur en douane des marchandises que
vous importez. Cette valeur est généralement basée sur le coût de
la marchandise plus les frais de transport et d'assurance.
4. Paiement des droits de douane et des taxes :
Les marchandises importées peuvent être soumises à des droits de
douane et à des taxes. Vous devez payer ces frais avant que les
marchandises ne soient autorisées à entrer dans le pays.
5. Préparation des documents :
Vous devez préparer tous les documents nécessaires pour le
dédouanement, y compris les factures commerciales, les documents
d'expédition, les documents de transport, les licences
d'importation, etc.
6. Inspection des marchandises :
Les autorités douanières peuvent inspecter les marchandises
importées pour s'assurer qu'elles sont conformes aux normes et aux
réglementations en vigueur.
7. Autorisation de dédouanement :
Une fois que toutes les procédures ont été suivies et que les
marchandises ont été autorisées à entrer dans le pays, vous
recevrez une autorisation de dédouanement.
Il est important de se renseigner sur les réglementations et les procédures
douanières spécifiques au pays dans lequel vous importez des marchandises,
afin de s'assurer que toutes les exigences sont respectées et que les
marchandises sont dédouanées en toute légalité.

XIV. formalités avant l’arrivée du navire
Avant l'arrivée du navire dans un port, il y a plusieurs formalités qui

doivent être effectuées. Ces formalités peuvent varier d'un pays à l'autre et
peuvent inclure :
1. La demande d'un créneau horaire : Le navire doit demander un
créneau horaire pour l'amarrage au port. Cette demande doit être faite à
l'avance et est souvent coordonnée par l'agent maritime.
2. La transmission de l'avis d'arrivée : L'avis d'arrivée est un document
qui doit être transmis aux autorités portuaires pour les informer de l'arrivée
du navire. Cela peut être fait par le capitaine du navire ou par l'agent
maritime.
3. La transmission des documents du navire : Les documents du navire,
tels que le journal de bord, le manifeste des marchandises et les certificats
de conformité doivent être transmis aux autorités portuaires avant l'arrivée
du navire.
4. La déclaration de santé : Le navire doit fournir une déclaration de
santé pour confirmer qu'il n'y a pas de maladies à bord et que tous les
membres d'équipage sont en bonne santé.
5. L'inspection par les autorités portuaires : Les autorités portuaires
peuvent inspecter le navire pour s'assurer qu'il est conforme aux normes de
sécurité et d'environnement en vigueur.
6. Le paiement des droits de port : Le navire doit payer les droits de port
avant d'être autorisé à amarrer dans le port.
7. La demande de services portuaires : Le navire peut demander des
services portuaires tels que le ravitaillement en carburant,
l'approvisionnement en eau et l'assistance à l'amarrage.
Il est important de se renseigner sur les formalités spécifiques à chaque port
et de s'assurer que toutes les exigences sont respectées avant l'arrivée du
navire pour éviter tout retard ou tout problème lors de l'entrée dans le port.
XV. formalités à l'arrivée du navire

Lorsque le navire arrive dans un port, il y a plusieurs formalités qui doivent
être effectuées. Ces formalités peuvent varier d'un pays à l'autre et peuvent
inclure :
1. L'amarrage : Le navire doit être amarré en toute sécurité au port
avant de pouvoir commencer les formalités.

2. L'inspection par les autorités portuaires :

Les autorités portuaires peuvent inspecter le navire pour s'assurer qu'il est
conforme aux normes de sécurité et d'environnement en vigueur. Cette
inspection peut inclure l'inspection des documents du navire et des
marchandises à bord.
2. La déclaration d'arrivée :
Le capitaine ou l'agent maritime doit remplir une déclaration d'arrivée
pour informer les autorités portuaires de l'arrivée du navire.
3. La présentation des documents :
Le capitaine ou l'agent maritime doit présenter les documents du navire,
tels que le journal de bord, le manifeste des marchandises et les
certificats de conformité, aux autorités portuaires.
4. La déclaration des marchandises :
Le capitaine ou l'agent maritime doit fournir une déclaration des
marchandises à bord pour informer les autorités portuaires de la nature et
de la quantité de marchandises transportées.
5. Le paiement des droits de port :
Le navire doit payer les droits de port avant de pouvoir commencer les
opérations de déchargement ou de chargement.
6. La demande de services portuaires :
Le navire peut demander des services portuaires tels que le
ravitaillement en carburant, l'approvisionnement en eau et l'assistance à
l'amarrage.
Une fois que toutes ces formalités sont terminées et que le navire est
autorisé à commencer les opérations de déchargement ou de chargement, il
peut commencer à échanger des marchandises avec le port. Il est important
de se renseigner sur les formalités spécifiques à chaque port et de s'assurer
que toutes les exigences sont respectées pour éviter tout retard ou tout
problème lors de l'entrée dans le port.
XVI. formalités de dedouanement de la merchandise
Les formalités de dédouanement de la marchandise sont une étape cruciale

