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L’INTERNATIONALES
INTRODUCTION
Le commerce international regroupe l’ensemble des échanges des biens, de service entre
agents économique résidents sur des territoires économiques différent. Au cours de ces
dernières années, le commerce mondial à connu une croissance exponentielle, avec
l’avènement à la fin des années 90 des BRICS, qui a mis à mal l’hégémonie des pays dits de la
triade. A ce jour le volume des exportations est 20 fois supérieur à celui des années 50, et
lorsque l’export croit, l’import suit puisque l’un ne va pas sans l’autre, tous les pays du
monde s’impliquent donc dans des échanges internationaux.
Ces transactions internationales mettent en rapport des partenaires situés, à des milliers des
kilomètres sur tous les continents, d’où le recours systématique à des moyen modernes pour
la réalisation de ces opérations. Ces partenaires sont :
- Le vendeur (exportateur)
- L’acheteur (importateur)
- Le transporteur pour la réalisation du contrat de vente ;
- La banque du vendeur et celle de l’acheteur pour accorder le crédit.
Il va sans dire que les rapports entre ces partenaires posent des difficultés qui naissent de la
vente des marchandises et des services de transport.
Toute transaction comporte des risques contractuels qu’il importe de limiter. C’est la finalité
du contrat écrit que de prévoir toutes les situations possibles et de préserver au mieux les
intérêts des parties. Il constituera alors une protection juridique efficace.
Lorsque la transaction revêt de surcroît un caractère international, des difficultés
supplémentaires apparaissent : risques de malentendus étant donné l’usage de langues
étrangères, manœuvres dilatoires de parties géographiquement éloignées, et diversité des
systèmes juridiques en présence. Heureusement des conventions internationales ont permis
d’unifier le droit de la vente internationale et des clauses spécifiques permettent de prendre
en compte ces écueils.
I- L’organisation de la fonction achats
La fonction achats a pour objet l’acquisition des matières premières, des produits semi-
finis ou finis et des services dont l’entreprise a besoin. Elle conditionne de ce fait la rentabilité
de l’entreprise, la qualité et le prix des produits vendus, les délais de fabrication et de livraison.
Même si de nombreuses entreprises ont conservé à la fonction achats un caractère purement
administratif, les directions générales tendent de plus en plus à intégrer les activités d’achat
dans une réflexion plus globale de l’entreprise. Cette nouvelle conception de la fonction
achats n’est pas sans conséquence sur le métier même de l’acheteur. L’acheteur moderne
intervient très en amont de l’acte d’achat, au niveau de la définition des besoins et plus
seulement pour la négociation. L’élargissement de son champ d’intervention l’amène à faire
preuve de polyvalence, surtout dans l’industrie. Outre des qualités de négociateur, il doit
disposer de compétences techniques pour prendre en compte les impératifs de production ou
d’assurance qualité ; de notions juridiques pour maîtriser les appels d’offres ; de qualités
commerciales pour attirer les meilleurs fournisseurs et anticiper les évolutions en amont ;
linguistiques pour trouver les meilleurs d’approvisionnement à l’échelle mondiale ; humaines
pour travailler en équipe (l’acheteur s’appuie à chaque étape du processus d’achat sur les
différents services de l’entreprises). L’acheteur est également plus mobile, il passe du temps
chez ses fournisseurs, se penche sur leurs procédés de fabrication, contrôle et simule la qualité
de leurs produits
- Etape 2 : L’acheteur doit ensuite faire appel aux fournisseurs actuels et négocier une
amélioration de leurs conditions. Le service achats peut également dans le cas de marchés
importants, effectuer un appel d’offres (l’Etat utilise beaucoup cette pratique). Il s’agit ici de
provoquer l’offre.
Le rôle stratégique des approvisionnements n’a souvent été reconnu que depuis peu par les
dirigeants de l’entreprise. Le terme de Gestion-fournisseurs est plus ambitieux que celui de
gestionnaire des achats. Il signifie que l’entreprise cherche à obtenir un avantage
concurrentiel par l’établissement de relations d’ordre stratégique avec ses fournisseurs. Les
stratégies d’achat associent de plus en plus les fournisseurs très en amont. Des partenariats
qui se révèlent souvent plus bénéfiques qu’une simple négociation conduite en aval. Cette
négociation dépasse en effet les critères quantitatifs pour s’orienter vers des objectifs
qualitatifs, en incitant les fournisseurs à se faire certifier, en soutenant leurs efforts
d’innovation et d’amélioration de la qualité, en les aidant à devenir plus performants.
C’est au stade de la conception du produit que l’entreprise peut faire le plus d’économies.
