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A dater du 1er février 2009
Tous les Membres de l’Union Internationale des Chemins de fer
2e édition, Janvier 1972 Parue sous le titre : "Classification des voies des lignes au point de
vue de la maintenance et de la voie".
4e édition, Février 2009 Reprise sur support informatique de la 3ème édition de janvier 1989.
Important:
Aucune modification n’est apportée au contenu de l’édition de
janvier 1989.
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Sommaire
Résumé .................................................................................................................................1
1- Trafic fictif.................................................................................................................... 2
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Résumé
Parmi les nombreux facteurs qui interviennent dans les dépenses de maintenance des voies, le trafic
supporté joue un rôle important.
Afin de faciliter les études de caractère économique et de permettre des comparaisons entre diffé-
rents gestionnaires d’infrastructure (GI), les voies des lignes sont classées en différents groupes en
fonction de la nature et de l’importance du trafic qu’elles supportent.
Dans ce but, on définit un trafic fictif prenant en compte les influences de la vitesse et de l’agressivité
relative des charges d’essieux. Le mode de calcul du trafic fictif des voies d’une section de ligne et la
classification adoptée font l’objet des dispositions ci-après.
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1 - Trafic fictif
La classification des voies des lignes est établie sur la base d’un trafic fictif Tf calculé d’après la
formule :
Tf = Sv ⋅ ( Tv + Kt ⋅ Ttv ) + Sm ( Km ⋅ Tm + Kt ⋅ Ttm )
Sv et Sm sont des coefficients qui tiennent compte de la vitesse de circulation des trains.
Sv est déterminé par la vitesse des trains de voyageurs les plus rapides.
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2 - Classification des voies
Les voies des lignes sont classées, selon la valeur de leur trafic fictif, en 6 groupes séparés par les
seuils indiqués ci-après :
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3 - Classification des lignes
1. Le classement est prévu voie par voie, mais les gestionnaires ont la possibilité, s’ils le jugent utile,
de regrouper sous un même classement les deux voies (ou plus si le cas se présente) d’une
même ligne ou section de ligne.
2. Le trafic fictif est calculé par sections de ligne, la délimitation des sections étant laissée à l’appré-
ciation de chaque GI : une section pourra, par exemple, être délimitée par deux bifurcations, ou
par une bifurcation et un noeud de trafic.
3. Le coefficient Sv (ou le coefficient Sm) pourra avoir une même valeur entre les deux extrémités
d’une même section de ligne même s’il existe, sur cette section, un ou plusieurs tronçons sur les-
quels, pour des raisons diverses (tracé notamment), la vitesse des trains est inférieure à celle qui
est pratiquée sur le reste de la section.
Ces coefficients pourront même avoir les mêmes valeurs pour un ensemble de sections d’une
même ligne et correspondre à la vitesse maximale pratiquée sur ces sections.
4. Chaque GI détermine les valeurs des tonnages Ttv et Ttm des engins de traction par la méthode
qui lui convient le mieux (utilisation de statistiques, comptages spéciaux, évaluation approchée, à
l’aide d’un pourcentage ou d’une formule, en fonction du tonnage remorqué).
On comprendra en principe dans le tonnage des engins de traction Ttv les automotrices à voyageurs
dont la charge par essieu est supérieure à 17 tonnes, les autres étant comprises dans le tonnage
voyageurs Tv.
Les GI ne disposant que des statistiques relatives aux tonnages globaux (engins de traction + matériel
remorqué) T’v et T’m définis ci-après, sans toutefois pouvoir isoler Ttv et Ttm, peuvent utiliser la for-
mule suivante :
Tf = λv ⋅ ( Sv ⋅ T'v ) + λm ⋅ ( Sm ⋅ Km ⋅ T'm )
dans laquelle :
T’v désigne le tonnage moyen journalier voyageurs (engins de traction + matériel remorqué),
exprimé en tonnes
T’m désigne le tonnage moyen journalier marchandises (engins de traction + matériel remor-
qué), exprimé en tonnes.
λv et λm sont des coefficients qui rendent compte de l’influence de l’agressivité des essieux des en-
gins de traction et de leur proportion dans les tonnages globaux voyageurs et marchandises.
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Ces coefficients prennent les valeurs suivantes :
λv = 1,08 lorsque la majeure partie du trafic voyageurs est assurée par des trains remorqués,
le tonnage des engins de traction représentant environ 20 % du tonnage global des trains
de voyageurs
ou
λv = 1,05 lorsqu’une grande partie du trafic voyageurs est assurée par des trains automoteurs,
le tonnage des engins moteurs représentant environ 12 % du tonnage global des trains de
voyageurs
ou
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