dans le processus d'importation ou d'exportation. Les formalités peuvent
varier d'un pays à l'autre, mais en général, les étapes suivantes sont
nécessaires pour le dédouanement de la marchandise :

1. Déclaration en douane :
Une déclaration en douane doit être soumise à l'administration des
douanes pour permettre le dédouanement de la marchandise. La
déclaration doit inclure toutes les informations sur la marchandise,
y compris la quantité, la valeur, la description détaillée, l'origine et
la destination.
2. Paiement des droits de douane et taxes :
Les droits de douane et les taxes doivent être payés pour autoriser
l'entrée de la marchandise dans le pays. Le montant des droits et
taxes peut varier en fonction de la nature de la marchandise, de la
valeur, de l'origine et de la destination.
3. Inspection de la marchandise :
Les autorités douanières peuvent effectuer une inspection
physique de la marchandise pour s'assurer qu'elle correspond aux
informations fournies dans la déclaration en douane.
4. Vérification de la conformité aux normes et règlements :
Les marchandises doivent être conformes aux normes et règlements
en vigueur dans le pays d'importation. Les autorités douanières
peuvent vérifier que la marchandise répond aux exigences en
matière de sécurité, de santé et d'environnement.
5. Autorisation de dédouanement :
Après que toutes les formalités ont été remplies, l'administration
des douanes délivre une autorisation de dédouanement, qui permet
à la marchandise d'entrer dans le pays.
6. Livraison de la marchandise :
Une fois que la marchandise a été dédouanée, elle peut être livrée
au destinataire final.
Il est important de se conformer à toutes les exigences douanières pour
éviter tout retard ou toute pénalité lors de l'importation ou de l'exportation
de marchandises. Les règles douanières peuvent varier considérablement
selon les pays et les types de marchandises. Il est recommandé de se faire
accompagner par un agent en douane ou un courtier pour faciliter le
processus de dédouanement de la marchandise.


D’IMPORTATION
CHAPITRE III : LES DOCUMENTS

NECCESSAIRES POUR
L’IMPORTATION

XVII. Documents douaniers pour une importation
Les documents douaniers nécessaires pour une importation dépendent de la

nature des marchandises importées et des réglementations douanières en
vigueur dans le pays importateur. Cependant, voici une liste de documents
douaniers généralement requis pour une importation :
1. La déclaration en douane :
C'est le document le plus important, qui doit être rempli et soumis à
l'administration douanière. La déclaration en douane fournit des
informations sur les marchandises importées, leur valeur, leur origine,
leur classification tarifaire, etc.
2. Le connaissement :
Il s'agit du document d'expédition qui prouve la propriété des
marchandises pendant le transport.
C'est un document qui fournit des informations détaillées sur les
marchandises importées, leur valeur, les conditions de vente et d'autres
informations nécessaires pour établir les droits et taxes à payer.
Il peut s'agir de la lettre de transport aérien, de la lettre de voiture, ou du
connaissement maritime, selon le mode de transport utilisé. Ces documents
décrivent les conditions de transport des marchandises.
5. Les documents de conformité :
Certains produits importés peuvent nécessiter des certificats de conformité
aux normes de qualité, de sécurité, de santé publique ou d'autres exigences
spécifiques.
6. Les permis et licences :
Certaines marchandises peuvent nécessiter des permis ou des licences
spéciaux pour être importées. Par exemple, les produits pharmaceutiques,
les produits alimentaires, les armes et les explosifs peuvent nécessiter des
autorisations particulières.
Il est important de se renseigner auprès des autorités douanières

compétentes pour savoir quels documents sont spécifiquement requis pour
chaque importation, car les exigences varient d'un pays à l'autre.