Pour bien acheter, l’entreprise doit être capable de remettre en cause ses habitudes de travail,
et ses besoins, puis de supprimer toutes les contraintes inutiles qui pourraient peser sur les
fournisseurs et qui leur coûtent chères. Cette démarche en amont requiert de la fonction
achats une excellente coordination avec les autres services de l’entreprise (bureau d’études,
qualité, production, marketing…) et l’association des fournisseurs à la réflexion sur le produit.
Cette rencontre peut se faire de plusieurs façons avoir, soit dans les locaux de l’acheteur, ou
lors de salons professionnels ou par une visite chez le fournisseur.
Pour les achats très importants pour l’entreprise, la visite du représentant ne remplace pas
le contact direct avec le futur partenaire. En effet, seule une visite permet d’apprécier les
qualités réelles du fournisseur et d’établir son profil.
➢ Au niveau de la production
- Impression générale sur les locaux
- Niveau des équipements utilisés
- Niveau de qualification du personnel
- Organisation générale de l’entreprise
- Organisation du stockage et de la logistique
➢ Au niveau du produit
- Gammes de produits vendus et caractéristiques
- Conditionnement des produits
- Organisation du service après-vente
➢ Au niveau du management de l’entreprise
- Capacités managériales de l’équipe dirigeante
- Capacités à évaluer les marchés amont et aval
- Niveau d’informatisation et capacité à mettre en œuvre de nouvelles
procédures
- Organisation administrative
L’appel d’offre est une opération qui permet à une entreprise de choisir librement l’offre
qu’elle juge la plus intéressante en tenant compte du coup de prestation, des garanties
professionnelles et financières, et des délais d’’exécution présentés par chacun des
soumissionnaires.
L’entreprise acheteur ne s’adresse qu’un nombre limité d’entreprise ou fournisseurs, qui ont
des compétences et des capacités nécessaires (procédure de qualification).
• L’appel d’offre de gré à gré, une seule entreprise est sélectionnée sans publication ni
notification.
Les intervenants des appels d’offres
- L’adjudicateur : il s’agit de l’organisme publique ou privé qui définit le projet,
recherche les financements, rédiges les cahiers de charge (l’ensemble des exigences,
imposées par l’entreprise ayant donnée l’annonce), choisit de fournisseur.
- Les soumissionnaires : il s’agit des entreprises intéressées, désireuses à répondre à
toutes les parties de l’appel d’offre, en limitant leur offre sous un délai déterminé
- L’adjudicataire : c’est l’entreprise retenue pour exécuter le marché
• Le fournisseur devra livrer la marchandise telle que décrite dans la facture pro
format
• Le client s’engage à réceptionner la marchandise et à payer le montant de la
facture commerciale.
- L’envoie : Le fournisseur couvre avec l’acheteur des modalités pratiques à mettre en
œuvre pour l’acheminement des marchandises cédées.
- Le payement : L’acheteur prend les dispositifs utiles en vue d’assurer le règlement
total du montant figurant sur la facture commerciale.
Schéma indiquant les quatre (4) étapes du commerce international
Document du Vendeur à
Confirmation
l’acheteur conformant les
conditions de livraison
Différents moyens d’acheminement des
ENVOI
marchandises (voie maritime, aérienne,
ferrovriaire, routiere ou postale
Dispositifs dépendant des types
PAIEMENT
d’accords conclus entre les parties
a- IDENTIFICATION
- Raison sociale
- Adresse : rue, ville, pays
- Téléphone, télécopie, télex
- Nom et fonction de la personne à contacter
- Numéro de code interne
b- PRODUITS PROPOSES
c- CARACTERISTIQUES COMMERCIALES
d- CARACTERISTIQUES FINACIERES
- Délai de paiement
- Modalités d’escompte
- Mode de paiement
- Devise de paiement
- Banques du fournisseur
- Identification SWIFT des banques du fournisseur
e- HISTORIQUE DE LA RELATION –
f- EVALUATION DU FOURNISSEUR
2- FICHIERS ENTREPRISE :
a- IDENTIFICATION DU PRODUIT
b- CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
- Normes à respecter
- Propriétés physiques, chimiques …
- Conditionnement et emballage du produit
- Service utilisateurs
- Type d’utilisation
- Catégorie à laquelle appartient le produit (A, B, C)
d- FOURNISSEURS POSSIBLES
e- COMMANDE
1- L’offre commerciale
L’offre est un moment privilégié de la relation commerciale avec le client. À ce titre elle doit
présenter des caractéristiques de clarté (engagement ferme et implicite de la part de
l’exportateur) et être adressée à une personne dénommée (sauf offres à caractère
publicitaire prévoyant des possibilités de modification de prix, de conditions commerciales
ou techniques).
Le support le plus fréquent de l’offre est la facture pro-forma. Étant donnée la portée
juridique de l’offre (susceptible de donner lieu à la formation d’un contrat), la rédaction doit
être précise et observer un certain nombre de précautions.
➢ Désignation du produit
- Définition et éventuellement composition. Caractéristiques de fonctionnement.