XVIII. Documents commerciaux nécessaires pour une

importation
Les documents commerciaux nécessaires pour une importation varient en

fonction du type de marchandises importées et des réglementations
douanières en vigueur dans le pays importateur. Voici une liste de
documents commerciaux couramment requis pour une importation :
C'est le document le plus important car il indique le prix et la description
des marchandises. Il est utilisé par les douanes pour calculer les droits et
taxes à payer, et par l'acheteur pour effectuer le paiement.
2. La liste de colisage :
Ce document énumère tous les colis, leur poids et leur contenu, afin de
faciliter la vérification des marchandises à l'arrivée.
3. Le certificat d'origine :
Ce document prouve l'origine des marchandises et peut être utilisé pour
déterminer si des droits de douane sont applicables.
4. Le contrat d'achat :
C'est un document juridique qui décrit les modalités d'achat et de vente des
marchandises entre l'acheteur et le vendeur.
5. Le certificat de conformité :
Certains produits importés peuvent nécessiter des certificats de conformité
aux normes de qualité, de sécurité, de santé publique ou d'autres exigences
spécifiques.
Il peut s'agir de la lettre de transport aérien, de la lettre de voiture, ou du
connaissement maritime, selon le mode de transport utilisé. Ces documents
décrivent les conditions de transport des marchandises.
Il est important de se renseigner auprès des autorités douanières

compétentes pour savoir quels documents sont spécifiquement requis pour
chaque importation, car les exigences peuvent varier selon le pays et le type
de marchandise importée.

XIX. Document de transport pour une operation

d'importation
Les documents de transport nécessaires pour une opération d'importation

varient en fonction du mode de transport utilisé pour acheminer les
marchandises. Voici une liste des documents de transport couramment
requis pour une importation :
1. La lettre de transport aérien (LTA) :
Elle est utilisée pour les marchandises transportées par avion. La LTA est
émise par la compagnie aérienne et contient des informations sur
l'expéditeur, le destinataire, les marchandises, le poids, le volume et le
mode de paiement du transport aérien.
2. La lettre de voiture (LV) :
Elle est utilisée pour les marchandises transportées par route. La LV est
émise par le transporteur et contient des informations sur l'expéditeur, le
destinataire, les marchandises, le poids, le volume, les points de chargement
et de déchargement, ainsi que les frais de transport.
3. Le connaissement maritime (ou Bill of Lading) :
Il est utilisé pour les marchandises transportées par mer. Le connaissement
maritime est émis par le transporteur et contient des informations sur
l'expéditeur, le destinataire, les marchandises, le poids, le volume, les ports
de chargement et de déchargement, ainsi que les frais de transport.
4. La lettre de transport combiné (LTC) :
Elle est utilisée pour les marchandises transportées par plusieurs modes de
transport, tels que la route, le rail, la mer et l'air. La LTC est émise par le
transporteur et contient des informations sur les différents modes de
transport utilisés pour acheminer les marchandises.
Il est important de vérifier auprès du transporteur et des autorités

douanières compétentes pour savoir quels documents de transport sont
spécifiquement requis pour chaque importation, car les exigences peuvent
varier selon le mode de transport et le pays importateur.

PARTIE II: GERER UNE

OPERATION D’EXPORTATION
CHAPITRE I: PROCESSUS
D’EXPORTATION

Pour gérer une opération d'exportation, il est important de suivre les étapes
clés suivantes:
1. Planification:
Il est important de déterminer le marché cible, les produits à exporter, la
réglementation en vigueur, les coûts, le calendrier et les canaux de
distribution. Cette phase nécessite une analyse approfondie du marché et
des partenaires commerciaux potentiels.
2. Logistique:
La logistique comprend la préparation des documents de douane,
l'emballage des produits, le transport, l'assurance et l'entreposage des
produits. Il est important de choisir des prestataires de services logistiques
fiables et de s'assurer que les produits sont correctement emballés et
étiquetés.
3. Financement:
Il est important de s'assurer que les ressources financières sont disponibles
pour financer l'opération d'exportation. Les entreprises peuvent avoir
recours à des financements tels que des prêts, des subventions ou des
garanties de crédit à l'exportation.
4. Documentation:
Il est important de préparer la documentation nécessaire pour l'exportation,
telle que les factures commerciales, les connaissements, les certificats
d'origine, les certificats de conformité et les documents de douane.
5. Communication:
Il est important de communiquer régulièrement avec les partenaires
commerciaux, les prestataires de services logistiques et les autorités
gouvernementales impliquées dans l'opération d'exportation. Une
communication claire et précise peut éviter les erreurs et les retards.
6. Suivi:
Il est important de suivre l'opération d'exportation pour s'assurer que les
produits sont livrés dans les délais impartis et conformément aux exigences
du marché cible. Les entreprises doivent évaluer les résultats de l'opération
et apporter des améliorations pour les opérations futures.
En suivant ces étapes clés, les entreprises peuvent gérer efficacement une
opération d'exportation et réussir sur le marché international.
XX. stratégie d'exportation

La stratégie d'exportation est un plan détaillé qui guide l'entreprise dans la

sélection des marchés cibles, la définition des produits à exporter, la mise
en place des canaux de distribution et la réalisation d'activités marketing
spécifiques pour réussir sur les marchés internationaux.
La stratégie d'exportation est essentielle pour permettre à l'entreprise de
développer ses ventes et sa rentabilité en diversifiant ses sources de revenus
et en explorant de nouveaux marchés.
La définition d'une stratégie d'exportation comprend

plusieurs étapes, telles que :
1. Évaluation des marchés cibles:
Il est important d'identifier les marchés cibles en fonction des opportunités
commerciales, des exigences réglementaires, des conditions économiques,
des caractéristiques des consommateurs et des tendances du marché.
2. Définition des produits à exporter:
Il est important de déterminer les produits qui ont le plus grand potentiel
sur les marchés cibles, en prenant en compte les normes de qualité, les
certifications et les coûts.
3. Élaboration d'un plan d'action marketing:
Il est important de mettre en place des actions spécifiques pour promouvoir
les produits sur les marchés cibles, telles que la publicité, la participation à
des salons, l'utilisation des réseaux sociaux et la création de campagnes
marketing.
4. Détermination des canaux de distribution:
Il est important de sélectionner les canaux de distribution appropriés pour
atteindre les clients sur les marchés cibles, tels que la vente directe, la
distribution en gros, la vente en ligne ou la création de partenariats avec des
entreprises locales.
5. Évaluation des risques et des opportunités:
Il est important d'analyser les risques associés à l'opération d'exportation,
tels que les barrières commerciales, les coûts de transport et de logistique,
ainsi que les opportunités telles que les subventions et les accords
commerciaux.
6. Évaluation des résultats:
Il est important d'évaluer régulièrement les résultats de l'opération
d'exportation pour apporter des améliorations à la stratégie, ajuster les

actions marketing et optimiser les canaux de distribution pour atteindre les

objectifs fixés.
En élaborant une stratégie d'exportation claire et bien définie, l'entreprise
peut optimiser ses chances de réussite sur les marchés internationaux et
maximiser les opportunités de croissance et de rentabilité.
XXI. Les Etudes de marchés pour une operations

d'exportations
Les études de marché sont essentielles pour réussir une opération

d'exportation. Elles permettent d'obtenir une compréhension approfondie
des marchés cibles, des consommateurs et des concurrents, et de déterminer
la viabilité de l'exportation de produits ou services. Voici les principales
étapes pour réaliser une étude de marché efficace :
1. Définition des objectifs:
Il est important de définir les objectifs de l'étude de marché en fonction des
besoins de l'entreprise, tels que l'identification des opportunités de marché,
l'analyse de la concurrence, ou l'évaluation des préférences des
consommateurs.
2. Sélection des marchés cibles :
Il est important de sélectionner les marchés cibles en fonction de critères
tels que la taille du marché, le potentiel de croissance, la réglementation, la
culture et les habitudes de consommation.
3. Collecte de données primaires et secondaires :
Les données primaires sont celles qui sont collectées spécifiquement pour
l'étude de marché, telles que les enquêtes, les interviews, les focus groups,
tandis que les données secondaires sont celles qui ont été collectées
précédemment par des sources externes, telles que les études de marché et
les rapports gouvernementaux.
4. Analyse des données :
Il est important d'analyser les données collectées pour identifier les
tendances, les opportunités, les menaces et les défis sur les marchés cibles.
Cette analyse permettra de mieux comprendre les besoins et les attentes des
consommateurs, les canaux de distribution, la concurrence et les barrières
commerciales.
5. Synthèse des résultats :