Conditionnement. Prestations liées : garantie, SAV
- Possible d’indiquer la classification douanière. Si le produit respecte les normes en
vigueur dans le pays de l’acheteur, les préciser
➢ Quantité
- Produit dissociable : nombre, dimensions, volume, poids
- Produit non dissociable : les quantités peuvent être données approximativement en
fonction des usages, la facturation se faisant d’après le certificat de pesée officiel.
➢ Conditions d’expédition
- Emballage, marquage
- Mode de transport
- Machine expédiée non démontée
- Autres cas : le nombre de colis, d’unité dans chaque colis précisera
- Indiquez si l’exportateur prend en charge ce problème.
➢ Modalités de paiement
- Conditions : acompte, versement à la livraison, durée de crédit. Mode de règlement
Garanties éventuelles sollicitées
- Précisez bien le départ de ce crédit s’il est accordé à l’acheteur. Si paiement par
crédit documentaire, joindre un projet d’ouverture.
➢ Délai de livraison
- Date d’expédition
- Cadence de livraison
- Être pris en tenant compte des contraintes de production
➢ Clauses particulières
- Règlement des litiges
- Clause d’arbitrage
- Renvoi à des conditions générales de vente
➢ Offre conditionnelle
Lier la naissance du contrat à un événement particulier. Si la condition requise ne se réalise
pas, l’offre devient caduque et le contrat ne peut se former.
Il en existe cinq : le chèque, les effets de commerce (lettre de change et billet à ordre), le
mandat poste et le virement.
I- Le chèque
A- Définition
Le chèque est un titre de paiement par lequel le titulaire d’un compte donne l’ordre au
banquier de payer un bénéficiaire un montant déterminé à prélever sur les fonds ou sur les
crédits du titulaire.
Il existe deux types de chèques à savoir, le chèque d’entreprise (ou chèque de société) et le
chèque de banque. Leur différence tient dans le fait que l’un n’offre pas de garantie sûre
contre risque de paiement, et l’autre bien. Dans certains cas, le chèque sera porté en
compte << sauf bonne fin >>, à savoir que si le chèque n’est pas payé, le compte du
bénéficiaire sera débité automatiquement du montant reçu.
1- Le chèque d’entreprise.
Le chèque d’entreprise n’offre aucune garantie à l’exportateur, la provision sur le compte de
l’importateur pouvant être insuffisant ou inexistante au moment où le chèque sera présenté
par exportateur à son établissement bancaire. De manière générale, les banques qui
reçoivent ce type de de chèque ne règlent qu’après avoir reçu les fonds de la banque de
l’importateur.
Cet inconvénient peut lever par l’apposition d’un visa ou mieux encore, par la certification
du chèque :
- Le visa atteste que la provision existe au moment où le chèque est émis par
l’acheteur. Cette provision n’est cependant pas bloquée. La garantie offerte n’est
donc pas totale mais momentanée ;
- La certification, quant à elle, atteste que la provision existe et qu’elle est loquée au
profit du vendeur pendant la durée légale de présentation du chèque (cette durée de
blocage ne peut excédée 6 mois). Le vendeur dispose dans ce cas d’une sécurité.
- Le chèque d’entreprise doit donc être certifié par une banque pour que l’exportateur
dispose d’une garantie maximale.
2- Le chèque de banque
Le chèque de banque est un chèque tiré par une banque sur ses propres caisses ou sur une
autre banque. Il offre donc une garantie contre le risque commercial. Il ne protège
cependant pas du risque bancaire (la banque doit être solvable).
- La dénomination du chèque ;
- La mandat pur et simple de payer une somme déterminée ;
- Le nom du tiré (banque) ;
- Le lieu de paiement avec l’adresse complète et numéro de téléphone ;
- La date et le lieu de création de chèque ;
- Le nom du tireur, son adresse complète et sa signature.
NB : l’omission des mentions énumérées ci-dessus (sauf pour ce qui concerne les lieux de
création et de paiement) à pour conséquence la non validité du chèque.
2- Les avantages
Malgré tous ces inconvénients cités plus haut, le chèque présente tout de même certains
avantages convient de citer :
Règlement : chèque
Acheteur Vendeur
Marchandise
Remise de chèque
Demande d’ouverture
Avis de crédit
de compte
Dans le cadre d’une transaction internationale, l’exportateur crée la traite qu’il transmet par
son agent ou par voie bancaire pour acceptation. Celle-ci équivaut à une reconnaissance de
dette. C’est l’engagement de payer à l’échéance.
- L’acceptation du tiré ;
- La domiciliation (là où on doit retirer l’argent) ;
- L’aval (garantie de paiement à l’échéance) ;
- Sans protêt. (Protêt : acte par lequel le porteur d’un effet de commerce fait constater
le refus de paiement)