Il est important de synthétiser les résultats de l'étude de marché dans un

rapport clair et concis qui résume les principales conclusions et
recommandations pour l'opération d'exportation.
6. Révision de la stratégie d'exportation :
Il est important de réviser la stratégie d'exportation en fonction des
résultats de l'étude de marché. Cela peut inclure des modifications de
produits, des ajustements de prix, des changements de canal de distribution,
et une réorientation de la stratégie marketing.
En effectuant une étude de marché approfondie, les entreprises peuvent
mieux comprendre les marchés cibles, les besoins des consommateurs, la
concurrence et les barrières commerciales, et ainsi optimiser leur réussite
sur les marchés
XXII. Strategie marketing pour une operation

d'exportation
La stratégie marketing pour une opération d'exportation est essentielle pour

promouvoir les produits et services de l'entreprise sur les marchés
étrangers. Voici quelques étapes à suivre pour élaborer une stratégie
marketing efficace pour une opération d'exportation :
1. Analyse du marché cible :
Il est important de bien comprendre les caractéristiques du marché cible, les
tendances, les habitudes de consommation, les besoins et les attentes des
consommateurs locaux. Cette analyse permettra de déterminer les segments
de marché à cibler et de concevoir des offres de produits et services qui
répondent aux besoins des clients.
2. Positionnement de l'offre :
Une fois que les caractéristiques du marché cible ont été analysées, il est
important de positionner l'offre de produits et services de manière à ce
qu'elle se distingue de la concurrence. Cela implique de définir clairement
les avantages concurrentiels de l'entreprise, tels que la qualité, le prix, la
technologie, ou encore la durabilité.
3. Adaptation de l'offre :

L'offre de produits et services doit être adaptée aux besoins des clients
locaux, en tenant compte des normes de qualité, des réglementations, des
préférences culturelles et des modes de consommation. Cette adaptation
peut nécessiter des ajustements mineurs ou des modifications plus
importantes de l'offre de produits et services.
4. Choix des canaux de distribution :
Il est important de sélectionner les canaux de distribution appropriés pour
atteindre les clients locaux. Les canaux peuvent inclure des distributeurs
locaux, des partenariats avec des entreprises locales, la vente en ligne ou la
distribution directe.
5. Communication et promotion :
Il est essentiel de communiquer efficacement sur les produits et services de
l'entreprise pour attirer les clients et générer des ventes. La communication
peut inclure des publicités, des promotions, des relations publiques, des
événements marketing ou encore des réseaux sociaux.
6. Évaluation des résultats : Les résultats de la stratégie marketing
doivent être régulièrement évalués pour mesurer l'efficacité de la
communication, l'impact sur les ventes et l'atteinte des objectifs de
l'entreprise. Les ajustements nécessaires peuvent être apportés en
conséquence.
En élaborant une stratégie marketing adaptée aux marchés étrangers, les
entreprises peuvent promouvoir efficacement leur offre de produits et
services, attirer des clients et développer leur présence à l'international


CHAPITRE II: GESTION D’UNE


Gestion d'une operation d'exportation

La gestion d'une opération d'exportation peut être complexe et nécessite une
planification rigoureuse. Voici quelques étapes clés à suivre pour gérer une
opération d'exportation :
1. Identifier le marché cible :
Avant de commencer l'opération d'exportation, il est important de
déterminer le marché cible, les exigences en matière de produits et les
normes en vigueur.
2. Évaluer la faisabilité :
Il est important d'évaluer la faisabilité de l'exportation en prenant en
compte les coûts, les barrières commerciales et les risques associés à
l'opération.
3. Sélectionner le mode de transport :
Il existe différents modes de transport tels que le transport routier, le
transport maritime, le transport ferroviaire et le transport aérien. Il est
important de choisir le mode de transport le plus adapté en fonction du
volume, du poids et du temps de livraison.
4. Gérer les documents :
Il est important de s'assurer que tous les documents nécessaires à
l'exportation sont en ordre, tels que les licences d'exportation, les certificats
d'origine, les documents de transport, les factures commerciales, les polices
d'assurance, etc.
5. Préparer la logistique :
La logistique comprend la préparation des produits pour l'exportation, la
gestion de l'emballage, la coordination du transport, la gestion des
entrepôts, la gestion des douanes, etc.
6. Gérer les risques financiers :
Les risques financiers liés à l'exportation comprennent le risque de change,
le risque de crédit, le risque de non-paiement, etc. Il est important de mettre
en place des stratégies pour gérer ces risques.
7. Mettre en place un suivi :
Il est important de suivre l'opération d'exportation pour s'assurer que tout
se déroule comme prévu et pour être en mesure d'apporter des ajustements
si nécessaire.
En suivant ces étapes clés, vous pouvez gérer une opération d'exportation
efficacement et avec succès.

XXIII. uneoperation d'exportation
Une opération d'exportation est le processus de vente de produits ou de

services d'une entreprise à un client situé dans un pays étranger. Cette
opération implique plusieurs étapes, de la sélection du marché cible à la
livraison des produits ou services, en passant par la logistique et les
formalités douanières.
Voici les étapes clés d'une opération d'exportation :
1. Analyse du marché :
Cette étape consiste à identifier les marchés potentiels pour les produits ou
services de l'entreprise et à évaluer la demande, la concurrence, les
exigences réglementaires et les barrières commerciales dans chaque marché.
2. Planification :
La planification de l'opération d'exportation implique la sélection des
produits à exporter, la définition des objectifs de vente, la détermination du
mode de distribution, l'élaboration d'un plan d'affaires et la préparation d'un
budget.
3. Recherche de clients :
Cette étape consiste à identifier les clients potentiels dans les marchés
cibles et à établir des contacts avec eux pour promouvoir les produits et
services de l'entreprise.
4. Préparation des produits ou services :
Les produits ou services doivent être préparés pour répondre aux normes et
exigences des marchés cibles.
5. Gestion des formalités douanières :
Cette étape implique la préparation de la documentation nécessaire pour
l'exportation, telle que les factures commerciales, les certificats d'origine,
les permis d'exportation et les documents de transport.
6. Logistique :
Cette étape implique la coordination du transport des produits vers les
marchés cibles, y compris le choix du mode de transport, l'emballage et
l'assurance.
7. Paiement et financement :
Cette étape implique la gestion des paiements et des risques financiers,
tels que le risque de change et le risque de non-paiement.

8. Suivi :
Une fois les produits ou services livrés, il est important de suivre les
performances de l'opération d'exportation pour identifier les opportunités
d'amélioration et de croissance future.
En suivant ces étapes, une entreprise peut mener une opération
d'exportation réussie et développer son activité à l'international.
XXIV. Les Incoterms
Les Incoterms, également appelés termes commerciaux internationaux, sont

des règles standardisées établies par la Chambre de Commerce
Internationale (CCI) pour faciliter les transactions commerciales
internationales. Les Incoterms définissent les responsabilités et les
obligations de l'acheteur et du vendeur dans le cadre de la livraison de
marchandises, y compris le transfert de risque, le paiement et la
responsabilité de la livraison.
Voici une brève description de certains des termes les plus couramment
utilisés :
1. EXW (Ex Works) :
Le vendeur met les marchandises à disposition à son lieu de travail,
l'acheteur étant responsable de leur enlèvement et de leur transport.
2. FOB (Free on Board) :
Le vendeur est responsable de la livraison des marchandises jusqu'au port
d'embarquement, où la responsabilité de la livraison et des risques est
transférée à l'acheteur.
3. CIF (Cost, Insurance and Freight) :
Le vendeur est responsable de la livraison des marchandises jusqu'au port
de destination convenu, y compris l'assurance et les frais de transport.
L'acheteur est responsable des formalités douanières à l'importation et des
frais liés.
4. DDP (DeliveredDutyPaid) :
Le vendeur est responsable de la livraison des marchandises jusqu'au lieu
de destination convenu, y compris les frais de transport, l'assurance et les
formalités douanières à l'importation.
Il existe d'autres termes Incoterms tels que FCA, CPT, CIP, DAP, etc.,
chacun ayant des implications différentes en termes de transfert de risque,
de responsabilités et de coûts pour l'acheteur et le vendeur. Il est important

de comprendre les Incoterms pour éviter toute confusion et assurer une

transaction commerciale internationale réussie et fluide.


CHAPITRE III: MODE DE

TRANSPORT LORS D’UNE

XXV. Le Transport maritime lors d'une opertation

d'import/export
Le transport maritime est l'un des modes de transport les plus couramment
utilisés pour les opérations d'import-export. Il est particulièrement adapté
pour les envois de marchandises en grande quantité, les marchandises
volumineuses ou les produits qui ne nécessitent pas une livraison urgente.
Voici quelques avantages et inconvénients du transport maritime :
Avantages :
• Coût : le transport maritime est souvent moins cher que les autres
modes de transport.
• Capacité : les navires peuvent transporter de grandes quantités de
marchandises en vrac ou en conteneurs.
• Durabilité : le transport maritime est généralement considéré comme
l'un des modes de transport les plus respectueux de l'environnement.
Inconvénients :
• Délais : le transport maritime peut prendre plus de temps que les
autres modes de transport, en particulier pour les longues distances.
• Incertitude : les retards peuvent survenir en raison de conditions
météorologiques défavorables, de problèmes techniques ou de formalités
douanières.
• Accessibilité : les ports peuvent ne pas être situés à proximité du lieu
de destination, ce qui peut nécessiter un transport terrestre supplémentaire.
Lors de l'utilisation du transport maritime pour une opération d'import-
export, il est important de prendre en compte les frais liés au transport
maritime, tels que les coûts de chargement et de déchargement, les frais
portuaires et les frais d'assurance. Il est également important de prévoir des
délais supplémentaires pour le traitement des formalités douanières et pour
la livraison terrestre de la marchandise.
XXVI. Le Transport aerien lors d'une opertation

d'import/export
Le transport aérien est un mode de transport rapide et efficace pour les
opérations d'import-export. Il est particulièrement adapté pour les
marchandises à haute valeur ajoutée, les marchandises périssables ou les
envois urgents nécessitant une livraison rapide.

Voici quelques avantages et inconvénients du transport aérien :

Avantages :
• Rapidité : le transport aérien est le mode de transport le plus rapide,
ce qui permet une livraison rapide des marchandises.
• Fiabilité : les horaires des avions sont généralement fiables, avec
moins de risques de retards dus à des conditions météorologiques
défavorables.
• Sécurité : le transport aérien est considéré comme le mode de
transport le plus sûr.
Inconvénients :
• Coût : le transport aérien est généralement plus cher que les autres
modes de transport.
• Capacité limitée : les avions ne peuvent transporter que des quantités
limitées de marchandises, en particulier les marchandises volumineuses.
• Formalités douanières : les formalités douanières peuvent prendre
plus de temps que pour le transport maritime.
Lors de l'utilisation du transport aérien pour une opération d'import-export,
il est important de prendre en compte les frais liés au transport aérien, tels
que les frais de fret, les frais de manutention, les frais de sécurité et les
frais d'assurance. Il est également important de prévoir des délais
supplémentaires pour le traitement des formalités douanières et pour la
livraison terrestre de la marchandise.
XXVII. Le Transport terrestre lors d'une opertation

d'import/export
Le transport terrestre est un mode de transport couramment utilisé pour les

opérations d'import-export. Il peut être utilisé seul ou en combinaison avec
d'autres modes de transport tels que le transport maritime ou aérien.
Voici quelques avantages et inconvénients du transport terrestre :
Avantages :
• Flexibilité : le transport terrestre offre une grande flexibilité en
termes d'itinéraire et de point de livraison, ce qui permet une livraison plus
précise et personnalisée.
• Coût : le transport terrestre est souvent moins cher que les autres
modes de transport pour les envois de courte distance.

• Rapidité : le transport terrestre peut être plus rapide que le transport

maritime pour les envois de courte distance.
Inconvénients :
• Capacité limitée : les camions et les trains ont une capacité limitée
par rapport aux navires ou aux avions, ce qui peut être un inconvénient pour
les envois en grande quantité.
• Formalités douanières : les formalités douanières peuvent prendre
plus de temps pour le transport terrestre international que pour le transport
maritime ou aérien.
• Risques : le transport terrestre est plus sujet aux risques d'accidents et
de vols que le transport maritime ou aérien.
Lors de l'utilisation du transport terrestre pour une opération d'import-
export, il est important de prendre en compte les frais liés au transport
terrestre, tels que les frais de carburant, les frais de péage, les frais de
douane et les frais d'assurance. Il est également important de s'assurer que
les documents nécessaires pour le transport terrestre, tels que les permis de
transport et les certificats douaniers, sont en ordre.

PARTIE III: MODES DE PAIEMENT
INSTRUMENTS ET TECHNIQUES
DE PAIEMENT

Les Modes de paiement lors d'une operation d'import/export

Il existe plusieurs modes de paiement utilisés lors d'une opération
d'import/export, en voici quelques-uns :
1. Le paiement à la commande :
le paiement est effectué en avance, avant l'expédition des marchandises.
C'est un mode de paiement souvent utilisé lorsque les parties impliquées ne
se connaissent pas ou pour des transactions de faible montant.
2. Le paiement à la livraison :
le paiement est effectué lorsque les marchandises sont livrées à l'acheteur.
Ce mode de paiement est plus couramment utilisé pour les transactions
nationales.
3. La lettre de crédit :
il s'agit d'un document émis par une banque garantissant le paiement au
vendeur, à condition que les documents relatifs à la transaction soient
conformes aux termes et conditions de la lettre de crédit. C'est un moyen
courant de paiement pour les transactions internationales, car il offre une
garantie pour les deux parties.
4. Le virement bancaire :
le paiement est effectué par transfert électronique de fonds de la banque de
l'acheteur à celle du vendeur. Ce mode de paiement est plus rapide et plus
sûr que les paiements par chèque ou en espèces, mais il peut être coûteux en
raison des frais de transfert.
5. Le paiement en espèces :
le paiement est effectué en liquide au moment de la livraison des
marchandises. Ce mode de paiement est rarement utilisé dans les
transactions internationales en raison des risques de sécurité et de fraude.
Il est important de choisir le mode de paiement approprié en fonction de la

nature de la transaction, de la relation commerciale entre les parties et des
risques financiers associés à chaque mode de paiement. Il est également
conseillé de consulter un professionnel du commerce international pour
obtenir des conseils sur le choix du mode de paiement le plus approprié.
XXVIII. Les instruments de paiement

Les instruments de paiement sont les différents moyens que les parties
impliquées dans une transaction peuvent utiliser pour effectuer un paiement.
En voici quelques-uns :
1. Les espèces :
il s'agit d'un moyen de paiement en liquide, utilisé pour des transactions de
faible montant. Cependant, il peut être risqué de transporter de grosses
sommes d'argent liquide.
2. Les chèques :
un chèque est un ordre de paiement écrit par le compte bancaire de
l'acheteur. Le vendeur peut déposer le chèque dans sa propre banque pour
obtenir le paiement.
3. Les cartes de crédit et de débit :
les cartes de crédit permettent aux acheteurs de payer pour les biens ou les
services en utilisant le crédit qui leur est accordé par la banque émettrice.
Les cartes de débit, quant à elles, permettent de débiter directement le
compte bancaire de l'acheteur pour effectuer le paiement.
4. Les virements bancaires :
un virement bancaire est un transfert électronique de fonds d'un compte
bancaire à un autre.
5. Les lettres de crédit :
une lettre de crédit est un engagement écrit d'une banque à payer un
montant déterminé au vendeur lorsque certaines conditions sont remplies.
Elle est souvent utilisée pour des transactions internationales.
Il est important de choisir le mode de paiement approprié en fonction de la

nature de la transaction, de la relation commerciale entre les parties et des
risques financiers associés à chaque mode de paiement. Il est également
conseillé de consulter un professionnel pour obtenir des conseils sur le
choix du mode de paiement le plus approprié.
XXIX. Les techniques de paiement
Il existe plusieurs techniques de paiement utilisées dans le cadre de

transactions commerciales, en voici quelques-unes :

1. Le paiement à vue : le paiement est effectué immédiatement, en

contrepartie de la livraison des biens ou des services.
2. Le paiement à terme : le paiement est effectué à une date ultérieure,
généralement déterminée par un accord entre les parties. Les conditions de
paiement peuvent être nettes, c'est-à-dire qu'aucun escompte n'est accordé
en cas de paiement anticipé, ou bien comporter une réduction de prix si le
paiement est effectué avant la date d'échéance.
3. Le paiement échelonné : le paiement est réparti en plusieurs
versements échelonnés sur une période déterminée. Cette technique est
souvent utilisée pour les grosses commandes ou pour les projets à long
terme.
4. Le paiement par lettre de crédit : une lettre de crédit est un
engagement écrit d'une banque à payer un montant déterminé au vendeur
lorsque certaines conditions sont remplies. Ce mode de paiement est
souvent utilisé pour les transactions internationales.
5. Le paiement par prélèvement automatique : le paiement est effectué
automatiquement à des intervalles réguliers, généralement sur une base
mensuelle ou trimestrielle.
6. Le paiement par cautionnement : une caution est une somme d'argent
ou une garantie fournie par l'acheteur pour garantir le paiement de la
transaction. Cette technique est souvent utilisée pour les transactions de
grande valeur.
Il est important de choisir la technique de paiement appropriée en fonction
de la nature de la transaction, de la relation commerciale entre les parties et
des risques financiers associés à chaque technique de paiement. Il est
également conseillé de consulter un professionnel du commerce
international pour obtenir des conseils sur la technique de paiement la plus
appropriée

XXX.


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